REUX

NOTES sur REUX – 14534.
de Rotis – de Ratis

Archives du Calvados
Reux (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14534

Dictionnaire topographique du Département du Calvados – Hippeau, Célestin
REUX. canton de Pont-l’Évêque. Rotæ, 1309; Richard de Rotis (charte citée par M. Le Prévost, pouillé de Lisieux, p. 50). Ecclesia de Rotis, XIV sº (ibid.p. 50).
Par. de Saint-Étienne, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beaumont. Génér. De Rouen, élect. et sergent. de Pont-l’Évêque.
Quart de fief de la sergenterie de Honfleur, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Bas-Du-Bois (Le), h. – Carrefour-Dieu (Le), h – Cour-Du-Bois (La), h. – Dieu, f. – Doublet (Le), h – Fontaine-Verteveule (La), h – Fossey, q. – Friche-Hommais (Le), h. – Grip (Le), h – Haut-Du-Bois (Le), h – Lieu-Au-Blond (Le), h. – Lieu-Au-Cerf (Le), h. – Lieu-Au-Chevalier (Le), h. – Lieu-Cauvin (Le), h. – Lieu-Charpentier (Le), h. – Lieu-Couture (Le), h. – Lieu-De-La-Binette (Le), h – Lieu-De-L’île (Le), h – Lieu-Denis (Le), h. – Lieu-Fossey (Le), h – Lieu-Du-Pec (Le), h. – Lieu-Langlois (Le), h – Lieu-La-Prelle (Le), h. – Lieu-Martel (Le), h. – Lieu-Prévoterie (Le), h-.Lieu-Prieur (Le), h. – Lieu-Roussel (Le), h. – Lieu-Royné (Le), h. – Lieu-Tirel (Le), h – Mare-Aux-Chèvres (LA), q – Moulins (Les), q. – Petit (Le), h. – Queue-De-Devée (La), carrière et forge, – Route-De-Beaumont (La), h.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans Les Archives Communales.
I. Dioc. de Lisieux . – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal – Gen. et int . de Rouen ; él. et subd . de Pont-l’Évêque .
II. Distr. et canton de Pont-l’Evêque (Arrêté du 1 mars 1790) .
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Pont-l’Évêque (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 262 hab . ( 1911). Sup.: 739 hect. 15 a. 80 c.
Admon Gale. Délibérations. 21 février 1790-22 frimaire an IV (2 reg., 93, 185 fol.) Enregistrement des lois et décrets. 1er ventôse an II-16 frimaire an IV (Reg., 61 fol.)
Lacune jusqu’au 4 avril 1807.
État-Civil.- Baptêmes, depuis 1597.- Mariages, depuis 1604.- Sépultures, depuis 1600 .
Lacunes : 1607-1638, 1649-1658.
Impositions. États de sections (Sections A-D). 29 nivôse an II (4 cah. , 38 fol.) Sections A- C. An V ? (3 cah., 34 fol. )
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Reux. 1717-1720, 1771 (Série G, Reux , 5 cah.).

1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Fonds ShL
4 – Historique.

1 – Bibliographie :

BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.
BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-L’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1301.
DANDURANT Michel, Reux dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 ( 1988), pp. 3-54.
DETERVILLE Philippe, Reux. Le château de Reux dans Richesse des châteaux du Pays d’Aug – 1989,.
FOURNEE Dr Jean, Reux, église », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 44
FORMEVILLE Henri de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux.
GUIDECOQ Paul, « Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt »N° 3, mars 1993.
LE COURT Henry, Le Château de Reux in La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados, Le Havre, 1895.
LE COURT Henry, « Reux en Auge et ses seigneurs », BSHL, N° 17, 1909.
MANCEL Georges, Arrondissement de Pont-L’Evêque dans La Normandie Illustrée, 1852.
PALISSY Bernard, Oeuvres publiées par GOBET, Paris, 1777, une oeuvre de Palissy au Château de Reux.
RIDEL, Palissy est-il venu en Normandie ? dans L’Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Reux, Rotoe, ecclesia de Rôtis.
L église de Reux doit appartenir, en grande partie, à la fin du XVe. siècle et au XVIe.
La nef montre d’abord un portail du XVIe. siècle ( probablement de la seconde moitié) décoré de colonnes, et une porte dont les panneaux accusent aussi le style de la Renaissance.
La nef est éclairée, du côté du sud, par deux fenêtres ogivales à deux baies, à moulures prismatiques. Du côté du nord, un collatéral autrefois éclairé par de petites fenêtres du XVIe. siècle qui ont été bouchées, communique avec la nef au moyen de quatre arcades portées sur des colonnes monocylindriques.
Le choeur, en retrait sur la nef, appartient au XVIe. siècle et est éclairé, du côté du sud, par deux fenêtres assez grandes, en regard desquelles, du côté du nord, on ne trouve que d’étroites ouvertures carrées, longues, tréflées au sommet.
Le choeur, qui se termine en pans coupés, est voûté en pierre avec arceaux prismatiques, au lieu que la nef n’a qu’un lambris en bois.
La partie la plus ancienne de l’église est la tour, appliquée contre le mur méridional, à raz de la façade : elle est carrée, et les ouvertures qu’on y voit, aussi bien que les modillons qui décorent la corniche, annoncent l’époque de transition ; c’est une tour qui a des rapports de forme et de style avec d’autres tours que nous avons précédemment décrites ; elle se termine par une pyramide en charpente.
L’escalier forme une espèce de tour cylindrique accolée au carré de la tour.
Deux autels sont placés entre le choeur et la nef, près de l’arc triomphal. Le tableau qui orne le retable de l’autel du nord est regardé comme une bonne peinture : c’est une figure de la Vierge et de l’Enfant-Jésus.
Les fonts baptismaux sont de forme cylindrique, d’une seule pierre.
L’église de Reux est sous l’invocation de saint Étienne, le seigneur nommait à la cure.
Nous voyons par le pouillé que, du XIVe. au XVIe. siècle, la seigneurie de Reux appartenait à une famille de Chambellenc.
Il a existé à Reux un temple protestant.

