PREAUX-Saint-Sébastien

NOTES sur SAINT SEBASTIEN DE PREAUX

Archives du Calvados. Préaux-Saint-Sébastien (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot, Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14518
Histoire administrative : Le complément « Saint-Sébastien » est ajouté par le décret du 14 mars 1967. A partir du 1er janvier 2016, Préaux-Saint-Sébastien forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays-d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. EP Préaux-en-Auge (Calvados)

PRÉAUX
Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan . Gén. et int. d’Alençon ; él . de Lisieux ; subd.d’Orbec.
I. Dioc . de Lisieux. Gr. à sel de Livarot.
II. Distr . de Lisieux ; canton de Notre- Dame- de- Courson(Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 4 arr . communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Notre- Dame-de- Courson (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton d’Orbec ( Arrêté du 6 brumaire an X). Pop : 72 hab . (1911) Sup.: 372 hect. 29 a. 9 c .
ADMon Gale Délibérations du commun. 1769-1784 (Reg., en très mauvais état). Délibérations municipales (3). 3 novembre 1793-10 germinal an VII ( Reg. , fol . 1-37) . Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1668. Des actes antérieurs remontant à 1636 ? ont été gravement endommagés par l’humidité.
IMPOSITIONS. États de sections par propriétaire . An V ( Cah., 16 fol. ) Matrice foncière . An V ( Cah. )
CULTES. Comptes du trésor . 1761-1765 (4 cah. ) ; — pièces justificatives de dépenses. 1784 (12 p. ) Confrérie de Saint-Sébastien enregistrement des associés (par paroisse) . 1621-XVII s. (Reg. ) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Préaux. 5 frimaire – 28 thermidor an II (Reg .)


Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau .
Préaux, canton d’Orbec. — Saint-Fabiane et Saint-Sébastien de Préaux, 1290 (ch. de Friardel). — Pratelli, XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 87). — Les Preaulx, idsb (dom. de Troarn, 19). — Preaux (fief de Saint-Laurent), 1720 (fiefs de la vicomté de Caen). Par. de Saint-Sébastien , patr, le seigneur du lieu ; réunie pour le culte à Meulles.
Dioc. de Lisieux, doy. d’Orbec. Génér. d’Alençon, élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BEZIERE,
ALIX abbé Frédéric, Saint-Sébastien, sa vie, son culte, son pèlerinage. Pèlerinage de Préaux, orné de quatre planches hors texte. Deuxième édition, Caen, Chesnel, 1912, In-16, 21 p.
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.
GODESCART, Description des pèlerinages de Préaux, suivie de la vie de Saint-Sébastien et des hymnes de Saint-Sébastien et de la prose, dédiée aux pèlerins qui font ce voyage, A Lisieux, Chez Hersant, Marchand d’images, faubourg Saint-Désir, 1850, In-32, 35 p.
GUIBLAIS Raymond, Promenades dans le canton d’Orbec-en-Auge (Calvados), Rennes, Imprimerie Bretonne, 1959, In-8ø, pp. 38-42
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec,s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
LE CLERC Léon, « Chaumières normandes – Préaux », L’Illustration
rec. factice « Pages de Tourisme de l’Illustration « )
LESAGE Georges, « Retour d’un pèlerinage de Préaux … l’époque révolutionnaire », PAR, 25, N° 2, Février 1975
LETOREY Dominique : des bois de Meulles … la Fontaine du val Ratier
PAR 47e année – n°9 décembre 1997.8
LEVEQUE Jean, Saint-Sébastien-de-Préaux, pèlerinage du Pays d’Auge, Illustrations du Commandant Richard Mouton, Bernay, Claudin, 1958,In-8ø, 38 p.
PANNIER Arthème, dans CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale, t.V, pp. 747 sq.; et la suite d’articles de Henri PELLERIN parus dans cette revue d’Août 1960 … Septembre 1962. Voir également: MAYER Annie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.;
PELLERIN Henri, « Saint-Sébastien-de-Préaux. Eglise de Saint-Sébastien-de-Préaux – PAR, 10, N° 8, Août 1960, pp. 11-15; N°9, Septembre 1960, pp. 4-10: « Intérieur de l’église de Saint-Sébastien »; N° 10, Octobre 1960, pp. 10-16: « Découvertes effectuées dans le chœur de l’église »; N° 114, Novembre 1960, pp.14-19: « Le Patronage de l’église de Préaux »; N° 12, Décembre 1960, pp.14-20: « Histoire de l’église de Préaux »; 11, N° 1, Janvier 1961, pp.13-18: idø; N° 2, Février 1961, pp. 10-16: idø; N° 3, Mars 1961, pp.9-14: idø; N° 4, Avril 1961, pp. 9-16: idø; N° 5, Mai 1961, pp. 7-12: »Vie de Saint-Sébastien »; N° 6, Juin 1961, pp. 12-16: « Le pèlerinage de Saint-Sébastien »; N° 7, Juillet 1961, pp. 9-14, idø; N° 8, Août 1961, pp. 5-12, idø; N° 9, Septembre 1961, pp. 7-14: « Le château de Préaux », ill.; N° 10, Octobre 1961, pp. 9-15,: idø; N° 11 Novembre 1961, pp. 7-14,: « Histoire du château de Préaux », dessins de pavés, cheminée; N° 12, Décembre 1961, pp. 19, idø; 12, N° 1, Janvier 1962,pp. 14-20, « Une attaque de la ferme de Gassart sous la Révolution »; 12, N° 2, Février 1962, pp. 12-17: « Le fief de Hayes-Gassart »; N° 3,Mars 1962, pp. 13-17,: idø; 12, N° 4, Avril 1962, pp. 6-11: « Lachapelle Saint-Gabriel »; PAR, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 9-15: »Fatouville-L’Epinay »; 12, N° 6, Juin 1962, pp. 13-20: « Le petit manoir de la Vatterie. Le Manoir de la Besnardière »- cheminée XVIIe ;12, N° 7, Juillet 1962, pp. 17-19: « Noms de lieux de Saint-Sébastien-de-Préaux »; 12, N° 7, Juillet 1962, pp. 17-19: idø; 12, N° 8, Août 1962, pp. 16-20: idø; 12, N° 9, Septembre 1962, pp. 12-15: « Voies anciennes. Maires. Bibliographie. Statistique ».
PERROTTE Vital, Notice historique et statistique sur la commune de Saint-Sébastien-de-Préaux, Vimoutiers, 1892, In-8ø, 24 p.= Arch. Départ. Calv., Br. 3324

