COURTONNE la MEURDRAC

NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC – 14193

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Courtonne-le-Chasteau, VII, 33 St-Ouen.
On écrivait jadis La Medrac ou la Meudrac.

Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux (1™ section).
Parochia Sancti Audoeni de Cortona, 1264 (cart.de Friardel, ch. 238).
Cortonne, 1248 (cartul.norm. n° 470, p. 78).
Corthonne-la-Murdrac, 1320 (fiefs de la vicomté d’Orbec).
Courthonna la Murdac, 1350 (pouillé de Lisieux, p. 24).
Cortonna la Meurdrac, XVIs° (ibid.). ).

Lieux-dits de Courtonne-la-Meurdrac:
Dictionnaire topographique du département du Calvados- Hippeau, Célestin.

Aillerie (L’), h. -[ Baudellerie (LA), h La Bauderie, xv° sc (Cassini)] – Bois-de-Lisieux (Le ) h. – Bourbes (Les), h. – Bourdellerie (LA), h. – [Cannerie (LA), h. Canerie, 1848 (Simon)] – [CLOSETS (Les), h. Closais, 1847 (stat. post.)] – Cognets (Les), h – Cognetterie (.LA), h. – Cour-d’Anfernelle (La), h. – Cour-de-Courtonne ( La) h. – Frémellerie (La), h. – Frementel, h. – Friarderie (LA), h. – Gouvix, chat. et min. – Graperie (LÀ), h. – GRAS (Les), h. – LÉSERAIS (La), h. – LIEU-BOUET (LE), h. – Lieu-Lièjard (Le), h. – Lieu-Privé (LE), h. – Loquets (LES), h. – OursiE (L’), h. – Pré-Rousselin (LE), h. – QUERAIE (LA), h. – Rosière (La), h. – Tarrabière (La), h. – Touffard (LE), h. – Trabière (LA), h. – VALLETABLE (LE), h. –

1 – NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC (14)
2 – Bibliographie.
3 – Pièces justificatives.
4 – Archives ShL.

1 – NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC (14)
Michel COTTIN.
– Il existait sur la paroisse de Courtonne-la Meurdrac un certain nombre de fiefs, originairement sans doute appartenant à une famille de ce nom (Voir MSAN, VIII, p. 21..) Le chapitre de Lisieux y possédait quelques terres et vers 1367 ou 1368, l’évêque Adhémar Robert se rendit acquéreur du fief puis le céda à son successeur Alphonse Chevrier (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I.)
Les de Rupierre. La terre de Courtonne fut vendue, le 27 septembre 1654, par l’évêque Léonor Ier de Matignon, à François du Houlley; mais elle fut rachetée pour moitié, le 16 septembre 1674, par l’évêque Léonor II de Matignon, et depuis elle fut toujours possédée par ses successeurs et vendue après la révolution de 1789 comme bien national (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I).
– Le château du Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, reste l’un des témoins les plus prestigieux de l’architecture de la région lexovienne de la première moitié du XVIIe siècle.
L’histoire de ses bâtisseurs est un exemple parmi tant d’autres de la fulgurante ascension de l’une de ces familles bourgeoises et terriennes qui, à partir de charges édilitaires ou publiques parvinrent en quelques générations à occuper une place des plus honorables dans la société régionale.
C’est à ce double titre un lieu chargé d’une histoire que nous tenterons de reconstituer et porteur d’un beau témoignage de l’architecture lexovienne.
– DESCRIPTION
Vraisemblablement, une autre demeure, aujourd’hui disparue se trouvait déjà en ce lieu avant les du Houlley, mais faute d’en avoir pu retrouver la moindre trace, nous nous cantonnerons à la description de la maison manable, des deux pavillons de la cour d’honneur, du colombier, de l’orangerie et d’un bâtiment d’exploitation. Pour être complet, il nous faudrait sans doute aborder l’étude du petit groupe de maisons se trouvant au midi, mais nous n’avons pas eu le loisir de nous livrer à ce travail.
La maison manable.
Les pavillons de la cour d’honneur.
Le colombier.
L’orangerie.
Le bâtiment d’exploitation.

Longtemps abandonné et ayant subi de multiples et désastreuses mutilations ou adjonctions, le domaine du Houlley, après avoir été démembré, retrouve enfin un environnement digne de lui, et malgré de nombreux avatars il a cependant conservé les bâtiments encadrant sa cour d’honneur, et vers le couchant, son colombier.
Le château est une longue construction de pierre et brique, de plan rectangulaire, cantonnée sur la façade est par deux tourelles sur plan carré.
(nous avons retrouvé ce fichier non daté, il est possible qu’il s’agisse d’un travail en cours au moment du décès de Michel COTTIN )

2 – BIBLIOGRAPHIE.

– Armand CANEL, Le Blason populaire de Normandie, 1859
André CARLES « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley,) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24, ill.
– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 105.
– « Circuit des Pommiers en Fleurs (Fervaques, Bellou, Orbec, Mesnil-Guillaume, Courtonne-la-Meurdrac, Ouilly-du-Houlley, Hermival, Breuil-en-Auge, Pont-l’Evêque, Canapville, Honfleur, Saint-André-d’Hébertot, le Château de Malou) », PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 9-10.
– Me DELARUE, (don d’archives: Corbin, à Bernay et Thiberville; Chauvel, La Pommeraye; du Houlley et Mottey; Herier et Fauquet, N.D.-des-Vaux; Augustines, N.D. de Bernay; déport de Prêtreville, 1774; construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; prébende de Roques et sa vente comme bien national), BSHL., N° 23, 1918, p. 25
– Philippe DETERVILLE, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.; pp. 81-84
– Philippe DETERVILLE : Courtonne-la-Meurdrac , Le Manoir d’Anfernel, CDMPA , pp. 95-97;faux-damier de brique et pierre, pavillon en arrière, cheminées sur pignons, soubassement de petit appareil
– Etienne DEVILLE, « Les autels de l’église de Courtonne-la-Meurdrac », Journal de Rouen, 31 octobre 1922
– Etienne DEVILLE .-  » Les livres liturgiques de l’ancien diocèse de Lisieux Essai de bibliographie « , Bull. philologique et historique, 1922-1923 (1925), pp. 203-247);
– Antiphonaires//Minus//Lexoviense//Illustrissimi et Reverendidissimi// in Christo Patris D.D. Henrici-Ignatii-de Brabncas, Episcopi et Comitis// Lexoviensis auctoritate, ac venerabilis ejusdem// ecclesiae Capituli consensu editum // Venit XX libris non compactum // [armes de Brancas], LEXOVIIS, excudebat Jacobus Aulney du Roncerey// Typographus Episcopatus//MDCCLIII.//Cum privilegio Regis, In-fol. 1 f. n. chiff. contenant le titre, « regumae quaedam e ceremoniali…, 152 et cxij p. Musique notée –
Deville 55 = Lx. Bib. mun. et église Saint-Jacques – Eglises de Courtonne-la-Meurdrac – Léaupartie – Rocques.
– Etienne DEVILLE, « Le Vieux Lisieux. L’Hôtel du Houlley », L’Avenir de Lisieux, 9 janvier 1927
– Louis-François DU BOIS.- Histoire de Lisieux et de son territoire, Lisieux, Durand, 1845-1846, 2 vol. in-8, ill.
t. II.- Courtonne-la-Ville, Saint-Paul-de-Courtonne
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1004.
– ELISABETH, Monographie de la commune de Courtonne-la-Meurdrac , ms.,s.l.s.d., vers 1880. Coll. part. Cité par Ch. MANEUVRIER, Archéologie en Pays d’Auge, N° 1, 1993, p. 46
– ELISABETH, « Histoire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac », PA, 4, N° 1, Janvier 1954, pp. 15-16; PA, 4, N° 2, Février 1954, pp. 8-10; PA, 4, N° 3, Mars 1954, pp. 8-12; PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 14-16.
– FORMEVILLE Henry de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux -comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les – Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélemy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc. , Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol.. In-4°,11-DCLIII et 419 p.
– Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
– Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Courtonne, I, 81, 161, 326; II, 14, 201
– Henry LE COURT, « Trois chanoines de Lisieux issus d’un roi indien et leur famille – Les Paulmier de Courtonne », BSHL, N° 12, 1900, pp. 52.61
– C. HIPPEAU – LE GOUVERNEMENT DE NORMANDIE – Cahier de voeux et doléances rédigé par les gens du tiers-état habitants de la paroisse de courtonne-la- Meurdrac.
– Yves NEDELEC.- « Le Manoir de Courson « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp., 39-40 de Courtonne; de Belleau; de Neufville; du Houlley; Rioult de Neuville –  » Assez proche de la route, l’église des Moutiers-Hubert, reconstruite après sa destruction en 1944 (les Painel y avaient fondé un prieuré donné à Hambye)  »
– PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
– PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac. », PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill. Voir extrait ci-dessous.
– Jacques POUGHEOL, « Répertoire des autels et retables du Calvados – XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles », Art de Basse-Normandie, numéros 46-47-48-49-50, ill.
– abbé Henri SALE, « La Chambrette de (Charité de) Courtonne-la-Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N° 30, pp. 35-36
-abbé Henri SALE, « Sur la découverte d’un document ayant trait à la Confrérie de Charité de Courtonne la Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N°30, p. 42
– Philippe SEYDOUX, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d.(1985), 150×220, 96 p. ill. couv. ill.
Courtonne-la-Meurdrac, Le Houlley
– Odile TETU, Les retables du Sud-Pays d’Auge in JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec , pp. 10-12
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Courtonne-la-Meurdrac (Calvados), 1 B 5549

3 – Pièces justificatives

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux– Piel, Léopold Ferdinand Désiré.
Outre le palais épiscopal, nos évêques (Lisieux) possédaient le château de Courtonne-la-Meurdrac……. Depuis les guerres de religion, les évêques de Lisieux n’habitèrent plus leur château de Courtonne.

35. – Le 22 sept. 1691, Jacques Masselin, acolyte, demeurant à présent en la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, est ordonné sous-diacre.
Le 10 avril 1694, il est ordonné prêtre à Evreux, rite dimissus.

114. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés diacres:
Jacques Masselin, sous-diacre de Courtonne-la-Meurdrac.

58 – Le 19 mars 1693, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, licencié en théologie et M é ès-arts en l’Université de Paris, demeurant au collège Louis-le-Grand, à Paris, et représenté par son père Mre. Âdrian du Houlley, Escr., sr. des Loges, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de St- Evroult (V. 289)

250 – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr. Le Cavellier, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, dispense de bans pour le mariage de Robert Motte el de Claude Letellier

164. – Le 3 avril 1696, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, M. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

221. – Le 20 juin 1696, vu l’attestation du sr. Cavelier, curé de Courtonne-la-Medrac, et du sr. Poutrel, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Bence et Anne Pollin.

Le 26 sept. 1695 (1665), Mesr. François du Houlley, fils de François du Houlley, et de damlle Adrienne Baudry, de la parr., de Courtonne-la- Meurdrac, reçoit la tonsure

349. – Le 15 juin 1700, vu l’attestation du sr. Fréard, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Robine, vicaire de Marolles, dis- pense de bans pour le mariage entre Chrysostome Dumoulin et Anne Desjardins.

6. – Le 8 mars 1701, vu l’attestation du sr. Fréard, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Anfrie, vicaire de St-Germain-de-la-Campagne, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Couture et Marie Alabarbe.

333, – Le 23 sept. 1701, le droit de nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale et le droit de présentation au Chapitre de lad. Cathédrale, Msre. François Daubin, pbrë, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, alors chanoine de semaine, nomme et le Chapitre présente à lad. cure de Courtonne, vacante par la mort de Me. Michel Fréard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Fougy, pbrë de Lx. Fait par Mesr. Jean-Baptiste de Franqueville, doyen du Chapitre, assisté de Msre. Michel Despériers, chevalier, François Le Rebours, archidiacre, Jacques de Setz, René Le Michault, Adrien de Maîlloc, Robert Paulmier, Jacques Gallard, François Senée, Olivier de Montargis, Gilbert Hébert, Jean Mîgnot, Charles-François de Montaing, tous chanoines, en présence de Me. François Desclos et Alexandre Hue, pbrës, officiers de la Cathédrale, et Me. Alexandre Moessard, pbrë, secrétaire du Chapitre.
Le 25 sept. 1701, Me. Audran, vicaire général, donne aud. sr. Fougy la collation dud. bénéfice. Le 22 nov. 1701, le sr. Fougy prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, en présence dud. sr. François Daubin, chanoine, Me. Claude Cavelier, pbrë, curé de la 1° portion de Courtonne; Me. Jean Grandval, pbrë, desservant lad. 2e portion; Me. Jacques Lange, docteur en médecine, demeurant à Lx.

723. – Le 24 déc, 1705, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac,1° portion, appartenant à noble dame Madame Marie du Tellier, Vve. de Mesr. Jacques du Houlley, vivant Esc. sr. de Gouvis, et tutrice de ses enfants, Mesr. Nicolas du Houlley, Esc. sr. de Gouvis, cornette au régiment de Rohan-Dragons, fils aîné dud. sr. de Gouvis, tant en son nom que comme procureur de lad. dame sa mère, « incommodée de la fatigue de l’hyver», nomme aud. bénéfice de Courtonne, vacant par la mort de Me. Claude Le Cavelier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Buteng, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx. Le 27 déc. 1705, le seig. évêque donne aud. sr Buteng la collation de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, à la condition ordinaire de passer six semaines au séminaire.

733, – Le 20 janvier 1706, Me. Jacques Butengs, pbre, pourvu de la cure de Courtonne-la- Meurdrac, 1e portion, prend possession dud. bénéfice, présence de Me. Jean Grandval, pbrë de lad. parr. Me. Louis Lejumel, sous-diacre, aussi de lad. parr. etc.

116.-Le 28 juillet 1706, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Leperchey, desservant de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Bouffay, Esc. sr. de Pierres, fils de feu Josué de Bouffay, Esc. et de dame Anne de Pierres, demeurant à Courtonne-la- Meurdrac, d’une part, et Catherine Harel, Vve. de Thomas Dieuzy, demeurant à Pièrrefite.

374. – Le 24 sept. 1707, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Chéron, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Masselin et Marie Donze

Curés de la 1° portion. – O. Lecavellier – J, Butengs.
Curés de la 2° portion. – M. Fréard – J. Fougy.
Prêtres de la paroisse. – J. Grandval – L, du Houlley – N. du Houlley.
Clercs.- F. du Houlley – J. Masselin – L, Lejumel.
Patron de la 1° portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Patron de la 2° portion, – Le chanoine de semaine en la Cathédrale, – F. Daubin.
Seigneurs. – A. du Houlley – J, de Bouffay – A. de Bouffay.

100. – Le 30 juillet 1710, M e Jean Bardou, pbfë, curé de Bois- le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par M e Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr. de Marolles. (V. 33)

202. – Le 26 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas du Houlley de Gouvis, Escr. , seigr. et patron de Courtonne-la-Meurdrac, fils de feu Mesre. Jacques du Houlley, Escr. , et de noble dame Marie du Tellier, de lad. parr. de Courtonne, d’une part, et noble damlle. Marie-Louise de Giverville, fille de feu Mesre. Charles de Giverville, Escr. , seigr. de Trousseauville, et de noble dame Françoise d’ Aubert, de la parr.. St- Ouen de Pontaudemer.

59. – Le 21 juillet 1716, frère Nicolas du Houlley, de la parr de St-Ouen de Courtonne-Château, fait profession en l’abbaye de N.-D. de Grestain, en présence de Dom Pierre Descalles, prieur dud. monastère, et autres témoins.

158. – Le 19 nov. 1719, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Boessière, vicaire du Torquesne, dispense de bans pour le mariage entre Robert Fréard et Elisabeth Péronne.

935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.

935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.

Curé de là 1° portion. – J. Butengs.
Curés de la 2° portion. – J. Fougy – R. Leroux.
Prêtre de la paroisse. – Lachey.
Clerc. – N. du Houlley.
Patron de la 1° portion
Patron de la 2° portion. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale – C. Costard.
Seigneurs et notables. – J. du Houlley – N. du Houlley – G. de Parfouru – J. de Parfouru.
75. – Le 29 mars 1726, M e Robert Le Roux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac pour la 2 e portion (revenu annuel de 300 livres), et titulaire de la chapelle de St-Mandé en la Cathédrale, M e ès- arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

388. – Le 19 mars 1727, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

333. – Le 9 avril 1727, M e Robert Leroux, pbrë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion (revenu annuel 300 livres), et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

501. – Le 17 mars 1728, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbfë, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

502. – Le 24 mars 1728, M e Robert Leroux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la Meurdrac, 2 e portion (Revenu de 300 livres), titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux srs. chanoines de la Cathédrale.

683. – Le 8 avril 1729, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Cour- tonne-la-Medrac, 2 e portion, (revenu de 300 livres), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, (revenu de 36 sols), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

796. – Le 19 janvier 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë de ce diocèse, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Medrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à*la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de M e Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. Il fait délivrer acte de cette réquisition au seigr. évêque en parlant au sr. de Fréard, en présence de M e Jacques Corbelin, curé de St- Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr. évêque donne aud. sr. Paulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véron, secrétaire du Chapitre, et de M es Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrês, chapelains de cette Eglise.

819. – Le 1 er mars 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapeain de St- Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1 ère portion de N.-D.en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

873. – Le 3 avril 1730, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, (valeur de 300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

875. – Le 17- avril 1730, vu l’attestation du sr. Seney, vicaire de St- Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Morel, fils Philippe, de la parr., de Courtonne-la-Medrac, d’une part, et Françoise Gaillard, fille de feu M e Robert Gaillard, notaire à Lx, et de Marie Poësson, demeurant parr.. St- Germain.
1070. – Le 19 mars 1731, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de St- Ouen de Courtonne-la-Medrac (300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant élu domicile en la maison M e Robert Leroux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, demeurant parf. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

1105. – Le 1 er avril 1713, Nicolas du Houlley, fils de Jacques et de Marie Le Tellier, de la parr. de Courtonne-la-Medrac, reçoit la tonsure à Lx, des mains de l’ancien évêque de Condom.

1341. -Le 5 avril 1732, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac (valeur 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (valeur 36 livres), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

1365. – Le 30 mars 1733, M e Robert Le Roux, pbfë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant fait élection, pour le présent, en la maison de M e Robert Le Roux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, y demeurant, paff. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

34. – Le 1 er févr. 1735, la nomination à la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas du Houlley, chevr , seigr. et patron de lad. 1 ré portion, nomme à cette cure, vacante par la mort de M e Jacques Butengs, pbrë, dernier titulaire, la personne de M e Nicolas Féron, pbrë de ce diocèse. Fait à Lx, en présence de Mre. Pierre de Carrey de Bellemare, Esc 1- , demeurant à St-Léger-d’Ouillie.
Le 18 févr. 1735, le seigr. évêque donne aud. sr. Féron la collation dud. bénéfice.
Le 9 mars 1735, le sr. Féron prend possession de la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, en présence de Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, seigr. du Houlley; M e Pierre Lesperon, pbrë, curé de N.-D.-de-Villers; M e Robert Leroux, curé de la 2 e portion de Courtonne, et plusieurs autres témoins.

