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MESNIL BACLEY

NOTES sur MESNIL BACLEY Le

– Mesnillus Baccalecrii – Mesnillum Baccarii – Maisnil Bachelarii

Archives du Calvados.
Le Mesnil-Bacley (Calvados ; jusqu’en 2015) Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux Code INSEE : 14414
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Le Mesnil-Bacley forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-
Bazile, Bellou,Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-
Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel6de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysèd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24
décembre 2015.
TA Livarot-Pays-d’Auge (Calvados; à partir de 2016)

Mesnil-Bacley
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. de Falaise. Maîtrise d’Argentan.? – Gr. à sel de Livarot.
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise.
II. Distr. de Lisieux : canton de Livarot (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux ); canton de Livarot (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). (1911). – Sup.: 448 hect. 2 a. 85 c. -Pop.: 207 hab. ADMO Gale. Délibérations, depuis le 17 mai 1816.
État- Civil. Baptêmes, depuis 1658. Tables annuelles. Mariages et sépultures depuis 1668.
Impositions. Rôles : de la contribution patriotique. 1790; de la taxe de remplacement des droits supprimés. 1790-1792 (2 cah. ) États de sections ( Sections A-B). An V ( 2 cah., incomplets, 30 fol. ) Matrices des contributions : foncière. 1791, an V (4 p. ); personnelle-mobilière. 1791, an V, an VIII (3 p. ) – Déclarations de revenu pour la contribution mobilière. An V (3 p. ) –
Police. Visite des armes des citoyens. An II ( 1 p. )
Cultes. – An II (5 p.) DIVERS. États du mobilier et de l’argenterie de l’église. Constitution de rentes au profit de Hélène Langlois, veuve de Marin Mannoury, sr des Forterres. 1702-1704 (3 p. ) Pièces à l’appui d’un legs Sauvalle au bureau de bienfaisance, complétement détériorées par l’humidité. Correspondance. 1790-an VIII (14 p. )
Voir aux Archives du Calvados les délibérations et enregistrement des lois du Comité de surveillance de Mesnil- Bacley. 17 brumaire-20 fructidor an II (Reg. ): affaires diverses (Liasse).

    Le Mesnil-Baclé (sic)

  • Le fief de la Vauboitière, les abbés et relligieux de Saint-Pierre-sur-Dives.
  • Le fief de Mesnil-Baclé (sic) Eustache de Neufville, escuyer.
  • Le fief de Vineras, Nicolas Jamot.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 622.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page1112.
Le Mesnil-Bacley, Le Manoir de la Saminière, CDMPA, pp. 187-188
Le Mesnil-Bacley, Le Manoir du Rouy,CDMPA, pp. 189-190.
Gouhier, seigneurs du Mesnil-Bacley, d’Ectot, de Saint-Clément, etc., en Normandie, In-8°, 36 p. (Extrait des Archives généalogiques par LAINE) = Bibl. municipale de Pont-Audemer
FOURNIER Dominique : notes de toponymie normande (Mesnil-Bacley) Bulletin du Foyer rural du Billot n°76, Décembre 2001.
MANEUVRIER Jack : L’église de Mesnil-Bacley, Bulletin du Foyer rural du Billot n°76, Décembre 2001
MANEUVRIER Jack : Le manoir de la Harderie à Mesnil-Bacley, Bulletin du Foyer rural du Billot n°76, Décembre 2001
MANEUVRIER Jack : Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PAUMIER Solange et Henri, « Contribution à l’histoire du textile normand – 1572-1861 », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Décembre 1993, N° 44, pp. 55-57
Contrats d’apprentissage de toiliers et tisserand: Mesnil-Bacley (23 mars 1681; 8 novembre 1683; 14 octobre 1685; Saint-Martin-de-Fresnay (1665).

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Mesnil-Bacley, Menillus Baccalerii, Maisnil Bachelarii. L’église du Mesnil-Bacley s’élève tout près de Livarot, sur la rive gauche de la Vie, sur le bord de la route allant à Trun; quoique peu importante, elle offre cependant un certain intérêt.
D’abord, sa porte occidentale appartient au style ogival et présente cette particularité, assez rare, que les tores de l’archivolte se continuent sans colonnes depuis le sommet jusqu’à la base et qu’il n’y a pas de tympan. Cette porte, à plusieurs tores détachés, pourrait remonter au XIIIe siècle ou au commencement du XIVe ; une ouverture en forme de lancette la surmonte.
Les vantaux de la porte ont leurs panneaux plissés et me paraissent du XVIe siècle. Un porche en bois, formant un vestibule, avec des bancs, en avant de cette porte, doit remonter au XVIIe siècle au moins, s’il n’est pas du temps des panneaux dont je viens de parler.
Des reprises considérables et des reconstructions ont été faites dans le corps de la nef et du choeur, mais on remarque quelques restes d’appareil ancien dans le mur septentrional de la nef qui approche du choeur, au lieu que des appareils plus grands, et qui paraissent du XVIe siècle, se voient en approchant de la façade. On trouve, du côté du nord et du côté du sud, des lancettes dont la tête, en accolade aiguë, annonce le XVIe siècle.
Plusieurs fenêtres sont modernes et de forme carrée. On en voit une autre à deux baies et à compartiments flamboyants dans la nef, du côté du sud.
On entrait dans le choeur, du même côté, par une porte cintrée épannelée sans caractère.
Enfin, le mur du chevet s’arrête à la hauteur des murs latéraux, et le pignon triangulaire qui existe sous la charpente du toit est en clayonnage.
Le retable du maître-autel est orné de colonnes torses avec une niche en attique; il doit dater du règne de Louis XIV;
le tabernacle, de forme hexagonale. a des colonnes torses aux angles et, sur ses faces, des niches avec les statues du
Sauveur, de saint Paul et de saint Luc.
Les deux petits autels, entre choeur et nef, datent du même temps.
Une piscine géminée, du XIIIe siècle, existe dans le choeur.
On voit dans le choeur la pierre tumulaire de Thomas Maheult, prêtre, curé du lieu, décédé le 25 avril 1759, âgé de 49 ans.
Le clocher, en charpente et de la forme habituelle, est assez élégant: La cloche, de 60 centimètres de diamètre, porte l’inscription suivante :
L’AN 1777 JAY ETE BENITE PAR PIER(re) COSME CVRB DE CE LIEV
ET NOMMEE FRANÇOISE TARSILLE PAR MESSIRE ANTOINE THOMAS MOVLIN
CHr DE LORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE ST LOVIS LIEVTENANT COLONEL
DE CAVALERIE SEIGNEVR DV MESNIL BACLEZ ET DV MEZET ET PAR DEMOISELLE
FRANÇOISE TARCILLE DESHAIS. PIERRE DVCHESNE TRESORIER (*).
(*)Transcription faite par M. Vasseur.

L’église du Mesnil-Bacley est sous l’invocation de saint Pierre. La présentation à la cure appartenait à l’abbaye de
St-Pierre-sur-Dive.
La commune du Mesnil-Bacley était autrefois comprise dans l’élection de Falaise; mais, dans l’ordre judiciaire, elle dépendait en partie de la vicomté d’Argentan.
On compte 248 habitants au Mesnil-Bacley. Au dernier siècle, il y en avait plus de 500 (102 feux).

Anciennes familles.
— D’après les recherches de M. le vicomte Louis de Neuville, la seigneurie du Mesnil-Bacley se trouva divisée, il y a déjà plusieurs siècles, en diverses portions, sans doute par suite d’un ou de plusieurs partages successifs. Dans la seconde moitié du XVe siècle, des membres de la famille Gouhier ont été qualifiés sieurs de Mesnil-Bacley, et Jean Eschallart portait le même titre en 1469 ; dans les deux siècles suivants la même qualification à été donnée à des membres des familles de Neufville, Le Fournier, Le Chastelain, de Marguerin, de Croisilles, Jamot, de Costard, Le Menant et autres. Ne pouvant suivre avec exactitude l’histoire de chacun de ces fragments féodaux, continue M. de Neuville, nous nous contenterons d’esquisser celle des principaux manoirs qui leur servirent de chefs-lieux.
Le nom de manoir de Mesnil-Bacley a été ordinairement employé pour désigner le manoir de la Harderie, situé à peu de distance de l’église paroissiale. La maison est une vieille construction en bois du XVIe siècle, qui n’offre que les caractères généraux des édifices de ce genre; le colombier, de la même époque, est assez pittoresque. Ces lieux ont
longtemps servi de résidence à une branche de la famille de Neufville. Jean de Neufville demeurait à Mesnil-Bacley lors de la recherche de Montfaul en 1463. Son arrière petite- fille, Jeanne de Neufville, épousa, en 1510,
Robert de Neufville, sieur de Belleau, issu de la branche des Loges; celui-ci est le premier de sa maison que nous trouvions qualifié du titre de seigneur de Mesnil-Bacley, que ses descendants ont constamment porté jusqu’à Robert de Neufville, sieur de Mesnil-Bacley et de la Fressengère, qui vendit cette terre vers 1680 pour aller résider dans la paroisse d’Athis où sa branche s’est éteinte au commencement de ce siècle, ayant toujours professé la religion protestante.
Le fief de Mesnil-Bacley, de la famille de Neufville, relevait par un quart de fief de chevalier de la seigneurie d’Ailly, appartenant à la maison de Courseulles au XVIe )siècle.
Possédé ensuite par les familles; Lemenant de Grandval, Moulin, Deshayes,Gondeau et Lemyre de Villers.
– le manoir de Mesnil-Bacley a été vendu par un membre de cette dernière famille à M. Desgenetez: il appartient aujourd’hui à Mme Bannier, sa fille.
A peu de distance de ce manoir se trouve une autre construction de la même époque, aujourd’hui connue sous le nom du Rouy, mais qui se nommait autrefois le manoir de la Brasserie. Il ne paraît pas savoir jamais été le chef-lieu d’un fief. Guy de Neufville, un des fils du seigneur de Mesnil-Bacley, se qualifiait cependant de sieur de la Brasserie vers 1620. Marie de Neufville sa petite-fille, épousa, dans les dernières années du même siècle, Charles Le Conte, seigneur du Rouil, à Ste-Marguerite-des-Loges. C’est de cette époque que ce domaine paraît avoir changé de nom : il a appartenu depuis aux demoiselles Sauval et est aujourd’hui la propriété des héritiers Desgenetez.

Un autre manoir du XVIe siècle, celui de Mont-Audin, a été longtemps le centre d’une portion du fief de Mesnil-Bacley, qui a appartenu à la famille Le Fournier. Henri-Le Fournier, sieur de St-Martin-du-Bû, avait épousé, sons le règne de François I°, Jeanne de Neufville-Mesnil-Bacley, et possédait un fief qui fut divisé en trois portions par partage entre ses trois petites-filles. L’une d’elles, Madeleine Le.Fournier, épousa, en 1580, Nicolas de Marguerie, seigneur de Bretteville et de Sorteval; une autre fut mariée à Yves Le Chastelain, sieur de Pont-Hardy. Nous ne savons à laquelle échut le manoir de Mont-Audin ; mais, vers 1655, il fut acquis par Roger Costard, sieur de la Droictière et depuis de Mesnil-Bacley.

Un de ses descendants, M. de Costard de Bursard, l’a revendu en 1792, et il est aujourd’hui la, propriété de M. Pierre. Les constructions, bien qu’intactes, n’offrent rien qui mérite l’attention.
Un peu plus loin, en remontant le vallon du Douet-Hoquin, se trouvait, entouré de belles douves, le manoir des Mézerets, centre d’une autre portion de la seigneurie de Mesnil-Bacley, qui fut, vers 1580, l’apanage d’une des trois filles de Pierre Le Fournier et de Guillelmine de Nossy : celle-ci épousa Henri Jamot. Un de ses descendants, Nicolas Jamot, sieur de Mesnil-Bacley, fut, en 1666, condamné à l’amende comme ayant usurpé la noblesse. Il eut pour héritier Pierre Lemenant de Grandval, chevalier de St-Louis, possesseur de plusieurs fiefs et de terres considérables dans le voisinage, lequel faisait sa résidence au manoir des Mézerets.
Ce domaine passa depuis par succession-à M. Moulin, puis par vente au sieur Graverend, qui l’a transmis au propriétaire actuel, M. Mignot, maire de Mesnil-Bacley ; celui-ci a remplacé l’ancien manoir par une habitation moderne.
Une autre portion de la seigneurie de Mesnil-Bacley a longtemps appartenu à la famille de Croisilles, peut-être comme dépendance de son fief de Poix. Au siècle dernier, M. de Panthou se qualifiait de sieur du Mesnil-Bacley, probablement au même titre.
A l’extrémité de la commune de Mesnil-Bacley, vers Heurtevent, se trouve encore un vieux manoir du XVIe siècle, Belleau, qui paraît avoir été construit par Robert de Neufville, sieur de Belleau, vers 1526, et en avoir reçu le nom.
Un des descendants de Robert, Jean de Neufville, sieur de Saint-Rémy, baron de Fresne, gentilhomme de la chambre du roi, le vendit, en 1605, à Michel Costard, sieur de la Quaize, dont les héritiers le revendirent, en 1632, à Louis Costard, sieur de la Moraizière. Le petit-fils de ce dernier, Louis de Costard, sieur de Belleau, voulant quitter la France après la révocation de l’édit de Nantes, pour retourner à la religion protestante qu’il avait abjurée, vendit, en 1689, ce manoir avec le fief de Vauxmeslin dont il dépendait, à Jacques Rioult, sieur d’Ouilly et de Neuville. Le fief de Vauxmeslin, mouvant de la baronnie de Courcy, avait été acquis par les Costard de Nicolas de Mannoury, sieur de Fribois, qui lui-même l avait acquis d’un sieur Samin de LaSaminière.
Belleau-Vauxmeslin est aujourd’hui la propriété de M. le comte de Neuville.
Le territoire de Mesnil-Bacley renfermait, en outre, le prieuré du Val-Boutry, dépendance de l’abbaye de St-Pierre-sur-
Dive. Cet établissement religieux, dont l’origine parait remonter au XIIe siècle, possédait, outre des terres et des
bois assez importants, une mouvance féodale sur une partie de la paroisse. La chapelle et les bâtiments du prieuré sont encore subsistants, mais ils n’offrent aucun caractère digne d’attention. Dédiée à Notre-Dame, la chapelle est encore de nos jours fréquentée par des pélerins (Extrait des notes manuscrites de M. le vicomte Louis de Neuville).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
242. – Le 15 févr. 1700, vu l’attestation du sr Lecoq, curé du Mesnil-Bacley, et du sr Leroux, vicaire de Castillon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lefebvre et Marguerite Samin.

