NOTES sur PUTOT EN AUGE
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEUVRON.
- Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.
- Le fief de Putot, qui fut au Vallois, autrement dit Bardou, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par les filles héritières de feu Nicolas Jehan, vivant Ecuyer, sieur de Putot.
- Le fief de Putot, assis audit lieu, possédé par Pierre d’Espiney, sieur de Mézières.
- Le fief de Doaulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Jehan Lucas, Ecuyer.
- Le fief d’Herbiqny, assis à Victot, possédé par messire François Lambert, Conseiller du Roi en son Conseil d’Etat.
- Le fief de Heroussard, assis à Saint-Jouin, possédé par Jacques Labbey, Ecuyer.
- Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
- Le fief du Plessis-Esmenguard, autrement Silly, plein fief assis en la paroisse de Saint-Léger-du-Boscq, possédé par les héritiers de feu Jacques de Vippart, vivant seigneur de Silly.
- Le fief Trihan, quart de fief assis aux paroisses de Saint-Léger-du-Boscq et Dozulley, possédé par les héritiers du feu sieur de Silly.
- Le fief Esmenguard, assis à Dozulley, possédé par le Prieur dudit lieu.
- Le fief de Victot, demi fief assis en la paroisse de Victot, possédé par messire Richard de La Luzerne, à cause de la dame Françoise de Butin, fille et héritière de feu messire Pierre de Boutin, vivant bailli de Caen.
- Le fief de Caudemuche, 8° de fief assis en la paroisse de Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
- Le fief de Putot, qui fut Silly, demi fief assis à Putot, possédé par les héritiers de feu Nicolas Jeham, Ecuyer.
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Duquel fief de Putot relève :
Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Beuvron (Arrêté du 1ª mars 1790) .
III. 3º arr. communal ( Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 216 hab. (1911 ) . Sup.: 658 hect. 76 a. 83 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 22 fructidor an X. Lacune 1819-1822.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 2 juillet 1651. Lacunes: 1683, 1686, 1689. 1695, 1723, 1728. – Audiences de contrats, passim. – Délibérations du commun. 1655-1675, 1703-1704.
IMPOSITIONS. États de sections . An VII (4 cah., 32 fol . )
La conservation actuelle de ces états n’a pu être vérifiée .
L’addition-en-Auge a été autorisée par décret du 29 janvier 1906.
Dictionnaire topographique du Département du Calvados – Hippeau, Célestin.
AON, fief dont le chef était assis à Putot-en-Auge, s’étendant à Goustranville et à Salenelles, 1455 (Preuves de la maison d’Harcourt, t. III, p. 771).
QUESNAY, fief assis à Putot, Goustranville, Arganchy, relevant de Bonnebosq; – 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Aitre (L’), h. che de Putot-en-Auge. Atrium, 1198 (magni rotuli, p. 59). – Beauquemare, f, – Bois (Le), h. – Bonnements (4), h – Cadet (Le), h – Duquesnay (Le), h – Forge-Au-Petit-Jean (La), h – Lieu-Marmion (Le), h – Londes (Les), f. – Prairie (La), h. – Saint-Germain, f.
PUTOT, canton de Dozulé.
Capella de Putot, 1190 – Putot-en-Auge, 1344 (ch. de Saint-Étienne).(pouillé de Lisieux, p. 49).
Par. de Saint-Pierre, deux cures; patr. le roi, le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent. de Beuvron.
Fief de l’Arc, en cette paroisse, mouvant de la vicomté d’Auge (aveu de Jacques d’Harcourt,
(Brussel). Aon, demi-fief de chevalier, dont le chef, assis à Putot, s’étendait aux paroisses de
Goustranville et Dozulé. Fief du Paon ou Mauvoisin, relevant de la seigneurie de Beuvron. Fiefs de Quesnay et de Livet, relevant de Bonnebosq; fief au Valois ou fief Bardou, à Putot, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge). Putot était anciennement une simple annexe de Bretteville.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 122.
Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 739.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 167.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Putot-en-Auge, Putot.
L’église de Putot est une de celles qui présentent de l’intérêt dans la contrée. Le choeur appartient au roman du XIIe. siècle ; il est orné d’arcatures au milieu desquelles s’ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l’établissement d’une sacristie à pans coupés. Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitées, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu’une description. Au-dessus règne un rang de ces têtes monstrueuses aplaties- que nous voyons assez souvent
dans l’ornementation du XIIe. siècle. Le tout est bordé d’une garniture de palmettes et d’une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des figures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crossé et mitré, du côté opposé.
La nef a peu de caractère, mais les murs latéraux en sont garnis de contreforts ; on remarque, entre cette nef et le choeur, une tourelle carrée qui se termine par un toit en pierre à quatre pans, garnis de crochets sur les angles (Voir la figure). Une petite tour en bois, couverte en ardoise, surmonte la première travée du choeur ; la forme qu’elle affecte est très commune dans le diocèse de Lisieux.