Château.
— Le château de Reux se trouve à 1 kilomètre au nord-ouest de l’église.
Il y avait 3 feux privilégiés et 60 feux taillables à Reux.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

244. — Le 10 févr. 1694, vu l’attestation du sr Mottay, curé de Beuzeval, du sr Thiron, curé de Reux, et du sr Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Jean Lecorate et de Magdeleine Lecomte.

262. — Le 4 mars 1700, vu l’attestation du sr Gonard, curé de Beaumont, et du sr Thiron, curé de Reux, dispense de bans pour le mariage entre Robert Hagueron et Renée Dasjon.

360. —Le 16 juillet 1700, vu l’attestation du sr Thiron, curé de Reux, et du sr Bouet, vicaire de St- Himer, dispense de bans pour le mariage entre Julien Lemoine et Jeanne Postel.

70. — Le 12 mars 1701, la nomination à la cure de St-Etienne de Reux appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Marc de la Ferté, chevr, seigr châtelain et patron de Reux, la Salle, Canoville et autres lieux, demeurant à Paris, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Marguerin Thiron, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Hurel, pbfë, actuellement vicaire de lad. parr.
Le 23 mars 1701, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Hurel la collation dud. bénéfice.
Le 5 avril 1701, le sr Hurel prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Adrien Letellier, notaire à Beaumont, et de plusieurs autres témoins.

653. — Le 13 fév. 1703, vu l’attestation du sr Hurel, pbrë, curé de Reux, et du sr Bellencontre, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Dossin et Marguerite Troussel.

REUX (Saint Etienne)
Curés. —M. Thiron —J.-B. Hurel.
Vicaires. — J.-B. Hurel.
Patron. — Le seigneur du lieu.—G.-M. de la Ferté.

460. — Le 18 février 1716, dispense de bans pour le mariage entre Charles Bougard, fils de feu Me Jacques Bougard et de Charlotte Aubert, de la parr, de Reux, d’une part, et damlle Anne de Borel, fille de Guillaume de Borel, Escr, et de feue damlle Anne Crévin, de la parr, de Valsemey.

69. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres :
Me Philippe Train, diacre de Reux.

924. — Le 3 juillet 1725, vu l’attestation du sr Hurel, curé de Reux, et du sr Guénier, pbrë, desservant la parr, du Mesnil-sur-Blarigy, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-François
Lecordier, Escr, garde de Mgr le duc d’Orléans, fils de feu Me François Lecordier, sr de la Porte, et de damlle Magdeleine Anglement, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et damlle Marie-Aimée Carel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrestien, de la parr, de Reux

REUX (Saint Etienne)
Curé. — J.-B. Hurel.
Clercs. — G. -F. Cambremer — P. Train.
Notables. — .H Bougard – C. Bougard —J.-B. Carel — N. Cambremer.

993. — Le 12 janv. 1731, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Cambremer, fils de Me Nicolas Cambremer, archer, garde en la connétablie de France, et de damlle Barbe Gorry, de la parr. De Pont-l’Evêque et demeurant a Reux depuis trois mois, d’une part, et Marie-Françoise Loisnel, fille de Jean, de la parr. de St-Melaigne.