419. – Le 13 août 1700, Etienne Duchesne, marchand tanneur, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M » Etienne Duchesne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Le 18 sept. 1700, Me. Etienne Duchesne, acolyte de la parr, du Mesnil-Bacley, est ordonné sous-diacre. Ordonné sous-diacre Le 18 sept. 1700. Ordonné diacre Le 24 sept. 1701. Le 23 sept. 1702, Me Estienne Duchesne, diacre de la parr, du Mesnil-Bacley, est ordonné prêtre.

Le 23 sept. 1702, Philippe Samin, fils de Philippe et de Catherine Bertheaume, de là paroisse du Mesnil-Bacley reçoit la tonsure. Le 22 sept. 1703, Philippe Samin, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

344. – Le 14 oct. 1704, vu l’attestation du sr Lecoq, curé du Mesnil-Bacley, et du sr Moullin, vicaire de Heurtevent, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Mannoury et Marie Cornet.

598. – Le 21 août 1704, damlle Catherine Bertheaurae, Vve de feu Philippe Samin, sr de Valencourt, demeurant en la parr, dû Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Philippe Samin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Charles Manoury, pbrë, curé de Heurtevent, et de Me Guillaume Moulin, pbrë, son vicaire, et de Jacques Bertheaume, Escr, sr de Fumesson, demeurant à Rouen.

393. – Le 23 Nov. 1706, Jacques-Joseph Le Paulmier, pbrë, religieux profès de la Congrégation de St-Maur, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré simple du Valboutry vacant par la résignation faite en sa faveur par Jean Edeline, religx-profès, dernier titulaire, qui s’est réservé une pension viagère de deux cents livres tournois.
Le 15 oct. 1707, led. sr Le Paulmier obtient du seigr évêque la collation dud. prieuré du Valboutry, dépendant de l’abbaye de S4 Pierre-sur-Dives.
Le 15 oct. 1707, dom Jacques-Joseph Lepaulmier, demeurant en l’abbaye de St-Ouen de Rouen, représenté par dom Christophe Inger, pbrë, religieux-profes, sous-prieur de l’abbaye de St-Pierre-sur-Dives, prend possession du prieuré du Valboutry, parr, de Mesnil-Bacley, en présence de Me Jacques Lasseur, curé de la Gravelle, et autres témoins.

603. – Le 19 oct. 1708, Me Jean Thomas, du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 7 avril 1708, Jean Thomas, fils de Jean et de Catherine Veron, delà parr. du Mesnil-Bacley, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 20 sept. 1710, Me Jean Thomas, sous-diacre du Mesnil-Bacley, est ordonné diacre. Le 19 sept. 1711, furent ordonnés prêtres par le seigr évêque d’Adge : Me Jean Thomas, diacre de la parr, du Mesnil-Bacley;

Le Mesnil-Bacley (Saint-Pierre)
Curé. – L. Lecoq.
Clercs. – E. Duchesne – P. Samin – J. Thomas.
Notables. – R. Puchot.
Prieuré de N.-D. du Valboutry. – Prieurs.- J. Edeline – J.-J. Le Paulmier Patron. – L’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dive.

587. – Le 28 mars 1721, titre clérical fait en faveur de Me Henry Pinel, acolyte de la parr, du Mesnil-Bacley, sur ses propres biens.

475. – Le 13 nov. 1712, reçoivent la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom : Adrien Lecomte, fils d’Adrien et d’Anne-Marguerite Deneuville, de la pafr. du Mesnil-Bacley; Le 21 sept. 1715, ordonnés sous-diacres. Ordonnés prêtres Le 16 avril 1718. Le 19 août 1715, noble dame Anne-Marguerite de Neufville, vve de feu Mesre Adrian Le Conte, chevr, seigr de Gizay, Le Bourg, Le Plessis et autres terres seigneuriales, demeurant au manoir de Gizay, parr . de Thévray, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mesre Adrien Le Conte, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par Mre François Le Nourry, Escr, seigr de la Grignardière, demeurant au Bosc-Roger, et par François-Charles-Dominique Le Conte, Escr, sr du Rouil, demeurant au Mesnil-Bacley. Fait au manoir de Gizay, en présence de Me Adrien-Charles Le Conte, chevr, seigr de Gizay, frère aîné dud. acolyte et son procureur pour le présent acte. Le 1 er juin 1716, Mre Adrian Le Conte, sous-diacre du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris. Le 1 er août 1716, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le 7 oct. 1716, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx.

340. – Le 3 juillet 1715, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Constantin de Bonenfant, Esc., demeurant à St-Michel-de-Livet, et damlle Anne Samin, demeurant au Mesnil-Bacley. Le 8 juillet 1715, vu l’attestation du sr Toucher, curé de St-Michel-de-Livet, et du sr Costard, vicaire du Mesnil-Bacley, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Constantin de Bonenfant, Esc., sr de Chilfroville, fils de Henry de Bonenfant, Esc., sr de Carel, et de noble dame Bonne de Vaumesle, demeurant à St-Michel-de-Livet, d’une part, et damlle Anne Samin, fille de feu Robert Samin, sr de la Saminière, et de Marie Noel, de la parr, du Mesnil-Bacley.

395. – Le 26 sept. 1715, Dom Antoine Alleaume, pbrë, religieux de l’ordre de Grandmont, prieur titulaire du prieuré de Grandmont-lèz-Beaumont, diocèse d’Evreux, demeurant en icelle maison, représenté par Me Guillaume Moullin, vicaire de St-Aubin-le-Guichard, qui fait élection de domicile pour le présent seulement, en la maison de Jacques Moullin, marchand, demeurant à Ste Foy-de-Montgommery, prend possession du prieuré simple de N.-D. du Valboutry, sis en la parr, du Mesnil-Bacley, en présence de Me Michel Regnoult, huissier à Livarot, et de Me Pierre Bonnent, sergent royal, demeurant au Mesnil-Durand.

55. – Le 12 sept. 1716, vu l’attestation du sr Daubichon, curé de St-Martin-des-Noyers, et du sr Costard, vicaire du Mesnil-Bacley, dispense de bans pour le mariage entre François-Jacques de Martainville, Escr, fils de feu Philippe de Martainville, aussi- Esc.-, et d’Anne-Barbe-Bonne Bonnet, de lad. parr, de St-Martin, d’une part, et Anne-Marie Noël, fille de feu Jacques et de feue Marie Frontin, vve de Robert Samin, de la parr, du Mesnil-Bacley.

491. – Le 6 sept. 1718, vu l’attestation du sr Lecoq, curé du Mesnil-Bacley, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Le Menant, Esc., sr de Grandval, fils de Guy et de feue damlle Charlotte Veron, delà parr, du Mesnil-Bacley, d’une part, et damlle Françoise Claude Le Vaillant, fille de feu Mesre Jacques Le Vaillant, chevr, seigr, patron, haut-justicier et châtelain de Vaucelle, Barbeville, Landes, Léaupartie, Livet et autres lieux, et de noble dame Catherine Maillard, de la parr, de St-André de Bayeux.

543. – Le 27 déc. 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Guillaume Duchesne, fils de Pierre et de Marguerite Mannoury, de la parr, du Mesnil-Bacley;

552. – Le 25 janvier 1719, dispense de parenté au 2e degré pour le mariage entre Charles-Adrien Le Conte, Escr, sr de Gizay, demeurant en la parr.. de Thévray, diocèse d’Evreux, et damlle Anne Le Conte, fille de feu Charles Le Conte, Escr, seigr du Rouil, demeurant au Mesnil-Bacley.

311. – Le 24 février 1720, la nomination à la cure de St-Pierre du Mesnil-Bacley, appartenant au seigr abbé de St-Pierre-sur-Dives, Mg1 François Blouet de Camilly, évêque de Toul et abbé de St-Pierre-sur-Dives, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Lecoq, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Christophe Corbin, pbre du diocèse de Séez. Le 5 mars 1720, le seig r évoque donne aud. sr Corbin la collation dud. bénéfice. Le 6 mars 1720, le sr Corbin prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de M Georges Hue, pbre, desservant lad. parr.; Me Charles Camus, acolyte; Mc Pierre Lécuier, diacre, tous deux de Livarot, et plusieurs autres paroissiens dud. lieu de Mesnil-Bacley.

207. – Le 28 février 1720, la nomination à la cure de Mesnil-Bacley appartenant au prieur de N.-D. du Val-Boutry, Dom Jacques-Joseph Le Paulmier, pbre, relig* et prieur de l’abbaye de St-Etienne de Caen et titulaire dud. prieuré du Val-Boutry, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Lecoq, dernier titulaire, décédé le 22 du présent mois, la personne de Me Guillaume Couture, pbre, vicaire de Livarot. Le 2 mars 1720, le seigr évêque donne aud. sr Couture la collation dud. bénéfice.

383. – Le 23 décembre 1719, Henri Pinel, fils d’Etienne de d’Anne Chauvel, de la parr, du Mesnil-Bacley, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 28 mars 1721, titre clérical fait en faveur de Me Henry Pinel, acolyte de la parr, du Mesnil-Bacley, sur ses propres biens.

Le Mesnil-Bacley (Saint-Pierre)
Curés. – L. Lecoq -G. Couture, – 0. Corbin.
Vicaire. – P. Costard.
Prêtre desservant. – G. Hue.
Clercs. – E. Duchesne, X. 267. – G. Duchesne – A. Lecomte – H. Pinel – J. Thomas.
Patrons. – Le prieur du Valboutry. – J.-J Le Paulmier – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives – F. Blouet de Camilly.
Seigneurs et notables. – F.-C.-D. Le Comte du Rouil – G. Le Menout – P. Le Menant de
Grandval – J. Noël – R. Samin – S.Sauvage de Bellecourt.
Prieuré simple de Notre-Dame du Valboutry. – Prieurs. – J.Edeline – A. Alleaume – Patron. – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives

16. – Le 19 février 1726, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Charles-Dominique Le Comte, seigr et patron de la Trinité du Mesnil-Oury, du Rouil, et autres lieux, fils de Mre Charles Le Comte, en son vivant seigr desd. terres, et de noble dame Marie de Neufville, de la parr, du Mesnil-Bacley, d’une part, et damlle Catherine-Rénée d’Arande, fille de feu Mre Alphonse-Isaac d’Arande, Escr, sr de Craville, et de noble dame Catherine Coffard, de la parr. . du Bare.

30. – Le 7 mars 1726, Me Christophe Corbin, pbre, curé du Mesnil-Bacley, donne sa procuration pour résigner son bénéfice entre les mains de N. -S. -P. le pape, en faveur de Me Christophe Corbin, pbfë du diocèse de Séez, actuellement vicaire de lad. parr, du Mesnil-Bacley. Le 25 mars 1726, Me Christophe Corbin, pbfë, vicaire du Mesnil-Bacley, obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice, vacant par la résignation faite en sa faveur par Me Christophe Corbin, dernier titulaire. Le 31 mai 1726, led. sr Corbin, neveu, obtient la collation de lad. cure. Le 3 juin 1726, il est mis en possession dud. bénéfice, en présence de Me Gabriel Bonnet, pbrë, curé de Sentilly, diocèse de Séez; Guillaume Foucher, pbrë, curé de St-Michel-de-Livet, et autres témoins.