53. – Le 23 juin 1738, dispense de bans pour le mariage entre Mre Pierre de Boctey, Escr., sr. du Buisson, fils de Mesre. Jacques de Boctey, Escr. , sr. du Buisson, et de noble dame Marie de Grieu, de la parr. de N.-D. de Villers, d’une part, et damlle. Marie-Jeanne Le Coiffrel, ayant ci-devant demeuré à Courtonne-la-Meurdrac, fille de feu Jacques Le Coiffrel, sr. de Fourneau, bourgeois de la ville d’Argentan, et de damlle. Jacqueline Lefoul.

338. – Le 14 juin 1742, la nomination à la cure de N.-D. de Cirfontaine appartenant alternativement au seigr. évêque de Lx, à cause de sa terre et seigneurie de Courtonne-la-Meudrac, et au seigr. laïque de Courtonne, noble dame Cécile-Adrienne du Houlley, Vve de Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, Ouillie, Belleau, Vaumeslin, et dame de Courtonne-la-Meudrac et N.-D. de Courson, nomme à lad. cure de Cirfontaine, vacante par la mort de M e Guillaume Piel, dernier titulaire, qui avait été nommé par Mgr Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx, la personne de M e Alexandre Avenel, pbrê de la ville d’Orbec. Fait et passé au manoir seigneurial de Courtonne, demeure de lad. dame du Houlley.
Le 30 juin 1742, le seigr. évêque donne aud. sr. Avenel la collation dud. bénéfice.
Le 1 er juillet 1742, le sieur Avenel prend possession de la cure de Cirfontaine, en présence de M e François Geoffroy, pbrê., curé de Marolles; M e Charles Hébert, maître de musique, demeurant à Courtonne-la- Meudrac; M. Jean-Baptiste Saussey, pbfë, vicaire de St- Denis-de-Mailloc; Jean-François du Tellier, Escr. , seigr. de la Hauteroque, demeurant à Cirfontaine.

383. – Le 23 juillet, René-Sylvain Neuville, laboureur, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Pierre Loquet, acolyte, originaire de Courtonne-la-Medrac, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Pierre Chemin, pbrë, curé de St- Martin-de-Mailloc, et Michel. Viquesnel, marchand, demeurant en la môme parr. de St-Martin. Fait et passé à Glos, en présence de Me Robert Desménages, pbre, vicaire dud. St- Martin, et autres témoins.
315. – Le 16 août 1742, M e Jean-François Le Jumel, acolyte, originaire de la parr., de Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés.

430. – Le 10 avril 1743, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de la valeur de 36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

123. – Le 31 mars 1744, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour led. seigr. au sr. Charpentier, son portier, et pour les srs. chanoines, à M e Jean-Baptiste Guérin, pbrë, haut-vicaire et secrétaire dud. chapitre.

?8. – Le 1 er avril 1745, M e Robert Le Roux, pbfê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale (valeur de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
Cet acte fut retiré du greffe des Insinuations par « Catherine Legras, servante de M r Le Roux du Chesney. »

384. – Le 5 avril 1746, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Medrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

436. – Mars 1747, firent signifier ou réitérer leurs noms et grades au seig’ évêque et au Chapitre de Lx : M e Robert Le Roux, pbfë, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion.

306. – Le 11 avril 1748, M e Robert Le Houx, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle S ‘-Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

335. – Le 17 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Bardouil, Escr. , fils de feu Adrien de Bardouil et de dame Anne Hardouin, originaire de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant depuis temps de droit en la parr. de St-Pierre-des-Ifs (Mesnil-Mauger), d’une part, et damlle Magdetaine Lambert, fille de Pierre Lambert, Escr. , et de dame Louise du Barquet, aussi de lad. parr. de St- Pierre-des-Ifs.

Curés de la 1 ère portion. – J. Butengs – N. Féron.
Curé delà 2° portion. – R. Leroux.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. Paulmyer – J.-B. Lefebvre.
Clercs. – J. Fréard – N. du Houlley – J. B. Lefebvre – J.-F. Le Jumel – J. Le Tellier – P. Loquet.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Seigneurs et notables. – A. de Bardouil – L. de Bardouil – P. de Bardouil – C. Hébert – J.du Houlley – J. du Houlley – N. A. du Houlley – N. Rioult de Neuville.

131. – Le 26 juin 1749, Mesre. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chanoine de la Cathédrale, étant présentement en sa terre, parr. de Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e François Gallot, acolyte de la parr. St- Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Jacques Salerne, chirurgien, demeurant à Courtonne. Fait et passé en la maison du sr. Paulmyer, sise aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac.

321. – Le 24 mars 1750, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale, (valeur de trente- six sols de revenu), Me es-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

267. -Le 28 mars 1752, M e Robert Le Roux, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, M e ès-arts en l’Université de Caen, l’ait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

49. – Le 30 mars 1753, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

136. – Le 24 mai 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Guillaume Rioult, Escr. , seigr. et patron des Champeaux, Castillon, et autres lieux, chevr de l’Ordre militaire de St- Louis, fils de feu Mesre. Jacques Rioult, seigr. et patron des Champeaux, et de noble dame Marguerite Flambard, originaire de Champosoult, et demeurant en la parr. de Castillon, d’une part, et damlle. Marie-Louise du Houlley, fille de Mesre. Nicolas du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis et de la Roque, et patron présentateur à la 1 ère portion de Courtonne-la-Meudrac, et de noble dame Marie-Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtonne.

283. – Le 19 avril 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mesir. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , capitaine au régiment de Chamond, fils de Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , seigr. et patron de la 1 ère portion de Courtonne-la-Meurdrac, et de noble dame Marie- Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtohne, d’une part, et damlle. Marie-Charlotte-Léonore Deshays de Forval, fille de Mesre. Léonor Deshays, chevr , seigr. de Forval, et de noble dame Marie Thuret du Hancard, de la parr. de St-Germain de Lx.

284. – Le 11 avril 1754, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

73. – Le 27 mars 1755, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

334. – Le 12 avril 1756, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M 6 ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

77. – Le 5 avril 1757, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de trente-six sols de revenu), demeurant à Courtonne, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

14G. – Le 15 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Escr. , capitaine de cavalerie, garde du corps du roy, fils de Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Esc 1- , et de noble dame Marie-Thérèse Simon, de la parr. de la Vespière, d’une part, et noble damlle. Marie-Cécile-Adrienne Rioult, demeurant à Rouen, parr.. St-Godard, fille de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , ancien capitaine de dragons, et de noble dame Cécile-Adrienne du Houlley (de la parr. de Courtonne).

1T3. – Le 24 août 1757, François et Jean Le Boullenger, frères, et Louis Lefranc, marchand, tous demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Le Boullenger, acolyte, fils François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbrë, curé de la 1 ère portion de lad. parr.

374. – Le 20 mars 1758, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (trente-six sols de revenu), fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

95.- Le 12 avril 1759, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de Courtonne-la-Medrac, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, Me ès-arts en l’Université de Caen, représenté par M. Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

163.-Le 14 août 1759, Jacques Bruneau, marchand, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean-Baptiste Bruneau, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

70. – Le 18 mars 1761, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

330. – Le 2 avril 1762, M e Robert Le Roux, pbrê, M e ès-arts en l’Université, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

83. – Le 1 er avril 1703, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en L’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, de la valeur de 300 livres, et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, de la valeur de 36 sols de rente, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

113 – Le 2 juillet 1763, le sr. Le Rebours, vicaire de Courtonne-la-Meudrac, fait signifier ses noms et grades aux dames de l’abbaye de N.-D. du Pré de St- Désir de Lx, en parlant à « illustre dame de Vauquelin, religieuse, dépositaire d’ycelle abbaye », en présence de M e François Levillain de la Prairie, pbrë, curé de N.-D.-de-Livaye, et Pierre-Paul- Alexandre-Romain Motaillé, clerc tonsuré, tous deux demeurant en la parr. et faubourg St- Désir.

154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas de Boctey. Escr. , fils de Mesre. Nicolas de Boctey, Escr. , seigr. et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr. de Marolles, d’une part, et noble damlle. Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre. Jean-François du Tellier, Escr. , sr. de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr. de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.

333. – Le 4 avril 1764, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de la cure de Courtonne-la-Meudrac et chapelain de St- Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean-Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

85. – Le 6 avril 1765, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer par pro- cureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.

130. – Le 22 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Jacques-Adrien Rioult, Esc., sr. d’Ouilly, seigr. de Courtonne et de Neuville, seigr. et patron alternatif de St- Thibaut de Cirfontaine, fils de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, d’Ouilly, et de Belleau Vaumeslin, et de noble dame Cécile- Adrienne du Houlley, dame de Courson, Courtonne, St- Thibaut de Cirfontaine, la Groudière, la Valéserie et les Essarts, de la parr., de Livarot, d’une part, et noble damlle. Marie- Anne-Catherine-Charlotte de Mailloc, fille de Mesre. Nicolas de Mailloc, chevr , seigr. des Eteux et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Catherine Alleaume, de la parr.. d’Orbec

249. – Le 27 mars 1766, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.

81 . – Le 29 décembre 1766, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, étant devenu infirme et pouvant cependant encore très-souvent célébrer la sainte messe, avait voulu résigner en cour de Rome sad. cure en faveur de son vicaire, M e Antoine Duprey, pbrë du diocèse de Lx, avec la condition d’une pension annuelle de 150 livres. Mais le sr. Duprey ayant refusé ce bénéfice, M r Le Roux donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M e Pierre Duname, pbrë, vicaire du Favril. Il se réserve seulement une pension viagère de cent livres sur les revenus de cette cure qu’il a desservie pendant 39 ans. Fait et passé à Lx, en l’étude de M r Le Roux, avocat, par le ministère du notaire apostolique, en présence de M 6 François Le Mire, huissier royal, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques et autres témoins.
Le 22 janv. 1767, led. sr. Duname obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 10 mars 1767, M r Despaux, vic. gl. donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 17 mars 1767, le sr. Duname prend possession de la cure de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, en présence de Mre. Richard-Julien de Quilly, licencié ès-lois, curé du Favril; M e Antoine Duprey, pbrë, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres paroissiens.

167. – Le 4 juillet 1767, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1 ère portion, appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis, patron de Courtonne, ancien capitaine, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, demeurant à Paris, rue du Cherche-Midi, nomme à lad. cure, 1 ère portion, vacante par la mort de M e Nicolas Féron, pbfë, dernier titulaire, la personne de M e Jacques Le Boullenger, né en lad. parr. et actuelle- ment vicaire de Chamblac au diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris.
Le 14 juillet 1767, M r Le Bas de Fresne, vic. gl. donne aud. sr. Le Boullenger la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Le Boullenger prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, V e portion, en présence de M e Pierre Duname, curé de la 2 e portion; M e Jacques-François Le Chartier, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.

338. – Le 22 janv. 1770, dispense de bans pour le mariage entre M e Jean-Baptiste Havard, docteur en médecine, fils de Thomas Havard, sr. de St- Pierre, et de feue Jeanne Cherpuy, delà parr. de N.-D. de Villedieu-les-Poëles, diocèse de Coutances, d’une part, et demlle Marie- Anne Quentin delà Gracerie (?), fille de feu Jean-Baptiste-Léonor et de dame Marie- Anne Le Clerc, originaire de Courtonne-la-Meudrac et demeurant en celle de l’Hôtellerie.

Curés de la 1 re portion. – N Féron – Jq Le Boullenger.
Curés de là 2 e portion. – R. Leroux – P. Duname – G. Lerebours – A. Duprey.
Prêtre desservant. – Jq-F. Le Chartier.
Clercs. – Jq Le Boullenger – J.-B. Bruneau.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N -A. du Houlley.
Seigneurs. – N.-A. du Houlley – M. L. de Giverville – N.-A. du Houlley – J.-B.-L. Quentin de la Gràcerie – A. Leclerc – N. Rioult – Jq Salernes – M.-J.du Tellier.

184. — Le 19 janv. 1771, François Guerrier, laboureur, demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constitue 150 livres de rente en faveur de
son fils, Me.Jean Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Antoine et Michel Guerrier, laboureurs, oncle et cousin dud. acolyte, demeurant l’un et l’autre à Courtonne. Fait et passé à St-Jean-de-Livet, en l’étude de Me.Pierre-Charles Dubois, notaire de Glos.

229. — Le 17 sept. 1778, Me. Pierre Duname, pbrë, curé de la 2° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, et, depuis, pourvu de la cure de N.-D. de Dives, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évèque, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire. Fait et passé à Lx).
Le lendemain, la nomination à la cure de Courtonne, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Jean-François-Polycarpe Naudin, pbfë, chanoine prébende de Cordebugle, nomme à ce bénéfice la personne de Me. Joachim Le Monnier, pbrë de ce diocèse.
Le 3 oct. 1778, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Le Monnier la collation dud. bénéfice.
Le 18 oct. 1778, le sr Le Monnier prend possession de la cure de Courtonne, 2° portion, en présence de Me. Jacques Leboullenger, pbfë, curé de la 1° portion; Me. Jean-Jacques Rogerey, pbfë, desservant lad.

345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.

8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad. parr., et autres témoins.

125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr. St-Paul de Paris.

244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair., ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.

136. — Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.

21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Eléonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.

345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.

8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad.parr., et autres témoins.

125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une
part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr.. St-Paul de Paris.

244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne
entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair. ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.

136. —Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley.chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.

21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Elèonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.

Curés de là 1re portion. — J. le Boullenger —- P.Bauquet de Monville — J.-P.-L. Moulin — L.-L. Huet
Curés de la 2eme portion. — P. Duname — J. Le Monnier.
Prêtres desservants . — J.-J. Rogerey — P. Neuville.
Clercs. — J. Guerrier — J. Halbout.
Patron de la 1re portion — Le seigneur du lieu. — N.-A. du Houlley.

PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac.« , PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill.

Au Moyen Age, la terre du Houlley s’appelait le fief de Courtonne et appartenait à la famille de Rupierre.
– Raoul de Rupierre, qui vivait à la fin du XIVe siècle, avait épousé Marguerite Halbout, dame de Courcy, à Saint-Vincent du Boullay. C’est elle qui semble lui avoir apporté la terre de Courtonne.
– Ils eurent huit enfants. Le sixième, prénommé Guillaume, fut seigneur de Mardilly et de Courtonne. Il s’intitulait chevalier, seigneur des Astelles, du Bosquencey, de Mardilly, de la Motte, de Belautel, de la Fresnaye, de Sotteville, de Ségrie, de La Lande, de Saint-Simon, de Saint-Georges de Houlley et de Courtonne. Il était donc très riche et possédait de très nombreuses seigneuries.
– Il n’eut de son mariage qu’un fils, nommé comme lui, Guillaume.
Ce dernier, qui semble avoir particulièrement aimé la terre de Courtonne, où il établit sa résidence principale, épousa Jeanne d’Angerville dont il eut neuf enfants. A sa mort, qui survint à Courtonne en 1474, la château passa à son second fils, Jean, qui était prêtre.
– Lorsque cet ecclésiastique mourut à son tour, fort âgé, la terre de Courtonne échut à son petit-neveu Jean de Rupierre (Jean de Rupierre était le fils d’Antoine de Rupierre, lequel avait pour père Jacques de Rupierre, frère aîné de l’ecclésiastique, seigneur de Courtonne.), deuxième fils d’Antoine qui mourut à son tour sans postérité. Courtonne passa alors à sa sœur, Anne de Rupierre, qui avait épousé Pierre Dubois, écuyer, seigneur de Belautel.
– En 1609, Richard Dubois, fils des précédents, vendit la terre de Courtonne à Adrien du Houlley.
C’est M. du Houlley qui abattit l’ancien château du Moyen-âge et qui construisit le château actuel et le colombier. Cette campagne de travaux se situe immédiatement après son acquisition, et peut donc être datée des dernières années du règne d’Henri IV.
– Les du Houlley devaient rester à Courtonne près de cent-cinquante ans. Ils avaient tellement transformé, tellement embelli Courtonne, qu’on prit l’habitude de donner leur nom à l’ancien fief de Courtonne. C’est la raison pour laquelle il s’appelle aujourd’hui Le Houlley, ou Le Clos du Houlley.
– Adrien du Houlley, le constructeur, s’intitulait seigneur de Courtonne, de Gouvix, de la Roque, d’Argences, des Essarts, de Firfol et de la Grandière. Il mourut en 1657. Il s’était marié deux fois. En premières noces, il avait épousé Barbe Le Blanc du Rollet, et en seconde noces, Marie de Civille. Il eut quatre fils, dont l’aîné, François du Houlley, lui succéda à Courtonne (François du Houlley avait un frère cadet, Nicolas du Houlley, qui fut seigneur de Courson.)
– François du Houlley, seigneur de Courtonne, épousa en 1635 Adrienne de Baudry d’Imbleville; d’où Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, Courson, des Essarts, de la Grandière qui épousa en 1674, Anne Le Métais.
De cette union naquirent deux filles: Françoise, morte sans enfant et Cécile-Adrienne du Houlley, dame de Courtonne qui épousa Nicolas Rioult, seigneur de Neuville. Elle mourut en 1758.
– C’est elle qui fit construire les deux beau pavillons, que nous avions décrits.
– Par ce mariage, la terre de Courtonne, alias du Houlley, passa à la famille Rioult de Neuville, qui la garda jusqu’au lendemain de la guerre de 1914-1918.
– Par la suite, Le Houlley devait connaître une cascade de propriétaires: tout d’abord un élevage de porcs; puis la famille Le Hideux (1927); puis un industriel du Nord, M. Motte (1942); enfin les Etablissements Pien et Glasson (1956).
– Actuellement, le Houlley appartient à M. Marcel Labouré, qui a redonné à cette belle demeure son lustre d’antan, ce dont nous lui gardons de reconnaissance.
– Seul le colombier reste à restaurer. Mais, nous espérons, dans un très proche, applaudir également à son renouveau.
– Nous terminerons cette étude par une description du château du Houlley, brossée en 1885 par M. Elisabeth, qui consacra à l’étude de sa commune une excellente monographie:
– Protégé par de larges fossés, appelés douves, tout remplis d’eau; entouré d’un beau et vaste jardin, de bosquets magnifiques, le tout sillonné d’allées longues et bien entretenues; encadré par de belles et antiques avenues, à travers lesquelles on a su ménager à propos de belles échappées; nous pouvons dire que le château de Courtonne est, non seulement l’un des lus beaux, mais aussi l’un des plus agréables de la contrée. »
– Je n’ai rien à ajouter à ces lignes, elles sont toujours vraies.
Henri Pellerin.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Courtonne-la-Meurdrac, Corthonna la Murdrac, Cortonna la Meurdrac.
Courtonne a toujours été une localité importante, qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIIe. siècle, c’est-à dire
environ 1,000 à 1,200 habitants. On en compte encore 709.
Cependant l’église n’est pas construite dans de grandes proportions. La nef n’a que 48 pieds sur 25 dans oeuvre. Le choeur n’était primitivement qu’un carré parfait de 19 pieds de côté : on y a ajouté, au XVIe. siècle, un pan coupé, maintenant transformé en sacristie. La plus grande partie de la construction est romane, et on peut la faire remonter au delà du XIIe. siècle. Elle se compose d’un blocage affectant parfois la feuille de fougère, mais se rapprochant généralement de la disposition du petit appareil romain; le pignon occidental surtout montre bien ce caractère.
Comme il arrive presque partout, les ouvertures ont été refaites à la fin du XVe. siècle. On a conservé cependant, dans leur intégrité, deux des étroites fenêtres primitives, peut-être les seules destinées à éclairer la nef dans l’origine. Elles sont vitrées au ras du mur et placées fort haut au-dessus du sol.
Les quatre autres ouvertures, symétriquement percées, sont ogivales. Les deux premières, vers la porte, ont un meneau; les deux autres n’en ont point, mais leur largeur porte à croire qu’elles en ont possédé deux ou même trois.
La porte s’ouvre à l’ouest; elle date du XVe. siècle. Un meneau de pierre la sépare en deux baies carrées, d’égale proportion, garnies de moulures prismatiques. Les vantaux sont à panneaux plissés. Elle est protégée par un porche en bois de la même époque, sur l’un des poteaux duquel, vers le midi, se trouve le nom , en lettres gothiques, du charpentier qui l’a construit, avec une hachette grossièrement sculptée.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur latéral du nord est roman. Celui du midi a été reconstruit ou reparementé lors de l’adjonction du chevet; il est, comme lui, en échiquier de pierre de taille et de moellons couverts d’un enduit rouge pour simuler la brique. Les fenêtres et la porte sont sans caractère.
On remarquera l’absence complète de contreforts. Le clocher est assis sur le portail. Il est revêtu d’essente et orné de quatre lucarnes subtrilobées occupant les angles.

