ROCQUES

NOTES sur ROCQUES – 14540
Roques canton de Lisieux, (1° section ).
Roquoe, XIV° se;
Roquioe, XVI se (pouillé de Lisieux, p. 18).
Les Rocques (ibid. p. 23).

Archives du Calvados.
Rocques (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14540
Histoire administrative : Rocques intègre une partie de la commune de Saint-Jacques tandis qu’un secteur est
rattaché à Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.
EP Roques (Calvados)

Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs A 1800- Conservés Dans Les Archives Communales – Ministère De L’instruction Publique.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd . de Lisieux .
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux ( 1er section) ( Arrêté du 6 brumaire an X) .Pop.: 218 hab. ( 1911) . Sup.: 577 hect. 26 a. 25 c .
ADMon Gale . Délibérations, depuis le 45 pluviôse an IX.
État- Civil. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1668 .
Note sur un procès contre Jacques de Vimont. 1714.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Roques, canton de Lisieux (1ere section). -Roquœ, XIV° s°; Roquiœ, XVIi° siècle (pouillé de Lisieux, p. 18). – Les Rocques (ibld. p. 28). Par. de Saint- Ouen, patr. le chanoine de la Pluyère. Dioc. de Lisieux, doy. de la ville et banlieue. Génér. d’Alençon, élect. et sergent, de Lisieux.
Bellangerie ( La), h., La Bellangère, 1868 (carte de Simon). – Boutonnerie (La), h – Butte-à-Lamy (La), h – Carrières (Les), h – Caumont, h – Costardière (La), h – Gour-Genièvre (La), h – Dans-le-Bois, h – Duanderie (La), h – Equemauville, h – Fontenelles (Les), h – Français (Le), h – Grand-Lieu (Le), h – Grondière (La), f – Marcaillerie (La), f. – Moulin (Le), h – Pleure (La), h – Pleure (Le Bois de la) – . Rue (La), h – Valette (La), h.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE:

BEZIERE, Monographie communale Rocque1885.
CAUMONT Arcisse de :Statistique monumentale du Calvados. tome III et V.
Me DELARUE, prébende de Roques et sa vente comme bien national. BSHL, N° 23, 1918.
DESCOURS-DESACRES, Ouilly-le-Vicomte et Rocques in La Normandie Monumentale et Pittoresque .
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES:

Statistique monumentale du Calvados- CAUMONT Arcisse de.
Rocques,ecclesia de Roquiis.
L’église de Rocques est située dans un vallon sauvage, au milieu de collines boisées. Deux chapelles en transept donnent à son plan la forme d’une croix. Les parties les plus anciennes remontent au XIII°. siècle ; ce sont les murs en blocage du chœur, tant au nord qu’au midi, les murs de la nef, seulement du côté du nord, et la tour carrée qui forme avant-corps à l’occident. Cette tour est fort massive et peu élevée ; elle est couronnée par un clocher en ardoise qui date, du XVIe siècle. Les autres parties, comme toutes les ouvertures, datent aussi de ce dernier siècle. Cependant on peut les diviser en deux catégories : le style gothique et la Renaissance. A la première appartiennent les deux grandes et belles fenêtres flamboyantes qui éclairent les pignons du transept.
Toutes les autres fenêtres sont cintrées, avec moulures en forme de doucine, et rentrent dans la seconde période, la Renaissance, excepté les ouvertures du chœur que leur forme et leur laideur font bien reconnaître pour modernes. Ces fenêtres étaient primitivement carrée, avec linteau en bois; M. le Curé a cherche à les rendre moins laides en leur donnant une forme arrondie. Ce travail est tout récent.
Deux porches juxtaposés d’une manière singulière, précèdent la porte d’entrée. Cette position s`explique difficilement. Le premier, qui est le moins orné, a dû occuper primitivement la porte du cimetière. L’autre, qui adhère à la construction, a ses principales pièces sculptées de délicates torsades, d’imbrications avec rageurs ou engoulements aux extrémités.
Les deux pieds-droits portaient des écussons, dont un montre encore une bande avec une crosse posée en pal derrière l’écu. On reconnaît parla les armoiries du cardinal Le Veneur, qui portait d’argent à la bande d’azur chargée de trois croisettes d’or. Le cardinal Le Veneur occupa le siège de Lisieux entre les années 1505 et 1543. Combinant ce blason avec l’énorme salamandre qui se détache du poinçon au milieu du gable, on ne trouve plus que 28 ans de latitude pour fixer la date de la construction de ce porche. Ou sait que la Salamandre est l’emblème adopté par François 1°, qui commença in régner en 1515.
L’inventaire de l’intérieur est rapidement fait : deux autels du XVIII°. siècle dans les chapelles ; un misérable retable sans intérêt, au fond du chœur: voilà l’ameublement. Ce dernier retable n’a été posé qu’en septembre 18511. Celui dont il a pris la place, sans être une œuvre d’art, datait du règne de Louis XIII. Le centre était occupé par un tableau, dont le cadre était orné, aux angles, de légers rinceaux dorés, dus certainement ä une main habile. Au bas on lisait : CE TABLEAU A ESTÉ FAICT FAIRE DES DESPENS DE LA CHARITE DE CEANS. 1639. Ce tableau a été relégué dans un coin obscur. La première marche de l’autel était formée de fragments d’une pierre tumulaire, où l’on voyait deux grands écussons accolés sous une couronne de comte et entourés d’une cordelière et d’un ruban rappelant le cordon de la Jarretière. Le premier est chargé de trois croissants, posés 2 et 1; le second, d’une croix cantonnée de quatre étoiles ou molettes. A qui attribuer ces armoiries? 0u ne connaît point de résidence seigneuriale sur le territoire de la paroisse, dont le domaine temporel, acquis en 1267 par l’évêque Foulques d’Astin, est toujours resté depuis dans la mense épiscopale. Cette pierre, d’après la forme des écussons, date du XVII°. ou du XVIII°. siècle. Je serais porté à croire que ce fragment vient d’une autre église.
Dans le mur sud du chœur est pratiquée une piscine ogivale assez grossière, garnie d’un tore. Elle a deux cuvettes, dont l’une est polylobée: je la crois du XIIIe. siècle.
La voûte du chœur est plâtrée; celle du transept septentrional est ogivale, à lambris; le sous-faîte est garni d’une série de rosaces. On a conservé dans le mur méridional de la nef une pierre sur laquelle est gravée la fondation suivante :

Cy) DEUANT REPOSE LE CORPS DE VÉNÉR(able et)
DISCRETTt: PERSONE Me. MARIN PO(llin. pbre)
(curé) Dit CESTE PAROISSE LEQUEL A (fondé)
(à per)PÉTUITÉ AU TRÉSOR DE CETTE ÉGLISE 14 MESSES
C’EST ASÇAVOIR LE JOUR DE SO DÉCÈS 15 JUIN…
(le jou) R S. MARIN 4 SEPTEMBRE ET LES 12 AUTRES LES
…NIÉS VEDIS DE CHAQUE MOIS A LA FIN DESQLS
(on) DIRA LE LIBERA DEPFUDIS ET LES ORAISOS INCLIA
(Deus; VENIAE ET FIDELIU SUR SA SÉPULTURE. ITEM
LE JOUR DE PETECOSTE LES LITANIES DE N.- DAME ET AU
RETOUR UN DEPFUDIS SUR SA SÉPULTURE AUEC LES
ORAISOS SUSDZ EN SUITE DE QUOY 0 DISTRIRUERA CIQ
SOLS AUX PAUURES QUI DIROT PATER ET AUE. ITE
LE Sr CURÉ RECOMEDERA LAME DU FUDATEUR
AUX PRIERES DU PEUPLE TOUS LES DIMACHES
APRES LEAU BENITTE. ITE LE JOUR S. OUE ON
CHATERA APRES LES VESPRES LA SEQUECE DU JOUR
ALA COHORS ETC. LE VERS ET L’ORAISO DEPFUDIS
ET LES ORAOS CYDZ JOUXTE LE COTRAT PASSÉ
DEUAT LES TABELLIOS ROYAUX DE LISIEUX LE
4 AOUST 1664.
PRIEZ DIEU POUR SON AME.