1599. – Le 3 sept. 1734, Simon Sauvalle, sr de Bellecour, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Sauvalle, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

10. – Le 6 août 1734, Mgr Claude-Joseph-Ignace de Simiane, évêque et comte de St-Paul-Trois-Châteaux, conser du roy en tous ses Conseils, prince de Chabrière, abbé commendataire de St-Pierre-sur-Dives, diocèse de Séez, nomme pour son grand vicaire en lad. abbaye le R.-P. Dom René Sohier, prieur dud. monastère de St-Pierre. Fait et passé à St-Paul-Trois-Chateaux devant les notaires du lieu.
Le 1 er décembre 1734, la nomination à la cure de St-Pierre du Mesnil-Bacley appartenant au seigr abbé de St-Pierre-sur-Dives, led. sr Sohier, son vicaire général, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Christophe Corbin, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Thomas Maheut, pbre du diocèse de Séez. Fait à Lx, en présence de Me Arnoult Le Petit, diacre, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et Me Jean Le Rat, receveur général de l’Evêché de Lx, demeurant en lad. ville, parr. St-Jacques. Le 4 décembre 1734, le seigr évêque donne aud. sr Maheut la collation dud. bénéfice. Le 28 décembre 1734, le sr Maheut prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de Me Michel Le Gallois, pbre, demeurant à Livarot; Me Louis Sauvalle, diacre de la paFr. du Mesnil-Bacley, et autres témoins.
Le 24 avril 1736, Me Thomas Maheut, pbfë, curé du Mesnil-Bacley et pourvu de la cure de Firfol, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N. -S. -P. le pape sad. cure de Firfol en faveur de Me Joseph Quesney, pbfë du diocèse de Lx. Le 13 mai 1736, led. sr Quesney obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1736, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 25 juillet 1736, le sr Quesney prend possession de la cure de Firfol, en présence de Dom Luc Maheut, prieur et bailly de l’abbaye royale de Cormeilles; Me Guillaume Le Marchand, pbrë, curé de St-Pierre de Cormeilles; Me Thomas Dubois, pbfë, desservant led. bénéfice de Firfol; Me Jacques Legrand, avocat, bailly du Houlley et procureur fiscal en la haute-justice de Cormeilles, et autres témoins.

71. – Le 22 mars 1734, Dom Joseph Lepaulmier, pbrë, religieux, profès de l’abbaye de St-Martin de Séez et prieur du prieuré régulier de N.-D. du Valboutry, au diocèse de Lx, en la parr, du Mesnil-Bacley, se trouvant présentement en l’abbaye de St-Etienne de Caen, remet purement et simplement led. prieuré entre les mains de Mgr Claude-Ignace-Joseph de Simiane, évêque de St-Paul Trois-Châteaux et abbé commendataire de St-Pierre-sur-Dives, et, en cette dernière qualité, patron présentateur dud. bénéfice. Le 16 avril 1735, Dom René Sohier, prieur de l’abbaye de St-Pierre-sur-Dives et vicaire général dud. seigr abbé, nomme au prieuré régulier du Valboutry la personne de Dom Joseph Mutte, diacre, religieux profès de l’Ordre de St-Benoît. Le 17 juin 1735, led. sr Mutte, représenté par Dom Pierre-Jacques
Delauney, procureur et religieux de l’abbaye de St-Pierre-sur-Dives, prend possession du prieuré simple et régulier du Valboutry, en présence de François Le Cesne, maître d’école de lad. parr. du Mesnil-Bacley, et autres témoins.

80. – Le 22 févr. 1739, Jean Thurel, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, Jean Lautour, acolyte de Vimoutiers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par le sr Jacques Lautour, père dud. acolyte et demeurant au bourg de Vimoutiers.

433. – Le 14 mars 1743, Alexandre Delafosse, sr de Bellerive, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Etienne Delafosse, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 30 mars 1743, Me Etienne Delafosse, acolyte du Mesnil-Bacley, est ordonné sous-diacre.

175. – Le 23 févr. 1748, Gabriel Samin, sr des Cours, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques-Noël-André Samin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Le Mesnil-Bacley (Saint-Pierre)
Curés. – C. Corbin, oncle – C. Corbin, neveu – T. Maheut.
Vicaire. – C. Corbin, neveu.
Clercs.-E.Delafosse .-Jq-N.-A. Samin – L. Sauvalle.
Patron. – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives . – C.-I.-J. de Simiane – R. Sohier, vie. gl.
Seigneurs et notables. – T. Duchemin – F. Lecesne – C. Le Conte – F.-C.-D.
Le Conte.
Prieuré de N.-D. du Val-Boutry. – Prieurs. – Jh Le Paulmier – J h Mutte, XVI. 71. – Patron. – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives. – C.-I.-J de Simiane.
Ecole.

6. – Le 9 oct. 1750, vu l’attestation du sr Rosey, vicaire de Moyaux, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Doublet, fils Jean, de la parr, du Mesnil-Bacley, d’une part, et .Marie-Magdeleine Le Grand, fille de feu Me Jacques Le Grand, bailly haut-justicier du Houlley, et de feue Marie Deschamps, originaire de la parr. d’Hermival et demeurant en lad. parr. de Moyaux. – Me Jacques Le Grand, avocat, avait mis opposition à ce mariage, mais s’était ensuite désisté.

165. – Le 13 juillet 1757, Jacques Robillard, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Gabriel Année, acolyte de Vimoutiers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Fortin, pbrë, et par Pierre Letourneur, sr du Vaussery, marchand, tous deux demeurant à Vimoutiers.

109. – Le 30 avril 1759, la nomination à la cure du Mesnil-Bacley appartenant au seigr abbé de St-Pierre sur-Dives, Me Louis-Jacques-Philippe Hébert, pbfë du diocèse de Séez, demeurant à Falaise, parr. Ste-Trinité, requiert dud. seigr, en sa qualité de gradué, en parlant à Dom Jean-Baptiste Perdu, pbrë, religieux et sous-prieur de lad. abbaye, sa nomination à lad. cure du Mesnil-Bacloy, vacante par la mort de Me Thomas Maheut, dernier titulaire. Led. sr Perdu répond que le seigr abbé y a pourvu. Sur cette réponse, le sr Hébert déclare qu’il se pourvoira devant qui de droit. Le 3 mai 1759, en conséquence de cette réquisition, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice. Le 15 mars 1759, le sr Hébert prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de Me Louise Sauvalle, pbrë; ME. Marie-Louis Denys, pbrë, desservant lad. parr., tous deux demeurant aud. lieu, et autres témoins.

323. – Le 14 avril 1760, Me Louis-Jacques-Philippe Hébert, pbre du diocèse de Séez, titulaire de la cure du Mesnil-Bacley, demeurant à Falaise, parr. Ste Trinité, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Delauney, pbrë du diocèse de Séez, prieur du prieuré de St-Nicolas de l’Hôtel-Dieu de Falaise. Fait et passé à Falaise devant le notaire apostolique du lieu.

11. – Le 26 mai 1760, Me. Michel Delauney, pbrë du diocèse de Séez, prieur commendataire de l’ Hôtel-Dieu do Falaise, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Mesnil-Bacley, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Louis-Jacques-Philippe Hébert, pbredud. diocèse. Le 4 sept. 1760, le sr Mery, vie. gl du Chapitre, donne son visa auxd. lettres de provision. Le 15 sept. 1760, le sr Delauney prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de Me Laurent Jean, curé d’Ecajeul; Me Noël Le Noir, pbfë, curé de St-Martin-des-Noyers; Me Louis Denys, pbrë, desservant la pafr. du Mesnil-Bacley; Me Thomas Maheut, clerc tonsuré, demeurant à Guesprey, diocèse de Séez, et Jean Le Monnier, clerc et trésorier de la parr, du Mesnil-Bacley.

125. – Le 9 mars 1761, Dom Philippe-Louis Jieble, pbrë, religieux de l’Ordre de St-Benoit, congrégation de St-Maur, obtient en cour de Rome des lettres de provision dites de per ohitum, de la chapelle de N.-D. de Valboutry, en la parr, de Mesnil-Bacley, bénéfice simple vacant par la mort de Dom Joseph-François Motte, pbrë, religieux dud. ordre. – Ce prieuré ne requérait pas la résidence depuis au moins 40 ans. Le 31 mai 1761, le roy donne aud. sr Lieble des lettres dites d’attache, qui l’autorisent à prendre possession de son bénéfice après que le grand Conseil aura vérifié s’il n’y a rien dans lesd. provisions qui soit contraire aux coutumes et aux Libertés du royaume et de l’Eglise gallicane. Le 17 juin 1761, arrêt du grand Conseil qui déclare que lesd. Provisions peuvent être mises à exécution. Le 26 août 1761, le sr Lieble, demeurant en l’abbaye royale de St-Germain-des-Prés, à Paris, et représenté par Dom Michel-François Blondeau, pbre, prieur de l’abbaye de St–Pierre-sur-Dives, prend possession du prieuré de Valboutry avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de plusieurs habitants du pays.

137. – Le 6 août 1761, Catherine Samin, vve de Louis Duhautoire, demeurant au Mesnil-Bacley, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles-François Duhautoire, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte demeurait alors à Paris, en la communauté de Ste Barbe, rue de Reims, parr. St-Etienne du Mont.

201 . – Le 4 nov. 1765, Me Michel Launay, pbrê, curé de St-Pierre du Mesnil-Bacley, ayant perdu un oeil et se trouvant d’ailleurs très faible de santé, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Cosme, pbrê du diocèse de Lx, vicaire de N.-D. de Montviette. Il se réserve toutefois une pension viagère de 300 livres. Fait et passé à Lx, en présence de M9 Jacques-François Routoure, diacre, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins. Le 26 nov. 1765, led. sr Cosme obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 8 janv. 1766, Mr Mery. vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision. Le lendemain, le sr Cosme prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de Me Jacques Samin, curé de Heurtevent; Me Nicolas Levillain, pbrê, demeurant en la parr, de St-Georges-en-Auge, et autres témoins.

51 . – Le 20 janv. 1767, vu l’attestation du sr Le Prévost, vicaire du Mesnil-Bacley, dispense de bans pour le mariage de Pierre Lecesne.

95. – Le 13 nov. 1757, Charles-François Duhautoire, fils de Louis et de Catherine Samin, de la parr, du Mesnil-Bacley, rite dimissus, reçoit la tonsure, avec la permission du seigr évêque de Séez, dans la chapelle abbatiale de St-Pierre-sur-Dives, des mains de Mgr de Simiane, ancien évêque de St-Paul-Trois-Châteaux. Le 28 juin 1766, led. sr Duhautoire, pbrë, est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris. Le 8 oct. 1766, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx. Le 27 mars 1767, le sr Duhautoire, demeurant à Paris, au collège d’Harcourt, rue St-Hilaire, fait signifier, par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

141. – Le 1er mars 1760, Etienne Duchesne, fils de Jean et de Marguerite Sauvalle, de la parr, du Mesnil-Bacley, rite dimissus, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 28 févr. 1772, led. sr Duchesne, pbrë, âgé de 34 ans, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 27 juin 1772, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Evreux, Séez, Avranches et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces diocèses.
Le 19 mars 1773, le sr Duchesne, vicaire de St-Martin-de-Mailloc, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx.

Le Mesnil-Bacley (Saint-Pierre)
Curés. – T. Maheut .-L.-J.-P. Hébert – M. Delauney – P. Cosme.
Vicaire. – Le Prévost.
Prêtres de la paroisse. – M.-L. Denis – D-L, Sauvalle.
Clercs. – E. Duchesne, XXVIII. 178. -C -P. Duhautoire – J.-X.-A. Samin.
Paton. – L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives.
Notables – Jn Lemonnier – P. Sauvalle.
Prieuré du Val-Boutry (N.-D.) – Prieurs – Jh -F. Motte – Ph.-L. Lieble.
Etude du tabellionnage du Pont- de-Livarot.

91. – Le 9 nov. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Robert-Damien de Caumont, Escr, fils majeur de Mesre Robert de Caumont, Escr, et de feue dame Marie-Louise Guisard, de la parr, de St-Germain-en-Laye, diocèse de Paris, d’une part, et noble dame Louise-Jeanne-Mélanie Lambert de Janville, Vve de feu Mesre Eustache-Louis Moulin, seigr du Mesnil-Bacley, ancien trésorier de France au bureau des finances de Caen, et fille majeure de feu Mesre Jean-Baptiste Lambert, Escr, sr de Janville et de Belloy, et de noble dame Louise-Mélanie de Bonnechose, de la parr. de St-Jacques de Lx.