95. — Le 30 juin 1735, la nomination à la cure de St- Etienne de Reux appartenant au seigr du lieu, Mre Charles-Louis-Marc de la Ferté, chevr, seigr et patron de Reux, la Salle, Cannoville, Betteville-en-Caux, Vesly et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, et présentement en son château de Reux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Hurel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Joseph Besnier, pbrë du diocèse d’Avranches.
Le 1er juillet 1735, le seigr évêque donne aud. sr Besnier la collation dud. bénéfice.
Le 3 juillet 1735, le sr Besnier prend possession de la cure de Reux, en présence dud. seigr de Reux; Me Paul Duval, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

355. — Le 23 juin 1736, Me Joseph Besnier, curé de Reux, et encore curé de Montreuil-le-Gast, au diocèse de Rennes, résigne purement et simplement sad. cure de Reux entre les mains de Mre Charles-Louis-Marc de la Ferté, chevr, seigr et patron de lad. pafr. de Reux et autres lieux.
Le 2 juillet 1736, led. seigr de Reux nomme à cette cure, ainsi vacante, la personne de Me Jacques Gisey, diacre de la parr, de Bienfaite.
Le 15 oct. 1736, le seigr évêque donne aud. sr Gisey la collation dud. bénéfice.
Le 29 oct. 1736, le sr Gisey prend possession de la cure de St- Etienne de Reux, en présence dud. seigr châtelain ; de Me Alexandre Jouen, pbrë, curé de Clarbec ; Me Jean Duval, pbrë, curé de Bienfaite; Me Guillaume Tulou, pbrê, curé de Tordouet ; Me Jean-Baptiste Guérin, pbrë, vicaire de Bienfaite, et plusieurs autres témoins.

141. — Le 30 janv. 1742, vu l’attestation du sr Gizey, curé de Reux, et du sr Pillon, desservant la parr. de St- Etienne-la-Thillaye, dispense de bans pour le mariage entre Esprit-Gabriel Galliot et Jeanne Goguet.

REUX (Saint Etienne)
Curés. — J.-B. Hurel — Jh Besnier, XVI. 95,255. — Ji Gizey.
Prêtre desservant. — P. Duval.
Patron. — Le seigneur du lieu.— C.-L. Marc de la Ferté.
Notables. — R. Boyné — N. Cambremer.
Chapelle St Gilles de Gornical.—Chapelain. —A.-R. Brosseau.

76. — Le 7 août 1752, Marin Dubois, demeurant à Rouen, rue de Martainville, parr. St-Maclou, François et Charles Dubois, demeurant à Reux, tous trois frères, héritiers d’Adrien-François Dubois, leur père, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me François Dubois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Pont-l’Evêque.

367. — Le 3 août 1758, Jean Letellier, marchand, demeurant à Reux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Adrien Letellier, acolyte, originaire de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

38. — Le 5 févr. 1765, vu l’attestation du sr Puchot de Champrey, curé de Plasnes, et du sr Gizey, curé de Reux, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François- Bernard Laignel, sr du Val, officier d’Invalides, fils du feu Jean-François-Bernard Laignel et de dame Françoise-Angélique Fourquemin, de lad. parr. de Plasnes, d’une part, et damlle Antoinette Roussel, fille de Charles et de feue dame Anne-Antoinette de Borel, de lad. parr, de Reux.

REUX (Saint Etienne)
Curé. — (Jq) Gizey.
Clercs. — F. Dubis — A. Letellier.
Notable. — C. Roussel.

331 . — Le 27 août 1773, la nomination à la cure de St- Etienne de Reux appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneinghem, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigr haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinacourt, Latrix, seigr et patron de la châtellenie de Reux, La Salle, Canouville et autres lieux, demeurant à Paris, en
l’hôtel de S. A. Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, parr. St-Sulpice, et représenté par Mr Jean-Charles Herval, Escr, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomte d’Auge, demeurant à Pont-l’Evêque, nomme à lad. cure de Reux, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, pbrë, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, pbre du diocèse de Lx, habitué en la parr. de Pont-l’Evêque. Fait et passé en lad. ville, au logis dud. sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-l’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vie. gl, donne aud. sr Lemercier la collation dud. bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Julien Morel, pbrë, curé de Pont-l’Evêque ; Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en lad. ville ; Me Pierre Bottey, curé de St-Melaine, et autres témoins.
M. Lemercier, originaire de Pont-l’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’année suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution ; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.—Mss de Reux.)