La voûte du choeur est en lambris et le sous-faîte garni de pendentifs exécutés au tour. La ferme apparente qui la soutient n’offre rien de particulier. L’arc triomphal est ogival, avec moulures prismatiques qui retombent sur deux colonnes semi-cylindriques. Son style accuse le XVI’. siècle; mais tout porte à croire que ce n’est qu’un rajeunissement de l’arc roman primitif.

La voûte de la nef est aussi en merrain avec entraits et poinçons. Les sablières qui font corniche au haut des murs latéraux ont une saillie considérable. Elles sont sculptées d’entrelacs, de rosaces, de chevrons brisés, d’imbrications, selon le style en vogue sous le règne de François Ier. Mais on les a bariolées en bleu et en blanc (sans doute pour imiter le marbre) d’une manière indescriptible.
Les trois autels sont d’un travail remarquable et ont une date certaine. Celui du choeur montre, au-dessus du tombeau carré à parement de toile peinte, un riche retable composé de quatre colonnes torses, dont le tiers inférieur et le tiers supérieur sont garnis de ceps de vigne où se jouent des oiseaux, des limaçons et des lézards. L’un de ces oiseaux tient dans ses serres un reptile. Des couronnes fleurdelisées servent de point d’arrêt à cette décoration. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien.
Tout est doré, de cette dorure inimitable ternie par les ans, sauf les animaux teintés au naturel et les grappes de raisin.
Les piédestaux sont garnis de cartouches. Au milieu, le tableau est entouré d’un beau cadre cintré. C’est une copie de
la Descente de croix de Rubens. A droite et à gauche, dans les deux autres entrecolonnements, sont des niches garnies de leurs statues du même temps : saint Ouen et saint Maur.
Le couronnement, au-dessus de l’entablement, est un fronton brisé en volutes sur lesquelles sont assis deux anges.
Au centre est une niche en attique avec fronton semi-circulaire, porté sur deux caryatides à tête d’ange. La statue qui occupe cette niche représente le Sauveur du monde.
Le tabernacle est de forme semi-hexagonale; des faisceaux de colonnettes cantonnent ses angles. Dans les cinq niches, sont de jolies statuettes : la Vierge-Mère et les quatre évangélistes.
Un dôme doré avec lanterne à balustres sert de couronnement. De chaque côté sont agenouillés des anges adorateurs.
Les deux petits autels sont semblables entr’eux et doivent sortir de la même main que le maître-autel.
Les tombeaux carrés ont des parements d’étoffe et ils ne possèdent point de tabernacles. Deux colonnes torses portent un entablement circulaire, à fronton brisé, ménageant une niche en attique. Dans l’entrecolonnement sont les statues des saints auxquels ils sont dédiés. Celui du sud est dédié à la Vierge; dans l’attique est une statuette de saint Joseph avec l’Enfant-Jésus.
Les colonnes sont évidées à jour, comme au beau retable des Parcs-Fontaines.
Sur l’autel du nord est une statue de saint Jean.
Les colonnes sont restées pleines, et au lieu d’attique, l’amortissement se compose simplement d’une belle urne entourée de draperies pendantes. Sur les bases des piédestaux court l’inscription suivante, partagée entre les deux autels :

Nord : 1652. CHARITAS ET — THESAVRVS
Midi : AEDIFI — CARVNT.

L’exécution de ces deux autels est certainement aussi remarquable que celle du maître-autel, et la composition n’en laisse rien à désirer. Que ne reproduit-on de tels modèles, au lieu de ce faux gothique, vraie caricature de l’ancien, et qui ferait rire de pitié nos ancêtres!
Le pied du lutrin est carré, composé de quatre panneaux flamboyants. Les angles sont formés par quatre petits contreforts. Le travail est grossier, mais il date du XVe. siècle.
Un lustre en cristal de roche taillé, style Louis XV, est pendu dans le choeur. Au coin de l’autel est déposé un drapeau de soie, de la Confrérie de St-Michel. M. Bouet en a fait un croquis. Ces étendards de confrérie deviennent rares : aussi est-il bon d’en indiquer les couleurs et les dimensions.
Celui-ci mesure six pieds et demi sur chaque côté. Les hachures héraldiques ont été employées pour remplacer les couleurs. La bande du pourtour est large de 6 pouces et demi; celles qui forment la croix sont de 13 pouces. Un petit effilé d’argent fait l’entourage.
La Confrérie de Charité possède une croix richement travaillée, dans le style Louis XV. La cloche n’a pour inscription que cette date :

L’AN 1707.
Et plus bas, sur la panse, le nom du fondeur :
IEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTE.

Elle mesure 3 pieds de diamètre.
Dans l’angle sud-ouest du cimetière est un petit bâtiment, qui sert de chambre de la Charité et paraît dater de la fin du XVIe. siècle.
L’église de Courtonne est sous l’invocation de saint Ouen.
Bien que cette paroisse fût le chef-lieu d’une baronnie appartenant aux évêques de Lisieux, le patronage était laïque, si l’on s’en rapporte aux pouillés du diocèse, et ce droit était exercé par le seigneur de Gouvis, fief situé dans ses limites.
Ce seigneur prélevait même un trait de dîme, d’après des documents du XVIe. siècle. Cependant, comme correctif, je dois citer un acte des archives du Calvados, daté du 19 janvier 1479 (v.s.), par lequel « Jacques de Rupierre, sieur de Ségrie et de Courthonne en partie, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permet la permutation faite par son co-patron, du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupierre, son frère.
Cette église dépendait du doyenné de Moyaux.
Le surnom de Courtonne lui vient d’une famille Murdrac ou Meurdrac, qui figura dans l’histoire de Normandie dès les temps les plus anciens. En 1080, Robert Meurdrac souscrivait à une charte de Guillaume en faveur de St.-Évroult.
Un écuyer, du nom de Murdrac, suivit la fortune du connétable du Guesclin; mais il résidait probablement dans la Basse-Normandie, où cette famille paraît avoir eu son principal établissement. Une branche possédait, en 1409, la terre de Canapville au diocèse de Lisieux. Ce ne peut être qu’à une époque bien reculée qu’elle posséda Courtonne, que nous voyons toujours dans le domaine des évêques de Lisieux. A la fin du XIVe. siècle, Guillaume d’Estouteville y faisait construire un château-fort, où il mourut, en 1413.
Cinq ans plus tard, le 6 mars 1418 (n. s.), ce château tombait au pouvoir des Anglais envahisseurs. La capitulation nous apprend qu’il était défendu par Jehan de Bienfaite, chevalier, qui fut contraint de se rendre à merci, laissant aux vainqueurs « tout artillerie du chastel et dongeon est assauoir lances, arcs, arbalestres, flèches, virtons et toutz autres abillements pour arbalestriers, pouldres, canons et autres abillements pour la guerre »; mais les dames et damoiselles qui se trouvaient enfermées avec lui dans le château eurent, à ce prix, leur pleine et entière liberté. On peut lire le texte entier de cette capitulation à la suite des Rôles de l’Échiquier de Normandie, publiés par M. Léchaudé-d’Anisy, p. 269.
Thomas Bazin fit rentrer le château de Courtonne, en même temps que la ville de Lisieux, sous l’autorité du roi de France. Il fut définitivement démantelé en 1590. Les habitants de Marolles étaient tenus d’y faire le guet, ainsi que ceux de beaucoup d’autres villages environnants. L’origine de ce service remontait à l’an 1382.
Il ne reste plus de cette importante forteresse que des ruines à peu près insignifiantes. Néanmoins, son état actuel est le même où il fut trouvé en 1784, lors des procès-verbaux qui furent dressés au moment de l’intronisation de Mgr. de La Ferronnays.
Il était situé à l’orient de l’église. Il avait une double circonvallation que l’on peut encore suivre, bien que les fossés aient été en grande partie comblés. La première enceinte ne contient aucun vestige apparent de construction; l’autre, qui était la principale et qui mesure deux cent cinquante pieds environ sur cent cinquante, est occupée par divers bâtiments, relativement modernes, servant à l’exploitation rurale.
La seule partie conservée des anciennes constructions est la façade du nord. On y voit une longue courtine s’appuyant, d’un côté, sur les restes d’une tour ronde qui flanquait l’angle nord-ouest; de l’autre côté, sur les deux tours qui accompagnaient l’entrée et dont la dernière ferme ce côté du parallélogramme.
Cette courtine a environ 4 pieds d’épaisseur. On y voit deux meurtrières qui ont pu servir à pointer des canons. Les tours avaient environ 15 pieds de diamètre hors d’oeuvre, avec une épaisseur de murs semblable à la courtine; elles n’avaient donc que 7 pieds de vide. Ces tours sont tout à-fait ruinées, on n’y trouve plus d’ouvertures. Elles devaient être couronnées, comme la courtine, par des hourds de bois; car on voit encore, de place en place, les corbeaux de pierre qui servaient d’appui à ces sortes de défense. Un large bâtiment, tout en pierre de taille, qui doit être ancien, est adossé à la courtine dans toute son étendue.

Je n’ai point vu. dans les matériaux employés, dans les parties qui ont conservé le plus de caractère, d’indices qui puissent engager à fixer la date de ces constructions au-delà du XVe. siècle. Les fossés, dans cet endroit, ont gardé environ 20 pieds de largeur à la partie supérieure. Ces restes ne peuvent donner aucune idée de la force stratégique du château, qui, au dire de Thomas Bazin, aurait pu arrêter pendant un long temps toute l’armée victorieuse du roi Charles VII.
La petite rivière qui coule tout près, au milieu de la vallée, servait sans doute à remplir les fossés.
Outre le domaine des évêques de Lisieux, Courtonne possédait un certain nombre de fiefs. Le château de Courtonne, appartenant maintenant à M. le comte de Neuville, est situé sur le bord de la plaine, à une assez grande distance de l’église; je le crois du dernier siècle.
Guillaume de Rupierre, sixième fils de Raoul II, seigneur de Rupierre, est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait seigneur des Astelles, Bauquencey, Mardilly, la Motte, Belautel, la Fresnaye, Sotteville, Ségrie, la Lande-St-Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St-Georges de Roilley. Une partie de ces seigneuries lui venaient de Jeanne de Ségrie, sa femme, l’une des deux filles, héritières de Pierre de Ségrie. Son fils, nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries.
En 1463, il fournit ses preuves à Montfaut, sur la paroisse de Courtonne, ce qui fait supposer qu’il y habitait. Six ans plus tard, en 1469, il comparut aux Montres de la noblesse du bailliage d’Évreux; mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St.-Évroult, il fournit, pour ses propres fiefs, trois archers montez et armez suffisamment. Il était mort en 1474, laissant de sa femme, Jeanne d’Angerville, dame de Lieuray, neuf enfants, dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second, nommé Jean, qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui, on retrouve en possession de cette terre, Jean de Rupierre, son arrière-petit-neveu, fils d’Antoine, seigneur de Ségrie, qui mourut sans postérité. Sa soeur étant venue au partage de ses biens avec un autre frère, obtint pour sa part Courtonne, que son fils, Richard Dubois, seigneur de Belautel, vendit, en 1609, à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du roi, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait, dans ses sentences, de sieur du Cbs,. Gouvis, les Essarts et le Parc. La plupart de ces fiefs sont situés à Courtonne.
Le Clos-Houlley est, je crois, le château qui nous occupe.
C’est là que messire Adrien du Houlley établit sa résidence, d’après un acte authentique de 1630. Après deux générations, à la fin du XVIe. siècle, la descendance du seigneur de Courtonne s’éteignit par deux filles, l’une desquelles, nommée Cécile-Adrienne, porta Courtonne à messire Nicolas Rioult, écuyer, dont M. de Neuville est le représentant.
Gouvis est aussi assis à Courtonne, à un demi-quart de lieue environ au nord-ouest de l’église, sur le coteau, en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle, entouré d’assez belles plantations.
Nous avons vu que le seigneur de Gouvis possédait le patronage et un trait de dîme, ce qui donne de l’importance à ce fief. Au XIVe. siècle, il appartenait à la famille de La Planche (de Planqua); au XVIIe., il fut acquis par la famille du Houlley.
C’est maintenant la propriété de M. de Graveron.

Histoire de Lisieux Tome 1- par M. Louis Du Bois, Louis-François Du Bois..
1415 : 10 janvier. Mort de l’évêque Guillaume d’Estouteville dans le château de Courtonne-laMeurdrac, qu’il avait bâti, et qu’il donna à sa cathédrale.
1417 : 1 auguste. Henri V, roi d’Angleterre, débarqué à Touques dont le château se défendit quatre jours, s’empare de la ville de Lisieux, dépourvue de moyens de défense, et d’où la terreur avait chassé tous les habitans, à l’exception d’un vieillard et d’une ou deux femmes infirmes. Les Anglais pillent ou détruisent les dépôts publics, et saccagent la ville.
Il y a lieu de croire que ce fut alors que le duc de Clarence s’empara du château de Courtonne-la-Meurdrac et des archives de l’évêché qui y étaient en partie renfermées. Parmi les grandes faveurs que ce seigneur obtint du roi d’Angleterre, il faut compter les vicomtés d’Auge, de Pont-Audemer et d’Orbec, toutes trois dans le territoire lexovien.
1421 : 4 septembre. L’évêque Branda obtient du roi d’Angleterre Henri Y (qui se trouve à Rouen et prend le titre d’héritier et régent du royaume de France) la confirmation de la charte, de Jeansans-Terre en faveur des évêques de Lisieux, et confie aux Anglais la garde du château de Courtonne-la-Meurdrac.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469. 1853.
Vincent Auber, seigneur du fief Liégard assis à Courthonne, en abillement d’archier, suffisamment monté et armé.

LISIEUX – RENÉ HERVAL
Guillaume d’Estouteville acquit à Paris, rue Saint-Etienne des Grés, près de l’abbaye de Sainte Geneviève, plusieurs maisons dans lesquelles il transféra le Collège de Lisieux qui, depuis sa fondation par Guy d’Harcourt, était installé dans des immeubles loués rue des Prêtres Saint-Séverin. Par testament, il laissa également à l’Eglise lexovienne le château fort de Courtonne-la-Meurdrac, construit par ses soins et qui, malgré son démantèlement en 1590, a présenté jusqu’à nos jours des ruines importantes.

Armorial Général de France – G.-A. PREVOST
293. — N. . ., curé de Courtonne-La-Meu[r]drac :
– De gueules à une croix d’argent chargée en cœur d’une lozange d’azur.
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-Lamedrac [la Meurdrac].
Armorial des prélats français du XIXe siècle – Saint-Saud, Aymard.
LEFÈBRE (Dominique). Né à Courtonne-la-Meurdrac (Manche) le1 er août 1810, il fut sacré le 1 err août 1841 évêque titulaire d’Isaure pour être coadjuteur du vicaire apostolique de la Cochinchine occidentale, dont il fut le successeur en 1844. Emprisonné, condamné à mort, M. Lefèbre fut délivré en 1845 Par l’amiral Cécile; démissionnaire en 1864, il mourut à Marseille le 30 avril 1865.
Armes. — Il en avait; on en a vu des empreintes sur de ses lettres, dans sa famille; mais elles sont demeurées introuvables

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Archives Calvados.
– Guillaume de Parfouru, écuyer, sieur de la Fossue, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac (1717), débiteur envers la maison du Bon-Pasteur de Lisieux .
– Bail devant Guillaume-Gabriel Daufresne, notaire, homme de loi à Lisieux, par Jacques-César-François Camusat, prieur ministre, et les Trinitaires, à Jean Locquet, laboureur, de Courtonne-la-Meurdrac, des héritages leur appartenant, sis en ladite paroisse, pour neuf ans, moyennant 450 livres de fermage par an (1789).
– Reconnaissance devant Jean Letellier et Philippe
Delaunay , tabellions au siège de l’Hôtellerie , par Adrien du Houlley , écuyer , sieur de Courtonne , de la vente faite en son nom par Charles de Gouvis sieur de Haguelin , à Jacques Vicquesnel , d’une pièce de terre sise à St – Pbilbert – des – Champs ( 1630 ) .
– 1613-1789 . – Rentes . — Églises paroissiales. – Titre nouveau d’une rente de 42 livres constituée par Gabriel Duchesne en faveur de la fabrique de Courtonne-la-Meurdrac ( 1667-1774 ) .-Constitution , en 1712 , de 111 livres de rente envers les frères de la charité , érigée en l’église de Courtonne-la -Meurdrac , par Charles Resencourt , reconnue par Pierre Buisson, époux de feue Françoise Mouton , fille et héritière de Gabriel , représentant Charles Resencourt ( 1789 ) Autre constitution de 12 livres 2 sols 2 deniers envers lesdits frères par Jean Robine , reconnue par Nicolas Robine , son petit – fils ( 1700-1787 ).
– 1639. – Procédures de l’hôpital et bureau des pauvres contre les Mathurins. Droits sur l’évêché de Lisieux . – Procès- verbal dressé par François du Houlley, écuyer , sieur de Courtonne , lieutenant général du bailli d’Évreux en la vicomté d’Orbec.
– 1658-1790 . Biens et droits . Étals informes et sans date des biens et revenus de la maison Dieu … la ferme de Courtonne , dite le Liejar, louée 400 livres;

Extrait des chartes: et autres normands ou anglo-normands…par Léchaudé d’Anisy
– 17. Paroisse de Courtonne-la-Meurdrac.
N° 58 , 59 et 60. Rôle contenant trois diverses sentences , rendues , en 1291, par le bailly de Rouen, d’aprés une enquête faite par quatre prêtres et quatre chevaliers , par suite de laquelle il termine un différent qui s’était élevé entre le chapitre de Lisieux, d’une part , et Pierre de Courtonne, chevalier, d’autre part , au sujet du patronage d’une des portions de l’élise de Courtonne-la-Meurdrac.
– N° 62. Copie d’un acte , de l’an 1408, par lequel Guillaume d’Estouteville achète de Guillaume de Montgoubert , chevalier, plusieurs rentes et redevances assises à Montgoubert et à Courtonne-la-Meurdrac.

