Sources Originales: A gauche, Plan Courel 1930, ShL – A droite, image modifiée Géoportail Lisieux 1930
HISTORIQUE:
– Les textes des noms de rues proviennent du:Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société Historique de Lisieux, 4e édition revue, corrigée et augmentée, 2024 (inédite) Dominique Fournier. DRL.
Voir Sources des abréviations.
– Les photos, retouchées, sont extraites de la Collection de cartes postales de la ShL. Cliquez dessus pour les agrandir.
Rue du Docteur LESIGNE – Rue d’Orbec – Route d’Orbec
Annuaire 1938: Commence Boulevard Emile Demagny (aujourd’hui Rond Point Jean Paul II. Finit commune de Saint-Jacques (passage à niveau).
Annuaire 1945: Rue d’Orbec Commence au passage à niveau. Finit commune de Saint-Jacques.
Lesigne (rue du docteur) : rue Dr Lesigne 1937 PLL, rue du Dr Lesigne 1939 GIL, rue du Docteur Lesigne ~1938 PCL, rue Docteur Lesigne 1939 AL, rue du Docteur Lesigne 1944 PA, r. Dr Lesigne 1954 PLRV, rue du Docteur-Lesigne 1955 LPDA 89, rue Docteur-Lesigne 1960 LCTP, rue du Dr-Lesigne 1968 LPC, rueDr Lesigne 1975 GVM, rue du Docteur Lesigne ~1932, rue du docteur Lesigne 1972 PCN, rue du Docteur-Lesigne ~1973 PVLM, rue Doct Lesigne 1982 PTT, rue du Docteur Lesigne 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — Nom donné après 1932 au tronçon nord de la rue d’Orbec (de la porte d’Orbec à la voie ferrée de la ligne Lisieux-Trouville qui l’avait sectionnée au milieu du 19e siècle), à la proposition du maire Henry Chéron, pour commémorer le souvenir de son prédécesseur. Ce dernier avait en effet élu domicile au 11 de la rue d’Orbec.
Le Docteur Arthur Lesigne (1857-1932) fut lui-même le successeur de Joseph Guillonneau, qui mourut dans les premiers mois de son mandat. Il assuma cette fonction le 7 janvier 1909, et resta le maire de Lisieux pendant 23 ans, jusqu’au 27 mai 1932, année de sa mort. Lors de la première Foire-exposition de Lisieux (2 au 12 juin 1932) qu’il avait voulue et organisée, la Grande Retraite aux Flambeaux prévue le 4 juin au programme des réjouissances fut supprimée en signe de deuil.
☞Le nom de famille Lesigne est un surnom médiéval issu de l’ancien français cisne, cine “cygne”, de valeur imprécise : métaphore d’après l’apparence, l’attitude, le cri, ou plus probablement surnom métonymique (éleveur, marchand de cygnes; habitant d’une maison à cette enseigne, etc.).
Vidéo réalisée par IA.
Orbec (rue d’) : le chemin d’Orbec 1392 RGG 218 § 481, rue d’Orbec ~1770 LSL, la rue d’Orbec 1782 NCL, Chemin d’orbec 1785 PVFL, rue d’Orbec 1794 ERD, rue D’orbec 1818 PAV, rue d’Orbec 1820 AVL, Rue d’Orbec 1825 CN, 1845 PDD, 1869 PVLCa, rue d’Orbec 1876 ALPE, Rue d’Orbec 1896 NPLM, rue d’Orbec 1899 PVLC, 1912 AAL, 1921 AL, 1925 BSHL, Rue d’Orbec 1927 PLBM, rue d’Orbec 1937 PLL, 1939 AL,1944 PA, 1955 LPDA 29, 1964 ACAA 1187, 1975 GVM, rue [d’] Orbec 1982 PTT, rue d’Orbec 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — Voie reliant initialement la porte d’Orbec à la route d’Orbec; ce nom alterne d’abord avec celui de faubourg d’Orbec [→], puis se substitue à lui à partir de 1794. Au 18e siècle, la rue d’Orbec est le principal centre des artisans toiliers (on en compte 19 vers 1770). La rue fut sectionnée par la ligne de chemin de fer Lisieux-Trouville au milieu du 19e siècle; le tronçon nord (jusqu’à la voie ferrée) deviendra la rue du Docteur Lesigne après 1932.
