NOTES sur LIVAROT – 14371
1 – Bibliographie :
2 – Pièces Justificatives :
3 – Archives de la ShL :
4 – Articles de Presse
1 – Bibliographie :
Livarot, La ferme d’Ouilly, CDMPA, pp. 191-193;
Livarot, Manoir de la Pipardière, PGMPA.
Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. Bilan des fouilles archéologiques à Livarot. N°13, juin 2003
BASSELIN Olivier: Bacchanale VII sur Livarot – Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
BULLETIN DE LA SOCIETE HISTORIQUE DE LIVAROT, décembre 2007, n°18:«Le Canton de LIVAROT dans la grande guerre (1914-1948) »
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados.
COIGNARD Joël: La plaque Marcel Gambier à Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
COTTIN Michel: Les artisans du bois au début du XXe siècle dans le canton de Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot n°69, mars 2000.
DELEU Michel: Etude sur un registre de 1912, entreprise J.Giraud à Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
DELEU Michel: Le « colonel » fait son Livarot – Musée du Fromage. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
DELEU Michel: Guerre 1870-1871 dans le canton de Livarot ; Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11, juin 2004.
DELEU Michel: La Loure. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
DELEU Michel: Quelques curiosités livarotaises. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
DELEU Michel: Etude sur le recensement de la ville de Livarot1866. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
DEVAUX Michel : La Comté en Pays d’Auge. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
DORLEANS Christiane : Dans les jardins de mon père. Bulletin du Foyer rural du Billot – mars 2001 n°71.
DU BOIS Louis, cf VAUX DE VIRE d’Olivier Basselin, p. 218
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome.
DUPRE Philippe, « La machine à vapeur de Livarot », Histoire et patrimoine industriel en Basse-Normandie, n° 1.
DUPRE Philippe, Patrimoine industriel dans Isabelle JOUAN, dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de Lisieux II, Saint-Pierre-¬sur-Dives, Livarot, Orbec, (1989), pp. 17-18
DUVAL André : Notes sur Livarot du 25 juillet au 4 août 1944 par le curé doyen Pelpel; Bulletins de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003, N° 10 décembre 2003 et n°11 de juin 2004.
Editions Flohic : le patrimoine des communes du Calvados, page 1105.
« L’énergie vapeur en Pays d’Auge au XIXe siècle », PAR, 37, N° 3, Mars 1987″
Les Nicolle (de Coutances). De la recette des tailles au marquisat de Livarot (début XVIIe siècle-1808″, Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 15e série, 1986, pp. 65-68
FERAULT-LARUE, Monographie de la commune de Livarot, = Arch. Départ. du Calvados, Br. 9433.
FETE PATRONALE DE LIVAROT 26 août 1855. Bulletin du Foyer rural du Billot n°58 Mai 1997 page 56
FOURNIER Dominique : Noms de communes et anciennes paroisses du canton de Livarot – Bulletin du Foyer rural du Billot – mars 1994 n°45
GUILMETH Auguste, Bourg de Livarot, s.l., s.d.. In-8°(8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.)
Inauguration de l’école de Livarot le 15-09-1912 : Bulletin du foyer rural du Billot – n°67, septembre 1999.
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 11 x 21, 81 p. 6 cartes h.t.
La libération de Livarot, Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N° spécial, septembre 2004. (voir aussi droit de réponse Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
LAJOYE Patrice: pierres sacrées, pierres à légendes. Bulletin Foyer rural du Billot n°78, juin 2002
LAJOYE Patrice: Contes et légendes du Pays d’Auge: La pierre tournante de Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot n°80, Décembre 2002..
LAMBERT Christian, En Pays Livarotais, par… dit « Mait’Jules », s.l.s.d. (Saint-Pierre-d’Entremont, 1991).
= Bibl. SHL. PA. 5.017
LECESNE Claude, « Notes d’histoire locale du dossier de Claude Lecesne », Paris-Normandie, vendredi 9, 12, 23 et 30 mars 1962, sq. Ces notes ne sont pas de Cl. Lecesne mais de l’abbé LECOURT(voir archives SHL)
LECESNE Claude, « L’histoire du manoir de la Pipardière », Paris-Normandie, 13 et 20 avril 1962. (voir archives SHL)
LE HIR Camille : Anais (Anais Guérin directrice d’école à Livarot) Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
HERAULT-LARUE, Monographie de la commune de Livarot, m.s., s.d., (vers 1886),= A.D. Calvados
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999.
LHONORE Lucienne (transcrit par J. TRAMBLAIS) Mes années noires. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
LOGRE Claude : Marques postales et oblitérations des bureaux de Livarot N° 82, juin 2003.
LOGRE Claude : Marques postales et oblitérations des bureaux de LivarotN° 84, décembre 2003.
MANEUVRIER Jack, « A propos de la Pipardière », Histoire et traditions populaires, N° 36, décembre 1991.
MANEUVRIER Jack, « Nous ne visiterons plus la Pipardière », PAR, 42, N° 3, Mars 1992.
MANEUVRIER Jack : Histoire d’Horloge à LIVAROT en 1892 Bulletin du Foyer rural du Billot n°62, juin 1998.
MANEUVRIER Jack : Livarot à l’époque révolutionnaire : les difficultés d’approvisionnement en grains BULLETIN DUFOYER RURAL DU BILLOT,Mars 2006, N° 93.
MANEUVRIER Jack: La pomme et le cidre en Pays d’Auge. BULLETIN DU FOYER
RURAL DU BILLOT, n° 36, décembre 1991.
MANEUVRIER Jack : Le manoir de la PIPARDIERE. Bulletin du foyer rural du Billot, n°35, septembre 1991.
« Manoir de la Pipardière », MSAN, t. XXVI, pp. 254-258
MONGE-DUVAL (Mme) : Nos cloches, Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
MONGE-DUVAL Yvette : Quand passait la troupe…avant 1930. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
NEUVILLE Louis de, « De la résistance à l’occupation anglaise dans le pays de Lisieux de 1424 à 1444 « , BSAN, t. XVI et t. à p. Caen, Delesques, 1893, in-4°, 48 p. ; p. 24
PAUMIER S. et H. : La confrérie Saint Eloi à LIVAROT : bulletin du foyer rural du Billot n°71, septembre 2000
PAUMIER Henri : la confrérie de Saint Eloi à Livarot ; Bulletin du foyer rural du Billot N° 72, décembre 2000.
PAUMIER S. et H. : Contribution à l’histoire du textile normand. Bulletin Foyer le Billot n° 42 page 39.
PAUMIER H. : Misères de la Ligue enregistrées à Livarot. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 73, mars 2001,
PETITJEAN Anne-Marie : Le château fort de Livarot. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
PETITJEAN Anne-Marie : Nos soldats de l’Ancien Régime Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
PETITJEAN Anne-Marie : Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre. (décès abbé Galle). Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
PETITJEAN Anne-Marie : Le Livarot des métiers du fer. Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
POREE chanoine André, Histoire de l’abbaye du Bec, Evreux, Hérissey, 1901, 2 vol.. In-8° rééd. Bruxelles, Culture et Civilisation,1980 rééd. I, 330,353, 563, 588
ROUFFIGNAC Aude de, « L’invention d’un monument: le manoir normand selon Gabriel Ruprich-Robert », Revue de l’Art, n° 27, Octobre 1994. photocopie, Class. rouge Construction Ndie.
SIMON, Topographie du Calvados. Vallée de Livarot, s.l. s.d. (Caen, Hardel). In-8°, 15 p.
SURTOUC Thibault : Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Mars 2006, N° 93.
SURTOUC Thibault : Les inhumations dans l’église paroissiale de Livarot. D’après les registres paroissiaux. (1639-1792) BSHL n°59, décembre 2006. p.69.
TRAMBLAIS Jean : Ligne de Chemin de fer Ste Gauburge-Mesnil Mauger. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11, juin 2004.
TRAMBLAIS Jean : Après l’Exposition (1933-1944). Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2005
TRAMBLAIS Jean Après l’exposition (1933-1944) (dont Résistance) Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n° 51, septembre 1995. Un brancard sur une table d’hospice : c’était Rommel perdant la bataille de sa vie.
BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT – Juin 2018 (n° 141) Le Manoir de la Pipardière
Voir :
Bulletin monumental de 1866 p.831 et suivantes
Mémoire des Antiquaires de Normandie tome XXIII p.63 n°334
Formeville II -XIII, XIV 273
Hippeau Gouvernement de Normandie VII p.454 à 463
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 56
MSS 13905 p.38 folio 115
Eglise de Livarot
Normand du 26 juin 1869, 28 août 1869 et 13 novembre 1869
L’église de Livarot, Léon Puiseux et le Curé (Normand du 12 septembre 1868)
L. Du Bois – Vaux de Vire d’Olivier Basselin p.218
Jean de Livarot – Guide de Blois par la Saussaye p.144
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Livarot, Liverotum, Livaroth.
Le bourg de Livarot a profité du mouvement qui pousse les habitants des campagnes à déserter les champs pour s’entasser dans les centres. De 1,100 habitants (213 feux), au XVIIIe siècle, sa population s’élève aujourd’hui à 1,386 habitants. Ce bourg, de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec, était le chef-lieu d’un doyenné de vingt cinq paroisses.
L’église, dédiée à saint Ouen, datait du XVe siècle. On y a fait, il y a quelques années, de grandes modifications.
Voici, d’abord, le plan de l’église telle qu’elle était en 1859.
M. Rouet à fait du portail un dessin qui dispense de toute description pour cette partie de l’édifice.
Une nef de quatre travées, divisées par des contreforts, un choeur à chevet pentagonal, le tout éclairé par des fenêtres ogivales flamboyantes, à un meneau, disposées à peu près symétriquement : tel est l’aspect extérieur. A l’intérieur, la nef est accompagnée de deux bas-côtés voûtés en pierre, avec nervures prismatiques. La nef centrale est voûtée en merrain, avec des sablières, des extraits et des poinçons richement sculptés de torsades, d’oves, d’imbrications et autres ornements caractéristiques du règne de François 1 er.
De nombreux blasons complétaient cette décoration, et conservaient la mémoire dès seigneurs -qui avaient fait exécuter ce beau travail.
La construction primitive de l’église remonte, au XVe siècle: elle se composait d’un choeur et d’une nef assez étroite et sans bas-côtés; la tour date de la même époque, de même; que la majeure partie de la façade occidentale; mais la tour, alors extérieure, flanquait au nord la, nef qui comprenait le, collatéral opposé et une partie seulement de la nef actuelle. Au XVIe siècle, l’église fut considérablement agrandie ou plutôt refaite presque en entier. On conserva le mur méridional, qui devint celui du bas-côté: de L’épître; les arcades ogivales portées sur des colonnes massives et le bas-côté du nord datent de cette époque, et la tour du clocher se trouva de la sorte enchâssée dans l’intérieur de la nef.