Cours d’antiquités monumentales – Arcisse de Caumont.
Le château de Courtonne-la-Meurdrac ( Calvados) , dont il ne subsiste plus rien, avait été construit par les évêques de Lisieux, peu de temps avant l’invasion anglaise de 1417 capitulation que fit alors Jean de Bienfaite , commandant de la garnison , prouve que celle forteresse était l’une des plus importantes du pays.

Annales de l’Assemblée nationale: Compte-rendu in extenso des séances.
Préfet à colonel 11 rég. hussards prussiens, Orbec.
Je sais que vous avez mis la commune d’Orbec et plusieurs autres en demeure de payer, pendant l’armistice, des contributions de guerre en argent, sous peine de voir les notables emmenés comme otages si les sommes ainsi demandées ne sont pas payées à bref délai.
…… et je fais appel, dans tous les cas, à votre honneur militaire, pour que les troupes placées sons vos ordres s’abstiennent de tout acte de violence. On m’assure qu’à Fervacques les Prussiens auraient menacé d’emmener au nombre des otages Mme de Montgomery, et qu’à Courtonne-la-Meurdrac, ils auraient pillé le château de M. de Neuville….Ch. Delagneau.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution…août 1792-mars 1793 – Sevestre.É; Eude.X; Le Corbeiller.É.
1796 Guerrier (Jean), de Courtonne-la-Meurdrac, Calvados, 48 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 20 septembre.

Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI. T. 4 – par Thomas Basin
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet à son château de Courtonne. Original très-endommagé aux archives du Calvados – 23 mars 1419.
Suivent les dépositions conformes de:
Colin de la Valine , de la parroesse de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Jelian Lequien, dudit Courthonne, agée de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, agée de LV ans.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)
COURTONNE-LA-MEURDRAC. Importante enceinte, à l’est de l’église; elle présentait une double circonvallation aujourd’hui presque comblée; elle mesurait 80 mètres sur 50. Les fossés ont 6 mètres de largeur. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)

Collection des ordonnances des rois de France: catalogue des actes de François Ier.
Des Persons (Jean) ou Du Parois, sr. de la Fosse, avocat à la vicomte d’Orbec, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Anoblissement, VI, 768, 22894.

Les Évêques aux champs – Marie Casset. – Presses universitaires de Rouen et du Havre.
– Courtonne s’est développé non loin d’une voie ancienne de Lisieux vers Dreux par Broglie et Condé-sur-Iton. Le toponyme Courtonne, attesté pour la première fois en Curtonam en 1025, et la dédicace de l’église à saint Ouen sont bien ténus pour conclure à l’existence d’un grand domaine carolingien dont l’oratoire serait devenu l’église paroissiale. La documentation concernant le fief épiscopal de Courtonne a disparu dans l’occupation des édifices du temporel pendant la guerre de Cent Ans et il ne subsiste que des informations éparses pour la plupart rassemblées au XIXe siècle. En ce qui concerne la forteresse démantelée en 1590, les travaux plus ou moins anciens n’ont pas épuisé les informations fournies par les sources modernes, autant écrites que cartographiques et iconographiques, sources que l’on peut confronter aux vestiges contenus dans une propriété privée. Il ne subsiste que des fragments de la face nord du complexe qui s’élève parallèlement à la route et en contrebas de celle-ci, consistant en un mur et un long bâtiment qui lui est adossé.

Les origines obscures de la présence épiscopale

Entrée dans le temporel
La date et les conditions de l’entrée du domaine de Courtonne dans le temporel de l’évêché de Lisieux sont inconnues. La tradition rapporte que l’évêque Adhémar Roberti (1360-1368) aurait acheté la terre de Courtonne et l’aurait cédée à son successeur, Alphonse Chevrier (1368-1377), pour demeurer quitte des réparations à faire à la cathédrale. Cette version contredit les sources, certes parcellaires, dont nous disposons. En 1210, date de sa première attestation, le domaine de Courtonne est un fief de deux chevaliers et demi sur les trente que possède l’évêque de Lisieux, dans une enquête qui ne signale pour Courtonne aucun tenant, et cette disposition prouverait que le domaine est, à cette date, entre les mains de l’évêque.
Au XIIIe siècle, des portions du fief de Courtonne sont inféodées. En 1260, un nommé Guillaume de Courtonne chevalier fait une donation à l’abbaye d’Ardenne. En 1291, Pierre de Courtonne chevalier est partie prenante, avec le chapitre de Lisieux, dans le règlement du partage du patronage de l’église. En 1372, le receveur de Lisieux signe la quittance d’une somme reçue de Godefroy Latry, seigneur de Courtonne, pour le plein relief de deux fiefs et demi de la terre de Courtonne. Cet acte ne résout rien, mais suggère que si la terre de Courtonne a été largement inféodée par les prélats, ils ont tenu à y conserver une résidence. Ces observations à partir des textes seraient confirmées par l’existence, sur le territoire de la commune, de vestiges de plusieurs établissements nobles remontant au moins au XVIe siècle, et accompagnés de structures plus anciennes.

Alors que la première attestation d’une résidence ne survient qu’en 1379, il est impossible en l’état actuel de la documentation de préciser à quand remonte l’aménagement d’un premier séjour à Courtonne ; l’hypothèse de la construction d’un établissement refuge par les prélats Adhémar Roberti ou Alphonse Chevrier dans la seconde moitié du XIVe siècle contre les chevauchées anglaises ou navarraises serait bien tardive sur un domaine ancien.

Localisation et emprise.
La résidence de Courtonne-la-Meurdrac est encore nettement lisible dans le paysage du bourg. Elle s’élevait à environ 150 mètres à l’est de l’église, au sud de la route de Lisieux à Nonancourt, sur le versant de la vallée de la Courtonne. Le cadastre de 1825 y fait figurer une parcelle, la Cour du Vieux Château, une mare et cinq bâtiments, dont deux circulaires. L’ensemble forme un rectangle orienté ouest-est, d’environ 1,5 hectare. Dans cet espace, où ne subsistent aujourd’hui que trois bâtiments, les ondulations du terrain ne peuvent pas être considérées comme naturelles et nous avons estimé qu’elles fournissaient la trace fossilisée de l’ancienne résidence des évêques de Lisieux.

Du « fort » au castrum
Les sources écrites mentionnent pour la première fois le château de Courtonne en 1379, lorsque l’évêque de Lisieux, Nicole Oresme, obtient du roi Charles V que tous les sujets du château et ceux qui pourraient y trouver refuge soient contraints d’y faire le guet et la garde, de jour et de nuit. Il est tout à fait possible, dans le cas où un château existait depuis longtemps, que cette obligation ancienne ait été oubliée, et que les manants rechignent à ce service qu’ils considèrent alors comme abusif et sans fondement ; mais il est tout aussi probable qu’ils aient réagi de la même façon dans le cas d’une création récente. Trois ans plus tard, en 1382, le nouvel évêque, Guillaume d’Estouteville, fait renouveler l’obligation; et cela confirme la réticence des villageois. Ces dispositions s’intègrent dans le vaste mouvement de mise en défense de la Normandie initié par Charles V et continué par Charles VI, mouvement dans lequel les forteresses épiscopales sont mises à contribution. Les deux actes précités utilisent le terme « fort » pour désigner le complexe.
La signification de ce mot se laisse difficilement appréhender. À Lisieux, c’est ainsi qu’on désigne un réduit défensif édifié, entre 1349 et 1358, pour protéger la cathédrale et le palais épiscopal. Au même moment, en 1371, l’administration royale en Normandie qualifie de « fort » les structures de défense, non précisées, de petites agglomérations; on ne peut que s’interroger sur ces dispositifs : palissades, murs de pierres ou fossés ? Quoi qu’il en soit, ce terme laisse envisager à Courtonne une résidence possédant une structure légère de défense dont on peut penser qu’elle n’englobe qu’une partie du complexe.
Quant à l’évêque Guillaume d’Estouteville (1382-1414), il expose avec emphase dans son testament, signé et daté, en 1414, au castrum de Courtonne,… in camera dicta vulgariter la chambre rouge, qu’il a fait construire le castrum sive fortalicium de Courtonne.
Quatre ans plus tard, en 1418, l’acte de reddition du château de Courtonne précise : « chastel et donjon de Courtonne ». Enfin, dans l’aveu au roi rendu en 1547, le château est mentionné comme « chateau clos a mottes et fosses ».

La capitulation en 1418
Le 6 mars 1418, le château de Courtonne se rend au roi d’Angleterre. Le siège du château s’inscrit dans la campagne menée par le duc de Clarence, au printemps 1418, pour terminer la conquête des vicomtés d’Auge, d’Orbec et de Pont-Audemer entamée depuis le débarquement du 1er août 1417 à l’embouchure de la Touques et la chute rapide de Lisieux en août 1417, et en assurer la défense. La prise de Courtonne est suivie très vite celle des châteaux voisins de Chambrais (aujourd’hui Broglie), le 9 mars et de la Rivière-Thibouville, le 11 mars. L’évêque Pierre Fresnel n’a, semble-t-il, joué aucun rôle dans la défense de ses possessions ; c’était un diplomate absorbé par des négociations qui le retenaient, à Paris, éloigné de son diocèse. La défense du château est assurée par le capitaine, Jean de Bienfaite, et il est à Courtonne au nom du roi; si l’administration royale a pris à sa charge la défense de Courtonne, nous ignorons la part de l’évêque et de ses vassaux dans l’entreprise.
Le texte de la capitulation permet d’évaluer la population du château au moment du siège. La garnison est sous le commandement du chevalier Jean de Bienfaite, assisté d’au moins un chevalier (« chivaler ») et de neuf gentilshommes (« gentilzhommes »). Ces onze défenseurs composent l’encadrement noble de la garnison auquel il faut adjoindre des servants et les hommes qui devaient le guet, dont le nombre ne peut être raisonnablement évalué. Le château était aussi encombré de réfugiés dont des « dames » et « damoiselles ».
Les conditions de la capitulation sont sévères. Tout ce que contient le château est confisqué : nourriture, objets de la vie quotidienne, chevaux et armement, lances, arbalètes, arcs, poudre et canons. Seules les « dames » et « damoiselles » pourront partir avec « leurs arroys pour leurs corps et pour leurs tetes ». Les chevaux ayant été confisqués, tout le monde partira à pied. Pour le reste, les stipulations de la reddition sont identiques à celles que l’on rencontre ailleurs : libération des prisonniers anglais, libre choix du serment de fidélité au roi d’Angleterre et sauf-conduit pour ceux qui le refuseront.
On peut s’interroger à la fois sur les raisons de la faible résistance de Jean de Bienfaite et sur la relative sévérité des conditions de la capitulation. La garnison de Courtonne et son capitaine ont estimé qu’ils ne recevraient ni aide ni assistance de la part des troupes royales et ils ont considéré cela comme une autorisation tacite de leur suzerain de se rendre sans trahir leur devoir de fidélité. Quant aux conditions de la capitulation, leur sévérité est liée à un détail précisé dans le texte, à savoir que la résistance de Jean de Bienfaite, si courte soit-elle, était une rupture des trêves signées entre le roi d’Angleterre et le duc de Bourgogne.

Une forteresse anglaise
Dès la remise des clés, le château de Courtonne est doté d’un capitaine anglais, John Aubin. Il n’est pas restitué aux évêques de Lisieux en 1420 avec le reste du temporel, il est mis entre les mains du duc d’York. En 1422, Henri VI remet le château de Courtonne à l’administrateur du diocèse de Lisieux, Branda de Castiglione, à condition que la garde et la garnison soient confiées à des Anglais approuvés par le roi; nous verrons que cette disposition ne sera pas intégralement respectée.
Si le château de Courtonne est maintenu en état par la nouvelle administration anglaise, c’est qu’il constitue un de ces points forts que les Anglais ont tenu à maintenir pour verrouiller les routes et assurer la sécurité et le maintien de l’ordre. L’insécurité provoquée par des compagnies de partisans entre 1424 et 1429 autour de Lisieux, Orbec et Bernay en ont certainement fait un centre opérationnel de patrouilles de répression.
Pendant tout le temps de l’occupation anglaise, une garnison stationne au château, garnison composée, en partie, de petits sires français voisins et des habitants des paroisses environnantes qui continuent à refuser le guet et la garde.
Il n’existe aucune preuve que des travaux ont été effectués pendant l’occupation anglaise, mais le château à dû souffrir de la présence de troupes ; nous connaissons au moins la confiscation des archives conservées au château, par le vainqueur, le duc de Clarence.

Le retour dans le giron français en 1449
Le 16 août 1449, Lisieux capitule très vite devant les troupes françaises ; c’est l’évêque, Thomas Basin, partisan des Anglais, qui prend la décision de ne pas résister. Le lendemain seize châteaux voisins, dont Courtonne, suivent l’exemple de Lisieux. Le récit de ces journées par Thomas Basin n’est pas sans intérêt. Il prétend qu’il aurait pu résister [car] il possédait à deux lieues de la ville un château très bien fortifié dans lequel accompagne seulement de ses chapelains, s’il avait voulu s’y retirer, il aurait pu sans crainte, soutenir l’assaut de toute l’armée française.
S’il faut attribuer une part d’emphase à ce texte rédigé tardivement par un homme exilé et amer, un détail retient l’attention : Thomas Basin a envisagé de résister à Courtonne, soutenu par ses chapelains. En cet été 1449, les troupes anglaises et pro-anglaises ont quitté les forteresses rurales pour défendre des points forts stratégiques, essentiellement urbains (Rouen, Lisieux, Caen, Bayeux). Tout cela est bien proche de la situation constatée à Neuilly-la-Forêt ; la forteresse des évêques de Bayeux qui se rend le 2 octobre 1449 aux troupes françaises n’est plus défendue que par des chanoines de la cathédrale de Bayeux qui résistent à peine.
Nous ignorons quand et dans quelles conditions l’évêque de Lisieux retrouve la jouissance de sa résidence de Courtonne, et il ne subsiste aucune attestation de séjour épiscopal ni de travaux pour la seconde moitié du XVe siècle. Les sources révèlent seulement que la contestation concernant le guet dû au château par les habitants des paroisses voisines continue. En 1453 et en 1463, deux accords sont établis pour le guet au
« chastel et forteresse » ou à l’« hostel et place » de Courtonne.
À partir de la seconde moitié du XVe siècle, le château de Courtonne disparaît quasiment de notre documentation. Il jette ses derniers feux, à notre connaissance, en 1517, lorsque l’évêque de Lisieux, Jean Le Veneur, y reçoit somptueusement pendant deux jours le cardinal d’Aragon. En 1573, le château de Courtonne est vide, à l’exception des meubles du receveur et de six vieilles pièces d’artillerie, d’un mortier et d’un moulin à pied à blé.

Hypothèses sur le dernier état médiéval
Les lacunes de la documentation nous font retrouver le château de Courtonne au XVIIIe siècle alors qu’il n’est plus habité que par un fermier logé dans un des deux bâtiments encore debout. La formidable forteresse de Guillaume d’Estouteville démantelée en 1590 n’est plus qu’un souvenir.
L’observation des vestiges actuels permet de restituer la face nord composée d’une courtine, épaisse d’environ 1,3 mètre, élevée dans un bel appareil de moellons de calcaire local très blanc à inclusions de silex et conservée sur 20 mètres de long et 10 mètres de haut. La partie supérieure, sans doute le résultat d’un rehaussement, a été dotée d’archères dont il reste deux exemplaires. Sur la face interne du mur, un cordon saillant court à environ un mètre sous le niveau des archères. On peut penser que cette corniche était destinée à ancrer un dispositif de type passerelle de bois rendu nécessaire par l’absence de chemin de ronde. Sur sa face externe, la courtine est longée par un fossé en grande partie comblé aujourd’hui. L’entrée fortifiée, encadrée de deux tours rondes, s’ouvrait à l’extrémité est. À l’autre extrémité de la courtine s’élevait une tour ronde décrite en 1880. Son diamètre était d’environ 5 mètres ; elle s’élevait sur trois niveaux et comportait une pièce rectangulaire par niveau et des murs épais d’environ 1,3 mètre. Arcisse de Caumont a vu au sommet de cette tour des corbeaux de pierre qui attesteraient la présence de hourds.
Un bâtiment en colombage sur solin de maçonnerie qui s’élève à l’ouest de la tour, attesté depuis au moins 1761, semble largement hors du complexe fortifié et donc certainement postérieur à la période que nous considérons.
La plate-forme occupée aujourd’hui par le jardin, délimitée, à l’est, par un fossé, et au sud, par une très nette dénivellation, doit fournir l’emprise et le circuit du rempart. Si nous acceptons cette interprétation des ondulations du terrain, et en l’attente de fouilles archéologiques qui viendraient la confirmer ou l’infirmer, la forteresse se présente comme un quadrilatère à peu près carré d’environ 50 mètres de côté entouré de fossés sur ses quatre faces.
Il est très vraisemblable que le terrain jusqu’à la rivière, au sud, était occupé en partie par une basse-cour, dont on peut penser qu’elle était ceinte aussi de fossés dont la mare, sur sa face orientale, dans le prolongement du fossé, serait le seul vestige.
Le bâtiment qui subsiste, adossé à la courtine nord, est trop peu documenté pour que nous puissions émettre quelque hypothèse à son propos : logis médiéval ou anciens communs d’une date indéterminée ?
La description qui précède confrontée au vocabulaire laisse la place à de nombreuses interrogations. Qu’en est-il d’une tour maîtresse ou donjon attesté par le texte de la reddition du « chastel et Dongon de Courtonne » en 1418 ? Aucun indice ne permet d’en préciser les structures et la localisation.
En quoi ont véritablement consisté les travaux de Guillaume d’Estouteville ? Comment interpréter le passage, dans le vocabulaire, du terme « fort » employé par l’administration royale en 1379, aux termes castrum sive fortalicium ou « chastel et donjon » employés respectivement en 1414, par Guillaume d’Estouteville et en 1418 dans l’acte de reddition ?
Il apparaît certain que Guillaume d’Estouteville n’a pas fait construire le château de Courtonne et que ses entreprises ont consisté en une reprise de structures préexistantes dénommées le « fort ». Sans pouvoir entrer dans les détails, on peut estimer que le « fort » de Courtonne est une maison forte dotée de fossés, d’un mur d’enceinte et de tours rondes aux angles, accostée d’une basse-cour elle aussi ceinte de fossés.
À défaut d’indices probants que pourraient fournir des fouilles archéologiques, on peut envisager la construction, par Guillaume d’Estouteville, d’une tour forte qui aurait hissé la maison forte au rang de « chastel ». Cette hypothèse peut s’appuyer sur les informations fournies par la visite de 1371, où le terme « chastel » est réservé aux complexes qui possèdent cette caractéristique : « chastels » de Caen, Vire, Chambois, Neuilly, et Creully.