Curés — Jq Gizey — P. Lemercier.
Vicaires. — N. Desprez – J.-T. Dasnière.
Prêtre de la paroisse. — A. Letellier.
Patron. — Le seigneur du lieu. — F.-J. de la Myre.
Seigneur. — F.-C. de Vauquelin de la Brosse.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville. 2
Sergenterie de Honfleur pour le Traict de Toucques.
Le fief de Reux, quart de fief, assis en la paroisse de Reux, possédé par messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.

France Archives.
Origine de l’information :Collèges et université de Paris au XVIe siècle (env. 9000 actes).
1577 – Procuration par Jean Muldrac, écuyer, maître ès arts demeurant au collège de Justice et curé de Saint-Etienne-de-Reux, diocèse de Lisieux, à Jean Le Mouton, étudiant au collège de Justice, pour donner à bail ladite cure.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard.
1239. — Hervé de Reux (de Rôtis), chevalier; donne aux religieux de Saint- Y mer, en pure et perpétuelle aumône 20 sous tournois, « percipiendos secunda die dominica mensis aprilis in molendino meo de Ricelleville(i) ». (Fol. 87,)

1296, janvier, — Nicolas, dit TAnglois, vend au prieuré de Saint-Ymer sept vergées de prairie, situées sur la paroisse de Pont-l’Evéque, entre les prés du seigneur de Reux, chevalier, et ceux des moines, pour le prix de 28 liv. 4 s. i. (Fol. 147.)

1316, février. — Alexandre de Tourville, de la paroisse de Reux, vend et concède au prieur et couvent de SaintYmer, une pièce de terre, « quae vocatur terra Deisseit », située à Reux, près du chemin « perquam itur de ClaroBecco ad monasterium de Rocis ». (Fol. igb.)

Au XIIe siècle, Rob. de ROTIS (cartulaire de Troarn, nø 322). En 1309, Richard de Ratis, armiger, filius seu heres Hervei Ratis, militis. Dans le même acte, la paroisse est appelée S. Stephanus de ROTIS. (Voyez le cartulaire de Saint-Ymer, ch. XLVI). Il y avait alors dans la commune, un moulin de RICINEVYELLE (Richefontaine). Decimas… et de Rotis … (charte de 1221, vidimée en 1302)
De Radulfus de Rotis XL s. pro concordis ³ – X s. pro diffortiato ³ 96.