Il y a cinq ans, par l’initiative de M. le Curé, dit M. Ch.Vasseur, le vieux choeur, construit par les barons de Livarot, fut jeté bas et remplacé par une construction en briques et en plâtre, dessinant, en plan, un choeur Canqué de deux bas-côtés avec trois chapelles absidales. Je ne saurais dire quel style on a voulu donner à cette bâtisse
: il y en a pour tous les goûts, depuis le roman du XII° siècle jusqu’aux fioritures du règne de Louis XIV. On ne peut louer absolument rien dans ce travail par trop capricieux.
Le mobilier a été renouvelé. On voyait, auparavant, dans une des fenêtres du bas-côté nord; des restes d’un arbre de Jessé. Aux murs de la nef étaient appendus cinq panneaux de chêne sculpté, provenant peut-être d’un scamnum oblongum, seul siége permis à l’officiant par les réglements liturgiques. Ces panneaux représentent chacun un personnage en pied. J’ai cru y reconnaître : le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Mathias, saint-Barthélémy, saint Jacques-le-Majeur.
On voyait aussi, dans la sacristie, une chaire à haut dossier, ou siège seigneurial sculpté à panneaux flamboyants, avec un blason parti d’Arces et de Ferrières. Il datait, comme les voûtes du choeur et de la nef, du commencement du XVIe siècle.
La cloche date seulement de 1803.
Le patronage de l’église de Livarot appartenait à l’abbaye du Bec. Il lui avait été donné, en 1155, par Guillaume Crespin.
Bourg et château.
— Le bourg de Livarot, situé au fond de la vallée de la Vie, sur une pente doucement inclinée vers l’ouest, doit sa principale importance au commerce du beurre et des fromages qui, de la plus grande partie de l’arrondissement, affluent à son marché.
L’existence de Livarot ne nous est connue que depuis la fin du XIe siècle. Un château-fort, dont nous aurons à parler, semble avoir été la première cause de son développement.
Pendant les siècles du moyen-âge, Livarot fut le centre d’une industrie considérable de forges et de clouterie : des bancs épais de mâchefer, que le sol renferme sur une grande étendue, témoignent de l’importance qu’eurent ses ateliers. Mais quand vinrent les longues et cruelles guerres des Anglais, Livarot, qui paraît avoir beaucoup souffert de leur fureur, vit décliner cette ancienne industrie, qui, après avoir langui quelque temps, a fini par être complètement abandonnée. Au XVe siècle, le bourg de Livarot était réduit à un nombre d’habitants peu considérable, comme on peut en juger par les dimensions exiguës de l’église paroissiale, construite à cette époque, et dont les portions utilisées dans les reconstructions subséquentes de cet édifice religieux permettent de calculer les dimensions primitives.
Le XVIe siècle, au contraire, fut pour Livarot une période de prospérité et de rapide accroissement, et, depuis cette époque, l’importance de ce bourg s’est développée à mesure que la culture des céréales, difficile et peu productive dans le pays accidenté qui l’environne, a fait place aux pâturages qui couvrent aujourd’hui toute la vallée de la Vie. La culture du pommier et la substitution de l’exploitation des vaches à lait à l’engraissement des boeufs ont contribué à augmenter cette prospérité; et Livarot est aujourd’hui le
gage d’un commerce beaucoup plus considérable que le nombre de ses habitants ne pourrait le faire soupçonner.
L’industrie des fromages, sans être la plus importante, M. de Neuville, est celle par laquelle Livarot est le plus connu. On ne peut douter qu’elle ne soit fort ancienne: cependant, les fromages que l’on faisait autrefois dans la vallée de la Vie étaient ceux qu’on nommait alors angelots et qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de fromages de Pont-l’Évêque; ce n’est que vers le commencement du XVIIe siècle que les fromages spécialement signés sous le nom de Livarot ont été mis en vogue.
Pendant un siècle et demi, ces fromages ont été fort réputés: sous le règne de Louis XV, M. de Maurepas était grand
admirateur du Livarot. Mais, depuis cette époque, les fabricants de fromage ayant sacrifié la qualité pour obtenir plus plus beurre, cette variété, tout en devenant plus répandue, a perdu le suffrage des gourmets. Elle ne peut lutter, sous ce rapport, avec celle des fromages dits de Camembert, dont la fabrication, depuis peu d’années, s’est répandue dans tous les environs et est, en ce moment, dans l’état de prospérité le plus brillant. On attribue à tort l’invention de cette dernière qualité de fromages à Mme Harel, qui demeurait à Camembert, il y a une soixantaine d’années ; elle a eu le mérite non moins grand d’en conserver seule la tradition, pendant un grand nombre d’années; mais les fromages de Camembert étaient connus au XVII° siècle : il en est fait mention dans le Dictionnaire géographique de Thomas Corneille, à l’article VIMOUTIERS.
L’histoire de Livarot s’identifie avec celle du château-fort qu’y a existé pendant plusieurs siècles et qui était le siège d’une baronnie. Ses plus anciens seigneurs furent lesCrespins alors châtelains de Tillières ; cette maison, depuis connu sous le nom du Bec-Crespin, a donné naissance à un maréchal de France. Guillaume Crespin, premier du nom, contemporain de Guillaume-le-Conquérant, donna à l’abbaye du Bec le droit de présentation à la cure de St-Ouen Livarot. Son petit-fils, Goscelin Crespin, confirma cette donation en 1155. Le fils de ce dernier, Guillaume Crespins troisième du nom, donna des propriétés à Livarot, à l’abbaye de St-André-en-Gouffern, qui posséda aussi en cette paroisse une chapelle, dite de St-André; détruite depuis trois siècles au moins, mais dont on distingue encore l’emplacement dans l’herbage dit de la Couture-St-André. La baronnie de Livarot sortit de la famille Crespin par le mariage d’Isabelle, fille de Guillaume Crespin, ci-dessus nommé, et d’É? de Harcourt, avec Robert du Neufbourg, baron d’Asnebeosd.
Celui-ci appartenait à une branche cadette de l’illustre maison des comtes de Beaumont et Meullent en France, Leicester, de Bedford et de Warwick eu Angleterre. Le Neufbourg conservèrent la baronnie de Livarot jusqu’à leur
extinction qui eut lieu au commencement du XVe siècle.
Le règne du roi Jean fut, pour Livarot, une époque désastreuse.
Le château, étant tombé entre les mains d’un parti d’Anglais et de Navarrais, devint pour eux une place d’armes d’où ils sortaient pour piller et dévaster le pays environnant. Pendant plusieurs années ils réussirent à s’y maintenir : cette période vit la ruine et l’incendie changer l’aspect de la contrée. On assure que Du Guesclin vint en personne assiéger le château de Livarot, et qu’il ne put réussir à le prendre. Quoi qu’il en soit, les Anglais s’y maintinrent jusqu’en 1365, et n’en sortirent que par composition et en recevant une somme très-considérable. Soit qu’on ait alors voulu prévenir le retour de pareils désastres, soit qu’un second siège y ait eu lieu postérieurement, le château de Livarot fut démantelé vers cette époque et cessa d’avoir aucune importance militaire. Il n’en est point fait mention dans les guerres de la première moitié du XVe siècle.
Jeanne du Neufbourg, fille et héritière de Robert du Neufbourg et d’Alix de Tournebu, porta la baronnie de Livarot dans la maison de Ferrières, une des plus illustres de la province, par son mariage avec Charles, baron de Ferrières, de Préaux, de Thury, de Dangu, de Vibraye et Montfort-le-Rotrou, sous le règne de Charles VI. Les seigneurs de Ferrières possédèrent la terre de Livarot pendant environ cent ans; mais, au commencement du XIIe siècle, ils tombèrent en quenouille. Françoise de Ferrières, une des héritières de cette maison, eut en partage la baronnie de Livarot; elle épousa Antoine d’Arces, seigneur de la Bastie, gentilhomme dauphinois de la valeur la plus brillante, connu, dans son temps, sous le nom de Chevalier-Blanc. Envoyé par le roi François Ier en Écosse, pendant la minorité de Jacques V, Antoine d’Arces fut élevé à la dignité de vice-roi d’Écosse, mais une fin tragique vint bientôt mettre un terme à ses glorieux efforts en faveur de ce malheureux pays que le dangereux voisinage de l’Angleterre et la turbulence de ses barons tenaient plongé dans un état de confusion perpétuelle : tombé entre les mains d’Écossais révoltés, le seigneur de la Bastie fut cruellement égorgé.
Il laissait deux fils qui possédèrent l’un après l’autre, la terre de Livarot ; car, bien que Nicolas d’Arces, l’aîné, seigneur de Ferrières, Livarot et Thibouville, eût laissé une fille de son mariage avec Anne Le Veneur, des arrangements de famille firent passer la baronnie de Livarot à Jean d’Arces, son frère, baron de la Bastie et de Condrieu. Celui-ci épousa Isabeau de Sillans, fille du seigneur de Creully: il en eut un fils et une fille ; le premier, nommé Guy d’Arces, fut compté parmi les favoris de Henri III, sous le nom de Livarot ; il mourut jeune encore , laissant, pour héritière, Jeanne d’Arces, sa soeur, mariée à André d’Oraison, seigneur de Solcilhas, chevalier de l’ordre et mestre de camp des vieilles bandes françaises. André d’Oraison, fils d’Antoine d’Oraison, vicomte de Cadenet et de Marthe de Foix Caudale, était descendu de Philibert d’Aqua, seigneur napolitain, qui, s’étant attaché à la fortune de la maison d’Anjou, fut exilé de sa patrie et se retira en Provence où la faveur du roi René, dont il était grand chambellan, lui fit épouser Louise d’Oraison, héritière d’une famille distinguée de cette province, aux noms et armes de laquelle sa postérité fut substituée. André d’Oraison fut l’auteur de deux branches de cette maison ; l’aînée, celle des marquis d’Oraison Boulbon, resta en Provence, tandis que la cadette, celle des barons de Livarot, vint se fixer en Normandie où elle s’éteignit dans les premières années du XVIIIe siècle ; ses membres ont porté les titres de marquis de Livarot et de Longchamp, barons d’Ouillie et seigneurs de Pontalery, PienCourt, Chiffreville et Héricourt ; deux d’entre eux ont été successivement gouverneurs de Lisieux sous le règne de Louis XIV. L’héritière des barons de Livarot, du nom d’Oraison, fut Charlotte Élisabeth d’Oraison, mariée à Charles Nicolle, sieur de Briqueville, fils d’un receveur des tailles à Coutances: elle fut l’aïeule de Louis de Nicolle, marquis de Livarot, qui vendit cette terre en 1763, se réservant le privilège d’en porter exclusivement le nom. Ce dernier marquis de Livarot était maréchal de camp ; il mourut à Londres, dans l’émigration, sans avoir été marié; il laissait deux soeurs : Louise Élisabeth de Nicolle, l’aînée, avait épousé François-Jean de Graindorge-d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand et maréchal de camp; Henriette-Blandine de Nicolle, sa soeur, était mariée à Charles Guy du Bosch. La terre de Livarot, y compris les fiefs de Pontalery, Piencourt et autres qui en dépendaient, fut vendue à Mme de Lancize, pour la somme de 261,000 livres. Louis-Marc de Lauzière de Lancize était un officier distingué, originaire de l’Avranchin ; il avait épousé, en premières noces, en 1736, Julie-Geneviève de Lyée de Tonnancourt, qui mourut bientôt sans postérité. M. de Lancize suivit Charles-Édouard en Écosse, comme capitaine d’une compagnie de cadets gentilshommes ; puis, élevé au grade de colonel d’infanterie, il reçut un commandement important à la Martinique où il se remaria avec Mme de Ponthau, riche veuve créole. C’est au nom de cette dame, Catherine-Élisabeth Desvergers, et de Michel de Ponthau, son fils, que fut acquise la baronnie de Livarot. Mr.de Lancize fit construire, à peu de distance du vieux château, un long bâtiment en équerre, destiné à servir de dépendances au nouvel édifice qu’il projetait de lui substituer ; mais ses plans ne furent pas mis à exécution : dès 1767, la terre de Livarot était de nouveau vendue, pour le prix de 310,000 livres, à Joachim-André-Louis Gossey, riche négociant et secrétaire du roi, qui, par cette acquisition, devint seigneur de Livarot, Pontalery, les Loges, le Quesnay, Carel et Piencourt. Mais les événements de la Révolution ayant causé la ruine de la maison Gossey, la terre de Livarot fut saisie par ses créanciers et, enfin, vendue en détail en 1816. Quelques années après, le vieux château était rasé jusqu’aux fondements : sur le terrain qu’il occupait, s’élève maintenant l’école communale des filles, tenue par les religieuses de la Providence.