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier, de la Société française d’archéologie.
Préaux, Ecclesia de Pratellis.
La commune de Préaux est réunie, pour le culte, à celle de Meulles. L’église s’élève dans une plaine, à 2 kilomètres du bourg de Meulles et à 1 kilomètre seulement de la route d’Orbec à Livarot. Cette église, placée sous l’invocation de saint Sébastien, appartient à la dernière époque de l’ogive.
Le mur méridional de la nef est percé de trois fenêtres dont deux, divisées par un seul meneau, présentent dans leur partie supérieure des compartiments flamboyants. La fenêtre du milieu a été refaite. Au nord, il n’y a que deux ouvertures: l’une trilobée, l’autre partagée par un meneau prismatique. Les fenêtres du choeur sont modernes et construites sans goût. Celle du chevet a conservé sa forme primitive et offre une grande ogive qui a été bouchée lorsqu’on a placé le retable du maître-autel. La sacristie, placée au nord, date de la fin du XVIIe siècle, ainsi que l’indique le chiffre 1680 gravé au-dessus de la porte.
Le portail s’élève à l’occident. La fenêtre qui surmonte la porte est cintrée et à moulures prismatiques. La tour, située au nord-ouest, est terminée par une pyramide à quatre pans et à double épi: cette pyramide est couverte en essente et offre sur chacune de ses faces une petite lucarne. La base de la tour était construite en damier; la pierre alternait avec le caillou et la brique vernie (verte). Cette base, qui a été réparée sans aucun goût, doit remonter à la fin du XVIe siècle. Elle supporte une poutre sur laquelle est marqué le chiffre 1599, qui indique l’époque de la construction de tout le clocher. Sur une pièce de bois plus élevée on lit l’inscription suivante qui, sans doute, fait connaître le nom du charpentier :
MAS – IOVIS . CAIONNVI CAISI DE CE LIEV .

La cloche porte l’inscription suivante :

SOVS LA PROTEXTION DE SAINT SÉBASTIEN IAY ÉTÉ BÉNIE DV VEV GÉNÉRAL

ET EN PRÉSENCE DE LA MVNICIPALITÉ ET DE TOVS LES PAROISSIENS DE

PRÉAVX.

LA VILLETTE DE LISIEVX DE PRÉSENT A SAINT MARTIN DE LA LIEVE MA

FAITE AN 1792.

Diamètre : 96 centimètres.
L’intérieur de l’église est bien décoré. Le maître-autel, d’ordre corinthien, a un beau retable orné de quatre colonnes rudentées. Les deux petits autels placés à l’entrée du choeur sont du même style.
Au-dessus de l’arc triomphal est une toile peinte appliquée contre le mur. La partie inférieure de cette toile, qui représente le Jugement dernier, a été déchirée; on nous en a montré les débris qui ont été relégués dans la tour. La partie supérieure, qui seule a été conservée, montre les élus dans le Paradis.
Dans la nef, on remarque une jolie chaire (Note ShL: datée de 1669 ?)dans le style Louis XIV. Sur cette chaire est gravée, en caractères romains,
l’inscription suivante :
JEAN LEERON TRÉZORIER A FAICT

FERRE LA CHERRE EN L’AN 1669.

Sur un vitrail de la nef se voit un écusson d’azur au soleil d’or sortant d’une fleur … aussi d’or, feuillée de
4 feuilles de sinopie.
On voit, dans le cimetière, un très-bel if qui a 4 mètres 20 centimètres de circonférence.

Château.
— Le château de Préaux, situé en face du portail de l’église, est appelé par les habitants de la commune la Moinerie, ce qui fait supposer que c’était un ancien prieuré.
Ce château appartient à deux époques différentes. Le corps de-logis principal construit en pierre et surmonté d’un fronton, a dû être élevé sous Louis XV. Ce bâtiment est flanqué, au nord, de deux jolies tourelles en pierre percées chacune d’une fenêtre carrée avec nervures prismatiques.
L’une des fenêtres est garnie d’une belle grille en fer dont les barreaux offrent des annelures, alternativement horizontales et verticales, artistement entrelacées même disposition que la grille d’une maison située à Lisieux, à l’angle de la rue du Paradis et de la Grand’Rue). Ces tourelles sont plus anciennes que le corps-de-logis qui doivent remonter au XVIe siècle. Le tout est surmonté de belles cheminées en briques présentant, dans la partie inférieure, une série d’arcatures.
Dans la cour s’élève un beau colombier décoré de pilastres. On remarque dans sa construction des assises alternatives de brique et de pierre.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D
. 214. – Le 10 mai 1693, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au seigr du lieu, Mesre René de Moges, Escr, seigr et patron de Préaux, conser du roy en son Grand Conseil, nomme à lad. cure, vacante par la condamnation aux galères prononcée par le parlement de Rouen contrôle dernier titulaire, la personne de Mesre Marc-Aurèle Deshayes, pbfë, curé de St-Martin-du-Val-d’Orbec (St-Martin de Mailloc).Le 12 mai 1693, le seig évêque donne aud. sr Deshayes la collation dud. bénéfice. Le 30 mai 1093, le sr Deshayes de la Cauvinière prend possession de la cure de St-Sébastien de Préaux, en présence de Me François Joselle, pbrë, desservant lad. parr., et Me Jacques Le Front, aussi pbrë.
Le 9 octobre 1693, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au prieur de Friardel, Me Jean Moullin, pbre, prieur claustral du monastère du Bourg-Achard et vicaire général de Messr Guillaume Bochard de Champagny, prieur commendataire de Friardel, nomme ;à lad. cure, vacante par la condamnation du dernier titulaire, la personne de M » Jean De la Rue, pbfë du diocèse de Rouen. Le même jour, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, refuse aud. sr De la Rue, représenté par Me Jean Bence, pbrë de St Germain de Lx, la collation dud. bénéfice par le motif que la place est remplie par la nomination du sr Deshayes de la Cauvinière.
Le 15 décembre 1693, le sr De la Rue ayant interjeté appel au métropolitain du refus du grand vicaire de Lx, les vicaires généraux du seigr archevêque de Rouen, en vertu de l’autorité métropolitaine supérieure, lui donnent la collation de la cure de Préaux et l’autorisent à prendre possession ad conservationem juris.
Le 18 décembre 1693, le sr De la Rue donne sa procuration pour prendre possession en son nom dud. bénéfice et aussi, en cas d’opposition, pour se pourvoir devant les juges compétents.
Le 14 janv. 1694, le sr De la Rue, représenté par Me François Pouchin, pbrë, demeurant à St-Pierre de Cantelou, prend possession de la cure de St-Sébastien de Préaux en vertu de la collation donnée par les vicaires généraux de Rouen. Fait et passé en présence de Me Jacques Le Front, desservant lad. parr., et autres témoins.

33. – Le 12 mai 1693, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au seigr du lieu, Mesre René de Moges, Chevr, seigr de Préaux et du Bôneré, conser de Sa Majesté en son Grand Conseil, demeurant à Paris, nomme à lad. cure, vacante par .la mort civile de Me Charles Boutrays, dernier titulaire, la personne de Mre Marc-Aurèle Deshayes de la Cauvinière, pbrë, curé de St-Martin-du-Yal-d’Orbec.