Saint Pierre était un des patrons de cette église, dont la cure se divisait en deux portions au XIVe. siècle ; l’une à la présentation du Duc de Normandie, l’autre à la présentation de Jean Bardoul, seigneur du lieu (Voir le Pouillé de Lisieux).
On voit à l’échiquier, en 1391, un Robert Bardoul, seigneur de putot, qui, selon toute apparence, était le fils de celui que mentionne le Pouillé. Plus tard, au XVIe. siècle, le patronage du Duc était au Roi, et au XVIIIe. siècle, le seigneur et les chanoines de Cléry nommaient alternativement à la cure.
Putot faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 8 feux privilégiés et 23 feux taillables.
Motte de Putot.
— Dans le bois qui couvre les coteaux, à l’est de l’église, on voit, à l’extrémité d’un promontoire de sable vert faisant partie de la chaîne de collines qui existe dans cette direction, une motte en terre rapportée entourée d’un fossé et ayant une entrée, puis une esplanade étroite du côté des terres, s’allongeant un peu vers l’ouest et se terminant en ovale en face du passage et de l’extrémité du cap sur lequel elle est située. La pente naturelle défend assez bien, de tous côtés, cette motte intéressante dont j’ai levé le plan; elle n’a pas plus de 50 pieds de diamètre au sommet, et la partie la plus large de la cour qui l’entoure n’a pas 60 pieds d’étendue.
PUTOT-EN-AUGE. – Motte avec enceinte annexe dans les bois à l’extrémité d’un éperon barré situé à 2 kil. environ au S.-E. de l’église (8).
(8) Caumont, Stat, mon IV, p. 129 ; Cours, V, p. III ; C. A.. F., 1870, p. 102 ; Doranlo, Camps, p. 808 .
Putot-en-Auge. Ëperon barré, à 2 kilomètres de l’église, vers l’est. (De Caumont, ibid., t. IV, p. 129; Cours d’antiq., t. V, p. 111, et Congrès arch. De France, 37e session, Lisieux, 1870, p. 102. Guilmeth Le Bourg de Cambremer, p. 8, n. 1.)
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Etienne de Mannoury, fils d’Etienne et de Catherine Le François, de la , de Putot.
Le 30 août 1695, Mesre Guillaume de Mannoury, Escr, sr de St-Germain, fils d’Etienne de Mannoury, Escr-, sr de la Crossonnière et de damlle Catherine Lefrançois, de la parr, de Putot, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Mre Estienne de Mannoury, acolyte de lad. parr, de Putot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 24 sept. 1095, led. sr acolyte, ritè dimissus, est ordonné sous-diacre à Bayeux. Le 22 sept. 1696, il est ordonnés diacres. Le 17 sept. 1698, Me Etienne de Mannourry, diacre de la parr, de Putot est autorisés à recevoir la prêtrise à Evreux.
Le 29 mai 1696, le sr de Mannoury requiert du seigr évêque la collation dud. bénéfice. Mais Mesre Christophe Le Nepveu, vicaire général, lui répond qu’il ne peut procéder à l’examen de ses titres avant qu’il n’ait présenté un certificat de vie et mœurs attestant « qu’il n’a commis rien d’indigne à son caractère ; veu mesme qu’il s’est présenté devant nous avec un habit fort indécent quy ressent plutost l’habit d’ung cavallier que celluy d’ung ecclésiastique. » Ce que led. sr Le Nepveu a signé.
Le 13 août 1696, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Pierre de Putot appartenant, de droit alternatif, aux seigrs du lieu, Mesre Félix Dandel, Escr, seigr de « Chevrey » (Sevrey), patron présentateur en partie de lad. portion de Putot, comme substitué par acquêt
aux droits de Mesre Rolland Le Breton, Escr, seigr de Putot, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques de L’Escluze, dernier titulaire, la personne de Me Etienne de
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr de Mannoury la collation dud. bénéfice.
Le 19 août 1696, le sr de Mannoury, demeurant présentement au séminaire de Lx, donne sa procuration pour prendre possession de la cure de Putot, 2e portion, « en son propre et privé nom. »
Le 8 octobre 1696, le sr de Mannoury expose à la cour de parlement de Rouen, qu’ayant été nommé à la cure de Gerrots par le patron du lieu il a demandé au seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice et que celui-ci la lui a refusée sur un mauvais prétexte puisque, six semaines ou deux mois après, il lui accorde la collation d’une autre cure, celle de
Putot ; ce qui fait voir qu’il a été trouvé capable ; que, d’un autre côté, comme il y a contestation pour cette cure de Gerrots et que led. exposant, ayant son temps d’option, a intérêt à en prendre possession, il demande à la Cour qu’il lui plaise de l’autoriser à cette prise de possession, seulement ad conservationem juris : ce qui lui est accordé.