Le château de Livarot, dont la construction primitive pouvait remonter au XIe siècle, était un des édifices féodaux les plus remarquables de la contrée : son enceinte, de forme circulaire, bâtie en pierres du grès le plus dur, soigneusement appareillées, était entouré de fossés profonds alimentés parla rivière de Vie : aussi, Livarot fut-il longtemps regardé comme une place très-forte. Mais, ce vieux château ayant été démantelé dans les guerres du XIVe siècle, il n’était resté de ses murs primitifs que des portions de hauteurs inégales sur lesquelles étaient venues s’appuyer plusieurs constructions en bois, dépourvues de tout ensemble et de toute régularité.
La partie la plus remarquable et la mieux conservée de cette ancienne demeure était un pavillon, ou tourelle, donnant accès dans la cour intérieure et où se trouvait autrefois un pont-levis. Suivant M. Guilmeth, la totalité de l’enceinte avait 252 pieds de circonférence en dedans des fossés.
La Pipardière.
— Le manoir de la Pipardière, dit Mr. Ch.Vasseur, assis au milieu de la vallée, sur le bord de la route de Lisieux, il ne doit pas remonter au-delà du XVIe siècle. Il est construit en bois, avec un étage en encorbellement. Un escalier monumental en pierre, placé en saillie sur la façade occidentale et abrité par un auvent, conduit aux chambres hautes. Sur le fronton de la petite fenêtre qui éclaire le dessous de l’escalier on trouve une date un peu fruste, j’ai cru être 1525.
Les sculptures des charpentes, dont voici un profil, répondent bien à cette date.
Les entre-colombages sont garnis de briques, disposées en dessins variés, et quelques fragments d’épis en terre vernissée couronnent encore les pignons des combles.
La chapelle est fort bien bâtie. Quoiqu’elle soit vraisemblablement du même temps que le manoir, elle offre tous les caractères du style flamboyant de la meilleure époque. Le dessin, de M. Bouet, peut dispenser de toute description.
Cette chapelle ne sert plus au culte, et elle a perdu tout son mobilier. Une belle tribune, dont l’appui se composait de panneaux sculptés, représentant les douze Apôtres, séparés par des pilastres cannelés, dans le goût de la Renaissance, vient d’être enlevée par le propriétaire et transportée dans l’église de Soquence; ces boiseries étaient remarquables.
La charpente, visible à l’intérieur, mérite une étude approfondie. Les entraits sont sculptés, sur toutes leurs parties, d’oves, d’entrelacs, et de ces capricieuses décorations familières aux artistes du règne de François Ier. Les sablières sont également sculptées, et quatre blochets dont l’extrémité figure des mascarons remplacent, aux angles de l’abside, les enrayures que l’on rencontre ordinairement. La charpente du clocher est restée aussi visible, jusqu’au haut de la flèche : l’oeil s’égare, non sans plaisir, au milieu de ce labyrinte de pièces de toute dimension, dont plusieurs sont sculptées, et dont l’ensemble est un magnifique spécimen de l’art du charpentier II faudrait un grand nombre de dessins pour en donner une idée (Notes de M. Ch. Vasseur.
Le fief de La Pipardière doit son nom à la famille Pipart, distinguée au XIIe siècle et qui a possédé aussi la terre de Manneville-la-Pipard, près de Pont-l’Évêque. Gilbert Pipart était dapifer de Milon Crespin, en 1107. Un de ses descendants épousa une fille ou petitefille de Goscelin Crespin, baron de Livarot, et il paraît en avoir reçu un démembrement de cette terre où il fit construire un manoir , qui fut nommé La Pipardière. Ce fief appartenait, en 1427, à Jean de La Haye, descendant par les femmes des Pipart.
Un de ses successeurs, Philippe de La Haye, sieur de La Pipardière, était en procès en 1542, contre Nicolas d’Arces, baron de Livarot, qui lui disputait lé droit d’avoir banc et séance dans le choeur de l’église de cette paroisse : ce procès, porté au Parlement de Normandie, ne fut terminé qu’en 1601, par un arrêt favorable aux prétentions des barons de Livarot. La famille de La Haye, alliée à celles de Hautermer, de Tournebu, de Courseullcs, s’éteignit dans le cours du XVIIe siècle, dans la maison de Fresnel, qui a possédé la terre de la Pipardière, jusqu’à la Révolution. Elle à appartenu depuis à Mme de La Rivière, et est aujourd’hui la propriété de ses héritiers, MM. du Val de Bonneval.
Château moderne.
— Le château de Neuville, situé sur le penchant du coteau qui domine le côté droit de la vallée, est un des plus considérables du département et des mieux situés : il a été construit en 1824, par feu M. le marquis de Neuville, pair de France, dans le style qui était alors à la mode : aujourd’hui on ferait quelque chose de plus léger dans un autre style ; mais chaque époque a son goût et son cachet.
L’ancien château, dont il reste encore quelques parties près du nouveau , était précédé de deux tours cylindriques : l’une, destinée au colombier; l’autre était, dit-on, une chapelle. Elles portent les dates 1677 et 1678.
Deux épis émaillés couronnent les combles de cette construction et des tours.
Des sources limpides coulent de la partie supérieure du coteau et sont amenées dans les appartements du château : une végétation luxuriante distingue les plantations qui ornent le coteau. Du château, la vue s’étend sur une vallée magnifique et sur le bourg de Livarot.
M. le comte de Neuville, gendre de M. de Villèle, qui habite son château une grande partie de l’année, est un des hommes les plus recommandables, les plus désintéressés et les plus dévoués aux intérêts moraux et industriels du pays.
La population du canton lui a témoigné sa reconnaissance en l’appelant, il y a quelques années, à siéger au Conseil général.
M. de Neuville a deux fils qui habitent avec lui, et dont l’un, M. le vicomte Louis de Neuville, membre de la Société
française d’archéologie, nous a fourni de précieux documents historiques sur les fiefs- du canton. C’est lui, qui, pour ne pas s’éloigner de son frère aîné, auquel appartiendra le château de Neuville, vient d’en faire construire un autre, sur le côté opposé de la vallée.
Le fief de Neuville, où se trouve le château dont nous parlons, doit son nom à l’ancienne famille de Neufville qui a elle-même pris le sien de Neuville-sur-Touque, commune du canton de Gacé. Le fief de Neuville paraît avoir d’abord fait partie d’un fief, nommé la Loisinière, possédé au XIIIe siècle par une famille de chevaliers, du nom de Loison.
Un peu avant 1550, il devint la propriété de maître Guillaume Maquerel, avocat à St-Pierre-sur-Dive, natif de Bellou, auquel il fut encore disputé : Robert de Neuville, seigneur des Loges, le revendiquait en justice, en 1570; mais il resta entre les mains de la famille Maquerel, qui prit le nom des Mogerets et fut anoblie, en 1637, clans la personne de Pierre des Mogerets, sieur de Neuville, avocat général à la Table de marbre de Rouen et maître des requêtes de la Reine. Les enfants de ce dernier donnèrent en échange, en 1675, contre des herbages situés à La Brevière, la terre de Neuville à Jacques Rioult, sieur d’Ouilly, fief dans lequel celui de Neuville était presque complètement enclavé.
Cette terre est restée, depuis, en la possession de la famille Rioult de Neuville, qui y fait sa résidence. Le fief de Neuville relevait de la seigneurie de Ste-Marguerite-des-Loges.
Le fief d’Ouilly, dont le manoir est situé dans un vallon au sud-est et à un kilomètre et demi du bourg de Livarot, doit son nom à la famille des seigneurs d’Ouilly-le-Tesson : aussi, ce fief était-il resté dans la mouvance féodale de cette seigneurie d’Ouilly, près de Falaise. Il avait originairement porté le nom du Val-Herboult, sans doute emprunté à une famille Herboult, qui subsistait encore à La Brevière, au XIIIe siècle.
Dans le cours du XIVe siècle, Richard d’Ouilly était seigneur du fief de ce nom, à Livarot. A la fin du même siècle, la terre d’Ouilly avait été démembrée: le manoir, le bois d’Ouilly et la plus grande partie du domaine utile étaient entre les mains de la famille Rioult, tandis que le corps du fief et les droits seigneuriaux étaient la propriété d’une branche cadette de la maison de Courcy.
Gabriel Quesnel de Coupigny,marquis d’Alègre, vendit en 1611 le fief d’Ouilly, pour 4,000 livres, à Jacques Rioult, qui le réunit ainsi au domaine qui en avait été séparé.
Le manoir d’Ouilly offre les caractères généraux des constructions en bois du XVI, siècle : son principal mérite est de porter une date certaine, le millésime 1518 étant gravé dans un cadran solaire en pierre se détachant en cartouche, d’une de ses massives cheminées. L’intérieur offre quelques traces des peintures murales qui le décoraient autrefois.
Ce manoir a été élevé par Pierre Rioult, fils de Jean Rioult, qui fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la recherche de 1463 et père de Nicolas Rioult, qui de son mariage avec Agnès de Manoury eut pour fils un autre Pierre Rioult ; celui-ci épousa en 1567 Catherine Toustain, des sieurs de Billy, dont il eut Jacques Rioult, devenu sieur d’Ouilly en 1611. Les Rioult avaient succédé à la famille d’Astin qui possédait des terres au Val-Herboult, aux XIIe et XIIIe siècles;,un de ses membres, Foulques d’Astin fut évêque de Lisieux sous le règne de saint Louis.
Livarot a servi de résidence, aux XVIe et XVIIe siècles, à des membres des familles Toustain de Billy, Le Vallois et de Cintrey. C’est à Livarot qu’est né l’abbé Dufresne, curé de Mesnil-Durand, député du clergé aux États-Généraux de 1789 et membre du côté droit à l’Assemblée constituante.