Orbec (route d’) : Route d’Orbec 1820 CN, route d’Orbec 1820 AVL [appliqué par erreur à la rue d’Orbec], route d’Orbec; route dorbec 1823 CN, route d’Orbec 1826, 1875 CN, 1876 ALPE, Route d’Orbec ~1882 PVLB, route d’Orbec 1899 PVLC, 1946 INSEE 1964 ACAA 1187, 1972 PCN, route [d’] Orbec 1982 PTT, route d’Orbec 2001 PVAN, route [d’] Orbec 2004 PTT, route d’Orbec 2019 IGN. — Voie partiellement située sur le territoire de l’ancienne commune de Saint-Jacques au 19e siècle (rattachée à Lisieux le 24 mars 1875); elle prolonge la rue d’Orbec et mène à la ville d’Orbec [14]. Ce nom désigne également les terrains qu’elle traverse; il est traité comme celui d’un hameau dans l’inventaire de l’INSEE de 1946. Cette voie s’est également appelée route de Lisieux à Orléans au 19e siècle, et porte de nos jours le nom officiel de D 519.
Noms des RUES et PLACES qui ont été modifiés dans la deuxième moitié du XIX° ou dans les premières années du XX° Siècle – Moidrey Baron de.
A l’extrémité sud de la place du Crochet (marché aux Bœufs ou au Beurre) existait une porte nommée Porte d’Orbec et deux tours. L’ouverture avait neuf pieds de largeur et quinze de hauteur. On commença à la démolir en 1808.
Note : (on voit encore du côté Est, derrière la dernière maison faisant face au boulevard, l’escalier de pierre qui donnait accès au rempart.)
La rue actuelle de ce nom, jadis hors les murs de la ville était le faubourg d’Orbec. Entre cette rue et la rue de Livarot, est un passage appelé l’allée du Lion.
Un peu plus loin, à gauche, la rue du Champs Rémouleux. C’était le nom d’une pièce de terre acheté par les paroisses en 1784 pour le cimetière. Elle portait autrefois le nom de Chemin de Bernay ou de la Jambe de Bois, et donnait accès au Quartier des Terres Noires.
Dans la rue d’Orbec est l’auberge du Petit Couvent qui remonte à une date ancienne. Ca devait être une maison pour les enfants trouvés ou abandonnés qui furent ensuite mis à l’Hospice.
C’est dans la cour du Petit Couvent que le fondeur Aubert fabriqua plusieurs cloches de Lisieux, dont une au moins pour l’église St Jacques. En 1832, par le fondeur (maire de Rouen) en fonda deux au même endroit. Les Aubert exercèrent leur art, cloches et canons, du XVIe au XVIIIe siècle, et furent célèbres dans toute la région.
Il y avait une pompe à eau publique rue d’Orbec en 1829. En 1900 elle a été remplacée par une borne fontaine à piston qui n’avait rien de décoratif.
MONUMENTS:
Dominique Fournier. DRL
Rosière (la) : Michel Le Vallois, sieur de la Rosiere 1522 RDL, Jacques Mauduit, sieur de la Rosiere 1589 HEL, honneste homme Jacques Mauduict, sieur de la Roziere 1605 PCH, les rosieres 1823 CN, la Rosière, les rosières 1875 CN, Maison Familiale « La Rozière » 1939 AL 387b. — Initialement lieu-dit de Saint-Jacques, rattaché à Lisieux le 24 mars 1875. Le domaine de la Rozière était la maison de campagne des évêques [HEL I dlxjv]. Son ultime avatar fut la Maison Familiale [→] située route d’Orbec. Maison Familiale«La Rozière» 1939 AL 387b, résidence Rosière 1982, 2004 PTT résidence La Roseraie [sic] 1996, 2004 PTT, la Rozière, résidence La Rozière, la Rosière 1999, 2004 PTT. — Résidence située chemin de la Rosière [→], 97 rue d’Orbec; nom alternatif de la Maison Familiale
Pavements (manoir des) : les Pavements 1851 EAO, 1880 DC, manoir des Pavements 1961 BSHL. — Manoir renaissance (16e siècle), situé route d’Orbec; il comporte un grand nombre de pans de bois sculptés (rageurs, monstres marins, dauphins, figures humaines, etc.). Ce bâtiment fut construit par l’un des membres de la famille De la Reue ou De la Rue [→manoir La Reue], qui possédait depuis le 15e siècle le fief des Pavements, attesté en 1426 et tenu en 1439 par Richard de la Reue, écuyer, procureur de la commune et contrôleur des dépenses de la ville de Lisieux. Le constructeur du manoir fut peut-être Thomas de la Reue, conseiller en court laie et lieutenant général du bailli d’Évreux [SMC III 302], ou son contemporain Jehan de La Reue. À la mort de Françoise de La Reue, dernière du nom, les Ursulines rachetèrent pour 5000 livres le domaine qu’elles conservèrent jusqu’à la Révolution (1791), époque à laquelle les Pavements furent vendus comme bien national au sieur Jean-Baptiste Groult [MP].
Le nom de Pavements, appliqué au fief avant de désigner le manoir, est celui d’un ancien lieu-dit puis village des Pavements [→].
Ancienne maison de la rue d’Orbec. A gauche, vue vers le Porte d’Orbec – À droite vers la Gare SNCF.