Le 18 oct. 1696, en vertu de lad. autorisation, le sr de Mannoury prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Me Nicolas Gauquelin, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins. Le 10 décembre 1696, le sr de Mannoury, diacre, requiert de nouveau la collation de lad. cure de Gerrots. Mesre Pierre Audran, vic.. gl, répond que la place est remplie. Le sr de Mannoury proteste de son intention de se pourvoir devant qui de droit
Le 25 juillet 1697, M Etienne de Mannoury, diacre, curé de la 2e portion de la cure de St-Pierre de Putot, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Cresseveulle, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Pierre de Gémare, pbfë, dernier
titulaire. Le 13 décembre 1697, le seigr évêque donne aud. sr de Mannoury la collation dud. bénéfice de Cresseveulle. Le 13 janvier 1698, Mre Etienne de Mannoury, diacre,
curé de la 2e portion de Putot, pourvu de la cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession de ce bénéfice.
Le 31 oct. 1698, Me Etienne de Mannoury, pbfë, curé des parr, de Cresseveulle et de Putot, 2e portion, remet purement et simplement led. bénéfice de Putot entre les mains de celui des seigrs-présentateurs qui est à son tour et rang d’y nommer et présenter, à savoir le sr Le Brun, et déclare opter pour le bénéfice de Cresseveulle.
111. – Le 30 septembre 1694, dispense de parenté pour le mariage entre Guy Lebrun, Escr, sr de la Fayette, demeurant à Putot, et damlle Charlotte de Bonenfant, de la parr, de Querville. Vu l’attestation du sr de L’Escluze, curé de Putot, dispense de bans pour led. mariage.
350. – Le 28 mars 1698, Mre Rolland Le Breton, Escr, seigr et patron de Putot, y demeurant, représenté par Alexandre Gaugibus, maître-perruquier, bourgeois de Lx, nomme à la cure de Putot, 2e portion, vacante par la mort de Me Jacques de Y Ecluze, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Bicherel, pbfë de ce diocèse – La procuration fut donnée «en l’hostellerie ou pend pour enseigne le Soleil d’or», à Pont-l’Evêque.
Le 3 avril 1698, le seigr évêque donne aud. sr Bicherel la collation de la cure de Putot, 2e portion. 384. – Le 1er mai 1698, Me Jacques Bicherel, pbrë, pourvu de la cure de Putot, 2e portion, prend possession dud. bénéfice. (
122. – Le 29 avril 1699, le sr Valtier, banquier expéditionnaire en cour de Rome, demeurant à Rouen, atteste qu’il a envoyé en lad. cour une supplique de Me François de Cordey, pbfë du diocèse de Lx, requérant d’être pourvu de la 2e portion de la cure de St-Pierre de Putot, vacante par la mort de Me Jacques de L’Escluze, pbfë, dernier titulaire.
Le 30 avril 1699, la nomination à la cure de Putot, 2° portion, appartenant, de droit alternatif, aux seigneurs du lieu, Mesre Pierre Le Brun, Escr, seigr et patron de Putot, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me de L’Escluze et par la démission de Me Etienne de Mannoury, la personne dud. sr de Cordey qui en est déjà pourvu par signature de
cour de Rome. Le 7 mai 1699, le seigr évêque de Lx donne aud. sr de Cordey la collation dud. bénéfice. Le 24 mai 1699, Me François de Cordey, prend possession de la cure de Putot, 2e portion, en présence de Mesre Guy Le Brun, Escr, sr de Faiette; Mesr Rolland Le Brun, Escr ; Michel de Courseulles, Jacques Roussel, Pierre Le Brun, tous de lad. parr. – A cette prise de possession s’est opposé Me Jacques Bicherel, pbfë, curé déjà en possession de lad. 2e portion depuis près de deux ans et qui avait pris possession de ce bénéfice en présence du seigneur de Putot sans aucune opposition ni contestation de sa part. Le sr Bicherel déclare qu’il se pourvoira devant qui de droit.
447. – Le 19 février 1705, vu l’attestation du sr Boucher, curé de Cricqueville, et du sr de Corday, curé de Putot, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Louriot et Jeanne Letanneur.
495. – Le 20 mars 1705, la nomination à la 1re portion de la cure de St-Pierre de Putot appartenant au chapitre de Cléry, les sieurs chanoines de cette collégiale, nomment à lad 1re portion de Putot, vacante par la mort de Me Jacques Caillot, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Gabriel Parquet, pbfë du diocèse de Bayeux.
Le 10 avril 1705, le seigr évêque donne aud. sr Parquet la collation dud. bénéfice.
534. – Le 11 mai 1705, Me Gabriel Parquet, pbrë dn diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Putot, 1re portion, diocèse de Lx, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Jouen, curé de Danestal; Me François de Corday, curé de Putot, 2e portion; Guillaume de Corday, Henry Conard, tous demeurant à Putot.
PUTOT (Saint-Pierre)
Curés de la 1° portion. – J. Caillet – G. Parquet.
Curés de la 2° portion. – J. de L’Escluze – JE. de Mannoury – F. de Corday – J. Bicherel.
Clerc. – E. de Mannoury.
Patron de la 1° portion. Le chapitre de Cléry.