Pierre levée.
– Les hauteurs qui s’étendent à l’est de Livarot sont couvertes, sur une longueur de 3 kilomètres sur 1 kilomètre environ de largeur, par des bois appartenant à M. le comte de Neuville. Il s’y trouve, tout près de l’ancien chemin de Livarot à Fervaques, un menhir ou pierre-levée, cachée dans l’épaisseur du taillis. C’est une roche eu poudingue siliceux, de 2 mètres de hauteur environ, d’une longueur un peu moindre sur une largeur de 60 centimètres à peu près. Cette pierre est complètement brute, sauf une de ses faces latérales dont on semble avoir voulu faire disparaître quelques parties anguleuses à l’aide d’un instrument grossier. A une centaine de mètres plus au sud de l’autre côté du chemin, se trouvent quelques pierres de nature et de dimensions analogues, mais occupant une position horizontale.
Livarot. Il existe à 6OO m. environ à l’est de l’église un « Champ de Bataille ». (Cad., B, 48-52).
3 – Archives SHL :
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
1320
Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 16 Lyvarrouty – Guillaume Vipart tient de Robert de Neufbourg un fief de haubert – Robert de Neuville y tient une partie de fief.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)
1542, 27 février
Procédure entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière appelant en plusieurs instances et en principal demandeur ou gage plége et attentats contre Nicolas darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crespin, les Pipard avoient été héritiers, à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière, et lequel appelant a été héritier desdits Pipart. Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendant anciennement et droit de présentation à ladite église; lequel patronage avoit été aumôné à l’abbaye de Notre-Dame du bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg, dequelq Crépins il étoit descendu. Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la haye, est appelant sous grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye ordonné que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie. Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonner en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la cour que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et vers ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté, jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné. A Rouen, le vingt-deux février mil cinq cent quarante deux.
=¸ EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, pp. 1258-1259
+ IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.
1546 : 20 février 1546. Livarot
SHL : 1F421 : 20 février 1546 : Aveu de Jean de Vausmelle pour une¬ pièce de terre dépendant de la seigneurie de Livarot et dénommée¬ « Les rosiers Bazin ».
1599 :
Archives SHL 1F735 : 1599 à 1761 : Vimoutiers, Livarot : Famille Bonnet
1601, 27 mars
Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière demandeur en gage-plège et attentats, d’une part, et Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrières et de Livarot… opposant et demandeur d’autre. La Cour faisant droit sur les conclusions des parties adjugé et adjuge audit Darces pour lui et successeurs, seigneurs de Livarot, comme représentant les anciens patrons de ladite église, tous les droits et honneurs honorifiques et préséances en icelle, et d’y avoir seuls bancs et sièges pour eux et leurs famille ou dedans dudit chœur et chancel de ladite église; faire imprimer et apposer tant en dedans, qu’au dehors des lieux éminents d’icelle église, ceintures et armoiries, primitivement à tous autres, et si aucunes y ont été imprimées et apposées, autres que desdits seigneurs de Livarot, en seront ôtées et effacées en la présence du conseiller commissaire exécuteur du présent arrêt; sauf audit de la Haye, sieur de la Pipardière à prendre tel banc et place pour lui, et sa femme et famille en ladite église de Livarot, hors le chœur d’icelle qu’il verra bon être; et condamne ledit de la Haye aux dépens. A Rouen, le 27e mars 1601.
¸ EDIT.: Mémoires du Clergé, t. III, p. 1275.
+ IND.: Arch. SHL. Dossiers bleus Ch. Vasseur. Doyenné de Livarot, dossier Livarot.
1618, 9 juin
Aveu rendu à Hault et puissant Seigneur messire César d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Cheffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur le duc dauphin frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarrot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarrot, une autre maison avec jardin et masure, dans la ruelle qui tend au douet Fleury par acquêt de Denys du Meseray bornée par M. Pre le Seney et autres situées en la franche bourgeoisie de Livarrot, faisant foy, hommage, reliefs, regards de mariage, service de prévosté, comparence aux pletz ey gaigepléges, court et usaige. Aussy nous avons pareilles libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents afférents aux franches bourgeoisies) aux pletz et gageplége de la baronnie tenus par Gervais Jamot licencié aux lois (sénéchal), pnce. de Jean de la Fosse, tabellion royal et greffier ordinaire.
=+ IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869″
1658, 13 octobre – Fervaques
Traité de mariage de Nicolas de Montreuil, de Livarot et Catherine Doisnard (Douesnard), fille Jean, de Fervaques.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
1690 – La Brévière
Devant nous, Jean Ler Prévost escuyer, sieur de la Porte Conseiller du Roi, Lieutenant général antien Civil et Criminlau Bailliage Dallençon pour les Vicomtés d’Exmes et Trun enquêteur et Commissaire examinateur auxdits sièges Le dix sept Iesmee jour de novembre mil six centz quatre vingt dix aud lieu de Trun
S’est présenté Jouaquin de Saint Denis Escuyer sieur de la Brévières lequel assisté de Me Chazrles Callix son procureur nous a remontre que suivant contrat passé devant les notaire du Pont de Livarot le trois Iesme jour davril mil six cents quatre vingt sept Isac de Brossard Escuyer sieur Du Val de la Paroisse de Moneu..(?) luy avoit fait vente et transport de la somme de Cent cinquante quatre livres a avoir et prendre sur françois morel de la paroisse de heurtevent son fermier lequel transport il auroit fait signifier dès le seiziesme jour d’avril de laditte année mil six cents quatre vingt sept audit françois morel neanmoings avec deffences de sen dessaisir et ce par exploit de Jean Roussel huissier Commre a livarot le dix sept iesme jour dudit moiss et an neanmoings damoiselle Charlotte de Mannoury femme civilllement séparée davec ledit sieur dunot se seroit fait adjuger les prix et fermages deües par ledit morel par sentence renddue en la juridiction de viconté dud lieu le six iesme jour de may en suivant comme étant lesdits héritages a fermes aud morel de la succession de ses père et merre de sa ditte femmepar consequent a elle appartenant et ledit morel condamner luy en passer Bail et faire les payment ce que ledit morel fermier auroit fait notiffiér aud sieur de la brévière par exploit de louis goudon sergnt royal en ce viconté du vingt huit iesme jour de may mil six cents quatre vingt sept ce qui a obligé ledit sieur de la Brévière se voyant ainsy… de mettre en action ledit sieur dunot par devant nous pour voir dire que ledit transport sera sur lui revalidé et quil sera condamné par corpsau payment de ladityte somme de cent cinqte quatre livres transportées avec despens….
= AD Orne – 1E 2425 – 1 p. parchemin.
1718
Jean-Antoine de Fresnel, chevalier, seigneur de Magny-le-Freule et de la Pipardière, demeurant en sa terre de la Pipardière, paroisse de Livarot.
= AD 14. Série H suppl. Hôpital de Lisieux – B. Suppl. – B 2.
1741 – 1771 – Livarot
Vente de rentes. Vente d’un petit jardin à Jacques Manson des Bourdonniers. Pièce de procédure pour la veuve Bonnissent contre Thomas Derenne.
= Arch. SHL. – Fonds Cailliau : 3F 83 – 3 pièces parchemin – 20 p. papier –
1767, 20 février
Marius Pierre-François de Fresnel, chevalier, seigneur de Matthieu, Perrière & figurant dans un arrêt de la cour des Aides rendu le 20 février 1767 à son profit contre les habitants du Bourg de Livarot qui voulaient l’imposer à la Taille pour son exploitation des herbages de la Saintinière et bois de la Pipardière.
EDIT.: Dictionnaire des Tailles, tome II, p. 49 sq.
+ IND.: Arch. SHL, Ch. VASSEUR, Dossiers bleus. Doyenné de Livarot, Livarot.
1775-1783
» Plan itinéraire de la route de Honfleur vers la Touraine et le Perche, par Lisieux, Livarot depuis l’entrée de la Généralité du côté de Pont-l’Evêque, jusqu’à la jonction sur la route de Basse-Bretagne au Bourg avec des notes des ingénieurs sur l’état et les besoins de ces routes »
= A.D. Orne, C 182
1781-1784
» Plan itinéraire de la route de Honfleur vers la Touraine et le Perche, par Lisieux, Livarot et Vimoutiers avec des notes des ingénieurs sur l’état et les besoins de ces routes « .
= A.D. Orne, C 183.
1782, 7 juin – Tortisambert
Par devant Jean Bte Cordier, notaire Royal, Garde notes pour le siège de Mesnil Durant, Bailliage d’Argentan et autres sièges et Lieux, résident au bourg de Livarot, soussigné
Le vendredy sept iesme jour de juin l’an mil sept cent quatre vingt deux en la paroisse de Tortizambert, sur la Cour de Pierre Ouïn, viron midy.
Furent présents Messire pierre jean Baptiste augustin de Cordey, chevalier, seigneur de Glatigny, grosdouet et autres lieux, demeurant en son château de Glatigny, paroisse de Saint-Gervais des sablons et Messire Philippe françois Isaac de Cordey, chevalier Seigneur et patron du renouard, avenelles, du Parc et autres lieux, demeurant en son chasteau parroisse du Renouard, frères.
Lesquels ont par ces présentes, volontairement vendu quitté, cédé abandonné dès maintenant et pour toujours…
A messire Luc Jean Baptiste de Gaultier, chevalier, seigneur et patron de saint Bazille et de perteville En Heurtevent, demeurant en la paroisse de Saint Bazille et aussy présent et acceptant…. C’est à savoir, une pièce de terre et ferme vulgairement nommée auxdits seigneurs vendeurs appartenant de leur propre, située en la paroisse de Tortizambert consistant en six pièces de terre
La première en court plant et Bâtiments à usage de demeure et autres usages Bornée d’un côté et d’un bout le chemin de la varinnière à Livarot, D’autre côté la cour Magny cy après bornée et d’autre bout le Ruisseau de la varinnière.
La Seconde nommée La Cour Magny, sur laquelle il y a un corps de Bâtiment à usage de demeure, bornée d’un côté au midy, La Cour ci dessus bornée, D’autre côté Le chemin tendant de l’église de Tortizambert au moulin de Caudemonne, d’un bout ledit chemin de la Varinière à Livarot et d’autre Bout ledit Ruisseau, et la pièce cy après en partie
La troisième en herbage nommée L’Acre bornée d’un côté le chemin de la varinnière tendant à l’église de Tortizambert et ledit acquéreur en partie; D’autre côté Ledit chemin tendant de l’église au Moulin de Caudemonne, d’un bout ledit ruisseau de la varinnière, et D’autre bout la pièce cy après et le prey du trésor dudit lieu De Tortizambert, chacun en parties.
La quatriesme en nature de prey à faucher, bornée d’un côté le chemin de la Varinière
= AD Orne 1E 1027
1792, 26 décembre – Vimoutiers
Procès-verbal d’une séance du Directoire d’Argentan sur le choix de la direc¬tion à donner à la route projetée de Bernay à Falaise et accompagnant une pétition imprimée.