291 . – Le 23 oct. 1782, Me Pierre Cosme, pbfë, curé de St-Pierre du Mesnil-Bacley, « assis, malade, dans sa chaise à bras, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas-Philippe Jamot, pbrê, vicaire de Livarot. Il se réserve cependant la jouissance d’une partie du presbytère et de ses dépendances et une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant seize ans. Fait et passé au manoir presbytéral du Mesnil-Bacley, en présence de Louis-François Pichonnier, maitre-apothicaire, demeurant à Livarot, et autres témoins.
Le 11 nov. 1782, la nomination à la cure du Mesnil-Bacley appartenant au seigr abbé de St-Pierre-sur-Dives, Mesre Joseph-Ignace de Ste Aldegonde, des comtes de Noircarme, conser et ancien aumônier du roy, abbé commendataire de St-Pierre-sur-Dives, nomme à lad. cure, vacante par la mort dud. sr Cosme, la personne de Me Urbain Le Manissier, pbfë du diocèse de Bayeux. Donné au château du Repos, près Valenciennes dans le Hainaut.
Le 19 nov. 1782, le seigr évêque donne aud. sr Le Manissier la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Le Manissier prend possession de la cure du Mesnil-Bacley, en présence de Me Jean Hurel, procureur aux juridictions de St-Pierre-sur-Dives, et autres témoins.
Le 6 mars 1783, M. Le Manissier prêta serment le 13 févr. 1791 et resta curé constitutionnel du Mesnil-
Bacley. Il abandonna l’état ecclésiastique en l’an II et mena une conduite peu recommandable, même pour un prêtre jureur. On lui reprochait surtout d’aimer la bouteille. Il voulut cependant en 1802 entrer en communion avec l’évêque de Bayeux. Sa démarche fut très froidement accueillie et le grand vicaire écrivit ces mots près de son nom : « Ne vaut rien. » Aussi fut-on longtemps sans lui confier de poste. Enfin en 1810, on le nomma curé de St-Martin-de-Fresnay et il y mourut en 1816, à l’âge de 76 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)

151. – Le 3 févr. 1787, Dom Philippe-Louis Lièble, pbrë, religieux profès de la Congrégation de St-Maur, titulaire du prieuré simple et régulier de N-.-D. du Valboutry, situé en la parr. du Mesnil-Bacley, demeurant à Paris, en l’abbaye de St-Germain-des-Prés, donne procuration pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Antoine-Joseph Marcon, pbrê, religx de lad. congrégation, titulaire du prieuré de N.-D. de Souteraine, diocèse de Bourges. Fait et passé à Paris.
Le 20 févr. 1787, led. sr Marcon obtient en cour de Rome des lettres de provision duel, bénéfice et l’autorisation de conserver en même temps son autre prieuré. Le 26 avril 1787, le sr Marcon obtient du roy des lettres d’attache qui renvoient lesd. provisions devant la cour de parlement pour y être examinées.
Le même jour, le parlement déclare qu’il n’y a rien dans ces lettres de la cour de Rome qui soit contraire aux lois du royaume et aux libertés de l’Eglise gallicane, et autorise leur mise à exécution. Le 14 juin 1787, led. sr Marcon, demeurant au prieuré de St-Pierre de Mortaigne, diocèse de la Rochelle, prend possession en personne du prieuré du Valboutry avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de M9 Urbain Le Manissier, pbrë, curé du Mesnil-Bacley, et autres témoins.

Le Mesnil-Bacley (Saint-Pierre)
Curés. – P. Cosme – N.-Ph. Jamot – U. Le Manissier.
Prêtre de la paroisse. – E. Duchesne.
Clerc. – E. Duchesne.
Patron. – L’abbé de Saint-Pierre sur-Dives. – J.-J. de Saint-Aldegonde.
Notable – P. Faucillon du Parc.
Prieuré du Val-Boutry (N.-D.) – Chapelains. – Ph.-L. Lièble – A.-J. Marcon.

Dictionnaire topographique du Département du Calvados – Hippeau, Célestin.
Mesnillum Baccalerii, Baccarii, Ba-chelarii, Baclé, Baclerii, Bacqueley. Le Mesnil-Bacley.
Mesnil-Bacley (Le), cant. de Livarot. -Mesnillum Bachelarii, XIIº se. (pouillé de Lisieux, p. 48,note3). Mesnillum Beclerii, v. 1250 (cart. de Troarn,n° 66). Mesnillum Baccalerrii, XVI° s° (pouilléde Lisieux, p. 48). Mesnillum Baccarii, 1575 (ibid. p. 48). Mesnil Baclé, 1723 (d’Anville,dioc. de Lisieux). – Mesnil Bacqueley, 1778 (dénombr. d’Alençon).
Par. de Saint-Pierre, patr. l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive. Chapelle du Val-Boutri, dépendant de l’abb. de Saint-Pierre-sur-Dive; capella de ValleBouteriXVI° se. (pouillé de Lisieux, p. 48).
Dioc.de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive. Les fiefs de Mont-Audin et des Mézerets étaient assis au Mesnil-Bacley.
Fief Carel, assis en partie sur Saint-Michel-de-Livet et sur le Mesnil-Bacley.

Mézerets (Les), fief sis au Mesnil-Bacley – Moinerie (La), h. – Mont-Audin (Le), h, – Mont-Du-Diu (Le), h – Pont-De-Littry (Le), h. ce du Mesnil-Bacley. Pont-De-Livarot (Lb), h. che du Mesnil-Bacley. – Prieuré (Le), h. – Rour (Le), f. – Saminière (La), h. – Trabotière (La), h – Val-Boutry (Le), h. che du Mesnil-Bacley. Capella de Valle Bouteri, XVI s (pouillé de Lisieux, p. 48). –

La coustume reformée due pays et duché de Normandie.
Par arrest du 7. Février 1619. entre N. Marguerite sieur du Mesnil-Bacley, ayant épousé la veufue de Guillaume le Lasseur appellant d’une part, et Jacques le Lasseur frère et héritier dudit deffunt Guillaume intimé d’autre, fut confirmée la sentence du Bailly d’Evreux ou son Lieutenant au siège d’Orbec, qui avoit cassé et déclaré nul le testament dudit Guillaume le Lasseur pour avoir esté receu par un Curé autre que celuy de la parroisse où ledit testateur estoit decedé, encor qu’il prist qualité de Notaire Apostolique.

Dictionnaire universel de la noblesse de France – Courcelles, Jean B.
Robert de Marguerie, écuyer, sieur du Mesnil Baclé, fit un transport à Jacques le Lasseur, écuyer, sieur de la Coquardière, suivant un acte signé le 10 septembre 1657, entre dame Marie de Calmesnil, veuve du dit le Lasseur, tutrice de ses enfants, et Charles et Jacques de Marguerie, écuyers, sieurs de Monpoinçon, enfants de Robert et de Catherine Maillard, sa femme.

Dictionnaire de la noblesse – Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre.
Robert De Marguerie, Chevalier, Seigneur du Mefnil-Bacley et de Sorteval, fecond fils de Nicolas, et de Madelene le Fournier, fit un accord le 13 Septembre 1622, avec François de Beaureparr, Ecuyer, Seigneur de Louvaigné
et des Aunés, pour terminer un procès mû ou à mouvoir au fujet de la succession de Nicolas, son père.

Recherches nobiliaires en Normandie, par un gentilhomme normand – A. Du Buisson de Courson.
Pierre De Neuville, écuyer, seigneur du Mesnil-Bacley, fils d’Eustache de Neuville et
d’Anne de Picquot (Voir La Ferrière : Histoire du canton d’Athis, page 143 et suiv.);

Histoire du canton d’Athis (Orne) – La Ferrière-Percy, Hector de.
Aimée de Sarcilly, obtint, dans sa succession, les fiefs de Launay et de la Fressengère; elle
avait épousé, le 25 novembre 1633, Pierre de Neuville, écuyer, seigneur du Ménil-Bacley, fils
d’Eustache de Neuville et d’Anne de Picquot.
ll y a eu deux alliances entre la maison de Neuville et celle de Picquot Gabriel de Neuville, père d’Eustache, avait épousé Madeleine de Picquot, en 1642 (Voir la généalogie de la famille de Picquot publiée par M. Du Feugrai ).

Au pays virois : bulletin mensuel d’histoire locale – Éditeur : [s. n.] (Vire).
La branche d’Ernes eut des alliances avec les familles de Lessens, de Neufville, seigneurs du Mesnil-Bacley près Livarot.

La donation des chapelles d’Ailly et du Val-Boutry à l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives la fin du XIIe siècle. – Christophe Maneuvrier
La chapelle du Val-Boutry au Mesnil-Bacley
Située sur la commune actuelle du Mesnil-Bacley, la chapelle Notre-Dame du Val-Boutry fut cédée à l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives par Simon d’Ailly, en même temps que la précédente. Un aveu de 1413 témoigne des liens anciens qui unissaient ces deux chapelles au sein d’une même entité féodale puisque le fief de chevalier « nommé le fief d’Allye, dont le chef est assis en la paroisse dudit lieu d’Allye » s’étendait « es paroisses de Viette, du Mesnil Baqueler, de Grand Camp, de Donville, de Hieuville, de Mesnil Mauger et es environs (1). Le patrimoine de la chapelle du Val-Boutry était plus limité encore que celui de la chapelle d’Ailly puisque, lors de son rattachement à l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, il se limitait à quelques acres de bois autour de la chapelle et au domaine que Simon d’Ailly possédait au sud de la chapelle. Au XVIIIe siècle, il ne comprenait que quelques bois situés à proximité immédiate de la chapelle et à quelques parcelles en labour et en herbage autour de la ferme de « la Moinerie ». La chapelle, transformée en modeste prieuré, disposait également des deux tiers des dîmes de la paroisse de la Gravelle et d’un pré à Livarot (2). Le petit moulin (molinellum) signalé par l’acte de Simon d’Ailly n’a, quant à lui, laissé aucune trace dans la microtoponymie locale. La chapelle du Val-Boutry se situait, comme celle du Pont-Angot, aux marges du cadre paroissial. L’acte de donation ne fait aucune référence aux églises, aux dîmes, ou au territoire paroissial, sans doute parce que les dîmes du Mesnil-Bacley avaient été cédées en 1074 à l’abbaye de Saint-Évroult par Guillaume Pantoul, avec le consentement de Roger de Montgommery (3).
Quant à l’église, elle fut donnée peu avant 1194 à l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives, mais on ignore par qui, puisque cette donation n’est mentionnée que par une bulle de confirmation de Célestin III (4). À la différence de la chapelle d’Ailly, celle du Val-Boutry, est placée à l’écart de toute voie importante. Peut-être sa fonction essentielle était-elle de fournir un encadrement religieux aux populations établies à l’intérieur ou aux lisières des bois.
Cependant, sa situation, aux confins de plusieurs ensembles religieux importants, incite à donner une autre interprétation de sa fonction locale et dans le temporel de l’abbaye. De fait, peu avant 1204, dans un acte non daté et qui nous est parvenu dans un état de conservation déplorable, un petit seigneur local, Raoul Tirel, confirma toutes les donations faites aux moines par Raoul de Mandeville, seigneur de Monpinçon, au Val-Boutry. Pour sa part, il garantissait aux religieux la pleine possession de leurs revenus seigneuriaux, renonçant à percevoir aides, reliefs ou toute autre forme de prélèvement, et s’engageait à transporter à leur grange l’un de ses revenus. Si le mot garavaria, qui apparaît à trois reprises dans la charte pour désigner le revenu en question, paraît bien désigner la graverie, le texte, extrêmement corrompu en ce passage fait de toute façon problème. En effet, la graverie est une redevance perçue en monnaie; la mention de son transport vers une grange n’a donc guère de sens; elle peut s’expliquer si une partie du texte manque (ce qui est probable), qui était consacrée au bernage, redevance liée traditionnellement à la graverie, et perçue en grain. Quoi qu’il en soit, la charte de Raoul Tirel semble bien indiquer que la chapelle du Val-Boutry, située en limite d’une ancienne centaine dite « d’entre Dives et Vie » en 1108 (5), constituait le lieu de collecte d’un certain nombre de redevances publiques féodalisées ou seigneuriales. L’abandon par le donateur de toute revendication sur les revenus en question suggère que l’acquisition de la chapelle faisait partie pour les moines d’une opération plus ambitieuse de reconstitution ou de réorganisation de leur espace seigneurial. La chapelle du Val-Boutry existe encore, dans son tertre rectangulaire naguère entouré de fossés en eau, nettement visibles sur le cadastre napoléonien. L’édifice actuel fut construit en plusieurs temps, mais une partie au moins présente des ouvertures qui pourraient remonter au XIIe ou au début du XIIIe siècle. Le plan de la chapelle est celui d’un rectangle allongé, sans séparation marquée entre le chœur et la nef. La façade occidentale, construite en rognons de silex, s’ouvre par un large portail surmonté d’une ouverture centrale. Les murs latéraux, épais de 80 cm environ, sont, eux aussi, faits de petits moellons et de rognons de silex. Celui du nord est percé par deux portes dont l’une – aujourd’hui bouchée – possède les caractères des constructions du XIIIe siècle. Le mur sud-est, lui aussi, percé d’une porte et de trois fenêtres dont deux pourraient dater de la fin du XIIe siècle et la troisième du siècle suivant. L’ensemble, bien que très modifié au XVIIIe’ puis au début du XXe siècle, paraît donc avoir été construit en deux temps : vers l’ouest, les deux tiers de l’édifice, construits sans contrefort, pourraient remonter au XIIe, tandis que la partie orientale, plus récente, parait avoir été ajoutée au XIIIe siècle. Lors des travaux de restauration, en 1933, on découvrit dans la chapelle « des squelettes avec des vases contenant des charbons », ce qui pourrait évoquer des sépultures médiévales du type de celles découvertes dans l’abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives et datées des XIIIe et XIVe siècles (6). Des fouilles faites au sud de la chapelle, peu avant 1935, permirent également d’y découvrir «des traces de fondations d’une certaine importance ».
(1). Aveu et dénombrement rendu par Colin Paynel, seigneur d’Écajeul, le 19 septembre n° 1413, CXVII Chambre (d’après des une Comptes copie de de Dom Paris, Lenoir, dépôt du volume greffe 42, n° p. 46854, 77-80). dépôt Texte des édité fiefs, par volume J.-A. Cai- 298 ron, « L’honneur d’Écajeul… », art. cit.. Viette, auj. Saint-Marguerite-de-Viette, cant. SaintPierre-Sur-Dives (Calvados); Mesnil Baqueler, auj. Le Mesnil-Bacley, cant. Livarot (Calvados); Grand Camp, auj. Grandcamp-le-Château, cant. Mézidon-Canon (Calvados); Donville, comm. Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados); Hieuville, auj. Hiéville, cant. Saint-Pierre-SurDives (Calvados), Mesnil Mauger, cant. Mézidon-Canon (Calvados).
(2) AD 14, H.7342, 7359, 7372, 7334. La Gravelle, comm. Montviette, Calvados, cant. Saint-Pierre-Sur-Dives (Calvados).
(3) M. Chibnal, The Ecclesiastical History of Orderic Vitalis, Oxford, Calendon Press, t. III, 1972, p. 156. En 1383 une vavassorie de Mesnil-Bacley tenue par Robert le Petit relevait encore de la terre de Montgommery. Cueilloir abrégé de la Terre de Montgommery, AD 61, A. sup. Montgommery XIX.2, fol. 6.
(4) La bulle de Célestin III de 1194 comprend sancti Pétri de Maisnillo Pach(…), le dernier terme étant évidemment Maisnillo Pachfelarii]. J. RAMACKERS, Papsturkunden in Frankreich, t. 2, Normandie, Gôttingen, 1937, p. 408-409.
(5) R.-N. Sauvage, « Les diplômes de Henri Ier, roi d’Angleterre duc de Normandie, pour l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives », Mélanges de la Société de l’Histoire de la Normandie, tome XII-XIII, Rouen-Paris, 1 933, p. 1 1 3-1 39.
(6) Archives de la Société historique de Lisieux, procès-verbal de la réunion du 21 juin 1933. Sur les sépultures de Saint-Pierre-sur-Dives : A. Alduc-Le Bagousse, J. Blondiaux, J. Desloges, et C. Maneuvrier, « Les sépultures d’un sanctuaire bénédictin normand : le chœur de l’abbatiale de Saint-Pierre-sur-Dives », dans A. Alduc-Le Bagousse (dir.), Inhumations et édifices religieux au Moyen Âge entre Loire et Seine, Table ronde du CRAHM N° 1, Publications du CRAHM, Caen, 2004, p. 181-206.
(7) G.-A. Simon, Le prieuré de Notre-Dame du Val-Boutry. Son histoire, son pèlerinage, Caen, éditions Chapel, 1935, p. 5.