Statistiques Monumentales – Arcisse de Caumont.
Les Pavements situé à un petit quart de lieue de la ville, sur la route d’Orbec. Voici la description qu’en donnait M. Raymond Bordeaux, dans son Excursion archéologique dans la vallée d’Orbec, en 1851. Depuis lors, il y a peu de changements à constater.
Construction du XVIe siècle. Je ne sais quel titre donner à cet édifice : ce n’est point un château, ce n’est guère un manoir, c’est plus qu’une maison de ferme. L’habitation principale présente, en dehors de l’enclos, un premier étage en bois, jeté en encorbellement sur un rez-de chaussée de pierres blanches; des poutres énormes, décorées de têtes fantastiques, qui semblent vouloir engloutir dans leur énorme gueule l’extrémité des corniches à moulures de la Renaissance, forment l’encorbellement. Puis, au-dessus, un toit en forme d’auvent s’avance entre le premier étage et le rez-de-chaussée, pour abriter ces sculptures. De vastes lucarnes dépassent les toitures, déjà très-saillantes. Des tuiles rouges, clouées comme de l’essente, revêtent en certains endroits la façade. Ces poutres travaillées, ces têtes fantastiques qui saisissent entre leurs dents crochues l’extrémité des faisceaux de moulures, les lucarnes immenses, les ravalements en tuile : tout cela forme le caractère commun de la plupart des maisons anciennes de Lisieux et des châteaux du Pays-d’Auge; mais, aux Pavements, la physionomie des constructions locales nous a paru plus fortement accentuée qu’ailleurs. Cette habitation, semi-féodale et semi-rustique, doit à l’ampleur de ses toitures beaucoup de l’apparence d’un chalet suisse.
Côté cour, la façade intérieure est moins sévère ; le rez-de-chaussée, de ce côté, est en bois comme le premier étage, et on y a percé plus hardiment des ouvertures. Toutefois, les fenêtres portent encore les traces des grilles à barreaux croisés qui les garnissaient primitivement. Les deux portes qui donnent accès dans la maison ont de beaux chambranles
à sculptures gothiques. Leur arc surbaissé est garni de feuilles de chardon et d’un de ces bouquets, ou crosses végétales, que les archéologues anglais nomment filliais. Deux écussons sculptés dans le couronnement de ces portes.
L’un porte une roue comme pièce principale, avec peut- être la date de 1561 en chef. L’autre paraît avoir été armorié d’un chevron et d’un chef chargé d’un T accosté de deux roues (1).
Le premier va nous donner le nom de celui à qui l’on doit cette construction. La roue d’or à huit raies sur champ d’azur appartient à la famille de La Reue, laquelle a concourut avec les Le Valois à l’édification de l’église St-Jacques. Cette famille, d’origine lexovienne, s’illustra par des charges de magistrature: on trouve sa généalogie dans le Dictionnaire de Lachesnaye.
Cette maison appartient à M. Paul Target, membre de l’Association normande : on peut donc la regarder comme étant à l’abri des mutilations.
(1) Excursion archéologique dans la vallée d’Orbec, comptes-rendus par M. Raymond Bordeaux. Caen, Delos, 1851, in-8°, p. 4 et 5.
Des Bois (t. XII, p. 71 ). En rapprochant des dates le style du monument, on peut, sans témérité, en attribuer la construction à Thomas de La Reue, conseiller en court laie et lieutenant-général du bailli d’Evreux.
Note ShL: Une maison de briques lui a été accolée côté nord.
En façade. Les colombages du rez-de-chaussée sont restés apparents, ceux du premier étage ont été essentés de tuiles rouges. Le manoir fut érigé, très probablement vers le milieu du 16e siècle.
Selon certains historiens, le bâtiment des communs, adossé à la route et qui est proche de la façade du manoir, serait plus ancien que ce dernier et daterait de la fin du Moyen-Age.
Le rez-de-chaussée a longtemps été utilisé comme écurie.
Communs, partie nord.
Le colombage du rez-de-chaussée de ce bâtiment n’est pas vertical mais incliné légèrement vers l’intérieur.
– Revue « Le Pays d’Auge – avril 1985, pages 3 à 13.
– Bulletin Société Historique de Lisieux, n° 37, janvier 1997.
– Art de Basse-Normandie, n° 89-90-91, page 131.
