Archives de catégorie : Communes

AUVILLARS

NOTES sur AUVILLARS – 14033


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Auvillars (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14033

AUVILLARS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque.- Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Bonnebosq ( Arrêté du 1 mars 1790). III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviôse an VIII); — canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop. 292 hab. ( 1911 ). Sup. 1162 hect. 35 a. 9 c .
ADMon Gale. Délibérations. 26 février 1791-10 germinal an V (2 reg. , 149, 147 fol . )
Lacune jusqu’au 20 avril 1806.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668.
Lacune : 1675 , 1677-1678 . Un registre antérieur ( 1652-1667, 72 fol. ), indiqué par l’inventaire arrêté le 16 juin 1859, n’a pu être retrouvé.- Audiences de contrats , déclarations de domicile. 1686-1698 . Délibérations du commun, passim, depuis 1733.— Rėglement du 17 août 1751 sur les plantations (copié dans le registre de 1696) .

Canton de Cambremer.
Auvillaria, v. 1350 ( pouillé de Lisieux p. 49).
Auvillers, XVIII siècle (Cassini).
Aitum villare. Auvillars
Auvilliers – Villarii.

Les Noms des Communes de Normandie
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur

145. — Auvillars (Cambremer, C.) :
[Abl.] Auviixaribus [vers 1350! : Longnon, Pouil. Prou. Rouen, p. 259 a.
La forme actuelle est aberrante. Voir ci-dessous n° 146. Il peut s’agir d’une intrusion de forme savante.
{Auvilier [H81-1189] : Cartul. comté d’Eu, fol. 39 r° ; — Delisle et Berger, Rec. Actes Henri II, n » 746, t. IL p. 386. Pour « Haut-Villiers » — Sur villiers, « démembrement de la villa », v. Vincent, Topon. de la Fr., n » 352. p. 153. Cf. Auvilliers (Ardennes, Loiret, Eure-et-Loir), etc. Voir ci-dessus n° 145.}

Par. de Saint-Germain,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron. Gêner, de Rouen,
élect. et sergent, de Pont-1’Évêque.

Lieux-dits d’AUVILLARS:
Bois-Simon (Le), Botteys (LE), Bout-Fleury (LE), Chapelle-Saint-Jean (La), Corperie (La), Criperie (LA), Croix-à-la-Dame (La), Croix-des-Champs-Guillets (LA), Follebarbes (Les) Folarbes 1848 (Simon), Forge-des-Nauderies (Le), Gaillons, Gripperie (LA), [ Heudreville, f. commune d’Auvillars. Heldrevilla, 1189 (pouillé de Lisieux, p. 36, note 3). Heuderilla, 1264 (ch. de Friardel). Heudruvilla XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 26, note). ?, Julliennes (Les), Lieu Basset (LE), Lieu Catelin (LE), Lieu-Chambray (Le), Lieu-de-la-Bruyère (LE),
Lieu-Fleuri (Le), Lieu Ham (LE), Lieu-Hocquetot (LE), Lieu-la-Gonnelle (LE), Lieu-Montville (LE), Lieu-Mourelle (LE), Lieu Torel (Le), Mangeants (Les), Monceau-de-Marne (Le), Naudries (Les), Rue-aux-Renards (LA), Sauvagerie (LA), Vallée-aux-Tanneurs (LA),

Fief de haubert mouvant de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Pont-l’Évêque, 1389 (Brussel); 1620 (rôles de la vicomté d’Auge, p. 353).
De la châtellenie d’Auvillars relevaient les fiefs de Lannoy, de Mailloc, de la Pierre, commune de Repentigny, de Saint-Jouen, de Criçqueville (8e de fief), le petit fief d’Auvillers, à Hottot-en-Auge;
Les vavassories de Lesnaudiere, d’Héry, de Martinville, sises à Auvillers, de Bonnebosq, plein fief de haubert, 1620 (rôles des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 353).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Les fiefs relevant du vicomte d’Auge immédiatement, divisés et mis par l’ordre des Sergenteries
FIEFS SITUÉS DANS LA SERGENTERIE DU PONT-L’EVÊQUE
Le fief et châtellenie d’Auvillers, assis en la paroisse d’Auvillers, plein fief de Haubert, possédé par demoiselle Louis-Marie de Myon.
Dudit fief et châtellenie d’Auvillers relèvent les fiefs ci-après nommés :

  • Le fief de Lannoy, Mailloc, etc.
  • Le fief de La Pierre, l’un et l’autre assis en la paroisse de Repentigny, possédés par la demoiselle propriétaire dudit fief d’Auvillers.
  • Le fief de Saint-Jouin, assis audit lieu de Saint-Jouin, possédé par les sieurs héritiers du sieur de Silly Vippart.
  • Le fief de Saint-Aubin-de-Scellon, assis en la vicomté d’Orbec.
  • Le fief de Cricqueville, 8 de fief, assis à Cricqueville, possédé par M. le Président de Cricqueville.
    A présent ledit fief est mouvant directement du vicomte d’Auge, moyennant que ledit sieur d’Auvillers, du consentement exprès de Mademoiselle, a consenti la teneure dudit fief soit dévolute directement dudit vicomte d’Auge.
  • Le petit fief d’Auvillers, quart de fief assis à Hottot, possédé par Emile Labbey, Ecuyer.
    • la vavassorerie de Lesanaudieres, sise à Auvillers.
    • La vavassorerie d’Héry, sise audit lieu.
    • La vavassorerie de Martainville, sise audit lieu.
    • la vavassorerie de Manneville, sise à Saint-Eugène.
    • Le fief d’Asnière. assis à Champbrenard, audit lieu de Saint-Eugène .
    • le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer.
    • Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent : voir Bonnebosq

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc (église et chapelle saint Jean) Lieu-Aunay (LE),

BUREAU Dr. Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 15, N° 1, Janvier 1965

N. CANET, « Manoir presbytéral d’Auvillars », AAN, 145, 1987 (1988), pp.38-40 ill.

CAVAL, Monographie concernant les communes d’Auvillars, Repentigny, Bonnebosq, Ms. 1886, 56 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9340

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome III, page 183.

CAUMONT Arcisse de, « Journal de l’expédition de Henri V, roi d’Angleterre en Normandie, en 1417 et 1418, rédigé d’après des notes manuscrites de M. l’abbé de La Rue », MSAN, XII, 1840-1841 (1841), pp.300-307
Bonnechose, Bonenfant, Auvillars

CAUMONT Arcisse de, Abécédaire ou Rudiment d’archéologie (Architecture religieuse), 4 e édition, Paris-Caen, Derache-Hardel, 1859. In8°, 692p.

DANDURAND Michel, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », AAN, 145, 1987(1988), pp. 38-40 ill.

DETERVILLE Philippe, Manoir presbytéral dans CDMPA, pp. 255-257.
Soubassement de pierre, étage de bois XV e -XVI e siècle ?, cheminée centrale, toit à la Mansard

Editions FLOHIC, PATRIMOINE DES COMMUNES DU CALVADOS, page 505.

FRONDEVILLE Henri de, « Les Seigneurs de la Roque et de Formentin du XIVe au XVIIIe siècle », BSHL, N° 27, 1926-1930, pp. 182-193

FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de Gautier Du Bois, Vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 adressé à Pierre De Hangest, Bailli de Rouen. Publié avec une introduction et des notes, dans Mélanges – Documents, Quatrième série, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1951, in-8°, pp.28-62 (Soc. de l’Histoire de Normandie)
Formentin.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 89, Manoir de La Bruyère – Page 92, église – page 93, chapelle Saint Jean – page 94, motte – page 96 manoir du Lieu-Rousse.

HENRY Jacques, Un prêtre historien du Pays d’Auge: l’abbé Vallée, curé d’Auvillars, Communication SHL. 24 janvier 1961

HENRY Jacques, Notes sur le passé d’Auvillars d’après le manuscrit de l’abbé Vallée, Communication SHL, 28 mai 1968

Inventaire des Archives de la Société Historique de Lisieux (du 15 Juillet au 1er octobre 1869 – pp. 1-30) ; Octobre, Novembre et Décembre 1869 – pp. 31-55). Communication et mémoires (Mémoires de la Maison de Tournebu, M. du MESNIL-DURAND ; Notes sur Auvillars pouvant servir à compléter la Notice de M. Vallée, L. de NEUVILLE ; Plainte au gouverneur de Normandie par les habitants de Lisieux contre leur évêque – 12 août 1704, abbé LOIR (Copiée de HIPPEAU) pp. 56-57; pp. 1-14 table des noms d’hommes et de lieux des documents ci-dessus), BSHL, N os 1-2, 1869

LALUBIE Jacques, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge. 1.- Cantons de Dozulé et Trouville. 2.- Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur. 3.-Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp.Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome 3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), 15 x 21, 219-191-222 p.

LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial d’Art de Basse-Normandie, Printemps 1975, p. 57.

Manoir de la Bruyère : Inv. MH. 25 février 1974 : façades et toitures du manoir et du bâtiment du pressoir; pressoir proprement dit avec son mécanisme

MUSSET Lucien, « Eglise d’Auvillars », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 38-40ill.

NAUDE des MOUTIS, Auvillars – Manoir de la Bruyère dans Grands et petits manoirs du Pays d’Auge

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III. – Auvillars, p. 12,

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton, dossier Monceaux.

PENAULT Pierre-Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 30, N°12, Décembre 1980

PEREIRE A. et VAN ZUYLEN G., Auvillars – Jardins du Manoir de la Bruyère dans Jardins privés en France, Arthaud, 1984, pp. 88-93

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67

TREUIL-DEMARS Martine, « Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge – Auvillars », PAR, 40, N° 9, Septembre 1990, pp. 6-15

VALLEE S. A. J., « Notes sur Auvillars ou recueil des faits qui s’y sont passés à différentes époques », Ms. édité et annoté par l’abbé G.A. Simon, La Bonne Semence, 1930, pp. 164-168; 181-184, 1931, pp.3-9; 20-22; 34-37; 52-56; 67-69; 89-90; 97-99; 181-184, 1932, 197-200;211-215; 248-250; 275-277; 291-293; 308-310; 323-325; 340-342; 355-357

VASSEUR Charles-Modeste-Victor, Rapport sur les peintures d’Auvillars, Caen, 1867. In-8°.

Bulletins Société historique de Lisieux – n°1, 1869 – Notice sur Auvillars et extraits d’actes authentiques complétant cette notice.

Revue Le pays d’Auge : Les petites écoles d’Auvillars mai 1954. – Nicolas de Salcède, Seigneur d’ Auvillars avril 1958.

Annales de Normandie. Bibliographie normande 1958. 1959. Salcède (Nicolas de). 408. PELLERIN (Henri). Nicolas de Salcède, seigneur d’Auvillars [Calv., arr. Lisieux, c. Cambremer]. Le Pays d’Auge, 8″ a., n » 4, avril 1958, pp. 1-8, fig.

En Pays d’Auge, un ensemble rural à la fin de l’Ancien Régime : [l’ancienne ferme du Lieu-Machoquet à Auvillars] / P.J. Penault

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Note de MM. Pannier et Ch. Vasseur.

Auvillars, Altum Villare, Auvillers.

L’église d’Auvillars est bâtie dans un vallon, à 1 kilomètre environ du bourg de Bonnebosq.
Cette église présente beaucoup d’intérêt. Elle appartient au roman tertiaire, à l’exception de quelques parties de la nef qui datent seulement du XVII. siècle.
Le choeur tout entier remonte au XIIe. siècle. Il est éclairé, au nord, par deux fenêtres étroites, à plein-cintre, dépourvues de tout ornement et très-ébrasées à l’intérieur ; au midi, par une fenêtre semblable, élargie un peu à l’extérieur, et par une large fenêtre à plein-cintre, moderne. Les murs latéraux offrent chacun deux contreforts plats dont l’un se voit à l’intérieur d’une galerie, nouvellement construite, conduisant à la sacristie placée derrière le choeur. Le choeur se termine, à l’orient, par un chevet droit soutenu par trois contreforts plats. Il était primitivement percé de deux fenêtres étroites à plein-cintre qui ont été bouchées. Le gable est surmonté d’une croix antéfixe.
Le mur méridional de la nef, sans contreforts, montre l’appareil en feuilles de fougère. Il est percé d’une porte à plein cintre dont l’archivolte, ornée de zigzags, repose sur des colonnettes. La voussure est garnie de têtes grimaçantes d’animaux fantastiques dont la langue s’enroule autour d’un tore qui garnit l’intrados du cintre (V. la page suivante). La nef est éclairée, de ce côté, par quatre fenêtres à plein-cintre très-larges, dont trois sont modernes. La quatrième, un peu moins large et garnie d’un simple chanfrein, date de la première moitié du XVIe. siècle, époque à laquelle la nef a été allongée d’une travée.
Le mur septentrional à été élevé au XVIe, siècle. Il est flanqué de contreforts saillants et percé de trois fenêtres, l’une flamboyante, partagée par un meneau , une autre à arc surbaissé ornée de moulures prismatiques, et une fenêtre moderne sans caractère. Ce mur offre les vestiges d’une litre funèbre.
Entre le choeur et la nef on a élevé, dans le XVIe. siècle, une chapelle qui est éclairée au nord par une large fenêtre à plein-cintre, ornée de moulures prismatiques, et à l’orient par une fenêtre flamboyante partagée en deux baies, aujourd’hui bouchées.
Le portail occidental, dans le style de la Renaissance, porte la date de 1538. Il est soutenu par quatre contreforts saillants, dont deux sont placés sur les angles. Ce portail, qui forme saillie vers le milieu, est percé d’une porte à plein cintre, flanquée de deux colonnettes et surmontée de deux fenêtres, aujourd’hui bouchées, décorées de moulures prismatiques.
Le gable, percé d’un oculus du même temps, est surmonté d’un clocher carré, construit en charpente et recouvert en ardoise. Un porche en bois précédait autrefois le portail.

Intérieur.
— La nef est accompagnée d’un bas-côté, du côté du nord; elle est séparée de ce collatéral par quatre grandes arcades, dont deux ogivales avec moulures prismatiques, les deux autres à plein-cintre. L’une de ces dernières offre des moulures semblables à celles du portail.
La chaire est dans le style Louis XV.
A l’extrémité de la nef sont deux jolis petits autels, avec l’étable, décorés de colonnes torses autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne et couronnés de frontons trapézoïdaux.
La voûte est en merrain, avec entraits et poinçons.
La chapelle de la Vierge a été bâtie, vers 1600, par la famille Dauvet d’Auvillars.
La voûte, en arête, est couverte de peintures. Dans les triangles sont représentés des anges, tenant dans leurs mains des chapelets.
Un très-bel arc triomphal, décoré de zigzags, sépare le choeur de la nef.
L’une des fenêtres qui éclairent le choeur, au nord, offre des débris de vitraux. On y voit encore une jolie tête de Vierge ornée d’une couronne ducale, et deux personnages religieux dont l’un tient dans ses mains un calice. Au bas de cette vitre on lit :

De tournebu cure

Le maître-autel est orné d’un beau l’étable dans le style Louis XV. Le tabernacle garni sur les angles de jolies caryatides, mérite aussi de fixer un instant l’attention.
Une large crédence romane existe du côté de l’épître.
Lorsqu’on a voulu repaver le sanctuaire en 1853, on a découvert, en enlevant les anciennes dalles, une pierre tombale fort belle qui paraît remonter au XVI. siècle ou peut-être à la fin du XIV.
Cette pierre est surmontée de la statue d’un prêtre revêtu d’une chasuble antique, relevée sur les épaules avec amict rabattu. La tète repose sur un coussin dont les glands sont tenus par des anges. Aux pieds du personnage est couché un chien qui ronge un os. Plusieurs parties de cette pierre ont été mutilées ; la statue est bien conservée et parfaitement sculptée; elle était autrefois placée sous une arcade cintrée pratiquée dans le mur méridional.
Les deux cloches d’Auvillars sont antérieures à la Révolution.
J’ignore par suite de quels hasards elles se trouvent dans ce clocher; car elles faisaient partie de la sonnerie de St.-Germain de Lisieux.
Voici les inscriptions qu’elles portent :

LAN 1738 IAY ETE NOMMEE MAGOELAINE FRANÇOISE PAR FRANÇOIS
MIGNOT CONSEILLER DV ROY PRESIDENT EN LELECTION DE CETTE VILLE ET
PAR NOBLE DAME MARIE MAGDELAINE DV MOVCEL EPOVSE DE MESSIRE
ALEXANDRE LE MAIGNEN CHEVALIER SEIGNEVR DE HOVLBEC ET DE CASTILLON.
LAN 1738 IAY ETE NOMMEE LOVISE NICOLASE PAR NICOLAS RIQVIER
DE LA ROSIERE CONSEILLER DY ROY EN LELECTION ET PAR DAMOISELLE
LOVISE GENNEVIEVRE DOSMONT FILLE DE MESSIRE LOVIS DOSMONT ECVYER
SIEVR DR MALICORNE SEIGNEVR DV MESNIL-POISSON.

On remarque, dans le cimetière, les débris d’une ancienne croix nimbée qui date du XVIII. siècle ou peut-être même de la fin du XVII. D’un côté est représenté le Christ, et de l’autre la Sainte Vierge tenant dans ses bras l’Enfant Jésus. Les croisillons sont décorés de feuilles palmées.
Près du portail s’élève un bel if, qui a h mètres 10 centimètres de circonférence.
Lorsqu’on a creusé les fondations de la sacristie, on a trouvé, à 2 mètres 50 centimètres de profondeur, un glaive qui paraît remonter à une époque ancienne.
L’église est sous l’invocation de saint Germain. La cure se divisait en deux portions qui furent réunies vers 170B, à condition qu’il y aurait deux curés : ces deux curés étaient l’un et l’autre à la nomination du seigneur. Le Pouillé de Lisieux indique comme présentateur, au XIV°. siècle, dominus Roberlus de Tournebut.

CHAPELLE St-JEAN.
– La chapelle St-Jean s’élève sur un coteau, à 2 kilomètres de l’église d’Auvillars, au midi.
Cette chapelle date de la dernière période ogivale ; elle a environ 30 pieds de longueur sur 15 de largeur.
Le portail occidental, flanqué de deux contreforts, est terminé par un gable très-aigu qui supporte un toit très-incliné.
La porte ogivale est décorée de moulures prismatiques; elle est surmontée d’une fenêtre du même temps. Devant la chapelle s’élèvent deux beaux peupliers qui en décorent l’entrée.
La nef est éclairée par quatre fenêtres, dont deux à plein-cintre avec chanfrein ; les deux autres à arc surbaissé. Les murs, flanqués de contreforts saillants, sont terminés par une corniche formée d’un quart-de-rond.
Le chevet droit est flanqué de deux contreforts et terminé, comme le portail, par un gable très-incliné, surmonté d’une croix antéfixe.
On aperçoit, sur le mur méridional, les vestiges d’une litre funèbre. Les écussons armoriés peints sur cette litre sont reproduits à l’intérieur de la chapelle.
On remarque, du côté de l’épître, une piscine ogivale.
Deux jolis bas-reliefs attirent également l’attention. L’un de ces bas-reliefs est incrusté dans le mur septentrional, près de l’autel. Il représente saint Jean-Baptiste, le Précurseur, tenant dans une de ses mains un globe surmonté d’une croix.
L’autre bas-relief a été détaché de la muraille où il était incrusté. Il représente un moine ayant les mains jointes et élevées vers le ciel.
Derrière l’autel sont trois niches renfermant d’anciennes statues supportées par de jolis culs-de-lampe. Dans celle du milieu est la statue de saint Jean-Baptiste.
Une statue de la Sainte Vierge, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus, est appliquée contre le mur de droite.
La voûte de la chapelle est en lambris, avec entraits.

Château.
Château. — Le château d’Auvillars était situé à l’est de l’église. La motte sur laquelle il s’élevait a environ 100 pieds de diamètre ; elle est entourée de douves qui étaient autrefois remplies d’eau. L’entrée était à l’est ; on voit encore les débris d’un pont qui avait plusieurs arches.
Comme toujours, Auvillars eut pour premiers seigneurs des membres d’une famille dont le nom était celui de la commune elle-même. Cette famille s’éteignit dans la personne de Jeanne d’Auvillars, fille et héritière de Guillaume, seigneur châtelain d’Auvillars, 51.-Aubin-de-Sallon et Barneville, qui épousa Robert de Tournebu, baron de la Motte-Cesny, Grimbosc, etc., etc., au commencement du XIVe. siècle.
M. Floquet a raconté un curieux procès qu’eut à soutenir Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillars, pour avoir maltraité un clerc du prieuré de Beaumont-en-Auge, en l’année 1342. Il fut condamné à 400 livres d’amende, somme énorme pour cette époque ( Voyez Hist. du Parlement de Normandie ). Un siècle plus tard, Richard de Tournebu employa plus utilement sa vigueur, en soutenant un siège héroïque contre les capitaines de l’envahisseur Henry V. Sa capitulation, du 7 août 1417, est conçue dans des conditions qui montrent que les barons normands, malgré le défaut d’organisation où l’invasion les avait trouvés, n’en avaient pas moins opposé une résistance capable de les faire respecter.
Le texte de cette capitulation a été publié dans le volume intitulé : Rotuli Normannioe, imprimé à Londres en 1835, p. 285, et par la Société des Antiquaires de Normandie, t. XV, p. 263 de ses Mémoires.
A peine le château était-il évacué que Henry se hâta d’en faire don au comte de Salisbury, son cousin, afin d’être sûr de sa conservation (25 septembre 1417).
A l’époque du décès de Guillemette de Tournebu, en 1485, Jean de Harcourt, son arrière-petit-fils, en hérita, et il ajouta à ses autres titres celui de seigneur et châtelain d’Auvillars.
En 1558, Auvillars était entre les mains d’une famille nommée de Salcède ; Nicolas de Salcède, qui la possédait en 1582, fut impliqué à cette époque dans une conjuration formée, dit-on, par les Guises contre le duc d’Alençon et le roi Henri III, son frère. Il fut jugé par le Parlement de Paris, convaincu du crime de lèse-majesté, et comme tel condamné à être écartelé. Cette exécution, dont le souvenir s’est toujours conservé à Auvillars, dut avoir lieu vers l’an 1588. En 1600, Mme. Charlotte Duquesnel d’Aussebost était douairière d’Auvillars.
Après sa mort, arrivée en 1617, cette seigneurie passa à une famille nommée de Miou. Le chef de cette famille était un des principaux officiers du Duc de Lorraine.
Sa fille, Louise-Marie de Miou, épousa Pierre Dauvet de Tréguy.
La famille Dauvet, noblesse de robe, originaire de Picardie, s’allia aux Brézé, aux Montmorency, Saint-Simon, Béthune Chabannes, , etc.
Plusieurs de ses membres prirent l’épée. Benoît Dauvet et Louis-Nicolas Dauvet se distinguèrent dans les batailles de Louis XIV et de Louis XV.
On trouve des renseignements sur cette maison dans l’Histoire des grands-officiers de la Couronne, du P. Anselme.
Elle porte bandé de gueules et d’argent de 6 pièces, la première chargée d’un lion de sable passant dans le sens de la bande. Couronne de marquis; supports, deux Sauvages (Voyez Waroquier, t. VII).
C’est ainsi qu’on voit les blasons de la litre funèbre de la chapelle St-Jean d’Auvillars.
En 1700, Messire Pierre Dauvet de Tréguy donna pour les pauvres d’Auvillars des herbages situés à Druval et Rumesnil.
Ils en jouissent encore. Les mêmes seigneurs de la famille de Dauvet avaient fondé une école pour les filles et ils l’avaient dotée en rentes. Les enfants des deux paroisses d’Auvillars et de Repentigny y étaient instruits gratuitement par une Soeur de la Providence de la maison de Lisieux.
Les rentes sont perdues, faute de titres. La maison, vendue révolutionnairement, a été rachetée par un habitant qui l’a donnée pour sa destination primitive.
Le presbytère, qui avait été aliéné, a été racheté par la commune vers l’an 1806.
On comptait 3 feux privilégiés et 80 feux taillables à Auvillars.
La petite paroisse de Repentigny a toujours été dans une sorte de dépendance de celle d’Auvillars. Les seigneurs d’Auvillars en étaient patrons, comme de la première, et ils s’en montrèrent constamment les bienfaiteurs. Elle avait d’abord été supprimée et réunie à Rumesnil; mais au commencement du règne de Charles X, elle a été réunie à Auvillars comme vicairie indépendante.

Société française d’archéologie. Bulletin monumental.
LES PEINTURES D’AUVILLARS; PAR M. Ch. VASSEUR.

L’église d’Auvillars a été décrite et dessinée dans la statistique monumentale du Calvados (t.IV, p.87 et suiv.), nous n’en ferons pas une nouvelle description. Toutefois, i n’est pas inutile de rappeler ici la disposition du choeur, auquel on a donné la décoration polychrome dont nous nous occupons Ce choeur est une construction du XIIe siècle régulière, et assez monumentale pour le pays. Le chevet est droit, butté, comme les murs latéraux, par des contreforts plats en pierre de taille les pleins sont en blocage. Ce parallélogramme se subdivise en deux travées voûtées à plein-cintre, avec arcs-doubleaux et arceaux croisés de valeur égale chacun étant composé d’un double tore de même diamètre. Les retombées portent, à chaque angle, sur une colonne; au centre sur un faisceau de trois colonnettes à chapiteaux à feuilles plates, avec tailloir carré très-épais. Les bases sont à agrafes. Il n’y a pas d’arcs formerets. Chaque travée se trouve symétriquement percée de deux fenêtres cintrées de médiocre grandeur, très-légèrement ébrasées à l’intérieur.
Deux fenêtres semblables s’ouvrent dans le chevet. Ces six baies donnent un jour assez abondant. Dans le mur du sud, près de l’autel se voit une piscine à deux cuvettes son arc surbaissé est garni d’un tore cordiforme, avec deux colonnettes trapues munies de chapiteaux
à crossettes. Ces caractères nous ont paru se rapporter au XIII° siècle avancé, époque un peu postérieure au reste de la construction. A côté, sous un enfeu sans aucune mouture, s’abrite une belle statue couchée, dont le dessin ci-joint nous dispensera de faire la description elle a subi quelques réparations. Cette statue paraît du XV siècle et nous serions tentés de la regarder comme l’effigie de Me. Jehan de Tournebu, curé de céans, dont parte une inscription gothique placée vis-à-vis au bas du vitrail de la première fenêtre du nord. Nous indiquons, en passant, cette fenêtre comme la seule qui ait conservé des fragments de vitraux coloriés, du reste d’un ton peu intense c’est le donateur agenouillé aux pieds d’une Vierge, et au-dessus, un saint Jean, apôtre, avec un quatrième personnage. Les autres fenêtres sont garnies de verres incolores, et la lumière est répandue d’une manière convenable dans toutes les parties de l’intérieur. Le maitre-autel appartient au règne de Louis XV il a un retable de dimension médiocre soutenu par quatre colonnes ioniques cannetées. Son tabernacle, très-élégant, est accompagné de deux grandes statues d’évoqués un saint Germain et un saint François-de-Sales.
L’arc triomphai, qui met le choeur en communication avec la nef, se compose d’une ogive sans moulure, portée sur des pites rectangulaires avec un simple abaque. A l’extérieur, figure un rang de zigzags et une série de billettes.
Deux petits autels Louis XIV a colonnes torses, t’accompagnent à droite et à gauche.

II.
Voila les surfaces que M. le comte de Galembert était appelé à couvrir des riches couleurs de sa palette. Disons-!e de suite, il a réussi d’une manière très-satisfaisante. En employant des tous chauds, mais habilement combinés, il a pu contenter le goût inné du paysan pour la couleur vive en restant a l’abri des critiques de l’archéologue pur. C’était là le problème difficile, devant la solution duquel nous voyons tous les jours échouer des artistes.
Nous donnerons donc à l’oeuvre de M. de Galembert des éloges sans restriction et pour qui connaît notre manière de voir en fait de peinture, ce simple mot dit beaucoup. Toutefois, nous nous permettrons quelques observations de détail c’est tout ce que notre critique trouve à reprendre dans ce travail considérable.
Une draperie verte, avec de grands fleurons bruns, couvre la base des murs. Cette draperie est frangée d’un large galon. Au-dessus règne une bande assez haute, une sorte de litre remplie d’un potencé contre-potencé rouge et bleu.

Les colonnettes portent des ornements géométriques variés de forme et de couleur dont la plume décrirait difficilement la combinaison généralement satisfaisante. Le même système se reproduit sur les nervures de la voûte. L’arc-doubleau central est garni uniformément, sur ses deux moulures, d’un damier rouge et vert. Des rinceaux fort bons se dessinent sur les ébrasures des fenêtres, qu’entoure une arcature continuée sur le nu des murs, pour servir de niches à huit personnages en pied, d’un bon dessin et d’une bonne couleur.
Ces figures, disposées en vis-à-vis, quatre sur chaque mur, portent les noms suivants:

Nord.
Saint Exupère.
Saint Pierre.
Saint Jean.
Saint Marc.

Sud.
Saint Joseph.
Saint Paul.
Saint Mathieu.
Saint Luc.