Conclusion
Si la résidence de Courtonne n’apparaît que tardivement dans les sources, l’ancienneté du domaine dans le temporel épiscopal et la proximité de la métropole sont des arguments en faveur d’une installation des évêques de Lisieux bien antérieure au milieu du XIVe siècle.
L’implantation près de l’église sur le versant d’une vallée n’a pas privilégié les fonctions défensives et cet état de fait laisse à penser que le premier séjour n’avait pas vocation militaire.
Son émergence dans les sources, à partir de la seconde moitié du XIVe siècle dans un contexte exclusivement militaire, fausse sans doute notre appréhension des structures du complexe primitif. Cela étant, les mutations du vocabulaire, entre 1379 et 1414, inclinent à y voir la conversion d’une maison forte (« fort ») en une forteresse d’importance (castrum sive fortalicium) par l’évêque Guillaume d’Estouteville.
L’observation des vestiges et les notes anciennes permettent de conclure à un complexe sans doute biparti avec basse-cour et haute-cour de plan quadrangulaire, tours d’angle circulaires et porte fortifiée ; une interrogation demeure quant à l’existence d’une tour forte ou « donjon », suggérée par les textes. Après 1450, les évêques de Lisieux choisissent d’abandonner le château en tant que résidence et il n’existe aucun indice de travaux de restauration et de rénovation avant le démantèlement de la forteresse en 1590.

Source non répertoriée.
– Jean de Longchamp, seigneur de Fumichon, se jeta déterminément dans le parti de la Ligue, dont il devint le principal chef dans le pays de Lisieux. Chassé de cette ville par le roi Henri IV, il se retrancha dans la vieille forteresse que les évêques de Lisieux possédaient à Courtonne-la-Meurdrac et en fit le centre de mille déprédations. Expulsé en 1590 de ce refuge, que le Parlement royaliste siégeant à Caen se hâta de faire raser….
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-La-Medrac [la Meurdrac] :
D’or fretté d’azur à un chef de gueules.

Catalogue des gentilshommes de Normandie – La Roque, Louis de.
– Mme Douilly, dame en partie de la paroisse de Courtonne la Meudrac, — de Saint-Ouen.
– Du Houlley, Sgr en partie de Courtonne la Meudrac,— son fils. D’Angerville, Sgr de Beurvilliers,

Jahrbuch der Gesellschaft für Bildende Kunst und Vaterländische Altertümer zu Emden.
6/16 mai 1670 Ulrich et Alexander zu Funnixer Syhl embarquent sur le navire de la Sibelt Eymen. Ulrich tomba sur le monsieur français avec qui il était censé faire le voyage aventureux à travers la Pologne. C’était Jean de Courthonne, abbé de Paulmiers et Horchagrats, chanoine de Lisieux, né de la célèbre maison de Courthonne en Normandie et bien connu à la cour de France sous le nom de l’abbé de Paulmiers : un homme, quoique clérical, mais d’un grand courage

Les livres des miracles et autres opuscules de Georges Florent Grégoire …- Société de l’histoire de France
Le dit evesque veult contraindre lesdis paroissiens a faire ou poyer guet en son chaster de Courthonne; (L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du chateau sur la demande de l’évêque de Lisieux. Lechaude d’Anisy).
le XXIII° jour de mars l’an mil CCCC quarante enssuit:
Pierres de Neufville, escuier, seigneur des Loges, a present demourant en la parroesse de Saint Jaques a Lisieux et nagueres cappitaine dudit Courthonne , aagie LXX ans ou environ, jure et examine a dire el d’exposer verité sur le contenu esdictes lectres royaulx desquelles nous lui feismes lecture….. a dit et deppose que, au devant de la conqueste, rien n’en soit; mez soit bien que depuis icelle conqueste XIIII ans capitaine dudit lieu de Courthonne , auquel lieu il a bien demouré XXV ans il a toujours veu et fait venir lesdis paroessiens de Marrolles faire ledit guet.
Suivent les depositions conformes de: Jelian Lequien, dudit Courthonne, aagie de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, aagie de Lx ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, aage de LX ans.

Historiæ ecclesiasticæ – – Augustus Le Prevost …by Ordericus Vitalis
Rodbertus tilius Murdaci – Cette noble famille, qui a étendu ses rameaux sur divers points de la Normandie et de l’Angleterre, et dont un membre a été archevêque d’York au XII° siècle, parait avoir été très-anciennement propriétaire de Courtonne-la-Meurdrac entre Thiberville et Lisieux, a laquelle elle a donne son nom. A son sujet La Roque, qui la croit originaire de la Meurdraquiere en Cotentin (histoire de la Maison d’Harcourt, t. II). On trouve, dans le Domesday Book, Robert, fils de Murdac, comme tenant du roi in capite, deux manoirs, l’un dans l’Oxfordshire et l’autre dans le Hampshire. Murdac Miles y figure comme arrière-tenant dans le comte de Sussex.

4 – Archives ShL..

Papier, 2 ff. Analyse Et. Deville
1434, 19 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Copies collationnées de pièce du 14 juin 1434, 5 octobre 1662, 8 juin 1613, ayant trait à des biens dépendant de la seigneurie de Courtonne-la-Meurdrac, familles du Houlley et Desjardins.

1661, 12 décembre – Courtonne-la-Meurdrac. Aveu de Adrien du Houlley, écuyer, sieur des Loges, à François du Houlley,seigneur et patron de Courtonne, pour l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1663, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance de M. Chouart, à M. de Courtonne, d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1663, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Adrien du Houlley, sieur des Loges, s’engage, à la décharge de Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, envers la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, d’une somme de 227 livresque ledit Chouart est redevable pour le compte qu’il a rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1665, 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure entre M. Chouart et M. de Courtonne, au sujet d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1665, 29 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure devant le vicomte d’Orbec, entre Adrien du Houlley, sieur des Loges, et Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, au sujet d’une somme de 227 livres dues à la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, par Pierre Chouart pour le compte qu’il avait rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin (voir acte du 26 septembre 1663).= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1668, 3 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Pierre Bunel et Philippe Delannay, tabellions, Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, lequel, comme héritier de Hélène Le Boctey, sa mère, reconnaît avoir vendu à Me Thomas Bousset, curé de Bienfaite, le principal de 21 livres 8 sols 6 deniers tournois de rente moyennant 300 livres tournois. Témoins: Guillaume Lefébure et Chrostophe Locquet, de Courtonne-la–Meurdrac.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1670, 29 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jacques Lenepveu et Jean Legendre, tabellions au siège d’Orbec, furent présents Louis Chouart, prêtre, Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Grasserie, son frère, maître François Lailler, prêtre, Jean Jumel, sieur de Lespine, ratifient une transaction faite entre eux pour terminer le procès pendant au Parlement de Rouen, entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Me Thomas Boissel, prêtre, curé de Bienfate, plaintifs, d’une part, et Me Louis Chouart, faisant fort pour Pierre Chouard, sieur de la Grasserie, son frère, et Me François Lailler, défenseurs, d’autre part.
Ledit sieur de la Ransonnière a vendu par ces présentes audit Louis et Pierre Chouard, tous les héritages sis aux paroisses de Courtonne-la-Meurdrac, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, consistant en 25 acres de terre ou environ, masures, maisons, près, terres labourables, bois, taillis et pâturages, pour le pris de 6000 livres. Fait et passé à Orbec, le 29 mai 1670. Témoins Louis Daule, le jeune et Pierre Millecent, demeurant à Orbec.= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.

1672, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolas Davy et Jean Boscher, tabellions, arrangement entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Sébastien Morel, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’orbec, au sujet de paiement d’arrérages de rentes dues sur quatre pièces de terre. Témoins: François Desvaux et Jean Blondel.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.

1673, 8 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant les tabellions royaux, à Lisieux, Jean Le Jumel, sieur de Lespine demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir reçu de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière, la somme de 78 livres tournois de rentes seigneuriales.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

1674, 17 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Succession de Mathurin Hardouin, de Courtonne-la-Meurdrac, partage de ses biens entre Nicolas et Louis, ses fils.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1678, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Racquit amortissement fait par Me Nicolas du Houlley, écuyer, cons. au parlement de Rouen, Adrien et François du Houlley, écuyere, enfans et héritiers de feu François du Houlley, sieur de Courtonne, vivant conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel en la vicomté d’Orbec et son Enquêteur Commissaire examinateur pour la juridiction dudit Orbec, moyennant la somme de deux mille livres d’une partie de 150 livres ts. de rente créée solidairement par les sieurs du Houlley et de Courtonne père au profit de Jacques Toisin père conseiller au Parlement de Rouen, le 4 juillet 1635, Rente constituée au denier 14 d’une rente= Arch. SHL. 11 FA – 34

1680, 4 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Thomas Desperriers, prêtre bachelier en théologie, de la faculté de Paris, curé de Saint-Amand-des-Hautes-Terres, pour une pièce de terre « Les Quatre acres Guérin », contenant quatre acres, en l’aînesse des Guerriers, dépendant de la baronnie de Courtonne, appartenant à Mgr. l’évêque-comte de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1682, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Me Adrien Chouart, curé de Courtonne, Philippe Chouart, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, d’une aînesse au Clos dit Ameline, appelée « l’Aînesse aux Guerriers ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1683, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – A Orbec, en la Chambre du Conseil, devant nous Yves de Foucques, écuyer, sieur de la Pilette, conseiller du Roi, lieutenant ancien, civil et criminel en la vicomté dud. Orbec, entre Jean Le Jumel, sieur de Lespine, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac tant en son nom que qualité d’échevin de la Charité fondée en l’église de Courtonne, demandeur, Contre Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, garde de la porte du Roi, demeurant en la paroisse de Faverolle. Sentence à propos de deniers dus à la Charité.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. 3 ff. Analyse Etienne Deville.

1454, 10 ou 14 décembre – Courtonne-la-Meurdrac Thomas Basin, évêque de Lisieux, baille à Jehan Lequien, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac (4 acres de terre nommées l’eurie par 55 sols et 3 chapons de rente et une autre pièce contenant 4 perches par 4 d. de rente (Cart. de Thomas Basin, f° 168)= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Cf. Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, II. p. 354.

1454, 3 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume Duhamel, barbier demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Nicolas Le Boctey, conseiller en court laie une rente annuelle de trois boisseaux de froment, mesure de Thiberville, moyennant 60 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1463 – Recherche de Montfaut 42. Guillaume de Rupierre, Courtonne,= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1509, 23 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1548, 18 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villers, accorde à Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, la fieffe labourable assise audit lieu.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 6 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere, tabellions royaux à Thiberville, fut présent Guillaume Bouteiller, fils Jean, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, lequel baille à fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre sise à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols ts. de rente par an. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1550, 13 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Le Cornu, le jeune, de lad. paroisse, 15 acres de terre sise aud. lieu, moyennant 6 deniers de rente par an. Témoins Pierre Dubois et Guillaume Parey, de Lisieux.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1565, 9 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Guillaume Gatuon, de Saint-Martin-de-Courtonne, demeurant à Glos, et Guillemette Boutillier, sa femme, vendent à Jacob du Houlley, procureur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, une pièce de terre labourable, nommée « La fieffe Hayes », sise à Courtonne, moyennant 20 livres tournois. Témoins: Geoffrey Boutillier et Guillaume Boutillier, prêtre de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.

1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1566, 15 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Martin Le Gras et Robert Le Gordeu, tabellions pour le siège de Thiberville, Collas Friart et Guillemette sa femme, échangent à honorable homme Maître Jacob du Houlley, licencié ès droits, procureur au bailliage et vicomté de Lisieux, demeurant aud. lieu, trois pièces de terre sise à Courtonne, contre cinq acres sises au lieu dit « les Boullayes ».= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1567, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Raoul Dumoulin, tabellions, Marguerite et Louise, dites Foyard, filles et héritières de feu Guillaume Foyard, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vendent à Fiacre Guilleboult, de la paroisse de Courtonne, une petite pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins: Jehan Foyard, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Adrien Delannay, de l’Hôtellerie.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1568, 24 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jacques Cueillechien, tabellions à Lisieux, Guillot Fréart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Jacob du Houlley, procureur fiscal de la vicomté de Lisieux, une vergée de terre, à Courtonne, moyennant 40 sols tournois. Témoins: Guillot Noullin, broquetier de Lisieux, et Thomas Collet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1568 – Courtonne-la-Meurdrac – Famille du Houlley. Acquit de l’héritage de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1569, Samedi 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Hamon Lefébure, bourgeois de la paroisse Saint-Jacques, vend à Noël Chouart, receveur de Courtonne, demeurant audit lieu, une pièce de terre nommée ‘Les Closets et les Jardinets », sise à Courtonne, jouxte d’un côté la seigneurie de Gouvis, d’autre côté Michel Picques et Michel Trouvey; d’un bout le seigneur évêque et comte de Lisieux et d’autre bout le chemin tendant au Bosc denys, tenue de la seigneurie de Gouvis en l’aînesse Baude. Item, la condition de retraict de deux pièces de terre aud. lieu, l’une en pré nommée « Le Pré de dessus l’eau », l’autre labourable nommée « le camp Blanchard ». La vente faite par le pris et somme de cent livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison du Cheval Blanc.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1569, 23 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Henry Barrey et Jacques Cueillechien, tabellions, Jehan de La Porte, de Courtonne, vend à Me Jacob du Houlley, procureur fiscal en la vicomté de Lisieux, une pièce de terre contenant une vergée, moyennant 15 livres tournois – Témoins Guillaume et Jean dits Cottin.= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville

1513, 22 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Esnault, de Courtonne, vend à Jacques Priney, domestique de l’évêque de Lisieux, une rente de 20 sols par an à prendre sur ses biens, moyennant 10 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1514, 16 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Girette, veuve de deffunt Robinet Regnier, de Courtonne-la-Meurdrac, gage et promet payer à Symon Suavage, la somme de quarante sols tournois pour rester quitte envers lui.= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.

1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.

1520, 21 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Leure et Jacques de Lesquerle, tabellions au siège de l’Hôtellerie, pour la sergenterie de Moyaux, Colin Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, d’une part, et Simon Desjardins, prêtre, consistant en terres et maisons à Courtonne. Témoins; Pierre Carral et Thopmas Boiuteillier. Témoins: Pierre Carral et Etienne Bouteiller.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1520 – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jacques Lebarbier, natif de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Parch. Fonds Et. Deville.

1524, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Le Bouteiller, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Michel Desjardins, une pièce de terre labourable à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1554, 30 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Pierre Delannay, tabellions, Laurent Forart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Denis Larcher, demeurant à Lisieux, une pièce ou portion de terre, d’une vergée ou environ, sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins Jean MArtel et Etienne Poullain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1527, dimanche 8 septembre – Lisieux – Constitution de rente, par Guillaume Toustain, avocat en court laye, Michault, Guillaume et Colin Anfrye, frères de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, en faveur de Pierre Anfrye, leur frère, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres sacrés.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1529 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lecairon, vicaire= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.

1532, 2 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Me Christophe L Boctey, prêtre, demeurant à Villers, fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1532, 3 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Le Front, tabellions au siège de l’Hôtellerie, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 15 sols de rente. Témoins Fabien Friard et Guillaume Cariel. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1575, 20 février – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jacob Desjardins, de Courtonne, se soumet et s’oblige paier une rente de 22 sols tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne. Témoins: Jehan Cardin et Thomas de Caillon.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir archives SHL 1F359

1577, 16 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, vend à noble homme Jehan Le Boctey, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, 60 sols ts. de rente à prendre sur ses biens, moyennant la somme de 30 livres. Témoins: Etienne Le Chien et Claude Le Telier, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1535, 14 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolle Varin et Robert Coppie, tabellions à Lisieux, Jean Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, et Perette, sa femme, reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins, de ladite paroisse, une portion de pièce de terre, nommée « La Patelerye » sise aud. lieu, moyennant une rente de 13 sols tournois. Témoins Thiennot Delarocque et Colas Prévost.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.

1536, 23 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et François Lores, tabellions, vénérable personne Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant en la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, reconnaît avoir reçu de Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, le rachat et amortissement de 10 sols de rente. Témoins: Jehan Louchard, de Marolles et Nicolas Masquelier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1539, 13 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Me Alain Dutertre et Guillaumes Defeure, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Voir Archives SHL 1F423.

1539, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Yves Delannoy confesse avoir vendu à son cousin Odo Lefèvre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre, nommée en partie Le Clos Martin, avec une aistre de maison dessus estant, assise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté Pierre Lechien, d’autre côté Guillaume Delannoy, son neveu, d’un bout le chemin tendant à l’église et le chemin tendant à la planche du Tremble, et une portion de terre en pré aud. lieu, moyennant cent seize livres tournois.= Arch. SHL. 9 FA. Papier, 2 ff. Fonds Et. Deville.

1540, 2 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Fondation pieuse en l’église de Courtonne-la-Meurdrac par Jacques Priney, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux. Jacques Priney donne à la confrérie de charité « nouvellement créée en icelle paroisse », huit solz tournois de rente pour que luy et sa femme soient quittes et franchis envers ladite charité ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Pap. 2 ff.

1542, 3 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Prigney de Courtonne-la-Meurdrac vend à Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant à Villers, 20 sols ts. que ledit vendeur avait droit de prendre sur les biens de Jehan Esnault. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1543, 10 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Lailler et Pierre Delannoy, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir vendu à Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villlers, une pièce de terre à Courtonne, moyennant 6 livres 10 sols. Témoins Michel Morin et Jacques Millaine, d’Ouilly-le-Vicomte.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1556, 13 février – Courtonne-la-Meurdrac – Philippe de Pomollain, écuyer, garde du scel aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions du siège de Lisieux, Michel Desjardins, de Coutonne, vend à Jehan Morel, boulanger de lad. paroisse, une pièce de terre, nommée « La Comté », sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Estienne Faguet et Cardin Aunay.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1556, 8 avril – Par devant Robert Legras et Martin Legorgeu, tabellions, Pierre Bouteiller, de la paroisse de Courtonne, vend à Denis Lassy, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre labourable, de deux acres ou environ, sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Guillaume Horlaville et Thomas Fréart, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1560, 10 décembre – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat de cour laye, bourgeois de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sept pièces de terre, cour, masure, plant taillis, pré, labour et pâturage, avec trois maisons, sis à Courtonne, moyennant 750 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1561, 10 octobre – Jehan Mannoury, de la paroisse Saint-Michel-de-Livet, baille et fieffe à rente à Me Mathieu Costard, prêtre de la paroisse de Moyaux, quatre pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant une rente annuelle de cent sols ts.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1562, 12 septembre – Denis Lachey, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vend à Me Jacob du Houlley, avocat, une pièce de terre à Courtonne, près le chemin de Chambrais.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1559, 6 juin – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat en cour laie, bourgeois de Lisieux, une portion de terre en bois taillis, à Courtonne, moyennant 15 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.