Patron de la 2° portion. – Patronage alternatif entre les seigneurs de Putot. – Litige entre F. Dandel de Sevrey, R. Lebreton et P. Lebrun.
Seigneurs et notables. – G. Lebrun de Fayette Germain – E. de Mannoury de la Crossonnière – M. de Courseulles – Jacques Roussel.
315. – Le 28 mars 1710, la nomination a la cure de St-Pierre de-Putot, 1er portion, appartenant par induit royal au chapitre de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Gabriel Parquet, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François de Corday, pbfë, curé de la 2èm portion dud. bénéfice.
Le 18 août 1710, Mre Pierre du Mesnil, vic.. gl, donne aud. sr de Corday la collation de la 1re portion de Putot.
434. – Le 12 fév. 1711, noble et discrète personne Mesre François de Corday, pbrë, curé de la 2em portion de Putot et à présent pourvu aussi de la 1re portion de lad. parr., prend possession de ce bénéfice, en présence de Me Jean Perrée, pbrë, curé d’Angerville ; dom Nicolas Viel, pbrë, prieur curé de Brocottes, et Me Guillaume Tirard, pbrë, vicaire de Hotot.
Le 18 déc. 1714, Mre François de Corday, pbrë, curé de la 2ème portion de Putot, est nommé à la cure de St-Denis de Norolles.
Me Gilles Colette, pbrë du diocèse de Coutances, vicaire de Putot-en-Auge.
423. – Le 6 sept. 1715, la nomination à la 1re portion de la cure de Putot appartenant au chapitre de Cléry par induit du roy, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la démission de M François de Corday, en date du 3 juin dernier, la personne de Me François Laugeois, pbrë du diocèse de Lx.
Le 22 nov. 1715, le seigr évêque donne aud. sr Laugeois la collation dud. bénéfice.
Le 19 déc. 1715, le sr Laugeois, vicaire du Faulq, prend possession de la cure de Putot, 1re portion, en présence de Me Gilles Collette, pbrë, curé de Barneville, 1re portion ; Me Jean-Baptiste Seney, vicaire de Putot ; Me Jean-Jacques de Quetteville, pbrë, desservant en la parr, de Putot et y demeurant.
430. – Le 11 déc. 1715, la nomination à la cure de Putot, 2èm portion, appartenant alternativement aux seigneurs du lieu, et Mesre Jean-Baptiste de Bauquemare, seigr de Victot, Léaupartie et de Putot, ayant nommé aud. bénéfice, vacant par la démission de Me François de Corday, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume-Antoine Laugeois, pbre de ce diocèse, le seigr évêque donne à celui-ci la collation de lad. cure.
11. – Le 10 mai 1716, Me Guillaume-Antoine Laugeois, pbrë de la parr, du Pin, pourvu de la cure de Putot, 2èm portion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mesr Jean-Baptiste de Bocquemare, chevr, seigr de Victot et de Putot en partie ; Jean-Jacques de Quetteville, pbrë, desservant lad. parr., et Mesre Philippe Le Brun, Escr, sr de Farguette, demeurant à Putot.
354. – Le 1er fév. 1718, Me Guillaume-Antoine Laugeois, pbfë, curé de la 2èm portion de Putot, résigne led. bénéfice entre les mains du seigneur présentateur à lad. cure.
485. – Le 15 août 1718, la nomination à la cure, 2èm portion, de Putot appartenant alternativement, 1° à Mre JeanLe Gouez, Escr, seigr de la Vigannerie, demeurant à Caen, parr. N.-D., ayant épousé noble dame Renée de Beausein, fille de noble dame Anne Le Trémansoys qui était héritière du feu sr de St-Pierre ; 2° à Me Jean-Baptiste de Bauquemare, seigr de Victot, Léaupartye et autres lieux ; 3° au sr Lebrun, Escr, sr de Putot, led. sr Legouez nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Guillaume-Antoine Laugeois, pbfë, dernier curé qui avait été nommé par led. sr de Bauquemare, la personne de Me Guillaume Desprez, pbrë, chapelain des dames Ursulines de Bayeux.
Le 19 août 1718, Mre de Brancas, vicaire général, donne aud. sr Desprez la collation dud. bénéfice.
495. – Le 5 sept. 1718, la nomination à la cure de Putot, 2èm portion, appartenant au seigr du lieu, Mre François de Montreuil, conser du roy au bailliage et siège présidial de Caen, « ayant épousé noble dame Françoise de Beauscin, fille aînée et héritière en une moitié d’Estienne de Beausein, Escr, sr de la Hoguette, et de noble dame Anne Le Trémansoys, sa mère, dame et patronne de la 2e portion de Putot-en-Auge, » nomme à lad, cure vacante par la démission de Me Guillaume-Antoine Laugeois, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Leharivel, pbfê, originaire de la parr, de St-Martin-de-Sallen, diocèse de Bayeux. Fait en la maison dud. sr de Montreuil, à Caen, St-. St-Jean.
Le 7 sept. 1718, Mre de Brancas, vic.. général donne aud. sr Leharivel la collation dud. bénéfice de Putot, 2e portion.