Notices biographiques, littéraires et critiques sur les hommes du Calvados – Boisard, F.
Quelques biographes font mention de deux seigneurs d’lfs (sur-Laizon), Favières et Mesnil-Bacley, dont le nom de famille était Costard. Tous deux eurent de la réputation dans les lettres. Frédéric Costard a publié la Vie du célèbre historien Jacques de Thou. Son fils, Frédéric-Eugène, qui portait, comme lui, le nom de M. d’Ifs, naquit dans cette commune le 12 mars 1713.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : – réd. par M. Armand Bénet.
Vente de 217 livres 10 sols de rente, par Antoine-Thomas Moulin, écuyer, capitaine au régiment Royal-étranger, et Eustache-Louis Moulin, écuyer, patron du Mesnil-Bacley, trésorier de France au bureau des finances de Caen, à l’hôpital des malades de Lisieux, représenté par Jean-Jacques Le Bourg, grand Calvados.

Documents historiques inédits : collections manuscrites de la Bibliothèque royale et des archives ou des bibliothèques des départements – Champollion-Figeac.
Bulles des papes
11 kal. de juillet 1149 le pape Eugène III confirme à l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives le patronage des églises de Lieurrey, la Gravelle, Pont-Angot, Val-Boutry, Ëstraits, Mesnil-Bacley et Mitois.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
Le Mesnil-Bacley. – Le camp du Val-Boutry, placé par Guilmeth (1) sur Sainte-Marguerite-de-Viette, semble plutôt appartenir au territoire du Mesnil-Bacley. C’est une enceinte carrée dont les angles sont orientés suivant les points cardinaux; elle est défendue au N.-E. par un fossé semi-circulaire. Son entrée était au N.-O. Ce camp pouvait correspondre avec la motte ou vigie qui a donné son nom à Castillon-en-Auge et avec le camp de Quévrue. Des fouilles auraient livré des tuiles romaines (2).
(1) Guilmeth, Loc. cit., p. 9-10.
(2) Ferault-Larue, Op. cit.

Le Mesnil Bacley
site du cimetière occupation antique.
Val Boutry occupation antique
au Val Boutry vieille chapelle
pont sur la Vie voie antique

3 – Archives ShL:
Fonds Charles VASSEUR
Insinuations
Description de l’église – 10 août 1853
L’abbé de St Pierre sur Dive nommait à la cure d’un revenu de 700 livres, doyenné de Mesnil Mauger, archidiaconé d’Auge (Archives du Calvados –Bénéfices)
Description de la cloche
En l’an 1777 j’ai été bénite par Pier Cosme, nommée Françoise Torsille, par Messire Antoine Thomas Moulin, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, lieutenant colonel de cavalerie, seigneur de Mesnil Basclez … et par Demoiselle Françoise Torcille Deshais, Pierre Duchesne trésorier.

L’an de l’Incarnation de notre Seigneur Jésus Christ 1074 … le chevalier Guillaume, surnommé Pantol …donna à St Evroult … la terre d’un vavasseur et deux gerbes de la dîme de sa propriété et de tous ses hommes du Mesnil Bacley et toute la dîme du moulin de Rouville … et les hôtes de l’aumône de St Germain d’Aubri (Aubri le Pantou) Sa sœur Helvis donna à St Pierre tous ses droits sur Aubri que le même Guillaume concéda alors … (Ordéric Vital Livre V – Traduction Guizot Tome II p.411 – 412)

Quelques biographes font mention de deux seigneurs d’Ifs sur Laizon, Favières et Mesnil Bascley dont le nom de famille était Costard. Tous deux eurent de la réputation dans les lettres.
Frédéric Costard a publié la vie de Jacques de Thou.
Frédéric Eugène son fils né le 12 mars 1713 fut membre de l’Académie des belles lettres de Caen, il est l’auteur de poèmes et de dissertations

Le Mesnil Bascley appartenait au commencement du 18e siècle à la famille de la Ménardière d’où il passa dans celle d’Acher puis dans celle de Croisille de Bretteville.

La cure de Mesnil de Bascley fut occupée par l’Abbé Hébert homme instruit qui a laissé des notes historiques et chronologiques pour servir à l’histoire du diocèse de Sées. MS () déposé à la bibliothèque de Falaise où il était né en 1728. Elevé à la prêtrise en 1752 il mourut au commencement de ce siècle au château du Val Hébert, après avoir été vicaire général de l’Evêque constitutionnel Claude Fouchet.
Le Val Hébert est situé sur la commune de Mézières (canton de Bretteville sur Laize)
Les documents cités en italique ne sont plus dans le cahier repris 6 mars 2006.

En 1463, Montfaut assis à la taille à Mesnil Bascley, Jean de Neufville vivant noblement, mais Girard, fils dudit Jean dudit lieu Mesnil Bascley, fut maintenu par sentence des élus de Falaise confirmé par le Cour des Aides le 30 mai 1482.
Un de leurs descendants, Philippe de Neuville qualifié écuyer, sieur de Cares et de Mesnil Bascley, avocat au Grand Conseil, fils de Gabriel de Neuville et Madeleine Piquot de Magny, épousa Catherine de Waumesle, fille de Jean de Waumesle, écuyer, sieur de Survie et seigneur et patron de St Michel de Livet le 13 juin 1630.

Dans les montres de la noblesse de 1469 on trouve que Benest Houssaye se présenta et fut reçu pour lui Jehan Eschaillant, seigneur du Mesnil Haquelle, en abillement d’archier bon et suffisant.

Robert de Marguerie, écuyer, sieur de Mesnil Bascley fit un transport à Jacques le Lasseur, écuyer, sieur de la Coquardière, suivant un acte signé le 10 septembre 1657 entre Dame Marie de Colmesnil, veuve dudit le Lasseur, tutrice de ses enfants, et Charles et Jacques de Marguerie, écuyers, sieurs de Montpinçon, enfants de Robert et de Catherine Maillard, sa femme.
de gueules au chevron d’argent accompagné de 3 coqs d’or.
(de Courcelles tome III)

Recherche de 1666 :
Robert de Neuville, sieur du Mesnil Baclé, ancien noble.
Pierre de Neufville sieur de la Brasserie. Ancien noble.

PRIEURE DU VAL BOUTRY
Insinuations
Gros manoir d’une grande tournure, en bois, avec bases en pierre et moellons, où l’on voit des ouvertures en accolade fin XVe ou XVIe siècle.
Les parties supérieures paraissent plus récentes, tout au plus de la fin du XVIe siècle. Toit d’une dimension exagérée. Pas de sculptures, ni de caractères bien tranchés.
Entouré de fossés profonds remplis d’eau.
Non loin vers l’ouest, fontaine vénérée, objet d’un pèlerinage.
Vers l’ouest, en dehors de l’enceinte, petite chapelle en moellons, sans valeur monumentale, avec cependant vers le midi, deux jolies fenêtres du XIIe et XIIIe siècle, une cintrée, l’autre à lancette, fortement ébrasées à l’intérieur. Le nord sans ouverture. Chevet droit effondré par une porte de cave.
La partie occidentale a conservé sa destination religieuse. Voûte en merrain ; petit autel multicolore Louis XIV ou Louis XV, autant qu’on peut l’apprécier, vu par la fenêtre.
Sur le sommet du coteau au pied duquel est établi le Val Boutry, est un camp romain rectangulaire régulier, à moitié détruit, dont les fossés n’ont pas une profondeur considérable (Vu le 16 septembre 1869).
Claude Clément, prêtre chanoine de Lisieux prieur du Val Boutry et conseiller ecclésiastique au Parlement de Normandie, légua 300 livres aux pauvres enfermés. Il était mort avant 1662. (Archives de l’Hospice)

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dive
102 feux
Patronage :
XVI et XVIIIe : abbas St Petri super Divam
Sous l’invocation de St Pierre
Curés :
de Launey 1764
Cosme 1774
Le Manissier 1782/1787
Capella de Val Bouteri
Invocation ; Notre Dame
Patronage : XIVe : abbas St Petri super Dyvam
Revenu : 20 livres

Fonds Cartes Et Plans.
324 – Mesnil-Bacley (le), tableau d’assemblage 1954 Cadastre 1/10.000.

Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 7 Chapelle du Val Boutry (Mesnil Bacley)
Photo de la chapelle du Val Boutry (Mesnil Bacley)
Enveloppe n° 7 bis Le Prieuré Du Val Boutry – photocopie de l’original .
Photocopie d’un petit fascicule qui appartient à la mairie du Mesnil- Bacley, intitulé :
Le Prieuré de Notre-Dame du Val Boutry
Son histoire, son pèlerinage suivis de prières à l’usage des pèlerins Caen – 1935
vendu au profit de la Chapelle de Notre-Dame du Val Boutry écrit par l’Abbé G.-A. Simon.
Enveloppe n° 63 Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge. Le Mesnil Bacley (3).

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
Contrats De Mariages 1564-1749
1731 9 mars – Contrat de Mariage de Louis le Liquerre, marchand,fils de feu Claudde et de feu Jeanne Corbel d’Auquainville et Madeleine Duchesne, fille de feu Pierre et de Marguerite Mannoury du Mesnil Bacley.

Les Bulletins Shl
Numéro 71, Premier semestre 2011
Claude Clouet d’Orval – Notre-Dame du Val-Boutry au Mesnil-Bacley.

Fonds Charles VASSEUR 05
Notes Sur L’ancien Doyenne De Beuvron
Il existe dans l’église de Cuverville canton de Troarn des pierres tumulaires gravées qui recouvrent des seigneurs de Heurtevent et de Mesnil-Bacley. C’est d’abord celle de Hélène de la Ménardière patronne de Cuverville, Fontenay le Pesnel, Heurtevent et Mesnil-Bacley, qui épousa en 1630 Jean d’Acher, seigneur du Mesnil Vitté.

Fonds Etienne Deville.
Carton n°1
Extrait du Carton 6/16
Contrats De Mariages 1564-1749
1731 9 mars – Contrat de Mariage de Louis le Liquerre, marchand,fils de feu Claude et de feu Jeanne Corbel d’Auquainville et Madeleine Duchesne, fille de feu Pierre et de Marguerite Mannoury du Mesnil Bacley.

Fonds Alcide Goupil.
463 1950 Procession fête Dieu – Mutilés (ou triplés) Mesnil-Bacley

GRANDCHAMP le CHATEAU

NOTES sur GRANDCHAMP le CHATEAU

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

de Grandicampo
GRANDCHAMP le CHATEAU en 1949

Archives du Calvados.
GRANDCHAMP
I. Dioc . de Lisieux . Baill . et maîtrise ( 2 ) de Pont- l’Évêque.
Gr . å sel de Lisieux . Gén . et int . de Rouen ; él , et subd . de Pont-l’Évêque . = II . Distr . de Lisieux ; canton de Saint -Julien – le – Faucon.
( Arrêté du 1er mars 1790 ). III . 4 ° arr . communal ( Arr. de Lisieux ) ; canton de Saint-Julien-le – Faucon ( Loi du 28 pluviôse an VIII ) ; – canton de Mézidon ( Arrêté du 6 brumaire an X ) . – Pop .: 124 hab .( 1911 ) . — Sup .: 349 hect . 96 a . 3 c .
Administration Générale : Actes et délibérations (Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Grandchamp. 29 brumaire -20 fructidor an II ( Reg .) depuis le 30 prairial an VIII. Le déficit d’un registre antérieur de 1792 à l’an IV (88f°). mentionné par l’inventaire arrêté le 18mai 1860, a été constaté par l’inspection de 1902.
Etat-Civil (Voir les actes de catholicité de Grandchamp. 1783-1785 (série G. Grandchamp, 3 cah.)
Quelques audiences de contrats. 1596-1608.
Propriétés Communales. – Droits de pâturage aux Perches d’Annou. 26 juin 1743 (1p.)