1579, 27 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtelerie, fut présent Adrien Le Boctey, sieur de La Houssaye, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, lequel confesse avoir reçu comptant de Jacob Desjardins, fils Michel, le franchissement, racquit et amortissement d’une rente. Témoins: Charles Ricquier, fils, et Toussaint Ricquier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1580, 16 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, honorable homme Jehan Préaulx, échevin anée présente de la charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne, confesse avoir eu et reçu comptant de Jacob Desjardins, de lad. paroisse, la somme de 5 écus d’or revenant suivant l’ordonnance de 15 livres tournois pour le principal de 60 sols tournois de rente, et 15 sols pour demie année d’arrérages d’icelle, en quoi par lettres passées au tabellionnage de Lisieux le 17 septembre 1567, led. Desjardins s’était obligé à lad. Charité. Lesquelles lettres, led. Préaulx remet aud. Desjardins comme quitte. Fait et passé à Courtonne-la-Meurdrac, en la chambre de la Charité. Témoins: Messire Simon Delannoy et Marc Fresnel, prêtres dud. lieu de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1584, 14 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions à Lisieux, Jacques Halleboult, fils de Pierre, de Courtonne, vend à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, une partie d’une pièce de terre nommée « Le Jardin de la Fontaine », en lad. paroisse de Courtonne. Témoins: Pierre Surlemont, de Saint Hyppolite-du-Bout-des-Près, Jehan Vaddel de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1585, 12 août – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jean Masselin, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Copie collationnée du 8 juin 1608.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Et. Deville.

1586, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jehan Boutillier, fils Pierre, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir baillé afin d’héritage à honorable homme Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable, à prendre au côté d’une pièce de terre, contre une portion audit Boutiller. Témoins: Jehan Anffry et Michel Picquot, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 8 février – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille en échange à Colas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, trois pièces de terre nommées: « Le Clos de la Fontaine », « La Cour Malpense », et « Le Taillis Friart » contre quatre autres pièces de terre à Courtonne.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.

1587, 1er mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille et fieffe à rente foncière afin d’héritage à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre audit lieu, moyennant 50 sols ts. Témoins: Guillaume Brucquet et Sébastien Licquet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, baille à fieffe à rente foncière à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, moyennant 20 écus 15 sols de rente par an. Témoins Nicolas Desjardins, dud. lieu de Courtonne et Jehan Delaunoy, demeurant à Saint-Germain de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 10 juin – Gabriel du Houlley, fils et héritier, pour un tiers de sa mère Marie Lambert, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jean du Houlley, son frère, receveur des tailles en la vicomté d’Orbec, demeurant à Pont-L’Evêque, sa part de succession et le droit qu’il peut avoir sur celle de Jean du Houlley, son père, receveur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, moyennant 800 écus sol. En marge de cet acte, notes généalogiques sur la famille du Houlley.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Ouilly-du-Houlley. 1 p. parchemin. Analyse Etienne Deville.

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions, Jehan Halleboult, de Courtonne, et Marguerite Maunoury, sa nièce, vendent à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, une pièce terre labourable contenant deux acres, nommée « Les Perrois », en lad. paroisse de, moyennant 50 écus. Témoins Jehan Auffrin, de Courtonne et Pasquet Bullet, de Thiberville.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir aussi archives SHL 1F610

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Colas Desjardins, de Courtonne, vend à Guillaume Ango, prêtre de Notre-Dame-de-Villers, 40 sols tournois de rente à prendre sus ses biens.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.

1587 – Courtonne-la-Meurdrac – Jean Masselin, fils Jehan, du métier de potier, à Courtonne-la-Meurdrac. Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne Deville.

1588, 16 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Le Suent et Pierre Myorque, tabellions au siège de Touques, Jehan du Houlley, rend et remet à Gabriel du Houlley, son frère demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, un certain contrat de rente, moyennant le rembours d’une somme de 563 écus. Il est question dans cet acte, d’une maison « en la rue du Bouteiller », à Lisieux. Témoins: Guillaume Bréard, chandelier à Pont-L’Evêque, et Pierre Rémy, d’Orbec.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1589, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Adrien Le Boctey, sieur de Grasmesnil, conseiller en l’Election de Pont-L’Evêque, y demeurant, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, à l’acquit et décharge de Raulin Le Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, le franchissement de 40 sols tournois de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1590, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Ysabeau Desjardins, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, reconnaît que, en sa présence et du consentement de feu son mari, Nicolas Desjardins, de Courtonne, son beau-frèe, est déchargé de toute obligation héréditaire envers elle. Témoins Jean Piel et Colas Toustain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Etienne Deville.

1591, 1er janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, baille en fief à rente, à Nicolas Desjardins, de Courtonne, deux pièces de terre labourables, sises aud. lieu, nommées « La fieffe », moyennant 4 écus et demi de rente. Témoins: Antoine Bouquier, de Courtonne, et Michel Desjardins. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1591, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant le vicomte d’Orbec est comparu en personne Catherine Desperroys, damoiselle, veuve de feu défunt Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, tutrice et gardienne des enfants dudit défunt, laquelle nous a remonstré que pour se décharger, met en vente les héritages de la succession. Biens sis à Courtonne, qui lui sont adjugés.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Et. Deville.

1592, 8 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Henri Le Boctey, sieur de la Motte, reconnaît avoir reçu le rachat et franchissement d’une rente de 42 sols par Nicolas Desjardins, héritier de Michel.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1593, 6 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, fils Jacob, de Courtonne, le rachat et franchissement d’une rente de 30 sols.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1593, 12 mai et 1594, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, damoiselle Ysabeau Le Binettier, veuve de feu Henri Le Boctey, en son vivant écuyer, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, le rachat et franchissement d’une rente de 10 sols. Témoins Guillaume Benoist et Pierre Bonissent, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 pièces. Analyse Et. Deville.

1596, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Es plès de la sergenterie de Moyaux tenus à Orbec, pour raison des troubles et guerres, par nous Jacques Dutertre, Me Adrien Chouard, procureur et stipulant pour damoiselle Catherine Desperois (Desperroys), sa nièce, veuve de feu Gabriel du Houlley, en son vivant sieur d’Anfernet, tutrice et Gardienne de Jacob du Houlley, fils du defunct… (énumération des biens de la succession à Courtonne).= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.

1598, 31 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-de-Mailloc, vendent à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, un écu sol. de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1598, 31 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, s’engagent payer à Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 10 écus sol. pour une obligation passée entre eux. Témoins;: Martin Le Chien et Charles Alabarbe.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1598, 14 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, fut présent Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, lequel amortit et rachète à Nicolas Desjardins, de Courtonne, 100 sols tournois faisant moitié de 10 livres tournois de rente hypothécaire. Témoins: Jacques Haguellon et Jehan Buisson.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouard, prêtre, curé de l’une des portions de Courtonne pour une pièce de terre nommée « Le champ du Perier », sise à Courtonne, dépendant de l’aînesse de La Lesqueraye.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.

16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces de procédure concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne.= Arch. SHL. 25 pièces dont 1 parch. 42 ff. Analyse Et. Deville.

1600, 6 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques de La Reue, vend à Noël Desjardins, deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.

1600, 7 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jehan Friard, chandelier, pour deux pièces de terre en l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols de rente au terme de la Saint-Michel.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1601, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques Baudel, chaussetier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Guillaumes Desperrois, avocat de court laie, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le Jardin », sise à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), « minutier N° 34 », par Etienne Deville.

1603, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, baille en échange à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une rente sur une pièce de terre. Led. Desjardins donne en contre-échange une pièce de terre contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Jehan Guéroult, de Marolles et Jehan Masselin,, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1604, 12 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre en bruyère contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Robert Fresnel et Colas Doynel, de Curtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1604, 9 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Piel, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît être tenu en la faisance d’une rente de 50 sols tournois et une géline à cause d’une pièce de tere labourable, nommée « Les Jardinets », tenue de Me Adrien Chouart, prêtre.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1604, 10 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance du contrat de mariage passé le 9 septembre 1604, de Jean Chouart, sieur de la Ransonnière et de Hélène Le Boctey.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1608, 9 mai – Lisieux – Noble homme Loys Bouchard, sieur de Haut Manoir, demeurant en la paroisse de Neufville-sur-Touques, tuteur des enfants de feu François Filleul, en son vivant écuyer, sieur des loges, et Jacques du Houlley, sieur d’Anfernet, ayant épousé damoiselle Catherine Filleul, fille aînée dud. défunt François Filleul, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, quittent et déchargent noble homme Olivier Racine,, docteur en médecine, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques en qualité et comme ayant épousé Marie Desperrois, veuve dud. sieur des Loges, de trente livres de rente. Passé en la demeure dud. sieur Racine, en présence de François Cottin et Guillaume Leroux, demeurant à Lisieux.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.

1609, août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Noeron et Pierre Drouart, tabellions, Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 50 livres tournois pour le rachat et amortissement de 100 sols ts. de rente.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1610, 18 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, échange à Marin Locquet, cinq vergées de terre labourable contre une pièce de terre en bois taillis contenant deux acres, sies à Courtonne-la-Meurdrac. Témoins: Gabriel Lailler et Sébastien Liquel, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1611, 17 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, sergenterie de Moyaux, fut présent, Guillaume Quentin, de la paroisse de Mailloc, tuteur des enfants de Jean Delauney, lequel, en la présence et du consentement de Michelle Bunel, veuve dud. défunt et en vertu des pouvoirs à lui donnés, vend et transporte à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, une portion de terre en bois taillis, sise à Courtonne, moyennant 60 livres tournois. Témoins: Gabriel Grieu, de Saint-Hyppolite-de-canteloup, et Pierre Neufville, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1614, 28 juin – Saint-Siméon – Jacob de la Brière, sieur du lieu, demeurant en la paroisse Saint-Siméon, tient et clame quitte noble dame Anné Hédiart, dame de la Rocque, héritière de feu dame Marguerite de Valloys sa tante, stipulée par Robert de la Rocque, écuyer, sieur de Saint-Germain, demeurant aud. lieu, vicomté d’Evreux, de la somme de 85 livres tournois, restant sur une obligation de 900 livres souscrite par ladite dame devant les tabellions de Courtonne-la-Ville le 14 août 1595. Passé en la maison et hôtellerie où pend pour enseigne la Licorne, en présence de Jacques Gastine, sergent royal en la vicomté d’Orbec, et Robert Dubois, du Mesnil-Eudes.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1619, 8 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouart, curé de Courtonne et Catherine Le Gras, à Me Adrien du Houlley, écuyer, les héritages d’un tènement nommé « Le Parc Gonnye », contenant 6 acres, à cause duquel nous sommes tenus payer chaque année, au terme Saint-Michel, 60 sols et 4 chapons à Noël.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1620, 17 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Nicolas Desjardins et Jacob Bouteiller, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, pour le tènement Crevel, contenant 9 acres.= Arch. SHL. Pap. Analyse Deville.

1624, 16 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Simon Morel, tabellions à L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins, de Courtonne, abandonne ses biens à Jean, Nicolas et Romain, dits La Couture, de Firfol, ses biens sis à Courtonne.= Arch. SHL. Pap. 6 ff. Analyse Deville.

1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, furent présents Marin Loysel et Olive Le Licquerre, qui reconnaissent avoir vendu à Noble Homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, une acre de terre à prendre dans une plus grande pièce, nommée « Le Champ Denis », moyennant 80 livres tournois. Témoins: Jacob Bouteiller et Jacob Desjardins, de Courtonne.= Arch. SHL. Paech. 2 ff. Analyse Deville.

1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, fut présent noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, lequel baille en pur et loyal échange, afin d’héritage à Jacob Bouteiller, une pièce de terre en labour contenant cinq vergées, sise en lad. paroisse de Courtonne. Et, pour contre-échange, led. Bouteiller quitte et baille aud. sieur d’Anfernet, une pièce de terre en closage aud. lieu, tenue de la sieurie de Courtonne pour le sieur évêque. Ce fut fait et passé à la maison et manoir dudit sieur d’Anfernet paroisse de Courtonne, le vendredi avant midi 11 octobre 1624. Témoins: Marin Loysel et Romain Cousture. = Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.

1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, furent présents discrète personne Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, d’une part, Philippe Chouart, sieur de la Grasserie, son frère, d’autre, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, lesquels reconnaissent et confessent avoir fait trois lots et partage des maisons, héritages, rentes et revenus, provenant de la succession de feu noble homme Noël Chouart, leur père. Parmi les biens indiqués: le manoir de la Lesqueraye, le Champ du Poirier, sept pièces de terre au village de la Grasserie, la Petite Cour de la Ransonnière, héritages à la Chapelle-Hareng.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Deville.

1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delannay et Jean Le Telier, Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, Philippe Chouart, sieur de la Gastine (? ou Grasserie), son frère, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, se partagent la succession de Noël Chouart, leur père. Témoins: Jean Fresnel, bourgeois de Bernay, et Charles de La Rocque, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1626, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, Marin Loysel et Olive Le Licquerre, sa femme, de Courtonne, reconnaissent avoir vendu à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, une pièce de terre en bruyères, moyennant 30 livres. Témoins: Jean Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Sébastien Lignol, de Courtonne. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus. Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1626 : 4 juillet. – Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et – s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente. Archives SHL : 1F328

1627, 10 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Pregnot et Jean Duhoux, tabellions à Lisieux, Nicolas Desjardins, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, qui avait fait don par avance de ses biens à ses neveux Jean, Nicolas et Romain Couture, par contrat passé devant les tabellions royaux de l’Hôtellerie, le 20 mai 1624, insinué aux assises d’Orbec le 19 juin en suivant, d’une part, et led. Romain Couture, demeurant audit Courtonne, pour lui et ses frères demeurant à Firfol, dautre part. Led. Desjardins déclare que, vu son grand âge, il ne peut continuer à gérer ses biens, et s’en rapporte à ses héritiers. Témoins: Nicolas Delaporte, et Etienne Thiré, de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1628, 26 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Philippe Delannay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins et Pasquette Le Bouteiller, sa femme, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vendent à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, leurs biens et héritages sis à Courtonne et autres lieux, moyennant certaines redevances notamment 60 sols tournois envers la Confrèrie de Charité.Témoins: Mathurin De La Porte, avocat, sieur de la Barillère, demeurant à Lisieux et Me Pierre Drouart, sieur de La Croix, demeurant à Firfol.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1630, 11 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn et Jean Picquot, tabellions à Lisieux, honnête femme Claude Savin, femme de Michel Moullin, séparée de lui quand aux biens, demeurant en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, héritière en partie de Me Michel Villedieu, vivant prêtre, chapelain en l’église cathédrale de Lisieux, reconnaît avoir reçu comptant de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, le rachat d’une rente annuelle de 14 livres 5 sols 8 deniers que ledit sieur était obligé envers ledit Villedieu.
Fait et passé à Lisieux, après midi, en l’escriptoire desd. tabellions, le mardi, jour foire Saint-Ursin, 11 juin 1630.
Témoins: Jacques Moullin, Simon Froyer, Thomas de Beaucourt, le jeune.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
= Archives SHL : 1F408 : 11 juin 1630 : Claude Jeanne femme de Michel Meslin reconnaît avoir reçu comptant de Jacob du Houlley sieur d’Anfernet la somme de 14 livres 5 sols 8 deniers pour une rente.

1632, 16 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions à L’Hôtellerie, Marin Poysse et Olive Le Rupierre, sa femme, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, vendent afin d’héritage à noble homme Adrien Chouart, avocat en lad. paroisse, une pièce de terre assise audit lieu.
Témoins: François de La Rocque et Pierre Loysel, de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1634, 16 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions royaux au siège de Courtonne-la-Ville, furent présents Ursin et Jacob dits Desjardins, père et fils, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels vendent afin d’héritage à vénérable et discrète personne Me Adrien Chouart, prêtre, bachelier, licencié ès droits, de lad. paroisse, deux pièces de terre labourable moyennant 257 livres 6 sols 8 deniers tournois.
Témoins: Christophe et Jean, dits Le Telier, père et fils de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.

1640, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance le 26 mars 1640, du contrat de mariage, passé le 24 février 1639, de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et de Marie Amiot.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.

1650-1693 – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne. Ventes achats, transactions, contrats et pièces de procédure contre Jeanne Pouyer, veuve de Jean Farcy.= Arch. SHL. 7 pièces parch. et 28 pièces papier. 66 ff. Analyse Deville.

1652, 17 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Charles Delannay, tabellions pour le siège de L’Hôtellerie, Jean Lefébure, du métier de cordonnier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Hector Locquet, fils Jean, de lad. paroisse, le principal d’une somme de 60 sols tournois de rente et une année d’arrérage due, moyennant le somme de 42 livres et le prix de l’année échue, ce qu’il vaut. Témoins: Philippe Hardouin et Jean Juchore.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1653, 3 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure d’une affaire jugée aux plaids de Moyaux entre damoiselle Barbe Desperrois (Desperroys) et Pierre Chouard, sieur de la Ransonnière., de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.