335. – Le 21 mars 1695, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux, appartenant au seigr du lieu, Mesre René de Moges, chevr, seigr de Préaux, Le Besnerey et Coullonges, conser du roy en son Grand Conseil, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre Marc-Aurèle Deshayes, dernier titulaire, la personne de Me Charles-David Enguerrand, pbrë du diocèse de Bayeux et curé de Condé-sur-Risle.
Le 29 mars 1695, le seigr évêque donne aud. sr Enguerrand la collation dud. bénéfice.
Le 1er avril 1695, le sr Enguerrand prend possession de la cure de Préaux, en présence de Mesre Philippe Denis, Escr, sr du Val ; Pierre Plouin, sr de la Motte ; Me Jacques Le Front, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.
Le 14 juillet 1695, le sr Enguerrand donne sa procuration pour résigner la cure de Condé-sur-RisIe entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Denis, diacre, natif de la parr, de St-Pierre de Courson

424. – Le 23 oct. 1700, la nomination à la chapelle de St-Gabriel dans le manoir des Hayes, parr. St-Sébastien de Préaux, appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre de la Lande, Escr-, sr du lieu, seigr et patron de lad. chapelle, nomme à ce bénéfice, vacant par la démission de Me Nicolas Reauté, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Duval, pbrê, ancien curé de Cernay.
Le 26 oct. 1700, M. de Franqueville, vic. gl, donne aud. sr Duval la collation dud. bénéfice.
Le23 oct. 1700, le sr Dural prend possession de la chapelle St-Gabriel, en présence de plusieurs témoins.

93. – Le 14 déc. 1703, Mesre René de Moges, seigr et patron de la parr, de St-Sébastien de Préaux et du Bênerey et seigr de Coullonges et de Rhay, ancien conseiller du roy, demeurant à Coullonges, pays de Vendômois, et de présent se trouvant à Lx, déclare que désirant gratifier Me Charles-David Enguerrand, pbrë, curé de St-Sébastien de Préaux,
il veut bien qu’il résigne, dans le temps qu’il lui plaira, sad. cure de Préaux, pour cause de permutation avec celle de St-Pierre de Meulles, dont Me Guillaume Enguerrand est pourvu, et que son intention est que l’acte du présent consentement tienne lieu de présentation à lad. cure de Préaux, en faveur duel . Me Guillaume Enguerrand. Fait en présence de Me Jacques Masselin, pbrë de la parr, de Courtonne-la-Ville.

PRÉAUX (Saint-Sébastien)
Curés. – C. Boutrays – M.-A. Deshayes – J. de la Rue – C.-D. Enguerrand –
G. Enguerrand.
Vicaire. – Leguey.
Prêtres de la paroisse. – F. Joselle (D -J. Lefront.
Patron. – Le seigneur du lieu. – R. de Moges – Litige entre le seigneur de Préaux et le prieur de Friardel.
Seigneurs.- G. de la Lande – P. Plouin.
Chapelle Saint-Gabriel, au Manoir des Hayes. – Chapelains : Aubert – J. B. Varin – N. Reauté – J. Duval – Patron. – Le seigneur du lieu. – M. de Pillières, dame de la Lande – P. de la Lande.

Curés
Vicaire. – N. Leguey.
Seigneur. – G. des Hayes.
Chapelle Saint Gabriel, au château des Hayes. – Chapelains. – J. Duval – Jq Denis – Patron. – Le seigneur du lieu. – G. des Hayes.

490. – Le 19 mars 1728, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au seigr du lieu, Mre René de Moges, chevr, seigr et patron de Préaux, capitaine au régiment de cavalerie de Clermont-Prince, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Charles-David Enguerrand ou de Lenguerrand, dernier titulaire, la personne de Me François-Charles Vilhassel, pbrë de la parr. de la Villaine, diocèse du Mans. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Vilhassel la collation dud. bénéfice.
Le 11 avril 1728, le sr Vilhassel prend possession de la cure d St-Sébastien de Préaux, en présence dud. sr René deMoges ; Me Nicolas Le Dorey, pbfë, desservant led. bénéfice; Me Jacques Denis, pbfë, chapelain de lad. église, et François de Nollent, Escr, sr de Fatouville, de lad. parr

613. Le 11 déc. 1728, vu l’attestation du sr Le Dorey, pbfë, des servant la parr, de St-Sébastien de Préaux, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu de la Vallée, Escr, sr d’Auvergny, fils de feu Mathieu de la Vallée, Escr, sr de Grandpré, et de feu noble dame Catherine Loir, de la pafr. de St-Sulpice, près Laigle, diocèse d’Evreux, d’une part, et damlle Françoise Deshayes, fille de Gabriel Deshayes, Escr, sr de Gassard, et de noble dame Françoise de Gyemare, de lad. parr, de Préaux.

938. – Le 23 août 1730, Gabriel Deshayes, Escr, sr de Gassard, demeurant en sa terre, parr. St-Sébastien de Préaux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Philippe Groult, acolyte de N.-D.-de-Courson, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est
garanti par Louis Groult, frère dud. acolyte, demeurant aussi à Courson, et par Me Pierre Groult, pbfë, vicaire de Ste Catherine d’Honfleur, aussi frère dud. acolyte. Fait en la pafr. de N.-D.-de-Courson, en la maison de feu Pierre Groult, village des Bruyais, en présence de Me Adrien Buisson, pbrë de lad. Parr. Led. sr acolyte se trouvait alors au séminaire de Lx.

PRÉAUX (Saint-Sébastien)
Curés. – C.-D. Enguerrand – F.-C. Vilhassel.
Prêtres de la paroisse. – N. Le Dorey (D – J. Denis – A. P. Des Hayes.
Patron. – Le seigneur du lieu. – R. de Moges.
Seigneurs. – G. Des Hayes – G. Des Hayes, fils – J.-B. Des Hayes.
Chapelle Saint-Gabriel. – Chapelain. – Jq Donis.

320. – Le 11 sept. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François de Nollent, Esc, sr de Fatouville, fils de feu Mesre Gabriel de Nollent, Escr, sr de Lespiney, et de feue dame Magdeleine Le Roy, de la parr, de St-Sébastien de Préaux, d’une part, et damlle Madeleine d’Erard de la Perrière, fille de feu Mesre Louis d’Erard, chevr, seigr de l’Erardière, et de dame Suzanne de Moulins, de la parr, de Chalange, diocèse de Séez.

394. – Le 20 juillet 1762, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au seigr du lieu, Monsr Charles -Louis Le Bas, seigr et patron de Préaux et des fiefs de Friardel et de la Nollard, conser du roy, son receveur ancien alternatif des tailles de l’élection de Lx,
nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François-Charles Vilhassel, dernier titulaire, la personne de Me Jean Débris, pbfë, demi-chanoine, sous-chantre en la cathédrale de Lx. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la demeure dud. sr Le Bas.
Le 25 juillet 1762, le seigr évêque donne aud. sr Débris la collation dud. bénéfice.

13. – Le 19 janv. 1763, Me Jean Débris, pbrë, « demy chanoine semy prébende, sous-chantre en la cathédrale » et nommé à la cure de St-Sébastien de Préaux, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Louis-François Denis du Val, pbrë, demeurant à Meulles, et autres témoins.