Rocques possède encore une confrérie de charité qui fut érigée en 1503. Cette Société a conservé, malgré le torrent des révolutions, un petit trésor qui ne manque pas d’intérêt. Il consiste en une paix d’argent massif dans le style de la Renaissance, en dix-huit méreaux ou jetons d’assistance, aussi en argent; en douze torchères ou porte-cierges en bois sculpté datant de la fin du règne de Louis XIII, dont l’exécution ne laisse rien à désirer et dont la composition est vraiment artistique. Enfin nous signalons aux généalogistes un registre volumineux appartenant à la même Charité ; c’est le registre d’inscription des confrères, entre les années 1616 et 1758. On y voit figurer la plupart des ecclésiastiques de la ville épiscopale, beaucoup de curés des paroisses environnantes et une foule de gentilshommes. Toutes ces richesses indiquent assez l’importance qu’avait cette Charité : aussi n’y a-t-il point à s’étonner de la voir en possession d’un blason en bonne forme qu’elle conserve religieusement sur les chaperons des frères servants, où j’en ai pris un calque.
Dans le mobilier de sacristie il faut citer une chasuble qui ne remonte pas, dans son ensemble, au-delà du règne de Louis XIV, mais dans la confection de laquelle on a fait entrer une bande de broderie, du moyen-âge, représentant deux évêques dans le costume antique.
La cloche est du XVIII°. siècle. En voici l’inscription :

Mgr Jacques Marie de CARITAT DE CONDORCET
Evêque et comte de LISIEUX.
IAY ETE BENIE
PAR Me
F.HEBERT BACHELIER EN LUNIVERSITE
DE CEAN (Caen) CVRE N.DAME RT DE ST LEONARD DE HONFLEUR ET ANCIEN
CURE DE CE LIEV ET Me JEAN REVT CVRE DE ROCQVES ET Me JEAN BUNEL VICAIRE
DE CE LIUV ET NOMMEE
ST OVEN PAR Me PIERRE LOVIS DE NEVVILLE
NEGOTIANT A LISIEVX ET DEMOISELLE JEANNE RICQVIER FILLE
DE Mr JACQVES RICQVIER MARCHAND A LISIEVX. FRANCOIS LAMY TRESORIER.
I DES MOVSSEAUX AGEE DE 88 ANS DESPVTTEE A VV FONDRE CETTE CLOCHE.
A LA VILLETTE DE LISIEVX MA FAITE EN 1767. F.LAVILLETTE.

On a déjà vu que l’église de Rocques est sous l’invocation de saint Ouen ; c’était au prébendé de La Pluyère qu’appartenait le patronage, cependant c’était le titre d’une prébende du Chapitre.
Note ShL: [La prébende de la Pluyère consistait en un pré sis à Ouilly, et autres terres situées, l’une à Saint-Désir, près le chemin du Mesnil-Asselin ; une autre près le chemin des Belles-Croix; et enfin en un domaine fieffé avec droits seigneuriaux, situé sur Saint-Jacques, Saint-Désir et Roques. Le prébende était seigneur d’Ouilly et de Roques et avait droit de haute, moyenne et basse justice
– Évreux. M. le depputé de l’église dudit bailliage. Noble et discrette personne messire Jehan Paulmier, chanoine en
l’église cathédrale de Lisieux, sieur de la Plouvière, (prébendé de La Pluyère ?). patron de Rocques et Ouillye-le-Vicomte, présent.].

Je ne connais point de fief sur le territoire de cette paroisse, bien que quelques gentilshommes y aient fait leur résidence.
On trouve, en 1540, Jean de Goustimesnil, de la maison de Goustimesnil, au pays de Caux ;
En 1616, damoiselle Marguerite Ainfray ;
En 1623, noble dame Françoise de La Vigne, dame de Fleurimont ;
En 1687, Gaspard Le Petit, sieur de Campront, et maistre Jean Le Petit.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
125. -Le 1694, Mre Antoine Pottier, clerc, chanoine prébende de Roques, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice entre les mains de N. -S. -P. le pape en faveur de Mre Louis-Henry Troussevache du Clos, pbrë du diocèse de Paris.
Le 27 août 1694, led. sr Troussevache obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. canonicat.
Le 16 oct. 1694, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 19 oct. 1694, le sr Troussevache est mis en possession du canonicat de Roques par le ministère de Mr le doyen, en présence de Me. François Marey, pbrë sacristain, et de Me François- Desclos, sous-diacre, clerc du sr trésorier de la Cathédrale.

173. Le 28 oct. 1695, Me Jacques Bourdon, pbrë du diocèse de Séez, curé de St-Denis de Janville, diocèse d’Orléans, obtient en cour de Rome des lettres de provision du canonicat de Roques, vacant par la résignation faite en sa faveur pour cause de permutation, par Mre Louis-Henry Troussevache du Clos, pbrë, dernier titulaire de lad. prébende.
Le 5 avril 1696, led. sr Bourdon requiert du seigr évêque de Lx le visa desd. lettres de provision ; mais Sa Grandeur le lui refuse par la raison qu’il ne présente pas ses lettres de tonsure ni aucun certificat de bonne vie et mœurs « et comme il a desservy son bénéfice cure sans aucun reproche. » Le 14 avril 1696, led. seigr évêque accorde le visa des lettres de provision demandé. Le lendemain, le sr Bourdon est mis en possession des canonicat et prébende volante de Roques.

57. – Le 11 juin 1697, au sr de la Porte, curé d’Auvillers, doyen rural de Beuvron : Vu l’attestation du sr du Houlley, curé du Torquesne, et du sr Bienvenu, curé de la Roque, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles de Nocey, chever, fils de Mesre Gaspard de Nocey, chever, seigr et patron du Torquesne, lieutenant de nos sgrs les Maréchaux de France, et de feue noble dame Françoise de la Reue, demeurant en lad. parr, du Torquesne, d’une part, et damlle Madeleine Labbey, fille de feu Mre Pierre Labbey, vivant chever, seigr d’Ecajeul, et de noble dame Madeleine Crestey, demeurant à la Roque.

473. – Le 11 août 1698, la nomination à la cure de Roques, appartenant au chanoine-prébende de la Pluyère, en la Cathédrale, Mre Robert Paulmier, titulaire de lad. prébende, nomme aud. bénéfice de Roques, vacant par la mort de Me Robert Bunel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques de Vimont, pbrë, bachelier en théologie de la Faculté de Paris. Le même jour, Mre de Franqueville, vicaire général, donne aud. sr de Vimont la collation de lad. cure de Roques. Le 22 août 1698, lad. sr de Vimont prend possession dud. bénéfice, en présence de M Adrian Louvet, pbrë, desservant lad. parr. ; Jean Vattier, échevin, et autres habitants du lieu

303. – Le 20 déc. 1675, Olivier Jumel, fils de Sébastien et de Guillemette Durand, de la parr, de Roques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Roques (Saint Ouen)
Curés. – R. Bunel – J. de Vimont.
Prêtre desservant. – A. Louvet.
Clercs. – R. Lechantre – O. Jumel.
Patron. – Le chanoine de la Pluyère. – R. Paulmier.
Notables. – P. Leroy – J. Vattier .
Prébende de Roques. – (Prébende volante). – A. Pottier – L.-H. Troussevache – J. Bourdon.

244. – Le 17 avril 1710, Me Jacques Vimont, pbfë, bachelier de Sorbonne, Me ès-arts en l’Université de Paris, curé de Roques, « de portion congrue et non remply à cause de sa modicité, et pourvu des canonicat et prébende de Bourguignoles, pour lequel il est actuellement en procèz au parlement de Rouen » , fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

198. – Le 20oct. 1711, noble et discrète personne Mre Jacques de Vimont, pbfê, bachelier en théologie de l’Université de Paris, chanoine de la Cathédrale et titulaire de la cure de St-Ouen de Roques, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Seney, pbrê, vicaire du Favril.

109. – Le 18 nov. 1711, Me Michel Seney, pbfë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Roques, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jacques de Vimont, pbfê, dernier titulaire. Le 29 janvier 1712, Mre Léonor de Matignon, vicaire général, donne aud. sr Seney la collation dud. bénéfice. Le même jour, le sr Seney prend possession de la cure de Roques, en présence de Jean Rebut, syndic de la parr., et de quelques autres habitants dud. lieu.

280. – Le 24 mai 1712, Me Michel Seney, pbfë, obtient en cour de Rome de nouvelles lettres de provision de la cure de St-Ouen de Roques, vacante par sa résignation faite en sa faveur par Mre Jacques Vimont, pbrê, dernier titulaire.
Me Seney n’avait pas fait insinuer ses premières provisions dans le temps voulu par les règlements, et des personnes prétendaient que par ce fait il était démissionnaire.

501. – Le 3 juillet 1713, la nomination à la cure de Roques appartenant au chanoine de la Pluyère en la Cathédrale, Mre Charles-François de Montaing, chanoine et haut-justicier de la Pluyère, nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me André Morin qui n’en a jamais pris possession ni même reçu la collation, la personne de Me Jean Lefebvre, pbfë de Ste Croix de Bernay. Fait en présence de noble et discrète personne, Mre Jules de Liée, pbfë, curé de N.-D.-de-Courson, et Mre François Le Grand, chanoine de la Cathédrale. Le 6 juillet 1713, Mre de Matignon, vic. gl, donne aud. sr Lefebvre la collation dud. bénéfice. Le 7 juillet 1713, le sr Lefebvre prend possession de la cure de Roques, en présence desd. srs de Montaing et Le Grand, chanoines ; Me Laurent Bellencontre, semi-prébendé en la Cathédrale ; Me Guillaume Rocques, pbre, vicaire de lad. parr., et Jean Rebut, syndic.

354. -Le 24 juillet 1715, M. François Le Saulnier, pbfê du diocèse de Coutances, demeurant à Paris, représenté pur Mc Adrian Louvet, pbfê habitué en l’église St-Germain de Lx, fait signifier au seigr évêque le privilège qu’il a obtenu du roy d’être pourvu du premier canonicat vacant en la cathédrale de Lx, à cause du serment prêté par led. seigr évêque. Le 6 août 1715, led. sr Lesaulnier, représenté par led. sr Louvet, requiert du seigr évêque sa nomination au canonicat de Roques, vacant par le décès de Me Jacques Bourdon, dernier titulaire. « A quoy par mond. seigr l’évesque a esté fait réponse qu’il consent accorder la collation dud. canonicat demandé par led. sr Le Saulnier. » Le 7 août 1715, le seigr évêque donne aud. sr Le Saulnier la collation des canonicat et prébende non-distributive de Roques.

368. – Le 23 août 1715, Me François Le Saulnier, pbrë du diocèse de Coutances, pourvu du canonicat de Roques, est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr le doyen.

478. – Le 1 1 mai 1721, Robert Coudrey, fils de Guillaume et de Marie Le Chantre, de la parr, de St-Ouen de Roques, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

161 . – Le 22déc. 1722, la nomination à la cure de Roques appartenant au chanoine de la Pluyère, Mre Jean-Estienne Bernardi, pbfë, titulaire de lad. prébende, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Lefebvre, la personne de Me Jean Leprevost, pbfë du diocèse de Lx, professeur de rhétorique au collège de la ville de Bernay. Le 2 janv. 1723, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Leprevost la collation dud. bénéfice. Le même jour, le sr Leprevost, présentement à Paris et représenté par Me Guillaume-Antoine Laugeois, curé d’Hermival, prend possession de la cure de St-Ouen de Rocques, en présence de plusieurs habitants du lieu.

370. – Le 8 janvier 1724, Me Jean Leprevost, pbrë, curé de St-Ouen de Roques et pourvu de la cure de Ste Croix de Bernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice de Roques entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Jacques Daufresne, pbrë, chapelain de St-Louis de Bonneville-la-Louvet. Fait à Lx, en présence de Me Pierre Foucques, conser du roy, élu en l’élection de Lx, et du sr Louis Petit de Hautecour, bourgeois de Lx, tous deux y demeurant parr.St-Jacques.

438. – Le 4 février 1724, Me Jacques Daufresne, pbrë, chapelain de la chapelle St-Louis de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Roques, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jean Leprévost, pbrë, dernier titulaire. Le 18 mars 1724, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 9 avril 1724, le s r Daufresne prend possession de la cure de Roques, en présence de Me Nicolas Passey, pbrë de St-Germain de Lx; Me Jean Deschamps, pbrë, vicaire de Roques ; Me Guillaume Du Lys, chapelain en la Cathédrale ; Me Guillaume Lemarchand, pbrë de St-Jacques ; Me Nicolas Yattier, pbrë de St-Germain ; Me Thomas Fortin, pbrë, chapelain en la Cathédrale; Me Robert Coudrey, sous-diacre ; Jean Rebut, trésorier de l’église de Roques.

Roques (Saint Ouen)
Curés. – J. de Vimont – M. Seney – A.Morin – J. Lefebvre -J. Le Prévost – J. Daufresne.
Vicaires. – G. Roques – J. Deschamps.
Clercs. – A. Jumel – R. Coudray.
Patron. – Le chanoine de la Pluyère. – C.-P. de Montaing – J.-E. Bernardi.
Notable. – J. Rebut.
Prébende de Roques. – (Prébende volante). – J. Bourdon – F. Lesaulnier.