1653, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delaunay et Guillaume Guéroult,, tabellions royaux au siège de L’Hôtellerie, Marie Cambremer, fille et héritière de feu Jean Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, archer des gardes de la porte du Roi, une pièce de terre en pâturage, moyennant 28 livres tournois. Témoins: Olivier Le Cesne, de Courtonne-la-Meurdrac et Jean Pernet, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
f° 15  » Comme procès fut pendant au Parlement de Rouen entre illustrissime Léonor de Matignon évêque et comte de Lisieux ayant repris l’instance de ses prédécesseurs évêques d’une part et François du Houlley, écuyer, seigneur et propriétaire du principal fief de Courtonne par la donation que lui en a été faite par Adrien du Houlley, écuyer, son père par son contrat de mariage, d’autre part, la saisie ci-devant faite à la requête d’Adrien du Houlley père sur le fief et terre de Courtonne appartenant aud. seigneur évêque à cause de son évêché que ledit sieur du Houlley prétend être un membre ou portion de son plein fief de Courtonne pour obliger ledit seigneur Evêque à bailler audit sieur du Houlley un aveu en homme vivant, mourant et confiscant pour terminer lequel procès et éviter beaucoup d’autres qui étaient prêts à naître entre eux à cause de leurs tennements qui sont fort brouillés et mêlés une vergée dans les autres. Pourquoi, après plusieurs conférences et propositions faites sur ce sujet entre les parties et après autres délibérations tant avec le conseil ordonné dudit seigneur évêque qu’avec les sieurs du Chapitre dudit évêché auxquels l’affairé a été communiquée, il a été arrêté de leur avis et délibération capitulaire que pour les considérations susdites et de ce que les bâtiments de ladite terre qui étaient nécessaires à la profitement d’icelle ayant été démolis au temps des guerres civiles il conviendrait faire de grands frais p. 43 pour les réédifier à quoi led. seigneur n’était obligé ni ses devanciers il était plus utile et avantageux audit Evêché de vendre lad. terre audit sieur du Houlley qui a consenti à l’acheter à prix raisonnable pour être les deniers remplacés en acquisitions d’autres terres plus commodes et plus utiles audit Evêché et après que ledit seigneur Evêque s’est exactement informé de la valeur du revenu de lad. terre tant sur le pied des baux que sur la visitation qu’il a fait faire par expert desdites terres, rentes moulins et autres choses dépendant de ladite terre s’est trouvé que le revenu d’icelle sur la plus haute estimation qui en a été faite en toute circonstances se monte à peu près à 700 livres et quoique l’évaluation ordinaire des terres nobles soit au denier 23 néanmoins en considération du patronage de Notre-Dame-de-Cirfontaine annexé à ladite terre qui est alternatif entre icelle et le plein fief de Courtonne appartenant aud. sieur du Houlley, elle a été évaluée au denier 28 sur lequel les parties ont convenu passer le présent contrat aux conditions qui ensuivent. A savoir que ledit seigneur Evêque présent en personne de l’avis et consentement de son dit Chapitre porte par acte capitulaire ci après inséré a vendu quitte cède audit sieur du Houlley aussi présent et acceptant tant pour lui que pour ses hoirs ou ayant cause ledit fief terre et seigneurie de Courtonne qui était du domaine dudit évêché en circonstances et dépendances dont la déclaration est ci-après insérée pour en jouir par ledit sieur du Houlley tout ainsi que faisait ledit seigneur Evêque immédiatement à cause de son dit évêché et ainsi la vente et cession faite par le prix et somme de 19.500 livres tournois dont il y aura 2000 livres destinées à faire les canaux et aqueducs pour faire venir eau des fontaines au palais épiscopal pour la commodité des offices et jardins d’icelui, les autres deniers restant à 17.500 livres employés en acquisition de terres utiles commodes aud. évêché pour servir au remplacement à lad. terre ci devant vendue et seront lesdites acquisitions faites pour et au profit dud. évêché et aux frais dud. sieur du Houlley et si pour ce il était dû treizième led. sieur du Houlley sera obligé de le payer ou en faire décharger led. seigneur Evêque et ses successeurs comme aussi de faire tous les frais qu’il conviendrait faire pour obtenir lettres d’amortissement et en payer l’indemnité si aucune est due à autres personnes qu’audit seigneur évêques les faire entériner aux fins que ledit seigneur évêque et ses successeurs puissent jouir paisiblement sans aucun trouble desdites acquisitions ce jusqu’à ce que lesdits deniers restant sont demeurés aux mains du sieur du Houlley pour en faire rente aud. seigneur évêque et à ses successeurs au denier 20 qui seront par chacun an la somme de 875 livres de rente annuelle à commencer au premier janvier prochain auquel jour ledit sieur du Houlley entrera en jouissance de ladite terre ci dessus vendue à laquelle fin lui seront baillés par le receveur dud. seigneur Evêque les titres, papiers concernant les droits d’icelle dont sera fait inventaire qui sera signé des parties.
Ensuit les déclarations du domaine de Courtonne fieffé et non fieffé, rentes du fief et seigneurie de Courtonne ci-dessus vendu.
Premièrement : Les vestiges du vieil château démoli du temps des anciennes guerres civiles dont les fossés sont remplis de ruines et destructions dudit f° 44. château. Une maison à usage de grange et étable qui est dans la basse cour dudit château ladite basse cour contenant environ 20 perches. Une pièce de terre en labour et pré située au dessous de lad. basse cour et aboutissant sur la rivière, ce qui est en labour contenant environ un acre et ce qui est en pré environ une vergée. Une autre petite pièce en cour étant au devant dudit château qui est de peu de valeur à cause des chemins qui sont autour et au travers d’icelle. Une pièce de terre nommée le Champ des Buttes qui est en custa contenant environ deux acres et demi située au-dessus de lad. cour bornée d’un côté icelle cour, d’autre côté et des deux bouts ledit sieur du Houlley père dudit acquéreur. Une autre nommée le Bosc Denis aussi en côte partie en labour et partie en broussaille et terre inutile contenant environ trois acres et demi borné d’un côté Jean du Houlley, d’autre côté Jean Desjardins, des deux bouts ledit sieur du Houlley, père. Une pièce en pré nommé le Pré du Pont au Bigot contenant environ deux acres, bornée d’un côté la rivière, d’autre côté ledit sieur du Houlley et une petite portion ci après bornée d’un bout le chemin du Pont au Bigot et d’autre bout un chemin ou allée tendant de la Pièce de la Pescherie ci après bornée. Une petite portion en labour contenant environ une vergée bornée d’un côté ledit sieur du Houlley d’autre côté ledit chemin ou allée de la Pescherie, d’un bout le Chemin du Pré au Bigot et d’autre bout icelui du Houlley. Une pièce en pré nommée le Pré du Colombier contenant environ un acre bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley et d’autre côté la rivière et d’autre bout en aiguillon ladite allée. Une autre pièce nommée la Pescherie en labour et pré pour ce qui est en labour contenant environ trois acres et ce qui est en pré environ un acre bornée d’un côté la rivière d’autre côté Hector Loquet d’un bout le sieur du Houlley et d’autre bout noble homme Jacob du Houlley sieur d’Anfernetet ledit Locquet. Une autre pièce de terre contenant environ dix à douze acres moitié en bruyère et moitié en taillis nommée le Petit Bosc jouxte d’un côté ledit sieur d’Anfernet et autres, d’autre côté ledit sieur du Houlley père, d’un bout le Chemin de Chambroys et d’autre bout un nommé Colleville et autres. Une autre pièce de bois en taillis nommée le Val Dohin contenant viron six acres bornée d’un côté et d’un bout les surnommés Chouart d’autre côté iceux Chouart et autres et d’autre bout ledit sieur de la Haute-Roque. Une autre pièce de terre contenant environ dix acres étant en nature de bruyère buissons et broussailles servant à pâturage où il y a quelques pieds de vieux arbres dont la plus grande partie sont secs, pourris et gâtés n’étant propres à autre chose qu’à brûler et que le borne d’un côté ledit sieur du Houlley pour un bois nommé la Aulnaie Vasse et autres, d’un bout Adrien Desjardins et d’autre bout le sieur de la Haute-Roque pour une pièce qu’il a tant de son propre qu’au droit de la fieffe à lui faite par ledit sieur Evêque. Une autre pièce de terre nommée les Friesches Varin aussi en bruyères, buissons et broussailles où il y a quelques vieux chênes de peu de valeur bornée d’un côté le sieur du Liegard et les dénommés Aussey d’autre côté ledit sieur du Houlley, Thomas Locquet et autres et des deux bouts icelui sieur du Houlley et autres chacun en partie. Une autre pièce de terre en pré nommée le Pré de Cernay contenant viron deux acres bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley d’autre côté la rivière et le sieur des Vaux en partie et d’autre côté le chemin tendant au Moulin de la sieurie. Une autre pièce de terre en pré sise à Villers nommée le Pré de la Fontaine contenant environ trois acres et demi bornée d’un côté la rivière et d’autre côté le chemin tendant dudit lieu de Courtonne, d’un bout le sieur du Boulley-Boctey d’autre bout les héritiers de Jacques Aussey. Une autre petite pièce en pré assise en la paroisse de Courtonne contenant viron demi vergée qui jouxte l’héritage de Me Jacques Lemercier tabellion. Le moulin de ladite sieurie de Courtonne avec ses droits, les rentes seigneuriales et autres droitures de fief évaluées sur le pied des cinq dernières années a cent cinquante livres ainsi qu’elles sont contenues et spécifiées aux gages-plèges. Cinquante quatre livres de rente foncière dues par Jean du Tellier, écuyer sieur de la Haute-Roque, pour cause d’une fieffe à lui faite par ledit seigneur évêque de deux pièces de terre étant de l’ancien domaine dudit fief convenues, bornées et spécifiées au contrat de fief passé devant les tabellions royaux le 15 décembre 1651 lequel ledit seigneur Evêque consent audit seigneur de Courtonne qu’il le retire dudit tabellionnage pour lui valoir et servir au fait du présent achat. Et à l’accomplissement de tout ce que dessus lesdites parties en ont obligé savoir ledit seigneur évêque tous les biens et revenus de tout l’Evêché et ledit seigneur de Courtonne aussi tous ses biens et est requis contrôler et notifier (?) les présentes suivant l’ordonnance. Passé à Lisieux, au Palais épiscopal dudit évêché, présence de noble et discrète personne Me Phillebert Pathouin, prêtre, curé de la paroisse de Bienfaite, Me Simon Piley opérateur (?), bourgeois dudit Lisieux, témoins.
f° 20 Ensuit teneur dudit acte capitulaire demeuré attaché au registre dud. tabellionnage…
(reprend en grande partie l’acte ci-dessus mais il précise que, concernant les eaux venant des fontaines « ledit chapitre pourrait se servir en prenant la décharge d’icelles qui se peuvent aisément conduire et à peu de frais dans les maisons canoniales qui sont aux environs dudit palais… »= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, pp. 42-46.

1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Me Louis Regnard, receveur de Monseigneur l’Evêque de Lisieux donne décharge par son ordre à François du Houlley, écuyer, sieur de Courtonne d’une somme de 2.000 livres qui doit être employée pour faire venir des eaux de fontaine au palais épiscopal en déduction des 19.500 livres, prix de vente du fief de Courtonne, signée ce jourd’hui.
= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, p. 47.

1655, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, à François du Houlley, conseiller du Roi, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, pour trois pièces de terre, à Courtonne-la-Meurdrac en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1656, 27 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Philippe Delannay, tabellions, Jacob du Houlley, écuyer, sieur d’Anfernet, Louis et Adrien du Houlley, sieurs dudit lieu d’Anfernet et des Loges, ses enfants, et Pierre Chouart, écuyer, sieur de La Ransonnière, de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels, à l’instance de Guillaume Filleul, écuyer, sieur de la Foltière et de la Mare Anger, de Capelles, reconnaissent l’authenticité d’un acte cy transcrit, relatif à une vente de 100 livres de rente consentie à Guillaume Filleul. Témoins: Jacob Sauvage, de Courtonne-la-Meurdrac et Antoine Tasdhomme, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.

1660, 3 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Sébastien Moint à Adam (? Adrien) du Houlley, écuyer, sieur des Loges, pour deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.

1756, 19 décembre – Fumichon – Procuration donnée à Guillaume François Boudard, arpenteur royal demeurant au château du Houlley, par haute et puissante dame Elisabeth Perette Thérèse Dominique de Neufville, marquise de Clercq, veuve de Haut et puissant seigneur messire Henri-François de Rabodanges, demeurant en son château de Rabodanges, pour préserver ses droits seigneuriaux qui sont dus et échus dans la baronnie de Fumichon.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Fumichon. Copie papier, 2 ff. Analyse Etienne Deville.

11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.= Arch. SHL. 1F441 :

1759 – Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire de la seconde compagnie, défendeur, contre Monsieur Chappe, conseiller au grand Conseil, son beau-père, et M. de Saint-Aubin, conseiller au Parlement de Rouen, son oncle, demandeurs ».= Arch. SHL. FB. 72 (Concerne la terre et le château du Houlley)= archives SHL. Imprimés I J 5 : Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire contre M. Chappe, son beau-père, et M. de Saint Aubin, son oncle, demandeurs, 1759. Terres et château du Houlley (ex n° 72)

1792 Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.= Arch. SHL. Ms. J 96

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :

1417 – Courtonne-la-Meurdrac – Lettres patentes de Charles VI, roi de France, pour mettre fin à un procès pendant au parlement, entre Pierre, évêque de Lisieux, d’une part, et Guillaume d’Estouteville, chevalier, seigneur de Torcy et de Blainville, héritier de feu Guillaume d’Estouteville, ancien évêque de Lisieux, ainsi que N…. Estouteville, abbé de Fécamp, exécuteur testamentaire dudit Guillaume, évêque, d’autre part, au sujet du fort et chastel de Courtonne, mis en sa garde à cause des guerres avec les Anglais. Ensuite, l’arrêt de la dite cour de parlement, portant « que les meubles et ustenciles étant présentement en icelui chastel seront baillés par manière de pension en garde sous la main du roi, à l’évêque de Lisieux, et à ses périls »= LECHAUDE D’ANISY.- Abbayes du Calvados in MSAN, 1834, VIII, n° 63, p. 21

1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris – Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.

1444 Compte de Jean Le Muet p.162. (126) – De la terre de Cirfontaine (Cirfontaine est une ancienne paroisse partagée aujourd’hui entre les communes de Marolles et de Courtonne-la-Meurdrac.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

1447, 31 août – Lisieux – Richard, duc d’York, comte de la Marche, etc., autorise le remboursement des sommes payées par son receveur des finances deçà la mer à des poursuivants d’armes qui ont porté en divers lieux de Normandie des lettres intéressant « ses propres besognes et affaires ». Une de ces lettres est relative à l’exécution de feu Révérend Père en Dieu maistre Pasquier, en son vivant Evesque de Lisieux; une autre somme se rapporte à certaine dépense faite « à cause du droit que le duc d’York prétendait avoir au chastel de Courtonne, que tenoit ledit evesque » (autres détails curieux) (Rouen, le 31 août 1447) = Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N°407

1450, 18 août – Courtonne-la-Meurdrac – Tassin Luce délaissa certains héritages qu’il tenait de la seigneurie de Courtonne en la main de Mgr. pour être déchargé des rentes et de ce fait furent baillés et fieffés à Jehan Le Cauchois par 40 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 169 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 12 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Raoulin Halbout de Courtonne, fieffa de Mgr. une pièce de terre nommée le Camp de Courtonne contenant trois acres par 20 sols de rente, 3 capons 2 d. de rente.= Cartulaire lexovien, f° 179 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 24 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Pierre des Mous fieffa de Mgr. de Lisieux une pièce de pré par 8 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1454, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Guibert de Montgoubert, écuyer, seigneur de Courtonne fieffe à Denis de Cairon, une masure assise à Courtonne par 25 d. une géline de rente. = Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.

1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Me Marc de Gouvis, écuyer, fils et héritier en partie de feu Guillaume de Gouvis, en son vivant écuyer, sieur du lieu de Gouvis, reconnaît avoir reçu, par les mains de Pierre Le Roy, le jeune, la somme de cent sols tournois, pour le racquit et franchissement d’une rente de dix sols.

1524 – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Préaulx, du métier de maçon.

1533 (n. st.), 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble damoiselle Guillemette Le Prévost, dame de Hermival, veuve de feu Christophe Dubosc, en son vivant écuyer, confesse avoir vendu à Jehan Le Valloys, une pièce de terre labourable contenant dix à douze acres, sise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté le sieur Duclos, d’autre côte me seigneur de Tordouet, d’un bout le chemin tendant à Bernay, d’autre bout, le chemin tendant à l’Hôtellerie, moyennant deux cents livres tournois.

1533, jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es parroisse de Courtonne, Cordebugle et environs, moyennant cent livres tournois.

1539 – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Desperriers, avocat de cour laie, demeurant à Cortonne-la-Meurdrac

1542-1545 – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Jourdain, curé de Cortonne-la-Meurdrac

1545 (n.st), vendredi 2 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Antoine de Rupierre, seigneur de Segrye et de Courtonne-la-Meurdrac, baille et fieffe à rente à Maistre Marin Petaulx, prêtre, de la paroisse dudit lieu de Courtonne, une pièce de terre en plant et jardin avec deux maisons, sises en ladite paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté Jehan Morel, fils Nicolas et Nicolas Hagueys en partie, d’autre côté le seigneur évêque et comte de Lisieux et le cymetiere dudit lieu de Courtonne, d’un bout ledit seigneur évêque et d’autre bout ledit seigneur et le seigneur de Gouvis, qui est du domaine non fieffé dudit bailleur. Ce bail est fait pour 37 sols 6 deniers ts. de rente et deux chapons.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.

1547, vendredi 6 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Michel Durozey, eschevin, maistre Nicole Lefèvre, Colas Pruvost, Jehan Trouvey et Henry Morel, tous frères servans en la Charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne-la-Meurdrac, baillent et fieffent à rente à Symon Sauvage, marchand de ladite paroisse, une portion de terre avec une portion de maison se trouvant dans l’emplacement donné et osmoné par deffunct Thomas Le Fèvre, jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs dudit Thomas Lefèvre, d’autre côté l’allée commune et d’autre bout le chemin tendant à Lisieux, moyennant une rente annuelle de 15 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.

1550 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lefèvre, doyen de Bernay, originaire de Courtonne-la-Meurdrac= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1551, samedi 17 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Messire Christophe Querey, prêtre de la paroisse de Saint-Martin-de-Courtonne, donne aux Dominicains de Lisieux, sept pièces de terre à condition qu’il soit recueilli, logé, nourri et entretenu au monastère et qu’après sa mort il soit dit à son intention, une messe basse à perpétuité.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie SHL 9 FB.

1555 – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel Le Boctey, procureur en l’élection de Lisieux, échevin de la Charité de Courtonne-la-Meurdrac.= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1555 – Courtonne-la-MeurdracMarin Anfry, vicaire de Courtonne-la-Meurdrac. = Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Mesnil-Guillaume – Honoré Delannoy, de Courtonne-la-Meurdrac, vicaire
Et. DEVILLE.- Tabell. Lisieux

1565, 22 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Nicole Delaporte, chanoine prébendé en la cathédrale de Lisieux, vend à Symon Drouet, de la paroisse de Marolles, une pièce de terre nommée le Pré des Penteurs, sise à Courtonne, jouxte d’un côté le douet, d’autre côté le chemin tendant de la maison des telliers à la Héberdière, d’un bout le chemin tendant de Courtonne à Cirfontaine et d’autre bout la rivière, tenue de la seigneurie dudit lieu de Courtonne, pour le seigneur évêque et comte de Lisieux, moyennant 86 livres. = Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1569 – Courtonne-la-Meurdrac – Noël Chouart, receveur de la baronnie de Lisieux, à Courtonne-la-Meurdrac.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1579, mercredi 18 février – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jacob du Houlley, procureur fiscal du bailliage vicomtal de Lisieux, baille et fieffe à rente à Me Nicolas Lecamus, licencié ès droictz avocat de court laye, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une pièce de terre en cour, contenant demye acre, sise en la paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté et d’un bout, led. Le camus, d’autre côté le chemin de Cirfontaine et d’autre bout le chemin tendant de Glos à Thiberville, moyennant une rente annuelle de douze livres tournois à la Saint Michel et une poule à Noël.
= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1627 – Saint-Philbert-des-Champs – Vente devant Roger Helix et Gabriel Deschamps, tabellions, par Adrien du Houlley, écuyer, sieur du Clos Gouvis, à Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, de maison, cour, jardin et pièce de terre, sis paroisse de Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 1.650 livres.= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 57.- B.54, p. 19