301. – Le 18 mars 1766, Mesre Pierre-Antoine Deshayes de Gassard, pbrë, curé de St-Germain d’Hermival et titulaire de la chapelle St-Gabriel, située dans les limites de la parr, de St-Sébastien de Préaux, étant devenu infirme, résigne purement et simplement lad.
chapelle. Fait et passé au manoir presbytéral d’Hermival.
Le 25 juin 1756, la nomination à la chapelle Ste Gabriel appartenant pour cette fois seulement à Mesres François Deshayes de Gassard, ancien officier de dragons, Jean-Baptiste Deshayes et Gabriel Deshayes de Gassard, chevaliers de l’Ordre militaire de St-Louis, tous trois frères du sr curé d’Hermival, lesd. seigrs patrons nomment à cette chapelle la personne de Me Jean-Baptiste-François Doisnel, pbrë du diocèse de Lx,
(originaire de lad. parr. d’Hermival). Fait et passé à Lx, pai St-Jacques, en la maison et demeure de mond. sr Deshayes de Gassard, ancien capitaine au régiment de Monaco. » Le lendemain, Mr Despaux, vic. gl, donne aud. sr Doisnel la collation dud. bénéfice.
Le 23 juin 1766, le sr Doisnel prend possession de la chapelle St-Gabriel avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Jean Débris, curé de Préaux ; Me François Charlemaine, vicaire dud. lien, et autres témoins.

PRÉAUX (Saint-Sébastien)
Curés. – F.-C. Vilhassel – J. Débris.
Vicaire. F. Charlemaine.
Patron. – Le seigr du lieu. – C.-L. Le Bas de Préaux.
Seigneurs. – F. Deshayes de Gassard – G. Deshayes – J.-B. Deshayes – G. de Nollent de Lespiney – F. de Nollent de Fatouville.
Chapelle Saint-Gabriel au château des Hayes. – Chapelains. – Jq. Denis du Val – P. -A. Deshayes de Gassard – J.-B. -G. Doisnel – Patron. – Le seigr du lieu. – F. Deshayes de Gassard.

61 . – Le 25 juin 1772, la nomination à la cure de St-Sébastien de Préaux appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Louis Le Bas, seigr et patron de Préaux, Friardel et la Nolart, conser du roy, receveur ancien et alternatif des tailles de l’élection de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M9 Jean Débris, dernier titulaire, la personne de Me François Charlemaine, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la maison et demeure dud. seigr. Le 23 juillet 1772, Mr de la Roque, vic. gl, donne aud. sr Charlemaine la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Charlemaine (1) prend possession de la cure de St-Sébastien de Préaux, en présence de Mre Louis-François Denis du Val (2), pbrë, demeurant à Meulles ; Me Jacques Vattier, curé du Mesnil-Hubert, et autres témoins.
(1) Mr Charlemaine refusa, le 6 févr. 1791, le prêter le serment constitutionnel. A cause de
son grand âge, il ne fut pas déporté ; il fut enfermé à la prison du Bon-Sauveur de Caen. Il y était encore en 1794. Après la Révolution, il revint à sa cure et y mourut en 1803 ou1804. (Archives du Calvados. – Liste de Formigny. – Ordo de Bx.)
(2). Mr Denis resta prêtre habitué à Meulles jusqu’à la Révolution. Ayant refusé le serment a la Constitution civile, il fut arrêté et mis en prison à Lisieux. Il mourut le 1er janvier 1794, à l’âge de 74 ans dans la maison d’arrêt située Porte de Paris. – (Archives de l’hôtel-de-ville de Lx.)

PREAUX (St Sébastien)
Curés, – J. Débris – F. Charlomaine.
Vicaire. – F. Joriaux
Clerc. – Jq Jumot.
Patron – Le sieur du lieu. – C.-L. Le Bas de Préaux.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – abbé P.-F. Lebeurier 248. L. d’an, de Mre Jean des Hays, sieur de la Barberie, demeurant paroisse de Préaux, vicomté d’Orbec, don. à Rouen en décembre 1896, ver. ch. le 28 juin 1597, et c. le 7 juillet aud. an, en consequence de l’edit des 12 nobles au mois de juillet 1595; au 13e vol., fol. 134; finance 1,000 l., d’indemnité 133 1. en 13 1. de rente.

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque.
PREAUX ST-SEBASTIEN.
1. Geffroi de la Roche a baillé une généalogie en papier , et pour toute écriture s’est aidé d’un extrait recueilli, suivant la requête présentée à la Chambre des comptes par Pierre et Guillaume, dits de la Roche, pour avoir ledit extrait, qu’il a dit être mentionné aux registres de la dite Chambre , lequel extrait contient que Macé de la Roche avait été anobli par le Roi en l’an 1454 , moyennant 60 écus d’or par lui solus et payés ; duquel extrait signé le blanc, la copie est demeurée au greffe ; et pource qu’il n’a fourni de sa descente ni fait aucune justification de sa noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit imposé au profit dudit sieur.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
Préaux appartenait autrefois au canton de N.D de Courson, rattaché au canton d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X (29-10-1801).
L’église, dont quelques vestiges remontent au XII° siècle, fut en majeur partie construite au XVI° siècle. Retable, redevable à un peintre local nommé Lampérière, en bois sculpté du XVI° siècle.
Ancien château, demeure datant des XVI° et XVII° siècle où habita les Le Bas de Préaux. Colombier du XVI° siècle.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – abbé P.-F. Lebeurier.
248. L. d’an, de Mre Jean des Hays, sieur de la Barberie, demeurant paroisse de Préaux, vicomté d’Orbec, don. à Rouen en décembre 1896, ver. ch. le 28 juin 1597, et c. le 7 juillet aud. an, en conséquence de l’edit des 12 nobles au mois de juillet 1595; au 13e vol., fol. 134; finance 1,000 l., d’indemnité 133 1. en 13 1. de rente.

Recherches nobiliaires en Normandie, par un gentilhomme normand, sous-préfet et antiquaire -A. Du Buisson de Courson.
JEAN BAUDOUIN varlet de chambre et officier de la maison des rois Henri III et Henri IV, qualifié tantôt honorable homme (contrat de mariage de 1592), tantôt noble homme. Sur le rôle des taxes de l’Arrière-Ban du bailliage d’Evreux, eu 1562, publié par l’abbé Lebeurier, «JEHAN BAUDOUIN, escuyer, seigneur de St-Sébastien de Préaux (canton d’Orbec), du Fay (commune de St-Quentin-des-Iles, canton de Broglie), et de la Chapelle-Gautier (même canton), en la vicomte d’Orbec ; – 45 livres

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H.
Quittance donnée par René de Mooge, chevalier, seigneur de Préaux, au prieur Joseph Dubois, de 80 livres pour l’amortissement et racquit de 6 livres de rente (1711).

Histoire de l’ancien Évêché de Lisieux – Formeville Henri de.
Guy D’harcourt , XXVII Évêque. ( 1303. )
Le 2 mars de cette année 1317 ( vieux style ) , du consentement du doyen , des chanoines et du chapitre de son église , et spécialement de celui de messire G. Desprez , archidiacre de Lieuvin, Guy d’Harcourt unit à l’office de pénitencier une des deux demi- prébendes de la cathédrale , alors vacante , pour en jouir dans la suite sans aucun titre de dignité , et à charge de faire une exacte résidence à Lisieux , et de promettre et garder la soumission et l’obéissance à l’Evêque , qui se réserva la nomination à ce bénéfice. Pour en augmenter le revenu , l’Evêque y annexa , par le même acte , les grosses dimes de la cure de Saint- Sébastien- de- Préaux , au doyenné d’Orbec , avec une maison qu’il avait eue par échange avec le chapitre.