Les arcatures se détachent sur un fond de méandres, nébutes, points de Hongrie, d’un dessin très-heureux et d’un effet très-décoratif, qui rappellent certaines tapisseries du XVe siècle mais auxquels on peut faire prendre place dans tous les styles d’architecture.
Les écoinçons des voûtes sont azurés, suivant l’usage, avec un semé d’étoiles d’or. Au centre de chaque triangle on a dessiné un médaillon circulaire encadrant dans la première travée le monogramme du Christ, X P; dans la seconde, le chiffre de la Vierge, M A.
On a réservé, autour du tombeau, une décoration spéciale beaucoup pins moderne de style que celle de l’ensemble du monument. C’est un hommage rendu à la vérité historique.
Du reste, nous n’avons rien à dire de particulier sur cette décoration.
L’intrados de l’arc triomphal est orné de rinceaux fort jolis. La voussure, à l’extérieur, a été également coloriée.
La nef est tout-à-fait incolore.
Voyons les quelques taches que nous avons remarquées dans cet immense tableau. On a négligé de faire suivre les contours des plis simulés au galon de la draperie verte c’est un désaccord assez choquant. Le potencé rouge et bleu de la bande supérieure tranche bien vivement avec le ton calme et effacé de la draperie nous aurions préféré un ton moins cru, moins heurté.
Nous ferons le même reproche au damier de l’arc-doubleau.
On peut adresser aussi une légère critique aux peintures des chapiteaux elles effacent trop la sculpture. Les ornements employés sur les tailloirs n’ont pas assez d’importance décorative pour le rôle joué par ces membres d’architecture dans les constructions de l’époque de transition. Le brillant des nervures et du fût des colonnettes tes écrase et les diminue.
De même les dents de scie faisant généralement bordure à toutes les nervures, an lieu de leur donner le relief, la valeur qui leur appartient, effacent les saillies mieux aurait valu une ligne ferme au contour et bien rechampie. Les rinceaux des fenêtres sont un peu grands peut-être reproche à faire généralement à tous tes ornements. On les dirait originairement composés pour une place moins rapprochée du spectateur ou pour un monument d’une autre dimension.
Cette question d’échelle est le point le plus délicat de toute construction ou décoration. Que viennent faire là aussi les dessins étrusques, rouge sur fond noir, placés sous la base de ces mêmes fenêtres? C’est un hors-d’oeuvre tout-à-fait en désaccord avec l’ensemble de l’ornementation et dont l’effet est loin d’être heureux.
Nous aurions bien quelques questions à poser relativement au choix des figures, à leur corrélation mais ceci regarde le programme tracé à l’artiste et non son exécution d’ailleurs, toutes ces questions iconographiques sont grosses de règles liturgiques dont les développements n’entrent pas dans le cadre de ce travail.
Nous critiquerons encore les chiffres jetés au milieu de la voûte. Pourquoi ces deux emblèmes du Christ et de la Vierge?
Ils ne sont ni de l’époque, ni du style de la décoration, ni d’un style concordant avec eux. Si l’on a voulu faire du symbolisme, c’est du symbolisme à faux.
Comme ceux des fenêtres, les rinceaux de l’arc triomphal sont trop grands pour le point rapproche qu’ils occupent. Enfin la décoration de la voussure extérieure est trop dure, trop fortement colorée. Il aurait fallu faire servir l’arc triomphal de transition entre la nef incolore et la partie, si richement teintée, qui attire l’oeil au fond du sanctuaire.
Nous ne savons. Monsieur le Directeur, si nous avons réussi à vous donner une idée de cette composition digne a tous égards de la visite des amateurs du beau. Dans tous tes cas, vous avez pu le voir, les légères critiques auxquelles nous nous sommes franchement livrés, chemin faisant, confirment notre jugement, et ce travail fait le plus grand honneur à M. le comte de Galembert.

III.
Dès notre entrée dans l’église d’Auvillars, notre attention fut entièrement captivée par les peintures qui devaient faire l’objet spécial de notre étude mais, notre examen terminé, il nous resta encore quelques instants pour étudier les autres parties de l’édifice, et chercher, suivant la coutume des archéologues passionnés, jusque dans les moindres recoins quelque souvenir du passé historique de cette localité si importante au moyen-âge. Nous avons pu constater combien M. le curé sait apprécier le monument dont il est en possession ce qu’on ne voit pas partout.
Dans la sacristie, nous avons trouve une liste des curés et vicaires à partir du commencement du XV° siècle. Il serait à souhaiter de voir chaque prêtre faire dans sa paroisse, comme M. le curé d’Auvillars.
L’église est fort bien tenue. On n’y voit point traîner ces mille ustensiles qui déparent continuellement telle église de grande ville que nous pourrions nommer.
M. le curé d’Auvillars fait marcher de front les études liturgiques et tes études historiques. Si son autel de la chapelle du Rosaire est anti-liturgique et critiquable de tout point, ce à quoi il n’a pas encore pu remédier sans doute, le maître autel est orné suivant toutes les règles. Les chandeliers placés sur les gradins sont de hauteur graduée bientôt, nous l’espérons, les laides souches en fer-blanc qu’ils portent seront remplacées par des cierges de cire à fleurs multicolores la lustrine rouge dont ils sont enveloppés doit être un simple préservatif contre la poussière, nous aimons à le croire, et elle disparait dès que l’autel est disposé pour une cérémonie quelconque.
Les deux petits candélabres en bois tourné posés sur les crédences de l’autel méritent d’être conservés, malgré leur simplicité. La dinanderie, plus ou moins argentée, fabriquée de nos jours ne les vaut certainement pas.
Certaines gens ont manifesté à M. le curé d’Auvillars leur étonnement de ce qu’il a conservé un autel du dernier siècle au milieu d’un choeur d’un gothique si bien caractérisé.
Nous, nous lui adresserons des félicitations pour ce fait. Cet autel s’harmonise parfaitement avec son entourage, beaucoup mieux, peut-être, que ne ferait un autel du XIIe siècle si nous pouvions nous familiariser avec ses formes, et si l’on trouvait un ouvrier capable d’en faire un sans mélange de styles hétérogènes. Dans tous les cas, cet autel est une date historique bonne à conserver.

Les deux petits autels de l’arc triomphal sont aussi parfaitement à leur place nous avons vu avec intérêt tours parements peints. M. le curé fera bien de leur donner tous ses soins.
Les chandeliers des céroféraires, restés dans le sanctuaire, portaient des cierges de cire nous aimons à croire que ce n’est pas à une circonstance fortuite que nous avons dû de voir ce retour vers le vrai.
Le lutrin nous a paru du XVII° siècle. Il est curieux, et tout homme de goût le préférera, malgré sa simplicité, à ces édifices mal conçus en fonte ou en dinanderie, qui se rencontrent trop souvent, et ont occasionné la ruine, la destruction d’objets semblables à celui sur lequel notre attention s’est fixée à Auvillars.
Nous nous permettrons de recommander à M. le curé d’Auvillars la conservation du tableau appendu au mur du sud, dans la nef. Comme tous ceux où se trouve représentée la Vierge au Rosaire ce tableau est d’une bonne exécution, et il tire un grand intérêt du blason de confrérie placé au bas. It occupait, sans doute, le centre du retable de la chapelle, a la clef de voûte de laquelle on retrouve un blason semblable. Nul obstacle, selon nous, à ce qu’il reprenne son ancienne place.

Base mérimée.
Manoir de La Bruyère.
Le pressoir du manoir est un bâtiment de la fin du 15e siècle, dont les deux premières travées est sont élevées sur une cave correspondant sans doute à l’ancien manoir. Il a été converti à la fin du 16e siècle en bâtiment agricole à usage de cave, pressoir et étable. Il abrite le mécanisme de pressoir en rez-de-chaussée, installé à la fin du 18e siècle, surmonté à l’étage de la remise à pommes. »

AUVILLARS. – Motte bien conservée avec fossés profonds autrefois alimentés par un ruisseau voisin, tout près et à l’Est de l’église(3). M. Morin a signalé des souterrains au lieu-dit « Le Vieux Castel» (4). Au cadastre on trouve « Les Câteaux (E, 50-64) ; un autre point de la commune porte le nom de « Lieu-Catelin ».
(3) Caumont, Stat. mon., IV, p. 193. – Doranlo, Camps, p. 802. _ Cadastre D, n° 4-6.
(4) Bull. S. Il. N., XXXIV, p. 368 sq.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
-Extraits.
Le 3 juin 1440, Olivier Martin, écuyer. capitaine du château d’Auvillers, donnait quittance devant Guillaume Couillart, tabellion à Bonnebos, de 12 livres tournois qu’il avait reçues pour la prise de Jean de la Mare, et pour la tête de Pierret Letoux, qu’il qualifie de traîtres, aussi bien que de larrons.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
Le premier est Robert de Tournebu signalé comme patron de la paroisse d’Auvillers. On sait que ce personnage n’acquit le domaine d’Auvillers, tout-à-fait étranger jusque là aux propriétés de sa famille, que par son mariage avec Jeanne fille et héritière de Guillaume seigneur d’Auvillers et de St.-Aubin-de-Sellon qu’il figure dans des actes portant tes dates de 1303, 1304, 1307 et 1319 qu’aucun de ses héritiers immédiats ne porta le même nom de baptême que lui

Archives du Calvados – Monographie d’auvillars.
Extraits:

C’était une chastellerie très ancienne, dont les seigneurs portaient le titre de Baron et quelquefois celui de Marquis.
Leurs armes étaient « d’or au sautoir accompagné de quatre aigles de geules »…..
Le plus ancien seigneur dont fit mention le Chartier d’Auvillars est un sieur Robert d’auvillers, qui vivait vers l’an 1200. Son fief dépendait du Comté de Meulan.
Les Chartes de l’Eglise Cathédrale de Lisieux parlent de Mgr Guillaume d’Auvillers, Seigneur de Saint Martin de Salon (Sallen?) de Barneville en Auge, il vivait en 1303. Sa fille Jeanne épouse Robert de Tournebu, Baron de la Motte, Cesny en Cinglais, Grimbosq, Thury etc.
Lorsque pendant la guerre de Cent ans, les Anglais furent maître de notre pays, le château et ses dépendances furent donnés à un Chevalier anglais, André HOUGARD.
En 1450, les Tournebu rentrèrent dans leurs biens.
Vers 1485, Jean de Harcourt, fils de Philippe de Harcourt, baron de Bonnestable, tué à Azincourt, en 1425; hérita de la Chastellerie d’Auvillars qui resta dans cette famille jusqu’en 1550 (*)
(*) Pour renseignements plus complets sur les anciens seigneurs d’Auvillers consulter l’histoire de la maison d’Harcourt, par Gilles André Delaroque.

Les d’Harcourt furent remplacés par les SALCEDE, d’origine espagnole.
Les SALCEDE sont souvent représentés comme tyrans, odieux par leurs excès même contre les moeurs….. un SALCEDE fut écartelé à Paris en 1582/8 pour conspiration contre l’état.
En 1650 Pierre DAUVET de TRIGNY devient seigneur d’Auvillars par son mariage avec Louise Marie de MIOU; Dame d’Auvillars.
Les DAUVET étaient d’une très ancienne et trés illustre famille de Picardie.
En 1700 (date approximative) M. de TRIGNY dota les églises d’Auvillars et de Repentigny (*)
et légua aux pauvres d’Auvillers un herbage à Rumesnil, dit herbage des Mesnils.
(*) Les Seigneurs d’Auvillars étaient patrons des églises de d’Auvillars et de Repentigny et nommaient au Bénéfice.
En 1750 M. Louis Nicolas DAUVET, chevalier, marquis de Dauvet Mainville, seigneur châtelain d’Auvillars était Capitaine lieutenant des gendarmes d’Orléans, Brigadier des armées de roi, maréchal de Camp, Lieutenant général des armées Commandeur de l’Ordre de Saint-Louis etc.
Son 2ème fils, le vicomte Gabriel Nicolas de Dauvet se signala, sans doute par ses idées et ses agissements contre révolutionnaires, car il fut en 1792, condamné à la déportation. Les biens furent confisqués.
En Juin 1793 séquestre fut mis sur les propriétés des Dauvet. Le 18 août, le Procureur de la commune se fit remettre les clefs du château…….
Les fiefs d’Heudreville, Boulon, l’Esnauderie dépendaient également de la seigneurie. Cette terre des Esnauderie avait été possédée, vers l’an 1500, par Pierre Lemonnier, écrivain distingué, recteur de l’Université de Caen…… De la seigneurie d’Auvillars dépendait un fief important assis à Hottot avec extension sur Beuvron et les environs. Il était qualifié Quart de fief de Haubert avec juridiction en Basse-Justice et autres droits seigneuriaux…….

La Chapelle Saint-Jean.
Il ne reste plus qu’une des trois chapelles qui existaient anciennement à Auvillars. Elle est située….à peu de distance du Lieu-dit: Le Friche Delaplace

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Grappa.
AUVILLARS (I. N. S. E. E. n° 033)
Clx: 435,00 x 1168,60
La motte de l’ancien château posséde un diamétre d’environ 40m, elle est entourée de fossés autrefois en eau. L’entrée était à l’Est, ad l’on voyait encore au siécle dernier les restes d’un
pont qui avait plusieurs arches.
Ce tertre supportait encore des bâtiments en 1843, détruit depuis (1)
En 1088 ou 1089, GUillaume d’Auvillars est témoin de la charte de fondation du prieuré de la Trinité de Beaumont (2).
Sources:
(1) DALIPHARD M., Les fortifications de terre au XI é et XII è Siècles dans le Pays d’Auge et l’apparition des moated-sites, 105è congrès nationnal des sociètés savantes Caen, 1980, Archéologie, p. 188.
(2) DEVILLE E. Cartulaire de l’église de la Sainte Trrinité de Beaumont-le-Roger – Paris , 1912, in 4°, p. 12
CAUMONT A. de, Statistique Monumentale t. 1V, 1859, p. 189.
DORANLO R., Essai d’Inventaire … Biil.Soc.Hist. de Lisieux n° 26, 1924-25, p.193

Minutes et répertoires du notaire Jean MARCHANT, 24 octobre 1568 – 9 août 1590 (étude XC)
29 mai 1587 – Procuration par Henriette du Breil, veuve de Pierre de Salcedde, sieur d’Auviller, pour le bail des revenus du château et des terres d’Auviller.

Diane de Beauveau, dame de la châtellerie d’Auvillers épousa Anthoine de Nion, chevalier, seigneur d’Equevilliers, d’où Louis de Nion, chevalier, marié à Jacqueline de Gruel de la Frette d’où Louise Marie de Nion, mariée à Pierre Dauvet de Trigny le 10 février 1649, dame d’Auvillers.

1278 – Le fief de Chaude Robe, qui est fief de cuirasse et tenu de deux seigneurs par moitié, l’un est le roy ou bien du seigneur de Borbebos, l’autre est Henry d’Auvillers, chevalier.

Auvillars : cette terre appartint à Nicolas de Salcède, écartelé en Place de Grève pour conspiration contre Henry III
On trouve une gravure représentant son exécution à Paris en 1582, dans les Guerres de Nassau.
Comment les Salcede succédèrent-ils aux d’Harcourt ?
Narration d’un fait divers concernant Robert de Tournebu en 1342
Note du l’appointement d’AUVILLARS (Echiquier de Normandie)
Note et généalogie des DAUVET, y sont cités : Isabelle de Brulart de Sillery; les d’Auxy, Breze, Montmorency, Simon, Béthune, Nonnant, Chabannes. Description des armes.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 – par M. Louis Du Bois.

XIII. ROBERT III. Il est fait mention de lui dans des lettres du 23 auguste 1366 par lesquelles le chevalier Girard de Tournebu, seigneur d’Auvillars, et Jeanne de Brucourt, sa femme, confirment la donation de la terre de Ruménil, faite au couvent par Robert de Brucourt, évêque d’Évreux.

ESNAUDERIE (Pierre Le Monnier de). Ce gentilhomme, né à Auvillars, mourut à Caen vers 1520. En 1515, il écrivit le Matrologe de l’Université dont il fut deux fois recteur. On lui doit les ouvrages suivants :
1° Traité latin sur les Droits et les Privilèges des Docteurs ;
2° un autre, en latin aussi, sur la Vie Contemplative ;
3° un livre en français à la louange du mariage et des femmes vertueuses ;
4° une exhortation à la vie active, dans laquelle il fait l’éloge de l’union conjugale’; 5° un opuscule sur l’Université de Caen.

Numéro Bibliothèque de l’École des Chartes
Note sur Pierre de l’Enauderie né à Auvillars et mort à Caen en 1519.
Pierre de Lesnauderie (1). Originaire de la paroisse Saint-Germain d’Auvillars, au pays d’Auge, Pierre Le Monnier, fils d’un gentilhomme qui s’intitulait de V Esnauderie, du nom d’un lieu qu’il possédait dans la dite paroisse, ne retint pour lui que ce dernier nom (P.-D. Huet, Les origines de la ville de Caen, 2e édit. Rouen, Maury, 1706, in-8°, p. 413.). Il vint faire ses études à Caen, où il devait être reçu maître ès arts, notaire juré et, grâce à la beauté de son écriture, greffier de la Cour des privilèges (La Croix du Maine et Du Verdier, Bibliothèque françoise, édit. Rigoley de Juvigny, t. II, p. 292, et t. III, p. 268 Huet, p. 414 A. de Bourmont, p. 298.). En 1492, il joue le rôle de Pates-Ouaintes dans la farce de ce nom représentée à Caen, le mardi gras, farce qui lui est attribuée (Publiée par Th. Bonnin. Evreux, 1843, in-8°. Cf. Éd. Frère, Manuel du bibliographe normand, t. I, p. 127, et Brunet, Manuel du libraire, t. I, col. 1104.). Bachelier en droit (1499) (L. Delisle, Catalogue des livres imprimés ou publiés à Caen, t. II (1904), p. cxiv.), puis licencié ès lois et procureur de l’Université, le 20 novembre 1502, il est chargé de faire entrer et remettre au recteur des volumes légués à l’Université et, le 23 mars 1504 (n. st.), il communique à l’Université le testament de feu Pierre Basan (Délibérations, I, fol. 208 v° et 214 v° cité d’après Émile Picot, dont le dossier Lesnauderie (Bibl. nat., ms. fr. 23241 des nouv. acq.) nous a fourni quelques indications.). Il fut recteur de l’Université de Caen à deux reprises, du 1 er octobre 1505 au 23 mars 1506, et du 1er octobre 1520 au 22 mars 1521 (Eugène Châtel, Liste des recteurs de l’Université de Caen. Caen, 1882, in-8° (tirage à part du tome XI du Bull, de la Soc. des Antiquaires de Normandie), p. 13, n° 132 p. 16, n » 162.). Il devint docteur et régent ès deux facultés de droit civil et droit canonique, et rendit de grands services à l’Université de Caen, dont il rédigea le Matrologe (1515) (L’original est le ms. 68 de la collection Mancel, à Caen. Une copie s’en trouve à la bibliothèque de Rouen (ms. 1303), une autre aux archives du Calvados. Cf. Catalogue des manuscrits de Rouen, par H. Omont, t. I, p. 322-323 Catalogue de la collection Mancel, par R.-N. Sauvage, p. 166 A. de Bourmont, op. cit., p. 301 et suiv.) il lui donna ses livres, de l’argent et une maison(A. de Bourmont, p. 298 Huet, p. 414.). Nous retraçons sa biographie d’après la notice que lui consacre le comte Amédée de Bourmont dans La fondation de l’Université de Caen et son organisation au XVe siècle (Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, année 1882-1883, t. XII, p. 297-301).

Extrait de Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge, tome 3 canton de Cambremer, par Jacques Lalubie, éditions Charles Corlet 1987.

Dans la vallée au contraire, au-delà du chevet de l’église, se trouve un second type de motte, bien postérieur, rectangulaire et peu élevée, entourée de douves inondables, adaptée aux lieux de plaine.
Elle n’est guère visible désormais et se devine, derrière le cimetière, couverte d’un beau gazon vert, au-delà de la ferme voisine, un second grand arbre étant planté juste en son centre. Au milieu du 19e siècle on y voyait encore une aile de bâtiment avec porte cochère accessible depuis l’orient par un pont à plusieurs arches, une tour, un colombier et les ruines d’un manoir central.
ll s’agit là d’ouvrages tardifs, à usage privé, défense contre le petit banditisme local tandis que les vrais châteaux-forts sont désormais initiatives stratégiques et propriété exclusive des ducs ou des rois.  »

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

249. – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Gauquelin, pbrë, curé de Gerrots, dispense de bans pour le mariage de Jean Hubert et de Jacqueline Julienne.

213. – Le 8 févr. 1695, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Ameline, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Deshoulles et de Marguerite Daumont.

291 bis. – Le 31 mars 1695, la nomination à la chapelle St-Jean- Baptiste, sise en l’enclos du manoir du Campbénard, en la parr. d’Auvillers, appartenant au seigr du lieu, « dame Jeanne-Marie Formage vve en premières noces de Me Jean-Baptiste Bazin, conser. et procureur du roy au présidial de Caen, fondateur et dotateur de lad. chapelle, à présent épouze de Mesre Nicolas de Ste Marie, chevr, seigr d’Aigneaux, et séparée d’avec luy quant aux biens, » nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean-Baptiste Letanneur, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste-Jacques Bazin, clerc tonsuré du diocèse de Bayeux.
Le 3 mars 1695, led. sr Bazin, représenté par Me Nicolas de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers et doyen rural de Beuvron, requiert du seigr évêque la collation de lad. chapelle St-Jean-Baptiste. Mais cette collation est refusée parla raison que le sr Bazin n’est que tonsuré et que cette chapelle est de celles qui demandent à être desservies par un prêtre.
Le 31 mars 1695, lad. dame présentatrice nomme aud. bénéfice la personne de Me Jean Pellehaste, pbrë, natif du diocèse de Coutances, demeurant à St-Lo, parr. N.-D.
Le 10 avril 1695, le seig’ évêque donne aud. sr Pellehaste la collation de cette chapelle.
Le 28 avril 1695, le sr Pellehaste, représenté par Me Jacques Bédavoine, pbrë du séminaire de Lx, prend possession de la chapelle du manoir du Campbénard.

113. – Le 28 févr. 1696, vu l’attestation du sr Rohays, pbrê, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de Madeleine Barbier.

113. – Le 28 févr. 1696, vu l’attestation du sr Rohays, pbrê, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de Madeleine Barbier.

57. – Le 11 juin 1697, au sr de la Porte, curé d’Auvillers, doyen rural de Beuvron : Vu l’attestation du sr du Houlley, curé du Torquesne, et du sr Bienvenu, curé de la Roque, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles de Nocey, chever, fils de Mesre Gaspard de Nocey, chever, seigr et patron du Torquesne, lieutenant de nos sgrs les Maréchaux de France, et de feue noble dame Françoise de la Reue, demeurant en lad. parr, du Torquesne, d’une part, et damlle Madeleine Labbey, fille de feu Mre Pierre Labbey, vivant chever, seigr d’Ecajeul, et de noble dame Madeleine Crestey, demeurant à la Roque.

201. – Le 25 nov. 1699, vu l’attestation des srs de Laporte et Ledanois, curés d’Auvillers, et du sr Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Nicolas et Catherine Lecauf.

817. – Le 17 juillet 1703, vu l’attestation du sr Delaporte, curé d’Auvillers, et du sr Auger, vicaire de Léaupartie, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delamorinière, maçon, et Françoise Lespiney.

7. – Le 21 oct. 1703, la nomination à la cure de St-Germain d’Auvillers, 1re portion, appartenant au seig r du lieu, Mesre Jacques Dauvet, chever, seigr châtelain et marquis d’Auvillers, sgr de Repentigny et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Roger Ledanois, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas de Laporte, pbrë, curé de la 2e portion d’Auvillers et doyen rural du lieu. « Fait en l’hostellerie où pend pour enseigne la Couronne, faubourg de la Chaussée, parr. St-Germain de Lx. »
Le 24 sept. 1703, led. seigr évoque donne aud. sr de Laporte la collation dud, bénéfice et lui enjoint, comme à tous les nouveaux titulaires, de passer six semaines au séminaire avant d’entrer en fonctions, afin de se former à la discipline ecclésiastique et de s’exercer aux fonctions pastorales.
Le 21 oct. 1703, le sr de Laporte prend possession de la 1er portion de la cure d’Auvillers, en présence de Mesre Anne Dauvet, chevr, seigr de Bouffay ; Me Charles Gouche, pbfë, curé de Hotot ; et M Philippe Noncher, pbfë, vicaire d’Auvillers.

427. – Le 2 janvier 1705, Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx vu la requête a lui présentée, le 15 nov. dernier, par Me Nicolas de la Porte, pbrë, curé de la 2e portion du bénéfice-cure d’Auvillers et aussi pourvu de la 1re portion, tendant à la réunion des deux portions en un seul et même titre de bénéfice ; vu l’enquête de commodo et incommoda sur lad. réunion ; vu l’acte par lequel Mesre Jacques Dauvet, chever, seigr marquis d’Auvillers, patron des deux portions, consent à leur réunion à charge pour le titulaire d’avoir deux vicaires et de payer trente sols par jour pour les pauvres, tout le temps que les deux vicaires manqueront ; vu l’acte par lequel les paroissiens réunis en état de commun donnent pareil consentement ; led. seigr évêque supprime le titre de la 2e portion de cette cure et le réunit à la 1re portion à perpétuité, à condition pour le titulaire d’avoir deux vicaires; et, s’il est plus de quinze jours sans les avoir, de payer trente sols par jour autant de temps qu’ils manqueront, à raison de 15 sols par vicaire.

688. – Le 24 nov. 1705, vu l’attestation du sr Savourey, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Letanneur et Marguerite Bottey.

364. – Le 4 sept. 1707, vu l’attestation du sr Pétou, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre Robert Poëtre et Anne Basire.

Curés de la 1re portion. – R. Ledanois – R. de la Porte.
Curé de la 2° portion. – N. de la Porte – Réunion des deux portions et N. de la Porte seul curé.
Vicaires. – Rohays – P. Noncher – J. Andrieu, VII. 630. – Savourey.
Patron des deux portions. Le Seigneur du lieu – J. Danvet.
Seigneur. – A. Danvet de Bouffey.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste [au manoir du Campbénard). – Chapelains. – J.-B. Letanneur – J. Pellchasle, II. 291 [bis), – Patron. Le Seigneur du lieu. – J.-M. Formage, Vve J.-B.Bazin.

309. – Le 28 février 1715, Marin Legrip, demeurant à Rumesnil, Me Jean Legrip, tabellion en la vicomté d’Auge, demeurant à Auvillers, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Legrip, acolyte, fils dud. sr Jean et petit-fils dud. sr Marin, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curés. – N. de la Porte, XII. 478. – J.-J.- Lechevalier.
Vicaires.- J. Pétout- J. Bloche – P. Collet – Jolly – Hain – Duval.
Prêtres delà paroisse. – J. Pétout – F. Legrip
Clercs. – F. Legrip – J. Hain – N.Julienne.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J. Dauvet.
Notable. – J. Legrip,

320. — Le Ier mais 1715, honnête homme Jacques Hain, Sr. des Fosses, demeurant à Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Hain, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me. Jean Petout, pbrë,

1004. — Le 20 nov. 1725, vu l’attestation du Sr. Duval, vicaire d Auvillers dispense de bans pour le mariage entre Jacques Nicolas et Anne Le Gouez.

884. – Le 12 avril 1730, Me Jacques Duval, pbfë, vicaire d’Auvillers, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades aux religx de Beaumont, et le lendemain à ceux de Ste-Barbe-en-Auge.

1382. — Le 27 févr. 1733, la nomination à la chapelle «domestique» de Campbénard, sise en la parr. d’Auvillars et dont la dotation est de 60 livres de revenu, appartenant au seig. du lieu, Me Jean-Baptiste-Jacques Bazin, Esc., seig. de Campbénard et de Champversent, cons. du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie,demeurant à Rouen, «derrière les murs de St-Ouen», nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Jean
Pelhâte, dernier titulaire, pbrë habitué en la parr, de St-Lo, diocèse de Coutances, la personne de Me. François Leturc, pbrë, chanoine prébende du Faulq en la cathédrale de Lx, et curé des paroisses de Rots et Norrey, en l’exemption de Mg. l’archevêque de Cambray, en sa qualité d’abbé de St-Ouen de Rouen, lesd. cures situées dans le diocèse de Bayeux.
Le 24 avril 1733, le seig. évèque donne aud. Sr.Turc la collation dud. bénéfice.
Le 21 oct. 1733, led. Sr. Leturc, représenté par Me. Ollivier Dufer, pbrë, curé du Fournet, prend possession de la chapelle St-Jean-Baptiste dans le manoir de Campbénard.

1400. — Le 3 oct. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Picquot, Esc., seig. et patron de Magny-la-Campagne, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, Esc, seig. dud. lieu, capitaine au régiment de Vivarais, et de noble dame Marie-Marguerite de Bourgais de lad. parr, de Magny, d’une part, et damll. Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, fille de feu Mre. Anne-Charles de Vauborel, Esc., seig. d’Auvillers, et de noble dame Charlotte-Ravenne Patry, de la parr, de Hotot.

114. – Le 6 sept. 1735, la nomination à la cure d’Auvillers et à la chapelle St-Jean en lad. parr., appartenant au seigr du lieu, Mre Gabriel Danvet, chev., marquis d’Auvillers, demeurant à Paris et présentement en son château de Bouffey, près Bernay, nomme auxd. bénéfices, vacants par la mort de Me Jean-Jacques Lechevalier, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Hain, pbfë, vicaire duel, lieu d’Auvillers.
Celui-ci sera tenu d’avoir perpétuellement deux vicaires. Fait et passé au château de Bouffey, en présence de Me Nicolas Jouen, curé de Bouffey, et autres témoins.
Le 7 sept. 1735, le seig r évêque donne aud. sr Hain la collation de la cure d’Auvillers et de lad. chapelle St-Jean.
Le 4 oc. 1735, le sr Hain prend successivement possession de ces deux bénéfices avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Mre Jean de Pierres, pbfë, curé de Bonnebosc ; Dom Michel Roussel, religieux de l’abbaye de N.-D. du Val-Richer ; François Thierry, sr des Cours, bourgeois de Caen, et Guillaume-François Thierry, sr de Fresnay el de Repentigny, et autres témoins.

261. — Le 21 août 1736, dispense de bans pour le mariage entre Me. Paul de Bernières, Esc, Sr. de la Cotterie, fils de feu Me. François de Bernières, Esc, Sr. de la Cotterie, etde noble dame Marie de Fessard, led. Sr. Paul originaire de Coupesarte et demeurant depuis douze ans en la pair. d’Ammeville, d’une part, et dmll. Madeleine Thierry, fille de Me. Jean-François Thierry, Sr. des Cours, bourgeois de Caen, et de feue Jeanne Violette, demeurant à Auvillers.

Curés. – J.-J. Le Chevallier – J. Hain.
Vicaires. – J. Duval – J. Hain – Delauney – D. Lamy – F. Picquot.
Prêtre de la paroisse. – N. Julienne.
Clerc. – J.Hémery.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G. Dauvet.
Notables. – J.-F. Thierry – Jn. Colleville.
Chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard. – Chapelains. – J.Pelhaste – J. Leturc – C.-M.-E. Bazin de Campbénard – J.Hain – Patron. – Le seigneur du lieu. – Jq Bazin -J.-B. Bazin,
Ecole.

266. — Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume-Archange-Charles de Vauborel, Esc, seig. d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Esc, seig. d’Auvillers,et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la paff. de Hotot, d’une part, et damll. Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Esc, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr. de Brocottes et demeurant à Lx, parr. St-Germain.

281. — Le 7 mais 1740, Me. François Le Turc, pbrë, licencié aux droits, ancien doyen et professeur honoraire en l’Université de Caen, curé des parr, de Rots et Norrey, diocèse de Bayeux, chanoine de l’Eglise de Lx et titulaire de la chapelle fondée dans le manoir seigneurial du Campbénard, parr. d’Auvillers, au diocèse de Lx, donne sa procuration pour remettre lad. chapelle entre les mains du Seig. évêque de Lx, afin que Mesr. Jean-Baptiste Bazin, chev, seig. de Campbénard, qui en est patron présentateur, puisse y nommer telle personne capable qu’il jugera bien, l’ait et passé à Rots en la maison presbytérale dud. sieur résignant.
Le 26 mars 1740, M. Sr. Bazin, Escr, seigr de Campbénard et de Campversan, cons. du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, démentant à Rouen et se trouvant présentement à Paris, nomme à lad. chapelle de Campbénard la personne de Me. Charles-Marie-Eustache Bazin, Esc, clerc tonsuré du diocèse de Rouen.
Le 9 septembre 1740, le seig. évoque donne aud. Sr. Bazin la collation dud. bénéfice.
Le 11 octobre 1740, le Sr. Bazin prend possession de la chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard en la parr. d’Auvillers, en présence de M. Thomas-Barthélémy Le Coûteux, cons. au parlement do Normandie, demeurant à Rouen, et autres témoins.

224. — Le 31 mai 1742, vu l’attestation du Sr. Delaunay, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de François Lechevallier.

452.— Le 28 oct. 1742, Jean Hémery, fils de Jean et de Françoise Dupont, de la parr. d’Auvillers, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

196. — Le 4 août 1744, Jacques Hémery, marchand, demeurant à Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Jean Hémery, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me. Jean Colleville, chirurgien, demeurant à Auvillers, et autres cautions. Fait et passé aud. lieu, en présence de Me. François Picquot et Denis Lamy, pbrës, vicaires d’Auvillers.

311. — Le 4 nov. 1748, la nomination à la chapelle St-Jean-Baptiste de Campbenard appartenant au seig. du lieu, Mes. Jean-Baptiste-Jacques Bazin, seig. de Campbenard, cons. du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, représenté par Henry Brodart, bourgeois de Paris, y demeurant, parr. St-Médérie et rue Ste Avoye, nomme à Lad. chapelle, vacante par la mort de Mesr. Charles-Marie-Eustache Bazin de Campbenard, chevalier de Malte, acolyte du diocèse do Rouen et dernier titulaire d’icelle, la personne de Me. Jacques Hain, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron. Fait et
passé à Paris.
Le 18 nov. 1748, le seig. évèque donnes aud. Sr. Hain la collation du dud. bénéfice.
Le 25 nov. 1748, le Sr. Hain prend possession de la chapelle de Campbenard, sise en la parr. d’Auvillers.

274. – Le 8 juin 1750, vu l’attestation du sr Loquet, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage entre François Lelièvre, fils de Jean et de Louise Legrip, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin, fille de feu François, de la parr. de Valsemey.

205. – Le 20 août 1751, Nicolas Bottey, marchand, demeurant à Auvillars (2), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Bottey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(2) C’est, je crois, la première fois que cette paroisse porte dans nos Registres le nom d’Auvillars. Auparavant on écrivait toujours Auvillers.

89. – Le 24 avril 1755, vu l’attestation du sr Bottey, vicaire d’Auvillers, et du sr Manteville, curé de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Martin, contrôleur des actes à Bonnebosc, fils de Jean-François et de feue Françoise Buhot, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin, fille de feu François, et vve de François Lelièvre, tabellion, de la parr. d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit à Bonnebosc.

237. – Le 27 févr. 1760, la nomination à la cure de St-Germain d’Auvillers et à la chapelle de St-Jean qui en dépend et qui est située dans les limites de lad. parr., appartenant au seigr du lieu, Mesre Gabriel Dauvet, seigr, patron et marquis d’Auvillers, brigadier des armées du roy, demeurant à Paris, rue Neuve-St-François, parr. St-Gervais, nomme par procureur à lad. cure et à lad. chapelle, vacantes par la mort de Me Jacques Hain, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Bottey, pbrë, vicaire dud. lieu. Led. sr cure sera obligé d’avoir deux vicaires qu’il payera à ses frais, et si, par négligence, il venait à n’en avoir qu’un, il payera de vingt à trente sols par jour aux pauvres de la paroisse. Il devra en outre affermer, après les affiches dûment apposées, « l’herbage aumosnée » pour les pauvres de la paroisse et en distribuer les deniers, chaque semaine, à ceux qui en auront le plus besoin.
Le 12 mars 1760, Mr Mery, vie. g1, donne aud. sr Bottey la collation desd. bénéfices.
Le 14 mars 1760, le sr Bottey prend possession d’abord de la cure d’Auvillers et ensuite delà chapelle St-Jean avec toutes les cérémonies ordinaires accomplies successivement dans l’église paroissiale et dans lad. chapelle, en présence de Me Jacques Lecoq, curé de la Rocque-Baignard et doyen de Beuvron ; Me Jacques Le Comte, curé de Repentigny; Me Jean-Baptiste Farcy, pbrê, vicaire de Beaufou ; Me Gilles- Jacques-Philippe Hamelin des Essards, pbre, vicaire d’Auvillers, et autres témoins.

71. – Le 2 mars 1767, vu l’attestation du sr Saffrey, vicaire d’Auvillers, et du sr Inger, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Jacques Ouetel et d’Elisabeth Colleville.

208. – Le 16 oct. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Jacques Lelièvre, avocat, fils de Jean et de Louise-Marie Legrip, originaire d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit en celle de Pont-1’Evêque, d’une part, et dlle Hélène Mariolle, fille de Guillaume-Jacques-Pierre, de la parr. de Bonnebosc.

245. – Le 13 févr. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, chevr, seigr d’Auvillers, veuf de feue noble dame Françoise de la Cour-Grainville, fils de feu Mesre Aimé-Charles de Vauborel et de feue noble clame Charlotte Ravenne Pasté (?), d’une part, et noble dame Anne-Louise Le Pelley de Baugy, Vve de Mesre Joseph Labbey, Escr, seigr d’Heroussard, fille de feu Mesre Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, chev r , seigr de Clermont et autres lieux, et de dame Anne Autoyère, de la parr, de St-Jouin (et originaire de Clermont).

Curés. – Jq Hain – J.Bottey.
Vicaires. – Loquet – Jn Bottey – J.-L. de Bonenfant – G.-J.-P. Hamelin des
Essarts – J.-C.- de Saffrey.
Clerc. – Jn Bottey.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G. Dauvet.
Notables. – J.-F. Martin – J.-F. Martin, fils – F. Varin.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Campbénard. – Chapelains. –
J. HAIN – J. Bottey – A. Hare – Patron. – Le seigneur du lieu.-J.B.L. Bazin de Sainte-
Honorine – Prétentions du seigr d’Auvillers.

267. — Le 14 janvier 1774, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jean-Pierre-Philippe de Morceng, capitaine au régiment d’infanterie de Sarelouis, actuellement en semestre chez son père à Fatouville fils de Mesr. Jean-Claude de Morceng, seigneur de Trousseauville, et de dame Marguerite le Grix, d’une part, et noble dll. Marie- Magdeleine-Françoise de Bernière de la Cotterie, fille de feu Mesr. Paul de Bernière de là Cotterie et de dame Jeanne-Magdeleine Thierry, de la parr. d’Auvillers.

127. – Le 17 janv. 1780, la nomination à la chapelle St-Jean, fondée dans l’enceinte du manoir seigneurial de Campbénard, parr, de Bonnebosc (1), appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste Honorine, chevr, seigr de Campbénard, Fresneuse, Champs Verson et autres lieux, ancien garde des sceaux près le parlement de Normandie, demeurant en sa terre de Fresneuse et se trouvant présentement à Paris à l’hôtel de Navarre, rue des Boucheries, parr. St-Roch, nomme à lad. chapelle, vacante par la démission de Me Augustin Alexis Taillet, pbre du diocèse de Rouen, en date du 10 courant, la personne de M6 Gabriel Toussaint Cochard, clerc du diocèse de Chartres.
Le 25 mars 1780, le seigr évêque donne aud. sr Cochard la collation dud. bénéfice.
Le 18 juillet 1780, le sr Cochard étant mort sans avoir pris possession de lad. chapelle, led. seigr y nomme la personne de Me Jacques-Pierre Vesque, pbrë, vicaire de St-Germain d’Auvillars. Donné au château de Campbénard.

Le 1er août 1780, le seigr évêque donne aud. sr Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1780, le sr Vesque prend possession de la chapelle du château de Campbénard, sur « le territoire de la parr. d’Auvillers ou de celle de Bonnebosc,» en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. parr. de Bonnebosc.
(1) D’autres actes indiquent cette chapelle comme se trouvant sur le territoire d’Auvillers.

383. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard, sise ii Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me. Jean-Baptiste Pouchin, notaire.

24. — le 2 mars 1783, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le Sr. Jacques-Charles Mariolle (I), acolyte, de la parr. du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ondres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre en herbe, nommées les Châteaux et le Sainfoin, sises en la parr. d’Auvillars, près le chemin tendant au Lieux-aux-Danois à la Croix-Rouge. Fait et passé à Bonnebosq, on l’étude de Me. Jean-François Martin, notaire royal.

132. — Le ler sept. 1783, la nomination à la cure de St.Germain d’Auvillers appartenant au seigr. du lieu, Mesr Gabriel-Nicolas, vicomte Dauvet, évêque, seigr. et patron d’Auvillers, Repentigny et autres lieux, capitaine au régiment du comissaire général, étant présentement à Valenciennes, fils de Mesir Louis-Nicolas Dauvet, seig. et patron du marquisat de Dauvet, Maineville, seig. d’Auvillers, Bailleul et autres lieux, lieutenant-général des armées du roy, grand’Croix de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, nomme à lad. cure d’Auvillers, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Bottey, dernier titulaire, la personne de Me. Noel-Marin Morel, pbre du diocèse de Rouen, vicaire du bourg de Dauvet-.Maineville audi. diocèse. Fait et passé à Valenciennes le 8 sept. 1783 Me de la Beaume Vic. du seig. évêque, donne aud. Sr. Morel collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr Morel prend possession de la cure d’Auvillers, en présence de Mr. François De Langue, pbre du diocèse de Bayeux, desservant lad. parr., et plusieurs autres témoins.

34. – Le 2 mars 1785, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-Charles Mariolle (1), acolyte, de la par?, du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre en herbe, nommées les Châteaux et le Sainfoin, sises en la parr. d’Auvillars, près le chemin tendant du Lieu-aux-Danois à la Croix-Rouge. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me Jean-François Martin, notaire royal.
(1) Mr Mariolle, vicaire de Cheffreville en 1791, prêta serment d’abord avec restrictions ; puis se voyant révoqué, il supprima ses restrictions. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Dozulé. Cette paroisse n’avait pas alors l’importance qu’elle possède aujourd’hui.
Il y mourut en 1832, à l’âge de 73 ans. Voici la note que nous trouvons à son sujet dans les archives de l’évêché de Bayeux : « Bon pour les mœurs ; médiocre pour la science. » (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordre de Bx. 1833)

Curés. – J.-B. Bottey – N.-M. Morel.
Vicaires.- G.-J.-Ph. Hamelin des Essarts – Jq Vesque.
Prêtre desservant. – F. De Lavigne.
Clerc. – S.-A.-Jq Vallée
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-N. Dauvet.
Seigneurs. – P. de Bernière de la Cotterie – L.-N. Dauvet – G.-N. Dauvet
Chapelle St-Jean-Baptiste de Campbénard.- Chapelains.- A. Hare ou Taillet – Jq-P. Vesque – Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B. Bazin de Ste-Honorine,

145. — Le 26 mars 1787, Jean-Baptiste Vallée, marchand, demeurant à Auvillars, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mr Simon-Auguste-Jacques Vallée , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre, nommées l’une le Val-Héron et l’autre l’Héritage-Sèche, toutes deux se tenant et situées à Bonnebosq. Fait et passé au manoir d’Heudreville en lad. parr. d’Auvillars. led. acolyte, né à Bonnebosq, résidait ordinairement à Auvillars, chez son père. ( Y. t03.)

282. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard sise à Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Mr. Jean-Baptiste Pouchin, notaire. M. Pouchin resta dans le pays pendant la Terreur et y rendit de grands services. Il fut nommé en 1803 curé de Rumesnil. Sur la fin de ses jours il donna sa démission et se retira à Bonnebosq ou il mourut en 1811, à l’âge de 81 ans. — (Archive de l’évêché de Bx. — Ordo de Bx.)

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres: Simon-Auguste-Jacques Villée, acolyte de Bonnebosc.

– M. Varin était vicaire d’Auvillars en 1791. Il ne voulut prêter serment qu’avec restriction et fut destitue. Il émigra en 1793 et se retira à Portsmouth chez Jases Moore, rue du Port. Après la Révolution il revint à Pont-l’Evêque où il resta en qualité de prêtre habitué. Il y mourut en 1816. (Archives du Calvados. — Mrr Reux. — Ordo de Bx.)

Notice sur AUVILLARS et recueil des faits qui s’y sont passés à différentes époques. Copié sur le manuscrit autographe écrit par M.VALLEE, curé d’Auvillars daté du 20 octobre 1832 ; communiqué par M. de NEUVILLE à la Société Historique de Lisieux le 3 août 1869 ; on y trouver en autres des renseignements sur :
– les premiers seigneurs (armes)
– Formentin et La Roque
– l’Eglise
– Chapelles rurales
– Heudreville
– Lenauderie
– Boulon
– Le Campbenard
– Valdore
L’ensemble est constitué de 26 feuillets

Note sur le Tombeau de Pierre de Courcelles

Description de l’Eglise par Vasseur ; des cloches d’Auvillars

3 – Archives ShL.

– Carnets de Charles Vasseur.

Par. de Saint-Germain
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux
doy. de Beuvron.
Gêner, de Rouen,
élect. et sergent de Pont-1’Évêque.

VASSEUR Charles (Carnets de) – voir Doyenné de BEUVRON.
AUVILLARS (20)

Archidiaconé d’Auge, doyenné de Beuvron
Sous l’invocation de St Germain
Description de l’Eglise, du Château, Chapelle Saint Jean,

Noms des curés : de Tournebu 1350
Nicolas de la Porte, (description de ses armes) 1695 –1718
Jean Jacques Le Chevalier (1718-1735)
Jacques Hain (1735-1760),
Jean Bottey (1760-1783);
Brotey 1774
Noël Marin Morel (1785-1787)

Jobert de Tournebu, fils puîné de Guy de Tournebu, devint seigneur d’Auvillars par son mariage avec Jeanne fille héritière de Guillaume seigneur d’Auvillars et de St Aubin de Scellon

TOURNEBU porte d’argent à la bande d’azur

Dossier concernant CAMBENARD.
Origine et situation y sont nommés ; Jean de Fervaques, Pierre de Fervaques, Marguerite de Bailleul veuve de Jean de Fervaques, Guillaume Lefevre de Cambenard (22 mai 1535)
Regnault des Heberts escuyer (26 juin 1612)

Chapelle de Saint Jean Baptiste sise en l’enclos du Manoir de Cambenard :
Refus de collation fait à Me Jean Baptiste Bazin motif : n’est pas tonsuré (1695)
Présentation de Jean Pellehestre, (ou Pellehaste) prêtre (1695)
Présentation de François Le Turc (1733)
Présentation de Charles Marie Eustache Bazin (1740)
Pièce de procédure concernant Jean Baptiste Jacques Bazin, escuyer (1759)
Présentation de Adrien Hare (1760)
Pièce de procédure concernant Jean Baptiste Louis Bazin de Ste Honorine (1767)
Présentation de Gabriel Toussaint Cochard (1780)
Présentation de Jacques Pierre Vêque 1780

Dossier concernant BOULLON
Hébert seigneur de Boullon, 1668, description de ses armes
Jehan de Hébert, escuyer sieur de Boullon, garde des sceaux de la vicomté d’Auge 1584
Pièce de procédure concernant une saisie de meubles sur Dame Barbe Druel, veuve de Alexandre de Hesbert 1723
Procès de Henry de Hesbert contre le sieur Feral son fermier 1731

Dossier concernant VALDOR
Minutes des sentences rendues par le Vicomte d’Auge 1744 concernant Anthoine le GOUESLIER
1768 Messire François Jean Legoueslier, escuyer et sieur d’Argences et seigneur du Valdor

Notes sur Auvillars
Recherche de Montfaut : Jean Ryoult d’Auvillard noble
Jean le Monnier d’Auvillars c’est un des ancêtres de Pierre Le Monnier de Lenandrerie, savant écrivain mort à Caen en 1519

Aux seigneurs du nom d’Auvillars il faut ajouter Robertus Dauvillers mentionné dans les rôles de l’échiquier de Normandie en 1195
Robert de Tournebu marié à Jeanne d’Auvillers et premier seigneur d’Auvillers de la famille de Tournebu 1342
C’est sous Richard, son fils, que la forteresse d’Auvillers fut prise par les anglais en 1417 et le 25 septembre 1417 le roi Henri V en fait don au Comte de Salisberry.

815 . Echange de terres à Bonnebosc et Auvillars entre noble homme François Mallet, sieur de Drubec , Clarbec , Valsemey, Taillanville et Culley , et François Senoze ; 13 mai 1600 .

– Voir carnet « Analyses et Transcriptions » et « Transcriptions.Doc », aveux de fiefs.
– AUVILLARS
– Richard de TOURNEBU chevalier rend aveu du fief entier d’AUVILLARS de:
– Jean de SIILLY
– Le BAUDOIN de MONTFORT
– Loys RIOULT
– Messire FRABIN de CASTILLON

Jehan des LOGES dit LA MERE pour une franche vavasserie à LOUVAIGNIER(?) le dit fief d’AUVILLARS s’étend à SAINT-AUBIN-DE-SCELLON de:
– Girot de BAILLEUL
– Ridel de GAILLON, escuyer
– Jehan de BARVILLE
– Guérin de la HERAPPE, escuyer
– Guillaume de MARSAINVILLE, escuyer
– Guy d’ABBEVILLE, chevalier

– 17 février 1404/1405
Jehan d’ASNNIERES escuyer rend aveu 1/4 du fief de LANNOY

– 16 juin 1452
Alix de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS de
– Michel de SILLY, chevalier
– Benoît de LANNOY, escuyer
– Jehan RIOULT escuyer

– 20 juillet 1453
– Jehan de MAILLOC chevalier seigneur de MAILLOC rend aveu du 1/4 du fief de LANNOY sis à AUVILLARS

-13 avril 1464
– Guillemette de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS

– 6 janvier 1484/1485
Guillemette de TOURNEBU rend aveu du fief entier d’AUVILLARS dont sont tenus :
– Guillaume de LANNOY, escuyer
– Estienne du FOSSEY, escuyer
– Jehan de HARECOURT escuyer et seigneur de BONNETABLE (Jean de Harcourt Auvillers)

3 – Autres archives :

En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1412, 30 décembre
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des fiefs de Formentin et de Cambernart (Cambénard) à Auvillars appartenant à Jean de Mailloc, écuyer, fils mineur et principal héritier de feu Jean de Mailloc et d’Isabelle d’Asnières.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 115.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 39

1779. mars. Archives SHL.
1F655 : 11 mars 1779 : Acte notarié, Vauborel seigneur d’Auvillars achète une maison à Poussy. (vendeur, de Bernières, écuyer).

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.3. 4. 1 Auvillars Notes historiques
Com.3. 4. 2 Auvillars Manoir du Lieu-Rousse
Com.3. 4. 3 Auvillars Famille de Hesbert
Com.3. 4. 4 Auvillars Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
Com.3. 4. 5 Auvillars Vie quotidienne
Com.3. 4. 6 Auvillars Généralités
Com.3. 4. 7 Auvillars Motte féodale
Com.3. 4. 8 Auvillars Manoir de la Bruyère
Com.3. 4. 9 Auvillars Eglise
Com.3. 4. 10 Auvillars Manoir du Boissimon

Auvillars
site de la motte château disparu
La Bruyère,15ème (IMH) occupation médiévale
St-Jean vieille chapelle

BERNAY 27

NOTES sur BERNAY – 27

Bernay, Bernaicus, Bernacense, Bernayense, N.-D. de la Couture, abbaye de Bénédictins, en 1008, par Judith de Bretagne, femme de Richard TV, duc de Normandie, Mauristes en 1628, d’où dépendaient 22 prieurés, diocèse de Lisieux, auj. Evreux, ch.-l. arrond., Eure : sur la Charentonne et le Cosnier.
BN, ms. lat, 126S0, 1 ; nouv. acq. lat. 2373. — Invent arch. départ. Eure, H 102-179, 1709-11, p. 23-35, 316. — Actes du parlement de Paris, 423 A, 3S54. — BEAUNTER-BESSE, VIL 196.
— John BLLSON, La date et la construction de l’église abbatiale de Bernay, dans BuZZ. monum., LXXV (1911), 403-22, pi. — R. BORDEAUX, dans BuZZ. monum. (1S61), C, VII, 699, 703. —
BOUET, L’abbaye de Bernay, dans BuZZ. monum., XXXI (1S65), 95-100. — Catalogue mss. bibl. France, II, 355. — Catalogue de la bibliothèque de la ville de Bernay : Bernay, 1S77, in-S°. — Catalogue des rôles, I, 262, 293, 366, 370. — CHARPILLON, II, 293-337.
— CHEVALLER, Topo. — L. DELISLE, Rec. Henri II, 67. — DEVIAT, Inv-. se. Norm., 2754-5. — DENTELÉ, I, S6. — DOUET D’ARCQ, S151, S540. — FISQUET, 352. — FRÈRE, Bibl. norm., I, 452. — Gallia christ., XI, S31. — A. GARDES, Études historiques sur l’arrondissement de Bernay, le bon vieux temps ; Orbec, 1S77, in-S°, 57 p. — A. GOUJON, Histoire de Bernaj » et de son canton, touchant à l’histoire générale de la Normandie, etc. ; Évreux, 1S75, in-S », 420 p. 5 pi. — GOUGEON, Excursion faite par b société d’archéologie à Bernaj-, dans Bull, monum.,1SS1, 504-539.—
— ID., Notice archéologique sur les églises de Bernay et celle de Serquignj-, dans Ann. assoc. norm., L (1SS4), 306. — HOJDOEY, Hist, dioc. Séez, I, 455-60. — JOANNE (1S72) : Les bâtiments de l’ancienne abbaj-e (162S), d’un style noble, renferment aujourd’hui l’hôtel de ville, le tribunal, la sous-préfecture, les prisons, etc. L’ancien réfectoire, devenu la salle du tribunal civil, offre des voûtes gothiques. L’église abbatiale, transformée en halle, date en grande partie du commencement du xre s. — LECESTRE, en 176S, 10 Mauristes, 91S2. — Liste des travaux historiques et littéraires relatifs à l’arrondissement de Bernaj » parus depuis 1S63, dans _4nnu. assoc. norm., L (1SS4), 302. — LONGNON, II, table. — LUTTIX DE LAVAL, Bernay et son arrondissement, souvenirs et notices historiques et archéologiques ; Bernay, 1S90, in-Sc, vn2S6 p. — MABTLLON, Ann., IV, 304, 309, 310, 497; Y, 22-3. — MALBRANCHE, Notice sur l’hospice de Bernaj », dans Rec. Zrar. soc. agric. Eure (1S59-71), V, CI, 97 : Évreux, 1S61, in-S°. — ID., Note sur la bibliothèque de la ville de Bernaj », dans Congre-‘ arcZiéoZ., XXXVII (1S70-1), 254-62. — ID., Un procès de cha=se au xvme siècle. L’abbé de Bernaj- contre l’avocat Férat ; Bemay,

– Eye, Eyense, St-Pierre, prieuré des Bénédictins de Bernay en Normandie, sous Guillaume le Conquérant (1066-87), par Robert Mallet, indépendant en 1384, diocèse de Norwich, Sufîolk. DUGDALE, III, 401. — MONTROND, 228 (Eya). — WALCOTT, IL

Creting, S. Maria, celle des Bénédictins de Bernay en Normandie, supprimée en 1414 et donnée à Eton Collège, Sufïolk.
WALCOTT, IL
Creting, St-Olave, celle des Bénédictins de Grestain en Normandie, Sufïolk.
DUGDALE, VII, 1090. — WALCOTT, H.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V
281. — Bernay (ch.-l. arr., E.), accrue de Bouffev et de Carentonne en 1792 :
Brenaico [1000 env.] ; Berniaous, [ace] Berniacum, [abl.]
Bernaico [1025 ?] ; Bernai [1032-1035], 1047 : A. d. G.,
NL Eure, dans Ann. de Norm., IV, 1954, p.. 50.
L’abondance des Bernay (Manche, Orne, Sarthe, Somme, Seine-etMarne, Ille-et-Vilaine, Charente-Marit., Cher, Nièvre, Rhône), des Berny (Seine, Somme, Aisne, Lot-et-Garonne) et la présence des Bernac (Charente, Lot-et-Garonne, Tarn, Hautes-Pyrénées) n’empêche pas ce toponyme d’avoir été négligé par les spécialistes. Il remonte sans doute à un n. h. gallo-romain Bernus (pour Brennus ?).

1 – Bibliographie :
2 – Archives SHL. (dont Carnet de Charles Vasseur)
3 – Références historiques.

1 – Bibliographie :

Jacques BAUDOUIN, La Sculpture flamboyante. Normandie – Ile-de-France, Nonette, CREER, 1992, 220×310, 354 p., ill.

BAUME Andrew J.L., L’organisation militaire des seigneuries du duc d’York, 1443-1449 dans Châteaux et châtelains en Normandie, Cahiers Léopold Delisle, XL, 1991 (1994), pp. 37-44
Lisieux, Orbec, Bernay, Fauguernon, Courtonne-la-Meurdrac.

BAZIN Raymond, Eloge du poète Alexandre de Bernay Discours prononcé aux fêtes de la Société « La Pomme », à Bernay, en juillet 1906.

Comte BECCI, « Excursion de la Société Historique et Archéologique (de l’Orne) dans le Lieuvin, le Roumois, la plaine du Neubourg et le pays de Caux », BSHAO, XLIV, 1925, pp. 34-168, ill.
Pont-Audemer, Décalogue, Corneville, Appeville-Annebaut, BEC-HELLOUIN, HARCOURT, Le CHAMP-de-BATAILLE, Le NEUBOURG, BERNAY, CAUDEBEC, JUMIEGES, SAINT-WANDRILLE, LILLEBONNE, QUILLEBEUF, LE MARAIS-VERNIER, SAINT-MARDS–sur-RISLE, HONFLEUR

BERANGER J., « Les bons des communes émis dans l’arrondissement de Bernay pendant la Révolution « , Bull. de Numismat. et t.à.p.: Paris, Serrure, s.d. 163 x 251, 10 p.

BERANGER J., Les Bons des communes émis dans l’arrondissement de Bernay. Deux jetons de la ville de Bernay, Brionne, Amelot, 1904, In-8, 16 p.
(B.M. Lisieux, F.N. Br. 2073. B.)

Michel BONHAUME, Philippe DUJARDIN, Alain JOUBERT, Rubans en chaîne. Rubanerie dans l’Eure: culture technique et industrie, Bourneville, Maison des Métiers, 1984, 210×285, n.p., ill.
Thiberville, Bernay, Drucourt.

BOTTIN Jacques, La production des toiles en Normandie: milieu du XVIe-milieu XVIIe siècles. Approches des voies de développement dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BSHAO, n° spécial, 1990, pp. 77-86
Bernay, Serquigny.

Cahier des Délibérations de l’Ordre du Tiers-Etat, arrêtés à l’Assemblée générale du Bailliage d’Evreux, le 23 Mars 1789, remis à M. BUCHER DES NOES,, Conseiller au Bailliage de Bernay, LE MARECHAL, Négociant à Rugles, Bailliage de Bretheuil; BEAUPEREY, Propriétaire à la Chapelle Montgenouil, près Gacé, Bailliage d’Orbec; BUZOT, Avocat à Evreux, Bailliage d’ Evreux; élus Députés, pour être portés aux Etats-Généraux prochains, s.l.s.d., In-8, 36 p.

Lyliane CARPENTIER, « La Sainte-Anne, à Bernay », Amis de Bernay, N° 33, Janvier 1993, pp. 40-54

Lyliane CARPENTIER, « L’Hôpital de Bernay », Amis de Bernay, N° 33, Janvier 1993, pp. 25-32

CAUMONT Arcisse de, « De Caen à Bernay. Par monts et par vaux », AAN, 30, 1864, pp. 111-165

CHALINE (Olivier),  » Le juge et le pain « , Ann. de Norm., 39 – 1989, N° 1, Mars – pp. 21-36
Pont-Audemer, p. 27; Bernay, p. 31

CINQUABRE Pierre.- Rosières et prix de vertu à Bernay-de-l’Eure et environs au XIXe siècle in Du berceau à la tombe : les rites de passage, Actes du XVIIIe Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1983 (1984), pp. 149-157

Confréries des captifs à Bernay et aux environs, Bernay, Vve A. Lefèvre, 1877, pet. in-8°, 22 p.

COUSIN Dom Patrice, L’Abbaye Notre-Dame de Bernay au XIe siècle dans La Normandie Bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Lille, 1967, pp. 141-152

COUTIL Léon.-  » Les retranchements de l’arrondissement de Bernay d’après les plans d’Ameline « , Rev. cath. de Norm., 38e année – p. 48

DELARUE Me, (don d’archives: Corbin, à Bernay et Thiberville; Chauvel, La Pommeraye; du Houlley et Mottey; Herier et Fauquet, N.D.-des-Vaux; Augustines, N.D. de Bernay; déport de Prêtreville, 1774; construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; prébende de Roques et sa vente comme bien national, Bulletin SHL, N° 23, 1918, p. 25

DELISLE Léopold, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, In-8°, 442 p.

DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°, XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie),

Epître à un Théophilanthrope, Bernay, s.d., In-8, 7 p.
= BM. Alençon – Coll. de La Sicotière – 7460

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p 49.

FRONDEVILLE Henri de, Recherches sur la vicomté d’Orbec au XIVe siècle, Bernay, Claudin et Bull. Soc. Hist. d’Orbec, II, 1938, p. 144

GOSSE-KISCHINEWSKI Annick, « Lieux de sérénité », Vieilles Maisons Françaises, N° spécial Eure, 134, Octobre 1990, pp. 50-55, ill.
Fontaine-Guérard, Bonport, Bec-Hellouin, Bernay

HUILLE E., « Promenades des Amis de Bernay », Les Amis de Bernay, N° 29, Janvier 1991, pp. 7-16 et 25-28

Thierry LEPREVOST, L’Art roman en Normandie. Les Ducs de Pierre, s.l. (Condé-sur-Noireau, Corlet (1988), 160×240, 264 p., ill.
Ill. : Bernay, pp. 63, 73-75

Charles LEROY.- Les Manufactures de Bernay vers 1790, Rouen, Lainé, 1930, broch. 145 x 230
(Bib. mun. Argentan : 20905 – G. Norm. 00009/14)

LEROUX (Philippe),  » Les premiers suspects à Bernay sous la Révolution « , Les Amis de Bernay, 3, 1972, p. 9-13; 4, 1973, p. 18-22

La Libération à Bernay, Août 1944, dans Les Amis de Bernay, Juillet 1994, n° 36
Liliane Carpentier, « La guerre 39-45 à Bernay », pp. 3-18; Gisèle Tellier, « Les Allemands à Bernay », pp. 19-30; Jean Germain, « La Libération à Bernay », pp. 31-44, ill.

LINDET (Robert-Thomas), Lettre aux prêtres et fidèles du diocèse pour se conformer aux lois de l’Etat et prendre garde de causer, par des scrupules mal fondés et surtout par une résistance peu évangélique, des agitations et des troubles qui pourraient devenir nuisibles à la religion même, Evreux, Imp. de J.-J. Ancelle, 1791, In-8

LINDET (Robert-Thomas), Lettre pastorale de M. L’évêque de département de l’Eure aux fidèles de son diocèse, Evreux, J.J. Ancelle, 1791, In-8, 44 p.

LINDET (Robert-Thomas), Lettre pastorale de M. L’évêque de département de l’Eure aux fidèles de son diocèse (27 mars 1791) s.l., Imp. Nationale, 1791, In-8,

LINDET (Robert-Thomas), Mandement de M. l’évêque du département de l’Eure, pour faire chanter le TE DEUM en action de grâces de l’heureuse convalescence du Roi, Evreux, Imp. de J.-J. Ancelle, 1791, In-8, 4 p.

LINDET (Robert-Thomas), Mandement de M. l’évêque du département de l’Eure aux fidèles de son diocèse (pour annoncer le changement politique survenu en France), Evreux, Imp. de J.-J. Ancelle, 1791, In-8, 13 p.

Robert-Thomas Lindet, évêque du département de l’Eure, aux citoyens du même département, (Paris), Boulard, s.d.(1792)
In-8

Adresse du citoyen Robert Lindet… à ses concitoyens du département de la Vendée, d.l. De l’Imp. du Républicain (1793), In-8, 15 p.
(B.M. Pont-Audemer)

LINDET (Robert-Thomas), Exposition des motifs qui ont déterminé Robert Lindet à voter pour l’arrestation de 32 membres de la Convention nationale, Paris, R. Vatar, s.d. (1793),
In-8
(B.M. Pont-Audemer)

LINDET (Robert-Thomas), Robert-Thomas Lindet, représentant du peuple, contre tous les projets de banqueroute ouverte ou déguisée, Paris, Imp. des Frères amis, s.d. (1795),
In-8

Extrait du compte-rendu par Robert Lindet au peuple français le 2 brumaire an IV
(B.M. Pont-Audemer – Copie ms. In-8)

Convention nationale.- Discours prononcé par Robert Lindet… sur les dénonciations portées contre l’ancien Comité de Salut Public et le rapport de la Commission de 21. Imprimé par ordre de la Convention
(B.M. Pont-Audemer – Copie ms. pet. in-f°)

Robert Lindet, représentant du peuple à la Convention nationale, s.l.s.d., In-8, 30 p.
(B.M. Pont-Audemer)

BONNECHOSE (de), Les Raisons de ne pas élever une statue à Robert Lindet, député de l’Eure à la Convention Nationale, membre du Comité de Salut Public pendant la Terreur, Paris, Chamerot, 1900, 22 cm., 24 p.
(B.M. Lisieux – F.N. Br. 422. B.)

LEPREVOST Thierry, L’Art roman en Normandie. Les Ducs de Pierre, s.l. (Condé-sur-Noireau, Corlet (1988), 160×240, 264 p., ill. (Abbaye de Bernay)

Charles LEROY.-  » Lettres inédites de Thomas Lindet avec son frère Robert, pendant le Directoire (an VI -an XIV) « , Rev. cath. d’histoire… de Normandie, 1932, pp. 257-271

MALBRANCHE (F.), Bernay pendant l’insurrection de mars 1792, Bernay, 1873, In-8, 22 p.
(B.M. Pont-Audemer)

MANNEVILLE Philippe, « Bibliographie relative aux confréries de charité normande », Nouvelles de l’Eure, N° 69, 1978, pp. 39 ss.
– ill. « Registre de la Charité de la Couture de Bernay.
– Confréries de charité à Bernay un lundi de Pentecôte.

A. MUTEL.- « De Voltaire à Bonaparte: itinéraire d’un notable bernayen (1789-1799) (Jacques-François Mutel de Boucheville) », Ann. de Norm., 41, N° 3-4, Octobre-décembre 1991, pp. 295-326

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820 ; rééd. 1825 ; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878 ; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322 x 235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t. Bernay p. 7

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127

Marie-Odile PIQUET-MARCHAL.- « Les prêtres réfractaires exilés du district de Bernay (L.-N. Lemaitre, vicaire à L’Aigle) », Ann. de Norm., 41, N° 3-4, Octobre-décembre 1991, pp. 350-353

PERIN Patrick, LE MAHO Jacques, HALBOUT Patrick et al., De la Gaule à la Normandie – 2000 ans d’histoire – 30 ans d’archéologie, s.l.s.d. (Musées et Monuments de la Seine-Maritime, Lecerf, 1990), 17.6 x 24.5, 285 p.

POREE chanoine André, Le registre de la Charité des Cordeliers de Bernay, Rouen, Cagniard, 1887, In-8°, 23 p.
avec envoi

POREE abbé André, L’église abbatiale de Bernay, étude archéologique », CAF, 1908, II, pp. 688-614

1er Congrès des Charités Normandes – Giverville – Juillet-Septembre 1947 – Compte-rendu, Bernay, Méaulle, s.d., in-8°, 64 p.

Procès-verbal de l’assemblée électorale du département de l’Eure, séante à Bernay, conformément à la loi du 12 août dernier, Evreux, 1792, In-4, 64 p.
= BM. Pont-Audemer

Henri QUEVILLY, Une famille normande et ses domaines pendant l’occupation anglaise et les guerres de la Ligue (1417-1597), Bernay, Veuclin, 1879, In-8°, 13 p.

ROSTAND André, « L’œuvre architecturale des Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur en Normandie (1616-1789) », BSAN, XLVII, 1939 (1940), pp. 82-224, XVII pl. h.t., Notre-Dame de Bernay

RUPRICH-ROBERT (V.), L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889. Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol. in fol. 340 et 176 pl. 36 £
Bernay, Pont-Audemer,

SAINTE-MARIE-MEVIL, La Charité de la Couture de Bernay, 1855

SAUSSAYE Jean, « Pèlerinages en Normandie », Nouvelles de l’Eure, N° 73, 4e trimestre 1979, pp. 40-1
La Couture de Bernay, vierge à la quenouille provenant d’une église du Pays d’Auge, Saint Gilles.

TURPIN Henry.-  » Les rosières de Bernay (1885)  » Avenir de Bernay, 11 février 1920

VAULTIER Roger, Le folklore pendant la guerre de Cent Ans d’après les Lettres de Rémission du Trésor des Chartes. Préface d’Albert Mirot, Paris, Guénégaud, 1965, In-8°, 243 p. tab. n. p.

VEUCLIN V. E., « Le mobilier artistique des confréries de charités » 1e partie (fig. extraites en-tête des Statuts de Menneval, p.49,53-54; Charité de la Couture de Bernay, p.52)
VEUCLIN V. E., « Anciennes coutumes des charités de Normandie La Couture de Bernay (1552), Sainte-Croix de Bernay (1765-1766),
VEUCLIN V. E., Coutumes éteintes. La Sonnerie des agonisants dans la ville de Bernay, Bernay, 1888
VEUCLIN V.-E., « Un peintre ébroïcien (Jacques Pierre Lefebvre) », L’Antiquaire de Bernay, N° 1, 1er avril 1892, pp. 2-3
VEUCLIN V.-E.,  » Glanes musicales « , L’Antiquaire de Bernay, N° 3, 1er mai 1892, pp. 14-15
VEUCLIN V.-E.,  » L’Industrie des Toiles à Bernay (1610-1669) « , L’Antiquaire de Bernay, N° 5, 1er juin 1892, p. 22-23
VEUCLIN V.-E.,  » Curés de Sainte-Croix de Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 3, 1er mai 1892, p. 16 ; N° 4, 15 mai 1892, p. 19 ; N° 5, 1er juin 1892, p. 24 ; N° 7, 1er juillet 1892, p. 35 ; N° 8, 15 juillet 1892, p. 40 ; N° 10, 15 août 1892, p. 47 ; N° 13, 1er octobre 1892, p. 59-60 ; N° 14, 15 octobre 1892, p. 63 ; N° 15, 1er novembre 1892, p. 68 (Robert-Thomas Lindet) ;
VEUCLIN V.-E., « Artistes peintres de Bernay (DESCOURS) », L’Antiquaire de Bernay, N° 4, 15 mai 1892, p. 20
VEUCLIN V.-E.,  » Pétition à Messieurs les Membres de la Chambre des Députés – Au Congrès des Sociétés savantes et des Beaux-Arts – Confrérie des serruriers de Lisieux – id° de Bernay – Imprimeurs de Caen – Cordonniers de Bernay – Compagnons du Devoir ou Bondrilles (1778) – Histoire des anciennes foires et marchés – Nicolas-Gabriel CLERC , médecin en Russie – Ouvriers français en Russie – Eglise de la Chapelle-Gautier – Corporations artistiques de Normandie – J.-Ls. Coulombet né à Alençon « , L’Antiquaire de Bernay, N° 6, 15 juin 1892, pp. 25-32 ; N° 7, 1er juillet 1892, pp. 33-34
VEUCLIN V.-E.,  » L’Antiquaire de Bernay et la Chambre des Députés « , L’Antiquaire de Bernay, N° 10, 15 août 1892, pp. 45-46
VEUCLIN V.-E., « Comédiens nomades à Bernay (et Lisieux – 1819 à 1846) », L’Antiquaire de Bernay, N° 11, 1er septembre 1892, pp. 51-52
VEUCLIN V.-E.,  » Serment de sage-femme en 1739 (Marie-Charlotte Guéroult femme Lalande, de Sainte-Croix de Bernay) « , L’Antiquaire de Bernay, N° 14, 15 octobre 1892, p. 61
VEUCLIN V.-E.,  » Bernay aux Etats généraux tenus à sens en 1614 « , L’Antiquaire de Bernay, N° 15, 1er novembre 1892, p. 65
VEUCLIN V.-E.,  » Un maître de l’œuvre (Le 22 juillet 1621, Germain Vasse, maître charpentier à Bernay, fait alleu avec Nicolas Levelain, escuier, sr du Ronceray et du Homme ; il s’oblige de réédifier et réparer de son métier de charpentier le colombier du manoir du Hazeray, par ledit sr de nouveau acquis, et à ceste fin le descendre, démonter et rebâtir de la même façon qu’il était, moyennant la somme de cent livres ts) – (1621, Guillaume Lesellier de Rouen, facteur d’orgue étant de présent à Bernay) « , L’Antiquaire de Bernay, N° 17, 1er décembre 1892, p. 75
VEUCLIN V. E., « Les Beaux-Arts et les Charités (Bourg-Achard – Caudebec-les-Elbeuf,… Lisieux, Rocques) », L’Antiquaire de Bernay, N° 22, 15 février 1893, pp. 95
VEUCLIN V.-E., « Assemblées de commerce à Bernay (1759-1760, Toiliers, drapiers, marchands de frocs) », N° 20, 15 janvier 1893, pp. 87
VEUCLIN V.-E.,  » Le siège de Bernay en 1592 (cf. de Montpensier, de Longchamlp et de Fervaques) « , L’Antiquaire de Bernay, N° 27, 1er Mai 1893, pp. 114
VEUCLIN V.-E.,  » Les Enfants trouvés à Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 29, 1er Juin 1893, pp. 122
VEUCLIN V.-E.,  » Les Filles de la Charité à Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 29, 1er Juin 1893, pp. 124
VEUCLIN V.-E.,  » Maîtrise de Ste-Croix-de-Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 30, 15 Juin 1893, pp. 131
VEUCLIN V.-E.,  » Le Clergé de la Couture [de Bernay] en 1754 « , L’Antiquaire de Bernay, N° 33, 1er août 1893, pp. 137-138
VEUCLIN V.-E.,  » Corporations d’arts et métiers de Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 34, 15 août 1893, p. 142 ; N° 35, 1er septembre 1893, p. 146 ;
VEUCLIN V.-E.,  » L’Abbaye bénédictine de Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, N° 35, 1er septembre 1893, p. 145
VEUCLIN V.-E.,  » Les Cordeliers de Bernay « , L’Antiquaire de Bernay, 15 Septembre 1893, p. 149-150

VEUCLIN V.-E.,  » L’ancien Hôtel-Dieu de Bernay (Couvent de la Grande-Rue) « , L’Antiquaire de Bernay, 1er octobre 1893, p. 153

VEUCLIN E., Les célébrités bernayennes, Gabriel Du Moulin et sa famille, 1890
Réponse d’un curé député à l’Assemblée nationale, à un curé de province, s.l.s.d. (1791), In-8, 24 p.
(cité par VEUCLIN V.-E., L’Antiquaire de Bernay, N° 1, 1er avril 1892, pp. 4

VINCENT Catherine, Les confréries médiévales dans le royaume de France – XIIIe – XVe siècle, Paris, Albin Michel, 1994, 14.5 x 22.5, 259 p.
Bayeux, Bernay, Caen, Pays de Caux, Dieppe, Evreux, Dalaise, Gisors, Gournay-en-Bray, Honfleur, diocèse de Lisieux p. 26, Louviers, Normandie, Rouen, Saint-Lô, Verneuil-sur-Avre

2 – Archives SHL.

Fonds Boudard :
2FK1- abbayes de Bernay. (3 cartons)
2FA214 : An XIII : lettre de Maridor de Bernay à Boudard.
2FB95 : 1792, Compte général rendu à Lisieux à l’inspecteur des Domaines nationaux du district de Bernay.
2FK01 : 1783-86 : abbaye de Bernay, dîmes.
2FK02 : Abbaye de Bernay documents financiers.
2FK03 : 1782 et 1801 : Abbaye de Bernay mémoires à consulter
2FH04 : 1790 : Abbaye de Bernay : affaire Malleville.
2FK05 : 1781 : Abbaye de Bernay : Baux.
2FK06 : 1782-86 :Abbaye de Bernay, forêts, nomination des gardes.
2FK07 : Abbaye de Bernay, documents postérieurs à 1789.
2FK08 : Abbaye de Bernay, 1801, exploitation des bois taillis par Nicolle et David.
2FK09 : Abbaye de Bernay, lettre.
2FK10 : Abbaye de Bernay, 1790, au sujet du bail et des revenus.
2FK11 : Abbaye de Bernay, 1781, mutations donnant lieu à la perception des treizièmes.
2FK12 : Abbaye de Bernay, procédures.

Dossiers « Lieux A à K »
2 bis – BERNAY : notes et documents historiques sur Bernay

FONDS Arthème Pannier :
NE 12.3 : 3e carton : Voyage en Chemin de fer de Caen à Rouen I – Bernay.

Fonds Michel COTTIN :
-11FA-17 – Me Mourardier, avoué à Bernay (1908-1913). Dossier très intéressant sur le commerce et la vie à Bernay au début du XXe siècle.
-11FA-33 : – 1727-1900 – Granchamp, Saint-Victor-de-Chrétienville – Fonds Beaudouin. Journaux de Bernay. Inventaire d’un charpentier.
-11FA34 – – An 9, 29 frimaire – Piencourt.
Vente de biens ayant appartenu à Louis Jacques Le Prévost de Corbon, situés à Piencourt, émigré. Bois taillis de 6 acres 1 vergée, borné d’un côté vers l’orient la pépinière et le labour adjugé 17.100 livres à François Erambert, négociant à Bernay. Un autre bois taillis de 4 acres 3 vergées 13 perches, estimé 2.700 livres adjugé au même, 20.000 livres

25F – Fonds Lemétayer- Desplanches :
1 C 2 -fascicule imprimé sur Bernay.
III B 1 – allusion à une rencontre chez Lemarchand – réception de poésies.
II B 3b : visite privée à Dupont de l’Eure.

Notes d’ Erudits « NE 30 – Veuclin »
5 fascicules :
– 2 dits Imprimés (coupures de Journaux).
– Fêtes de l’Agriculture.
– La bataille d’Evry.
– Bernay 1789-janvier 1790.

Fonds 1F :
1766. Archives SHL.1F852
: 1766 : poste aux lettres de Bernay

1791. Archives SHL. 1F884
: 1791 : Bernay : délibération du Conseil communal : somme 440 livres accordée à Legrand et Chevalier pour leurs indemnités.
1790 : procès-verbal de la fête civique.
1791.sans quantième du mois
Archives SHL. 1F675 :
1791 : Bernay : lettre à M. de Bucelles, capitaine d’infanterie.

Achat du 11-02-2003. Lot n° 31
44 / Bernay (Eure). Coupures de presse, photographies, dessin à la mine de plomb, gravures, tirés à part, notes manuscrites, correspondance concernant l’histoire de Bernay. « Notes et documents pour servir à l’histoire de l’abbaye de Bernay. Son histoire depuis son origine jusqu’à nos jours, recueillis par Etienne Deville, 1890, Manuscrit inachevé en vue de la réalisation d’un ouvrage sur l’abbaye. (rétrocédé Amis de Bernay).

45 / Évreux (Eure). Notes diverses. Manuscrit inachevé en vue de la réalisation d’un ouvrage sur Evreux. (rétrocédé Amis de Bernay).

Carnets de Charles Vasseur :
« Doyenné de Bernay »
8 – BERNAY –
Voir :
A. Leprevost – Dictionnaire des noms de lieu du Département de l’Eure
Bulletin Monumental 1856 p.77
Bulletin monumental 1863 p.847
Almanach de 1787 p.88 à 98
R. Bordeaux – Statistique routière
Odolan Desnos Tome II p.78.173.176.177.245
Lachesnaye Desbois Tome VI p.381 – Généalogie de Feydeau de Brou
Chevillard
d’Hozier 514.515.516.525
464 et suivantes
Bulletin monumental 1861 p.133 – 268 et suivantes
Notice sur Mezeray p.18
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome IV 357-369 et Tome XVII p.167Delisle – Echiquier p.74 n°295 –
Annuaire Normand 1866 p.101
Congrès archéologique 1848 p.83 et suivantes
Mémoires des Antiquaires de Normandie 1864 tome … p.520 – 538 ; Tome 23 p.29 n°188, p.62 n°334, p.110 n°675, p.118 n°717, p.127 n°765, p.136 n°795, p.138 n°803, p.173 n°983, p.177 n°1000, p.207 n°1164-1165, p.221 n°1198, p.213 n° 1200, p.249 n°1359
MSS 13905 p.38f°115
Pottier – Histoire de la Faïence de Rouen p.415
Bulletin Monumental 1854 p.422-423 – 1869 p.567
Archives Normandes I p.132 – 235
Hippeau – Gouvernement de Normandie Tome VI p.223
Forneville II 16-17-23-166-203-228-285
Société Historique 1872 p.13 n°5
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste p.509
Rapport sur la bibliothèque de M. Malbranche – Congrès archéologique 1870 p.254
Viollet le Duc V-p.176
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.41 n°29 art 13 et p.69 n°9 in fine
Mémoires des Antiquaires de Normandie – Tome 26 p.31

Insinuations

Sur le territoire même de Bernay, dans les bois dépendant de la terre de Carentonne, à la pointe d’un angle saillant de la plaine, placé précisément en face du château de Menneval se trouve une enceinte circulaire de peu d’étendue, nommée dans le pays le Puits des Buttes, à cause du puits qui en occupe en effet le centre. Une seconde enceinte vient s’appuyer en arc de cercle sur la première, dont elle défendait probablement l’entrée. (Le Prevost I p.61)

L’étymologie du nom de Bernay indique que ce lieu était anciennement une communication entre le Lieuvin et le Pays d’Ouche. Au Xe siècle la plupart des lieux environnants jusqu’à Beaumont et Broglie en dépendaient. La duchesse Judith qui avait en ce domaine prévu sa dotation, y fonda vers l’an 1000 une abbaye des Bénédictins. Dès cette époque Bernay avait un marché et plusieurs foires annuelles. On trouve qu’au XIIe siècle il était fortifié ; ses étoffes sont mentionnées dès le XIIIe.
En 1231 St Louis y vint tenir ses assises de justice. En 1378 Pierre Dutertre secrétaire de Charles le Mauvais, l’occupait contre Duguesclin : l’armée française pénétra dans le bas fort attenant à l’abbaye et après 15 jours d’attaques, s’empara d’une très grosse tour où Dutertre s’était réfugié. En 1418 Bernay tomba au pouvoir des Anglais. En 1421, à la suite d’un combat livré dans le voisinage les Français prirent la ville ; elle fut reprise par les Anglais et recouvrée seulement en 1449. Emportée d’assaut par l’Amiral Coligny en 1563 elle fut entièrement pillée et brûlée avec l’abbaye et les églises excepté Notre Dame de la Couture. En 1589 des paysans soulevés par le parti du Duc de Mayenne y furent taillés en pièces par le duc de Montpensier ; tous les édifices de la ville furent ruinés et la forteresse rasée. On commença en 1628 à relever l’abbaye. Les bâtiments de cette dernière époque renferment aujourd’hui la Sous-Préfecture, la Mairie et les Tribunaux. La construction primitive de l’église abbatiale, monument curieux, quoique mutilé du style roman du XIe siècle, a été conservé et sert de halles aux grains et aux toiles.
L’église Ste Croix porte à l’intérieur des traces de style roman, mais la plus grande partie de l’édifice appartient au commencement du XVe siècle. On y remarque plusieurs beaux vitraux de ce siècle et du suivant, un grand et magnifique autel dont l’église du Bec avait été décorée en 1685, des statues et d’autres sculptures très précieuses en marbre venant de cette même abbaye, ainsi que des grandes pierres tumulaires placées sous le portail d’entrée.
L’église de la Couture, anciennement renommée par de nombreuses guérisons de malades particulièrement des possédés et aujourd’hui encore par de grands pèlerinages, est remarquable par les vastes proportions et l’ensemble élégant de son architecture, beau modèle du style gothique des XVe et XVIe siècles ; elle est ornée de vitraux intéressants et de jolies sculptures en albâtre. St Louis avait fondé en 1250 l’hospice et un couvent d’annonciades. Les constructions qu’on voit aujourd’hui de ces deux établissements n’ont guère plus d’un siècle d’existence ; le collège communal occupe ceux de l’ancien couvent. Il y avait en outre deux couvents d’hommes et un de femmes. On voit encore dans une des principales rues d’anciens porches en bois, restes curieux de l’architecture civile du moyen-âge.
Bernay était anciennement chef lieu d’élection et siège du baillage royal. (Gadebled)

« Bernay petite ville de France, dans la Haute Normandie, avec titre de comté, baillage et élection, sur la Carentonne. Renommée par une grande et riche abbaye de Bénédictins de la congrégation de St Maur. Comme ils sont curés primitifs de Bernay, c’est dans leur église, dédiée à Notre Dame, que se font toutes les cérémonies publiques et où le clergé de la ville s’assemble pour faire des processions générales.
Cette église est grande et belle et l’on y garde un ossement de St André, apôtre. La menuiserie des chaires du chœur est fort bien travaillée et la maison des religieux bâtie nouvellement et très solidement est d’une grande apparence.
Il y a dans Bernay des Cordeliers, des Religieuses de la congrégation de Notre Dame, une abbaye de Cordelières-Annonciades qui gouvernent l’Hôtel-Dieu et un collège où l’on enseigne les Humanités. Le monastère des Pénitents est dans le faubourg. On y trouve aussi un hôpital général bien bâti à neuf et sur la côte une chapelle de St Michel.
Le Corps de Ville est composé d’un Maire et de quatre Echevins. Il y a une maison de Ville »
(Thomas Corneille)
La description est complète ; il suffit d’y ajouter que Bernay était aussi le siège d’un grenier à sel.
Quoiqu’on n’y ait pas trouvé jusqu’à présent de ruines romaines, la ville de Bernay est ancienne Le premier acte où on la voit figurer est le Dotalitium de la Duchesse Judith. C’est un acte par lequel le Duc de Normandie Richard II assurait un douaire à sa femme, où figure entre autres terres la ville de Bernay. La princesse se hâta d’y fonder un monastère en l’an 1013, elle aumôna la Baronnie, qui était très grande et considérable, aux Bénédictins qui y furent installés.
Lors de la conquête de la Normandie, Bernay suivit le sort commun de la province. Plus tard, en 1417, elle tomba dans les mains des Anglais. Ils la gardèrent jusqu’en 1448. Cette année là le Comte de Dunois, secondé par les comtes de Clermont, de Nevers et plusieurs autres seigneurs, s’en rendirent maîtres ; c’était alors une place bien fortifiée par un capitaine nomme Jean Of.
(C’est dans la première moitié du XIe siècle avant l’établissement des Abbés à la tête du couvent de Bernay que Théodoric, qui n’en était que l’administrateur, concéda la moitié du Bourg de Bernay au père de Roger de Montgommery, d’où il passa dans la Maison des Comtes d’Alençon qui firent de cette terre un comté. Il s’en suivit une série de procès et de luttes qui furent terminées seulement en 1280 par des lettres de Philippe III, Roi de France)
La vicomté en fut concédée, je ne sais à quelle époque, à la Maison d’Alençon. Les dissensions qui eurent lieu entre le Roi et les comtes d’Alençon donnèrent lieu à plusieurs confiscations et restitutions dans lesquelles figura comme beaucoup d’autres, la vicomté de Bernay, et non pas le Fief de Bernay comme l’a écrit l’auteur du Guide de Paris à Caen.
Les guerres de Religion furent pour la ville de Bernay, comme pour la plupart des autres, une source de calamités. Les Calvinistes la brûlèrent en 1563.
Quelques années plus tard en 1586, les habitants de Bernay voyaient entrer dans leurs murs les colonnes débandées des Gautiers, qui venaient de se faire battre par le duc de Montpensier à Pierrefitte, et que suivait de près leur vainqueur.
Ce fut probablement la dernière fois que la ville entendit le cliquetis des armes et que ses habitants eurent dans les yeux le spectacle de la guerre. La ville avait cinq portes, celles d’Orbec, de Lisieux, de Rouen, de Paris et des champs. Actuellement il ne reste rien des anciennes fortifications. Bernay n’a que deux grandes paroisses, une située dans la ville, Ste Croix, l’autre au loin dans le faubourg Notre Dame de la Couture. Mais on y comptait en outre cinq ou six chapelles fondées en bénéfices outre les églises des communautés et l’abbaye, située tout au centre de la ville.

La Charité de Ste Croix de Bernay date du 10 octobre 1400.
Elle possède un registre de 1518. On y voit figurer :
Noble Homme Nicolas de Malleville, sieur des Campeaux et Damoiselle Madeleine Bottey, sa femme, en 1587.
1609 – Noble Homme François Liberge, sieur du Tilleul, damoiselle Marie de Belleau, sa femme.
1672 – Messire André de Mainteternes, sieur de Familly, escuyer, recepveur des tailles de Bernay, dame Marie du Fey.

La confrérie de la Couture ne date que de 1406.
Noblesse de Bernay
Les fiefs de l’Aumosne et de l’Espervier, dans la paroisse de Menneval appartenaient aux religieux de Bernay.
Brucourt, plein fief de haubert à Messire Deschesnets, Maistre des Comptes à Rouen, par acquets de Monsieur de Bertoncelles du 26 octobre 1733.
Le Bos le Comte, quart de fief relevant du Brucourt, à François Hubert des Cours en 1751.
MM. de Carrey, de St Gervais, escuyers, héritiers collatéraux de Messire François Carrey de Goville, seigneur de Malouy, possesseur du fief de Moulin-Noël en 1732 (A. Le Prevost)

Lettres patentes du Roi d’Angleterre nommant Ricardus Wurcestre, armiger de capitania ville ; regis. de Bernay 3 avril 1421 (Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII p.173)

Aux Montres de la noblesse du baillage d’Evreux en 1469 se présenta :
Hugues Debets, gernetier du garnier à seel à Bernay
Nicolas Furet contre roulleur du grenier à selle à Bernay figure aussi sur les listes.

Monseigneur Jehan de Bouffé, chevalier, seigneur du lieu se présenta, pour lui et en l’acquit des religieux, abbé et couvent de Bernay, pour ung service de chevalier, et estait en abillement de homme d’armes monté de cinq chevaulx, accompaigné de deux archers en bon abillement et de deux paiges.

Janvier 1424 – Lettres de Henri VI, roi d’Angleterre, par lesquelles il confirme des statuts des chaussetiers de la ville de Bernay (Ordonnance des Rois de France Tome XIII p.74)

Factum pour Maistre Guillaume Antoine Langlois, prestre curé de la paroisse de Ste Croix, principale église de la ville de Bernay, adhérant aux conclusions prises par feu Maistre François Lochet Ducarpont, son prédécesseur,
Les sieurs prestres habituez en la même église,
Et Damoiselle Anne Lochet, dame Ducarpont, ayant repris l’instance au lieu et place dudit sieur François Lochet Ducarpont, son frère,
en présence de Messire Henry Ignace de Brancas, évêque et comte de Lisieux
contre les sieurs abbé, prieur et religieux bénédictins réformez de l’abbaye de Notre Dame de Bernay.
27 p. in f° imprimés à Paris
Procès pendant un Conseil, par suite d’un arrêt du Parlement de Rouen en faveur des Bénédictins du 21 février 1718.
Ils réclamaient le titre de curés primitifs, les oblations, droits, honneurs et préséance à Ste Croix
– 30 août 1509 Bertout, curé
– 6 février 1597 Jalbin, curé
– avant 1540 2 moines curés
– 4 février 1705 Milot curé.
Le sieur Le Prevost, prêtre de Ste Croix, clerc, sacristain et aujourd’hui professeur de rhétorique dans le collège de la même ville 1718. (Bibliothèque de Raymond Bordeaux)

Armoiries des Corps et Métiers de la ville de Bernay
Jacques Thuret du Hamar, colonel de la ville de Bernay – d’argent à 16 étoiles de gueules 4.4.4.4
Corps des Officiers de la Vicomté de Bernay – d’azur à 3 fleurs de lys d’or.
Madeleine d’Arzac, femme de Nicolas de Montfort, écuyer, vicomte de Bernay – d’azur semé d’étoiles d’argent.
Les Maires et Echevins de la ville de Bernay – d’azur au lion d’or armé et lampassé de gueules.
Bouchers – de gueules à une tête de bœuf affrontée d’or abaissée sous une hachette d’argent.
Boulangers – de sable à une pelle d’argent chargée de pains de gueules posée en pal.
Chandeliers – de gueules à une balance d’or accompagnée en pointe d’un paquet de chandelles d’argent.
Charpentiers et menuisiers – d’azur au rabot d’or en fasce.
Chirurgiens et perruquiers – d’azur à un rasoir d’argent emmanche d’or et un peigne d’or posé en pal.
Cordonniers – d’azur au tranchet d’argent emmanché d’or posé en pal
Drapiers – d’azur à la fasce d’or chargée d’un lambel a 3 pendants de gueules.
Hostelliers – d’azur à un St Joseph (?) d’argent. (ou d’azur à une sainte Vierge d’argent levant les yeux et les mains au ciel)
Marchands de frocs – d’azur à une Notre Dame d’or.
Merciers – d’azur au pal d’argent chargé d’une roue de gueules
Megissiers, chapelliers et corroyeurs – d’azur à une toison et un chapeau d’or posés en fasce l’un sur l’autre.
Savetiers – d’argent au tranchet d’azur.
Serruriers et arquebusiers – de sable à un canon d’arquebuse adextré d’une clé et sénestré d’un maillet le tout d’argent posé en pal, le manche du maillet d’or.
Tailleurs – de gueules à 2 ciseaux d’or ouverts en sautoir.
Tanneurs – de gueules à 2 couteaux à main d’argent, les manches d’or posés en pal.
Toiliers – d’azur à la demi-aune d’argent abaissée surmontée d’une navette d’or le tout en pal (d’azur à une navette d’or posée en fasce, soutenue d’une demi-aune d’argent marquée de sable, aussi posée en fasce)
Tisserands et Foulons de Bernay -d’azur à une navette d’or posée en bande
Tondeurs et cardeurs – de gueules à une force et une carde d’argent posées en pal l’une à dextre et l’autre à sénestre.

Petit fascicule intitulé « Bernay »

Religieuses hospitalières de Bernay 1752 – Société Historique de Lisieux 1874 p.13 n°22 ; p.14 n°23 – Extraits 128

Domus Dei de Bernayo cum capellis sequentibus
Capella S. Johannes et Capella Ste. Catherine : patron L’Evêque

Patrons de l’Hôtel Dieu : Les Magistrats de la Ville

Ce couvent de religieuses hospitalières dites Dames de St François fut fondé par St Louis en 1250.

Charité de Bernay – d’azur à une Ste Ursule d’Or (d’Hozier)

L’ancienne chapelle de St Symphorien à Ferrières fut réunie sous Louis XIV à l’hospital de Bernay.

L’Hospice Général date comme les autres du XVIIe siècle. Il fut fondé en 1697 par Anne d’Abzac, veuve de Marc Antoine Abzac Deshayes, seigneur de Ticheville.
Monsieur Malbranche en a écrit l’histoire d’une manière remarquable en 1861.

23. Bernay
Arrêt du conseil privé du 24 janvier 1698 et lettres patentes de mars suivant réunissant ladite léproserie à l’hospital de Bernay,
St Clair et St Thomas de la Canonée (?) à Boissy.
St Brice à Carsix ou Fontaine la Sorêt
St Michel d’Evreux, dite du Val Boutry à Notre Dame du Bois.
(Lechaudé d’Anisy – Léproseries- Antiquaires de Normandie Tome XVII p.167).

Les Cordeliers de Bernay – Exposition d’Evreux 1984 p.69

Notice sur l’ancien couvent des Pénitents de Bernay par F. Malbranche
Revue de Normandie :
juillet 1869 p.529-539
août 1869 p.593-611
septembre 1869 p.657-677
octobre 1869 p.744-762

Les Pénitents de Bernay furent fondés en 1490 et reçurent en 1650 la réforme du Tiers-Ordre.
Parmi les Capucins morts à Lisieux pendant la contagion et 1624 on trouve le Père Bonaventure de Bernay.
Charité des Cordeliers de Bernay – d’or au cœur enflammé de gueules percé en barre d’une flèche de sable ferrée et barbée d’argent (d’Hozier).
Les Annonciades de Bernay fondées par St Louis en 1250.
Religieuses de Bernay – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.505.
Religieuses de la congrégation de Notre Dame de Bernay – d’azur à une Notre Dame d’argent tenant un lys à droite, l’enfant Jésus à Gauche, les pieds sur un croissant le tout d’argent (d’Hozier)
Collège de Bernay – d’azur au nom de Jésus d’or (d’Hozier) – Mémoires des Antiquaires de Normandie -Tome XXVI p.338.
Bernay – Cormeilles par Réautey 1872 p.28.
Bernay – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIX p.264 p.264 la note -303.
Abbaye de Bernay – Henri Menu 39° catalogue p.162 art.7143bis n°12.
A. Goujon – Histoire de Bernay et de son canton, touchant à l’histoire générale de la Normandie, précédée d’un abrégé géographique et topographique ; 1° de la Normandie, 2° du département de l’Eure, 3° de l’arrondissement de Bernay. In 8° 420 pages et 5 planches. Evreux Imprimerie Herissey (Polybiblion – partie technique mars 1876 p.106 art.1837)

Alex Gardin – L’ancienne élection de Bernay. In8° 32 pages Bernay – Veuchin 1875.

Alexandriade ou chanson de geste d’Alexandre le Grand, épopée romane du XIIe siècle de Lambert Le Court et Alex de Bernay, publiée pour la première fois en France avec introduction et glossaire par F. le Court de la Villethassetz et Eugène Talbot. Dinan 1986 de plus de 500 pages – Ce poème de chevalerie du moyen-âge se compose de plus de 12 000 vers
(Claudin – Archives du Bibliophile ; troisième série n°135 – mars 1876 p.181 art.13753)
et deuxième feuillet identique mais avec Claudin – Archives du Bibliophile n°136 août 1876 p.199 art 14 176.

Crosse découverte dans l’église abbatiale de Bernay (Bulletin Monumental 1860 p.794).

On écrit de Bernay (Eure) au Nouvelliste de Rouen :
« Les fouilles entreprises dans la halle au blé, ancienne église de l’abbaye, ont amené d’intéressantes découvertes, notamment celle de la sépulture d’un abbé de Bernay.
Le squelette de ce haut dignitaire était accompagné d’une superbe crosse abbatiale plaquée en or de la base au sommet et d’un travail encore plus précieux que la matière. Cette crosse paraît remonter au XIIe et XIVe siècle. L’enroulement est formé, suivant l’usage de cette époque, d’une sorte de serpent ou de dragon ; au centre de la volute se trouve un personnage en chape. Six médaillons, gravés avec la plus grande finesse dans le placage d’or, représentent St Benoît, St Pierre, St Thomas, St Jean l’Evangéliste et un abbé crossé et bénissant. Le bâton de cette crosse est couvert d’entrelacs et de cercles en filigrane d’or.
Il s’agit maintenant de savoir le nom de cet abbé de Bernay dont la sépulture doit être refermée avec respect. Quant à la crosse, comme elle a été trouvée sur un terrain appartenant à la ville de Bernay, elle va devenir une propriété municipale » (Normand du samedi 11 octobre 1858).

5 juin 1418 – De restitutione temporalium monasterio Beate Marie de Bernay, in sustentationem divini servieii.teste Rege apud abbatiam de Beque Helwin -Mémoires de la Ste des Antiquaires Tome 23 p.207)

Chartes de l’abbaye de Bernay

22bis – vers 1210 – Raoul de Montgommeri donne à Notre Dame de Bernai le moulin de « Rokemont » et stipule quelques réserves à son profit. Il est question dans cette charte des étoffes de Bernai et des deux foires de cette ville.

22 – vers 1210 – Carte de Raoul de Montgommeri a peu près du même contenu que la précédente. Dans le cours de l’acte, Raoul s’appelle une fois « Radolfus de Rokemont » il y parle des bureaux de Bernai (de burelles qui fient in villa Bernaii) et des foires qui se tenaient dans cette ville au mois de septembre et à Pâques fleuries. La charte a été faite à l’assise de Bernai en présence de plusieurs témoins parmi lesquels il faut noter : Caldulcus Gallionis Castellano (le célèbre Cadoc, chef des routiers de Philippe Auguste), Henricus de Ferrariis, Ricardus de Harcourt, Robertus de Teibouvilla, Willelmus de Chapeles..

23 – Mai 1226 – Gilbert Morel donne à Jean de la Cande une partie du Pré Morel, situé à côté du pré de Jean « de Rokemont » et les trois parties de pré situées près du Pont Baudet.

30 – 1227 – Gadehend, veuve de Jean de Monad, chevalier, donne à l’abbaye de Bernai 20 sous de rente sur une vigne située « apud Anfrevillam ». Parmi les témoins : Willelmus de Vinstenval, Goscelinis de Monad, Philippus de Mesnulio, Symon de Bosco Milites.

7 – 1231 – Richard le Prévôt donne à l’abbaye de Bernai la terre qu’il avait « in valle Brandou in parrochia de Cortone Abbatis » et de plus « lundam sitam juxta maram Tassel ».

26 – 1234 – Guillaume des Frênes, fils de Robert des Fresnes, chevalier, donne à l’abbaye de Bernai le champ de terre appelé le Camp au Chevalier.

40 – 1240 – Jean d’Orbec, chevalier, renonce en faveur de l’abbaye de Bernay aux droits qu’il avait prétendu avoir sur le tènement de Guillaume Barbe.

32 – octobre 1252 – Nicolas de Roquemont donne à l’abbaye de Bernai un bois et un champ situés « in parrochia Beate Marie de cultura Bernaii ».

24 – janvier 1265 – nouveau style – Lambert de Coudrei reconnaît devoir à l’abbaye de Bernai une rente de 9 boisseaux d’avoine pour des biens situés « in parrochia Sancti Nicholai de Bosco Abbatis ».

44 – avril 1266 – Jean du Moutier donne à l’abbaye de Bernai 3 vergées de terres situées « in parrochia Sancti Andoeni de Planquei »

5 – novembre 1266 – Hugues ler Fevre donne à l’abbaye de Bernay une pièce de terre située « in parrochia Sancti Clari de Dercheyo » près de la terre de Guillaume d’Auge, chevalier.

33 – janvier 1268 – nouveau style – Jean de Senerville (Sernervilla) écuyer, donne à l’abbaye de Bernai une rente due sur le pré du Pont Baudet et le quart d’une livre de poivre due sur la maison du juif « Cressandus ».

11 – septembre 1271 – Richard dit « le Fac » bourgeois de Bernay vend à l’abbaye de Bernay la moitié d’un manoir situé « in parrochia Sancte Crucis de Bernaio ».

43 – février ou mars 1272 – nouveau styme – Pierre du Hamel vend à l’abbaye de Bernai une rente d’avoine due par Roger Malaix sur une pièce de terre sise « in parrochia Sancti Albini Vistuosi ».

36 juin 1272 – Pierre Opinel donne à l’abbaye de Bernay son manoir de Toussue à Menneval (manerium de Torsna à Menneval).

38 – décembre 1275 – Jean de la Fosse du consentement de Pernelle, sa femme, vend à Guillaume d’Epines, bourgeois de Bernay, une rente de 20 sous due sur une maison sise à Ste Croix de Bernay.

41 – 1279 – l’Official de Lisieux atteste que Emmeline, femme de Jean le Meunier, a vendu à l’abbaye de Bernay, pour l’usage des pitances, une rente de 10 sols tournoi sur une maison sise à Ste Crois de Bernay.

45 – 1291 – Jean de Malloc, dit de St Denis, chevalier, vend à l’abbaye de Bernay, pour 2327 livres 13 sols tournoi, ce qu’il avait dans le fief de haubert « de Fraxinis, in parrochia Sancti Medardi de Fraxinis » avec le moulin de Fresnel situé « in parrochia Sancti Martini de Corthona Abbatis »..

39 – mai 1294 – Guillaume de Pyron vend à l’abbaye de Bernay une rente de 7 sous due sur les bois situés «in parrochia Sancti Martini de Corthona Abbatis ».

518 – octobre 1295 – Lettres du vicomte de Bernay attestant que Roger Sarrasin a vendu à Jean le Chambellan, clerc, une acre et demi de terre « in parrochia de Saint Martin de Caorches »

9 – Jean XXII charge l’abbé de St Martin de Séez de révoquer les aliénations indûment faites des biens de l’abbaye de Bernay. Les lettres du pape sont datées d’Avignon le 27 octobre de la 17 année de pontificat.

68 – 5 novembre 1388 – Etienne Luchier, curé de l’église de Sahurs, déclare qu’il a joui de la Maison Dieu ou hôpital de St Jean de Bernay en vertu d’une collation de l’abbé de Bernay remontant à environ 30 années.

60 – 23 décembre 1422 – Procès-verbal de l’élection de Simon de Gouelle, abbé de Bernai, en remplacement de Frère Ponce Pongnon.

54 – 23 décembre 1422 – Notification de cette élection

87 – Xve siècle – Etat des droits que l’abbé de Bernay avait sur le casuel de l’église de Ste Croix de Bernay

46 – 24 octobre sans date de l’année – Les vicaires d’Etienne Blosset, évêque de Lisieux, refusent d’admettre une présentation faite à l’église de St Germain « de Moyad » par Jean, abbé de Bernay, à cause d’une autre présentation faite par Richard Boscage imperabbas monasterii de Bernoyia.

(Chartes découvertes par M. Metayer et lues par M. Léopold Delisle 1858)

Reproduction d’un blason de Notre Dame de Bernay

L’abbaye a été fondée, comme on l’a vu, dès 1013, par la duchesse Judith de Bretagne, femme de Richard II, qui s’y fit enterrer dans le cloître, (elle mourut en 1024) devant la porte de l’église, sans tombeau ni épitaphe ; seulement avant les guerres de Religion, on y voyait son portrait au naturel peint sur la muraille avec quelques vers.
Il est probable qu’elle fut honorée de la visite du Roi St Louis, lorsqu’il tint les Grand Jours à Bernay en 1231.
L’archevêque de Rouen, Eudes Rigault, y séjourna quatre fois dans le cours de ses visites pastorales.
Il y arriva pour la première fois le 4 des kalendes de février de l’année 1249 et le 3 il procéda à la visite. Il n’y trouva que 15 moines dont 10 prêtres ; mais ajoute-t-il (salent esse ante combustionem 35) ? Cet incendie empêchait aussi d’observer la clôture monastique.
Les revenus s’élevaient à 2000 livres sur lesquels on faisait 30 livres de pensions, mais le couvent avait 300 livres de dettes.
Une seconde visite fut faite le 16 et 15 des kalendes de février en l’an 1254.
Le nombre des moins était augmenté de 2, tous prêtres, excepté un.
Le 6 des ides de janvier 1257 nouvelle visite : le prélat trouve dans le monastère 27 moines, dont 25 étaient prêtres, le revenu était toujours de 2000 livres mais le chiffre des pensions s’était augmenté jusqu’à 500 livres. L’abbaye avait eu outre dans sa dépendance un prieuré et 17 moines en Angleterre, deux prieurés au Pays de Caux et un dans le diocèse d’Evreux. Le 2 des ides de janvier, juste 10 ans plus tard, en 1267, eut lieu la dernière des visites qui soit mentionnée dans le Registre d’études Rigault. Il y avait toujours 26 moines dont 22 étaient prêtres.
L’abbaye de Bernay était soumise à la Régale, ce qui n’a rien d’étonnant puisque le Roi de France n’avait fait que de succéder, sous ce rapport, aux droits des Ducs de Normandie qui se considéraient comme fondateurs. On a conservé une lettre de l’Evêque de Lisieux de 1277 qui demande main levée de cette possession. Il existe dans le Recueil des Ordonnances des Rois de France (tome VI p.373) des lettres de Sauvegarde accordées en 1280 par le Roy Philippe III à l’abbaye de Bernay, mais je ne sais à quelle occasion, car on ne voit pas qu’alors la paix ait été troublée en Normandie. Trois ans plus tard, en 1283, le frère du roy, Pierre d’Alençon, fit en mourant des donations aux abbayes de Bernay et de Troarn.
L’abbaye fut brûlée, avec le reste de la ville, par les Huguenots en 1563. Il lui fallut du temps pour sortir de ses ruines. Ce ne fut que sous l’abbé Drogon Hennequin de Villenou qu’elle reprit sa splendeur en adoptant la réforme de St Maur en 1628.
Les revenus de l’abbaye étaient déjà considérables au moyen-âge ainsi qu’il ressort des enquêtes de l’évêque Rigault. Ils ne firent que s’accroître encore par la suite. Les Pouillés du XIVe siècle portent à 1550 livres la part de l’abbé dans l’impôt des décimes, ce qui suppose un revenu considérable.
La sacristie était aussi un bénéfice dont le titulaire payait 40 livres de décimes.
Au XVIIIe siècle les revenus étaient estimés pour l’abbé à 20 000 livres et en 1751 le Prieur Dom Etienne le Picart, déclarait que le revenu de la mense conventuelle s’élevait en total à 11 429 livres 6 sols 7 décimes.
Le Roy nommait et présentait.
Il reste encore des parties fort considérables des anciens bâtiments monastiques.
L’église est devenue halle et corps de garde.
Le réfectoire transformé en Hôtel de Ville, Tribunal, Sous-Préfecture et prison ; l’abbatial ….

ABBAYE DE NOTRE DAME de bernay
Ordre de Saint Benoît. Congrégation de Saint Maur.
Abbé commendataire. — J -L. de Pouden (?).
Procureur.— L.-Ph Berquesse.
Religieux-— F. Dubuse – A.-M. Doublet.

Lettres de l’Evêque de Lisieux du mercredi d’après le dimanche de Quasimodo 1277 par laquelle il supplie le Roi Philippe III de donner main levée de la Régale à l’Abbé de Notre Dame de Bernai, de son diocèse, dont il avait approuvé et confirmé l’élection. Suit texte en latin.
(Mémoires du Clergé Tome XI p.773)

L’Abbaye
L’église présente encore de précieux vestiges de sa construction primitive du XIe siècle ; mais les ravages du temps, l’incendie de 1563, un autre incendie qui suivit la prise de la ville par les Ligueurs en 1590, ont nécessité des reprises importantes qui du reste, comme toujours, ont porté principalement porté sur les parties hautes.
La voûte de la nef est ornée de trois clefs armoriées ; la première est échiquetée d’or et d’azur au franc quartier d’hermine (?), qui est de Dreux et aussi de l’abbaye ; la seconde porte le mot PAX entouré de la couronne d’épines sommé d’une fleur de lys, et soutenu par les trois clous de la passion. C’est l’emblème de la congrégation de St Maur ; la troisième clef porte d’argent au chevron d’azur accompagné de trois lions de gueules vilenés ceux du chef affrontés ; C’est le blason de Louis des Haulles qui occupa le trône abbatial de 1499 à 1524, et qui, dit le Gallia Christiana « exquisitis picturis et sculptis iconibus ac multa supellectite basilicam ditavit »
Les religieux de l’abbaye de Notre Dame de Bernay – d’azur à une Notre Dame tenant l’Enfant Jésus d’or (d’Hozier)

Catalogue des Abbés de Bernay
1 – Vital 1066
2 – Osbern 1087
3 – Robert Noë mort en 1128, la Neustria pia, qui lui donne le 4e rang a transcrit son inscription tumulaire : Robertus Noe abbas
sic coopertus
Hic jacet enseveli
Deus
Ad tua gaudia caeli
Ducas
Et sit ei lux eterna requiei
Amen.
4 – Nicolas
5 – Richard Ie mort en 1169
6 – Gosselin
7 – Guillaume Ier
8 – Second, mort en 1023
9 – Richard II de Moyaux 1024-1220
10 – Galter
11 – Guillaume II mort en 1227
12 – Laurent le Trecalier, mort en 1264
voici son épitaphe d’après le Neustria Pia
Bernaii Florens
Bonus Abbas nomine Lorens
Le Trecallie dictus
Iacet hic in pace relictus
Ut fuit hac vita
Sic christi sit caenobita
Sit semper ei
Lux sine fine diei
Hoc sibi det numus
Qui trinus constat et unis
1264 24 mens Maii

13 – Gislebert Chouquet 1277
14 – Guillaume III 1342
15 – Etienne, mort en 1367
16 – Guillaume IV Viard 1367-1375
17 – Guy de Roffinhac 1389
18 – Begon de Murat
19 – Bertrand de St Bausille 1406
20 – Ponce Pignon, mort en 1422
21 – Simon Ie de Gonelle 1422
22 – Guillaume V de Floques mort en 1464
23 – Richard III Boschage 1465-1476
24 – Jean de la Chapelle 1481-1486
25 – Simon de Sallois
26 – Louis de Haulles 1499-1524
27 – François Ie Bohier 1524
28 – Antione Vialard 1572
29 – Thomas Bohier seigneur de Nazelles 1576
30 – Aymon Hennequin mort en 1596
31 – Jerôme Hennequin 1619
32 – Drogon Hennequin de Villenou mort en 1650
33 – François II Feydeau de Brou mort en 1666
34 – Léon Potier de Gèvres, cardinal, 1666-1744
35 – Jean Baptiste Joseph Languet (ou Lauguet) de Gergi, curé de St Sulpice 1745-1750
36 – de Poudens, aumônier de Madame la Dauphine 1754-1769

Littera prioris et conventus Bernaii defuncto abbate ad Rogerum abbatem fis camensem de electiona abbatis, anno 1110 (Thesaurus Anecdotorum Tome I col 322)

Lettre écrite du camp de Bernay le 31 janvier 1590 à Monseigneur du Plessis par Henri IV
(Tome III p.137)

Guillaume, Roi d’Angleterre, sachant que Vital, abbé de Bernay, avoit fait beaucoup de bien dans l’abbaye de Bernai et l’avoit rendu florissante, le transfera à l’abbaye de Westminster qu’il affectionnait, soit parce qu’il y avoit été couronné roi de toute l’Angleterre, soit parce que c’étoit le lieu de sépulture de ses ancêtres ; mais il ne voulut pas faire cette translation sans le consentement de l’Abbé de Fécamp de qui Bernai dépendoit, ni sans l’agrément des Religieux. C’est le sujet de sa lettre à cet abbé, dans laquelle il déclare aussi qu’il avoit jeté les yeux sur Osbern, frère de Vital, pour prendre sa place à Bernai. Jean, l’abbé de Fécamp, consentit à toutes les demandes du Roi et donna son agrément à Vital pour passer à Westminster ; mais parce qu’Osbern n’était moine ni de Fécamp ni de Bernai, il exigea qu’il devint moine de Fécamp avec la permission de son abbé, avant de pouvoir gouverner l’abbaye de Bernay – On voit par ces trois lettres, qu’encore que les Rois et les princes nommassent des abbés aux monastères qu’ils fondaient, ils en demandaient consentement aux moines à qui l’élection appartenoit. Jean gouverna Fecamp jusqu’en 1078.
(Mabillon – Analecta – Tome I p.214 et 125 ; édition 1726 f°)
(D. Remy Ceillier tome XX p.270)

Bonaventure Brochard, cordelier de Bernay – Description du voyage de Jérusalem et du Mont Sinaï.

Jacques François Mutet de Boucheville orateur et poète, mort à Bernay, sa patrie, le4 février 1814 Poème en six chants de la Conquête des Normands en Sicile
Voyage à Honfleur.

Jacques Philippe Bréant, littérateur, né à Bernay le 10 novembre 1710, mort le 13 février 1772, n’a laissé que des œuvres posthumes.

Recherche de 1666
Pierre de Bonnechose sieur de Follainville
Nicollas de Bonnechose, sieur de la Londe
Pierre Barrey, sieur de Monrfort issu de Jean ennobly en 1647, restably en 1167
Alexandre d’Irlande, ancien noble
Ollivier Filleul, sieur des Chesnets
Pierre et François de Foucques, sieurs de Beauchamp et du Part, sont issus d’Adrian, ennobly en 1634, restably en 1665.
Jean Guenet, sieur de la Blardière, ennobly en 1652, restably en 1665
Louis Jouvin, gendarme de Monsieur, ennobly en 1645
Madelaine le Mire, veufve d’André le Carpentier, en son nom et comme tutrice de André et Jean le Carpentier, enfants dudit défunt et de Marie Jouas, sa première femme, anciens nobles.
Louis de la Varde, recepteur des tailles, issu de Charles, ennobly en 1596
Marguerite Legrix, veuve de Nicollas Roussel, grenetier du grenier à sel de Bernay, roturier réhabilité en sa noblesse de la dérogeance par lettres du 25 janvier 1666, verifiez en la Cour le 21 juillet 1667.
Robert de Malleville, sieur de Champeaux.
Marie de Malleville, veuve de Jacques le Carou, advocat, condamnée.

Etat des Gentilshommes
Alexandre d’Irlande, escuyer
Jean Barré, escuyer, sieur de la Couture
Robert Leveillé, sieur de Louprey, officier de la maison de feu Monsieur le Prince.

Valmont de Bomare de Morsan près Bernay
(Mémoires des Antiquaires de Normandie – Tome XXVIII p.304)
Billet autographe sur son retour de Milly 1774
(Henri Menu – 26° catalogue 22 novembre 1857 p.224 art.3330 n°21).

Le poète Alexandre de Bernay – voir Le Clerc – Histoire littéraire au XIVè siècle 2e édition 1865 p.25 Tome II.

Alexandre, nommé de Bernay, lieu de sa naissance et surnommé de Paris, à cause du long séjour qu’il y fit, commença, avec Lambert le Cors, un Roman d’Alexandre ; dont la copie la plus ample est de 17952 vers et la plus ancienne est de l’année 1228.
Il a composé en outre :
Le Roman d’Athis et de Prophilias, alias le Siège d’Athènes (Histoire Littéraire de la France XV p.236) 18292 vers.
Le Roman de la Belle Hélène de Constantinople, mère de St Martin, évêque de Tours.
XIIe ou XIIIe siècle
(Essais sur les Bardes et Contes – de la Rue Tome II p.350 et suivantes)

Bibliographe de Frère
p.10 Alexandre de Bernay
p.100 Bertre Histoire des miracles de la Couture.
p.124 Valmon de Bomare ; chimiste, né à Morsan
p.144 Bréant, poète XVIIIe siècle
p.156 Bonaventure Brochard, cordelier
p.161 Bugnot, bénédictin 1673
p.270 Corbelin, musicien 1744
p.438 Fouques, moine de Lyre né à Bernay, XVIIIe siècle.

La Madeleine de Bernay
Voir :
Bulletin Monumental 1859 p.71
Bulletin Monumental 1861 p.422.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVII p.114
Vases de la léproserie de Bernay – Catalogue de Musée des Antiquaires p.78 n° 404 à 407.
Sépultures de la Madeleine de Bernay – Revue de la Normandie 30 novembre 1868 p.662 à 684 et décembre 1868 p.733 à 755.

La léproserie de Bernay, réunie à l’hôpital du lien par arrêt du Conseil privé du 24 janvier 1698 et lettres patentes de mars suivant (Léchaudé d’Anisy – Mémoires de la Société des Antiquaires Tome XVII p.167)

Capella B.M. Magdalenes
Chapelle Ste Madeleine à Bernay située dans une ferme, dite la Madeleine qui appartient à l’Hôpital
Il s’y tient encore une foire célèbre.

Il est vraisemblable que c’est l’ancienne chapelle d’une maladrerie ou léproserie, constitué aussi en bénéfice, sous le patronage des habitants et d’un revenu de 450 livres.

Un cimetière de lépreux du XIIe siècle.
Au mois de février 1858, Monsieur Métayer de Bernay (Eure) a fait, dans l’ancienne léproserie de cette ville, une fouille qui apporte une page nouvelle à l’histoire de la sépulture chrétienne du moyen-âge. Cette léproserie, peu éloignée de la ville, est aujourd’hui une ferme connue sous le nom de La Madeleine, dernière trace de l’ancien vocable de cet établissement hospitalier.
Le lieu dans lequel M. Métayer a opéré ses fouilles est assez restreint puisqu’il n’a guère que 25 mètres de long sur 10 de large. Cet espace de terrain, devenu hallier, avait été autrefois entouré de fortes murailles qui paraissent comme l’enceinte d’une ancienne chapelle. Cette enceinte elle-même divisée en trois compartiments inégaux dont ceux de chaque bout, n’avaient guère que 5 ou 6 mètres, tandis que celui du milieu en compte 12. M. Métayer pense que ces trois divisions de l’édifice représentaient autant de caveaux funéraires.
En effet dans ces trois clôtures bien distinctes et séparées l’une de l’autres par une épaisse muraille, il a trouvé 86 corps, dont 18 dans la première qui renfermait encore une pierre d’autel entourée de son pavage ; 14 dans la dernière, celle du fond et 54 dans celle du milieu.
Comme tous les corps chrétiens possibles, les squelettes de La Madeleine étaient orientés est/ouest, les pieds à l’orient, la tête à l’occident. Dans le caveau du milieu, il y avait deux couches de sépultures. Dans les autres, il n’y en avait qu’une seule.
La majeure partie des corps avait été inhumée sans cercueils d’aucune espèce. La couche la plus voisine du sol n’en a fourni nulle trace. On n’en a remarqué que dans la couche inférieure où des clous en fer ont été recueillis autour des corps. Ces clous ou plutôt des rivets ou des écrous de 3 centimètres de longueur ayant à chaque extrémité des têtes plates, rondes ou carrées.
Des clous semblables ont été retrouvés par nous dans le cimetière de Bouteilles en 1855, 1856, 1857 et 1858, et par M. Charma, dans la léproserie de Câtillon explorée en 1851. Ces écrous forts communs au XIIe siècle sont encore saturés de bois oxydé, ce qui indique l’épaisseur des cercueils dans lesquels furent enveloppés les corps. Mais si tous les corps de La Madeleine n’avaient pas de coffre, tous au moins avaient sous la tête un gros silex en forme d’oreiller.
Chacun de ces corps avait eu sa fosse particulière, à ce suppose Monsieur Métayer, qui écarte toute idée de fosse commune, chose pratiquée ailleurs.
Généralement il a observé sous les corps une couche de chaux placée préalablement ; au dessous (?) au contraire était une couche de charbon de bois assez épaisse, puis une couche de sable rouge mêlée de cendres et enfin un lit de terre noire.
Voici maintenant quelques unes des particularités qu’ont présentées ces sépultures.
Tout d’abord nous observerons que dans le compartiment inférieur de ce que nous appellerons la chapelle, se trouvait dans le sol, une croix en forme de TAU tracée avec des silex sans mortier Au bas de cette croix et sous elle, se trouvait un squelette ayant avec lui une clef en fer et des morceaux de verre colorié, débris d’anciens de vitraux. Sept autres corps paraissaient entourer ce TAU, signe mystérieux assez recherché au moyen-âge, car on le retrouve dans les vitraux de Bourges et il a été généralement vu sur un tombeau du cimetière de Pithiviers
Auprès quelques corps on a recueilli des os de poulet, des mâchoires de ruminants, des dents de lièvre et des défenses de sanglier, ossements que l’explorateur suppose y avoir été placés à dessein par les survivants.
A ce propos, nous dirons qu’à Bouteilles nous avons également rencontré des dents de ruminants, 5 ou 6 défenses de sangliers et une quantité considérable de moules, sans songer à en rien conclure. Nous savons aussi qu’à Leure, près du Havre, on a trouvé, sur une sépulture du parvis de l’église, une couche de valves de moules de plus de 10 centimètres d’épaisseur.

On a trouvé encore auprès de quelques corps
trois clefs en fer, une paire de ciseaux-forces aussi en fer et trois couteaux de même métal Ces objets étaient tous placés à la ceinture, ce qui pour nous s’explique aisément. Si ces corps sont, comme nous aimons à le croire, ceux de religieux préposés à la garde des lépreux, rien d’étonnant de rencontrer ces divers objets domestiques. La clef, le couteau et les ciseaux faisaient partie du costume des frères infirmiers. Nous pourrions même ajouter qu’à cette époque les bourgeois, les paysans, les bergers et à peu près tous les hommes, portaient à la ceinture des clefs, des couteaux, des ciseaux, des peignes, des pinces, des aiguilles etc.
Il m’est moins facile d’expliquer la présence d’une petite fiole en terre noire, ayant la forme d’un poivrier, retrouvée dans le crâne d’un squelette. On pense qu’elle a pu contenir des odeurs ou des parfums.

Enfin, un squelette, placé près de l’autel, a donné, outre des ciseaux et des vases, une bague en argent encore placée à l’un de ses doigts. Cet anneau présentait un chaton de cristal blanc et fin, de forme quadrangulaire et rehaussé d’un paillon.
Des bagues d’argent avec chaton carré en cristal, absolument semblable à celle-ci, ont été trouvées en 1854, près de Worcester en Angleterre, à côté de monnaies du XIIe siècle.
On peut voir dans l’Archaelogia la description et la représentation qu’en ont données M.M Allies, de Cheltenham et J.Y Akerman de Londres. Après ces détails il nous reste à signaler les deux traits les plus caractéristiques de cette fouille. En effet les deux points importants de cette découverte sont les monnaies et les vases, et en dehors de l’archéologie sépulcrale, les deux sciences qui ont le plus à y gagner sont la Céramique et la Numismatique.
Parlons d’abord des vases. Il s’en est rencontré de 140 à 150, tous placés auprès des corps. Chaque corps en a présenté un ou plusieurs. Quand le vase était unique, il était voisin de la tête ; quand il y en avait 4 on en trouvait 2 à la tête et 2 aux pieds. Quelques corps en ont présenté 2, d’autres 3, mais le nombre 4 était le maximum.

La presque totalité de ces vases étaient forés et l’avaient été après la cuisson. On reconnaissait fort bien que les trous avaient été pratiqués à l’aide d’un instrument tranchant et aigu. Ces trous, en nombre irrégulier, allaient habituellement de 3 à 6. La rangée ordinairement unique était parfois double et rarement triple. Des rangs triples ont été vus ailleurs, par exemple à Leure, à Lillebonne, à Paris et au Câtillon, près de Bénouville sur Orne. Quelques uns des vases de Bernay ont présenté des trous si fins et si allongés qu’évidemment ils avaient été pratiqués par le coup unique d’un outil de fer semblable à celui dont se servent nos couvreurs en ardoises. Ces trous étaient faits dans l’intention de favoriser l’évaporation du feu qui brûla dans les vases le jour des funérailles. Car, il faut se rappeler, tous ces vases noircis à l’intérieur et possédant encore des charbons de bois, avaient été employés en guise de cassolettes le jour de l’inhumation et rangés autour du corps pendant les cérémonies funèbres. Après le service on les avait jetés dans la fosse avec le corps qu’ils avaient accompagné. Voila pourquoi nous les retrouvons aujourd’hui.
Cette coutume était surtout en honneur au XIIe, au XIVe et au XVe siècle. Mais nous avons des preuves qu’elle a duré jusqu’au XVIe et même jusqu’au XVIIe siècle.
La forme la plus ordinaire des vases de Bernay est un peu celle de nos sucriers. Seulement ici le vase est ventru et bombé Il n’a ni anse ni cou, mais seulement un léger rebord et un collet parfois rabattu et dentelé à l’aide des doigts. La grandeur des vases et leur capacité varient considérablement. Les plus grands contiennent à peine un litre, les plus petits descendent jusqu’à un ou deux décilitres.
La raison qui nous fait attribuer ces vases au XIIIe et XIVe siècles, c’est d’abord la nature de la terre, ensuite celle du vernis, qui d’après M. Brongniart et les céramistes, n’apparut en France qu’à cette époque. Puis et surtout ce sont les découvertes analogues et à date certaine, faites sur d’autres points.
Ainsi les vases de Bernay ressemblent par la matière et la forme, à ceux qu’en 1856, furent trouvés à Leure sous la dalle tumulaire de Pierre Berengiuer, laquelle est de la fin du XIIIe siècle.
Ils ressemblent également à ceux de Lillebonne, de Sigy et de Câtillon, que nous avons des raisons pour attribuer à cette même époque.
Enfin le type de ces vases se voit sculpté au dessus du portail nord de la cathédral de Reims, dans une représentation u du Jugement Dernier.
M. Métayer a trouvé 86 monnaies, dont 63 entières et 23 fragmentées ou réduites à moitié ou au quart avec intention. Voici de quelle manière M. Thomas a classé ces monnaies dans une lettre insérée au Journal d Rouen du 3 avril 1858.
Sur les 63 pièces entières 7 monnaies, tant royales que baronnales, s’échelonnent de Louis VII à Philippe le Bel (1232 à 1300) Le XIVe siècle compte 22 pièces en tête desquelles se place par ordre de mérite, non moins que de date, une rare et intéressante obole de Narbonne, frappée de 1298 à 1311, sous le double autorité de l’archevêque Eloi et du Comte Amalric II, dont elle porte les initiales.
Le XVe siècle est représenté par 21 monnaies, le XVIe par 9 pièces ; et les 57 premières années du XVIIe siècle par 4 pièces dont 2 doubles tournois de Sedan de F. Maurice de la Tour, duc de Bouillon, et 2 liards de Louis XIV aux millésimes de 1656 et 1657. « les temps sont accomplis dit M. Thomas, la lèpre est vaincue et, devenue inutile, la maladrerie abandonnée comme un séjour maudit, tombe en ruines ».
On nous demandera peut être à quoi pouvaient servir ces pièces, si nombreuses, qui paraissent avoir été placées à dessein auprès du corps de religieux ou de lépreux du moyen-âge. Nous avouons franchement ne pas le savoir et nous attendrons du temps et de faits bien observés l’explication de ce mystère. Mais avant tout, nous croyons devoir écarter toute pensée de Naulus et de Barque à Caron ; cette interprétation nous paraissant trop contraire aux idées chrétiennes du moyen-âge et nos études sépulcrales ne nous ayant rien révélé de pareil.
Pour l’admettre nous attendrons qu’elle soit plus autorisée.
Il ne nous reste qu’un mot à ajouter sur les monnaies coupées par moitié ou par quart, qui ont été trouvées à La Madeleine. Nous savions qu’à l’époque romaine et à l’époque franque des monnaies antiques avaient été parfois coupées en deux ou en plusieurs portions. Mais il y a trois ans, nous n’en connaissions pas d’exemples pour le moyen-âge. A présent nous pouvons en citer deux : celui de Bernay, révélé par M. Métayer et celui de Worcester en Angleterre et conté par M. Akerman.

Il serait trop long de décrire tous les objets divers qui ont été découverts à Bernay.

Nous nous bornons à donner le dessin de deux agrafes et de deux boucles de ceinture :

Nous devons ces dessins, comme les précédents à l’obligeance de M. Métayer.

En terminant cet article, nous dirons que cette fouille de maladrerie est la troisième que nous connaissions en Normandie. La première a été pratiquée en 1842 par M. l’Abbé Lecomte dans la léproserie de St Cathald, située entre les paroisses de Derchigny, Berneval et St Martin en Campagne (arrondissement de Dieppe) Il retrouva la chapelle longue de 9 m 33 et large de 7 m 33 et dont les murs en moellons et silex avaient 1 m33 d’épaisseur. Outre deux deniers de St Louis et de Philippe III, il recueillit aussi des monnaies baronnales frappées au XIIIe et XIVe siècle. Plusieurs squelettes furent rencontrés « ayant aux pieds des fragments de poterie ce qui, dit l’auteur, se retrouve fort ordinairement dans les tombeaux du moyen-âge. En général ajoute-t-il, les sépultures de cette léproserie étaient forts pauvres ; on y trouva même pas vestiges de cercueils. »
Le second cimetière dont l’exploration nous est connue, est celui des Câtillon, entre St Aubin, Ouistreham et Bénouville sur Orne (arrondissement de Caen) M. Charma qui l’a fouillé, en 1851, y a trouvé 315 squelettes partagés en trois fosses communes. Quelques corps étaient accompagnés de dalles en moellons, d’autres avaient été déposés dans des cercueils de bois ou bien avaient été inhumés dans un simple sac de toile. Des cercueils de bois, il était resté dans le sol une masse de rivets ou écrous, espèce de clous à deux têtes, longs de 3 centimètres, entièrement semblables à ceux qui ont été recueillis à Bouteille et à Bernay. M. Charma n’a trouvé qu’un seul vase en terre blanche vernissée de vert et entièrement semblable par la forme à ceux de Bernay. Ce vase, à collet dentelé à la main, contenant du charbon, est percé de trois rangs de trous pratiqués après la cuisson.
Des trois cimetières de lépreux que nous venons de citer, celui de Bernay est incomparablement le plus riche.
Aussi nous ne terminerons pas cet article sans féliciter M. Métayer de sa précieuse découverte, ni sans applaudir à un si heureux début archéologique
L’Abbé Cochet.

Abbaye de Bernay
Voir :
Corde-Pierres tombales pl.20
Société historique – extraits 30-31
Bulletin monumental 1865 p.95 à 100.
Académie de Rouen 1832 p.248
Bulletin des antiquaires de Normandie 1861 p.336
Migue – Jean d’Avranches col.464-465
Lettres d’Arnoul évêque de Lisieux p.206
Abbé de Bernay- Bibliothèque de l’Ecole des Chartes B.III p.384 1er table p.27
DI 148.149.151 2e table p.10
Archives de l’Eure de 1284 à 1769 – 2 liasses 61 chartes
Abbaye de Bernay n°423 A – An 1281 – restitution d’un volume des Olim par L. Delisle d’après la Neustria pia p.399
Archives de l’Empire Actes du Parlement Tome I p.364.
Nicolas Dubois de Bernay, bénédictin, déporté à la Révolution – Magasin Normand octobre 1867 p.115
Maury – Forêts de la Gaule p.310

Bernay 1687 – Vu dans le Monasterium Gallianum – Bibliothèque Ste Geneviève Paris Tome I

23 mai 1311 – Arrêt condamnant l’abbé de Bernay (de Berneyo) à payer le tiers et …. Pour la vente de ses bois, en lui défendant de les vendre sans la permission du Roi. Cet arrêt rendu à l’abbaye royale de Notre Dame près Pontoise – Olim III f°120 – Archives Impériales – Actes du Parlement Tome II p.81 n° 3854.

Henri V supprime en Angleterre les prieurés appartenant à l’abbaye de Bernay – Monasteruim Anglicanum.

Annale Bénédictines de Mabillon Tome IV Liber LV p.309 – Bernaicense monasterium conditu, Tome V liber LXII p.23 – Osbernis abbas Bernaci.

Bernay – vente de la ville 1416 Histoire de la Maison d’Harcourt III p.414.

Henri, le jeune frère de Richard Cœur de Lion, était mort fans le fond du Quercy. Il voulut être inhumé dans la cathédrale de Rouen. Afin de pouvoir transporter son corps à une si grande distance, on le sala, on l’enveloppa dans un cuir de bœuf et l’on enferma dans un cercueil de plomb. (Benoît de Peterbourg, Recueil des Historiens de France Tome XVII p.455)

Henri le Jeune était mort en 1183 le 10 juin – voyez Deville – Tombeaux de la cathédrale de Rouen p.161-162 1e volume in 8° Rouen 1833 avec 10 planches gravées.

Judith de Bretagne
On a récemment, dans des fouilles pratiquées à Bernay, sur l’emplacement de sa célèbre abbaye, retrouvé le tombeau de sa fondatrice, Judith, sœur de Geoffroy, comte de Bretagne, femme de Richard II, duc de Normandie. On ne connaît pas l’époque précise de al fondation de cet antique monastère, érigé en l’honneur de la Sainte Vierge (in honore sancta Dei genetricis Maria) ; mais la charte de confirmation portant la date de 1027, on peut à coup sûr.. porter la construction de la sainte maison au premier quart du XIe siècle.
Voir Ordéric Vital Historia ecclesiastica Liber 3 n°1 – A.. Le Prevost Tome II p.10 – Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie 2e année 1er trimestre Janvier, Février et Mars 1861 p.336

La Revue de Normandie 4e livraison, contient des éloges exagérés sur le Temple de Mercure découvert et fouille à Barthouville. Le fait est admis en principe. On le compare aux Pyramides d’Egypte, aux monuments de l’Italie et de la Grèce etc. et l’on insinue que M. de Caumont est de cet avis.
Il y a aussi une réponse à l’article de Malbranche sur Judith. Il se défend seulement sur le peu de bienveillance qu’on lui attribuait, il se garde bien de revenir sur le fond de l’affaire (signe G. Gouellain) N° d’avril 1862

Notre Dame de la Couture – Cultura Bernaii
Voir : Notre Dame de la Couture – R. Bordeaux-Serrurerie p.81)
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage :
XIVe-abbas de Bernayo
XIV-XVIIIe
Curés. d’Irlande 1764. (En 1751 M. François Adrien d’Irlande, curé, déclarait qu’il ne possédait pour revenu que les vertes dîmes, 24 boisseaux de blé et 12 d’avoine.). – P.Touquet 1774 – Jouen 1775-1787 – P. Jq Le Bertre.
Vicaires —J.P. Le Bertre – P. Jq Le Bertre.
Prêtres de la paroisse. — P. Bernays – O.-Jq de Boisgruel – C. Girette – L. Guillot – G. Le Bourg – P.N. Quérey – J.-F. Tahère
Clercs— P-H. Bênard – P.-G. Croisy — P. Bernays – J.A. Douls – J.-B. Ducroq – N. Houel – J -B.-E Hucher – P. Jq Le Bertre – Jq. P. Le Bertre – C. Lefrançois – P.N. Lefrançois – J.-B. Lemaitre – C.-l. Le Mervier.
Patron. — L’abbé de Bernay – I. de Poudenx (?) –
Couvent des Augustines. — Chapelain. — C. Girette
Couvent des Franciscaines de Bernay: les religieuses demandent en Cour de Rome d’être exemptes de la juridiction des Franciscains et
soumises à celle de l’évêque.

Capella St Geretrudis in parochia du Cultura Bernaii
Patronage XVIe dominus de Alenconio
Cette chapelle était située entre la rue du Collège et la Rivière qui en borde les jardins.

La Charité de Bernay – d’argent au cœur enflammé de gueules chargé d’un chiffre IHS d’or (d’Hozier)

Relevé au crayon d’un blason

Plan des stalles de la Couture (dessin avec numérotation et position de différents blasons)
XVIe siècle en chêne sculpté, les appuis des porclauses (?) ont disparu, c’étaient des têtes. Des chimères forment les extrémités de chaque côté de la grande porte du chœur. A l’extérieur des lambris garnis d’entrelacs variés, d’arabesques d’une belle exécution, comparables à ceux de St Jacques de Lisieux

Notre Dame de la Couture est l’objet d’un pèlerinage très fréquenté dont voici l’origine.
C’était vers la fin du Xe siècle. Toute cette contrée était alors couverte d’un bois épais qui s’étendait jusqu’aux portes de Bernay. Comme beaucoup d’autres, cette statue fut indiquée à des bergers « par les indices d’un des moutons de leur troupeau qui allait tout autour de ces broussailles, grattant la terre de ses pieds, comme s’il eut voulu leur indiquer quelque trésor qui était là caché » La statue étant ainsi miraculeusement découverte on voulut lui construire une chapelle à quelque distance dans un lieu qui paraissait plus convenable. Mais ce fut en vain ; ce que l’on construisait le jour, se trouvait transporté pendant la nuit, au premier endroit et l’on fut ainsi contraint d’y bâtir l’oratoire. Au XVe siècle, les facilités de communication rendant la foule des pèlerins plus nombreuses, il fallut reconstruire un temple plus vaste, celui qui existe encore aujourd’hui. Anne Dauvet, seigneur de Bouffet (près Bernay) contribua plus tard à sa restauration. Elle a 186 pieds de long et 66 de largeur (62 m sur 22). Son chœur est garni de 64 stalles en chêne sculpté d’un haut niveau.

Chapelle St Germain à Bernay près de l’église paroissiale de la Couture, détruite.

Approbation donnée par Thomas Basin au culte d’une relique de la Vierge nouvellement apportée dans l’église Notre Dame de la Couture à Bernay.
1er août 1448 : texte en latin
(publié par Monsieur Sainte Marie Mevil dans la Bibliothèque de l’Ecole des Chartes (4°série Tome I p.165) d’après l’original scellé, conservé dans les Archives de Notre Dame de la Couture)

Sainte Croix de Bernay St Crux de Bernayo – St Crux Bernaii – Bernaicus.

Sous l’invocation de le Ste Croix.

Patronage XIVe, XVIe et XVIIIe : Abbas de Bernayo

Curés – Berrie 1764 – Jouen 1774 Lindet 1776-1787.
Vicaires. A. Le Mercier – Je. Bourlet – P. Bosquet – P.-A. Le Mercier – Jq.A Chanu – C. R. Lamy –
Prêtres de la paroisse. Jq.A Chanu – J.-B. Corbin – P.-G.-A. Doui – J. de la Flèche – C.-R. Lamy – T. Lamy – H. Lefêvre – R.T. Lindet – L. Maurey – P.-C. Sirard – P. Touquet – G. Troussel – L. Viel –
Clercs. —J.-A. Boivin – J.-A. Chanu – Jq F. Chouquet – J. Dameron – J.-R. Delacroix – J.-C. Douis – J. de la Flèche – C.-Héroult – T.-J.
Lacour, ou Delacour – J.-C. Lacroix – A. M. Lalande – C-L Lamy – H. Lefebvre – F.-P.A. Loger – J.-S. Le Hure – F.-L.-Jq. Lotard – R -J. Letard – R.-J.-O. Levain – E.-M Ollivier – J.-A. Pitache – J.-B.A. Quérey – G. Salles – P.C. Sirard – T.-F. Sirard – F. Thuret – J.-B Vivien – F.-P. Vivien

Robert Thomas Lindet fut député du Clergé de Baillage d’Evreux aux Etats Généraux de 1789 et devint évêque constitutionnel de l’Eure.

Charité de Ste Croix de Bernay – de sable à bande d’argent (d’Hozier)

Chapelle en l’église Ste Croix de Bernay – patron : le plus proche du fondateur.

Suivant l’Abbé Blaise, Ste Croix de Bernay daterait de 1374 et de 1498. La porte du grand portail est de 1724. L’abbé Blaise donne une pièce authentique qui prouve la vérité de cette première date.
Cabinet historique – Février 1862
Les Armoires (?) de Baluze 6688 Tome XVI.12.
Amortissement en faveur de la ville de Bernay d’une place pour y bâtir l’église de Ste Croix (Charles V – en latin – An 1374 -p.452.
Chapelle St Michel du Mont Milon, prieuré situé sur la paroisse de St Croix.
Robert Lindet

Insinuations
Robert Lindet – Claudin – Archives du Bibliophile n°119 10 juillet 1870 p.20 art.270.
Epoque révolutionnaire – Maximum – Lindet – Revue de la Normandie juin 1870 art de Boivin-Champeaux
Robert Lindet, curé de Bernay – Hippeau – Le Gouvernement de Normandie Tome VI, Tome VII p.454

Robert Lindet, curé de Ste Croix de Bernay, député du clergé du baillage d’Evreux aux Etats Généraux de 1789 – Moniteur – réimpression in° Paris 1843.

« Et si le fléau éclata (la famine) ce fut parce que les instruments du comité, qui avaient avec une grande prévoyance, préparé et appelé les subsistances en 1794, furent brisés par la réaction et qu’à la place du laborieux et intelligent Robet Lindet, chargé des approvisionnements, on vit apparaître dans le troisième et dernier comité un Boissy-d’Anglas que le peuple de Paris surnomma Boissy Famine. » (Mémoires de Barère Tome II p.138)

Analyses et transcriptions :

HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur….
p.41 – 8 février 1636
enfants sous âge de défunt Louis de BONNEVILLE, escuyer sieur des lieux et du CHAMBLAC, lesquels à l’occasion du décès de Damoiselle Marie de la BOULLAIE, leur aïeule et tutrice des enfants, ……..
– Marie et Françoise, toutes deux en pension chez les religieuses de BERNAY moyennant 90 livres tournois par an

p. 122 – 28 novembre 1776
Bail fait par Messire Léonard de PONDEUX, prêtre du diocèse d’ACQS, aumônier ordinaire de Madame, abbé commendataire de l’Abbaye royale de BERNAY, à Christophe CHEVALLIER de SAINTE-CROIX de BERNAY, pour 6 années à partir de janvier 1777, de toutes les coutumes de BERNAY, travers, mesurages, jauge, sols pour livre du poisson frais et toutes lesdites coutumes doubles aux jours de foire. Droits des moulins pour la marque des frocs. Est excepté le droit d’aulnage. Le tout moyennant 1200 livres par an payable par douzième.

P.92
1667 Michel de Mailloc, sieur de la Roussière conseiller du Roy, lieutenant particulier, assesseur criminel en la vicomté d’Orbec, commissaire subdélégué pour la réformation des eaux et forêts, aux maistries d’Orbec, Montreuil et Bernay

FASCICULE III : DOCUMENTS HISTORIQUES
Listes des Tabellions à divers sièges

BERNAY
– 1678 3 juillet
Jean Gallois greffier héréditaire des conventions et arbitrages des Vicomtés d’Orbec et Montreuil, pour le siège de Bernay, et notaire, garde-notes et tabellion royal audit Bernay pour ladite Vicomté de Montreuil
– 1684 4 juillet
Robert Gallois notaire, garde-notes royal commis par Sa Majesté à Bernay et Jacques Chaignon aussi notaire royal audit Bernay
– 1704
Robert Pottier et Jean de Brunel notaires à Bernay

PARCHEMINS PROVENANT DE CHEZ LE RELIEUR FEVRIER 1862.
P.67
1736 7 octobre
Nomination de Maître Louis Pollin, prêtre curé de la paroisse de Saint-Jean-de-Livet au diocèse de Lisieux, Maistre es Arts de l’Université de Caen, à la cure de Saint-Aubin-le-Vertueux au diocèse d’Evreux, à la collation de l’abbé de Bernay en sa qualité de gradué

3 – Références historiques.

DOYENNE DE BERNAY.

Doyens- — L.-O. De Varin – C. Lafranc –

996-1008 –
Richard constitue en douaire à son épouse Judith: dans le pagus du Lieuvin, Bernay et ses dépendances.

« …in pago videlicet Sisoiense (sic) Bernaico cum appenditibus suis, scilicet Campols (Champeaux), Katorcias (Caorches) Fraxinus (St Mards de Fresne), Grandem Campum (Grandcamp), Til (Le Theil), Cambrense (Chambrais), Fererias (Ferrière Saint Hilaire), Villa Remigii (?), Folmatium (?), Sanctus Albinus (le Vertueux), Laubias (les Loges), Maitgrand (Granchain), Kahin ?, Novum Masnile (?), Pons (?), Manneval (Menneval), Tortuc (Toussue), Sanctus Leodegarius (de Rotes), titem Til (Le Theil), Valenias (Valailles), Corbespina (Courbepine), Fait (le Fay), Laubias (?), Villa Audefridi (?), Karentonus (Carentonne), Campflorem (Campfeul), Fontanas (Fontaine l’Abbé), Belmont (Beaumont), Belmontel (Beaumontel), Litulas (Vieilles), Cebesias in supradictis villis XX et unam (vingt et une églises), molendinos XVIIII, tredecim carrucas boum (?)(treize charruées de boeufs), cum servis et omni supellectili earum (avec les serfs et leurs meubles), cum pratis, sylvis, terris cultis et incultis, exitibus et redditibus, aquis aquarumve decusibus, piscatriis et quicquid inibi pertinere videtur.
= FAUROUX M. 1961, n°11, p. 84 (Voir texte de 1025 par lequel Judith donne son douaire pour fonder l’abbaye de Bernay.)B

1025 – Bernay
Confirmation de la fondation de l’abbaye de Bernay par Judith.
« …Berniacum, Campelos (Champeaux), Tursuem (Toussue), Tilliolum (le Tilleul-fol-Enfant), Vallilias (valailles), villam que appellatur Sancti Albini (Saint-Aubin-le Vertueux), Cadurges (Caorches) Fagetum (le fay), Logias (les Loges), Curtonam (Courtonne), Curtonellum (Courtonnel), ecclesiam de villa que dicitur Fraxines (Saint-Mards-de-Fresne), et terram arabilem ad carrucam unam, Clarogias (?). Concedo étiam Belmontem (Beaumont-le-Roger), Belmontellum (Beaumontel), Fontanas (Fontaine-l’abbé). Vetulas (Vieiles) cum omnibus appendiciis suis, Curbam spinam (Courbepine), Landapetrosam (Landepereuse) Grandem Campum (Grandcamp), cum appendiciis suis, (St Mards de) Fraxines, Capellas (Capelles-les-Grands), Gerbertivillam (Giverville), Cantapiam (Cantepie), Malogias (malouy), cum omnibus appendiciis eorum et ecclesiis et molendinis, pratis, terris cultis et incultis, aquis, aquarumve decursibus, cum piscatoribis a valle Sarnerias (de Cernières) usque ad Fontaneam Ratgeam. Concedo etiam in ipsa villa Bernaico mercatum per singulis anni ebdomadas et nundinans annales, et omnes consuetudines tam ex his quam ex supradictis villis omnibus ad nos pertinentes nec non et silvas ex inteegro sicut Aymericus fidelis noster tenuit…
= FAUROUX M. 1961, n°35, p.133-134

1412, 29 avril – Bernay
Information de Guillaume Gillain, commissaire de Pierre d’Hellenvilliers, bailli d’Evreux, sur les pertes subies par Guillaume Le Huchier, fermier de la sergenterie du Sap en raison de l’activité des gens d’armes du comte d’Alençon.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 25, p. 421.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 33.

1430, 17 février – Rouen
Mandement du duc de Bedford au trésorier et gal gouverneur des finances de son cousin le sire de Wylughby, retenu pour un an le 5 nov. dernier capitaine de Pontoise avec 80 hommes d’armes (dont lui-même et 4 chevaliers) et 240 archers à cheval. Le capitaine a fait ses montres le 14 nov. avec 2 chevaliers, 58 hommes d’armes et 162 archers puis fut envoyé à Abbeville avec la duchesse de Bedford, et depuis avec d’autres capitaines est allé à Beaumont-le-Roger, à Bernay et en d’autres places pour les recouvrer et les démolir. Lors de ses montres à Bernay le 6 décembre, il avait avec lui 19 hommes d’armes et 56 archers; il faut lui payer ses gages de ces derniers pour un trimestre à compter du 14 novembre.
= Bibl. nat., Nouv. acq. franç. 1482, n° 71.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 69, n° 71.

1524, 23 avril – Norolles
Contrat de mariage de Robert Gohier de la paroisse de Saint-Denis de Norolles d’une part, et Marguerite Hurel, fille de feu Jehan, de Fauguernon.
A ce contrat figure messire Jacques Filleul, curé de Notre-Dame-de-la-Couture, de Bernay
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier

1550 – Courtonne-la-Meurdrac
Me Jehan Lefèvre, doyen de Bernay, originaire de Courtonne-la-Meurdrac
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1608, 11 mai – Fervaques
Anne d’Allègre, dame de Fervaques continue et prolonge à André Mahieu, bourgeois, demeurant à Bernay, le bail des greffes de Montreuil et Bernay.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Philippe Delannay et Jean Le Telier, Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, Philippe Chouart, sieur de la Gastine (? ou Grasserie), son frère, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, se partagent la succession de Noël Chouart, leur père.
Témoins: Jean Fresnel, bourgeois de Bernay, et Charles de La Rocque, de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

AUTHIEUX-sur-CALONNE

NOTES sur Les AUTHIEUX sur CALONNE


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados:
Les Authieux-sur-Calonne (Calvados) Canton actuel : Blangy-le-Château
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14032

Canton de Blangy.
Sanclus Nicolaus .
Sunctus Petrus de Altaribus, XIV siècle,(pouillé de Lisieux, p. 38).
Les Aoustieux du-Puits, les Aoustieux 1579 ( ibid, p. 39 note 1 ).
Saint-Meuf-les-Authieux XVIII siècle (Cassini).

Hameaux des AUTHIEUX sur CALONNE:
Airreries (LES), quart, Bas-Verger (LE), BEL (LE), Biétrisière (LA), Bois-Halley (LE), Boudinière (LA), Brévalerie (LA), Bruyère (LA), Campagne (LA), Carrefour-Rouge (LE), Champs-de-Calonne (Les), Chaussée (LA), Chouquet, Cour (LA), Cour au Seigneur (LA), Cour-d’en-Bas (LA), Cour-des-Vignes (La), Cour-du-Mineur (LA), Cour-du-Pressoir (LA), Cour-Plessier (LA), Delarue, Ferme-des-Quais (LA), Grentherie(LA), Grieux, Haut-Verger (Le), Houssaye (LA), – Lieu-Bellemare (LE), h. – Lieu-Bertheau (LE), h. – Lieu-Bosnet (LE), h. – Lieu-Lair (LE), h.- Manoir (Le), h. – Mansellerie (LA), h. – Mare-Cadet (LA), h. – Moncellerie (LA), h. – Quais (Les), f. – Rue-Dieuzi (LA), h. – Vaux (LEs), h. – Verger (Le HAUT et LE BAS-), h.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

    Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève :

    • Le fief de Launey, plein fief assis en la paroisse de Launey, possédé par les sieurs de Bellegarde.
    • Le fief de Saint-Jullien, demi fief assis à Saint-Julien.
    • Le fief de Noirval, 6° de fief assis à Manneville, possédé par les héritiers de feu – Jehan l’ellerin, sieur de Noirval.
    • Les deux fiefs du Mesnil et Livet, pleins fiefs assis en la paroisse du Mesnil, possédés à présent par Aimé de Houel, seigneur de Morainville.
    • Le fief de Manneville-la-Pipart, demi fief assis en la paroisse de Manneville, possédé par messire Robert Duval, Conseiller du Roi en sa Cour du Parlement à Rouen.
    • Le fief de Surville, qui fut Richard Fourmage, quart de fief assis en la paroisse de Saint-Martin-de-Surville, possédé par les enfants de feu messire Louis d’Estournel.
    • Le fief de Vassy, demi fief assis à Saint-Julien, possédé par les enfants héritiers de feu François de Saint-Pierre, vivant écuyer, sieur de Saint-Julien.
      • Dudit fief de Vassy relève :

      • Le fief d’Asniere, assis à Pierrefitte.
      • Le fief de Brévedent, tiers de fief assis à Manneville, possédé par messire Robert Louval, Conseiller du Roi en sa Cour de Parlement de Rouen.
      • Le Moulin de la noble fiefferme de Calonne, à présent réuni au domaine de ladite vicomté d’Auge.
      • Le fief de Guieuredonet, qui est un 8° de fief, assis en la paroisse de Hébertot, possédé par Guy de Nollent, écuyer, sieur de Hébertot.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BARLE Lionel. – La chapelle Saint-Meuf des Authieux-sur-Calonne. – Pays d’Auge (Le), 55, 5, septembre- octobre, 2005, p. 16-18.
BERTAULD Suzanne, « Un Impressionniste en Pays d’Auge: Frederick Carl Frieseke », PAR, 43, N° 5, Mai 1993, pp. 8-13, ill.
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados. Arrondissement de Pont-l’Evêque, t. IV, Caen, Hardel, 1862. In-8°, 469 p., fig; pp. 358-365, fig.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 217
« Excursion du 16 juillet 1918 (Les Authieux-sur-Calonne, Saint-André-d’Héber¬tot) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 13-14
GARNIER, Monographie communale des Authieux-sur-Calonne, Ms. 1885, 4 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9424
GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy, s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In12, 48 p.= M.C. Br. E.D. 1166, manque cahier 9-16 – 2e ex. complet.
LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975, p. 57.
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande. N° 14, Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127; p. 36.
PIEL L., « Etudes sur le Livre du Trésor des Authieux-sur-Calonne », BSHL, n° 7, 1879, pp. 1-55
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BSHAO, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur
Les Authieux-sur-Calonne, ecclesia de Altaribus.
Comme son nom l’indique, cette paroisse possédait deux églises: l’une d’elles sert encore au culte ; l’autre, située à quelques pas seulement de la première, est en grande partie démolie: il n’en reste plus que le choeur.
Elle est indiquée, sur la carte de Cassini, sous le nom de St.Meuf-les-Authieux; pourtant elle avait saint Nicolas pour patron.

Saint.-Meuf.
— Ce qui en reste paraît de construction ancienne.
Il y a absence complète de contreforts. Le chevet est droit, sans aucune ouverture. Les deux murs latéraux sont symétriquement percés chacun de deux fenêtres Au midi, la première est cintrée ; la deuxième en accolade ; elles datent toutes deux du XVIII. siècle. Au nord, la première fenêtre est aussi cintrée; mais, malgré son peu de caractère, elle offre un aspect roman ; ses claveaux sont extradossés. La seconde fenêtre est du XVIe siècle.
Le portail actuel est l’ancien arc triomphal. Il est ogival, sans aucune moulure; les pieds-droits massifs étaient surmontés, au lieu de chapiteaux, d’une moulure simple d’aspect roman. On a, en partie, rempli cette arcade en n’y réservant qu’une porte qui se trouve garnie de deux vantaux, restes curieux et remarquables de sculpture à personnages de la Renaissance. Plusieurs panneaux, malheureusement, ont disparu. Chacun de ceux qui restent porte un saint, sculpté en demi-relief. Le premier est saint Jean, l’apôtre, avec son calice d’où sort un dragon. Viennent ensuite, en commençant vers le nord : saint Nicolas, avec les trois enfants qui sont son attribut ; sainte Barbe, avec sa tourelle ; la Vierge-Mère; saint Roch; enfin saint Antoine, ayant sous ses pieds un petit porc. La série inférieure est fort incomplète; il en reste un saint évêque, auprès duquel on lit : s. LAIGIR (saint Léger); enfin un saint Jean-Baptiste. Il tient sur son bras gauche un agneau qu’il montre de sa main droite.
La voûte est ogivale, en merrain, avec des dessins en noir sur les douvettes. Une inscription gothique de quatre lignes indique, sans doute, la date de la construction et les noms des charpentiers; mais elle est trop fine pour être lue d’en bas.
Sous la première fenêtre du midi est une piscine grossièrement cintrée.
Les deux statues qui accompagnent l’autel sont anciennes : l’une est une Vierge en pierre, un peu maigre de formes, tenant son enfant habillé dans ses bras; elle provient de l’un des autels de l’église voisine.
La statue qui lui fait vis-à-vis est aussi une Vierge. A en juger par sa posture, elle avait été faite pour accompagner la croix d’un arc triomphal.
Cette église de St.-Nicolas dépendait du doyenne de Touques; le patronage en appartenait au prévôt de Normandie dans la cathédrale de Chartres. Je ne sais par quelle transaction le seigneur était devenu patron au XVIIIe. siècle.

Église Saint-Pierre.
— L’église de St.-Pierre est construite sur une motte assez élevée, semblable en tout aux anciennes mottes féodales des premiers seigneurs normands, mais que je crois formée simplement par des chemins creux qui entouraient l’enclos consacré. Elle remonte, comme sa voisine, jusqu’à la période romane.
Le portail est flanqué de trois contreforts: deux sont romans.
Près du contrefort central, qui s’élève jusque dans le pignon, est une très-étroite fenêtre cintrée, de style roman.
La porte est surbaissée, avec vantaux à panneaux plissés.
Le mur méridional, construit en blocage, avec feuilles de fougère, est soutenu par trois contreforts plats. Deux fenêtres, du XVII. siècle, éclairent les premières travées; dans la troisième est une fenêtre moderne. Le mur septentrional a été refait; mais il y reste un contrefort plat, de la construction primitive.
Le clocher, assis sur l’arc triomphal, à l’extrémité orientale de la nef, est carré, d’une forme peu élégante.
Le mur méridional du choeur est moderne. Le chevet est droit ; la sacristie y est adossée. Au nord sont deux chapelles, l’une en briques avec des pilastres en pierre aux angles; l’autre, avec deux contreforts sur l’angle, est percée dans le pignon d’une fenêtre trilobée. La plus grande de ces deux chapelles, celle de l’est, est appelée chapelle de Brancas.
L’intérieur de l’église renferme des objets d’ameublement curieux.
La voûte du choeur est une carène ogivale en merrain, sans trace d’entraits ni poinçons.
L’autel date du règne de Louis XIV ; il se compose de deux colonnes corinthiennes, cannelées, rudentées, portant un entablement droit. Le tableau représente l’Assomption de la Vierge ; il est entouré d’un cadre à feuillage de laurier enlacé de rubans.
Le tabernacle est d’une dimension assez considérable. C’est un pavillon semi-hexagonal terminé en dôme. Dans les niches de ses faces sont cinq petites statuettes : sur la porte, le Sauveur du monde ; à droite et à gauche, les quatre évangélistes avec leurs attributs distinctifs.
Cet autel en cache un plus ancien et plus simple : une table de pierre, seulement biseautée, portée sur deux piliers de maçonnerie.
L’arc triomphal est ogival, sans moulures; mais il pourrait remonter à la période de transition.
A droite et à gauche sont deux petits autels. Celui du nord, consacré à la Vierge, est garni d’un parement en cuir gaufré, peint et doré, où sont figurés des rinceaux et des fleurs. Le retable se compose de deux colonnes torses avec des ceps de vigne enroulés, au milieu desquels jouent, ou se poursuivent, des serpents, des salamandres, des reptiles de toute sorte, des oiseaux, des escargots, etc. Le centre était autrefois occupé par un tableau, représentant une Vierge au Scapulaire, qu’entourait un beau cadre à feuillages dans le style Louis XIV, comme le reste. Ce tableau est maintenant relégué contre un des murs, au bas de la nef.
L’autre petit autel n’a pas de style ; il encadrait aussi un tableau singulier: saint Pierre, assis de face, la tête coiffée de la tiare à triple couronne , couvert de riches vêtements sacerdotaux et tenant d’une main un sceptre, de l’autre la croix à triple croisillon ; un large cadre noir avec de légers rinceaux dorés entoure la toile et donne à l’ensemble un aspect sévère. Ce tableau fait pendant à celui du petit autel de la Vierge, et une niche sans style a pris sa place primitive.
Deux autres tableaux garnissent encore les murs. L’un représente des moines priant et lisant devant un cadavre ; au bas on lit : s. MEV 1643. Dans un coin est un petit écusson d’argent à un lion rampant armé et lampassé de sable, entouré du collier de saint Michel. Vis-à-vis est un saint Quentin. Il est de même dimension que le précédent et porte aussi au coin un blason accolé : le premier de gueules à l’écusson d’azur portant un lac d’amour d’or accompagné de six fermaux aussi d’or, en orle; le second d’azur à deux roses d’or posées en chef, et un fer de lance aussi d’or en pointe.
Les deux chapelles du nord communiquent avec le choeur par deux arcades en planches, avec la nef par une arcade ogivale informe, et à droite de l’autel de la Vierge par une sorte de trou carré.
La première chapelle, la plus voisine du chevet, est voûtée en forme de carène ogivale en merrain, avec un entrait Dans l’ameublement il n’y a rien de remarquable qu’une antique statue d’évêque.
L’autre chapelle est voûtée en pierre avec nervures prismatiques tombant jusqu’à terre dans les angles. Sur la clef de voûte est figuré un écusson, non blasonné, entouré de traceries flamboyantes.
Devant le portail est un if qui mesure, à sa partie moyenne, 14 pieds de circonférence. Il est creux, mais ses branches ont encore une grande vigueur de végétation.
Le patronage de cette église, comme celui de St.-Nicolas, avait été donné dès la plus haute antiquité au prévôt de Normandie dans le chapitre de Chartres ; on le retrouve également, au XVIIIe. siècle, entre les mains du seigneur laïque. Elle dépendait du doyenné de Touques.

Château.
— A peu de distance de l’église, à l’est, se trouve un vieux logis qui s’appelle manoir de Brancas, sans doute du nom de l’une des familles qui l’a possédé. Il est désigné simplement sous le nom de château sur la Carte de Cassini. En effet, c’est une très grande construction élevée de deux étages, bâtie en grande partie en briques et pierre ; mais dans les étages supérieurs se trouve une partie en bois sculptée dans le style du règne de François I’r. Au milieu de ces sculptures, on distingue encore sur deux poteaux corniers un blason fascé ondé, celui du constructeur du XVIe. siècle. Trop de familles normandes ont porté des blasons analogues pour qu’on puisse faire une attribution, à défaut de tout document historique. Les bâtiments d’exploitation sont groupés sans ordre et n’offrent point d’intérêt. La porte de l’enclos est ancienne, et son état de délabrement contribue encore à la rendre pittoresque.
Les Authieux paraissent avoir été une localité importante au point de vue féodal. Dans le registre de Philippe-Auguste, rédigé au commencement du XIIIe. siècle, on trouve l’indication de cinq fiefs de haubert aux Authieux : Domitius de Altaribus V feoda apud Altaria.
Mais, depuis lors jusqu’au XVe. siècle, nous n’avons pu trouver le moindre document.
On voit figurer dans les registres de la Charité de Surville, en l’année l479, un Richard de Saint-Pierre, sieur des Authieux, qui vivait encore en 1513.
En 1540, Christophe de Saint-Pierre, Jean, son père, et Robert, sieur de Norolles, son frère, produisirent leurs titres de noblesse devant les élus de Lisieux. Ils furent assis à la taille comme coutumier de achapter boeufs et vaches, les engraisser dans ses herbages et ensuite Les revendre.
Néanmoins ils avaient bien justifié leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés, depuis Jean de Saint-Pierre, seigneur de Norolles et de St.-Julien, vivant en 1360.
Il existait, dans les limites de la paroisse, une chapelle de St-Jean-des-Gastines. Je ne sais si elle subsiste encore.
Les Aulhieux faisaient partie de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de St-Julien-sur-Calonne.

On y comptait 2 feux privilégiés et 93 feux taillables.

LES AUTHIEUX-SUR-CALONNE. – Motte sur laquelle se trouve bâtie l’église – Caumont, Stat. mon., IV, p. 361. – Doranlo, Camps, p. 802.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
CALVADOS. – (230) Les Authieux-sur-Calonne. Chapelle Saint-Meuf: « panneaux de bois sculpté (XVIe s.) encastrés dans l’huisserie moderne de la porte » représentant Ste-Barbe, St-Roch. etc. Tableau du maître-autel représentant St.Roch. Eglise des Authieux, maître-autel du XVIIe s. peintures murales. (Excursion du 16 Juillet de la Soc. Hist. de Lisieux).

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge
La donation de 1014 ne nomme pas expressément dans son texte les deux paroisses des Aulthieux (Ecclesiade Altaribus) elle les désigne sous le nom des deux membres dépendant de celle de Saint-Julien «… Et Ecclesiam de Sancto-Juliano, cum duobus membris appendentibus.»
Nous ignorons absolument à quelle époque et dans quelles circonstances l’église de Chartres perdit son patronage aux Aulthieux. Voici seulement ce que nous savons.
Le 30 avril 1708. les Insinuations de Lisieux (1) nous montrent Jacques Vipart, chevalier seigneur et marquis de Silly, seigneur et patron des Aulthieux, nommant sans trouble à la cure de Saint-Pierre ; le même fait se renouvelle le 9 octobre 1737. pour la cure de Saint-Nicolas pour sa fille, Marie-Anne Vipart, marquise de Silly (2).
Mais le 17 août 1720. la cure de Saint-Pierre étant de devenue vacante, messire Jean-François Faure de Berlize prévôt de Normandie en l’église Notre-Dame-des-Chartres y nomme M. David, prêtre du diocèse de Lisieux, qui en prit possession.
Le 1er octobre suivant, le marquis de Silly nomma à son tour à la même cure Me. Jacques Rabot. vicaire de Saint-Philbert-des-Champs qui prit également possession, mais fut transféré au Brevedent le 27 décembre 1727; il fut remplacé par un nouveau curé nommé par la marquise de Silly (3).
Il ne parait pas ensuite que, jusqu’à la Révolution, le prévôt de Normandie ait renouvelé ses prétentions, car les curés suivants furent nommés par les Brancas. seigneurs temporels des deux paroisses au droit de la maison de Silly.
Les deux églises des Aulthieux(4) existent encore, l’une auprès de l’autre sur une éminence dominant le cours de la Calonne; une seule. Saint-Pierre, est encore livrée au culte: l’autre, Saint-Nicolas, appelée Saint-Meuf, sur la carte de Cassini — est abandonnée.
Possédée d’abord par une famille de son nom, Guillaume des Aulthieux. —Wilhelmus de Altaribus, vivait en 1193. — la terre seigneuriale des Aulthieux passe successivement dans les familles de Saint-Pierre. Vipart de Silly et de Brancas (5).
Les Aulthieux ont vu naître au moyen âge Baudouin des Aulthieux, trouvère normand qui en était en même temps seigneur (6).
La famille Le Cordier, dont nous avons déjà parlé, possédait sur ces paroisses la terre de la Porte, appartenant encore actuellement à ses descendants.
Parmi la postérité de cette branche de la Porte, figurent, en ligne féminine, l’abbé de Grieu, prieur de Saint-Hymer. député aux Etats généraux de 1789. et l’amiral Hamelin, ministre de la marine, qui a donné son nom à une rue de la ville voisine de Pont-l’Evêque(7).
Les Aulthieux étaient autrefois le chef-lieu d’un notariat dont le titulaire prenait le titre de : « tabellion pour les sièges de Pont-l’Evêque et Touques, branche des Aulthieux-sur-Calonne » (8)
(1) Insinuations, I. p, 727.
(2) Ibid. E. II. p. 403.
(3) Insinuations, E, III, p.34, 79, 87.
(4) Autrefois généralité de Rouen, élection de Pont-l’Evêque. sergenterie de Saint-Julien, archidiaconé de Pont-Audemer et doyenné de Touques. 2 feux privilégiés et 93 feux taillables actuellement, commune du canton de Blangy. 422 habitants.
(5) Archives de Lierremont, grand rôle de l’Echiquier de Normandie
(6) Histoire des Trouvères normands, par l’abbé de la Rue, III, 205.
(7) Généalogie de la famille Le Cordier et des familles de Grieu et Hamelin, Archives de Lierremont.
(8) Minutes de Deauville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
36. – Le 2 mars 1699, vu l’attestation du sr Thiron, pbfë, curé de St-Pierre-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage de Nicolas Cordier et de Sainte Levillain.

155. – Le 30 sept. 1697, vu l’attestation du sr Thiron, curé de St-Pierre-des-Authieux, et du sr Lebourg, curé de Bonneville-la-Louvet, dispense de bans pour le mariage entre Yves Grenguet et Françoise Pépin.

189. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean Grente, fils d’Ezéchiel Grente, chevr, et de damlle Marguerite Lesueur, de la parr. des Authieux-sur-Calonne.

706. – Le 4 déc. 1705, la chapelle de St-Jean-des-Gastines, située sur la parr. des Authieux-sur-Calonne, étant à la nomination de Mesre Jacques Vipart, chever, seigr marquis de Silly, à cause de son fief des Tostes, led. seig de Silly, demeurant en son château, parr. de Dozulé
et représenté par Charles de Vatteville, de la parr. d’Angerville, présentement demeurant à Lx, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Henry Ridel, pbfë, curé de Gonneville-sur-Dives, la personne de Me Jean-Jacques Fleury, clerc tonsuré de la parr. de Beuvron.

732. – Le 14 janvier 1706, Me Jean-Jacques Fleury, clerc tonsuré, pourvu de la chapelle de St-Jean-des-Gastines, en la parr, des Authieux-sur-Calonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de plusieurs paroissiens des Authieux, Bonneville-la-Louvet et la Lande.

453. – Le 4 février 1708, vu l’attestation du sr Thiron, curé de St-Pierre-des-Authieux, et du sr Vacquet, vicaire du Torpt, dispense de bans pour le mariage entre Jean Quesnéet Jeanne Lerondelle.

Curés. – S. Thiron – A. Poplu.
Prêtre desservant. – J. Duhault.
Clerc. – Jean Grente.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J. Vipart.
Seigneur. – E. Grente des Coutures.
Chapelle Saint Jean-des-Gastines. – Chapelains. – H. Ridel – J.-J. Fleury – Patron. – Le seigneur des Tostes – J. Vipart de Silly.

374. – Le 17 juin 1710, vu l’attestation du sr Scelles, curé de St-Martin-de-Fresnay, et du sieur Jouenne, curé de St-Nicolas-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre François Pouyer, de lad. parr. des Authieux, d’une part, et damlle Françoise Vigan, fille de feu François Vigan, Escr, sr de Ste Croix, et de damlle Charlotte Lévesque, de lad. parr. de St-Martin-de Fresnay.

556. — Le 21 nov. 1713, Me Jean Fouqu, pbfë du diocèse de Bayeux, curé de Clermont, diocèse de Lx, et aussi pourvu de la cure de St-Rémy de Douvres, diocèse de Bayeux, dont il n’a pas pris possession, en ayant seulement requis la collation, le 7 avril dernier, logé « en
l’hostellerie où pend pour enseigne la Croix d’Or, faubourg et parr. St- Désir de Lx, » donne sa procuration pour permuster tous les droits qu’il a sur lad. cure de Douvres, dépendant du Chapitre de Bayeux, avec Me Guillaume Bayeux, pbfë du diocèse de Lx, vicaire de Pierrefite
et titulaire de la chapelle de St-Jean-de-Gastines en la parr. de Bonneville-la-Louvet ; et led. sr Bayeux, logé en la même hostellerie, donne aussi sa procuration pour permuter avec le sr Fouqu, sad. chapelle de Gastines, dépendant de Mre Jacques-Joseph de Vipart de Silly, maréchal des camps et armées du roy. Toutefois le sr Bayeux devra servir la pension de 200 livres admise en cour de Rome en faveur de Me Jean Fouqu, dernier titulaire, lors de la résignation qu’il avait faite en faveur du sr permutant. Fait en présence de Joseph Montault
de Brassac, pbfë-curé de N,-D. de Dozulé, et de Pierre Lefort, « Me de lad. hostellerie. »

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Charles Ouesnel, de la parr. de St-Pierre-des-Authieux.

446. – Le 17 mai 1718, vu l’attestation du sr Jouenne, curé de St-Nicolas-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre Jean Verger et Madeleine Verger.

268. – Le 22 mai 1720, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Villers, fils d’Olivier et de damlle Marguerite Delahaye, de la parr. de Beuvron, d’une part, et damlle Catherine-Charlotte Lepeltier, fille d’Antoine Lepeltier et de Catherine de Semilly, de la parr. des
Authieux-sur-Calonne.

Les Authieux Saint-Nicolas
Curés. – R. Jouenne.
Notable. – F. Pouyer.

Les Authieux Saint-Pierre
Curés.
Clerc. – C. Quesnel
Seigneurs et notables. – A. Lepeltier – F. Lecordier.
Chapelle Saint-Jean des Gastines. – Chapelains. – G. Bayeux – J. Foucqu. Patron – Le seigneur des Tostes – Jq.-Jh. Vipart de Silly.

39. – Le 4 mars 1726, vu l’attestation du sr Poplu, curé de St-Pierre-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Le Cordier, sr de la Porte, garde delà prévôté de l’Hôtel et Grande Prévôté de France, fils de François Le Cordier, sr de la Porte, conser du roy, lieutenant-général civil et criminel de l’élection de Pont-l’Evêque, et de damlle Magdeleine Anglement, d’une part, et dame Marguerite Gamare, fille du sr André Gamare et de dame Marguerite Verger, tous deux de lad. parr. des Authieux.

191 . – Le 17 août 1726, la nomination à la cure de St-Pierre des Authieux, appartenant au prévôt de Normandie en la cathédrale de Chartres, Mesr. Jean-François Faure de Berlize, prévôt de Normandie en lad. cathédrale, nomme à la cure des Authieux, vacante par la mort de Me André Poplu, dernier titulaire, la personne de Me David Délie, pbfë du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris.
Le 20 août 1726, Mre Pierre Dumesnil-Leboucher, vicaire général de Lx, donne aud. sr Délie la collation dud. bénéfice.
Le 21 août 1726, le sr Délie prend possession de la cure de St-Pierre des Authieux, en présence de Me Jacques Louvet, greffier, demeurant à Pont-1’Evêque, et autres témoins.
Le 1 er oct. 1726, « haut et puissant seigr Mesre Jacques-Joseph Vipart, marquis de Silly, chevr des Ordres du roy, lieutenant-général de ses armées et conser d’Etat d’épée, seigr et patron de St-Pierre et de St-Nicolas des Authieux-sur-Calonne, St-Léger du Bosc, seigr et patron
honoraire de Dozulé, Angerville, St-Jouin, St-Julien-sur-Calonne, des fiefs Treham, Moulin-Troussel, Lachy, Maloisel, Vassy, Nerval, les Tôtes, Couyère, la Faverille, la Tombe-sur-Seine, et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, rue de Grenelle, et estant de présent en son manoir seigneurial dud. lieu des Authieux, » donne sa procuration à Me Jean de Boissey, pbfë, curé de St-Philbert-des-Champs, pour, en son nom, présenter pour le bénéfice-cure de St-Pierre-des-Authieux, vacant par la mort de Me André Poplu, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rabot, pbre, vicaire dud. St-Philbert.
Le 2 oct. 1726, led. sr de Boissey présente pour lad. cure la personne dud. sr Rabot, et le même jour Mre Jean-Louis Le Chappelain, vicaire général du seigr évêque, donne la collation dud. bénéfice.
Le 3 oct. 1726, le sr Rabot prend possession de la cure de St-Pierre-des-Authieux, en présence de Me Jean Poplu, pbrê, curé de Tourville, diocèse de Rouen ; Me Jacques Adam, pbfë, desservant lad. parr. des Authieux, et autres témoins.

1039. – Le 29 déc. 1730, Jean Desmouceaux, marchand, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Antoine Desmouceaux, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Led. acolyte était né aux Authieux et demeurait actuellement à Glos-la-Ferrière.

463. – Le 2 mars 1728, vu le décès de Me Jacques Daubichon, pbfë, notaire royal-apostolique du diocèse de Lx, Me Jacques Rabot, pbfë, curé de St-Pierre-des-Authieux, résigne sond. bénéfice, par devant Me Pierre Fromage, notaire à Lx, entre les mains de haute et puissante daralle(?) Mademoiselle Marie de Vipart, marquise de Silly, fille majeure usant de ses droits, seule et habile à se dire héritière de haut et puissant seigneur Mre Jacques-Joseph de Vipart, marquis de Silly, son frère, chevr des Ordres du roy, lieutenant-général de ses armées, conser d’Etat et d’Epée, et, en cette qualité, dame et patronne de lad. parr. de St- Pierre-des-Authieux, de St- Nicolas -des -Authieux et autres lieux.
Le 3 mars 1728, lad. damlle marquise de Silly, demeurant à Paris, faubourg St-Honoré, rue et parr. de la Magdeleine de la Ville-l’Evêque, représentée par M6 Jean Boissey, pbfë, curé de St-Philbert-des-Champs, au diocèse de Lx, se trouvant présentement à Paris, nomme à lad. cure des Authieux, la personne de Me Michel Parau, pbfë, vicaire dud. St-Philibert.
Le 11 mars 1728, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Parau la collation dud. bénéfice.
Le 16 mars 1728, le sr Parau prend possession de la cure de St-Pierre-des-Authieux parle ministère de Me Pierre Duhamel, avocat, notaire royal apostolique du diocèse de Lx, en présence de Me Etienne Duchesne, pbfe, curé de Blangy et promoteur en l’officialité dud. diocèse de Lx ; Me Jacques Rabot, pbfë, actuellement curé du Brèvedent ; Pierre De Manneville, demeurant à Blangy ; Jean Le Cordier, sr de la Porte, garde du roy en la prévôté de l’Hôtel, et Me Robert Jouenne, pbfë, curé de St- Nicolas-des-Authieux.