Fonds Ancien 1F
1F280 : 21 juillet 1520 : Colin Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac et Simon Desjardins du dit Lieu se partagent les biens ayant appartenu à Guillaume Desjardins prêtre -consistant en terre et maisons à Courtonne.
1F281 : 3 avril 1532 : Michel Desjardins de Courtonne la Meurdrac prend à fieffé et à rente de maître Christophe Le Boctey une pièce de terre à Courtonne.
1F397 : 25 septembre 1532 : Pierre Desjardins prend à fiéffé de Me Christophe de Boctey une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F273 : 14 mars 1535 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac délaisse à fin d’héritage à Jean Delaporte une pièce de terre nommée la Patelerye.
1F282 : 14 mars 1535 : Jean Delaporte de St Martin d’Ouillye demeurant à la paroisse de Courtonne et Perette sa femme reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins deCourtonne la Meurdrac une portion d’une pièce de terre nommée La Patelerye.
1F275 : 28 janvier 1549 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac vend à fin d’héritage à Christophe Leboctey sieur du Buisson de la paroisse Notre Dame de Villers 22 sols tournois de rente moyennant 11 livres tournois.
1F253 : 6 février 1549 : par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere tabellions royaux à Thiberville, Guillaume Boutillier à Courtonne la Meurdrac baille en fiéffé à rente à Michel Desjardins une pièce de terre.
1F346 : 30 novembre 1554 : Laurent Forart de Saint Denis du Val d’Orbec vend à Denis Larcher une pièce de terre sise à Courtonne.
1F238 : 8 avril 1556 : parchemin vente d’une pièce de terre labourable : Pierre Boutiller de Courtonne la Meurdrac à Denys Lachey de Saint Jacques.
1F343 : 19 avril 1556 : Raymond Friard de Courtonne vend à Denis Laugey bourgeois de St Jacques une pièce de terre.
1F426 : 5 janvier 1563 : Messire Jacob du Houlley de Lisieux,reconnaît avoir pris à fieffé de noble homme Jehan de Ruppierre,une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F341 : 7 avril 1565 : Guillaume Gatuon de St Martin de Courtonne et sa femme Guillemette Boutillier vendent à Jacob du Houley, une pièce de terre nommée la « fieffe hayes » sise à Courtonne.
1F351 : 15 août 1566 : Colas Friart et sa femme Guillemette échangent à Maîtres Jacob du Houlley, 3 pièces de terre à Courtonne.
1F834 : 1552-1636 : Courtonne la Meurdrac : comptes de l’église.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F424 : 24 juillet 1568 : Guillot Fréart de St Denis du Val d’Orbec vend à Jacob du Houlley une vergée de terre à Courtonne.
1F283 : 23 février 1569 : Jehan De La Porte de Courtonne la Meurdrac vend à M. Jacob du Houlley procureur fiscal de la Comté de Lisieux une pièce de terre contenant une vergée.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine » en ladite paroisse.
1F256 : 23 avril 1586 : par devant Jehon Letelier et Nicolas Delaunoy Tabellions, Jehan Boutillier fils de Pierre de Courtonne la Meurdrac reconnaît avoir baillé à fin d’héritage en loyal échange à honorable homme Gabriel du Houlley sieur d’Anfernet demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable.
1F610 : 4 juillet 1587 : Courtonne la Meurdrac : Jacques Hallebout vend à Gabriel Du Houlley, 2 acres de terre au lieu dit Les Perrois.
1F427 : 1er janvier 1591 : Jehan Le Chien de Villers baille à Nicolas Desjardins 2 pièces de terre à Courtonne.
1F278 : 26 juillet 1603 : Pierre Leboutelle de St Denis du Val d’Orbec baille en échange à Nicolas Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac une rente et une pièce de terre.
1F277 : 13 décembre 1650 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac rend à Jehan Lecornu le jeune 15 acres de terres moyennant 6 deniers tournois de rente.
1F616 : 1663-1686 : Courtonne la Meurdrac : transaction entre les Chouard et les Du Houlley au sujet de la succession de Adrian Chouart curé de Courtonne.
1F115 – 1670-1720 : Relatif à Pierre Chouard sieur de la Rançonnière de Courtonne la Meurdrac.
1F859 : 23 juillet 1691 : COURTONNE LA MEURDRAC : adjudication de céréales (succession)
1F467 : 17 janvier 1702 : vente par Jean Lefèvre de Courtonne la Meurdrac à Gabriel Bardon une partie de maison à Lisieux rue du Haut de la Boucherie dans le manoir Coquerel (boutique, salle et cellier )
1F55 – 1750-51 :Eglise de Courtonne-la-Meurdrac. Pièces de comptabilité du trésorier de l’église.
1F393 : 20 juin 1753 : Jean Guerrier, marchand de Courtonne la Meurdrac, baille à Jean Guerrier son fils la terre d’Anfernet sise à Courtonne.
1F413 : 31 juillet 1755 : Jean Guerrier aveugle, abandonne à titre de fieffé à rente à Michel Bardou 8 pièces de terre sises à Courtonne.
1F441 : 11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.
1F711 : 18e siècle : Courtonne la Meurdrac : note relative à 2 pièces de terre appartenant au frère du roi.
1F88 – 1804 à 1877 – François Guerrier de Courtonne la Meurdrac, inventaire après décès et autres actes.

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 81
COURTONNE LA MEURDRAC (1 DOCUMENT, en grande partie parchemin) 1731-1757 et de 1404 à 1683, (vente de terre, rentes, charité, etc). Ce lot décrypté sur 4 pages jointes.

FONDS Famille COTTIN 2019.
36 NOTES de MICHEL COTTIN
Boite archives – Courtonne-la-Meurdrac une des mille communes pour l’environnement européen.

FONDS MOISY SOMMAIRE DES CARNETS.
ARCHEOLOGIE – 3 – Courtonne la Meurdrac.

Archives NEDELEC Bibliographies
1.72-Beauvais-prêtre Départ de Courthonne-la-Meurdrac.

ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
com.18. 1 Courtonne-la-Meurdrac Vie de la commune
com.18. 2 Courtonne-la-Meurdrac Château du Houlley
com.18. 3 Courtonne-la-Meurdrac Reste du château médiéval
com.18. 4 Courtonne-la-Meurdrac Manoir d’Anfernel
com.18. 5 Courtonne-la-Meurdrac Eglise
com.18. 6 Courtonne-la-Meurdrac Chambre de charité
com.18. 7 Courtonne-la-Meurdrac Château de la Solitude
com.18. 8 Courtonne-la-Meurdrac Notes historiques
com.18. 9 Courtonne-la-Meurdrac Restes du château médiéval

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n°3
– Baudez & Forget (denrées coloniales) Mr Souty (épicier) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 05/04/1927
– Lecompte, successeur (Vins et spiritueux en gros) Mme Souty (café) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 09/06/1928.

FONDS Arthème PANNIER : NE 12.1
1er carton « Communes ».
Courtonne la Meurdrac voir « Carton 2 » – (église).

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F B
2FB77 – 1789, Moulin de Courtonne la Meurdrac.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F – INVENTAIRE
3F 67 1749-1790 – Courtonne-la Meurdrac, Boutemont : vente de rentes.

Sergenterie de Moyaux
La paroisse de la Chapelle Harenc pour partie (Chapelle-Hareng) ij franc
Saint Martin de Courtonne – xx s
Nourolles(Norolles) – xx f.
Firfol – xxiiij f.
Coutonne la Murdent pour partie (Courtonne-la-Meurdrac) – xxvj f.
Foumiçon (Fumichon) -l f.
Faux guernon (Fauguernon) – xxvj f.
Marolles en partie – xxiiij f.
Saint Philbert des Champs – lxx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

Prospections GRAPPA:
25 – COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le Château » Clx: 452.95 x 1160.27
L’ancien château de Courtonne la Meurdrac, situé dans le bourg a été repéré en propsection aérienne par Eric Allart. Une photographie du début du Siècle montre qu’iI existait encore une tour peu avant la première guerre mondiale, que les actuels propriétaires du château auraient retrouvée fortuitement il y a quelques années lors de travaux de terrassements destinés à installer des canalisations.
– Sources – prospection E. Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le bourg » Clx: 452.55 x 1160.30
A l’extrémité du bourg de Courtonne, petite motte ou enceinte très arrasée , découverte en prospection aérienne, antérieure au château précédemment signalé.- Sources – prospection Eric Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les fontaines « . Clx: 452.6 2 x 1160. 82
Restes de plusieurs pans de murs du XVI° ou du XVII° siècle, correspondant sans doute à l’ancien manoir des Les fontaines des anomalies dans la croissance des végétaux pourraient également signaler la présence d’autres bâtiments, en particulier d’une petite construction circulaire, sans doute un colombier . – Sources – prospection Eric Allart.

– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les Fontaines ». Clx: 452.72 x 1160.92
A quelques dizaines de métres du site précédent, se trouve une plateforme quadrangulaire, d’assez grandes dimensions, qui domine la valée. Des restes de constructions sont également visibles. Il pourrait s’agir de l’ancienne localisation de la demeure aristocratique du fief des Rivières, antérieure au manoir signalé précédemment, et donc au XVIè Siècle. – Sources – prospection Eric Allart.

FONDS COMTE DE BECCI S.h.L.
– Différentes communications à la S.H.L. DE 19436 1946 – – – Courtonne la Meurdrac Février 1944.

2S Fonds DUVAL.
Périphérie de Lx – 2S304 – Courtonne-la-Meurdrac.

4 – Carnets de Charles VASSEUR :

– « Analyses et transcriptions » – 2e fascicule., archives de la Baronnie d’Orbec.
– p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 80 livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Moyaux »

20 – COURTONNE LA MEURDRAC – Corthonna la Murdac – Cartonna la Meurdrac 227 Feux

Sous l’invocation de St Ouen
Patronage:
XIVe Philippus de Planqua
XVIe Dominus temporalis de Bounes (?)
XVIIe Le Seigneur

Capella St Georgii de Cortonna la Meurdrac. Patron le plus proche du fondateur revenus : 20 livres
Curés: Michel Fréard 1683
Curés de la 1° portion:
P.Banquet de Monville – J.le Boullenger 1774 – Huet 1783-1787 – J.P.-L.Moulin

Curés de la 2° portion:
le Roux 1764
Dumaine 1774
J. L- Le Monnier 1778-1787
Prêtres desservants. J.-J. Rogerey – P. Neuville
Clercs.-J. Guerrier – J. Halbout.
Patron de la 1° portion. Le seigneur du lieu .N.-A. du Houlley
Patron de la 2° portion. Le chanoine de semaine J.-F.-P. Naudin
Seigneurs. N.-A. du Houley – N.-A.-A. du Houlley – M. de Parfouru – J.M. de Parfouru

Au XVIe le seigneur de Gouvix percevait un trait de dîmes dans cette paroisse.

Le Val Richer y avait des biens.

Par. de Saint-Ouen,
patr.le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect.de Lisieux,
sergent, de Moyaux.
Ancienne baronnie.

Insinuations

Benoît de Lanoy –1466- épousa Marie de Parfouru d’où:
1e Richard qui suit
2e Guillaume seigneur de Criqueville
3e Jean seigneur de Clermont
4e Jeanne, femme de Michel Dieu, avant seigneur du Fossé.
Richard Ie, seigneur de Livet, d’où
Richard II, seigneur de Livet d’où
Jean Seigneur de Livet

– Guillaume, seigneur de Criqueville, 1488- épousé Jeanne de Betheville, d’où Robert qui suit, Charles, seigneur de Petitville et Françoise, femme de Guillaume Saffrey, seigneur de Vimont.
– Robert, seigneur de Criqueville, épousa Marguerite Richard, dame de Héronvillette d’où : Tanneguy, seigneur de Criqueville qui avait épousé Anne Vialard, morte en 1638, président à mortier au Parlement de Rouen, mort sans enfants en 1650.
– Jean seigneur de Clermont, épousa Marguerite de Carbonel, dame de Clermont d’où :
Henri, Thomas, Jean et Guillaume.
– Henry, seigneur de Clermont, épousa en 1503 Blanche de Vieux d’où : Michel et Marie, femme de Gabriel d’Harcourt, bâtard de Tilly.
– Michel, seigneur de Clermont, épousa le 19 septembre 1539, Guillemine de Rupière d’où :
Jacques
Robert marié à Isabeau Regnier, d’où :
Guillaume.
Jacques, qui épousa Françoise le Comte
et Robert –1621-
– Jacques, seigneur de Clermont, épouse Jeanne Frontin d’où :
Jacques
Robert
et Anne.

Jacques II, seigneur de Clermont, épousa en 1648 Jeanne Caillau.

D’Argent à l’aigle de sable (La Chesnaye)

19 janvier 1479
Jacques de Rupière, seigneur de Segrie, et en partie de Corthonne, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permettant la permutation du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupière, son frère.

Du 25 octobre 1853 et 5 octobre 1861 Visite et description de l’église.
Courtonne a toujours été une localité importante qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIe, c’est-à-dire 1000 à 1200 habitants.
Suit une autre description de l’église non datée.

La cloche n’a pour inscription que cette date : L’An 1707 et plus bas au pied d’une croix d’arabesques; Jean Aubert de Lisieux m’a faite.

Cette paroisse tire son nom d’une famille Murdrac ou Meurdrac que l’on voit figurer dans l’Histoire de Normandie dès les temps les plus reculés. La Roque en parle dans l’histoire de la Maison d’Harcourt. En 1080, Robert Meurdrac souscrivit à une charte de Guillaume en faveur de l’Abbaye de St Evroult.
Un écuyer du nom de Murdrac, suivit la fortune du Connétable Duguesclin. Mais il habitait probablement la basse Normandie où cette famille paraît avoir eu son principal établissement, cependant une branche possédait en 1409 la terre de Canapville au diocèse de Lisieux.
Ce dut être à une époque bien ancienne qu’elle possédait Courtonne, qui entra dans le domaine des évêques de Lisieux. Ils y firent construire un château-fort, ce fut Guillaume d’Estouteville à la fin du XIIIe siècle. Il mourut en 1413.
Le 6 mars 1418, ce château fut pris par les Anglais. La capitulation fut réglée d’une part par Jean Cornewailles et de l4autre par Jean de Bienfaite, chevalier, qui avait défendu le château.
Il en reste encore des ruines qui n’ont pas changé depuis le XVIIIe siècle, car la description que l’on en trouve dans le procès-verbal, dressé en 1784, lors de l’avènement de Mgr de la Ferronays trouve encore partout son application

De l’Echiquier de Normandie : une longue note sur l’attaque du château par les Anglais et sa reddition.

Avril 1859 – description des ruines du château-fort.

Information faite par Gallehaut de la Rue, lieutenant de Jehan le Conte, escuyer, vicomte de Monstereul et Bernay pour un procès soutenu par Thomas Bazin, évêque de Lisieux, contre les paroissiens et habitants de Marolles, afin de les contraindre à faire le guet à son château de Courtonne.
23 mars 1449.
L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du château sur la demande de l’évêque de Lisieux.(Lechaudé d’Anisy)

Dans le mandement donné au lieutenant du vicomte au nom du Roy, il est dit que ce droit existait dès avant la conquête faite par les Anglais.
En entendit :
1e – Pierre de Neufville, écuyer, seigneur des Loges, à présent demeurant en la paroisse St Jacques de Lisieux et naguère capitaine dudit Courthonne, âgé de 70 ans ou environ.
2e – Guillaume de Neufville, écuyer, fils dudit Pierre, âgé de 40 ans ou environ.
3e – Guillaume de Trousseauville, écuyer, seigneur du Mesnil-Guillaume, âgé de 30 ans.
4e – Guillaume de Rupierre, écuyer, seigneur pour partie dudit lieu de Marolles, âgé de 30 ans.
5e – Cosinet Leset, écuyer, demeurant à la Cressonnière, âgé de 20 ans.
6e – Guillaume Le Feustrier, conseiller en court laye âgé de 50 ans
et 10 autres témoins qui paraissent de simples cultivateurs de Mesnil-Guillaume, Glos sur Lisieux, Notre Dame de Livet, Courtonne-la-Meurdrac.
Tous les témoignages sont favorables à la prétention de l’évêque. (Quicherat)

Il y avait un certain nombre de fiefs dans le territoire de Courtonne. Deux sont qualifiés de château outre la forteresse des évêques de Lisieux.
Le château de Courtonne appartenant maintenant à Monsieur le Comte de Neuville est situé dans la plaine du Lieuvin à une assez grande distance du centre de la paroisse, je le crois du dernier siècle; je ne l’ai point vu de près.

Guillaume de Rupierre, 6e fils de Raoul II, seigneur de Rupierre est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait : seigneur des Astelles, Bouquencey, Mardilly, La Motte, de Belautel, la Fresnaye, Potteville, Segrie, la Lande, St Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St Georges de Roilley.
Une partie de ces seigneuries lui venait de Jeanne de Segrie sa femme, l’une des deux filles et héritières de Pierre de Segrie.
En 1463 il fournit ses preuves à Montfaut sur la paroisse de Courtonne ce qui fait supposer qu’il y habitait.
Six ans plus tard en 1469, il comparut aux Montres Générales de la Noblesse du bailliage d’Evreux, mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St Evroult il fournit pour ses propres fiefs trois archers montés et armés suffisamment.
Son fils nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries. Il était mort en 1474 laissant de sa femme Jeanne d’Angerville neuf enfants dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second nommé Jean qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui en trouve en possession de la terre Jean de Rupierre, son arrière petit neveu, fils d’Antoine, seigneur de Segrie, qui mourut sans postérité. Sa sœur étant venue au partage de ses biens avec son frère, eut Courtonne pour sa part. Elle avait épousé Pierre Dubois de qui elle eut un fils nommé Richard, seigneur de Belautel, qui vendit en 1609 le seigneurie de Courtonne à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du Roy, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec
En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait dans ses sentences seigneur du Clos, Gouvix, les Essartz et le Parc.
Il laissa ses biens à sa mort à François du Houlley son fils, qui succéda aussi à ses charges de magistrature, il vivait encore le 28 mars 1657.
Son fils, nommé Adrien, n’eut que deux filles, l’une desquelles nommée Cécile porta la terre de Courtonne à Nicolas Rionet, écuyer, dont Monsieur de Neuville est le représentant. Il était mort en 1662.
Adrien du Houlley, seigneur de Courtonne, avait épousé Anne Metez. Ils figurent tous deux dans d’Hozier, qui leur donne pour blason … accolé au premier d’azur à trois molettes d’éperon d’or et au deuxième de gueules à la gerbe d’or abaissée sous un chef de même.
Il figure aussi dans la recherche de Marle avec lettre du seigneur des Loges comme issu de Jacob du Houlley ennobli en 1464, ce qui est une erreur, puisque nous avons vu bien avant cette date ses ancêtres employer la qualité d’écuyer dans leurs actes.
La plupart des fiefs de la famille du Houlley était située à Courtonne.
En 1630, Noble Homme Adrien du Houlley demeurait en son manoir sieurial du Clos paroisse de Courthonne-la-Meurdrac, devenu depuis le Clos Houlley, c’est je crois le même que le château de Courtonne.
Messire Alphonse du Houlley, écuyer, seigneur d’Argouges, héritier en partie de feu Adrien du Houlley était le 24 avril en terre de la Fontaine à Courtonne la Meurdrac

GOUVIX (ou Gouvis) est également situé à Courtonne au nord-ouest de l’église, sur le coteau en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle avec d’assez belles plantations.
Le fief de Gouvix tire son nom d’une famille noble de toute ancienneté dont on trouve des branches éparpillées dans le Lieuvin, à Norolles et plus près à Notre Dame de Villers.
Je n’en ai point trouvé un seul que l’on puisse assurer avoir habité Courtonne.
Au commencement du 17e siècle Gouvis passa dans les mains de la famille du Houlley qui l’a possédé jusqu’à nos jours. Il appartient actuellement à Monsieur de Graveran.

Recherches de 1668
Pierre Chonard, seigneur de la Grasserie a renoncé à la qualité
Pierre Chonard, seigneur de la Ranconnière a renoncé à la qualité.

Affiche de la mise en vente du château et terres de Gouvie en février 1857

COURTONNE-LA-MEURDRAC. – Tout auprès et au S-E. de l’église, ruines d’une forteresse féodale entourée de fossés alimentés par la Courtonne (1).

Image Géoportail

Un lieu dit de la commune parle le nom significatif
de « Guerrerie » (2); un autre, celui de « Bruyère-Castelet »

Image Géoportail

(1) Caumont., Stat. mon., V, p. 112-113; – Elisabeth Ernest, Monogr», de
Courtonne-la-Meurdrac Lisieux, 1885, in-8, av, plan; – Doranlo, Camps.p, p. 805.
(2) Carte E.M., Lisieux, S-O.

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