Dictionnaire De La Noblesse – M. De La Chenaye – Desbois.
Louis De Bec- De – Lievre , I du nom , Marquis de Cany & de Quevilly , né le 20 Août 1687 , rendit foi & hommage au Roi de ces Seigneuries en 1733 , & mourut le 4 Novembre 1740. Il avoit épousé :
1° – par contrat du 9 Mai 1711 , Emerique-Thérèse-Marc de la Ferte , fille de Charles , Seigneur de Reux , & de Marie Amiot ;
2° – par contrat du quinze Avril mil sept cent treize , Marie-Anne Cofté- de-Saint- Suplix.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
Situé à mi-côte, au pied du grand bois de sapins qui porte son nom, « la Sapée de Reux » comme on dit dans le pays, en avant d’un étang dans les eaux limpides duquel se mirent de vieux peupliers, le château de Reux, par sa position pittoresque et aussi par sa construction, est certainement un des plus curieux monuments des environs de Pont-l’Évêque.
Avant les travaux, très importants, de restauration et surtout d’agrandissement qu’y a fait exécuter son dernier possesseur, M. Borel, si connu comme ingénieur du canal de Suez, et dont la veuve – fille de M. de Formeville, le savant historien de l’ancien diocèse de Lisieux — l’habite encore actuellement, le château de Reux se composait d’une unique tour, remontant à la fin du moyen âge, tombant presque en ruines et s’élevant au milieu de douves alimentées
par les eaux de l’étang voisin.
Cette tour est bâtie en pierres extraites d’une carrière qui se voit encore à côté du château, sous le coteau qui porte l’église.
Qu’on nous permette de citer ici la description que faisait de ces constructions antiques un Document judicaire du milieu du XVIIe siècle, que le hasard cette providence des chercheurs a mis en nos mains, il y a quelques années, L’Etat du décret de la terre et châtellenie de Reux en 1641 (1).
Cette description était encore, avant les restaurations actuelles, de la plus grande exactitude :
Une pièce de terre en court et plant sur laquelle est construict le chasteau et maisons encloses
dedans les murailles et mottes dudict chasteau, consistant de present icelluy chasteau en- une tour a
laquelle ledict sieur de Reux faict de présent sa demeure, un autre corps-de-logis y joignant consistant en écuryes, chambre, greniers couverts de thuille et autres aistres du tout en ruinne, ne paroissant de present que les murailles et deux cheminées estant encor debout, le tout estant dans l’enclos dudict chasteau; et hors l’enclos dudict chasteau il y a dans ladicte court un jardin à porée, trois corps de logis, l’un à usaige de chapelle couvert en thuille, l’autre à usaige de four et l’autre à usaige de grange et tasserye couverts en chaume. »
Aujourd’hui, tout est changé. Les murailles branlantes sont relevées; un magnifique jardin les entoure et le luxe des appartements répond à celui de l’extérieur. Du reste, le cadre est digne de l’édifice. Au sud, le bois; à l’ouest, l’église de Reux dominant le château; au nord, le mont Canisy, Trouville Deauville, la mer et son horizon infini; à l’est, la vallée de la Touques, dont la forêt de Saint-Gatien couronne les verdoyants coteaux, Pont-l’Evêque, la vallée de la Calonne, Saint-Julien et Manneville; tel est le panorama splendide qu’on découvre du château.
Disons maintenant quelques mots des possesseurs de la terre de Reux qui avait encore, au siècle dernier, une grande importance.
Elle fut d’abord la propriété d’une famille portant son nom qui, sans doute, la posséda dès l’origine des fiefs jusqu’à la fin du XIVe siècle.
C’est le savant auteur de l’Histoire de la maison d’ Harcourt, qui nous révèle cette particularité, en relatant le différend qui avait surgi au sujet de la terre de « Reux », en 1459, entre Jean de Boileau et Jean Ier de Murdrac dit Bobois. Alors intervint un arrêt en faveur de ce dernier, qui fut déclaré «seigneur et châtelain de Reux » du chef de sa bisaïeule, Marie de Reux, femme de Nicolas de Grosparmy (1a).
Nous ignorons si Reux demeura à cette famille Murdrac; mais, en 1551, le 30 octobre, nous trouvons Jacques Carbonnel, chevalier, seigneur et châtelain de Reux, qui en avait sans doute héritéde François de Murdrac, vivant en 1523, issu au troisième degré de Jean II Murdrac Carbonnel (2).
A la fin du même siècle, les Carbonnel étaient remplacés à Reux par Jacques du Saussey (on écrivait aussi du Saulcey), fils de Jean et de Marie de Thieuville.
Cette famille du Saussey, originaire de la presqu’île du Cotentin, vint sans doute à Reux par acquisition et s’y maintint même plus d’un demi-siècle.
Notre Jacques du Saussey avait épousé Antoinette Le Marquetel, fille de Jean, escuyer, seigneur Et patron de Saint-Denis-le-Gast en Cotentin et de Marguerite Martel, et tante du fameux philosophe Saint-Evremond. Après la mort de son mari, elle épousa Jean Le Thenneur, sieur de Quartemont, d’une famille ancienne de Pont-l’Evêque, puis François de Borel, escuyer, seigneur de la Viparderye (3).
A Jacques du Saussey succéda Josué, son fils; il fut seigneur et châtelain de Reux, pendant que son frère, Me Antoine du Saussey, était curé de la paroisse (4).
C’est sur Josué du Saussey que fut décrétée la terre de Reux, en 1641. Et alors elle passa par acquêt dans la famille Marc de la Ferté; en 1668, Charles Marc de la Ferté était seigneur de Reux : il descendait par les femmes des Baudouin, et par ceux-ci des ducs de Bourgogne (5).
Madame de Staal-Delaunay, qui vint à Reux (qu’elle appelle Roux) avec Mademoiselle de la Ferté dans les premières années du XVIIIe siècle, nous a laissé dans ses mémoires, une description assez exacte du château et de ses environs.
Au milieu de ce siècle, l’héritière de cette famille de la Ferté porta la terre de Reux dans celle de la Myre-Mory : ce sont les héritiers de Madame de Wissel, née de la Myre-Mory, qui ont vendu le château et ses dépendances à M. Borel en 1868; et M. le comte de Laurencin-Beaufort, neveu de cette dame, possède encore actuellement une très importante portion de l’ancienne seigneurie de Reux.
En 1760, la branche de la famille du Saussey qui avait possédé la terre de Reux, existait encore Au pays d’Auge; car, à cette époque, Jean du Saussey, escuyer, seigneur de la Chapelle, conseiller d’honneur au Parlement de Bretagne, demeurant à Pont-l’Évêque, épousait Marie-Anne Prentout de Villerville : il descendait de Jacques du Saussey, deuxième fils de Jean et de Marie de Thieuville (6).
Parmi les rentes féodales de la terre de Reux, on remarquait deux tenanciers qui devaient au seigneur ce un bœuf blanc quand ils se mariaient pour la première fois », singulière redevance qui existait encore au milieu du XVIIe siècle (7).
(1) Mss. in-4°, sur parchemin, original, Archives de Lierremont.
(1a) Maison d’Harcourt, II, 1541. Le Commandeur Henry Le Court.
(2) Dict. de la noblesse, XIV, 742.
(3) Décret de Reux. Généalogie des familles Le Marquetel et Le Tenneur. Archives de Lierremont.
(4) Décret de Reux. Les du Saussey étaient protestants, ainsi que les Poisson, seigneurs du Mesnil à Clarbec. leurs parents nnr t.. ivfarniiotal
(5) Recherche de 1668. Mss. Archives de Lierremont, et P. Anselme, I.
(6) Insinuations de Lisieux, t. IV.
(7) Décret de Reux, 1642.