Histoire de la Ville de Caen depuis Philippe-Auguste jusqu’á Charles IX – Carel, Pierre.
Guillaume Bourdon, sieur de Préfossé,fils des précédents, épouse, le 20 septembre1622, Jeanne du Buisson de Courson, fille dePierre du Buisson de Courson, qui fut échevin de Caen en 1612, et de dame Elisabeth Baudouyn, laquelle était fille de Jean Bau-douyn, seigneur de Saint-Sébastien de Préaux, du Fay et de la Chapelle-Gautier, chambellan de Henri III.

Mélanges historiques. 3, Commerce et expéditions militaires de la France et de Venise au moyen âge.
1421, 18 août. Testament de Pierre du Rouyl, maître ès arts curé de l’église Saint-Sébastien de Préaux.

Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados. 1 – Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis.
No. 36. Le prieur et les religieux de Friardel donnenten fieffe, en 1418, une masure située à Saint-Sébastien-de-Préaux, à charge de diverses redevances. (Le sceau brisé.)

3 – Archives ShL.

Notes de Michel COTTIN – Juin 1992.
La paroisse de Saint-Sébastien-de-Préaux en raison sans doute de la célébrité de son pèlerinage, a fait l’objet d’un grand nombre de travaux auxquels on ne peut mieux faire que de renvoyer le lecteur [1]. Il faut y ajouter les travaux précis et documentés du marquis Henri de FRONDEVILLE tant sur l’administration en Pays d’Auge aux XIVe et XVe siècle qu’à ses recherches sur les Présidents au Parlement de Normandie.
Nous résumerons pour vous la partie historique de la  monographie d’Henri PELLERIN, dont il vous est loisible de prendre connaissance, nous attachant surtout aux éléments archéologiques qu’il n’avait pas développés.
1 – L’EGLISE
L’église est depuis fort longtemps un lieu de pèlerinage [2] bien connu pour la période moderne grâce aux registres des agrégés qui ont été conservés qui ont permis de retracer son aire d’attraction et l’importance de ce pèlerinage est vraisemblablement à mettre en relation avec les dimensions inaccoutumées de ce sanctuaire rural, sans aucun rapport avec sa population.
Elle présente le plan classique de nos églises rurales avec un chœur en retrait sur la nef. Seul, le clocher construit à l’angle nord-ouest est-il assez inhabituel mais trouve son équivalent dans celui de l’église de Notre-Dame-de-la-Couture, à Bernay, autre grand lieu de pèlerinage. Une vaste sacristie construite à l’angle nord-est complète ce plan [3].
L’examen des maçonneries révèle les multiples avatars du monument. De l’édifice roman, ne subsistent semble-t-il que quelques blocs de roussier, ce poudingue caractéristique des monuments romans de cette époque tels Fervaques et Broglie utilisés en réemploi pour l’édification du chœur. Par contre la présence de massifs contreforts d’angle à ressauts, la pose en lits alternés avec des silex ne peuvent correspondre à une époque aussi reculée. Tout au plus peut-on penser à une campagne remontant à l’extrême fin du XIIe siècle mais plus vraisemblablement au XIIIe siècle, époque à laquelle se rattachent quelques éléments découverts en 1961 à l’occasion de travaux intérieurs: armoire, piscine, etc. et le triplet à large chanfrein. Pour le reste, l’emploi de rognons de silex noyés dans un mortier de chaux, ne présente par de caractère facilement datable.
Les murs gouttereaux nord et sud sont percés de baies qui ont été implantées dans des maçonneries plus anciennes et il paraît hasardeux de les dater.
La nef, en légère saillie sur le chœur, comme nous l’avons dit, est élevée en blocs de craie cénomanienne de moyen appareil, bien taillés, sans contreforts médians, seul, le pignon ouest, étant contreforté. Une porte percée dans l’axe du pignon ouest est lui encadré de deux autres contreforts à ressauts. Quoique les sols soient sains, dans cette partie, comme on le voit au château, ces murs reposent sur deux assises de granit de moyen appareil. Si, comme le chœur, les baies du mur sud présentent aussi peu d’éléments permettant leur datation, le mur nord, en revanche est percé d’une belle baie à la tracerie flamboyante et d’une autre en plein cintre légèrement plus tardive.
La tour, massive, mais cependant gracieuse avec son haut toit en hache, présente une maçonnerie de faux damiers de pierre et brique. Si la partie inférieure utilise surtout des briques plates vernissées vertes, la partie ne comporte que des briques légèrement plus épaisse mais non vernissée. L’étude des comptes de la construction de Saint-Michel de Pont-L’Evêque nous a révélé que ces briques étaient déjà utilisée à la fin du XVe siècles, ce qui se trouve corroboré par l’ensemble des maçonnerie aux profils prismatiques caractéristiques de cette période. L’emploi d’une brique différente et la présence du chronogramme 1599 sur la sole du beffroi correspondant à une restauration peut-être dû à une destruction consécutive aux guerres de Religion où les monuments recelant des reliques furent souvent l’objet de coups de main destructeurs [4] .
L’intérieur comporte un intéressant mobilier cultuel: chaire[5], des statues[6], une cloche[7]  ou des tableaux[8], un ensemble varié, bien décrit par Arthème PANNIER et Henri PELLERIN, facilement datable grâce aux innombrables chronogrammes gravés ou peints, sur lequel il ne paraît pas utile de s’étendre.
2 – LE CHATEAU
HISTORIQUE
Le château de Préaux avec son colombier, ses deux tourelles et ses façades classiques, est assez exceptionnel dans notre région où les grands monuments de pierre sont rares. Ces caractéristiques présentes, il les doit à ces familles dont l’histoire est maintenant bien connue et qui, en raison de leurs attaches rouennaises, entre autres, ont introduit dans notre architecture traditionnelle des éléments étrangers. Il est rare de pouvoir disposer d’une telle documentation, mais nous le verrons la conjonction de l’histoire et de l’analyse archéologique donne de riches moissons.
Les débuts de l’histoire de ce domaine sont intimement liés à la seigneurie de la Lande, sise à Cerqueux. La première mention de la paroisse remonte à 1226 lorsque Robert de la Lande, seigneur de Cerqueux, donna aux religieux de Friardel tous les biens qu’il possédait à Saint-Sébastien-de-Préaux; quelques années plus tard, cette donation fut ratifiée par Guillaume de la Lande, son frère auquel sa succession était échue » [9].
A la fin du XIIIe siècle, la seigneurie de Préaux était entre les mains de Pierre de Montfort qui, selon le moine-historien de l’abbaye de Friardel écrivant au XVIIe siècle, aurait donné le mercredi après la Saint-Martin d’été de l’an 1282 [10] le patronage de cette paroisse à l’abbaye de Friardel. Henri Pellerin met en doute ce don tout en relevant cependant l’autorisation que Pierre de Montfort donna en 1289 aux religieux  » de Friardel d’acquérir librement dans son fief de haubert et dans tout son fief de Préaux [11]. Mais la donation du patronage ayant été faite sans le consentement de son seigneur direct, en l’occurrence le seigneur de Cerqueux, celle-ci était entachée de nullité.