ENTREPRISES – COMMERCES:
Dominique Fournier. DRL
Maris Stella (Hôtel) : Hôtel Maris Stella 1939 AL 213a, Maris-Stella 1955 LPDA 89, Maris-Stella 1960 LCTP, Hôtel Maris-Stella 1964 ACAA 1193b, Hôtel Restaurant Maris Stella 1982 PTT, Maris Stella 1997 PTT, Hôtel Restaurant Maris Stella1997, 1999 PTT, Hôtel Maris Stella 2014 PlM. — Discret hôtel situé au 56 bis de la rue d’Orbec, puis également 1 boulevard Sainte-Anne (café bar distinct) à partir des années 1980. À la première adresse habitait en 1921 une veuve David. L’hôtel semble apparaître dans les années 1930, dirigé en 1939 par une dame Balancie. La plaque actuelle annonce fièrement la présence d’un bar, d’un restaurant et du confort moderne.
Du latin maris stella “étoile de la mer”, l’un des nombreux surnoms de la Vierge. L’enseigne se rattache à la thématique mariale ambiante.
Pavillon Bleu (le) : le Pavillon Bleu 1955 LPDA 91, Pavillon Bleu 1960 LCTP, le Pavillon Bleu 1964 ACAA 1217a. — Ancien hôtel autrefois situé 48 rue d’Orbec (actuelle rue du Docteur Lesigne). À cette adresse habitent en 1921 la veuve Caplain et les époux Duparc, puis le couple Raimbault en 1939. L’établissement est créé après la Seconde Guerre mondiale, et perdure jusqu’aux années 1960 avant de retomber dans l’anonymat puis de faire place à la plus moderne Résidence Lesigne[→].
Le nom de Pavillon Bleu faisait sans doute référence à l’apparence du bâtiment, plutôt qu’à un hypothétique drapeau bleu.

Hôtel du Petit-Couvent. L’immeuble par lui-même existe toujours.
Petit Couvent (hôtel du) : le Petit Couvent s.d. (av. 1900), 1903 CCL 67, Hôtel du Petit-Couvent 1912 AAL 199a, 1921 AL 171b. — Ancien hôtel situé 27 rue d’Orbec (actuelle rue du Docteur Lesigne) en 1912, à proximité du Carmel. La relation avec le toponyme précédent [→le Petit Couvent], sur la même route mais relativement plus à l’est, n’est pas claire.
L’hôtel du Petit Couvent, dirigé en 1912 par le sieur Vattier et en 1921 par les époux Gontier, était devenu dans les années 1930 l’hôtel de Lisieux [→], lui aussi disparu vers 1983.
Petit Couvent (le) : Petit Couvent; le Petit couvent 1820 CN, le petit couvent 1823 CN, cour du Petit-Couvent 1832 LP, Pt Couvent 1835/1845 EM. — Ancien hameau, ferme et auberge de Saint-Jacques [sectin D], autrefois situé sur la route d’Orbec, au bord du ruisseau des Hauts Douaires (au niveau des usines Isoroy). Il pourrait entretenir une relation avec le couvent des Capucins [→], que l’on ne saurait définir plus avant : maison appartenant aux moines, auberge y faisant référence, etc. Le lieu est décrit en 1832 comme une maison avec un beau jardin, situé campagne Saint-Jacques-de-Lisieux, composée de sept pièces à feu, avec office et caves, etc. [LP 24/10/1832].
Saint-Jean (hôtel) : l’hôtel Saint-Jean ~1770 LSL. — Ancienne auberge située rue d’Orbec au 18e siècle (rue du Docteur Lesigne). Elle servit de casernement à la brigade de maréchaussée à cette époque. Nom traditionnel d’auberge, d’après la dédicace à un saint. Voir également l’Image Saint-Jean.
Soleil d’Or (le) : le Soleil d’Or ~1770 LSL. — Ancienne auberge située rue d’Orbec (rue du Docteur Lesigne).
Nom d’enseigne traditionnel, utilisant un élément héraldique [→] du soleil, associé à un métal ou une couleur (ici l’or, cas le plus fréquent
Orbec (café d’) : Café d’Orbec 1876 ALPE 54b. — Ancien établissement autrefois situé route d’Orbec [→]. Il était tenu à cette date par le sieur Hersan.
Archives ShL:
Inventaire Cooperative De Reconstruction De Lisieux
6 Ilot 12 – Hébert 6 rue Dr Lesigne
CARTON 28::
Ilot 50 C Permis de construire : Degrave route d’Orbec transfert à Glos
Ilot 50 C Degrave à Glos route d’Orbec chemise 1/2/3/4 à 7
CARTON N°39
Grangerai, 58 route d’Orbec, 22 rue de la Gare.
Fonds Enveloppes n° 46.
Enveloppes.n° 46 : Copie d’une carte postale agrandie avec vue aérienne de Lisieux avec en 1er plan l’usine Isoroy et la route d’Orbec
Revue La Pays d’Auge.
Isabelle Letteron : 34, rue du Docteur Lesigne, Lisieux. Etude sur l’architecture et les sculptures d’une maison du XIXe siècle 2003, 03-mai-juin.









Laisser un commentaire