» Le Directoire du district d’Argentan qui a pris communication de la présente et de L’imprimé y joint ; Considérant que Le Commerce important de Vimoutiers exige de L’administration toute La tension possible non seulement pour ses ainterais particuliers mais même pour ceux de la république Entiere pour y maintenir Et même augmenter le Commerce de toute espèce de toile qui y es depuis Long temps Considerable Commerce Sy hutille à la république française pour La fourniture de Ces armé Et qui nory En outre des milliers d’individus occupés à Cette grande Manufacture il es donc désirable que Cette route passe dans ce Bourg puisque que la route de Bernay a Falaise passe dans ce Bourg puisque Livarot ne présente aucune Branche de Commerce qui puisse déterminer à Luy accorder La préférence sur Vimoutiers. Les dépenses seront bien moindres En faisant traverser Cette route par Vimoutiers puisque La Longueur sera Bien moindre d’Orbec a Falaise Et Le terrain plus facile à fouiller qu’en La dirigeant par Livarot
Que Le Commerce en général y trouvera Encore une source Considérable par Le dépôts général qui pourra s’établir a Vimoutiers de toute espèce de Marchandise qui se Consomme dèja pour le surplus être transporte a La foire de Guibray d’ou Vimoutiers tirera des Echanges Et Livarot ne presente aucun avantage a Ces égardq
Le procureur sindic oui est de son avis
estime que la route a ouvrir de Bernay a Falaise doit passer par le Bourg de Vimoutiers et non par Celuy de Livarot =
à argentan En directoire séance publique Ce 26 xbre 1792 Lan 1 de La republique française.
= A.D. Orne L. 2192 (à rapprocher de L. 4589 – 1 pièce papier.
Dossier « Lieux A à L » :
20 – Livarot : histoire de Livarot, (Cl. Lescène), sieur de la Pipardière, actes d’Etat-Civil 1700-1736.
FONDS LECOURT Abbé Célestin
LECOURT Célestin Abbé – NE 18
CHEMISE : 01 – Notes sur LIVAROT
Fonds « Imprimés »
II J 3 : Mémoire pour Madame Dubosq, veuve Dulaure, demeurant au château de Bourneville, héritière sous bénéfice d’inventaire de M. le marquis de Livarot son grand oncle, émigré, contre M. L.-C.-A. de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, demeurant à Versailles, agissant comme fils et héritier de Mme L.-E.-N. de Livarot, veuve de M. de Mesnil-Durand aussi émigré.
(il s’agit de la terre de Livarot) (mémoire incomplet)
Fonds « VASSEUR » : carnet « Analyses et transcriptions
– HH 1 – Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p. 90 – 8 août 1772 à MONTMARTIN
Contrat par lequel les sieurs Michel BELLEY et Jacques Guillaume BELLEY, frères, seuls enfants mâles de feu Jacques BELLEY, demeurant en la ville de LISIEUX, paroisse Saint-Jacques, cèdent à Me Adrien DU BOIS, conseiller et procureur du Roy au grenier à sel de LIVAROT, demeurant à HEURTEVENT, issu de feu Adrien DU BOIS et de feue Dame Marie BELLEY, comme eux neveux et colégataires universels de Messire Augustin BELLEY prêtre, leur part dans ladite succession, moyennant chacun 20000 livres portant intérêt au denier 20 jusqu’à paiement;
Ce par le conseil de Maître François BELLEY, curé de MONTMARTIN, leur oncle, et frère dudit feu sieur Abbé BELLEY
– EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
P.71
1618 9 juin
Aveu rendu à Haute et puissant seigneur Messire César d’Oraison, chevalier baron de Livarot seigneur et patron du Pontallery, Piencourt, Chreffreville, Héricourt, gentilhomme ordinaire de Monseigneur le Duc, frère du Roy,
par Jacques et Robert Vattier, bourgeois de Livarot, pour maisons et terre tenues dudit seigneur baron en franche bourgeoisie dudit Livarot par 10 deniers, foys, hommages, regard de mariage et autres droits seigneuriaux.
– PARCHEMINS ET PAPIERS ACHETES PAR MONSIEUR PANNIER CHEZ LA FEMME GRANDVAL FRIPIERE PROVENANT DE LA FEMME HARDOUIN DE PRESTREVILLE
P.96
Lafosse notaire à Livarot ou ses héritiers et Les Jardins Trabot cellier à Orbec font 9 livres 5 sols (Lafosse en fait 5 livres et Trabot 4 livres 5 sols)
Fonds VASSEUR : « Doyenné de Livarot » :
– LIVAROT – Lyvarot – Lyvarotto – Livarrot – Liverruto
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 213 feux
Sous l’invocation de St Ouen
Patronage :
14e Abbas de Becco
16e et 18e l’abbé du Bec par concession de Guillaume Ie Grespin 1155
Curé :
Chastel 1754/1787
Insinuations :
Documents historiques :
La seigneurie de Livarot fut possédée par un grand nombre de familles illustres.
Le premier que l’on trouve c’est Gillebert Crespin qui se distingue à la bataille d’Hasting en 1066. Son fils fut fait prisonnier en 1106 à la bataille de Tinchebray et en 1119 à celle de Brenneville.
Au 13e siècle in entra dans la famille de Ferrière.
En 1332 on trouve une Jeanne le Beauvoisien, dame de Livarot.
Cette place importante fut en possession des Anglais et des Navarais depuis 1356 jusqu’à 1365, qu’elle fut rendue par la paix de mai de cette dernière année.
Le château était situé dans la vallée à l’emplacement actuel de l’usine Fournet, une partie des communs, bâtiments à mansardes, bien construits, du règne de Louis XIV, subsistent encore sur la route de St Pierre.
La famille de Grailly le posséda au 15e siècle d’où il passa dans la famille d’Arces et de celle-ci dans la famille d’Oraison par le mariage d’André d’Oraison avec Jeanne d’Arces.
César d’Oraison fut gouverneur de la ville de Lisieux en 1653.
Jean d’Oraison remplit les mêmes fonctions en 1673
La famille d’Oraison portait : de gueules à trois fasces ourdées d’or.
De Morard d’Arces, maison ancienne et des plus distinguées du Dauphiné : d’azur au franc-canton d’or senestré d’une rose d’argent (de Courcelles tome II)
Monseigneur Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, fonda en 1650, un couvent de Bénédictines à Livarot de l’Abbaye de Montivilliers.
Livarot est un bourg situé sur la rive droite de la Vie.
Un menhir, situé dans les bois de Livarot, sur la gauche du chemin de Fervaques, haut de 6 pieds, la pierre plate d’environ 14 pouces, connue sous le nom de « Pierre Tournante ».
Ses premiers seigneurs furent les Crespin du Bec-Crespin.
Au 13e siècle Isabelle Crespin la porta dans la Maison du Neubourg qui portait : bande d’or et de gueules de trois pièces à un lambel d’azur.
Henri II du Neubourg épousa Jehanne de Friardel. Il mourut en 1329 et fut enterré au Prieuré de St Cyr de Friardel, fondé par les ancêtres de sa femme ; mais peu après il fut transféré au Bec auprès des autres membres de sa Maison.
Le château de Livarot fut pris en 1356 par les Anglais qui le gardèrent jusqu’en 1365.
Robert IV de Neubourg n’avait laissé que deux filles, l’aînée Jeanne, devint baronne de Livarot et porta le domaine, au moins pour partie, à Charles de Ferrières, son mari, car on trouve en même temps Guillaume le Breton, époux de Marguerite, seconde fille de Robert de Neubourg, se qualifier aussi seigneur de Livarot en 1430.
Jehanne épousa en 1434 Jean Gray, chevalier anglais, qui eut la jouissance des terres de sa femme et en fit l’hommage au Roy d’Angleterre. Cependant Jehan de Ferrières, son fils du premier mari, jouit après elle de cette terre qui rentra dans l’obéissance du Roi en 1449.
Le fils qu’il avait eu de Jeanne de Tilly, dame de la Rivière Thibouville, Crévecoeur en auge, Bailleul, Brucourt, etc… ne laissa que quatre filles dont les deux dernières Françoise et Marguerite, se partagèrent la terre de Livarot.
Elles épousèrent l’une et l’autre des membres de la famille d’Arces de la Bastie. Antoine, qui épousa Françoise, et Philippe qui épousa Marguerite.
Antoine laissa un fils qualifié baron de Livarot, lieutenant du Roy à Lisieux lors de la St Barthélemy. Il fut tué en duel le 4 mai 1581 de sorte que Jeanne d’Arces, sa cousine, fille de Philippe et Marguerite, devint maîtresse de la totalité de la baronnie de Livarot, qu’elle porta en dot dans la maison d’Oraison, qui la possédait encore dans la première moitié du 17e siècle.
Outre l’église paroissiale, il y avait à Livarot quatre chapelles : celle du château dédiée à la Vierge et à St Georges, détruite dans le 15e ou 16e siècle, celle de la Pipardière ou Notre-Dame de la Franquerie, fondée par les Fresnel, d’où Pierre, évêque de Lisieux, famille éteinte avec Jean Antoine de Fresnel qui épousa Catherine de Bonenfant, d’où sortit Anne de Fresnel, dame de la Pipardière qui épousa en 1719 Jean François de St Denis du Gast, d’où elle passa dans la famille de Bonneval qui la possède aujourd’hui.
La chapelle de Neuville qui date du 17e. Neuville est un fief appartenant à la famille Rioult et une autre chapelle, dont on ignore le nom et l’emplacement.
A la fin du 18e siècle Françoise Elisabeth d’Oraison porta Livarot dans la Maison Nicole de Briqueville par son mariage avec Messire Charles Nicole, seigneur de Briqueville la Blouette près Coutances. Elle fut enterrée dans l’église de Livarot dans un mausolée surmonté de sa statue en pierre blanche et a été détruit à la Révolution.
Livarot avait un grenier à sel créé par édit du mois d’octobre 1725, les bâtiments existent encore au bord de la place des Halles, à gauche en montant vers l’église.
(Guilmeth).
Description de l’église du 10 août 1853
Description de la cloche
L’an 1803 ou An XI de la République, j’ai été bénie par Messire Jean Louis Alexandre Follin, curé de ce lieu et nommée Cécile Françoise par Monsieur Pierre François Deshays et par Dame Marie Cécile Rondelle, épouse de Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville. Messieurs Louis François Desdouets, maire, Jean Goupil adjoint pour Livarot et Louis Malfilatre adjoint pour le Menil-Baclé. L’église ayant pour marguilliers : Louis Philippe Auguste Rioult de Neuville, Jean Baptiste Malfilatre, Desdouets Pierre Louis, Antoine Desdouets, François Julien le Séneschal, notaire et Jean Pierre Forfait.
Jean Conart fecit.
Livarot possédait une Charité, fort ancienne ; Elle a été supprimée par le Curé en mars 1856 et le service est fait par quatre portefaix à chacun desquels on donne deux francs.
