NOTES sur MERY CORBON – 14100
Paroisses de MERY et de CORBON
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 435.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1160
LARCHER, Monographie de la commune de Méry-Corbon, Ms. 1885, 125 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9446
(voir Vasseur : paroisses hors évêché)
Voir :
Chour 1030 à 1090 – de Caumont
Annuaire Normande 1849 p.22
Bulletin Monumental 1866 p.17.
LARCHER, Monographie de la commune de Méry-Corbon, Ms. 1885, 125 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9446
Etat de la Noblesse du Baillage de Caen communique en 1789
Monsieur de Bonenfant pour son fief à Mery-Corbon (de Courcelles Tome IV p.328)
La terre de Maunetot sise à Mery-Corbon appartenait à Alinan (ou Alissan) de la Goupillière de Dollon qui la tenait de Madame Jacqueline Françoise Brunet de Maunetot, veuve de Monsieur Pierre Guillaume Louis de la Goupillière de Maunetot de Dollon.
Elle fut expropriée sur Alinan et adjugée à Monsieur Edouard Titain, comte de Glatigny, demeurant au Breuil (commune de Meserey, canton d’Evreux)
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados
2 – Pièces Justificatives.:
An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
» Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes ; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que… ne paraissants pas l’être Leffet du pur hazard ou de L’inadvertence, ils peuvent Mettre Leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées.
» Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentimens de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les tems excitent Les plaintes des Citoyens.
» Ce serait de les Rappeller à la stricte observance des lois qui les cooncernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids
D’harambure D’harambure
… juge de paix
(A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)
Archives SHL :
Imprimés : 7e carton, journaux.
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-L’Evêque et de Lisieux.
24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-L’Evêque, valeur des monnaies.
Carnets de Charles Vasseur : “Paroisses Hors Evêché de Lisieux »
4 – Mery-Corbon
Voir :
Chour 1030 à 1090 – de Caumont
Annuaire Normande 1849 p.22
Bulletin Monumental 1866 p.17.
Etat de la Noblesse du Baillage de Caen communique en 1789
Monsieur de Bonenfant pour son fief à Mery-Corbon (de Courcelles Tome IV p.328)
La terre de Maunetot sise à Mery-Corbon appartenait à Alinan (ou Alissan) de la Goupillière de Dollon qui la tenait de Madame Jacqueline Françoise Brunet de Maunetot, veuve de Monsieur Pierre Guillaume Louis de la Goupillière de Maunetot de Dollon.
Elle fut expropriée sur Alinan et adjugée à Monsieur Edouard Titain, comte de Glatigny, demeurant au Breuil (commune de Meserey, canton d’Evreux)
Insinuations
Ferme de Montfreule à Mery-Corbon, ancienne dépendance des Bonnenfant, seigneurs d Magny le Freule, fin du XVIe siècle. Il y avait une chapelle.
D’après les notes de l’abbé Delarue, Jean de Bonenfant, seigneur de Magny le Freule, était aussi seigneur de Mery-Corbon en 1377. (de Caumont – Statistique routière).
Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Méry (Saint-Martin de). Sergenterie d’Argences, élection de Caen, 119 feux, en y comprenant l’extension de
Corbon qui est de l’autre côté de la Dive, qui arrose son territoire à l’orient. Lieu de notariat.
La nomination de la cure appartient à l’abbé du Bec. Il y a 4 décimateurs, le curé, qui est décimateur ecclésiastique, et l’abbé de Troarn qui, conjointement avec les boursiers du collège de M. Gervais Chrétien, et les chanoines de Croissanville, possèdent les dîmes inféodées lesquelles reviennent aux deux tiers de toutes les grosses. Il paraît, par le titre de l’abbaye de Troarn du 12 septembre 1366, par celui des chanoines du 25 août 1376, et par le contrat d’échange du collège de M. Gervais du 8 juillet 1379, que cette dîme inféodée est provenue de Jean Le François ; qu’elle a été partagée entre Jeanne et Agnès Le François; qu’elle consiste aux deux tiers des grosses dîmes ; que Jeanne Le François aînée, mère de Jean Bonenfant, donateur des chanoines de Croissanville, n’a eu que la dîme de l’ancien domaine du fief de Méry qui lui est échu en partage, et que pour le reste des dîmes inféodées, il est échu à Agnès Le François puînée, laquelle, avec Guillaume de Manourry son mari, a vendu la moitié de sa portion aux religieux de Troarn, et après son décès, Jean de Manourry, fils de la dite Agnès, a délaissé, à titre d’échange, l’autre moitié à M. Gervais Chrétien fondateur du dit collège Méry est aux confins de l’archidiaconé d’Hyesmes, proche le pont de Dive, à 4 lieues et demie de Caen et à une lieue et demie du bourg de Troarn
3 – Archives ShL:
Election de Caen, sergenterie d’Argence, diocèse de Bayeux.