Le 9 nov. 1718, le sr Leharivel prend possession de la cure de Putot, 2e portion, en présence de Me François Laugeois, pbrë, curé de la 1re portion ; Charles Laugeois, marchand, demeurant au Pin, et plusieurs autres témoins.
314. – Le 26 août 1720, dispense de bans pour le mariage entre Mr Rémy Le Bas, Escr, conser, maître ordinaire en la cour des Comptes, aides et finances de Normandie, fils de feu Monsieur Jean-Baptiste Le Bas, Escr, seigr du.Coudray, Bouttemont et autres lieux, en son vivant conser du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, aides et finances de Normandie et de feu noble dame Geneviève Tronchet, de la parr, de St-Jacques de Lisieux, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Bauquemare, fille de Mesre Jean-Baptiste de Bauquemare chevr, seigr de Putot, Victot et autres lieux, et de noble dame Catherine d’Aché, de Putot.
472. – Le 5 mai 1721, le seigr évêque donne à M. Jean-Baptiste Lefrançois la collation de la cure de Putot, vacante par la mort de Me François Laugeois, dernier titulaire, et à laquelle il a été nommé par les chanoines de Cléry.
577. – Le 4 oct. 1721, Me Jean-Baptiste Lefrançois, pbre, pourvu de la 1re portion de la parr, de Putot, représenté par son frère Me Jacques Lefrançois, diacre de la parr, de Piencourt, prend possession de lad. cure, en présence de Me Nicolas Harivel, pbfë, curé de la 2e portion ; Me Estienne Gueroult, pbre, desservant led. bénéfice, et autres habitants du lieu. Le 9 janv. 1730, Me Jean-Baptiste Lefrançois prend possession de la cure de St-Martin de Condé-sur-Risle. Le 22 févr. 1730, Me Jean-Baptiste Lefrançois, pbrë, curé de la 1re portion de St-Pierre de Putot et pourvu de la cure de St-Martin de Condé-sur-Risle, résigne purement et simplement sond. bénéfice de Putot entre les mains des sr chanoines de Cléry. Le 18 août 1732, Me Jean Désert, pbrë du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Putot, 1re portion, vacante par la démission faite entre les mains du seigr évêque de Lx, par Me Jean-Baptiste Lefrançois, dernier titulaire.
Le 24 janv. 1733, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 28 janv. 1733, le sr Désert prend possession de lad. cure de Putot, en présence de Me Simon Le Marchand, pbrë, curé de Clairefougère, diocèse de Bayeux, et Me Guillaume Thillaie, pbrë, curé de la 2e portion de Putot.
591. – Le 2 janv. 1722, la nomination à la cure de Putot, 2e portion, appartenant aux seigrs du lieu, par droit alternatif, Mre Pierre Lebrun, Escr, seigr et patron dud. Putot, représenté par Me Jacques de Vatteville, pbfë, sous-chantre en la Cathédrale, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas Leharivel, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Thillaye, pbre de St-Etienne-la-Thillaye.
Le 3 janv. 1722, led. sr Thillaye obtient du seigr évêque la collation dud. bénéfice.
Le 1er déc. 1721, led. sr Thillaye prend la collation de la chapelle St-André et St-Fiacre, sise en l’église de la Houblonnière.
609. – Le 6 février 1722, dispense de parenté au 3e degré et d’affinité au 4e degré pour le mariage entre Mre Philippe d’Erneville, chev, seigr et patron de Launay, diocèse d’Evreux, et damlle Louise de Bauquemare, fille de Mre Jean-Baptiste de Bauquemare, chevr, seigr de Putot et autres lieux.
63. – Le 5 mai 1722, Me Guillaume Thillaye, pbfë, pourvu de la 2e portion de la cure de Putot, en vertu de la nomination faite par Mesre Nicolas Lebrun, chevr, seigr de Putot, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mesre Pierre de Nollent, Escr, sr de Bombanville ; Mesre Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Escr, seigr et patron de Clermont; Mre Robert de Launoy, Escr, sr de Montdavid ; Mre Pierre Lebrun, Escr, seigr et patron de Putot, et autres témoins.
PUTOT (Saint-Pierre)
Curés de la 1° portion. – G. Parquet – F. de Corday – F. Laugeois – J.-B. Lefrançois.
Curés de la 2° portion. – F. de Corday – A.-C. Laugeois – N. Leharivel – G. Thillaye.
Vicaires: – G. Collette – J.-B. Seney.
Prêtres desservants. – J.-J. de Quetteville – E. Gueroult.
Clerc. – T.-A. Laumosuier.
Patron de la 1° portion. – Le Chapitre de Cléry.
Patronage de la 2° portion, alternatif entre les seigneurs du lieu. – J.-B. de Bauquemare – J. Legouez -F. de Montreuil – P. Lebrun.
Seigneurs. – J.-B. de Bauquemare – Ph. Lebrun de Farguette.