219. -Le 22 août 1726, Jean Jardin, sr des Monts, marchand, demeurant à Roques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Jardin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Led. sr acolyte était actuellement au séminaire de Lx.

1082. – Le 19 avril 1731, le seigr évêque nomme au canonicat de Roques, vacant par la mort de Me François Le Saulnier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la Cathédrale, Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 26 avril 1731, le sr Paulmyer est mis en possession dud. canonicat par le ministère de Me le doyen. -Remis aux mains de Mr Legrand, chanoine et l’un des claviers de la Cathédrale, la somme de 55 livres pour droit de chape et autres droits. Le 23 mars 1735, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques, en la cathédrale de Lx (de la valeur des 377 livres de revenu annuel), Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de St-Evroult.

133. – Le 16 septembre 1741, Me Jacques Daufresne, pbrë, curé de St-Ouen de Roques, « estant en bonne santé de corps, sain aussy d’esprit, » donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel-François Groult (Gueroult ?), pbrë, curé de Grandouet au diocèse de Bayeux. Fait et passé a Paris. Le 1er oct. 1741, led. sr Groult obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 11 décembre 1741, le seigr évêque donne son visa auxd. Lettres de provision. Le 28 décembre 1741, le sr Groult prend possession de la cure de Roques, en présence dud. sr résignant ; de Me Jean-Baptiste Le Cavellier, avocat en parlement ; Me Jacques Houlette, greffier du Chapitre et des prébendes de la Cathédrale, tous deux demeurant à Lx, parr. St-Germain ; Me Jean Rebut, pbrë, vicaire de Roques, et autres témoins.

434. – Le 22 déc. 1742, Me Michel-François Gueroult, pbrè du diocèse de Bayeux, curé de Rocques, diocèse de Lx, étant présentement aud. Lx, en l’auberge où pend pour enseigne la Couronne, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Raoult Brière, pbre du diocèse de Bayeux, présentement professeur en théologie au séminaire de Ste Marie deLx. Fait et passé en lad. auberge, parr. St-Germain, en présence de Me Guillaume Blaisebois la Garenne, pbrë, curé du Prédauge, et autres témoins. Le 16 janv. 1743, led. sr Brière obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 15 avril 1743, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 18 avril 1743, le sr Brière prend possession de la cure de Roques, en présence de Me Jean Rebut, pbrë, vicaire du lieu ; Noël-François Dumoutier, directeur du tabac, demeurant à Lx, parr. St-Germain ; Robert Morel, trésorier de l’église de Roques, et autres témoins. Le 20 sept. 1733, Raoult (Rodolphus) Brière, fils de Jean et d’Anne Lemoutier, de la parr. de N.-D. de Vire, diocèse de Bayeux, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du palais épiscopal de Bayeux.

403. – Le 9 févr. 1747, Me Raoult Brière, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de St-Ouen de Roques, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur de Me François Hébert, pbre de Lx, parr. St-Germain, pourvu de la cure de Sauchevreuil, diocèse de Coutances, et led. sr Hébert, résigne lad. Cure de Sauchevreuil entre les mains du seigr évêque de Coutances en faveur dud. sr Brière, pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Lx en la maison cantorale, demeure de Mre François Huet, pbrë, chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché, en présence de Me Jean-Baptiste Doisnel, pbre, vicaire des Vaux, et autres témoins. Le 11 févr. 1747, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Hébert des lettres de provision de lad. cure de Roques. Le 13 févr. 1747, Je sr Hébert prend possession de la cure de Roques en présence de Me Jean Rebut, pbrë, vicaire du lieu, et autres témoins.

Roques (Saint Ouen)
Curés. – J. Daufresne – M. -F. Groult – R. Brière – F. Hébert.
Vicaires. – G. Vattier – Rebut.
Prêtre de la paroisse. Roques (Saint Ouen) – A. Jumel.
Clerc. – L. Jardin.
Notable. – R. Morel.
Prébende de Roques. – (Prébende volante). – F. Lesaulnier -J.-B. Paulmyer.

253 – Le 2 févr. 1752, Me Robert Le Roy, acolyte, originaire de la parr, de Roques, et Jacques Le Roy, sr de la Vesquerie, bourgeois de Lx, y demeurant parr. St-Jacques, constituent ensemble 150 livres de rente en faveur dud. sr acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. acolyte constitue 20 livres de rente et Jacques Le Roy, 130 livres.

13. – Le 3 sept. 1754, Jacques Riquier, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean Bunel, acolyte de la parr. de Roques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison, à l’enseigne de la Fleur de Lys, appartenant aud. sr Riquier, située à Lx, parr. St-Germain et bornée d’un côté par le pavé de la rue Pont-Mortain, et, d’autre côté, par le sr Lemoine, directeur des Postes. Fait et passé en lad. maison.

30. – Le 13 sept. 1754, Jean Jumel, acolyte de la parr. de Roques, fils de feu François Jumel, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par le frère dud. acolyte, le sr François Jumel, demeurant à Roques. Fait et passé au grand séminaire de Lx.

305. – Le 27 mai 1747, François Gallot, fils de Daniel et d’AnneGallouin, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 14 juillet 1757, « noble et discrette personne Messire Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë », chanoine prébende de Roques en la cathédrale de Lx, « non sujet à résidence, demeurant a Lisieux, parr. St-Jacques, estant de présent en sa terre, située paroisse de Courtonne-la-Meudrac, sain de corps, d’esprit et d’entendement », donne sa procuration pour résigner led. canonicat entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Gallot, pbrë de ce diocèse, demeurant à Lx, parr. St-Germain. Il se réserve toutefois 120 livres de pension annuelle à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il possède depuis 26 ans. Fait et passé à Courtonne. Le 3 août 1757, le seigr évêque de Lx nomme à lad. prébende de Roques, vacante par la mort de Mre Jean-Baptiste Paulmier, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Monsaint, pbrë de ce diocèse. Le 22 août 1757, Guillaume Rosnay, avocat au parlement, conser du roy, expéditionnaire en cour de Rome, demeurant à Paris, certifie que le 19 juillet dernier, il a expédié en cour de Rome les pièces nécessaires pour la concession du canonicat de Roques en faveur dud. sr Gallot, avec la clause sive obitum ; que la faveur a été accordée le 1er août, « suivant les privilèges de France ; que néamoins les officiers de datterie ont refusé d’accorder des provisions desd. canonicat et prébende sous prétexte que le sr Gallot ne produisait pas d’attestation d’ydonéité pour les canonicats de cathédrales, de Mon seigr l’évêque de Lisieux ou de ses grands vicaires. Le 25 novembre 1757, le sr Gallot, ayant obtenu, le 18 courant, un arrêt du parlement de Rouen déclarant qu’il y a abus dans le refus des officiers de la daterie de lai accorder les provisions du canonicat de Roques, et l’autorisant à se pourvoir devant le seigr évêque de Lx ou devant le seigr métropolitain pour obtenir lesd. provisions, se présente au palais épiscopal de Lx, accompagné du notaire apostolique. Le sr Mossu, suisse du seigr évêque, leur répond que Sa Grandeur n’est pas visible. Alors le notaire requiert led. sr Mossu de remettre au seigr évêque copie de l’arrêt du parlement, ainsi que de l’acte de réquisition, et même somme « respectueusement Sa Grandeur épiscopalle de luy accorder et faire expédier dans trois jours, pour tout délay, les provisions » dud. canonicat. Fait et délivré en présence de Mesre Robert Mignot, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant à Rouen, rue de l’Aumône, parr. de St-Martin-sur-Renelle, et de Robert-François-Jacques Mignot, Escr, officier chez le roy, demeurant à Lx, parr. St-Germain. Le 29 nov. 1757, en conséquence de lad. sommation, le sr Gallot se rend, avec le notaire apostolique, au secrétariat de l’évêché « pour sçavoir si sa Grandeur n’auroit pas chargé Monsieur son secrétaire ou autre personne d’expédier le visa ou provisions dud. bénéfice. » Ils trouvent la porte du secrétariat fermée, et se retirent après avoir frappé plusieurs fois. Ils vont ensuite au domicile de Me Jacques Monsaint, pbrê, secrétaire dud. évêché, demeurant rue au Chat, parr. St-Jacques. N’y ayant également trouvé personne, ils reviennent au palais épiscopal et demandent au sr Mossu, trouvé en son corps de garde, si le seigr évêque ne lui a pas donné les provisions dud. canonicat pour les remettre au sr Gallot. Sur sa réponse négative, ils lui demandent encore si Sa Grandeur est visible. Le suisse répond qu’elle ne l’est pas. Le sr Mossu, invité de signer ses réponses, refuse de le faire, et le notaire dresse du tout procès-verbal et fait signifier au seigr évêque lad. réquisition. Le 9 déc. 1757, sur le refus du seigr évêque de Lx, Mgr Nicolas de Saulx de Tavannes, cardinal de la sainte Eglise Romaine et archevêque de Rouen, usant de son autorité métropolitaine, donne aud. sr Gallot la
collation desd. canonicat et prébende de Roques. Donné à Rouen. Le 14 déc. 1757, le sr Gallot (1) est mis en possession dud. Bénéfice par le ministère de M. le doyen, en présence de M Louis-Charles Haguelon et de M Antoine Petit, pbres, officiers douze-livres, demeurant à Lx.
(1)Le canonicat de Roques n’était pas incompatible avec un bénéfice à charge d’âmes et n’exigeait pas la résidence. Aussi deux ans après, en 1759, voyons-nous M. Gallot, titulaire de la cure d’Olendon au diocèse de Séez. Il y resta jusqu’en 1788, résigna sa cure à cette époque et revint à Lisieux. Il avait 65 ans en 1791 ; il prêta tous les serments qu’on voulut exiger de lui. Aussi le laissa-l-on tranquille à Lisieux où il passa tout le temps de la Révolution, touchant la pension que la Nation servait aux anciens chanoines. Cette pension fut même pour lui portée à mille livres le 9 thermidor an VIII. Il demeurait alors rue Coin Hectiere, quartier delà halle au blé. Il y mourut le 28 fructidor an VIII (15 sept. 1800. A l’âge de 72 ans. (Pièces manuscrites du Chapitre de Lx. – Archives du Calvados ; liste des pensionnés. – Archives delà mairie de Lx.)

371.- Le 11 août 1758, M° François Hébert, pbrë curé de St-Ouen de Roques, et depuis pourvu de la 1re portion de la cure du Mesnil-Mauger, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Roques entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Rebut, pbrë, vicaire de lad. parr. Fait et passé à Lx en la maison canoniale de Mre François Huet, pbrë, chanoine de la Cathédrale et promoteur de l’évêché. Le 28 août 1758, led. sr Rebut obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 13 oct. 1758, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

19. – Le 1 er déc. 1758, Me Jean Rebut, pbrë, prend possession de la cure de Roques, en présence de Me François Hébert, dernier titulaire dud. bénéfice et présentement curé du Mesnil-Mauger, 1re portion ; Mesre Jacques-Charles de Clinchamps, sr de Donney ; Mre Jean Bunel, vicaire de Roques, tous deux demeurant en lad. parr., et autres témoins.

348. – Le 6 janv. 1764, Mesre Jacques-Charles de Clinchamps, sr de Donnay, demeurant à Roques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Brette, acolyte de St Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Lx, en présence de Me Thomas-Robert Bellière, conser du roy et son procureur au grenier à sel de Lx, demeurant en lad. ville, parr. St-Germain.

71 . – Le 28 déc. 1768, Me Jean Rebut, pbrê, curé de St-Ouen de Roques, fait signifier, par le ministère de Me François Lemire, fils, sergent royal au bailliage d’Orbec, demeurant à Lx, à Messieurs les doyen et chanoines de la Cathédrale, gros décimateurs de lad. parr. de Roques, qu’il opte pour la portion congrue, aux termes de l’Edit de mai dernier; qu’il entend toutefois se réserver le presbytère et ses dépendances et un petit pré, borné, d’un côté, par la rivière de Roques, et, d’autre côté parle chemin de Roques aux Vaux. Led. pré a été annexé à son bénéfice, de temps immémorial, à charge de dire trois messes par an et faire trente sols de rente au curé de N.-D. des Vaux.

73. – Le 28 déc. 1768, Me Joachim Cucu, pbrê, curé d’Ouilly-le-Vicomte, y demeurant en une maison appartenant à Mr Bourdon de Beaufy, fait signifier, par ministère d’huissier, a Messieurs les doyens et chanoines de la Cathédrale, qu’il entend opter pour la portion congrue aux termes de l’Edit de mai dernier. Il entend se réserver une petite cour plantée d’arbres fruitiers, située près le cimetière d’Ouilly, bornée des deux côtés par la petite rivière de Roques, et, des deux bouts par led. cimetière. Il veut encore être payé, sans diminution de la partie congrue, de la rente que lesd. srs chanoines sont obligés de lui faire pour son logement, attendu qu’il n’y a pas de presbytère en lad. parr.

Roques (Saint Ouen)
Curés. – F. Hébert – Je Rebut.
Vicaires. – Je Rebut, 371. – Jn Bunel.
Clercs. – R. Leroy – Jq Ozerais – Jq Bunel – Jq Jumel.
Notable. – Je-O. de Clinchamps.

303. – Le 6 juillet 1773, la nomination à la cure de N.-D. de Bouttemont appartenant au seigr du lieu, Mesre David Gueroult, chevr, seigr de Villers-en-Vexin, seigr et patron de Bouttemont, conser au parlement de Rouen, agissant au droit de sa femme, noble dame Gabrielle-Françoise-Marguerite Le Bas de Bouttemont, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Antoine Petit, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Jean Bunel, pbfe, du diocèse de Lx, vicaire de St Ouen de Roques. Fait et passé au château de Bouttemont, en présence d’Antoine Picquot, syndic de lad. parr., y demeurant, et autres témoins. Le lendemain, Mr Mery, vic. gl, donne aud. sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 7 juillet 1773, le sr Bunel (1) prend possession de la cure de Bouttemont, en présence de Me Joachim Cucu, curé d’Ouilly-le-Vicomte ; Me Jean Rebut, curé de Roques, et autres témoins.
(1) Me Bunel était curé de Bouttemont au moment de la Révolution. Il refusa le serment constitutionnel le 6 février 1791, mais il prêta le serment de Liberté et Egalité au mois d’août 1792. – Dénoncé quelques jours après pour n’avoir pas prêté le premier serment, il fut arrêté et conduit à la prison de Lisieux où il resta plusieurs semaines. De là on le mena à Caen et on l’enferma à la prison du Bon-Sauveur. Mais comme, à cause de son âge, on lui donna le choix entre la prison et l’exil, il préféra l’exil et partit pour la terre étrangère d’où il ne revint jamais. (Archives du Calvados).

238. – Le 20 juin 1778, Jean-Baptiste-François Jumel, fils d’Olivier-François et de Marie-Emérence Guéret, de la parr, de St-Ouen de Roques, diocèse de Lx, rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris dans l’église paroissiale de St-Nicolas-du-Chardonnet, des mains de Mgr François-Augustin de Laroque, évêque de (Eumeniensis), dûment autorisé par le seigr archevêque de Paris. Le 1er août 1780, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris. Le 8 oct. 1783, led. sr Jumel, pbrë, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le 8 janv. 1784, il est reçu bachelier en théologie en la faculté de Paris. Le 16 juillet 1784, le sr Jumel, secrétaire du seigr évêque de Lx, demeurant au grand séminaire de lad. ville, rue du Bouteiller, fait signifier ses noms et grades, 1° aud. seigr évêque, en parlant au sr Moret, son suisse ; 2° aux srs chanoines de la Cathédrale, maintenant assemblés dans la salle où se tient le Chapitre, en parlant pour eux tous à Mr Jean-Baptiste Duchemin, chanoine et promoteur du Chapitre. Le 23 déc. 1785 M° Jean-Baptiste-François Jumel, pbre, (originaire de la parr, de Roques), bachelier en théologie et secrétaire de l’Evêché est mis en possession de la chapelle St-Gilles-St-Leu par le ministère de M. le doyen. Le 28 janv. 1790, le sr Jumel prend possession de lad. cure du Merlerault.

321. – Le 2 mars 1779, Me Jean Busnel, pbfë, curé de Bouttemont, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste-François Busnel, acolyte de la parr. de Rocques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie sur deux pièces de terre en herbe, situées à Roques et appartenant aud. sr curé. La 1re se nommait les Champs de Blanquen (?) et la 2e, le Movaudon (?). Fait et passé à Bouttemont, au manoir presbytéral par le ministère de Me André-Adrien Piquot, notaire au Breuil, et en présence de Me Jean Rebut, curé de Roques, et de Ma Jean-Pierre Delamare, son vicaire.

310. – Le 12 mai 1782, Ollivier-François Jumel, marchand, demeurant à Roques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste-François Jumel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Lx, en l’étude de Me Guillaume-Gabriel Daufresne, licenciées-lois, «reçu provisoirement en bailliage, à Orbec, à l’exercice et fonctions de notaire du roy à Lisieux. » Led. sr acolyte faisait alors ses études à Paris, au séminaire des Trente-Trois, établi rue de la Montagne-Ste-Geneviève, parr. St-Etienne-du-Mont.

31. – Le 27 août 1782, François et Antoine Carpentier, frères, laboureurs, demeurant à Norolles, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Jacques Carpentier. Mr Carpentier était originaire de Norolles ; J’ignore quels postes il avait occupés avant la Révolution et quelle conduite il a tenue pendant la terreur. Je ne rencontre son nom pour la première fois qu’en 1808, lorsqu’il fut nommé curé de Roques. Il mourut à la tête de cette paroisse en 1820, à l’âge de 62 ans. (Archives de l’évêché de Bayeux.)

178. – Le 23 nov. 1783, Me Jean Rebut, pbre, curé de St-Ouen de Roques depuis environ 24 ans, gisant au lit, malade d’une attaque de paralysie, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M8 Jean-Pierre Delamare, pbrë du diocèse de Lx, vicaire de lad. parr, depuis huit ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Roques, en présence de M° François Goubin, pbfe, titulaire de la chapelle Ste Catherine en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.
Le 15 décembre 1783, led. sr Delamare obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 28 fév. 1784, M. Despaux, vic. gl du seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 26 mars 1784, le sr Delamare prend possession de la cure de Roques, en présence dud. sr Goubin ; de M » Jean-Baptiste Bordeaux, pbrë, demeurant à Lx, paFr. St-Germain, et autres témoins. Mr Delamare était curé de Roques au commencement de la Révolution. Le serment à
la Constitution civile répugnait à sa conscience : aussi ne voulut-il d’abord consentir qu’à un serment restrictif ; mais sur les instances et les menaces de l’administration, il finit par prêter le serment pur et simple. Après le Concordat, il fut curé de Villers, près Glos, jus- qu’en l’année 1808. A cette époque, il quitta cette paroisse qui fut définitivement réunie à celle de Glos, et fut nommé à St Germain-de-Livet où il mourut en 1819, à l’âge de 71 ans. (Archives du Calvados. – Archives de la mairie de Glos. – Ordo de Bx.

107. – Le 7 avril 1787, furent ordonnés diacres : Pierre-Joseph-Augustin Daubichon, sous-diacre de Roques.

Roques (Saint Ouen)
Curés. – Jn Rebut – J.-P. Delamare.
Vicaires. – J. Bunel – J. P.Delamare.
Prêtre de la paroisse – J.-B. -F. Jumel.
Clercs.- J.-B.-F. Busnel -J.-B -F. Jumel – P.-J -A. Daubichon.
Notable.-O.-F.-J.-B. Jumel.
Prébende de Roques. – (Prébende volante).

Inventaire Sommaire des Archives Départementales Antérieures à 1790.
H. Suppl. 326. – III . B. 8. (Liasse.) – 57 pièces, parchemin ;
188 pièces, papier.
1370-1702. Procédure concernant la rente de 24 boisseaux de blé appartenant à la maladrerie de Lisieux sur les héritages du fief Ripaut, situés à Roques. Pleds ordinaire de Lisieux tenus par Jean de Carisis, lieutenant du sénéchal de Lisieux, le 12 décembre 1370 , « sur ce que les veues de l’aisniesse qui fut Ripault, assize en la parroisse de Rocques, a voient esté faictes et de rechef termez en ces ples par Ricart Le Saonnier, sergent , qui baillez avoient esté par le recepveur et les vicaires de Révérend Père en Dieu Monsieur l’évesque de Lisieulx en fieu perpétuel.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Pierre-Élie-Marie Labbey De La Roque.
ROCQUES.
124. Jean de Goustimesnil a dit estre issu de la maison de Goustimesnil au pays de Caux, noble de toute ancienneté, et que les chartes et écritures d’icelle maison étoient aux mains de Nicolas, son frere ainé, Sgr. du dit lieu de Goustimesnil et de Bully (Brilly ?); et néantmoins, pour justifier sa généalogie, il a produit 4 traités de mariage, dont la copie est demeurée au greffe; le 1er. desquels, de l’an 1402, est celui de damoiselle Marie de Bully avec Pierre de Goustimesnil, qu’il a dut être son bisayeul. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie sa descente, autrement qu’il soit imposé.

3 – Archives ShL :

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1020-1218. BUON XV 1202-1218 Christian de Rocques vend aux Lépreux de Lisieux divers biens à Rocques.
(voir à 1020) = AD. 14. Maladrerie, Hsuppl.III.B.1
1226 mai. BUON XXXV 1226 , mai. Simon du Mont vend à l’Hôtel-Dieu plusieurs revenus à Rocques.
Voir à 1226. = AD. 14. Hôtel-Dieu, Hnc.319/1
1294 19 septembre. BUON CX 1294 , 19 septembre. Drouet Jozienne vend au prêtre et aux Lépreux des rentes sur diverses propriétés situées à Rocques et aux Vaux. (rentes payables à la Foire du Pré) = AD 14. Maladrerie, H suppl III.B.2
1390 , 26 août – Rocques. Guillaume Le Potier, de Rocques, gage à Messire Raoul Descamps, curé de Rocques, une somme de 72 sols tournois = Tabell. de Lisieux. Analyse Et. DEVILLE
1390 , 16 octobre – Rocques. Guillaume Le Potier, et Guilette sa femme, de la paroisse de Rocques, vendent à Messire Raoul Descamps, curé de Rocques, une pièce de terre à Rocques, moyennant VIII livres tournois= Tabell. de Lisieux. Analyse Et. DEVILLE
1391 , 12 octobre – Rocques. Messire Raoul Descamps, curé de Rocques, baille à rente à Robert Maseline, une pièce de terre à Rocques.= Tabell. de Lisieux. Analyse Et. DEVILLE
1392 , 16 juin – Rocques. Jehan Le Petit, dit Godin, de la paroisse de Rocques, qui congnut que pour la somme de 60 sols ts. il avait vendu à Messire Raoul Descamps, prestre, curé de Rocques, 5 sols ts. une gueline de rente par chacun an, les 6 sols à la Saint Jehan et la gueline à Noël sur une pièce de terre à Rocques.= Tabell. de Lisieux. Analyse Et. DEVILLE
1528 – Prêtreville. Cosme de Querville, curé de Rocques, frère de Jacques de Querville, écuyer = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1565 , mercredi 2 mai – Rocques. Me Thomas Trinité, chanoine prébendé de la prébende de Rocques, vend, tant pour lui que pour ses successeurs prébendés de lad. prébende de Rocques, à Christophe Merieult sergent hérédital en lad. vicomté de Lisieux, six boisseaux de blé froment de rente seigneuriale et foncière, à prendre sur Guillaume et Nicolas Trouppelin, de Rocques, à cause de certains héritages par eux possédés dépendant de lad. prébende de Rocques. La dicte vente faite par 18 livres. = Tabell. de Lisieux (détruit). Analyse Et. Deville.1588 , 13 avril – Rocques
Révérend père en Dieu, messire Anne de Givry, évêque et comte de Lisieux, baille à ferme, pour six ans, à Jehan Racqueray, demeurant en la paroisse de Rocques, le moulin à bled. dudit lieu de Rocques, moyennant 12 boisseaux de blé, mesure de Lisieux que le preneur s’engage à livrer chaque année au palais épiscopal.= Tabell. de Lisieux (détruit). Analyse et copie Et. Deville.

Carnets de Charles Vasseur.
Carnet « Banlieue de Lisieux » :
IV – ROQUES
Différents dessins et croquis :
1 pavé du Pré d’Auge, 2 paysages, 1 détail d’une étole de chariton, 1 dessin d’une encoignure en cuivre, 1 dessin de l’église et détails, 1 plan de l’église.

Fonds Boudard 2 FA.
2FA89 : 2 août 1767 : lettre concernant l’exploitation du bois de Roques.
2FB50: 1784, fragment de lettre (affermages)
2FB59 : Bois des Loges, d’Assemont et de Rocques et état de Paiements divers.
2FB80 : Prébende de Rocques.

Fonds ShL 9 F.
1349 , 24 janvier – Rocques – Jehan Durant, demeurant en la paroisse de Roques confesse que Richier de Biéville lui avait laissé afin d’héritage 70 soulz d’annuel rente, dus et rabattus sur six livres qu’il devait pour les héritages dont il est tenant. = Arch. SHL 9F Dossier Rocques. Parch.

1416 , 20 mars – Rocques. Robert Osmont, escuier, vend et transporte à Robert de Boessay, écuyer et à ses hoirs, les rentes qui ensuivent: 50 sous sur Richart Durant de la paroisse de Rocques; item 30 sous sur les cabocles d’icelle paroisse; item les deux pars d’une livre de poivre, sur Guillaume de Chirieul, de Lisieux, sur la maison où il demeure; item 7 sous ts. sur Robert Pinchon, sur la maison où il demeure, lesquelles rentes estre assise en fieu nommé Bonne Orme. La venter faite par 30 livres tournois. = Arch. SHL. 9f Dossier Rocques. Parch.

1452 , 20 janvier – Rocques. Robin Gobie et Colette sa femme, confessent avoir pris à fieffe de Guillaume Legrant une pièce de terre sise à Rocques, jouxte d’un côté les hoirs Thomas de caumont, d’autre côté la voie tendant de Caumont à la Maroserie, et d’autre bout plusieurs. Cette vente faite par 10 sous tournois et ung cappon de rente par an, l’argent au terme Saint Michel, le chapon à Noël, un boisseau d’avoine, un chapon, dix oeufs de rente allans à Monseigneur de Lisieux. Témoins Pierre Dupont, Guillaume Durant et Michel Lepelletier. = Arch. SHL. 9F Dossier Rocques. Parch.

1477 , 4 juin – Rocques. Guillaume Legrant, de la paroisse de Rocques, vend à Guillaume Le Prévost, avocat et conseiller en court laie, dix sols tournois et un capon de rente que icelui vendeur disoit avoir droit de prendre sur Robin Gobie et sa femme à cause de la prise par eux faicte dud. Legrand d’une pièce de terre à Roques. La vente faite par 110 sols 7 deniers. Témoins Charlet Fortin et Guillaume Legrant fils dudit vendeur. = Arch. SHL. 9FDossier Rocques. Parch.

1517 , 8 février – Rocques. Testament de Guillaume Gobie, de la paroisse de Rocques. Il donne 10 sols à l’église de Rocques; deux au trésor; deux à la confrérie Notre-Dame, deux à la confrérie de Monsieur Saint Ouen, deux à la confrérie Monsieur Saint Fiacre et deux à la confrérie Monsieur Saint Gourgon. Item, 12 deniers à l’église d’Ouilly-le-Vicomte; 12 deniers à l’église de Norolles, 12 deniers à l’église des Vaux; quarante sols à Robert Levavasseur et Jehan Gruchet.= Arch. SHL. 9F Dossier Rocques. Parch.

1587 , mardi 24 mars – Rocques. Thomas Delafosse boulanger à Rocques, Catherine Drugeon, sa femme, vendent et transportent à Pierre Lespée marchand bourgeois de lad. paroisse, une pièce de terre en court et plant, une maison à usage de four, sise à Rocques, jouxte d’un côté le chemin tendant de l’église à la Marescallerye, d’autre côté les héritiers Jehan Pollin, d’un bout ledit Lespée et d’autre bout ledit chemin, tenue du comté de Lisieux par deux boisseaux d’avoine. La vente faite moyennant six écus sol. = Arch. SHL. 9F Dossier Rocques. Parch. 2 ff..