119 feux
Sous l’invocation de Saint Martin
Noms des curés:
Pierre Barey 1639
Trenchant 1762-1787
Jean de Corbon se distingue à la bataille de Poitiers
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Méry-Corbon, Mereium.
La paroisse de Méry-Corbon dépendait, comme les précédentes, du doyenné de Vaucelles et du diocèse de Bayeux.
C’est une paroisse dont le territoirè est limité par la Dive, du côté de l’est, et dont on vient de distraire une partie pour la réunir à Croissanville..
L’église se compose d’une nef et d’un choeur roman à chevet droit, moins élevé que la nef, et composé de trois travées. Les fenêtres, à plein-cintre, sont ornées de moulures de transition ; on en voit deux assez bien conservées au chevet et une du côté sud ; les autres ont été refaites à diverses époques.
La nef ancienne est aujourd’hui accompagnée de deux bas côtés, refaits et couverts par la toiture centrale, qui descend jusque sur les murs latéraux de ces bas-côtés; la façade occidentale a aussi été reconstruite quand on a édifié la petite tour en pierre et en forme de dôme.
La porte d’entrée est décorée d’un fronton.
Mais, sous cette enveloppe moderne, on trouve à l’intérieur les murs de la nef centrale percés de trois arcades fort anciennes, sans moulures, portées sur des piliers carrés et qui paraissent du XIe siècle. Elles n’ont, en effet, pour chapiteaux qu’un tailloir extrêmement simple. Les claveaux des arcades sont séparés les uns des autres par un ciment épais que l’on trouve aussi entre les pièces de moyen appareil dont les piliers et les murs sont formés.
Des ouvertures cintrées, sans moulures, et appareillées comme les arcades, surmontent chacune de ces dernières ; elles sont aujourd’hui sous le toit, et l’on se demande comment elles ont pu être éclairées dans l’origine, à moins que le toit n’ait été plat ou qu’il ne fût percé de lucarnes, car elles touchent à l’extrados des arcades inférieures.
On lit l’inscription suivante sur un marbre noir fixé à la muraille du bas-côté méridional; elle a été composée par
M. l’abbé De La Rue :
MEMORIAE CLAUDII LEONORII DE MATHAN
QUI OBIIT DIE 17 DECEMBRIS 1812
AETATIS ANNOR 74 ;
ET SORORIS EJUS MARIAE JOHae GABRIELIS
DE MATHAN
QUAE OBIIT DIE 21 MAII 1816
AETATIS ARNOR 81 MEN 5
AMBO
ANTIQUO ATAVORUM NOBILITATE
INSIGNES,
DEO, REGI , PAUPERIBUSQUE VIXERUNT
INSIGNIORES
EOQUE MAGIS DEFLENDI,
QUOD ANTIQUA MORUM TEMPORA
VIRTUTIBUS REPREASENTARUNT
DILECTIS AGNATIS POSUIT(?) GEOIRGIUS MARCHIO DE MATHAN
PAR FRANCIAE ETC. ETC.
La tour, dont nous venons de produire la figure et qui occupe l’extrémité occidentale de la nef, renferme deux cloches dont voici les inscriptions :
L’AN 1821 IAI ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE AUGUSTINE PAR NOBLE DAME
AUGUSTINE ELEONOlRE DE MONCAREL DE MANNOURY ET PAR MESSIRE ROBERT
CHARLES MANNOURY DE LA BRUNETIERE CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET
MILITAIRE DE St LOUIS MAIRE DE LA COMMUNE DE MÉRY-CORBON.
F. BAILLY FONDEUR A CAEN.
L’AN 1821 IAI ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE JACQUELINE PAR NOBLE DAME
JACQUELINE BRUNET DE MANNETOT MARQUISE DE LA GOUPILLIÈRE ET PAR
MESSIRE ALEXANDRE MARQUIS DE DOLON.
F. BAILLY FONDEUR A CAEN.
L’église de Méry-Corbon est sous l’invocation de saint Martin. L’abbaye de Bonne-Nouvelle de Rouen en avait le patronage avant la Révolution ; le curé percevait un tiers des dîmes ; le reste se partageait entre la collégiale de Croissanville, l’abbaye de Troarn et le collége de maître Gervais.