Découvertes de monnaies à Livarot le samedi 21 avril en déblayant le sol d’une vieille maison appartenant à Monsieur Doublet du Havre, à 60cm de profondeur. Vint deux pièces en or les unes sont « Le Franc à Cheval » de Jean le Bon, Roy de France, les autres du règne de Charles V. (suit description des pièces)
Ces pièces ont été achetées par Monsieur Sortais, horloger. (Lexovien du 26 avril 1866)
Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
Philippes de la Haye, Sr. de la Pipardiere, a présente par Guillaume, son fils, une généalogie, commençante à Gilles de la Haye, vivant en 1402 , fils de Jean et de damoiselle Jeanne du Parc, et a dit en fournir la descente de pere à fils jusqu’à lui faisant le 6e. dégré, usant du dit titre de noblesse.
Recherches de 1666
Pierre le Varrois, ancien noble.
11 avril 1419, le Roi d’Angleterre réintègre dans ses biens, Thiphania de Villers, que fuit uxor Guillelm (sic) de Livaroult defuncti. (Mémoire de la Ste des Antiquaires tome XXIII p.63)
Guillaume Crespin donne à l’Abbaye de St André en Gouffern toute la culture de Fervaques dans la paroisse de Livarot.
Guillaume Dastin confirme une donation de terre située au Val Hébert dans le territoire de Livarot, faite à l’Abbaye par Foulques Dastin, son père.
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Cézar d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Chreffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la Chambre de Monseigneur le Duc le Dauphin, frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarot, une autre maison avec jardin et masure dans la ruelle qui tend au Douet Fleury par acquêts de Denys du Meserey, bornée par M Pierre le Serrey et autres, situées en la franche bourgeoisie de Livarot, faisant en tout 10 deniers de rente seigneuriale, foy hommages, reliefs, regard de mariage, service de prévosté, comparence aux plets et gaigepleges, court et …. Aussy nous aurons pareilles dinguettes, libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents et afférents aux franches bourgeoisies)
Aux plets et gaigepleges de ladite baronnie tenue par Gervais Jamot, licencie aux lois (séneschal) en présence de Jean Delafonne, tabellion royal et greffier ordinaire.
Le 9 juin 1618
(communiqué par Charles Vasseur le 3 août 1869)
15 septembre 1869
Manoir d’Ouilly dépendant de la terre de Neuville à Livarot : Renaissance avec influence classique. Bois avec briques entre les colombages, une tourelle d’escalier, lucarnes ornées, épis émaillés.
A du être construit en deux fois à une époque rapprochée car il n’y a pas de différence dans la décoration XVIe siècle.
A l’intérieur peintures de style classique, décors, colonnes simulées, balustres d’Henri IV à Louis XIV. Peintures aussi sur les solives peut-être plus anciennes.
Le 23 septembre 1860 bénédiction par M. Cagnard, curé de St Pierre de Lisieux, de la nouvelle église de Livarot.
Echange de correspondances au sujet de cette nouvelle église.
Voir :
Mémoire des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.254 à 258
Du 10 août 1853 description du château de la Pipardière et de la chapelle. (ABC tome II p.227)
Monstres du bailliage d’Evreux
Jehan de la Haye, écuyer, seigneur de la Pipardière se présenta en habillement d’archier, monté et armé suffisamment à deux chevaux.
César de Fresnel seigneur de la Pipardière et Françoise de Voisin sa femme : d’argent au chevron d’azur chargé de trois besants d’or, accompagné en chef de deux lions de gueules affrontés et en pointe d’un arbre arraché de sinople
Accolé d’or à deux fasces de gueules (d’Hozier 31)
Petit croquis de la chapelle
27 février 1542 entre le baron de Livarot et le seigneur de la Pipardière
Entre Philippe de la Haye, sieur de la Pipardière, appelant en plusieurs instances et en principal demandeur en gage-plège et attentats contre Nicolas Darces, sieur et baron de la Ferrière et de Livarot, intimé et principal défendeur et opposant contre ledit gage-plège, obtenu par ledit de la Haye, pour empêcher que ledit Darces ne fit rompre son siège et armoiries qu’il avait droit d’avoir en l’église de Livarot au côté senestre de tous temps et ancienneté, en la portion qui fut à Gosselin Crepin duquel Gosselin Crépin, les Pipares avaient été héritiers à cause desquels son dit fief a été nommé la Pipardière et lequel appelant a été héritier desdits Pipars.
Ce qui a été soutenu au contraire de la part dudit Darces, disant que la terre de Livarot de laquelle il était possesseur, le patronage dépendait anciennement et droit de présenter à ladite église ; lequel patronage avait été aumôné à l’Abbaye de Notre-Dame du Bec par Gosselin Crespin en 1155 et confirmé par Guillaume Crespin et par Maître Robert de Neuf-Bourg desquels Crépins il était descendu.
Sur quoi la Cour, parties ouïes, a dit que ledit de la Haye est appelant sans grief et d’icelles appellations condamné en amende et pour donner sur le principal au gage-plège dudit de la Haye, ordonne que les parties corrigeront leurs plaidoyers sur le plumitif et mettront devers la Cour les lettres dont ils s’entendent aider pour probation de leur généalogie.
Sera aussi fait description et figure de l’essence et grandeur du chœur de l’église paroissiale de Livarot pour le tout fait et vu, ordonné en la manière qu’il appartiendra et cependant ordonne la Cour, que le plus éminent lieu du côté dextre du chœur d’icelle église sera laissé audit Darces et verra ledit de la Haye tenu prendre plus bas lieu de l’autre côté jusqu’à ce qu’autrement en soit ordonné.
A Rouen le 27 février 1542 (Mémoires du Clergé tome III p.1258 et 1259)
Copie de l’Arrêt du Parlement de Rouen le pénultième jour de février 1542
En 1700 Messire Jean Antoine de Fresnel, chevalier, seigneur de la Pipardière,… de Livarot diocèse de Lisieux et Damoiselle Catherine Louise de Bonenfant, mariés à St Jean. Présent Messire de Fresnel, chevalier, seigneur de St Ouen.
En 1751, un fils de Messire Pierre François de Fresnel, chevalier, seigneur et patron de Periers, Anguerri, Mathieu, la Pipardière etc… et de Noble Dame Marie Anne Françoise Gorgon (ou Goryon) de Gasville, baptisé à St Pierre et nommé par Messire Jean Prosper Gorgon, chevalier seigneur de Grillé Ris, Orangu, Coustes, conseiller du Roy en ses Cours, Maître des Requêtes honoraire (?) de son hôtel et intendant de Rouen en De…(?) de Fresnel de Mesnildot.
Description de la Chapelle de Noiremare située à 1 km environ de la route de Livarot, sur le bord du chemin de grande communication de Moult à Fervaques. Dédiée à St Laurent et élevée dans le seconde moitié du XVIe siècle (A. Pannier)
Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
16 / Livarot et ses environs (Calvados). Registre de comptabilité d’un exploitant agricole. 15x 11,5 cm. 1862-1876. non paginé.
4 – Articles de Presse
A – Un cahier dans lequel ont été collées des coupures de presse et ayant appartenu à M. Michel COTTIN figure dans les archives de la SHL. Il contient :
Relation du décès de Monsieur Claude LESCENE et de Madame WINSBACK.
Notes d’histoire locales du dossier Claude LESCENE et autres (extraits de Paris-Normandie, Ouest-France, L’Eveil et le Pays d’Auge).
– Livarot et ses origines.
– Livarot à l’époque gallo-romaine.
– Les Sires de Livarot
– Histoire du Manoir de la Pipardière.
– Notes sur le Château de Neuville.
– Les origines du nom de Livarot.
– En Pays livarotain après l’incendie de 1730.
– Construction d’un pont de bois sur la rivière la Vie en 1719.
– Souvenirs de 1922, une catastrophe aérienne.
– Musée du fromage cherche finances.
– Un éco-musée à La Pipardière.
– Qui était Marcel Gambier ?
– La Pipardière change de propriétaire.
– Lettre de Bertrand Du Guesclin en 1364.