Grandchamp-le-Château (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14313
Histoire administrative : Le complément « le-Château » est ajouté par le décret du 29septembre 1949. A partir du 1er janvier 2017, Grandchamp-le-Château forme avec Les Authieux-Papion, Coupesarte, Crèvecoeur-en-Auge, Croissanville, Lécaude, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Le Mesnil-Mauger, Mézidon-Canon, Monteille, Percy-en-Auge, Saint-Julien-le-Faucon et Vieux-Fumé, la commune nouvelle de Mézidon-Valléed’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Mézidon-Canon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
EP Grandchamp (Calvados ; jusqu’en 1949).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Henri Pellerin L’ église et le château de Grandchamp – 1955.
Monographie de la commune de Grandchamp-le-Château, J. Leteurtre
Le château de Grandchamp, Yves Lescroart.
Bulletin Monumental 1866 p.594
Annuaire Normand 1867 p.525
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 505.
DETERVILLE Philippe, Grands et petits manoirs du Pays d’Auge.
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.

Grandchamp, Grandus Campus.
L’église de Grandchamp est peu importante, mais elle est bien entretenue aux frais de M. le comte de Montault, propriétaire du beau domaine et de l’important château qui l’avoisinent.
Les parties les plus anciennes peuvent être rapportées au XVIe siècle. C’est au moins ce que j’induis de la forme d’accolade qu’affectent deux fenêtres qui subsistent du côté du nord et une autre du côté du sud, dans les murs de la nef.
Le choeur, en retrait sur la nef, a des fenêtres rondes qui annoncent le XVIIe siècle au plus : il se termine par un hémicycle tronqué, probablement parce que la route n’a pas permis de donner au demi-cercle son développement normal.
Diverses reprises modernes ont été faites aux murs, et la façade occidentale porte sa date :
RETABLIE
PAR LES  »
GERBLINS
EN 1762.

Si tous les maçons avaient pris la peine de graver ainsi leurs noms et la date de leurs travaux, ils nous auraient rendu de véritables services.
La tour en bois, de la forme de celles que nous avons citées dans les églises précédentes, est établie entre choeur et nef, à l’extrémité de celle-ci.
Cette église est sous l’invocation de saint André. Le seigneur nommait à la cure.

Château:
— Le château de Granchamp est un des plus remarquables et des plus considérables de la contrée. Il est précédé d’une grande cour entourée de bâtiments; un vaste jardin rectangulaire s’étend en arrière, et toute l’enceinte était garnie de murs et de fossés alimentés par une dérivation de la Vie, qui coule tout près de là dans la prairie.
Le château proprement dit se compose de deux parties très-distinctes : la plus ancienne, qui doit dater de la deuxième moitié du XVIe siècle (je suppose qu’il existe quelques dates gravées que malheureusement je n’ai pas eu le temps de rechercher ), se compose d’un gros pavillon à toit très élevé, flanqué, du côté du jardin, de deux tours carrées en saillie, d’un effet très-pittoresque par leurs quatre étages en retrait les uns sur les autres, et par leur toit en forme de clocher couronné d’une petite lanterne. Tout cet ensemble est bâti en bois, avec remplis de tuiles ou de briques dont la teinte chaude tranche sur les pièces de bois qui les encadrent.
La seconde partie est une longue façade construite en pierre et en brique sous le règne de Louis XIV, d’après son style, et que l’on a élevée sur la même ligne que le pavillon dont nous venons de parler. Des arcades cintrées, du côté du jardin, occupent le rez-de-chaussée. Le premier étage est éclairé par une suite de grandes fenêtres à linteau surbaissé.
D’élégantes lucarnes, de hauteur inégale et offrant alternativement des ouvertures carrées et un oeil-de-boeuf, dissimulent la nudité du toit et produisent un bon effet.
Je ne suis pas entré dans le château de Grandchamp, mais je sais qu’il était décoré, dans quelques-unes de ses parties, de boiseries assez intéressantes pour que M. le comte de Montault ait voulu en orner un château qu’il fait construire dans l’Orne, où il les a fait transporter; il est probable qu’il reste encore quelques décorations, c’est ce que je me propose de vérifier.
Le bâtiment qui était près de l’entrée principale de la cour est flanqué d’une jolie tourelle cylindrique, avec lanterne qui produit un charmant effet vue d’un certain côté: je suppose qu’une horloge occupait l’étage supérieur. Des pavillons existent aux deux angles du jardin qui font face au château.
En somme, nous trouvons à Grandchamp un des grands châteaux de la fin du XVI, et du XVIII! siècle, sans aucune des transformations qui rendent méconnaissables tant de châteaux de cette époque.
D’après les recherches de M. Charles Vasseur, au XIVe siècle, Jean Barate était seigneur de Grandchamp. En 1463, Montfaut y trouva Jean d’Anesy. Aux XVIIe et XVIII,siècles, Grandchamp appartenait, comme le marquisat de St-Julien le-Faucon, à la famille Le Prévost, anoblie en 1564. C’est à un membre de cette famille qu’on doit la construction du château, ou au moins d’une grande partie du château, qui devint la demeure habituelle des marquis de Saint-Julien.
Noble seigneur messire Raoul Tenneguy Le Prévost, seigneur et marquis de St-Julien-le-Faucon, seigneur et patron de Grandchamp, Mesnil-Simon, Coupesarte et autres lieux, lieutenant pour le roi au gouvernement de Normandie, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, épousa Marie-Charlotte-Josèphe-Éléonore de Cunighem, dame de Caracourt. Il n’en eut point de descendants mâles, mais seulement une fille, Marie-Henriette-Suzanne-Perrine Le Prevost, mariée à messire Armand de Montault, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Quinzac, capitaine au régiment de Royal-Piémont et lieutenant du Roy au gouvernement de Normandie, qui devint ainsi, vers 1769, propriétaire de la seigneurie de Grandchamp.
Le château et le beau domaine de Grandchamp appartiennent à son petit-fils, M. le comte de Montault, membre de la Société française d’archéologie ; mais il est inhabité depuis longtemps, Grandchamp faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de St-Julien-le-Faucon; on y comptait 2 feux privilégiés et 50 feux taillables, c’est-à-dire environ 260 habitants ; on en compte aujourd’hui 154.
GRANDCHAMP. – Le château actuel, avec son enceinte de fossés, donne l’impression qu’une forteresse primitive occupait antérieurement son emplacement (4). Caumont.Stat.Mon., V, p. 505.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

333. – Le 14 févr. 1695, vu l’attestation du sr Frémont, curé de Briosne, et du sr Nicolle, curé de Grandchamp, dispense de bans pour le mariage de Pierre Desperroys et de Marie Pimpernier.

313. – Le 2 mai 1695, la nomination à la cure de St-André de Grandcamp, doyenné du Mesnil-Mauger, appartenant au seigr du lieu Mesre Richard-Tanneguy Le Prévost, chevr, marquis de St-Jullian, seignr. et patron de Grandchamp, capitaine d’une compagnie de cavalerie et lieutenant pour le roy en Normandie au bailliage d’Evreux,. nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Nicolle, dernier titulaire, la personne de Me Etienne Le Camus, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris. Le 6 mai 1095, le seig. évêque donne aud. sr Le Camus, pbrë, la collation dud. bénéfice.
Le 12 mai 1695, le sr Le Camus prend possession de lu cure de Grandchamp, en présence de Me Jean Nicolle, pbrë, desservant lad. parr., Thomas Lemonnier, sr du lieu, officier de cavalerie, dans le régiment de Clermont, et autres témoins.

341 . – Le 25 juillet 1695, la nomination à la chapelle simple de St-Jean, en la parr, du Mesnil-Simon, appartenant au seigr du lieu, Mesre Tanneguy Le Prévost, chevr, marquis de St-Julian, Grandchamp, Mesnil-Simon et autres lieux, étant -présentement en son château de Grandchamp, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Guillaume Nicolle, dernier titulaire, la personne de Me Pierre de Jort, pbfë, licencié en droit canon de la faculté de Paris, originaire de la parr. d’Estrées.

139. – Le 25 janvier 1703, vu l’attestation du sr Le Camus, curé de Grandchamp, et du sr Germain, curé de Boessey, dispense de bans pour le mariage entre Louis Leclerc et Suzanne Gabrie.

GRANDCHAMP (Saint-André).
Curés. -G. Nicolle – E Le Camus.
Prêtre desservant. – J. Nicolle.
Clerc. – J. Le Prévost.
Patron. Le seigneur du lieu. – R.-T. Le Prévost.
Notable. – T. Lemonnier.

543. – Le 27 déc. 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Mathieu Le Mercier, fils de Nicolas et de Françoise de la Bigne, de la parr, de Grandchamp;

170. – Le 29 déc. 1719, la nomination à la cure de St-André de Grandchamp appartenant au seigr du lieu, Mesre Richard-Tenneguy Le Prévost, chev, seigr marquis de St-Julien, seigr et patron de Grandchamp, Le Mesnil-Simon, St-Nicolas de la Haye, Auberboscq et autres terres et seigneuries, lieutenant pour le roy en Normandie, demeurant en son château de St-Julien, sis en lad. parr, de Grandchamp, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Estienne Le Camus, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Jean Fleuriot, pbfê de la parr, de St-Aubin de Vieux-Pont. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Fleurîot la collation dud. bénéfice. Le 17 janv. 1720, le sr Fleuriot prend possession de la cure de Grandchamp, en présence de Mc Noël Turquetil, pbfê, curé de Quetiéville; Me Gilles Bassière, pbrë, curé des Authieux-Papion; Gabriel Fleuriot, marchand; Nicolas Bardel, trésorier, et autres témoins.

Curés – E. Le Camus – J. Fleuriot.
Prêtre de la paroisse. – G. Delauney.
Patron. – Le seigneur du lieu. – R.-T. Le Prévost.
Notables. – N. Bardel. – G. Fleuriot.

979. – Le 27 nov. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Raoul-Tenneguy Le Prévost, chevr, seigr et marquis de St-Julien, Grandchamp et Mesnil-Simon, lieutenant du roy au gouvernement de Normandie, capitaine de cavalerie au régiment de Vassé, fils de feu Mesre Richard-Tenneguy Le Prévost, chevr, seigr et marquis de St-Julien, Grandchamp et Mesnil-Simon, et aussi lieutenant du roy au même gouvernement de Normandie, et de noble dame Catherine-Henriette-Romaine de Mouchy, baronne de la Houssaye, dame d’Auberbosc, de la Haye et de Basincourt, de la parr. de Grandchamp, d’une part, et noble damlle Charlotte-Eléonore-Josèphe de Cuinghem de Siracourt, fille de feu Jean-Philippe de Cuinghem, chevr, seigr de Siracourt, et de noble dame Marie-Claire-Josèphe de Mailly-Couronnel, de la parr. de St-Nicolas d’Arras en Artois.

1555. – Le 29 oct. 1724, Jean-Antoine Thibout, fils d’Antoine et de Marie-Anne Margeot, de la parr, de Grandchamp, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

330. – Le 8 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Charles Thibout, Escr, sr d’Anisy, fils d’Antoine-Charles Thibout, Escr, sr d’Anisy, conser, secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, contrôleur en la chancellerie, et de feue damlle Charlotte de la Roque, de la paroisse de Grandchamp et demeurant depuis plusieurs années sur la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Guillemette-Catherine Pesquet, fille de feu Jean Pesquet, Escr, sr des Champs, conser secrétaire du roy, .Maison et Couronne de France, et de feue damlle Marie-Angélique Manchon; de la parr. de St-Loup-de-Fribois.

Curé. – J. Fleuriot.
Clerc. – J.-A. Thibout d’Anisy.
Seigneurs. – Rd -T. Le Prévost – R.T. Le Prévost – A.-O. Thibout d’Anisy – P.-C.-A. Thibout.

273. – Le 14 avril 1760, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Armand de Montault, chevr, seigr baron de Castelnau, d’Arbieu et de Quinsac, capitaine de cavalerie au régiment Royal-Piémont, fils de feu Mesre Visent de Montault, chevr, seigr baron de Castelnau, d’Arbieu et de Quinsac, et de noble dame Anne-Marguerite de St-Martin de Tourempré, demeurant en la ville de Lectoure, diocèse du même lieu, d’une part, et noble damlle Marie-Henriette-Suzanne-Périnne Le Prévost, fille majeure de Mesre Raoult-Tanneguy Le Prévost, chevr, marquis de St-Julien, seigr et patron dud. lieu et de Grandchamp, patron honoraire du Mesnil-Simon, seigr de Bazincourt en Picardie et Siracourt en Artois, seigr baron, haut-justicier de la Houssaye, seigr et patron d’Auberbosc et de la Haye, patron honoraire de Nointot, seigr des fiefs d’Atentot, d’Aunou, d’Hudemer, du Louvet, la Coudrie, des Baux-St-André, la fiefferme d’Orléans, lieutenant du roy au gouvernement de Normandie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Marie-Charlotte- Eléonore-Josephe de Cuinghem, dame de Siracourt, de la parr, de Grandchamp.
Ce mariage fut célébré dans la chapelle du château de Grandchamp par Mr Jean-Baptiste-Rémy Le Bas de Fresne, chanoine de la Cathédrale et vicaire général du Chapitre. (Registre de mariages de Grandchamp.)