Le patronage, si donation il y eut, ne dut pas rester longtemps entre les mains des moines de Friardel puisque vers 1308, un prêtre nommé Osbert Halbout,, seigneur de Préaux, le remettait entre les mains de l’évêque de Lisieux. Mais pour la même raison, celui-ci ne put le conserver très longtemps bien qu’aux environs de 1350, lorsque le Pouillé du diocèse fut dressé celui-ci en était encore patron.
Il faut ouvrir ici une petite parenthèse sur ces droits de patronages dont l’église de Préaux a conservé des traces avec ces lambeaux de litre que l’on peut remarquer sur le chevet et le mur sud. A l’origine de la fondation des premières église, il fut admis que les constructeurs et leur famille conserveraient quelques prééminences sur ces églises, les dîmes restant la propriété du clergé. Aux VIIIe siècle, dans le but a-t-on dit de créer une cavalerie pour lutter contre l’invasion musulmane, on étendit ces droits à la perception des dîmes. Le danger passé, la pratique perdura en bien des endroits jusqu’à la Révolution de 1789 et tout particulièrement dans le diocèse de Lisieux où plus de 50% des patronages étaient laïques. Dès le XIIe siècle, les évêques tenteront par tous les moyens de faire rentrer ces patronages dans les biens de l’église cathédrale ou de la mense canoniales. Ce mouvement de reconquête est particulièrement visible au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle. Le cas de Préaux s’inscrit donc dans cette logique et les intérêts pécuniaires expliquent l’acharnement avec lequel ces droits de patronage pouvaient être revendiqués.
En 1320, le prêtre Halbout tenait encore ce fief mais lorsqu’en 1412, Pierre de La Lande rendit aveu au roi pour son fief de Cerqueux, il porta dans sa déclaration que  Jean de Saint-Aubin[12] détenait le demi-fief de Préaux.
Quelques années plus tard il était possédé par Louis d’Orbec qui devait disparaître à la bataille d’Azincourt. Sa sœur Marie d’Orbec, mariée à Robert Le Sec, entra en possession de son héritage vers 1415, mais, quelques décennies plus tard, vers 1462-1463, il était revenu entre les mains de Geoffroy de Saint-Aubin. Son fils Pierre de Saint-Aubin est cité comme seigneur de Préaux en 1469, 1472 et le 6 janvier 1484.
Marie d’Orbec, dame de Préaux et de la Cressonnière, qui avec Robert Le Sec , son
époux , donna le patronage de Saint-Sébastien de Préaux aux religieux
de Friardel par charte du 15 décembre 1430 (1).
Sans doute par vente, il entra dans la famille Beaudouin. Cette famille, localement importante, détint pendant près d’un siècle la charge de vicomtes d’Orbec. Au premier possesseur de Préaux, Jean Beaudouin , fils de Jean, vicomte d’Orbec, succéda Jacques Beaudouin , fils de Jean, cité dans la Recherche des Elus de Lisieux , en 1540, puis son fils Jean Beaudouin , qui paraît dans de nombreux actes de l’époque. Le fils de ce dernier, Gaston Beaudouin, lieutenant général du Bailli d’Evreux, conseiller au grand Conseil, seigneur de Préaux, de la Chapelle-Gautier et du Fay mourut avant 1577. Il avait épousé Anne Bigot, d’une famille rouennaise, dont il eut deux filles. La seconde, Marie  Beaudouin , épousa en premières noces le 12 octobre 1595, Scipion de Moges. C’était un personnage important, Conseiller au Parlement de Rouen et seigneur de Buron, du Breuil, de la Haye qui, de surplus avait acheté, la terre de Saint-Georges-d’Aunai qui devait constituer l’héritage de son fils aîné.
C’est à lui, selon toute vraisemblance que nous devons les premiers grands travaux de transformation du manoir d’origine.
Son second fils, François de Moges , né le 24 mai 1603, devint seigneur et patron de Préaux. Conseiller du Roi, maître ordinaire en sa Chambre des Comptes, à Rouen, il épousa le 25 septembre 1646, Marie de Verdelay, dame de Coulonges, en Vendômois et de ce moment, pour un certain temps, vivant sur les terres de sa femme, le domaine fut quelque peu abandonné. Leur fils René de Moges , nommé dans les actes: chevalier, seigneur de Préaux, Le Besneray, Coulonges et Raray, conseiller du Roi au grand Conseil , et avait épousé, en 1677, Elisabeth-Agnès de Marsollier, ne paraît pas non plus avoir résidé beaucoup à Préaux mais plutôt sur sa terre de Raray, canton de Saint-Calais (Sarthe), où naquirent quelques uns de ses enfants. Le 25 octobre 1701, Il était cependant revenu à Préaux, puisqu’il y fit baptiser le second de ses fils qui né quelques années auparavant dans des circonstances difficiles, avait été simplement ondoyé par le chirurgien accoucheur.
L’aîné, Alexandre-René de Moges, né le 5 mai 1679, fut reçu page du Roi dans sa petite écurie, le 20 janvier 1694 et épousa le 25 septembre 1724, damoiselle Marie-Angélique de Coupigny. Il fit carrière dans l’armée, où nous le trouvons avec le grade de capitaine de cavalerie au Régiment de Clermont-Prince [13]. Il habita d’une façon assez constante à Préaux, où naquirent trois de ses enfants. C’est à lui sans doute que nous sommes redevables des façades classiques.
En 1730, il vendait sa terre de Préaux à Charles Le Bas , sieur des Rivalles, conseiller du Roi. Celui-ci était né le 15 octobre 1663, à Saint-Germain-de-Lisieux. Il avait passé la plus grande partie de sa jeunesse à Paris où il se maria, paroisse Saint-Louis, avec Marie-Louise Bégault de la Girardière, fille de Charles Bégault, écuyer, sieur de la Girardière, conseiller du Roi, premier lieutenant de la Prévôté générale de France et de damoiselle Louise Goyet. Il avait alors 43 ans. Il était alors revenu à Lisieux où il exerçait la charge de receveur ancien et alternatif des tailles, en l’élection de Lisieux qui était un emploi très lucratif. Cinq ans après son mariage, en 1712, il se fit construire à Lisieux, un bel hôtel particulier qui devait devenir l’Hôtel-de-Ville, et qu’Arcisse de CAUMONT, dans sa Statistique , qualifie de remarquable. De son union il eut trois enfants: Léonor Le Bas, baptisé à Saint-Jacques-de-Lisieux, le 22 septembre 1710 et qui eut pour parrain l’Evêque de Lisieux et pour marraine, la marquise de Bullion , dame de Fervaques; Marie-Madeleine-Barbe-Charlotte Le Bas, qui devait épouser en 1731, Michel Deslandes de Blanville, demeurant à Pont-L’Evêque; et Charles-Louis Le Bas, qui suit. Charles Le Bas avait acquis la terre de Préaux le 28 juillet 1730 devant les notaires d’Auquainville [14]. Le fief de Préaux est ainsi désigné: « Demi-fief de haubert, comprenant l’intégralité de la paroisse de Saint-Sébastien-de-Préaux et s’étendant sur quelques paroisses voisines auquel est réuni un sixième de fief, ci-devant en relevant, et nommé le fief de Friardel, ou le fief aux Moines[15] « . Il avait de lointaines attaches avec Préaux et y possédait la terre des Rivalles et du Rassay qui lui venait de son arrière-grand-mère Perrine des Hayes, qui avait épousé Jean Le Bas. Il s’intéressa aux affaires maritimes et arma ainsi un navire, La Société à destination de la Martinique [16]. Il mourut à Lisieux, le 11 août 1735, à l’âge de 71 ans. Sa femme mourut plus de vingt ans plus tard , âgée de 79 ans, à Pont-L’Evêque, chez sa fille.