315. – Le 1er fév. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques de Pelley de Baugy, fils de Mre Nicolas-Marc-Antoine Le Pelley, Escr, seigr et patron de Clerrnont, et de noble dame Anne Autoyère, d’une part, et damlle Angélique-Jacqueline Le Brun, fille de feu Mre Pierre Le Brun, Escr, seigr et patron de Putot, et de feue noble dame Angélique-Simone Lhermite, de la parr, de Putot.
PUTOT (Saint-Pierre)
Curés de la 1e portion. – J.-B Lefrançois – Jq LeDésert.
Curé de la 2° portion. – G. Thillaye.
Prêtre de la paroisse. — F. Radiguet.
Patron de la 1° portion. – Le chapitre de Cléry.
Seigneur. – P. Le Brun.
157. – Le 22 nov. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François-Louis Osraont, chirurgien, fils de feu Louis, originaire de la parr. d’Argences et demeurant en celle d’Estrées, d’une part, et Marie-Anne Requier, fille de Marin Requier, de la parr. de Putot.
75. – Le 15 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Charles Bretocq, fils de Louis Bretocq, conser du roy, élu en l’élection de Pont-l’Evêque, et de dame Marie-Magdeleine Delauney, de la parr. de Beaumont, d’une part, et dlle Marie Londe, fille de Jean-Baptiste, de la parr, de Putot.
295. – Le 10 févr. 1774, la nomination à la cure de St-Pierre de Prêtreville appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-André-Pierre, duc de Laval, chef des noms et armes de la Maison de Laval, premier baron de la Marche, lieutenant général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté de la province d’Aunis, des châteaux, ville et principauté de Sedan et de Carignan, premier gentilhomme de la chambre de Mgr le comte de Provence, seigr du duché de Laval, seigr des marquisats du Puylaurent et de Gallardon, comte de Fontaine-Chalandray, baron d’Auquainville, seigr des parr. de Fervaques, St-Aubin, la Croupte, Cheffreville, Prêtreville et autres, nomme à lad. cure de Prêtreville, vacante par la mort de Me Benoît Baron, dernier titulaire, la personne de Mre Antoine-François de Matharel de Chéry, pbfë du diocèse de Clermont en Auvergne, vicaire général du diocèse du Puy, chevalier de la Milice d’Or, comte du Palais apostolique. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. Seigr.
Cet acte déposé à Argences, fut ajouté aux minutes du notaire apostolique de Lx le 8 mars 1774, en présence de Me Jean-Pierre-Charles Duhamel, curé de Cesny-aux-Vignes, diocèse de Bayeux.
Le même jour, 8 mars, le seigr évêque donne aud. sr de Matharel la collation dudit bénéfice. Donné au palais épiscopal.
Le lendemain, le sr de Matharel de Chéry « revêtu de son surplis, étole et de la croix de comte du palais apostolique avec son ruban, » prend possession de la cure de Prêtreville avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Pierre Thinard, curé de St-Pair du Mont, diocèse de Bayeux, dud. sr curé de Cesny, de Mes Guillaume-Sulpice Theribout et François Joriaux, pbrês, demeurant à Prêtreville ; haut et puissant seigr Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le roy des villes et château d’Honfleur, Pont-l’Evêque et pays-d’Auge, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, chevr, seigr et patron de Montreuil, Cesny-aux-Vignes et autres lieux ; Mesre Auguste-Joseph-Félicité de Matharel, comte de Fiennes, mousquetaire de la 1re compagnie de la garde du roy ; Mesre Amand-Joseph-Henry de Matharel, chevalier non-profès de l’Ordre de St-Jean de Jérusalem, demeurant tous trois à Paris.
33. – Le 19 nov. 1780, la nomination à la cure de St-Pierre de Putot, 2e portion, appartenant au seigr du premier fief du lieu, M. Jacques-Charles Le Carpentier, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque, seigr et patron du premier fief, terre et seigneurie de Putot-en-Auge, demeurant en lad. ville de Pont-l’Evêque, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Gabriel Le Roux, dernier titulaire, la personne de Me François-Philippe Becquemont, pbrê, originaire de la St-, de St-Jouin et desservant actuellement la parr. d’Angoville.
Fait et passé à Beuvron, par le ministère de Me Joseph Louvet, notaire royal aud. lieu. Le 24 nov. 1780, led. sr Becquemont dépose la présente nomination aux minutes du notaire apostolique de Lx qui constate la contravention commise par le notaire de Beuvron en faisant cet acte. Aux termes de l’Edit de 1691, c’est un droit réservé aux notaires apostoliques.
Le même jour, 24 nov., le seigr évêque de Lx donne aud. sr Becquemont la collation dud. bénéfice. Fait au palais épiscopal.
Le 9 janv. 1781, le sr Becquemont prend possession de la 2e portion de la cure de Putot, en présence de Me François Dubois, pbrê, curé de la 1re portion ; Guillaume Mesnier, sergent royal au bailliage d’Auge; Charles Lescuyer, ancien trésorier d’icelle St-., tous trois demeurant aud. lieu de Putot, et autres témoins.