114. – Le 13 avril 1763, la nomination à la cure de St-André de Grandchamp appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Henry-Raoul-Joseph Le Prévost, chevr, marquis de St-Julien, seigr et patron de Grandchamp, patron honoraire du Mesnil-Simon, seigr des fiefs d’Aunou, Heudemer, la Touzerie, les Bavis, le Louvet, St-André et la fiefferme d’Orléans, seigr de Bazincourt en Picardie, seigr et patron d’Aubasbosc et de la Haye, seigr de Baclair et des fiefs de Booz, Sornet et Jourdemare, capitaine au régiment du roy-Infanterie et lieutenant du roy au gouvernement de Normandie, nomme à lad. Cure de Grandchamp, vacante par le décès de Me Jean Fleuriot, dernier titulaire, la personne de Me Jean Leguey, pbfë de ce diocèse. Fait et passé au logis de Mr Le Bas de Fresne, haut doyen de la Cathédrale et vicaire général du seigr évêque de Lx. Le 7 mai 1763, Mr Regnault, vie. g1, donne aud. sr Leguey la collation dud. bénéfice. Le 13 juin 1763, le sr Leguey prend possession de la cure de Grandchamp, en présence de M Pierre-François Miard, curé de N.-D.-du-Hamel; Me Gabriel Le Roux, pbfë, chapelain du château de St-Julien, et autres témoins.
Le 23 janvier 1791, on demanda à Me Leguey de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Ce serment répugnait à sa conscience. Il le prêta qu’avec des restrictions qui ne furent pas admises; et on le menaça de le destituer. Il aimait ses paroissiens et il en était aimé. Ils insistèrent pour lui faire prêter le serment pur et simple. D’un autre côté, il avait 60 ans, et les tristesses de l’exil l’effrayèrent : il céda aux sollicitations de ses amis et, le 1er Mars de la même année, il prêta le serment tel qu’on le lui demandait. Après que le culte eut cessé, il continua de résider à Grandchamp et il y touchait la pension des curés assermentés. Après la Révolution on le laissa dans sa cure de Grandchamp et il y mourut en 1807, à l’âge de 76 ans. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx).

Curés. – J. Fleuriot – J n Leguey .
Prêtres delà paroisse. – R. Gautier – G. Leroux.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F. Le Prévost de Saint-Julien.
Seigneurs et notables. – R.T. Le Prévost – F. Le Prévost – A. de Montault.

17 juillet 1738, testament fait par Maître Jean Fleuriot, prêtre, curé de Grand-Champ, pour l’établissement d’écoles dans sa paroisse avec substitution en cas d’inexécution au bénéfice des Mathurins de Lisieux.

A BÉCÉDAIRE ou Rudiment D’archéologie – M. A. De Caumont.
Château De Grandchamp. Le château de Grandchamp consiste en deux parties très distinctes : la plus ancienne est composée d’un gros pavillon à toit très élevé, flanqué, du côté du jardin, de deux tours carrées en saillie, d’un effet très pittoresque par leur quatre étages en retrait les uns sur les autres, et par leur toit en forme de cloche couronné d’une petite lanterne. Tout cet ensemble est bâti en bois, avec remplis de tuiles ou de briques dont la teinte chaude tranche sur les pièces de bois qui les encadrent. La seconde partie est une longue façade construite en pierre et en brique du temps de Louis XIV .

La Déportation Du Clergé Orthodoxe pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Ecclésiastiques Embarqués A DIEPPE. 11 septembre 1792.
1081 Lefebure (Jean- Jacques), cur6 de Grandchamps, passeport délivré par le district d’Alençon, le 8 septembre.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Grandchamp, cant. de Mézidon, commune réunie pour le culte à Saint-Julien-le-Faucon.— Grandis Campus, 1082 (cart. de la Trinité, P 5); — 1172 {ibid.).
Par. de Saint-André, patron, le seigneur. Dioc. De Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. de Rouen, élect. de Pont-Evêque, sergent, de Saint-Julien-le-Faucon.
Butte (La), h. – Chienneterre (La), h(1). – Cour-Boursin (La), h. – Perches-d’Aimon (Les), h. –
(1) Chiennerie est un toponyme parfois employé au Moyen-Age pour désigner un cimetière ancien, qui date donc de l’époque mérovingienne. Ceci est cependant à prendre avec beaucoup de précautions.

Bulletin De La Société historique De Lisieux – Année 1875. N° 6.
11.— Quittance du 22 janvier 1724 donnée devant le notaire de Saint-Julien-le-Faucon par vénérable et discrète personne M. Jean Fleuriot, prêtre, curé de Grandchamp, de 2,700 livres payées pour franchissement de rente par Messire Paul de Graindorge, écuyer, seigneur et patron du Mesnil-Durand et sieur du Teil, des deniers de noble dame Claude Marie de Collas, son épouse; communiquée par M. le. Baron de Menil-Durand, membre correspondant de la Société.

Bulletin monumental. 32 = Sér. 4, T. 2.
Château. Le château de Grandchamp, qui appartient à M. le comte de Montault, membre de la Société française d’Archéologie, est un des plus remarquables et des plus considérables de la contrée. Il est précédé d’une grande cour entourée de bâtiments; un vaste jardin rectangulaire s’étend en arrière, et toute l’enceinte était garnie de murs et de fossés alimentés par une dérivation de la Vie, qui coule tout près de là dans la prairie.
Le château proprement dit se compose de deux parties très-distinctes: la plus ancienne, qui doit dater de la deuxième moitié du XVIe siècle (je suppose qu’il existe quelques dates gravées que malheureusement je n’ai pas eu le temps de rechercher), se compose d’un gros pavillon à toit très élevé, flanqué, du côté du jardin, de deux tours carrées en saillie, d’un effet très-pittoresque par leurs quatre étages en retrait les uns sur les autres, et par leur toit en forme de clocher couronné d’une petite lanterne. Tout cet ensemble est bâti en bois, avec remplis de tuiles ou de briques, dont la teinte chaude tranche sur les pièces de bois qui les encadrent.
La seconde partie est une longue façade construite en pierre et en brique sous le règne de Louis XIV, d’après son style, et que l’on a élevée sur la même ligne que le pavillon dont nous venons de parler. Des arcades cintrées, du côté du jardin, occupent le rez-de-chaussée. Le premier étage est éclairé par une suite de grandes fenêtres à linteau surbaissé.
D’élégantes lucarnes, de hauteur inégale et offrant alternativement des ouvertures carrées et un œil-de-bœuf, dissimulent la nudité du toit.
Je ne suis pas entré dans le château de Grandchamp, mais je sais qu’il était décoré, dans quelques-unes de ses parties, de boiseries assez intéressantes pour que M. le comte de Montault ait voulu en orner un château qu’il fait construire dans l’Orne, où il les a fait transporter; il est probable, pourtant, qu’il reste encore quelques décorations.
Le bâtiment qui était près de l’entrée principale de la cour est flanqué d’une jolie tourelle cylindrique, avec lanterne, qui produit un charmant effet vue d’un certain côté: je suppose qu’une horloge occupait l’étage supérieur. Des pavillons existent aux deux angles du jardin qui font face au château.
En somme, nous trouvons à Grandchamp un des grands châteaux de la fin du XVIe et du XVIIe siècle, sans aucune des transformations qui rendent méconnaissables tant de châteaux de cette époque.
D’après les recherches de M. Charles Vasseur, au XIVe siècle, Jean Barate était seigneur de Grandchamp. En 1463, Montfaut y trouva Jean d’Anesy. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Grandchamp appartenait, comme le marquisat de St-Julien­-le-Faucon, à la famille Le Prevost, anoblie en 1544. C’est à un membre de cette famille qu’on doit la construction du château, ou au moins d’une grande partie du château, qui devint la demeure habituelle des marquis de Saint-Julien.
Noble seigneur messire Raoul Tenneguy Le Prevost, seigneur et marquis de St-Julien-le-Faucon, seigneur et patron de Grandchamp, Mesnil-Simon, Coupesarte et autres lieux, lieutenant pour le roi au gouvernement de Normandie, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, épousa Marie-Charlotte-Josèphe-Eléonore de Cunighem, dame de Caracourt. Il n’en eut point de descendants mâles, mais seulement une fille, Marie-Henriette-Suzanne-Perrine Le Prevost, mariée à messire Armand de Montault, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Quinzac, capitaine au régiment de Royal-Piémont et lieutenant du Roy au gouvernement de Normandie, qui devint ainsi vers 1769, propriétaire de la seigneurie de Grandchamp. Le château et le beau domaine de Grandchamp appartiennent à son petit-fils, M. le comte de Montault, membre de la Société française d’archéologie; mais il est inhabité depuis longtemps.,

Bulletin des lois de la République Française. Partie principale. 28. 1844.
457 – Les sieurs Paris et André frères, cordiers, voiliers et fabricants de toiles à voiles, à Grandchamp (Calvados), représentés à Paris par le sieur Perpigna, demeurant rue de Choiseul, nº 2 ter, auxquels a été délivré, le 29 décembre dernier, le certificat de leur demande d’un brevet d’invention et de perfectionnement de cinq ans, pour une toile mixte pour voiles de navire.

Revue Le Pays d’Auge – Mars 1983.
Jacqueline de Malnoue (de Malvoue ou de Mallevoue), dame de Grandchamp, épousa Nicolas 1er Le Prévost seigneur de Mirebel (petits-fils de Thomas Le Prévost, seigneur du Coin, à Mesnil-Mauger, anobli en 1544). Leur fils aîné Nicolas II Le Prévost seigneur de Grandchamp et Mirebel, vivant en 1598, fut avocat à la Cour des aides de Normandie. C’est vraisemblablement à la descendance directe de ce Nicolas II Le Prévost que l’on doit rattacher les quatre Le Prévost qui possédèrent Grandchamp (1695-1782) et que nous connaissons par les Insinuations ecclésiastiques du diocèse de Lisieux de Piel. Voir ci-dessus.
+ Description du Château de Grandchamp.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
-1580 – Mesnil-Simon – Noble homme Me Guillaume Lusson, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, conseiller et médecin ordinaire de Monseigneur, frère unique du Roi et Me Jehan Lusson, notaire du roi en son Châtelet de Paris, son frère, vendant à Lambert Hurel, de Saint-Julien-le-Faucon, tous les biens et héritages provenant de la succession de leur père Jehan Lusson, aux paroisses de Mesnil-Simon, Lessart et Grandchamp, moyennant 633 écus d’or sol. Passé aud. Lieux, en la maison du Cheval Blanc. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1745, 31 janvier – Mesnil-Simon – Marc-Antoine Bertaut, chanoine de Rouen, remet à Louis Pommeraye, écuyer, la ferme de la Tosterie, sise à Grandchamp et Mesnil-Simon. = Arch. SHL. 9 FA – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

1482 – Sergenterie de Cambremer – F° 172 – Du Roy notre sire Je Loys de Bailleul pbre. seigneur temporel et spirituel de Grandchamp fils et héritier de feu François de Bailleul escuier en led. François fils et héritier de feu HAmon de bailleul en son vivant escuier sieur du lieu de Grandchamp. Confesse et advoue tenir dud. seign. à cause de sa viconté d’Auge, C’est assoavoir la fiefferme dud. lieu de Grandchamp assise aud. lieu de Grandchamp Illec es environ en lad. viconté d’Aulge En laquelle y a court usaige hommes hommaiges rentes en deniers grains oeufs, oyseaulx e t aultres dignitéz a noble fief appartenant Et ny a de present ni oult oncques de temps dont soit mémoire aucun manoir ny dommaine fieffé Laquelle fiefferme avait été acquise par led. deffunct hamon de bailleul escuier de jehan Jumel par dix escus sol et trernte deux solz six deniers pour et a la charge d’en faire la rente pour a donc à mons. d’Orleans jouxte le contract passe devant les tabellions de Falaize le vingt cinq iesme jour d’apvril mil quatre centz quatre vingtz deux Lequel Jumel l’avaoit acquise de Jean du Bey a la charge expressement d’en faire paier lad. rente à mond. seigr. d’Orléansd montant vingt cinq livres tournoys a quoy led? Jumel s’estoit submys… = AD 14. A 281. Registre 517 ff.

1580 – Mesnil-Simon – Noble homme Me Guillaume Lusson, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, conseiller et médecin ordinaire de Monseigneur, frère unique du Roi et Me Jehan Lusson, notaire du roi en son Châtelet de Paris, son frère, vendant à Lambert Hurel, de Saint-Julien-le-Faucon, tous les biens et héritages provenant de la succession de leur père Jehan Lusson, aux paroisses de Mesnil-Simon, Lessart et Grandchamp, moyennant 633 écus d’or sol. Passé aud. Lisieux, en la maison du Cheval Blanc. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1604, 25 juin – Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.