442. – Le 9 oct. 1737, la nomination à la cure de St-Nicolas-des-Authieux, vulgairement appelée St- Meu, appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame, Madame Marie-Anne Vipard, marquise de Silly, dame et patronne de St-Léger-du-Bosc, St-Pierre-des-Authieux, St-Nicolas-des-Authieux-sur-Calonne, dame de Dozulé, St-Jouin, Angerville, St-Julien-sur-Calonne, Vassy, Maloisel, les Tôtes, la Couyère, Noirval, le Plessis-Esmengard, Trihan, Troussel, Moullin du Chesne, Orcher et autres fiefs et seigneuries, demeurant en son château, parr, de Dozulé, et représentée par Simon Verdelet, marchand de Grandouet, nomme à lad. cure de St-Nicolas-des-Authieux, vacante par la mort de Me Robert Jouenne, dernier titulaire, la personne de Me Louis Thorel, pbfë, originaire de la parr. de Livaye, vicaire de St-Léger-du-Bosc. Fait à Lx, en présence de Me Jacques Coppie, pbfë, demeurant à Lx, parr. St- Germain, et autres témoins.
Le 9 oct. 1737, le seigr évêque donne aud. sr Thorel la collation dud. bénéfice.
Le 24 oct. 1737, le sr Thorel prend possession de la cure de St-Nicolas-des-Authieux, en présence de M Michel Parau, pbfë, curé de St-Pierre-des-Authieux; Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, desservant le bénéfice de St-Nicolas ; François Desseaux, concierge du château de Madame la marquise de Silly, et autres témoins.

468. – Le 29 oct. 1724, Jean-Baptiste Gondouin, fils de Guillaume et de Marie Lefebvre, de la parr. de Druval, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 8 mars 1729, led. sr Gondouin, diacre du diocèse de Lx, âgé de vingt-trois ans, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 9 mars 1729, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen et Tours ; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans et Sentis, ainsi que sur bon nombre des abbayes et des prieurés de ces diocèses.
Le 29 janv. 1738, led. sr Gondouin, pbfë, vicaire des Authieux-sur-Calonne, fait signifier ses noms et grades aux religx de Beaumont-en-Auge, en parlant à Dom Denis, pbre, religieux et procureur dud. prieuré.

477. – Le 25 fév. 1738, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, fait signifier ses noms et gracies aux religx de St-Evroult.

36. – Le 11 mars 1739, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, vicaire de St-Pierre des Authieux-sur-Calonne, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult et de Beaumont-en-Auge.

136. – Le 1 er nov. 1739, Jean-Baptiste Rebut, fils de Jacques et de Magdeleine Desbois, de la parr. de St-Pierre-des-Authieux, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

189. – Le 19 mars 1740, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, vicaire des Authieux-sur-Calonne, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult et de Beaumont.

116. – Le 8 août 1739, Jeanne Langiois, Vve de François Verger, demeurant en la parr. de St-Pierre-des-Authieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Verger, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jean-François Cordier, sr de la Porte, officier chez le roy. Fait à Blangy, en présence de Me Jean-Pierre De Laporte, vicaire du lieu, et M Jean-Jacques De Manneville, pbrê, demeurant en lad. parr, de Blangy.

387. – Le 10 oct. 1740, Me Michel Parau, pbfë, curé de St-Pierre-des-Authieux et pourvu de la cure de St-Germain de Lx, remet purement et simplement led. bénéfice des Authieux entre les mains de haute et puissante dame, Madame Marie-Anne de Vipart, marquise de Silly, dame et patronne de lad. parr. Fait et passé à Lx.
Le 7 nov. 1740, lad. dame marquise de Silly, demeurant ordinairement à Paris, rue et parr. de la Magdeleine, se trouvant présentement en son château de Silly, parr. de Dozulé, et représentée par le sr Germain Mariolles, Me chirurgien, demeurant à Lx, parr. St-Germain, nomme à la cure de St-Pierre-des-Authieux la personne de Me Louis Senoze, pbfë, originaire de la parr. de St-Léger-du-Bosc, et demeurant à présent en celle Caudemuche.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Senoze la collation dud. bénéfice.
Le 8 novembre 1740, le sr Senoze prend possession de la cure des Authieux-sur-Calonne, en présence de Me Louis Thorel, pbfë, curé de St- Nicolas-des-Authieux ; Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, desservant led. bénéfice de St-Pierre, et autres témoins.

358. – Le 23 févr. 1741, et les jours suivants, les gradués dont les noms se trouvent ici indiqués, firent réitérer leurs titres et leurs grades, soit au seigr évêque, soit au Chapitre de Lx, soit aux religieux de quelque monastère de ce diocèse :
Jean-Baptiste Gondouin, vicaire des Authieux-sur-Calonne.

326. – Le 31 janvier 1741, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, originaire de Druval, Me ès-arts en l’Université de Caen, desservant actuellement la parr. de St- Pierre-des-Authieux, y demeurant en la maison presbytérale, requiert des religieux du Val-Richer, Ordre de Citeaux, sa nomination, en sa qualité de gradué, à la cure de N.-D. de Cresseveulle, vacante par la mort de Me Etienne de Mannoury, dernier titulaire, décédé dans le présent mois de janvier. Le sr requérant déclare qu’en cas de refus il est disposé à se faire pourvoir par qui il appartiendra.
Dom Charles Pierrat, prieur de lad. abbaye, répond « qu’il n’empêche que led. sr Gondouin ne se retire où il appartiendra pour se faire pourvoir dud. bénéfice de Cresseveulle ; ce que led. sr Gondouin a pris pour un refus et proteste s’en pourvoir, comme dit est. »
Le 1 er févr. 1741, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Gondouin la collation dud. bénéfice.

521. – Le 3 août 1743, Thomas Rebut, marchand, demeurant à St-Nicolas-des-Authieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean-Baptiste Rebut (1), acolyte de la parr. de St- Pierre-des-Authieux, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Cette rente est hypothéquée sur des pièces de terre appartenant aud. acolyte.
(1) (M. Rebut resta prêtre habitué dans sa paroisse natale. Le 26 mai 1792, il se retira à Rouen pour ne soustraire à la persécution. Cependant il fut arrêté cl enfermé aux Carmes de Caen en 1794.(Liste de M. de Formigny de la Londe). Il revint aux Authieux après la Terreur.

Les Authieux Saint-Nicolas – Vulgro SAINT-MEU.
Curés. – R. Jouenne – L.Thorel.
Prêtre desservant. – J.-B. Gondouin.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.A. Vipart.

Les Authieux Saint-Pierre
Curés. – A. Poplu – D. Délie – J. Rabot – M. Parau – L.Senoze.
Vicaire. – J.-B. Gondouin.
Prêtre de la paroisse. – J. Adam – P. Verger – J.-B. Rebut.
Clercs. – A. Desmouceaux – P. Verger – J.-B. Rebut.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-Jh. Vipart – M.A de Vipart – Prétentions du prévôt de Normandie.
Notables. – F. Le Cordier – J.-F Le Cordier – A. Gamare.

18. – Le 14 nov. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Charles de Grieu, Escr, sr de Montval, veuf de dame Marie Viard, fils de feu Charles de Grieu, Esc, et de feue dame Marie Le Hantier, de la parr. de St- Benoît-d’Hebertot, d’une part, et Marie-Charlotte Porée, fille de feu Jacques Porée et de Magdeleine-Thérèse Le Cordier, de la parr. des Authieux-sur-Calonne.

151. – Le 18 nov. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Ouesnel de la Rozière, fils de feu Louis Quesnel de Bellenoë et de dlle Marie de Semilly, originaire de la parr. de Druval et demeurant en celle des Authieux-sur-Calonne, d’une part, et dlle Marie-Anne Le
Cordier de la Porte, fille de Jean-François Le Cordier de la Porte et de dame Marguerite Gémare, de lad. parr. des Authieux.

31. – Le 12 nov. 1760, la nomination à la cure de St- Nicolas-des-Authieux appartenant au seigr du lieu, très haut et très puissant seigr Louis-Léon-Félicité de Brancas, comte de Lauraguais, demeurant à Paris, en son hôtel, rue de l’Université, parr. S’ Sulpice, et très haut et très puissant seigr Antoine-Bufile de Brancas, comte de Brancas, demeurant à Paris, rue des Fossoyeurs, en lad. parr. St- Sulpice, lesd. seigrs possédant par indivis la terre et seigneurie des Authieux-sur-Calonne, nomment à lad. cure St- Nicolas, vacante par la mort de Me Louis
Thorel, dernier titulaire, décédé le 11 oct. précédent, la personne de Me Pierre-Alexandre Etienne, pbre du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris.
Le 3 déc. 1760, Mr Méry, vic. gl. donne aud. sr Etienne la collation dud. bénéfice.
Le 10 déc. 1760, le sr Etienne prend possession de la cure de St- Nicolas, en présence de Mre Alexandre Duquesne, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy ; Me Louis Senoze, pbrë, curé de St- Pierre-des-Authieux; Me Michel Grainville, pbrë, curé de St- Léger-du-Bosc ; Me Pierre Costé, curé de St- Léger-sur-Bonneville ; Me Jacques-Alexandre d’Ailly, curé de St- Julien-sur-Calonne; Me Jean-Baptiste Rebut, pbrë, demeurant à St-Pierre-des-Authieux.

346. – Le 9 févr. 1768, dispense de bans pour le mariage entre François Le Cordier, demeurant à Pont-L’Evêque, fils de feu Jean-François et de Marie Gamare, demeurant aux Authieux-sur-Calonne, d’une part, et Suzanne-Marguerite-Rose Regnault, fille de feu Jean-Pierre Charles Regnault, avocat, et de Marie-Suzanne-Geneviève-Améline de Fréville, de lad. parr. de Pont-1’Evêque.

Les Authieux Saint-Nicolas – Vulgo SAINT-MEU.
Curés. – L. Thorel – P.-A. Estienne.
Clerc. – C. Rebut.
Patron. – Le seigneur du lieu. – L.I.F. de Brancas-Lauraguais.
Notable. – T. Rebut.

Les Authieux Saint-Pierre.
Curé. – L. Sonoze.
Prêtre de la paroisse. – J.-B. Rebut.
Notables. – J. Porée – P. Quesnel – J.F. Le Cordier,

83. – Le 27 avril 1781, la nomination à la cure de St- Pierre-des-Authieux appartenant au seigr du lieu, Mgr Antoine-Buphille de Brancas, comte de Brancas, ancien colonel au régiment d’infanterie de son nom, seigr des Authieux-sur-Calonne, nomme à lad. cure, vacante par
la mort de Me Louis Senoze, dernier titulaire, la personne de Me François-Jacques Advisse, pbrê, originaire de St- Léonard de Honfleur et vicaire de St- Benoît-d’Hébertot. Fait et passé à Paris.
Le 9 mai 1781, le seigr évêque donne aud. sr Advisse la collation dud. bénéfice.
Le 14 mai 1781, le sr Advisse prend possession de la cure de St- Pierre-des-Authieux, en présence de Jacques Desmouceaux, marchand, trésorier pour l’année présente, demeurant en lad. parr. et autres témoins.

306. – Le 19 avril 1782, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Pierre-Abraham Quesnel, sr de la Rosière, garde du roy en la prévôté de son Hôtel et Grande Prévôté de France, fils de feu Pierre et de Marie-Anne-Marguerite Le Cordier, de la parr. des Authieux-sur-Calonne, d’une part, et Anne-Victoire Advisse, fille de Jean-Baptiste et de Marie-Anne Marais, de la parr. de Ste Catherine de Honfleur.

18. – Le 28 décembre 1787, Me Pierre-Alexandre Etienne, pbrë, du diocèse de Lx, curé de St- Nicolas-des-Authieux-sur-Calonne et titulaire de la chapelle St- Jean, sise en la parr, de Bonneville-la-Louvet, agissant du consentement de Mesre Antoine-Buphile, comte de Brancas, seigr et patron de lad. cure et de lad. chapelle, résigne ces deux bénéfices entre les mains du seigr évoque de Lx en faveur de Me Jean-Pierre-Jacques Fleury, aussi pbré du diocèse de Lx, pourvu de la cure de la Celle-sous-Morel, diocèse Je Sens, demeurant à Lx, parr. St- Germain ; et led. sr Fleury résigne aussi sad. cure entre les mains du seigr archevêque de Sens en faveur dud. sr Etienne, le tout pour cause de mutuelle permutation. Toutefois le sr Fleury fait observer que la cure de la Celle est grevée de 340 livres de pension viagère au profit de Mr Crestey, ancien curé du lieu ; ce qui est accepté par le sr Etienne. Fait et passé à Lx, au petit parloir de Mme l’abbesse de N.-D. du Pré, parr. St- Désir, en présence du sr Jacques Broc, architecte, demeurant en cette ville, et autres témoins.
Le 2 janv. 1788, M. Naudin, vie. gl, donne aud. sr Fleury la collation desd. bénéfices.
Le 22 janv. 1788, le sr Fleury prend possession de la cure de St- Nicolas-des-Authieux par la libre entrée en l’église paroissiale, missel, séance en la place rectorale au choeur d’où l’on a coutume d’annoncer le St- Evangile, faute de chaire à prêcher, et autres cérémonies ordinaires. Fait et passé en présence dud. sr Etienne, ancien curé; Me François-Jacques Advisse, curé de St- Pierre-des-Authieux, et autres témoins.
Le même jour, le sr Fleury prend aussi possession de lad. chapelle St- Jean avec toutes les cérémonies accoutumées en présence de plusieurs habitants de St- Léger-sur-Bonneville et de St- Pierre-des-Authieux.

Les Authieux Saint-Nicolas
Curés. – P.-A Etienne – Jh.P.-Jq Fleury.
Patron. – Le seigr du lieu. – A.-B. de Brancas.

Les Authieux Saint-Pierre
Curés. – L. Senoze – F.Jq Advisse.
Patron. – Le seig du lieu. – A.-B. de Brancas.
Notables. -Jq . Desmouceaux – P. Quesnel – J.-P. -A. Quesnel de la Rosière.

Les demoiselles de Saint-Cyr (1686-1793) – par Fleury Vindry.
Madeleine-Charlotte Labbé des Authieux, née 27, baptisée 29 septembre 1697, à (Saint-Marc) les Authieux, diocèse de Lisieux (les Authieux-sur-Calonne) (Calvados), fille de Charles Labbé et de Marie-Françoise du Four. — Pr. 20 mars 1705. B. S. 30 septembre 1717. — Dot 29 septembre 1717.
Françoise-Thérèse Labbé des Authieux, baptisée 2 juin 1729, à (Saint-Martin) les Authieux, diocèse de Lisieux (les Authieux-sur-Calonne) (Calvados), fille de Charles Labbé et de Marie-Louise d’Avesgo. — Pr. 15 avril 1740. B. S. 1er juin 1749. — Dot 16 juillet 1750.

RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX

Sergenterie de Touques p. 106 Les Authieux-sur-Calonne

281. Christophe de Saint-Pierre, Me Jean, son père; et Aubert, Sr de Norolles, son frère, ont produit des lots et autres écritures, dont la copie est demeurée au greffe, par lesquels ils ont dit justifier leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés depuis Jean de Saint-Pierre, seigneur de Norolles, et de Saint-Julien, vivant en 1360; ledit Christophe a été accusé de dérogeance, comme coutumier de achapter beufs et vaches, les engraisser en ses herbages, et ensuite les revendre; et vû le rapport contre lui fait, a été requis qu’il soit assis V.le n° 289.
289. Antoine de Saint-Pierre s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures, que
Christophe de St.-Pierre et ses frères, en laparroisse des Authieux, n°. 281.

LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1620 – 1640

FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
p. 357
Sergenterie de Saint-Julien-sur-Calonne
Divisée en trois branches.
La sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches qui relèvent par un plein fief possédé par les enfants et héritiers de feu François de Saint-Pierre, Ecuyer, sieur de Saint-Julien.
De la dite sergenterie noble de Saint-Julien-sur-Calonne, divisée en trois branches relèvent:
L’autre branche de la sergenterie noble, possédée par Jehan Le Cordier, nommée la Sergenterie d’Arragon.
Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux-sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté.
Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève :
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II

(Pas de document dans le fichier 1F)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».

17 – LES AUTHIEUX SUR CALONNE –

Deux paroisses:
Saint-Pierre:
Saint-Nicolas: supprimée.
Jean-Baptiste Gondouin, vicaire des Authieux-sur-Calonne;
patr; le prévôt de l’église de Chartres

Dioc. de Lisieux,
doy. de. Touque.
Gêner de Rouen,
Elect.,de :Pont-l’Évêque,.
Sergent de saint-Julien-sur-Calonne.
Plein fief relevant de la vicomté d’Auge.

Election de Pont l’Evêque
– 2 feux privilégiés – 93 feux taillables.(Expilly)

25 mai 1859
Cette paroisse possédait deux églises.
L’une sert encore au culte, l’autre située à quelques pas de la première est en grande partie démolie il n’en reste plus que le chœur ; elle est indiquée sur la carte de Cassini sous le nom de Saint Meuf les Authieux, pourtant elle avait St Nicolas pour patron.

SAINT NICOLAS DE AUTHIEUX
-St Nicolaus de Altaribus

Sous l’invocation de St Nicolas

Patronage:
14e propositus Norm. In ecclesia Carnot.
16e
18e le seigneur

Curé:
Etienne 1764

Description de l’église
Insinuations de St Nicolas

SAINT PIERRE DES AUTHIEUX
– S Petrus de Altaribus

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
14e propositus Norm. In eccles. Carnot.
16e
18e le seigneur

Curés:
Senoze 1764-1774
Advisse 1781-1787

Description de l’église St Pierre du 30 juillet 1858

Insinuations de St Pierre

Non loin de l’église vers l’orient se trouve un vieux manoir qui s’appelle Manoir de Brancas, sans doute à cause d’un membre de la famille de ce nom qui l’a possédé.
Il est désigné sous le nom de château sur la carte de Cassini, en effet c’est une très grande construction, élevée de deux étages, bâtie en grande partie en briques et pierre, mais dans les étages supérieurs se trouvent une partie en bois sculptée de fleurons dans le style du règne de François Ie. Au milieu de ces sculptures on distingue encore sur deux poteaux corniers un blason fascé, ondé, celui du constructeur du 16e siècle sans aucun doute.
Les bâtiments d’exploitation sont groupés sans ordre et n’offrent point d’intérêt, la porte de l’enclos est ancienne et son état de délabrement contribue encore à la rendre pittoresque.

Les Authieux paraissent avoir été une localité importante au point vue féodal. Dans le registre de Philippe Auguste, rédigé après la Conquête au 13e siècle, on trouve indication de 5 fiefs aux Authieux : Dominus des Altaribus. V feoda apud Altaria ; mais depuis lors jusqu’au 15e siècle on n’a pas trouvé le moindre document.
On voit figurer dans les Registres de la Charité de Surville (1479) un Richard de St Pierre, seigneur des Authieux vivant encore en 1513.
En 1540 Christophe de St Pierre, Messire Jean, son père et Robert, seigneur de Norolles son frère, produisirent leurs titres de noblesse devant les Elus de Lisieux. Ils furent assis à la taille comme coutumiers de achapter bœufs et vaches, les engraisser dans les herbages et ensuite les revendre. Néanmoins ils avaient justifié leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés depuis Jean de St Pierre, seigneur de Noroles et de St Julien, vivant en 1360.

De Brancas
Duc de Villars-Brancas
Duc de Brancas-Cereste etc…
D’azur au pal d’argent, chargé de trois tours de gueules et accosté de quatre jambes de lion d’or, affrontées en bandes et en barres, mouvantes des flancs de l’écu –de Courcelles Tome I)

Baudouin des Autieux (de Altaribus), trouvère qui possédait cinq fiefs de chevalier dans la mouvance du château de Bonneville sur Touques, entre autres les Autieux, près Pont l’Evêque. On connaît de lui deux chansons. Il vivait au 13e siècle (Abbé de la Rue – Bardes et Jongleurs Tome III p.205)

Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français.
L’appellation Ecclesia de Altaribus indique, selon Arcisse de Caumont, la présence de deux églises dans la paroisse : l’église Saint-Pierre, remontant à l’époque romane, et l’église Saint-Nicolas, située à quelque deux cents mètres, qui a été détruite, sauf le chœur dit « chapelle Saint-Meuf ». Au XVIIIe s., l’église Saint-Nicolas était vulgairement appelée « église Saint-Meuf ».

De l’église Saint-Nicolas, on ne sait quasiment rien, excepté qu’elle n’avait pas de chaire. La parcelle qui contient la chapelle, surélevée par rapport aux terrains adjacents à l’ouest comme au nord, donne à penser que l’église était modeste ; la taille du chœur peut conforter cette hypothèse que seuls des sondages au sol pourraient avérer.

La Chapelle Saint-Meuf est, donc, le chœur de l’ancienne église paroissiale Saint-Nicolas des Authieux, mutilée à l’époque révolutionnaire. En fait, contrairement à ce que l’on raconte aujourd’hui, l’église ne fut pas détruite durant la Révolution ; quelques documents dans un fonds en cours de classement rapportent que sous la Révolution, certes, une des deux paroisses de la commune fut supprimée, celle de Saint-Nicolas. En 1817, les marguilliers de la fabrique demandèrent à agrandir l’église Saint-Pierre (église succursale de la commune) en utilisant les matériaux de l’église Saint-Nicolas : « L’église supprimée est à peu de distance de celle conservée ; elle tombe en ruine depuis longtemps » ; ils indiquent qu’ils auraient pu la vendre, solution « qui répugne à beaucoup de personnes [et qui] n’auroit presque rien produit » ; ils pensaient donc tirer un meilleur profit du réemploi de ses matériaux pour les travaux à Saint-Pierre. Sur l’avis favorable de l’évêque de Bayeux, la préfecture donna son autorisation (arrêté du 19 mai). La nef fut abattue, à une date encore inconnue.

En mai 1823, le curé des Authieux, Beaunis, rappela au provicaire général « une petite église supprimée dite de Saint-Nicolas, tombant en ruine, située dans ma paroisse et à peu de distance de mon église ; je vous témoignai le désir que j’avois d’y conserver une chapelle en l’honneur de saint Nicolas…pour rendre le lieu de la sépulture plus vénérable et plus imposant, je peux vous assurer que c’est le vœu de tous les paroissiens, du moins de la généralité ; en conséquence, nous n’avons point voulu toucher au chœur de cette église qui n’est pas en très mauvais état : il est passablement couvert, les murailles sont solides, de sorte que nous pourrions le mettre en fort bonne réparation et à bien peu de frais ». La dépense fut estimée à 200 francs, et acceptée par le conseil de la fabrique. Par arrêté du 23 août 1823, le préfet autorisa la réparation du chœur de l’église Saint-Nicolas. L’obscur curé Beaunis peut être remercié par les défenseurs de la chapelle Saint-Meuf.

Qu’en est-il de la « sépulture » ? La chapelle était entourée d’un enclos, dit « cimetière » de la paroisse de Saint-Nicolas ou de Saint-Meuf; dans sa Monographie communale manuscrite, datée de 1885, l’instituteur Guilbert notait : « on n’y trouve cependant aucun tombeau » ; pourtant, lors des travaux menés vers 2003, on exhuma quantité d’ossements humains. De fait, la lettre du curé du 15 mai 1823 – inédite – précise que « le cimetière des Authieux n’étant pas assez vaste pour la sépulture des deux paroisses, nous avons conservé celui de Saint-Nicolas, dans lequel nous avons inhumé jusqu’à ce jour ».

Extraits des fichiers « CARTULAIRE. »
c. 1250
Guillaume des Authieux, chevalier, abandonne en faveur de l’église de Chartres ses prétentions sur les églises de Saint-Julien-sur-Calonne et Saint-Nicolas et Saint-Pierre-des-Authieux.
= Arch. nat. Orig. Latin, nouv. acq. 2231, n° 5. Copie XVIIe siècle, Latin 51851, p. 329
DELISLE, Mélanges de paléographie, p. 400.
+ NORTIER Michel, Sources …, 1959, p. 60, n° 78.

Archives Shl -NEDELEC Communes.
Com.3. 3. 1 Authieux sur Calonne (Les) Saint Nicolas des Authieux
Com.3. 3. 2 Authieux sur Calonne (Les) Généralités
Com.3. 3. 3 Authieux sur Calonne (Les) Chapelle St Meuf
Com.3. 3. 4 Authieux sur Calonne (Les) Vie quotidienne
Com.3. 3. 5 Authieux sur Calonne (Les) Manoir de Brancas
Com.3. 3. 6 Authieux sur Calonne (Les) Manoir de la Porte

AVERNES Saint GORGON 61



NOTES sur AVERNES-Saint-GORGON – 61 (ou AVERNES-SAINT-GOURGON ?)

de Avernis – Avesnes – St M. de Avenis – Avence- Arvenice – St Gorgonius de Avernis

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BRYE Hubert de, « Le château d’Avernes Saint-Gourgon », PAR, 31, N° 2, Février 1981, pp. 17-19
DALLET A., « Avernes-Saint-Gourgon, son église, son château et ses seigneurs », BSHAO, VII, 1888, pp. 203-223
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

CHRETIEN 1842, Descript. féodale; Quart de fief relevant du roi, sous le comté d’Argentan – Quart de fief de l’Osier, uni au fief d’Avernes.- Quart de fief des Loges, tenu du fief de Grebert.

Voir :
Montres du Bailliage d’Evreux p.39
Recherche des Elus de Lisieux p.20
d’Hozier 22
Annuaire Normand 1861 p.608
DELISLE, Catalogue des actes de Philippe-Auguste, nø 1668
Catalogue Luzarche, 2 e partie, art. 5679

2 – Pièces Justificatives

L’EGLISE:

L’église néo-classique d’Avernes (Voir abbé J. AUBERT, Les églises de l’Orne et leurs oeuvres d’art, s.l.s.d. (Lyon, Lescuyer, 1977), p. 90.) construite en brique avec encadrements de baies en pierre, fut élevée semble-t-il dans les années 1830/1850 et conserve quelques éléments d’un mobilier plus ancien – quelques parties de la chaire à prêcher ? et les autels secondaires, les meubles de la sacristie – et d’autres fabriqués pour cette église – maître-autel et confessionnal par exemple.

L’église possède encore 4 bannières et une croix de procession. L’une de ces bannières était destinée aux services funèbres quant aux autres, nous n’avons pu les voir.

Intéressant chemin de croix en ronde-bosse – en plâtre – aucune statuaire intéressante. Plaque rappelant l’œuvre du Baron de VAUQUELIN dont quelques membres de la famille sont inhumés au flanc sud de l’église, la dernière en 1968.

Le domaine qui enveloppe cette église appartient de nos jours à M. PICOT.

FICHIER Xe au XVe siècles
1471 – Tonnencourt
 » En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherine de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG.- Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11

XVIe et XVIIe siècles :
1696 –
= G.-A. PREVOST. – Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, Rouen – Paris, Lestringant – Picard, 3 vol., 1922 – 1924, In-8, X-325, 262, 101 p.

Tome II. – p. 214
101.bis.- Antoine de Bernard, seigneur d’Avernes, et Catherine Cossard (au craton Costard), sa femme:
D’argent à un chevron de sable accompagné de trois trèfles (en renvoi, de d’Hozier: de sinople).- Accolé ; burelé d’argent et de sable à dix pièces.

Fichier Après 1700.
1789, 17 février – Avernes
La.signée d’Avernes – sgr.(?) d’Avernes-sous-Exmes à M. de Hacqueville « avocat du Roi au Bailliage d’Orbec (à Orbec par Rouen) » : Dans l’état, Monsieur, des grands et petits Bailliages attaché aux lettres de convocation, je n’y ai pas vu le bailliage de Montreuil l’Argillé qui dépend du grand bailliage d’Alençon. Le bailliage de Montreuil a-t-il été détruit par édit enregistré au Parlement… Voici les idées que je me suis fait sur l’existence du bailliage… d’après ce que j’ay appris vaguement du public…. Monsieur le frère du Roi en avoit réuni les offices aux officiers du bailliage d’Orbec….
( A.D. Calvados – F 6375 – Notes Desprès ; Dossier Avernes – Acquisition Sallenelle)

3 – Archives ShL

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Vimoutiers. – – Dédicace Notre-Dame ou Saint-Gourgon
– Con. de Vimoutiers

Carnets de Charles VASSEUR.

Portefeuille bleu Doyennés, doyenné de Vimoutiers :

Patronages: le roi, abbaye de saint-Wandrille. Chapelle del’église,le curé Hôtel-Dieu

Recherche des Elus de Lisieux p.20
D’Hozier 22
Annuaire Normand 1861 p.608
L.Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°1668

Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec – 88 feux

Sous l’invocation de Notre Dame et de St Gourgon

Insinuations

Divisé en trois portions
1ere portion:
14e …..
16e Rex
18e l’Abbé de St Wandrille

2e portion:
14e …
16e Rex
18e Abbé de St Wandrille

3e portion:
Patron:
l’abbé de St Wandrille

Chapelle en l’église d’Avernes : patron : le curé du lieu

Hôtel-Dieu d’Avernes : Patron : les habitants du lieu

Curés 1e portion:
Dechaufour 1764-1774
Duval 1779-1787

2e portion:
Cally 1779-1787

3e portion:
Reveillé 1783-1787

30 mars 1766 Monsieur le Marquis d’Avernes, gouverneur de Navarin, est mort ces jours derniers dans ses terres. Il était grand-père de Madame la Princesse de Tingry, qui en hérite de 25000 livres de rente. Son gouvernement est donné à Monsieur le Marquis de Monteynard (Hippeau Gouvernement de Normandie 2e partie tome I p.26)

Recherche de 1666
Guillaume du Guerpel, seigneur d’Avernes
Jacques ; Robert et Pierre Duguerpel, frères, fils Robert, anciens nobles
Guillaume de Rochard, seigneur de la Rivière, ancien noble.
Anthoine Bernard, seigneur d’Avernes, ancien noble
Charles de Heudebert, seigneur de la Miltière.

St Germain de Bougy – Chapelle à Avernes

Bibliothèque Royale – Latin 10070
Le Bailly d’Avernes, religieux de St Jean de Jérusalem.