Mr Becquemont prêta, en 1791, le serment schismatique et fut élu curé constitutionnel de Putot. En l’an II, il se retira à Beuvron où il touchait la pension de l’Etat. Après le Concordat, il rétracta ses serments, mais ne reprit pas les fonctions pastorales. Il mourut à Beuvron en 1824, à l’âge de 80 ans. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx.)
315. – Le 20 janv. 1785, dispense de bans entre Mesre Jean-Baptiste Guillaume de Mannoury, capitaine de dragons dans le régiment de Languedoc, originaire de la ville de Pont-l’Evêque, fils de feu Mesre Guillaume de Mannoury, et de feue dame Anne-Catherine Jean de la Porte, d’une part, et demlle Louise-Victoire Lucas, fille de Jacques-Philippe et de Marie-Françoise Gillette, originaire de la St-, de St-Jean de Caen, et les deux parties demeurant en celle de Putot.
178. – Le 19 janv. 1787, la nomination à la 1re portion de la cure de St-Pierre de Putot appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les sr chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me François Dubois, dernier titulaire, la personne de Me Isaac- Marin Le Manissier, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de St-Christophe de Coudes, diocèse d’Orléans. Le 9 juin 1787, M. de Gruel, vic.. gl, donne aud. sr Le Manissier la collation dud. bénéfice.
Me Jacques-Pierre Moulin fut curé de Putot-en-Auge après la Révolution. Il dirigea cette paroisse pendant dix ans et y finit ses jours vers 1813 (Archives de l’évêché de Bayeux. – Ordo de Bx.)
138. – Le 13 juin 1788, la nomination à la 1re portion de la parr, de St-Pierre de Putot appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la résignation, faite la veille par Me Jean-Baptiste Pépin, récemment nommé et non encore installé, la personne de Me Jean Téhy, pbrë du diocèse de Lx, vicaire du Bosc-Renoult.
Le 2 juillet 1788, M. Eustache de la Furjonnière, vic.. gl, donne aud.sr Téhy, la collation dud. bénéfice. Le 22 août 1788, le sr Téhy prend possession de la cure de Putot, 1re portion, en présence de Me François-Philippe Becquemont, curé de la 2e portion, et autres témoins.
Me Téhy, cure de la 1re portion de Putot, prêta le serment schismatique et resta cure de cette paroisse avec son collègue de la 2e portion jusqu’au mois de mai 1791. Mais le corps électoral ayant décidé de réunir les deux portions en une heure, Mr Becquemont, curé de la 2e portion, fut élu seul curé. Me Téhy se retira alors dans sa famille à St-Mards-de-Fresne, puis fut élu curé constitutionnel de Folleville. Ayant renoncé en l’an II a l’état ecclésiastique, il continua de résider à Folleville et d’y toucher la pension des curés assermentés. J’ignore ce qu’il devint pendant la Révolution, où et quand il mourut. (Archives du Calvados. – Archives de l’Eure.)
147. – Le 25 nov. 1788, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Jacques-Antoine Houssaye, avocat en parlement, fils de feu Jacques-Clovis Houssaye et de dame Marie-Anne-Catherine Mioque, originaire de Pont- et y demeurant, d’une part, et dlle Elisabeth-Marie Rivière, fille defeu Pierre-Jacques et de dame Marie-Anne-Elisabeth Requier, originaire de la parr, de Putot-en-Auge et demeurant en celle de St-Patrice d’Argences , diocèse de Bayeux.
Curés. – B. Baron -A. -F. de Matharel de Ohéry – G. Delauney.
Vicaires. – F. Joriaux – G. -S. Theribout – G. Delauney.
Prêtres de la paroisse. – F. Joriaux .- G.-S.Thirebout Jn-A. Férey.
Clercs. – P. Delauney – P. Neuville
Patron. – Le seigneur du lieu. – G. -A. -P. de Laval.
Histoire génealogique de la maison de Harcourt. 2 – La Roque de la Lontière, Gilles A. de.
Sentence du 14. Septembre 1540. donnée de Nicolas le Valois Eleu pour le Roy à Lisieux; par laquelle il se voit que Robert, Alexis, Louys, Jean, et Helie portans le nom et les armes de Mauuoisin, et demeurans à Putot en Auge
Les Arrests des années 1380.1386. 1390. 1391.1394. 1395. 1397. & 1398. parlent de noble homme Messire Heruieu de Mauny Chevalier Sire de Thorigny, tuteur d’Olivier de Mauny Escuyer son fils et de Damoiselle Catherine de Thieuille sa femme, sousage, plaidant
contre Messire Robert Bardouf Chevalier Seigneur de Putot en Auge pour le fief d’Aon, et dont acquisition avoit esté faite par feu Monseigneur Guillaume de Thieville Evesque de Coustances, par Contrat du 1. Fevrier 1392. present Guillaume Maillart et Jean de Larchamp Escuyers, témoins; ayant esté à ce suiet fait une délibération par devant Guillaume le Fevre Lieutenant General de Messire Richard de Houdetot Cheualier Bailly de Caën, au nom d’Olivier de Mauny Escuyer et de Damoiselle Catherine de Thieville sa femme, et de Monsieur Robert Bardouf Chevalier, Guy le Foulon Procureur General du Roy; présence des amis cousins.
Mercure de France. 1751, 12.
Ambroise d’Epinai , Seigneur de Mezieres , troisiéme fils de Robert d’Epinai, Seigneur de St-Luc, s’est subdivisée en quatre autres branches.
Philippe d’Epinai, Seigneur de Mézieres, d’Auvergny et de Loraille, fils d’Ambroise-, eut de sa femme Françoise de Clavier, Dame de Putot en-Auge , quatre garçons.
Thomas De Briqueville , II. du nom , Chevalier , Seigneur de Briqueville en Bessin, Terre qu’il eut pour son partage , épousa N… de Vieux , fille de Bidaut de Vieux , Seigneur de Putot en Auge, comme il appert de la déclaration baillée au Procureur du Roi sur le fait des Aides et Tailles de Valogne , le 9 Juillet 1523 , par Richard De Briqueville. Il en eut: – Jean, qui suit;- et Richard , Chevalier , lequel fut du nombre des 119 Gentilshommes qui défendirent , en 1427 , le Mont Saint-Michel contre toute la puissance des Anglois.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque.
128 – Jean Le Valois, Sr de Putot, tant pour lui que pour son fils, l’un des dits Elus, a produit un anoblissement à lui donné par le roi en février 1522, pour 600 l. pour sa part, par lui payée, jouxte la quittance.
243. Jean Mauvoisin a fourni avec Elie Mauvoisin, en la paroisse de Bonnevile-surTouque, n°. 284.
Mlle de Bauquemare.
Divers: BESSARD (Toussaint de), grand voyageur et des plus renommés pilotes de France, né à
Putot-en-Auge (Calv.), est mort en 1580. Il a composé un Traité de navigation, intitulé:
Dialogue de la longitude est-ouest; Rouen, Mart. Le Mesgissier, 1574, pet. in 4.
Sur la requeste présentée par Me Toussaint de Bessard, il a esté advisé que Le Megissier, imprimeur, sera mandé pour envoyer quelque nombre des livres composés par icelluy de Bessard en lieux qu’il advisera plus propres pour en faire la vente, pour les deniers qui en proviendront estre baillez moictyé pour le remboursement des deniers que la ville a advancez et l’autre moictyé au dict de Bessard.
3 – Archives ShL:
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1409, 28 février – Information de Jean Le Coutelier, lieutenant de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des biens des enfants mineurs de Robert Bardouf, chevalier, seigneur de Putot(-en-Auge) mort le 14 janvier 1406 et de Marie de Corvalain: fief de Putot. = Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 395.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.
1457, 17 mai – Putôt – Michel de Maussigny, écuyer, sieur de la Motte, ayant acquis par échange de Jean Emangard, écuyer, la tierce partie de la terre et seigneurie de Putôt, qui piéça fut et appartint à défunt Robert Bardou, en son vivant, chevalier, seigneur dudit lieu de Putôt, de toutes ses appartenances, rentes, revenus, dignités, vend et transporte à Jacques Labbé, sieur d’Ecots, tout le droit qu’il avait dud. Emengard, de ladite tierce partie d’icelle terre de Putôt, moyennant 500 livres tournois.= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville
1460, 3 août – Putôt – Jacques Labbé, écuyer, sieur d’Ecots, reconnaît avoir reçu de Charlot Chastelain, receveur de Mgr. le duc d’Orléans, pour et en la décharge de Michel de Maussigny, la somme de 500 livres tournois, qui naguère avaient été mises en main de justice par led. de Maussigny, pour le retrait de la terre et seigneurie de Putôt que icelui de Maussigny avait vendue aud. Labbé.= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville.
Carnets Charles Vasseur.
Description de l’Eglise, de l’ancien château (motte féodale)
– Insinuations
– « Analyses et Transcriptions.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.
Fonds Manuscrits.
511. – Cinq pièces. Procès concernant la fabrique de l’église de Putôt; 1767-1768. – Convocation des paroissiens pour délibérer; 24 avril 1768.
FONDS DUVAL Georges 2S.
2S380 Putot-en-Auge: église (photos et plans)-1948-1968.
Archives NEDELEC Bibliographies.
13.84 – Le Valloys Jehan, Srg de Putot et de Gouvis; 1545.
FONDS CAILLIAU 3F-139 – CONTRATS DE MARIAGE.
1631, 28 septembre – Contrat de mariage de Antoine Lemarquez, écuyer sieur du Boscage, fils de Claude Lemarquez, sieur de la Couldrette et de Marie Lebreton, demeurant à Courtonne la Ville, et Marie Courseulle, fille de Jean de Courseulle, écuyer, sieur du Janquay et de Isabeau Bastard, demeurant à Putot.
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