Généalogie de la famille Le Cordier – Le Court, Henry.
Me Philippe-François Le Cordier Du Mesnil, Esc., Sr de Pétagny (paroisse de St-Julien-sur-Calonne),garde du Corps du Duc d’Orléans, 3e fils de Me François Le Cordier, Sr de la Porte, et de Madeleine Anglement. — Né vers 1687, il habitait le Mesnil-sur-Blangy et y fut inhumé à 55 ans, le 28 octobre 1742.
Marié, après dispense de bans du 3 juillet 1725, à :
1° Marie-Anne Carrel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrétien, de la paroisse de Reux.
2° à Survillle, le 21 février 1729, à Geneviève Le Cointe, fille de Jean et de Catherine Dieuzy, de la paroisse de St-Clair de Bassenneville

3 – Archives ShL :

Fonds Manuscrits.

565 bis – Joint au précédent dossier. Pièces de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Le Gouez, écuyer, sieur de Saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer, et de demoiselle Catherine Gosse, contre Charles Mare de la Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au. Grand Conseil, poursuivant en décret; 1683.

777. – Sentence de défaut rendue par Jean Lambert, écuyer, sieur de Formentin, vicomte d’Auge, contre Thomas Rivière, de Reux, vers noble dame Françoise de Betheville, dame de Piencourt, Betheville, Héritot ( ?) et le Coudray; 28 mai 1607.

509. – Certificat donné par Me Lemercier, curé de Reux, de l’inhumation en son église d’Esprit Gabriel Galliot; 27 avril 1765.

SECTION DE
69.- Extrait de la mise en décret de la terre et seigneurie de Reux : 28 feuillets; 1641.

251.-Aveu rendu à Laurent Marc de la Ferté, Chastelain de Reux, par Jean Gamare, pour fonds à Reux en la châtellenie du lieu; 28 novembre 1645.

691. – Dix pièces. Actes de présentation à la cure de Reux. – Note sur les curés de Reux à partir de 1480; 1569-1657-1701.

694. – Dix pièces. Titres de propriété de fonds réunis au domaine du château de lieux, ayant appartenu à la famille Roussel-Lepré : 1626-1699.

700. – Neuf pièces. Titres de propriété de fonds à Reux, ayant appartenu aux familles du Sollier, Le Barbier, Coquet de Beuvrigny, Marc de la Porté, et autres; 1629-1657.

Section B C
565 bis – Joint au précédent dossier. Pièces de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Le Gouez, écuyer, sieur de Saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer, et de demoiselle Catherine Gosse, contre Charles Mare de la Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au. Grand Conseil, poursuivant en décret; 1683,

Section F P
689. – Deux pièces. Vente par Etienne Houbard à noble seigneur Laurent Marc de la Ferté, Chastelain de Reux, d’un pré à Reux; 25 novembre 1644. – Franchissement de rente; 9 mars 1650.

Section FL
692. – Deux pièces. Tableaux des terres, d’une contenance de quatre cent vingt acres, formant le domaine du château de Reux, avec indication d’origine et de tenure; 1770 environ.

Section CD
698.- Extrait d’un rôle de taxes pour amortissement du droit de tiers et danger, concernant Charles Marc de la Perlé, seigneur de lieux; 3 juillet 1674.

Section F P
687. – Echange de fonds à Reux entre François- Jean de la Myre, comte de Mory, seigneur et patron de Reux, et Charles-François Le Carpentier des Jonquets, lieutenant particulier des Eaux et Forêts à Pont-l’Evêque; 4 février 1778.

688. – Aveu rendu à François-Jean de la Myre, comte de Mory, seigneur de Reux, par Simon Corneille, pour le tènement des Castelets, à Reux; 1780.