DESCRIPTION
Construit sur un plateau légèrement mouvementé, le château de Préaux se trouve à quelque distance de l’église. L’examen des photographies aérienne est difficile d’appréciation et l’environnement trop bouleversé au cours des siècles pour permettre de lire avec certitude ses liens avec les voies ou les propriétés environnantes. Tout au plus, mais seule une fouille pourrait le confirmer, il semble que nous nous trouvions en face d’un site fossoyé dont on devine encore les traces çà et là, tout particulièrement au pied du colombier. Cependant, connaissant la propension des architectes de la Renaissance pour les jardins étagés, on peut tout aussi bien y rattacher cette disposition à cette époque.
Nous avions donc d’une part un long logis rectangulaire cantonné à une extrémité de deux tourelles, et d’autre part, un important colombier accompagné de bâtiments agricoles dont quelques uns sont aujourd’hui disparus.L’analyse des structures internes du logis révèle qu’à l’origine existait un manoir de bois d’un plan traditionnel avec cheminée centrale, correspondant approximativement aux deux tiers environ de l’édifice actuel, sans doute à la façade classique arrière.
Cette construction de bois est bâtie sur une cave mais l’absence de fouilles interdit de connaître les niveaux anciens et de savoir si une portion n’aurait pas été légèrement surélevée. Tous les murs reposent comme à l’église sur deux assises de maçonnerie de granit de moyen appareil à l’exception d’une petite portion de la façade Nord-Est.Sur cette demeure, disons primitive, vinrent se greffer des tourelles montant de fond et coiffées de toits en poivrière. La maçonnerie de pierre de taille en calcaire cénomanien. La taille de la pierre et les moulurations, tant de la corniche que des piédroits des fenêtre avec ses larges encadrements caractéristique par leur modénature du troisième quart XVIe siècle, sont fort soignées. A la même campagne de construction doit se rattacher l’emparement du manoir de bois primitif, à l’origine en retrait de la façade actuelle ainsi qu’en témoigne l’arrêt de la mouluration de la corniche de la tourelle Nord reste visible seulement sur le pignon nord sur lequel nous retrouvons une fenêtre décorée du même encadrement que celles des tourelles.
L’articulation de ces tourelles avec le corps de logis s’explique mal, particulièrement dans ses communications. mais peut-être existait-il sur la façade arrière une galerie qui s’étendait au delà du mur actuel.
Quelques années plus tard, on dut entreprendre l’édification du colombier. Celui-ci est construit sur une légère butte. Le corps s’élève sur un haut soubassement et l’ensemble présente une maçonnerie d’arases de pierre et de brique alternées selon une formule assez rare dans la région pour cette époque. Le corps, au-dessus du soubassement, le corps est flanqué de pilastres aux tailloirs moulurés, tandis qu’une frise lisse couvre ces chapiteaux et qu’une corniche moulurée, à la modénature différente de celle des tourelles, couronne le tout. Une lucarne très sobre, à fronton triangulaire surhaussé, est assise sur le toit de tuile qui, ayant perdu son lanterneau d’origine paraît un peu écrasée [17]. Malgré cela, il se dégage de l’ensemble une impression de grand raffinement et d’équilibre. L’intérieur comporte plus d’un millier de cases en forme de logette, à la pierre profondément striée par les pattes des pigeons [18]A la même campagne il faut sans doute relier la mise en place des massifs de cheminée du logis et des tourelles. Il s’agit, pour les tourelles, celle du logis ne paraissant pas complète, d’élégantes architectures de briques à deux niveaux d’arcatures géminées en plein cintre, cantonnées de pilastres à chapiteau mouluré séparés par une frise à métopes et triglyphes, dans l’esprit de la décoration du colombier.
La famille de Moges qui posséda cette terre et à laquelle nous sommes redevable pour la plus grande part de la physionomie générale du château actuel, avait nous l’avons vu, des attaches avec la région rouennaise et c’est sans doute dans cette direction qu’il nous faut rechercher les sources d’inspiration de ces cheminées fréquemment rencontrées en Pays d’Auge sur d’autres demeures ayant appartenu à des magistrats ou à des officiers de cette ville.
L’extrémité Sud-Est et le pignon Est du logis ont conservé une maçonnerie de silex harpée de pierre qui doit remonter à une campagne se situant vraisemblablement au milieu du XVIIe siècle. Enfin, à la dernière grande campagne de transformations extérieures, se rattachent les deux façades classiques Nord et Sud.
Très dépouillées, elle présentent un avant-corps en très légère saillie et un appareillage de moyen appareil aux joints soulignés par un anglet. Ces façades, plaquées sur les constructions antérieurs sont d’une qualité très médiocre, insuffisamment assises, sans liaison en particulier avec le pignon Est et mal raccordée avec la tourelle.
Elles ont généralement été attribuées à Charles-Louis Le Bas , qui dit-on, sur la fin de sa vie, c’est-à-dire dans les années 1780-1785, aurait entrepris la reconstruction de son château de Préaux. Outre qu’il ne s’agit pas d’une reconstruction puisque l’on conservait le vieux noyau du la fin du XVe siècle, mais simplement d’un « rafistolage », la qualité des travaux et la stylistique de ces façades,  s’accordent mal pour une telle attribution. Les fenêtres aux linteaux droits, l’absence d’encadrements sur les fenêtres sont autant d’éléments qui nous rendent sceptique. Nous y verrions plutôt l’œuvre, un peu bâclée, d’un de Moges, occupant épisodique mais désireux cependant de mettre un peu au goût du jour le château familial.
Reste que toutes ces campagnes malgré leur disparité s’accordent bien et la patine du temps jointe à la magnificence de l’environnement font de Préaux l’une des belles demeures du Pays d’Auge.

Fonds Manuscrits.
414. – Cent quarante – une pièces . Correspondances et actes divers de la famille Le Bas de Préaux et de Frihardel , renfermant de nombreuses lettres de M. et Mme de Moges, seigneur et dame de Préaux, de l’abbé d’Hercourt, chanoine à Lisieux , de l’abbé Bégaultde la Girardière , de madame Quillet de Fresnoy, née de la Girardière , de M. des Feux et autres parents et amis ; XVIII° siècle.

Fonds Famille COTTIN.
107 – Carton 40×30 pochettes: Préaux Saint-Sébastien (les), notes dactylo avec photos couleurs du château.

Fonds Erudits NE 09 MOISY Alexandre.
– EPITOME – XIV – Plainte Hébert Contre. Lebas de Préaux

Fonds Erudits NE 12 PANNIER Arthème.
NE 12.2 – 2e carton. Préaux- Saint Sébastien.

FONDS ANCIEN 1F.
1F725 : 20 avril 1770 : copie de la Fieffe de l’Evêque de Lisieux à Lebas, seigneur de Préaux du champ St Ursin à Lisieux.
1F619 : 11 juillet 1767 : Reçu délivré par le receveur des Epices de Cour des Comptes ….à Charles Lebas des Préaux receveur ancien des tailles de Lisieux.

Inventaire des Imprimés Anciens.
11e Carton
I A 2 : Mémoire pour la Ville de Lisieux contre le sieur Lebas de Préaux, 1783, projet de cimetière à Saint-Ursin.

Ha – Archives De La Baronnie D’orbec.
vendues aux brocanteurs pour être détruites compulsées en février 1858.
p.27- 29 juillet 1648, contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire Henry de Chaulmont chevaler et baron de LECQUES, BENFAITE, LA CHAPELLE-YVON et Tordouet et Monsieur Maistre François de Moges seigneur de Préaux et du Besneray.

Insinuations
Transaction du lundi après la St Barthelemi (1340) entre Guillaume de Charmont, évêque de Lisieux et Raoul Faron, seigneur de Préaux, au sujet du droit de patronage de l’église de St Sébastien dudit lieu, duquel l’évêque se désiste comme appartenant au seigneur de Préaux.
Description de l’église 1853
Description de la cloche : Sous la protection de St-Sébastien J’ai été bénie du … général en présence de la municipalité et de tous les paroissiens de Préaux.
Lavillette de Lisieux, présent à St Martin de la Lieue, m’a faite en 1792.
Description du château et croquis de la grille annelée du château
Autres nobles noblement tenant de ladite Vicomté d’Orbec :
Pierre de Saint Aubin pour le fief de Préaux (monstres générales)
Recherche des nobles de Lisieux par d’Hozier
Charles Le Bas, seigneur de St Sébastien de Préaux
De Noges, seigneur de Rondefougères, d’ Ardene, de Buron et Préaux
Armoiries ; de gueule à trois aigles à deux têtes d’argent
François de Noges, escuyer, sieur de Préaux 8 novembre 1655.
La ferme de Gassart près de St Sébastien mériterait d’être visitée.
Recherches de 1666
Marguerite d’Irlande, veuve de Jean Deshays sieur de Ticheville, tutrice de ses enfants, issus de Jean ennobli en 1596.
Jean le Vellani : R. au conseil

LEXIQUES:

[1] Voir entre autres GODESCART, Description des pèlerinages de Préaux, suivie de la vie de Saint-Sébastien et des hymnes de Saint-Sébastien et de la prose, dédiée aux pélerins qui font ce voyage , A Lisieux, Chez Hersan, Marchand d’images, faubourg Saint-Désir, 1850, in-32, 35 p.; Isabelle JOUAN , dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine  – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec , s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-­d’Auge ( 1989 ) , 110 x 210 , 81 p. 6 cartes h.t.; Jean LEVEQUE, Saint-Sé­bastien-de-Préaux, pèlerinage du Pays d’Auge , Illustrations du Commandant Richard Mouton, Bernay, Claudin, 1958, in-8°, 38 p.; Raymond GUIBLAIS, Pro­menades dans le canton d’Orbec-en-Auge (Calvados) , Rennes, Imprimerie Breton­ne, 1959, in-8°, pp. 38-42 ; la notice d’Arthème PANNIER dans la Statistique monumentale d’Arcisse de CAUMONT, t. V, pp. 747 sq.; les plaquettes de Vital PERROTTE, Notice historique et statistique sur la commune de Saint-Sébastien-­de-Préaux (Calvados) , s.l.s.d. ( fin XIXe siècle), in-8°, 24 p. et de de Jean LEVEQUE, Saint-Sébastien-de-Préaux, pèlerinage du Pays d’Auge , Illustra­tions du Commandant Richard Mouton, Bernay, Claudin, 1958; et la suite d’arti­cles d’Henri PELLERIN parus dans cette revue d’Août 1960 à Septembre 1962. Voir également : Jannie MAYER, Ministère de la Culture et de la Communica­tion Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce , Caen, Lafond, 1980, 167×250, VII, 367 p., ill. couv. ill.; qui signale un relevé de l’église.
[2] abbé Frédéric ALIX, Saint-Sébastien, sa vie, son culte, son pèlerinage. Pèlerinage de Préaux , orné de quatre planches hors texte. Deuxième édition , Caen, Chesnel, 1912, in-16, 21 p.; Georges LESAGE, « Retour d’un pèlerinage de Préaux à l’époque révolutionnaire », PA , 25, N° 2, Février 1975.
[3] On voit sur le claveau de la porte extérieure de la sacristie la date de 1680 tracée d’une manière malhabile. Quoique la corniche, lourde et molle, soit assez typique de cette époque, on peut se demander si les murs ne seraient pas plus anciens. La différence d’épaisseur des assises laisse cependant présumer, quoique la pierre paraisse identique, que ces murs ne sont pas contemporains des murs de la nef.
[4] Selon Henri PELLERIN, qui conteste la lecture de PANNIER, se trouve, un peu plus haut, une autre pièce de bois, sur laquelle  PERROTTE aurait lu: MAS . LOUIS GALOPIN . VICAIRE . DE CE LIEU .
[5] Entre autres une chaire avec inscription: IEAN LEFRONT TREZORIER A FAICT FERRE LA CHERRE EN L’AN 1669 .
[6] Vierge XVIIe siècle. et de saint Sébastien, XVIe siècle.
[7] Cloche de 1951 remplaçant une cloche fondue pendant la Révolution, par La Villette de Lisieux, demeurant alors à Saint-Martin-de-la-Lieue.
[8] Dont une Crucifixion de Gaspar de Crayer ( 1584-1669), offert par la famille Brègi, en 1917.
[9] D’après l’Histoire manuscrite de l’abbaye de Friardel , f° 15 r°. AD 14, fonds de l’abbaye de Friardel; cité par Henri PELLERIN, op. cit. , Novembre 1960, p. 14.
[10] id° , Histoire manuscrite de l’abbaye de Friardel, loc. cit. f° 28, r°.
[11] F° 32 v° et f° 39 r°.
[12] = AN P. 308, LXXIX
[13] LA CHESNAYE-DESBOIS, Dictionnaire de la noblesse , tome X, pp. 160-161, contient une généalogie assez complète de la famille de Moges.
[14] Histoire manuscrite de la famille Le Bas , par Pierre Le Verdier.
[15] Ibid.
[16] « Comptes tenus par Charles Le Bas , de Lisieux, pour l’expédition du navire La Société , capitaine Odièvre, parti d’Honfleur pour la Martinique. 1732-1733. Arch. SHL. Ms. Fonds anc. FK 350 .
[17] Sur le type de couronnement habituel des colombiers de cette époque, voir celui du château d’O reproduit dans Philippe DETERVILLE, « Elégant et racé: le château d’O », Maisons normandes , N° 19, Octobre-Novembre 1993, p. 29, qui présente la même ordonnance de pilastres et de frise.
[18] Sur l’édification des ces colombiers nous renvoyons à notre travail Michel COTTIN, Colombiers de Normandie dans Histoire et tradition populaires – Foyer rural du Billot. Catalogue de l’exposition : L’élevage en Pays d’Auge , N° 25, Mars 1989, pp. 73-76.

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Société historique de Lisieux

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