1745 , 31 janvier – Mesnil-Simon – Marc-Antoine Bertaut, chanoine de Rouen, remet à Louis Pommeraye, écuyer, la ferme de la Tosterie, sise à Grandchamp et Mesnil-Simon. = Arch. SHL. 9 FA – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

1769 8 juin – Maistre Armand de Montault, chevalier, seigneur baron et châtelain de Quinzac, seigneur aux droits de Madame son épouse de la terre et seigneurie de Grandchamp, capitaine de cavalerie au Régiment de Royal Piémont et lieutenant du Roy au gouvernement de Normandie, demeurant ordinairement au château de Grandchamp, stipulé par Noble Dame Marie Charlotte Eléonore Joseph de Cunighem, dame de Ceracourt, veuve de Messire Raoult Tenneguy Le Prévost, marquis de Saint-Julien, lieutenant du Roy au gouvernement de Normandie, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis.
– Au 17e et 18e siècle, Grandchamp appartenait comme le marquisat de St Julien le Faucon à la famille le Prévost, qui suivant le M.S no 64 de la bibliothèque de Caen, venait de paysans de Mesnil-Auger en Auge. Thomas le Prévost fut anobli en 1544 moyennant 116 écus.
– On trouve sur le Registre de l’état civil de Lécaude à la date du 22 novembre 1653, la lecture d’une vente faite par Mathieu Train à Damoiselle Gilonne Sallet, veuve de feu Monsieur de Grandchamp.
– L’armorial de d’Hozier a inscrit Madeleine Hardy, femme de Jean Girard, sieur de Grandchamp, qui portait de sable aux lions d’argent, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or. Mais s’agit-t-il bien du lieu qui nous occupe ?

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
2 feux privilégiés
50 feux taillables
Sous l’invocation de St André
Patronage:
XIVe : Johannes Barate
XVIe :
XVIIIe : le seigneur

Fonds Cartes et Plans.
84 – Château de Grandchamp, dessin relevé détails.
316 – Grandchamp, tableau d’assemblage 1934; Cadastre 1/5.000 3

Fond Georges Duval – 2S:
2S379 – Grandchamp: église (plans), 1953-1956

Archives NEDELEC COMMUNES.
com.27.13. 1 Grandchamp Vie de la commune – 2005-2008
com.27.13. 2 Grandchamp Notes historiques
com.27.13. 3 Grandchamp Château.

Fonds Caillau Sous-Série 2F.
2F A 116-122 1737-1805
– Mesnil-Simon, Grandchamp, Nouards, Moyaux, Clérey-sur-Brevets : Séparation de biens, sentence, succession, affaires, lettres, acquisition, bail, revente, enquête, association, comptes, rentes.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

SAINT AUBIN SUR ALGOT




NOTES sur SAINT AUBIN SUR ALGOT

– Ecclesai St Album super Algot – S. Albunus super Alegot – S.Albunus supra Algo – Sanctus Albinus super Algot
Saint Aubin sur Algot ( rattaché à Cambremer )

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Annuaire Normand 1864 p.121
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome IV p.374, – 1860 p.102
Histoire de St Pierre dur Dives par l’Abbé Denis p.172 – 180.
Normand du 27 février 1869
Extraits de la Ste Historique 79
Bulletin Monumental Tome XX p.63
D’Hozier 353.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 411.

1637 – 1653 – 1683 Saint Aubin sur Algot
Archives SHL : 1F127 – 1637 …
1637 : Pierre et Jean Lemonnier de Saint Aubin sur Algot constituent une rente en faveur de Jean Tillard
1653 : rente vendue à Vincent Mallay de Saint Jacques de Lisieux.
1683 : François Lemonnier héritier en partie de Pierre son père passe un nouvel acte.
1639 , 22 juin – Le Pré-d’Auge
Aveu de Richard Durieu, demeurant à Saint-Aubin-sur-Algot, pour une pièce de terre nommée le Bosq, sise au pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Par.

1673 , 26 novembre – Lisieux
 » A la Houblonnière furent présents Etienne Houssaye, demeurant à Lisieux, d’une part et Georges Jourdain de la paroisse de Danestal, s’accordent lequel Jourdain s’est loué et a promis servir ledit Houssaye du mestier de thuillier et autre travail à quoy il voudra l’employer pendant un an à commencer le 1er décembre pour cent sols par mois. Témoins: Jacques Boscage, de la Boissière et René Vauclin, de Saint-Aubin-sur-Algot.
AD 14 , 8 E 21553, f° 20 – Cité par S. et H. PAUMIER , « Thuilliers … », HTPSPD , n° 37, p. 34

1748 4 août Archives SHL : 1F2
: 4 août 1748 : Charles Pillon demeurant St Aubin sur Algot s’oblige à payer à Nicolas Legrand de Bonnebosq, la somme de 120 livres.

1748 Archives SHL : 1F40 :
dates diverses( 1748, 1808….)
SAINT AUBIN SUR ALGOT : dossier FORMEVILLE
Dossier concernant les biens d’Adrien Benjamin Formeville à Saint-Aubin-sur-Algot. Réclamations au sujet des portes et fenêtres. Débouché du Chemin de Formeville de l’église à la Grande Route par suite de la construction du Pont du Coupe-Gorge (1808-1809) dont 1 plan, 1 pétition, un accord et l’avis de l’Ingénieur; Lettre de l’abbé Méthaine, curé de Saint-Aubin-sur-Algot à M. de Formeville: Fief Lendrie, fief Bauderesse, chapelle des Monceaux, la Vierge Noire, la léproserie. Fermiers de M. de Formeville: relevé cadastral, an V.Echange d’héritage Madame Formeville et M. Leveneur, inclus accord relatif à la construction d’une grange, d’une étable et d’une tasserie au village de l’ Eglise.
= Arch. SHL. 1F40, 52 pièces papier.

1780 Archives SHL : 1F105 –
1780 : Saint Aubin sur Algot : Ventes de biens du clergé.

1790 : Archives SHL : dossier « Lieux A à K »
Vente de biens nationaux.

1797.1.. An V , 25 nivôse ( 1797 , 14 janvier )
Les Membres composant l’Administration Centrale du calvados , Aux Juges de Paix et aux Commissaires du Directoire exécutif près les Administrations du Calvados ( au sujet du vol de deux barils dans la diligence de caen à paris , au Pont-du-Coupe-Gorge , le 24 nivôse an 5° – 14 janvier 1797 ) , A Caen , chez leroy , In-4 , 4 p.
= ( * Coll. BECCI – photocopie )

An V , 29 nivôse – 1797 , 18 janvier – Evreux, Lisieux
L’Administrateur du Département de l’Eure Au Citoyen Juge de Paix du Canton de Cormeilles .
 » Citoyen , Vous avés appris que la malle allant de Caen a parie a été arrêtée à deux lieues de Lizieux , dans la soirée du 24 de ce mois par 12 à quinze hommes , qui ont volé quatre vingt sept mille livres en numéraire d’après les renseignements contenus en une circulaire de l’administration départementale du Calvados ….( au sujet du vol de deux barils dans la diligence de Caen à Paris , au Pont-du-Coupe-Gorge , le 24 nivôse an 5° – 14 janvier 1797 .
= Coll. BECCI – 1 p. papier , ms. photocopie )

1822. – archives SHL 1F670
1822 : testament de Marie Corblin.
1835 : état des haies de la ferme (St Aubin sur Algot)

Autres Archives SHL : IMPRIMES :
II J 2 : Mémoire pour Me Bougeot, veuve de M. Amet, ancien notaire à Paris contre les sieurs Lecesne, Leroux, Delafosse et Bougeot, adjudicataires coalisés des biens de la succession bénéficiaire de Henri Delafosse demeurant à St Aubin sur Algot : 1812.
Mémoire pou Mme Daureville, épouse divorcée et maintenant veuve de M. Hubert Ducatey, à Paris, propriétaire à Lisieux. Ex n°63.

Le Lexovien : journal du 29 octobre 1924, double crime à Saint Aubin sur Algot

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de St-Aubin-sur-Algot, qui offre divers sujets d ‘étude, avait été l’objet d’une description de M. Billon qui se retrouvera peut-être dans , ses notes. J’avais visité cette église avec lui, à l’époque où l’on reconstruisait la tour ( 1853). Cette tour, que l’on distingue parfaitement du chemin de fer, se compose d’un corps carré en pierre, élevé sur le mur occidental ; elle se termine par une pyramide en charpente couverte d ardoises ; on a allongé l’église d’une travée pour asseoir cette tour, et l’on a ouvert dans le mur occidental une porte garnie de colonnettes à chapiteaux dans le style du XIIIe siècle (M. Nicolas, architecte, membre de la Société française d’archéologie, est l’auteur de cette addition).
La partie ancienne de l’église se compose donc du choeur et de la nef, abstraction faite de-la travée qui porte le clocher.
Les murs de toute cette partie offrent l’appareil en arêtes de poisson, au moins jusqu’à une certaine hauteur ; ils sont couronnés d’une corniche avec modillons à figures; les contreforts sont peu saillants. Ces caractères sembleraient annoncer que l’église appartient au style roman, et pourtant les fenêtres les plus anciennes que l’on y voit aujourd’hui sont des lancettes très-étroites qui. peut-être,ne datent que du commencement du XIIIe siècle. Elles sont encore au nombre de deux dans le mur septentrional de la nef; une autre existe dans le mur méridional. Toutes les autres fenêtres ont été repercées. Ainsi, on en voit deux dans le mur méridional de la nef, qui sont subdivisées par un meneau et dont le sommet est orné d’un quatre-feuilles ; elles doivent appartenir à la fin du XIVe siècle eu, peut être, au commencement du XVe.
Des fenêtres moins anciennes et de proportions très-mauvaises éclairent le choeur, qui est plus élevé que la nef et terminé par un chevet droit.
Plusieurs crédences existent à l’intérieur de l’église: l’une géminée dans le choeur; deux autres trilobées au sommet, à l’extrémité de la nef, près de l’arc triomphal : ce qui prouve que le placement des petits autels qu’on voit de chaque côté remonte à une époque ancienne, et que l’usage d’accoster cet arc de deux autels n’est pas nouveau.
J’ai remarqué dans le choeur un lutrin du XVIe siècle, en bois, dont le support est découpé à jour. L’autel offre un grand retable, décoré de deux colonnes corinthiennes et de deux pilastres.
Le patronage de l’église de St-Aubin appartenait à l’abbaye de St-Pierre-sur-Dive ; mais il y avait dans l’église une chapellenie érigée en bénéfice, à la collation du plus proche parent du fondateur.

St-Aubin était compris dans le doyenné de Mesnil-Mauger, et pour le civil dans l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de St-Julien-le-Faucon. On y comptait 1 feu privilégié et 60 feux taillables : 300 habitants. Le dernier recensement en a trouvé 319.
Un if ancien existe dans le cimetière de St-Aubin ; c’est un des monuments végétaux les plus remarquables du département.
Le tronc, aujourd’hui séparé en deux parties, offrirait peut-être 9 à 10 pieds de diamètre, si la partie centrale était conservée. Il mérite d’être signalé à l’attention des touristes.

Antiquités romaines. — Le territoire de St-Aubin-sur-Algot renferme des tuiles à rebords et des vestiges d’habitations gallo-romaines qui ont été reconnues, à plusieurs reprises et sur plusieurs points différents, par M. Delamare, membre de l’Association normande.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Autrefois St Aubin sur Algot dépendait du doyenné de Mesnil Mauger, archidiaconé d’Auge ; le patron était l’abbé de St Pierre sur Dives, le revenu de la cure montant à 500 livres (Archives du Calvados – Bénéfices)

Description de l’église 30 juin 1853

Description des 2 cloches
1ère : L’an 12 de la Re…j’ai été bénie par François Hauton, desservant la commune, nommée Joséphine Emmanuel par Adolphe Joseph Emmanuel La Marie fils et Aimée Joséphine Lamarie et faite par les soins du conseil municipal et du citoyen Fleuri Mallard, maire, Auguste La marie, maître de poste de St Aubin sur Algot, P. Pilon, F.Leveneur, J.Bourgeot, JP Corblib, J.Morel, J. Daubin et JP Le Monier, tous du conseil.
Lavillette de Lisieux m’a faite 1804 V.S chez M.L Drieu

2ème : l’an 1817 j’ai été nommée Joséphine et fondue par les soins de M.M Hauton Nicolas Honoré Piton, trésorier et de Guillaume Fleury Mallard, maire de St Aubin.
F. Bailly fondeur.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
1 feu privilégié
60 feux taillables

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas st Petri super Dyvam

Curés:
Duhamel 1764
Boivin 1774
Fleury 1779/1787

Chapelle en l’église de St Aubin sur Algot – Patron le plus proche du fondateur

LA ROQUE




NOTES sur LA ROQUE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE BEUVRON.
Charles VASSEUR place LA ROQUE dans l’Exemption de DOL.
La Roque est citée dans l’exemption de Dol dans « l’histoire Evêché de Lisieux de Formeville ». On voit sur la carte de Danville, La Roque juste au sud de la Seine et légèrement plus bas Saint-Sanson, d’où maintenant Saint Samson de la Roque.

Sous l’invocation de Saint Martin

Curés:
Le Vavasseur 1762-1787

Le patronage fut donné à l’évêque en 1246 par Robert, escuyer, seigneur de la Roque .

Il existait sur le territoire de cette paroisse une léproserie.nommée Saint Ortaire

Description de l’église par Vasseur

Inscriptions relevées sur des tombeaux

Description des cloches
Description du château

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