1667 , 24 octobre – Rocques. Jehan Lepetit, à l’intention de Jehanne Morisset, veuve de Me Jean Baptiste Bonnan, avocat, fonde à la charité de l’église de Rocques douze messes basses à célébrer par les chapelains de lad. charité, à perpétuité, aux jours et fêtes de Saint Martin, Saint André, Saint Thomas, Saint Etienne, Saint Jean l’Evangéliste, Saint Mathias, les mardis de Pâques et Pentecôte, Saint Jacques le Grans, Sainte Anne, Saint Lambert, et Saint Mathieu apôtre, à huit heures du matin, et sonnées à plain vol par l’une des cloches de l’église l’espace d’un quart d’heure. Elle lègue à cet effet une somme de cent livres tournois. = Arch. SHL. 9FA. Paroisse. Dossier Rocques. Pap.

1687 , 13 mai – Rocques. Gilles Doisnard, prévost, Pierre Grouard, eschevin, Robert Pollin, Pierre Boudard, Hélie Dunot, François Lebrosessois, Jehan Deschaufour, Eustache Bougon, Guillaume Le Roy, Mathieu Pinchon, Pierre Bounots, Guillaume Prevost tous frères servants en la charité de l’église de Rocques, et autres paroissiens, baillent et fieffent à rente foncière, à Charles Vimont, sieur de la Valette, bourgeois de Lisieux, deux aistres de maison faisant partie d’un plus grand corps de logis sis à Rocques, dans la cour de Charles et Guillaume Trouplin moyennant 23 livres de rente foncière. Copie collationnée le 19 octobre 1687. = Arch. SHL. 9FA. Paroisses dossier Rocques. Parch. 2 ff.

1768 , 28 avril – Rocques. Messire François Gallot, chanoine prébendé en la haute justice et prébende de Rocques, et curé d’Hollendon, baille à ferme à Guillaume Coudrey, laboureur à Rocques, la ferme et haute justice de la prébende dudit lieu, consistant en trois pièces de terre, moyennant 350 livres de fermage par an. = Arch. SHL. 9FA. Lisieux. Dossier chanoines. Pap. 4 ff.

Fonds Manuscrits.
1698 , 21 novembre – Rocques. Enregistrement en la Cour des Aides de Normandie des provisions de la charge de piqueur au vol pour corneilles en la grande fauconnerie du roi, données à Olivier Vimont, demeurant à Rocques.= Arch. SHL. A 236. 1719 – Rocques. Brevet du roi Louis XV nommant Olivier Vimont piqueur en la grande fauconnerie.= Arch. SHL. A 128.
Section F A
268. – Lettres royaux accordées à Jean Desjardins en procès contre demoiselle Madeleine Peyrat, veuve de Me Jacques Mérieult, pour fonds de terre à Lisieux, Ouillie-Ie-Vicomte et Rocques; 3 janvier 1054.
Section F B
179. – Quatre pièces. Contrats d’acquêts de fonds de terre à Rocques pour Jean Ydou; 23 mai 1587; 14 juin 1587; 3 mars 1588; 9 janvier 1590.

Fonds Erudits:
– PANNIER Arthème : NE12, 2e carton.
– ERUDITS DIVERS NE 000 B, Ch 40 – BEZIERE L.: monographies communales, Rocques.

Revues Le Pays d’Auge.
Jehan Le Hir, La fête de Rocques, 1985-07-juil
Anne DAVID, Fille d’institutrice à Rocques dans les années 50, 2010-05-septembre-octobre

Fonds Famille COTTIN.
Carton 107 – Rocques détails de l’église avec photos noir et blanc.

FONDS CAILLIAU 3F1 – 3F201
3F 100 1610-1808 – Rocques ; près du moulin et à la Marcaillerie : vente de biens, DAUBIN Pierre, VIMONT Jéhan, RICQUIER Pierre.
3F 101 1653-1654 – Rocques, chemin de Fauguernon : pièce de terre, POLLIN Robert, vendeur, LAMY François, acheteur
3F 102 1826-1827 – Rocques, chemin entre propriétés Ferey et Ganel.
3F 195 1668-1671 – Rocques : écoulement des eaux, RICQUIER famille.
3F 201 1587-1794 – Lisieux, Rocques : rentes, cessions, VIMONT famille (de), LE CHANGEUR Jean, chapelain de la Madelaine en la cathédrale.

Fonds CAILLAU Sous-Série 2F.
2F A 89-106 1767-1825
– Rocques : lettres personnelles, comptes, achat drap toile, vente de bois, entretien maison, travaux, nourriture, service de garde, livre d’achat et de dépenses, exploitation de bois

Fonds Brochures.
BR 553 Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux : Rocques.

FONDS DUVAL Georges 2S.
2S380 – Rocques: églises (calques)NC.

Fond Courel – Architecte: archives anciennes.
3S67 – M. Porquet: 2 chemin de Rocques 1937-1956

INVENTAIRE COOPERATIVE DE RECONSTRUCTION DE LISIEUX
CARTON 37 – Docteur Marie août 1955 projet agrandissement clinique, chemin de Rocques 1er étage.
ILOT 50 B – La Providence : Sté Civile Immobilière Lexovienne, devis à l’identique N° 50bat. 1b cour bat. détruit rue du Bouteiller, la clinique reconstruite chemin de Rocques, la clinique du Docteur Marie.
Plan d’un premier projet reconstruit chemin de Rocques ?
Etat et localisation des immeubles sinistrés il y avait 55 religieuses il y avait une morgue
Providence devis de réparations
Il y avait déjà 1 immeuble chemin de Rocques dont 1 plan ancien avec 1 pièce de terre
Communauté des Bénédictines, devis à l’identique Bt. 2, abbaye N° rue du Pré
beau plan avec la chapelle
CARTON n°42 – Providence chemin de Rocques [2 chemises]

Inventaire des enveloppes.
PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE
Enveloppe n° 63 – Rocques.

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
BOITE 26 – 26 H – OBLATES ROCQUES CHAPELLICULESE novembre 1962, 4 photos extérieur et 6 pellicules, 1 photo intérieur et 2 pellicules .
BOITE 46 – 46 L – Eglise de Rocques 1 pellicule.

Fonds Erudits NE 26 NEDELEC Yves.
Com.66.4.1 Rocques Notes historiques
Com.66.4.2 Rocques Eglise
Com.66.4.3 Rocques Vie de la commune 1845-2007.

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F B.
5e carton –
2FB55 – 1771-1792, Baux, remboursement d’une caution aux meuniers de Glos, Lisieux et Rocques.
2FB59 – Bois des Loges, d’Assemont et de Rocques et état de Paiements divers.
6e carton –
2FB80 – Prébende de Rocques.

FONDS ANCIEN 1F.
1F331 : 6 janvier 1667 : Sébastienne Haguelon demeurant paroisse St Germain à Lisieux vend ses biens à Pierre Le Roy de Rocques.

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Société historique de Lisieux

Fondée en 1869, elle a pour but de rechercher, de conserver et de faire connaître, notamment grâce a la revue qu’elle publie, les documents relatifs à l’histoire de l’ancien diocèse de Lisieux.