– Livarot les commerçants parlent de leur ville. (1988)
B- « Fantaisies livarotaises. Comment le curé de Livarot arrêta l’incendie qui dévorait la ville », Le Lexovien-Libre, 28 octobre 1949
« En flânant autour de Livarot (oratoire de Notre-Dame de Pitié) », Ouest-France, 7 juillet 1960
« Emportez-le avec vous: le guide des vertes vacances au pays de Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord: Le Chemin des Amours », Ouest-France, 25 juillet 1962
« Regards sur le passé et sur l’avenir de Livarot », Nos Cantons, 30 juin 1964
« Un nouveau visage pour l’église Saint-Ouen (de Livarot) », Ouest-France, 12 août 1965
LAMBERT C., « Connaissez-vous votre ville. Les noms de nos rues « , Eveil de Lisieux, 27 février 1970
« Le Livarot de grand-papa. La route de Saint-Pierre – Ecole des Filles – La première messe du Père Camille de Neuville « , Eveil de Lisieux, 9 octobre 1970
« L’ancien marché aux fromages (de Livarot) « , Paris-Normandie, 16 octobre 1970
« En 1917 les livarotais sauvèrent l’Usine Leroy d’un désastre complet », Paris-Normandie, 22 octobre 1970
« Le Livarot de grand-papa – La scierie Leroy », Eveil de Lisieux, 22 octobre 1970
« Au clocher de l’église: Alfred-Emma, Constance-Mathilde et Marie-Françoise sont centenaires », Paris-Normandie, 28, 29 et 30 mars 1970
« En parcourant les archives… de bien curieuses comparaisons », Paris-Normandie, 27 janvier 1971
« Le différend scolaire Livarot-Saint-Pierre-sur-Dives. M. Dudouit et M. de Neuville, répondent aux menaces de démissions de M. Denoly et de trois maires du canton voisin », Paris-Normandie, 29, 30 et 31 mai 1971
« En pays livarotain: le camp romain du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 9 décembre 1971
« Les échos de la ville. Les écoliers à la recherche du passé », Ouest-France, 7 janvier 1972
« En pays livarotain – Le fief et le château de Neuville », Eveil de Lisieux, 7 septembre 1972
« En pays Livarotain – XXXIX – L’ancien château de Neuville, Eveil de Lisieux, 14 septembre 1972 (dessin à la plume de 1855)
« La Saint-André (à Livarot) », Ouest-France, 2 et 3 décembre 1972
« En pays livarotain. XXXXII – La chapelle du Val-Boutry », Eveil de Lisieux, 14 décembre 1972
« Né à Livarot en 1869. Qui était M. Gambier », Pays d’Auge,
« En pays livarotain. Notre région au moment de la révolution », Eveil de Lisieux, 21 décembre 1972
« A l’occasion du Bicentenaire, une plaquette sur Livarot (M. Raphaël Dion) », Ouest-France, 27 décembre 1972
« L’incendie des grandes Cidreries du Calvados », Eveil de Lisieux, 23 août 1973
« Livarot aujourd’hui… et demain ? », Ouest-France, 26 mars 1974
« Quand les excursions en train reviennent à l’honneur », Le Pays d’Auge, 17 mai 1974
« Le petit train désuet a obtenu un réel succès… Un voyage jusqu’à Dieppe, pour un millier de jeunes élèves ornais et augerons », Ouest-France, 28 juin 1974
« Les origines du nom de Livarot », Eveil de Lisieux, 21 septembre 1983
« En pays livarotain : après l’incendie de 1730 « , Eveil de Lisieux, 11 août 1983
« Souvenir de 1922. une catastrophe aérienne « , Eveil de Lisieux, 1 septembre 1983
« En pays livarotain – Construction d’un pont de bois sur la rivière de Vie en 1719 « , Eveil de Lisieux, 1er septembre 1985
« En pays livarotain – Lettre de Bertrand Duguesclin « , Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« La chicane », Eveil de Lisieux, (Arrêt du 19 février 1507, Arrêt du 2 avril 1511, Arrêt du 22 mai 1537 concernant les familles de Ferrières, d’Arces et Lahaye de la Pipardière)
« La Pipardière à Livarot » : Musée du fromage cherche finances ! « , Le Pays d’Auge, 2 septembre 1983
« Un éco-musée à la Pipardière », Eveil de Lisieux, 8 septembre 1983
« Les commerçants et le Maire se concertent _ D’accord pour transformer la fête en Foire aux fromages le 6 août. _ Stationnement: des propositions concrètes « , Eveil de Lisieux, 14 janvier 1988
« Est-ce si difficile de trouver 3.000m2 ? Notre article de vendredi dernier, consacré à la recherche de locaux industriels dans la région de Lisieux, trouve ici un prolongement: une usine de Livarot est en partie libre à la location « , Le Pays d’Auge, 29 juillet 1988
« Livarot – Foire aux Fromages: un succès prometteur. Le temps a souri aux organisateurs de cette première Foire aux Fromages. Samedi, un soleil éclatant a présidé à l’ouverture « , Le Pays d’Auge, 9 août 1988
« Le fromage coule… Le conservatoire ferme Saint-Pierre-sur-Dives et Livarot pour l’hiver « , Ouest-France, 26 janvier 1989
Isabelle ANDRE, « Conservatoire des techniques fromagères. Un trou de 800.000 francs ? « , Eveil de Lisieux, 26 janvier 1989
« Conservatoire du fromage. Le Dr Lacagne: ‘Je ne veux rien verser' », Ouest-France, 25 avril 1989
ANDRE Isabelle, « Conservatoire des techniques fromagères. Le Dr Lacagne préconise sa fermeture pure et simple… » Le trou de 8000.000 francs dans le budget du conservatoire est surtout l’affaire de M. Froc et de la ville de Saint-Pierre-sur-Dives », Le Dr Lacagne, vice-président de l’association se dégage de toute responsabilité dans la « gestion défectueuse du conservateur ». Il préconise le fermeture pure et simple de l’établissement ou sa reprise par la ville de Saint-Pierre « , Eveil de Lisieux, 27 avril 1989
« Pour commémorer la Révolution, une plaquette cantonale est née », Eveil de Lisieux, 23 novembre 1989
« Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité… « Le Tourisme à Livarot devra être revu en fonction de la machine à vapeur et de la déviation pour les poids lourds » enchaîne le Maire qui insiste sur la nécessité de conserver dans Livarot le passage des touristes. Il faudra pour cela valoriser le patrimoine de la commune et donner envie aux visiteurs de s’y arrêter quelques instants. Affaire à suivre… », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1989.
« La Pipardière change de propriétaire (M. Wertheimer) », Pays d’Auge, 26 décembre 1989
« A l’occasion du Bicentenaire. Une plaquette sur Livarot », Ouest-France, 27 décembre 1989
« Le manoir de la Pipardière : il doit rester à Livarot. L’industriel qui vient de l’acheter menace de le démonter et de le reconstruire ailleurs. Le maire estime que ce monument fait partie du patrimoine livarotais et veut sensibiliser l’opinion publique pour le conserver », PAJ, 29 décembre 1989
(DION Raphaël), 1789-1989. Le canton de Livarot. Ses maires depuis la Révolution, ses élus en 1989, GDS France, 1989
« Le déplacement du monument aux morts. Spectaculaire et réussi », Ouest-France, 8 janvier 1990
DROUET Jean, « Le Livarot à trois cents ans… il est à point », Ouest-France, 27 mars 1990
ANDRE Isabelle, « La machine à vapeur sifflera bientôt. La ville de Livarot possède l’un des rares témoins d’une époque révolue : une machine à vapeur qui permettait de produire l’énergie et de faire tourner l’usine Leroy. Délaissée depuis plus de vingt ans au profit de l’électricité produite en centrale, elle sera bientôt visible par le public et sera une attraction supplémentaire pour les touristes… », Eveil de Lisieux, 12 juillet 1990
intéressantes indications sur l’histoire de cette machine, les Fournet, Georges Leroy, mécanicien de Lisieux…
Isabelle ANDRE, « La machine à vapeur sifflera bientôt », Eveil de Lisieux du 12 juillet 1990.
« Manoir de la Pipardière : un conflit s’engage… Entre son nouveau propriétaire qui souhaite le ‘ transplanter ‘ et le maire de Livarot qui veut le conserver au pays. Le ministre de la Culture examine le dossier… », PAJ, 27 juillet 1990
« Le 9 juillet : la réponse de Jack Lang – Le 9 juillet dernier, le ministre de la Culture a adressé la lettre suivante au maire de Livarot : « Vous avez bien voulu appeler mon attention sur le projet de transplantation de manoir de la Pipardière classé monument historique. C’est avec un grand intérêt que j’ai pris connaissance de votre correspondance et j’ai immédiatement donné des instructions que cette requête soit examinée avec la plus grande attention.
« Je ne manquerai pas de vous communiquer dans les plus brefs délais la suite susceptible de lui être réservée ».
« La réponse de la direction régionale des affaires culturelles : « Le 3 juillet, le Directeur Régional des Affaires Culturelles répond en ces termes au maire de Livarot : « Vous avez bien voulu m’adresser un double de votre correspondance destinée à M. le Ministre de la Culture et de la Communication des Grands Travaux et du bicentenaire et relative au manoir de la Pipardière.
« Contrairement à ce que vous redoutiez, vous serez formellement consulté sur cette affaire puisque, en effet, l’acquéreur du manoir vient de nous adresser une demande pour l’éventuelle transplantation de ce monument.
« Comme il est de règle, M. Jean-Louis Martinot-Lagarde, Conservateur régional des Monuments historiques constitue un dossier qui comprendra les avis de :
_ M. l’Architecte en chef des monuments historiques;
_ M. l’Architecte des bâtiments de France
_ M. et Mme les Inspecteurs généraux des Monuments historiques
_ Les Associations locales de défense du patrimoine
« Cette procédure de consultation est actuellement en cours, et bien entendu, nous intègrerons dans le dossier la lettre que vous avez adressée à M. le Ministre et que nous considérons comme un avis circonstancié. »Nous ne manquerons pas de vous tenir informé du déroulement de cette consultation ».
« Un projet d’exposition permanente sur le livarot. La question a été posée lors du dernier conseil municipal. Elle ferait suite à l’exposition mise en place cet été et qui a obtenu un succès très encourageant », Le Pays d’Auge, 27 novembre 1990
ANDRE Isabelle, « Quel avenir pour le manoir de la Pipardière. Un musée permanent pour le livarot. Le sort du manoir de la Pipardière a longuement occupé les débats, lundi soir lors de la réunion du conseil municipal. On a également parlé d’une exposition permanente sur le fromage de livarot et adopté le budget supplémentaire… », Eveil de Lisieux, 29 novembre 1990
« Un vœu pour le manoir de la Pipardière. La majorité des élus souhaite que le manoir reste sur le territoire de la commune, tout en regrettant de ne pouvoir engager les dépenses qui s’imposent. Finalement le conseil s’accorde pour émettre le vœu « que la restauration de la Pipardière ne soit pas soumise à un démontage », Le Pays d’Auge, 30 novembre 1990
ANDRE Isabelle, « Conseil municipal. Le budget supplémentaire adopté à l’unanimité. Le fait est assez rare à Livarot pour mériter d’être souligné, tous les conseillers municipaux ont approuvé le budget supplémentaire présenté lundi soir. Ils ont également pris quelques décisions et fait un tour de table pour connaître les travaux réalisés par les différentes commissions… – Une nouvelle entreprise crée trois emplois – Fête de Livarot: des chars dans la tradition – Logement: la ville transmet toutes les demandes », Eveil de Lisieux, 30 novembre 1990
« Eglise Saint-Ouen. L’orgue classé monument historique », L’Eveil de Lisieux, 13 décembre 1990.
« Contrat cantonal. Pour aider le monde rural », Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990
Isabelle ANDRE, « Conseil municipal. Un transfert d’entreprise et un projet… secret. Le conseil municipal s’est réuni vendredi soir pour décider de vendre une parcelle de terrain industriel à une entreprise livarotaise. Il a été question également de l’implantation d’une nouvelle entreprise, mais top secret, on en saura davantage plus tard… « , Eveil de Lisieux, 20 décembre 1990
« Développer et aménager le Sud pays d’Auge (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Le Pays d’Auge, 22 mars 1991
PERRETTE J., « Contrats cantonaux: Les cinq du sud Pays-d’Auge se regroupent (Association pour le Développement et l’Aménagement du Sud Pays d’Auge) », Eveil de Lisieux, 28 mars 1991.
« Livarot – L’union commerciale se mobilise. Les commerçants veulent sauver le centre ville. Ils ont décidé de réaliser un sondage pour connaître les suggestions et prendre ensuite les mesures qui s’imposent », Le Pays d’Auge, 26 avril 1991
« Un joyau d’architecture: le manoir de la Pipardière », Le Pays d’Auge, 28 août 1991.
COTTIN Michel, Notes sur Livarot, 4 septembre 1991.
ces notes sur la conservation in-situ de Manoir de la Pipardière ont été communiquées au Dr. Lévêque puis transmises le même jour sous la forme d’une lettre ouverte au Rédacteur du journal Le Pays d’Auge. Celui-ci les publia dans l’article « Le Manoir change d’air », le 20 septembre 1991, quelques jours après le début des opérations de démontage.
(10 Septembre 1991). Lettre de M. Jack Lang autorisant le déplacement du Manoir de la Pipardière, selon « le souhait que m’a exprimé Monsieur Wertheimer… ».
« Développement et aménagement du sud Pays d’Auge. Recenser les besoins du canton. Monuments: recensement des monuments et des sites du canton susceptibles d’être illuminés (comme dans le Bessin).- Circuits et routes touristiques (route du cidre, du fromage)…réflexion sur ce qu’il y a à voir et ce qui pourrait mieux répondre aux souhaits des touristes… – Friches: il est demandé aux maires d’établir une carte des terres en friches ou susceptibles de le devenir… », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991
ANDRE Isabelle, « Puzzle. Le manoir de la Pipardière, à Livarot. C’est désormais officiel: Jack Lang autorise le déménagement du manoir de la Pipardière. Cette vieille bâtisse livarotaise, classée monument historique, sera démontée pièce par pièce. Ce puzzle géant sera reconstitué à Tourgéville. Mais une fois restaurée et reconstruite, la Pipardière sera-t-elle toujours la même ? », Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991
photographies en cours de démontage.