Le Livre pelut et le pouillé de Rouen attribuent le patronage de Méry-Corbon à l’abbaye du Bec : elle en jouissait effectivement, mais c’était au droit du monastère de Bonne-Nouvelle, qui dépendait de cette abbaye
On trouvait, dans les chartriersdu prieuré de Bonne-Nouvelle, des lettres de l’évêque de Bayeux qui confirment le patronage et les dîmes de Méry; ces lettres n’ont pas de date, mais un acte de justice de l’au 1223 porte que cette donation est véritable (V. le Pouillé du diocèse de Bayeux, par Lamare, et l’Histoire
de la ville de ROuell, l. V, p. 461, édition de 1738).
MONTFREULE.
— Propriétaire du fief de Montfreule, situé à l’extrémité méridionale de la commune de Méry-Corbon, vers Magny (Le fief de Montfreule appartenait à la mère de Mme de Caumont, issue du dernier des Bonenfant. Voilà comment j’en suis aujourd’hui propriétaire), je crois devoir présenter une esquisse de l’ancien manoir, établi sur une motte arrondie entourée d’eau.
Cette maison, dont la majeure partie est en bois, remonte au XVIe siècle, et les grandes cheminées qui surmontent les deux bouts rabattus du toit sont construites en pierres et en briques, disposées en damier (Voir la page 441), système de construction très-usité à cette époque.
Le manteau de ces cheminées est porté sur des colonnettes dont les bases et les chapiteaux sont assez caractéristiques de la première moitié du XVIe siècle.
Ce fief de Montfreule était, à cette époque, en la possession de la maison de Bonenfant, qui se divisait peut-être en plusieurs branches.
C’était un quart de fief de haubert, relevant du roi, à cause de la vicomté de St-Sylvain.
Suivant un procès-verbal du 1er juin 1688, il consistait en haulte et basse court, un corps de logis manable, qui consiste en une salle et cuisine, quatre chambres en deux estages, une cave et deux aménagements avec les greniers de dessus; le tout couvert de thuille, environnée de murailles et collombages avec quatre petites galleries au bout desquelles il y a quatre petits cabinets couuerts dessentes le tout joint audit corps de logis.
Deux autres bâtiments rejoignaient « la porte de laditte basse court sur laquelle il y a une chambre couuerte de thuille. Il y avait aussi une chapelle à dire la messe ; le tout enclos de fossés.
Le seigneur se nommait alors François de Bonenfant. Il en avait acquis la pleine propriété en constituant des rentes au profit de ses deux soeurs, Anne-Suzanne et Catherine. Leur père, Pierre de Bonenfant, avait été aussi seigneur de Montfreule.
On ne pourrait, à l’heure qu’il est, retrouver toutes les pièces indiquées dans le procès-verbal du 1er juin 1688. La chapelle est démolie depuis longtemps et se trouvait, d’après la tradition, entre le pressoir et la route impériale, dans l’herbage voisin. J’ai fait démolir un grand bâtiment du XVIe siècle, construit en briques et en bois, qui fermait la basse-cour du côté de la route ; il ne reste plus de caractérisé que le pavillon entouré d’eau dont j’ai présenté le dessin.
On voit dans la salle du rez-de-chaussée une tapisserie d’Aubusson, très-bien conservée et dont un des panneaux a été dessiné par M. le docteur Pépin.
Ces tapisseries, très-communes autrefois, deviennent de plus en plus rares; elles méritent pourtant d’être conservées.
Je pense que celle-ci date du XVIIe siècle.
Fiefs de Mannetot et de Mathan.
— Le fief de Mannetot, au nord de celui de Montfreule, appartient à Mr.le comte Titaire de Glatigny, membre de l’Association normande, héritier par sa femme de M. le marquis de Dollon, ancien député de la Sarthe, et de M. le marquis de Goupillières.
– Le fief de Mathan est au nord du procèdent ; l’ancien propriétaire, mort sans postérité, était un parent de la famille de Mathan, de Cambes et de Longvilliers ; nous avons donné l’inscription tumulaire érigée à sa mémoire par feu le marquis de Mathan, pair de France.
Je n’ai pas fait de recherches sur ces deux fiefs.
MÉRY-CORBON. – La motte de Montfreule est plus ancienne que le manoir auquel elle a servi d’assiette (5).
Caumont,.Stat.Mon tom., V, p.439.
MÉRY-CORBON. – A la « Cour Hurel », vestiges de fossés pouvant avoir entouré une ancienne motte (Cad. C, 3-4).
Voir le site: Mézidon-Canon et son Canton MERY-CORBON