803. – Soixante et une pièces. Titres de propriété de fonds à Reux, acquis par Laurent, Louis et Charles Marc de la Ferté, successivement châstelains de Reux, des sieurs Gilles Le Diacre de Martinbosc, Le Lou, Le Cavalier des Bordages et de la Pommeraye, De la Croix, Maheult, Martel, Amyot d’Inville, et autres; 1580-1700

Section FL
581.-Vente par Louis-Gabriel Gaillet d’Aigrement, subdélégué à Pont-l’Evêque, à François-Jacques Le Court, écuyer, sieur des Tourailles, d’une pièce de terre à Reux; 28 mars 1715.

Série J.
II J 13 : Arrêt de la Cour d’Appel de Caen du 21 juillet 1807 réformant un jugement du tribunal de Pont-L’Evêque dans le procès opposant M. Desjardins au sieur A._J. Delamyre fermier à Reux ;

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1312 – (43) D’uns esperons de fer délessiés au rey par Gieffroy de Roes que Jehan Le Flament tient, pour tout l’an. viij d (La famille noble de Reux a possédé un fief noble de ce nom, dans la sergenterie de Pont-L’Evêque jusqu’à la fin du XVIe siècle (Aveux au roi par Renaut de Reux en 1375 et 1386. Arch. nat. P 2771 ).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1465, 29 février
Eliz de Murdrac, prêtre, seigneur de Reux, pour lui et son frère Jean de « Murdrac » donne quittance à Gilles Grieu, naguères commis de la vic. d’Auge de la somme de 200 l. t. représentant les revenus de la terre de Reux lorsqu’elle fut mise en la main du Roi. Sur ces 200 l.t. 100 sont imputées sur le compte de Saint-Michel 1457 de Pierre Courtois, vic. d’Auge et les 100 autres sur le compte de Saint-Michel 1458 de Pierre Feularde, son successeur.
Acte de Colin Rogeron, tab. à l’Hôtellerie pour la sergenterie de Moyaux et de son adjoint, Ernoult de Bavery.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 25 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 18, n° 660

1515-1768.- Reux – Chartrier de Reux
Famille
Carbonnel de Reux ( 1515, 3 pièces )
du Saussey de Reux (1577-1681, 5 pièces )
Ventes des du Saussey (1590-1641, 23 pièces : de Gillain de Boisguillaume, de Bouquetot; de Longaunay de Franqueville )
Décret de la chatellenie de Reux ( 1631-1643, 9 pièces )
Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux (1638-1742, 21 pièces )
Divers : épaves, 1544, 1770, 15 pièces = AD 14 – Legs Engelhard. F 5561 ( liasse 102 pièces )

1620 – 1640 – ROLE des FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
Sergenterie de HONFLEUR Pour le traict de Touques.
Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie. = Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II.

1622 – 1725.- Reux Chartrier de Reux
Famille Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux. AD 14 – Legs Engelhard. F 5560

1629-1765 – Reux. Fief et seigneurie de Reux. Famille Marc de la Ferté.
Décret de la terre et châtellenie de Reux sur les du Saulcey ( 1641 , 1 reg. 234 p. )
Annonce de vente ( c. 1782, 3 p. + 1 impr. )
Gage-plège ( 1667, 1 reg. )
Service de prévôté ( s.d., début XVIIIe 1 cahier )
Déclaration seigneuriale Robert ( s.d. XVe, 1 pièce )
Registre des rentes seigneuriales ( 1666, 1 pièce )
Procédures seigneuriales ( saisies et ventes, 1675-1728, 10 pièces )
Recette du domaine seigneurial ( 1641-1772, 3 pièces et 1 cahier )
Famille Brière de Bretteville ( 1710, 2 pièces )
Reux, église de.- 1675-1704 : rôle de répartition paroissiale de la Réparation du presbytère et fonte d’une cloche )
= AD14 – Fonds LE COURT – F 5077

Fonds 11 FA .
11 FA-37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque – Reux,

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont ».
4 – REUX – de Rotis – de Ratis Voir : Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56 Id 1874 p.17 n°52
Château Henry IV
Eglise chœur roman, nef du 13e
Charité de Surville
Charles de Bonnet, seigneur de Reux
A.Pottier Histoire de la Faïence de Rouen p.57
Normand 23 octobre 1869
Bulletin des Antiquaires 2e trimestre 1863 p.500 et 501.
Sous l’invocation de St Etienne
Patronage:
14e: Henricus de Chambellon
16e id 18e le seigneur
Curés:
Gisey 1764 le Mercier
1773/1787 Jehan Gringues (Charité de Surville p.33)
Capella fundata in castro de Rotis : patron le seigneur du lieu
En 1309, Richard de Ratis, écuyer Il y avait dans la paroisse un moulin de Richefontaine (Rienewelle ?)

La Roque : Ensuite du différent pendant tant à la cour qu’aux Assises de Pont l’Evêque entre Jean de Boileau, écuyer d’une part et Jean Murdrac dit Bobois, écuyer d’autre, touchant la succession de la terre de Reux, qui fut adjugée l’an 1459 audit Jean Murdrac comme issu en droite ligne de Marie de Reux, mariée Nicolas Grosparmy ( ?) duquel mariage était sorti une fille, mariée à Nicolas Murdrac, père et mère de Messire Robert Murdrac, chevalier, seigneur de Tubehon, dont était descendu ledit Jean et Maistre Helye Murdrac. Ledit Jean de Boileau, âgé de 22 ans, fut conseillé d’accommoder ce différent par l’avis de Jean de Betheville, écuyer, seigneur de Betheville, Richard d’Auge, seigneur de St Martin de la Lieue, Jean Vipart l’aisné, seigneur de Launay, Jean Vipard le jeune, seigneur du Val, Guillaume Vipart, seigneur d’Aubeuf, Taupin Vipart, seigneur de Fontaine, écuyer, Estienne du Fossé et Maistre Jasques le Corps, tous des parents ou amis par l’avis de Jean de Cordey, seigneur de Basoches, Ancelot de Neufville, seigneur de Courson, écuyer, et Nicolas Sandret, ses tuteurs.

En 1386 il n’était bruit devers Lisieux que de menaces, de rencontres sanglantes entre les seigneurs de Reux et les Du Mesnil. La famille de Reux ayant obtenu de la Reine des lettres de rémission (de joyeux avènement) l’Echiquier malgré tout ce qu’ont pu dire les plaignants pour faire ordonner le combat judiciaire, décide que, au cas présent, il n’y aura aucun gage Mais ce n’est point assez. A un jour fixé, tous ces gentilshommes irréconciliables, ennemis, comparaissent devant Messeigneurs de l’Echiquier, en l’Hostel de Monseigneur le Président. Là défense leur est intimée à tous qu’ils ne fassent faict de guerre … l’un contre l’autre. Et dit le registre, ainsi l’ont promis et juré sur peine de confiscation de corps et biens, en la main de Monseigneur le Président. Du reste les lettres de rémission ayant laissé entier le droit des parties plaignantes à une réparation civile, les de Reux (l’Echiquier le règle ainsi) devront payer aux Du Mesnil 600 livres tournoi, dont 200 livres à mectre en prières pour l’âme du mort, à l’ordonnance de Monseigneur l’Evêque de Lisieux. C’était une trêve comme parlait notre ancien coustumier ou mieux encore une paix conclue entre ces familles qui ainsi liées devant les juges, devant le Roy, devant Dieu, ne pouvaient sans parjure se faire mal, de s’en faire faire, ni par elles ni par d’autres.. Floquet – Echiquier I p. 160 etc.)

4 – Historique:

Au XIVe siècle le patron de l’église Saint-Etienne de Reux est le seigneur du lieu, Henricus Chambellan; au XVIe: Henricus de Chambellan (Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, I, lxvij-lxviij.)

Nom des différents propriétaires:
– Famille de Reux
– Marie de Reux, veuve de Nicolas de Grosparmy
– 1459: – Jean I er de Murdrac dit Bobois
– 1523 – François de Murdrac, issu au troisième degré de Jean I er
– 1551 – Jacques de Carbonel
Fin XVIe – Jacques du Saulcey, fils de Jean et de Marie de Thieuville; épousa Antoinette Le Marquetel, fille de Jean, écuyer, seigneur de Saint-Denis-du-Gast et de Marguerite Martel. Celle-ci, après la mort de son époux, convola une seconde fois avec Jean Le Thenneur, sieur de Quartemont, puis avec François de Borel, seigneur de la Vyparderye.
– Josué de Saulcey, fut décrété en 1641
– Marc de la Ferté
– 1668 Charles Marc de la Ferté
– famille La Myre-Mory
– 1868 vente par Madame de Wissel, née la Myre-Mory à M. BOREL d’une partie du domaine, l’autre étant aux mains à la fin du XIXe siècle du comte de Laurencin-Beaufort
– 1894: Mme BOREL, fille de Henry de FORMEVILLE, épouse de M. BOREL, Ingénieur du Canal de Suez

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Société historique de Lisieux

Fondée en 1869, elle a pour but de rechercher, de conserver et de faire connaître, notamment grâce a la revue qu’elle publie, les documents relatifs à l’histoire de l’ancien diocèse de Lisieux.