« Le Manoir change d’air ! Son nouveau propriétaire veut le transporter de Livarot à Beaumont-en-Auge, en dépit de l’opposition des élus livarotais… Mais Jack Lang, Ministre de la Culture, donne le feu vert !…. A propos du Manoir, l’avis de M. Desblés. L’avis du Dr Lacagne. », PAJ, 20 septembre 1991.
« Manoir de la Pipardière. Déplacé morceaux par morceaux », Ouest-France, 21 et 22 septembre 1991, ill.
« Exposition avant musée. Livarot se conjugue au passé », Eveil de Lisieux, 26 décembre 1991
« (Livarot) Rétrospective. Souvenirs, souvenirs… Rétrospective, suite et fin. Souvenons-nous des événements du second trimestre 1991 avant de tourner la page. Et que 1992 soit bonne pour tout le monde !… Malgré quelques timides protestations, le Manoir de la Pipardière est démonté et quittera Livarot », Eveil de Lisieux, Jeudi 9 janvier 1992, ill.
« Métier passion. L’artiste du fer crée son musée. Dans la famille Alexandre, on est ferronnier de père en fils. Pierre Alexandre est la troisième génération et travaille le fer avec talent. Après avoir été artisan pendant trente, il est devenu artiste. Aujourd’hui, il restaure l’ancienne fromagerie Bisson de Livarot pour y aménager un musée de l’art du fer. Histoire d’une passion », Eveil de Lisieux, 16 janvier 1992
enseigne, fumisterie, Basilique de Lisieux
« Avec l’ADASPA, M. Halley veut favoriser l’environnement et le patrimoine », Le Pays d’Auge, 25 février 1994
« Livarot. Un entretien avec le maire: Je suis un homme de dialogue », Le Pays d’Auge, 27 mai 1994
« J’ai tenté de faire de notre ville un lieu propre et agréable… effacement des réseaux. Les autres points positifs:… faire vivre le château de l’Isle et réaliser dans celui-ci des travaux sur les années 94, 95 et 96 subventionnés à 80% par le Conseil Général (ADASPA); avoir démoli les bâtiments des anciens Ets. Leroy devenus propriété de la ville en 1988; avoir lancé un programme de 22 logements dur le terrain Leroy… Avoir offert aux locataires des Rues Chasles et Paul Banaston la possibilité de rester dans leurs logements. Que regrettez-vous ? « Le report des travaux concernant la déviation qui ne pourront commencer qu’à la fin de cette année.
« Vous avez dit-on, des colères napoléoniennes. Vous supportez mal la contradiction. Est-ce exact ?…. « Même si cela peut parfois paraître paradoxal, ma dominante est bien connue, je suis un homme de dialogue, ouvert à tous et ne suis absolument pas contre les idées de chacun et tiens compte des avis proposés. Tous les Livarotais quels qu’ils soient, peuvent me rencontrer quand ils le désirent ».
« Sur le site ex-Leroy: Patrimoine contre logement. Les Bâtiments de France ont refusé de revenir sur le classement des anciens établissements Leroy, que lui soumettait Pierre Tréhet, maire. Cette décision aurait pour conséquence d’empêcher la poursuite de la deuxième tranche des logements HLM sur ce site, les risques d’effondrement de la cheminée de l’usine étant trop importants. Pierre Tréhet se refuse à engager des millions dans la rénovation de ces bâtiments et s’adressera directement au ministre de tutelle pour obtenir leur déclassement… », Eveil de Lisieux, 29 septembre 1994.
« Déclassement du site ex-Leroy. L’opposition des Bâtiments de France. Dans notre édition précédente, nous rendions compte du souhait de Pierre Tréhet, maire, d’obtenir le déclassement des bâtiments de l’ancienne usine Leroy qui menace de s’effondrer. L’architecte des Bâtiments de France justifie le refus de revenir sur ce classement au nom de la protection du patrimoine livarotais. Selon l’architecte, des solutions existent pour rendre possible la coexistence des HLM et du patrimoine… », Eveil de Lisieux, 6 octobre 1994, ill.
« Livarot. Le présent, le bilan et l’avenir. Robert Halley confiant en l’avenir. M. Robert Halley, le Conseiller Général du canton de Livarot a bien voulu comme tous les ans, répondre aux questions que nos lecteurs aimeraient lui poser… Quel est votre rôle au sein de l’Assemblée Départementale ? Est-ce très absorbant ? Vous tenez une permanence mensuelle, combien y recevez-vous de personnes en moyenne ? Y-a-t-il des demandeurs d’emplois ? A quel avenir travaillez-vous ? En attendant quel est votre bilan en tant que Conseiller Général ? », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994.
« Pierre Tréhet et les municipales. Je suis prêt et serein. Comme l’an dernier à la même époque, nous avons interrogé le maire de Livarot, Pierre Tréhet, sur les problèmes et les espoirs en cette rentrée. Il n’a pas éludé nos questions. Il a répondu sans détour. Il parle bien sûr des prochaines échéances municipales, mais avant il fait un large tour d’horizon des dossiers livarotais », Le Pays d’Auge, 1er novembre 1994
« Cheminée de l’ex-usine Leroy: tombera, tombera pas ? Réunion sur le site avec la sous-préfecture », Eveil de Lisieux, 3 novembre 1994
opposition du maire avec l’architecte ABF. La Rocade menacée ?
« Livarot. Le maire en conflit avec l’architecte des Bâtiments de France. L’encombrante cheminée du quartier Leroy », Ouest-France, 4 novembre 1994.
« Le maire, Pierre Tréhet, est en conflit ouvert avec l’architecte des Bâtiments de France. « Je lui ai écrit pour que seule la cheminée soit déclassée, tout en conservant la fameuse machine à vapeur. L’architecte n’est pas d’accord puisque son rôle est de classer et non de déclasser… « . Le problème n’est pas financier. Réfection ou démolition, il en coûtera 80.000.00 F. Le premier magistrat de la ville souhaite que la cheminée soit abattue, afin que la deuxième tranche de dix logements ne soit pas amputée. Et lui envisage de demander l’arbitrage des ministres de la Culture et de l’Environnement ».
« Livarot. Budget supplémentaire et résidence Leroy. L’ombre de la cheminée au conseil municipal », Ouest-France, 9 novembre 1994
… à l’unanimité, le conseil se prononce pour la démolition de la cheminée… La Commission du Conseil général a accepté la candidature de Livarot pour le « Contrat de petite ville régionale ».
MESNILDREY Richard, « Prise de bec au Conseil Municipal mardi soir: Unanimité pour la démolition de la cheminée Leroy, opposition sur la conduite des affaires communales », Eveil de Lisieux, 10 novembre 1994.
« le prix de sa démolition était égal à celui de sa rénovation… M. Fanton qui soutient la cause du maire dans ce domaine… Pierre Tréhet a souligné une fois encore qu’il se refuserait en tant que maire à engager des millions dans la rénovation de cette ancienne usine, la commune ayant en projet d’autre chantiers d’urbanisme plus importants. « J’irai jusqu’au bout concernant ce dossier. Je l’ai fait savoir au Ministre !. »
« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994.
« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.
« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».
CHANGEMENT DE LOGIQUE
Selon l’architecte des Bâtiments de France, la conservation du patrimoine, en l’espèce, ne va pas à l’encontre des projets d’urbanisme auxquels il avait donné son accord….
Depuis 1988 estime Jean-Michel Pérignon, « nous étions dans une logique de restauration avec un projet de musée tout à fait intéressant au point de vue pédagogique, raison pour laquelle on a réalisé des travaux au local de la machine à vapeur. Puis on est sorti tout d’un coup de cette logique pour des raisons que je ne connais pas ».
ARRETE DE MISE EN PERIL
Un arrêté de mise en péril tel que l’envisage le maire ne résout rien selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».
« La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.
Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.
Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local… »
« Très menacée mais pas encore abattue. La cheminée classée en… péril imminent », Ouest-France, 23 novembre 1994
réunion avec Pérignon, Pierre Tréhet: « Fort de la décision unanime du conseil municipal de voir l’édifice abattu, Pierre Tréhet a argumenté ce choix. L’architecte des bâtiments de France est resté sur sa position… Rien n’est donc réglé pour le moment.
« Réunion des parties prenantes sur l’avenir du site ex-Leroy. Procédure de démolition en cours », Eveil de Lisieux, 24 novembre 1994
Le sous-préfet demande que les différentes procédures de permis de démolir concernant cet édifice, soient étudiées et transmises au maire. Les avis des différents services seront émis et transmis au ministre qui statuera.
« Jean-Michel Pérignon… déclare qu’il donnera son avis si on lui demande: « J’ai dit les choses très clairement. Je ne suis pas là pour penser à la démolition, ma mission est de conserver les édifices. Si le propriétaire fait la demande de démolir, c’est son droit. Le dossier sera instruit normalement. A partir du moment où la décision appartient au ministre, je n’ai pas à m’engager sur une telle décision dont je ne connais pas encore le sens ».
selon Jean-Michel Pérignon: « Si un arrêté de ce type est pris, il oblige la commune à faire cesser le péril. Il y a alors deux moyens: soit on restaure la cheminée ou on décide de l’abattre ! Dans ce cas, il faut une autorisation puisqu’il s’agit d’un édifice classé. Et on revient au point de départ… ! Pour moi ce n’est pas la meilleure procédure. La sous-préfecture a proposé d’examiner les procédures les meilleures pour que le maire puisse choisir en connaissance de cause. Pour le moment le maire n’a rien demandé dans la forme légale. Or il faut passer par une forme légale de traitement des dossiers ».
La demande de démolition devra donc être déposée par la mairie et sera étudiée par les différents services compétents. D’ici là, un arrêté de mise en péril aurait pour conséquence de délimiter une « zone interdite » dans un rayon de 32 m. autour de la cheminée, périmètre égal à la hauteur de celle-ci.
Logiquement, la construction des trois logements HLM prévue au pied de la cheminée est bloquée. Une situation qui n’est pas différente de celle qui prévaut actuellement puisque M. Bousquet, architecte des HLM refuse de poursuivre le chantier, comme il l’a fait savoir depuis longtemps, étant donné le risque d’effondrement de la cheminée.
Un autre argument de poids qui fut évoqué par Pierre Tréhet tient dans la menace que représente à l’ouest, ladite cheminée, vis à vis de la future déviation. Un argument qui dépasse donc l’intérêt purement local…
LIVAROT. – Sur le bord de la Vie, emplacement d’un ancien château féodal entouré de fossés (7). A noter en outre: Le Vallot (Vallum),La ferme des Vallots , La ferme du Parc(8).
(8) Ferault-La rue, Monoagr. de Livarot, s. d. (vers 1885), mss. Archives du Calv.
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados