MANNEVILLE la PIPARD

NOTES sur MANNEVILLE-la-PIPARD – 14399

Archives du Calvados
MANNEVILLE- LA-PIPARD
I. Dioc. de Lisieux. subd. de Honfleur. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int . de Rouen; él. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr. de Pontl’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 264 hab. ( 1911) . Sup.: 631 hect. 35 a. 60 c. ADMO Gale. Délibérations, depuis le 15 pluviose an XII .
ÉTAT- CIVIL (1). Baptêmes et mariages, depuis août 1628. Sépultures, depuis mai 1636. Délibérations du commun et audiences de contrats. 1642, 1645, 1668-1669 Table chronologique. 1635-1667.
IMPOSITIONS. an V (1 p.) an VI (3 cah.); Procès-verbal de sectionnement. 20 thermidor Matrices des contributions : foncière. 1792 ?, -personnelle- mobilière. An V, an VII (2 p.) Des états de sections de 1791 ? (3 cah., 107 fol.), cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 26 septembre 1859, n’ont pu être retrouvés.
AFFAIRES MILITAIRES . Mars 1793 (Cah., 6 fol.); 1792 ( Cah., 3 fol.)
POLICE. (3 fol.) Inscriptions dans la garde nationale. déclarations des armes. Décembre Inscriptions pour le jury. Décembre 1792 ( Cah., 3 fol.)
BIENS NATIONAUX. Correspondance. 1793- an III (3 p. )
( 1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Mannevillela-Pipard. 1718-1719, 1771 (Série G. Manneville-la-Pipard, 3 cah.)

Archives du Calvados
(Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14371
Histoire administrative: A partir du 1er janvier 2016, Livarot forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. TA Livarot-Pays-d’Auge (Calvados; à partir de 2016).

1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

page 374.
COULTHARD Nicola: de Saint-Jores Jean-Xavier : Le petit Paroir. BSHL n° 34 Déc.1995
COULTHARD Nicol : Les incinérations d’enfants gallo-romains. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°61B, Mai 1998.
COULTHARD Nicola: Manneville-la-Pipard (Calvados) : un relais routier gallo-romain ? Revue Archéologique de l’Ouest
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 239.
GONCALVEZ Jeanne : Promenade à Manneville la Pipard.. BSHL n°62. AVRIL 2007.
L’exploitation Ancienne Des Roches Dans Le Calvados : Histoire Et Archéologie. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie.
Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig. Manneville-la-Pipard.
DETERVILLE Philippe, Charme discret des manoirs du pays d’Auge Manneville-La-Pipard Manoir du Lieu-Cordier.

2 – Pièces Justificatives :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.
Manneville-la-Pipart, Magnevilla Pipardoe, Magnavilla, Pipardi, Magneville.

Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart qui en posséda pendant longtemps la seigneurie.
L’église est considérable, à cause de l’adjonction de deux chapelles qui forment transept. Le portail, à l’ouest, est obstrué par une tour moderne, construite en briques, avec le peu d’art qui distingue notre époque, et que termine un clocher disgracieux en charpente. Ce travail remonte à l’an 1836, époque où l’on a voulu faire disparaître l’ancien clocher qui se trouvait assis sur l’intertransept.
L’ancien mur du portail datait, comme la nef, dans son ensemble, du XVIe. siècle. Quatre contreforts le soutiennent.
La porte était ogivale; deux fenêtres [cintrées de l’époque l’accompagnent.
Le mur du nord, soutenu par deux contreforts trapus, est construit en pierre de taille et moellons, et percé de trois petites fenêtres cintrées, subtrilobées. Le mur du midi est en blocage et pourrait être ancien. Il n’a qu’un seul contrefort près de l’angle occidental. Ses deux fenêtres sont semblables à celles du côté correspondant.
Les deux murs latéraux ont été surélevés, en briques, lorsqu’on a construit la tour.
Les deux chapelles, qui forment transept, sont pentagonales.
Leurs dimensions ne sont pas tout-à-fait les mêmes; elles sont, du reste, bâties d’après le même système. Murs de pierre de marne, surmontés d’une corniche en bois assez haute, sans sculptures; un léger contrefort sur chaque angle.
Le choeur remonte jusqu’à la période de transition, sauf les remaniements opérés au XVIe. siècle. Les deux murs latéraux, en blocage grossier avec contreforts plats, sont de la fin du XIIe. siècle. Dans celui du nord apparaît la trace d’une étroite fenêtre cintrée, large d’un pied environ, haute de cinq, qui est malheureusement destinée à disparaître complètement.
Les autres ouvertures sont modernes.
A ce choeur primitif a chevet droit vient s’ajouter une sacristie polygonale, construite au XVIIe. siècle.
L’intérieur est partagé en trois nefs, grâce à huit colonnes d’ordre ionique en plâtre, évidemment modernes. L’arc triomphal est détruit; ses deux piles ont été remplacées par des colonnes ioniques, en plâtre, qui n’ont rien à supporter.
Les deux chapelles ont à peu près conservé leur physionomie primitive. Toutes les voûtes sont en bois.
Le maître-autel est sans intérêt; mais il a une jolie exposition, style Louis XV, composée d’une couronne fermée, portée par deux palmes gracieusement contournées, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses.
Dans le mur méridional est une piscine cintrée, sans moulures.
Est-elle primitive ou seulement du XVIIe. siècle? Il est difficile de le dire.
Les deux autels des chapelles sont insignifiants. Un vieux tableau, fort détérioré, du XVIII. siècle, quelques statues de la même époque, voilà tout ce qui peut attirer l’attention.
Les fenêtres ont conservé quelques fragments de vitraux de la Renaissance et du XVIII. siècle, consistant principalement en bordures.
Enfin, près de la petite porte de la chapelle du midi est un bénitier en cuivre dont la forme rappelle le XIIIe. siècle.
Je suis loin d’affirmer pourtant qu’il ait une antiquité aussi reculée.
Il reste, sur les murs, des vestiges d’une litre funèbre dont les blasons portaient sur leur champ un lion rampant.
En effet, le patronage de l’église était laïque. Elle se trouvait comprise dans le doyenné de Touques; sa fête patronale avait lieu le jour St.-Pierre.
L’inscription de la cloche mérite d’être transcrite; la voici :

GUI HENRY MARIE ET CHARLES FRANÇOIS GUI DUVAL DE BONNEVAL
FRERES FILS DE FEU TRES HAUT ET Pt SEIGr MESSIRE GUI CLAUDE NICOLAS
DUVAL DE BONNEVAL CHEVALLIER SCr ET PATRON DE MANNEVILLE-LA-PIPARD
BREVEDENT LA HOUBLONNIEIRE BARON DE BONNEBOSC ET AUTRES
LIEUX CONSEILLER DU ROY EN TOUS SES CONSEILS PRESIDENT A MORTIER
AU PARLEMENT DE ROUEN. IAY ETE BENIE PAR &18 PIERRE LECOQ CURÉ
DE CE LIEU.
LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE EN 1775.

Château.
— Au midi de J’église, le long du cimetière, s’étendent des bâtiments de l’ancien château de Manneville.
Quelques-uns pourraient dater du XVII. siècle; ils sont construits en moellon. Le principal est un pavillon carré en briques, avec toit d’ardoise à la Mansard, qui date du XVIIIe. siècle.
Nous avons déjà vu que la famille Pipart avait possédé pendant long-temps le fief de lUanneville. Les Rôles de l’Échiquier nous ont conservé les noms de Gillebert et Robert Pipart. On lit dans le Registre de Philippe-Auguste, qui date, comme on sait, du commencement du XIIIe. siècle : « Galterus Pipart 1 feodum apud Magneville et apud Ballol et apud Sureville dimidium feodum ».
Au XIV. siècle, Jean de Clère exerçait le droit de patronage.
En 1456, Jean de Betteville, seigneur de Manneville-la-Pipart, met au nombre de ses prérogatives, dans les aveux qu’il rendit pour son fief, la donaison des escolles dudit lieu (Voyez L. Delisle, De L’agriculture et de la classe agricole en Normandie).
En 1463, Montfaut trouva à Manneville Robert du Mesnil et Jehan de La Porte qui laissèrent l’un et l’autre postérité, car on voit dans la recherche des élus de Lisieux, en 1540, un François du Mesnil et un Richard de La Porte.
Je n’ai pas d’autres renseignements sur les seigneurs de cette paroisse.
Manneville-la-Pipart faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Dives. On y comptait 3 feux privilégiés et 76 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

189. – Le 9 avril 1689, Me Antoine Mollien, sous-diacre de Manneville-la-Pipard, est ordonné diacre. Le 23 sept. 1690, led. sr Mollien est ordonné prêtre.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – J. Sorel.
Vicaire. – A. Mollien.
Clercs. – 0. Lecauf – A. Mollien .
Notables. – D. du Mesnil – R. du Mesnil.

523. – Le 2 juillet 1711, la nomination à la cure de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles du Val, chever, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, Varangeville, baron de Beaumais et autres seigneuries, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Sorel, pbfë,- dernier titulaire, la personne de Me Antoine Mollien, pbfë, demeurant en lad. parr. de Manneville. Fait au Mesnil-sur-Blangy, en la maison de Me Samuel Lecordier, sr de St-Laurent, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque.
Le 4 juillet 1711, Mre Pierre du Mesnil, vic. Gl., donne aud. sr Mollien la collation dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1711, le sr Mollien prend possession de la cure de Manneville, en présence de Mesre Charles du Val, seigr de Manneville; Mre Jean-Baptiste Moulin, pbfë, archidiacre en la Cathédrale de Lx; Samuel Lecordier, sr de St-Laurent; Me Jean-Baptiste-François Pellerin, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances, à Rouen; Pierre Selot, sr de la Brosse; Pierre Duhamel, sr des Marests; et Me Richard Selot, avocat, tous demeurant en lad. parr de Manneville.

286. – Le 2 sept. 1712, vu l’attestation du sr Ferey, vicaire de St-Sylvestre de Cormeilles, et du sr Delanney, pbrë, faisant les fonctions curiales à Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Me Richard Sellot, avocat, fils de Pierre Sellot, sr de la Brosse, et d’Anne Lecauf, de lad. parr. de Manneville, d’une part, et damlle Marguerite-Angélique de Vauquelin, fils de feu Louis de Vauquelin, Escr, sr de la Brosse, et de noble dame Catherine Anglement, de la parr, de St-Sylvestre de Cormeilles.

64. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres : Me Gilles Guesnier, acolyte de Manneville-la-Pipard;

619. – Le 15 janvier 1719, titre clérical fait en faveur de Me Gilles Guerrier, acolyte, par Jean Guénier, demeurant à Manneville-la-Pipard.

838. – Le 7 fév. 1725, vu l’attestation du sr Adam, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Pierre Pouchin, Esc.-, fils de feu Mre Richard Pouchin, Escr, et de feu damlle Magdeleine Maillère, d’une part, et damlle Marie-Catherine du Mesnil, fille de feu Robert du Mesnil, Escr, et de damlle Marie Volant, de lad. parr. de Manneville.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J, Sorel – A. Mollien .
Vicaires. – A Mollien – J. Ferey.
155. – Pain – Adam.
Prêtres de la paroisse. – Delauney – G. Guesnier.
Clerc. – G. Guesnier.
Patrons. – Le seigneur du lieu. – C. du Val.
Seigneurs et notables. – R. Pouchin – J.-P. Pouchin – R. du Mesnil – R. Selot – P. Selot – P. Duhamel.

546. – Le 26 juillet 1728, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant an seigr du lieu, Mr Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., conser du roy, maitre ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, seigr châtelain et patron de lad. parr, de Manneville, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Antoine Mollien, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, du diocèse de Rouen, clerc en la paff.de St-Martin-sur-Renelle, de la ville de Rouen.
Le 6 août 1728, le seigr évêque donne aud. sr Trenchet, la collation de lad. cure.
Le 8 août 1728, le sr Trenchet prend possession du bénéfice-cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Jean-Baptiste Noël, pbfë, curé de Grainville-la-Teinturière-en-Caux; Me Richard Selot, avocat à St-Pont-l ’Evêque, et autres témoins.

73. – Le 7 sept. 1741, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., seigr et patron de Manneville, conser du roy, maître des Comptes honoraire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Lecoq, pbfë, vicaire de lad. parr. Fait et passé au manoir seigneurial de Manneville, en présence de Jean-François Cordier, officier chez le roy, demeurant à St-Pierre-des-Authieux. Le 8 sept. 1741, le seigr évêque donne aud. sr Lecoq la collation dud. bénéfice.
Le 9 sept. 1741, le sr Lecoq prend possession de la cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Noël Goubert, pbfë, curé des Parfontaines, et autres témoins.

266. – Le 17 sept. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, Esc.-, conser du roy et son auditeur en sa Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, conser et avocat du roy au bailliage et vicomte d’Auge, et de dam119 Marie-Anne de Semilly, originaire de St-Pont-l’Evêque et y demeurant, d’une part, et damlle Marie-Louise Pouchin, fille de feu Monsieur Me Jean-Pierre Pouchin, aussi conser du roy et son auditeur en la même Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de damlle Marie-Catherine du Mesnil, originaire de la parr, de Manneville-la-Pipard et demeurant au St-Pont-l’Evêque.

181. – Le 31 oct. 1734, Pierre-Jacques Selot, fils de Richard et de Marguerite-Angélique Vauquelin, de la parr, de Manneville-la-Pipard, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 22 mars 1738, led. sr Selot, diacre, rite dimissus, est ordonné prêtre à Evreux par Mgr Pierre-Jules-César de Rochechouart.

1746 – Mesre Guy-André du Val, chevr, marquis de Bonneval, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozier, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, du Brèvedent, du Mesnil-aux-Crottes et autres lieux, conser du roy en la grande chambre de parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue et parr. St-Patrice.

1761 – Mesre André-Guy du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozior, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipart, du Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Tison, seigr baron et patron de Bonnebosq, Ste Eugène et Le Fournet, conser du roy en ses conseils, président à mortier en la cour de parlement de Normandie, demeurant en son hôtel, à Rouen, rue et parr. St-Patrice,

1771 – Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, le Brèvedent, seigr et baron de Bonnebosq, patron de St-Martin dud. Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, Mesnil-aux-Crottes, Moulineaux dit Elbeuf, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Morière, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses Conseils et son président à mortier au parlement de Normandie.

331. – Le 15 juin 1748, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-Ia-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Jean-Louis Tragin.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – A. Mollien – J.-B. Trenchet – J.-P. Lecoq.
Vicaires. – J.-P. Lecoq – Leudet .
Clerc. – P.-J. Selot.
Patron. – Le seigr du lieu. – J.-B. -F. Pellerin.
Seigneurs et notables.- J.-P. Pouchin – P.-Ji Selot – R. Selot – A. Vauquelin.

120. – Le 1 er sept. 1752, Me Jean-Pierre Lecoq, pbrë, curé de Manneville-la-Pipard, agissant tant en son nom qu’au nom de son neveu, Jean Lecoq, bourgeois de Rouen, y demeurant, rue du Chienjaulin (?), parr. St-Candé-le-Vieil, et Jean-Baptiste Lecoq, marchand, demeurant à Pierretitte, constitue 120 livres de rente en faveur de M° Pierre-Robert-Charles Lecoq, acolyte, frère dud. sr Jean et neveu dud. sr Jean-Baptiste, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à St-Pont-l’Evêque.

6. – Le 23 oct. 1756, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Michel Lecauf.

360. – Le 13 juin 1764, vu l’attestation du sr Lecoq, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Louis Ledoux, sr de Bouillon, fils de François Ledoux, sr de Glatigny, officier d’Invalides, et de dame Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dame Anne-Marguerite Sellot, vve de Jean-Louis Tragin et fille de feu Nicolas Sellot, originaire de Fierville et demeurant à Manneville.

344. – Le 8 févr. 1768, vu l’attestation du sr Lecoq, curé de Manneville-la-Pipard, et du sr Roussel, desservant la parr, de St-Julien-sur-Calonne, dispense de bans pour le mariage entre Vincent-François Le Cordier, fils Vincent, et Magdeleine-Jeanne Hareng.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – Jn-P. Lecoq.
Vicaires. – Leudet – (P.-C.-R). Lecoq.

Le 14déc 1769, Nicolas Bernière, marchand, demeurant en la parr. d’Ecorcheville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel-Nicolas Bernière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Mr Bernière était, en 1791, vicaire de Manneville-la-Pipard. A l’exemple de son curé, il prêta serment à la Constitution civile du clergé, mais il se rétracta peu de temps après et passa en Angleterre. Il s’arrêta à Gosport, chez Th. Shair, rue Chapelle-Rowe. Revenu en France après la Révolution, il fut nommé curé du Breuil où il mourut en 1830, à l’âge de 81 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Ordo de Bx,)

301 . – Le 7 sept. 1771, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, Le Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, seigr et patron de la baronnie de Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Morière, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Moulineaux dit Elbeuf, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses conseils, président à mortier au parlement de Normandie, demeurant
à Rouen en son hôtel, rue et parr. St-Patrice, nomme à lad. cure de Manneville, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Lecoq, dernier titulaire, la personne de Me Victor-Jacques Defrance, pbfë du diocèse de Rouen, demeurant en lad. ville dans la communauté de St-Patrice. Fait et passé à Rouen.
Le 22 novembre 1771, en conséquence de la démission donnée à Lx, le 14 oct. dernier, par led. sr Defrance, led. seigr de Bonneval nomme à lad. cure de Manneville, la personne de Me Pierre-Charles-Robert Le Coq, pbrë du diocèse de Lx, desservant lad. parr. Fait et passé au château de Manneville, en présence de Me Philippe Malfilastre, conser et avocat du roy en la vicomte de St-Pierre-sur-Dives, y demeurant, et Pierre-Jean-Baptiste Cosnard, marchand, demeurant en la paroisse de la Motte.
Le 5 décembre 1771, le seigr évêque donne aud. sr Le Coq la collation dud. bénéfice. Daté du château des Loges.
Le 10 déc. 1771, le sr Le Coq prend possession de la cure de Manneville, en présence de Me Michel Thorel, prieur-curé de Fierville; Mre Alexandre Duquesne, chanoine de Lx et curé du Mesnil-sur-Blangy; Me Robert Menard, prêtre, demeurant au Breuil; Me Claude Leudet, curé des Parfontaines, Me Denis-Jean Colleville, curé de Pierrefitte; Mesre Louis-Anne Grente, chevr, seigr de Grécourt, Fontainecourt-sur-Glos, le Pont-Autou, Tierville, Montfort et autres lieux, conser du roy en ses conseils, son premier avocat- général au parlement de Normandie, demeurant présentement en la parr, de Manneville.

320. – Le 5 mars 1774, dame Thérèse Baudry, Vve de Noël Julien, mégissier à Lx, et Laurent Houlette, marchand tanneur-corroyeur, demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Noel-lsaac Julien, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Me N.-I Julien était en 1791 chapelain des Frères des Ecoles chrétiennes de Lisieux. Il avait alors 51 ans. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord à Rouen, rue du Cordier. Mais au mois de septembre 1792, il lui fallut partir pour l’exil. Il se réfugia en Angleterre et y passa la Révolution à Londres et à Winchester. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Manneville-la-Pipard. Il administra cette paroisse jusqu’en 1810, et Me Husset, curé de Coquainvilliers, étant mort, il fut désigné pour le remplacer. Il mourut à la tête de cette paroisse en l’année 1812, âgé de 71 ans. (Archives du Calvados.- Archives de l’évêché de Bx. – Archives de la mairie de Coquainvilliers. – Ordo de Bx.)

381. – Le 10 sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dlle Anne-Marguerite Selot, fille de Richard Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

121 . – Le 21 août 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Philippe Hervier, chirurgien, fils de Philippe et de Marie-Rose Mariolle, de la parr, de St-Pont-l’Evêque, d’une part, et Marie-Marguerite Lecoq, fille de feu Jean-Pierre-Robert et de feue Catherine Leprieur, originaire de la parr. de St-Maclou de Rouen et demeurant en celle de Manneville-la-Pipard.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J.-P. Lecoq – V.-J. Defrance – P.-C.-R. Lecoq.
Vicaires. – P.-C.-R. Lecoq (D) – M.-N. Dernière.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-C.-N. du Val de Bonneval.
Seigrs et notables. – L.-A. Grente de Grécourt .-J.-P. -R. Lecoq R. Selot des Fosses – G.-C.-X. du Val de Bonneval.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Le fief de Maloisel, quart de fief situé en la paroisse de Manneville-la-Pipard, relevant des Authieux-sur-Calonne, semble, avec la sergenterie noble en la forêt de Touques, la plus ancienne possession des LE CORDIER. Nous voyons, en effet, Me Jean Le Cordier, avocat du roi à Pont-l’Évêque, qualifié « sieur de Maloisel » dans les lettres de confirmation de noblesse qu’il obtiendra en 1597 et un démembrement de ce fief, en portant encore le nom, est demeuré, jusqu’à ces dernières années, en la possession d’une des branches de la famille.
La plus importante possession de la famille paraît avoir été le fief de Maloisel. — Cette terre, dont le chef-mois était situé, nous l’avons dit, en la paroisse de Manneville-la-Pipard, figure sur la carte de Cassini, sur celle de l’ancien diocèse de Lisieux (vers 1750) et aussi sur celle actuelle du dépôt de la guerre.
Le fief ou aînesse de la Noë, dont divers membres de la famille ont porté le nom, se trouvait à Manneville-la-Pipard; il contenait, disent les anciens aveux, 13 acres et relevait de Maloisel.

La famille Pellerin, qui paraît être la même que les le Pellerin de Gauville du Pays d’Ouche, remonte à Guillaume Pellerin, nommé dans les pieds d’Honfleur en 1588, et père de Pascal, dont les deux fils Antoine Ier, Esc., et Gédéon ont formé deux branches principales. De l’aînée sont descendus les Seigneurs de Noirval, dont les biens sont passés dans la branche anoblie de la famille Le Court, (Jean Le Court, Esc., Sr de Noirval, avocat enquêteur à Pont-l’Évêque, marié à Catherine Pellerin, fille aînée de Jean, Esc, Sr de Noirval, quart de fief paroisse de Manneville.) et les Seigneurs de Manneville-la-Pipard, auxquels ont succédé les du Val de Bonneval.
Famille Pellerin dont la principale habitation était la paroisse de Manneville-la-Pipart,
dont ses membres étaient seigneurs.( Archives Du Diocèse De Chartres – M. L’abbé Ch. Métais).
La famille Selot, alliée plusieurs fois à la famille Le Cordier, paraît originaire de Manneville-la-Pipard, où Nicolas Ier Selot vivait, au commencement du XVIIe siècle, avec Marie Pierre, sa femme.
26 Août 1668 Mariage de Jean Le Grand avec Anne Le Cordier, fille d’abraham, de Manneville-la-Pipard.
François Ier Cordier, qui eut au moins 3 fils dont :
François II Cordier, Marié à : Jacqueline Robende, Dont la postérité existait encore, en 1754, au Breuil et Manneville-la-Pipard.
Le petit fief Manneville-Brévedent, tiers de fief de chevalier, sis à Manneville-la-Pipard, appartenant à M. Labbé de Manneville
Jehan Le Cordier, fils Robert, pour une pièce assise à Manneville nommée le Costil. . . . doit de rente, au mois de septembre, II chapons.
(Aveu de la Sieurie de Manneville-la-Pipart par Jacques de Clère à Louis de Bourbon, 16 avril 1581. Copie, Archives de Lierremont).

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise – Le Cacheux, Paul Casimir Noël Marie Joseph.
La famille De Brevedent possédait le fief de Manneville-]a-Pipard (Calvados, même canton), en la vicomte d’Auge. Le 15 septembre 1382, Jean du Brèvedent, écuyer, de la paroisse de Saint-Michel-du-Brèvddent, rend aveu au roi Charles VI pour un tiers de fief à Manneville-la-Pipard, qu’il possède du chef de sa femme Jeanne (Arch. Nat., P 305, 2° part., fol. 19 verso). Le 3 avril 1453, aveu du même fief par Richard du Brèvedent, écuyer, seigneur du Brèvedent {Ibid. P 305, 2° part., fol. 19 recto). La terre de Manneville-la-Pipard avait été donné par Henri V à Basile Jen, écuyer anglais. Elle fut plus tard, en décembre 1422, concédée par Henri VI à Nicolas Burdett, écuyer : 1422, Décembre, Vernon
Henri VI, roi de France et d’Angleterre, donne à Nicolas Burdett,écuyer, en récompense des services rendus par le dit écuyer à Jean, duc de Bedford, régent de France, les terres et seigneuriesde Bonneboscq et de Manneville-la-Pipard.
(Arch. Nat., JJ 172, n. 191. S. Lues, Chronique du Mont-Saint-Michel l, 120.)

Catalogue Des Actes De François Ier.
21945. Déclaration de foi et hommage de Jean de Clères, fils de feu Georges de Clères, châtelain de Clères, pour ladite seigneurie, et les fiefs de Hugleville, Nezé, Mézières, Panilleuse et Pressagny-le Val, mouvant du duché de Normandie, pour les terres de Berville et Beaumais, mouvant du duché de Normandie, pour la seigneurie de la Croix-Saint-Leufroy, mouvant du comté d’Évreux, pour la seigneurie de Goupillières, mouvant de Beaumont-le-Roger, et la châtellenie de Manneville-la-Pipard, mouvant de la vicomté d’Auge. Paris, 4 janvier 1539. Original. Arch. nat., Chambre des Comptes de Paris, P. 265, n° 1504.

François-Alexandre: Dictionnaire de la noblesse – Aubert de La Chesnaye Des Bois.
Brevet De Brevedent, Ecuyer, vivoit l’an 1395, qu’il paya une rente de 24 livres à la Duchesse d’Orléans. Il fut marié deux fois, 1º. A Marguerite de Bray, fille de Nicolas, morte sans enfans; et 2°. à Jeanne la Pipart, Dame de Maneville-la-Pipart.

Dictionnaire des communes de la France – Joanne, Adolphe.
Découverte de sépultures fort anciennes, renfermant divers objets des premiers du christianisme. Eglise très petites, datant en grande partie du XVII° ou de la fin du XVI°, mais remaniée depuis et maladroitement restaurée; restes de vitraux de la même époque; un (XVI° et XVIII° s.) entouré d’un vaste et beau parc.

Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure – Charpillon.
Au milieu des guerres qui précédèrent la conquête de la Normandie par les Français, Gautier Pipart obtint la seigneurie de Varangeville-la-Chaussée, près de Duclair. Après la conquête le Registrum constate que Gautier Pipart avait un fief à Manne ville, qu’on appelle encore aujourd’hui Manneville-la-Pipart; un autre à Bailleul, et un troisième à Surville-sur-Calonne. L’histoire est muette sur la famille Pipart: elle est remplacée à Varangeville, à Manneville-la-Pipart et à Bailleul par une autre non moins ancienne, la famille de Clères.

Mémoires des Antiquaires de Normandie.
Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart. Le plus ancien personnage que l’on en connaisse est Gilbert Pipart dapifer (?) de Milon Crespin en 1107. On trouve dans les Magni Rotuli Normaniae Gillebert Pipart et Robert Pipart.
Du mariage de Philippes de Clere et de nostre Ieanne de Meullent Dame de la Baronnie de la Croix Sainct Leuffroy, sortit Jean second Baron de Clere, qui espousa premierement Helouen fille du Baron d’Esneual Vidame de Normandie, dont il eut deux filles, et en secondes nopces Marie de Harcovrt, fille de Jean troisiesme sire & Baron de Har-covrt, Vicomte de Sainct Sauveur et de Chastelleraut, et d’Alix de Brabant Dame d’Arscot.
XI. PHILIPPE, I. du nom, Sire et Baron DE CLERE, Seigneur de Bocasse, Nézay, la Houssaye, Bérenger et autres lieux, vivant en 1304, eut pour femme Jeanne de Meulan, Dame de Beaumets, la Croix-Saint-Leufroy, Bailleul et Manneville-la-Pipart, fille de Guillaume de Meulan, Sire de Gournay-sur-Marne, et de Jeanne de Graville, Jean de Clère, patron au 14e siècle, ne peut être que Jean II du nom (mort fans être marié peu après son père l’an 1346), fils de Philippe de Clère et de Jeanne Meulan ou Jeannot de Clère, fils de Guillaume de Clère, écuyer.
De Clère, seigneur de Manneville la Pipart

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux-sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté.
Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève : Le fief de Manneville-la-Pipart, demi fief assis en la paroisse de Manneville, possédé par messire Robert Duval, Conseiller du Roi en sa Cour du Parlement à Rouen.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
MANNEVILLE-LA-PIPART.
Manneville-La-Pipart.
273. François du Mesnil, pour justification de sa noblesse, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re. est du 1er. décembre 1406, par lesquelles il paroit que les du Mesnil, ses ancêtres, étoient titrés écuyers, et tenoient les fiefs de la Couyere. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifiat sa descente, ou qu’autrement il fût assis.
274. Richard de la Porte, Sr. de Nerval, a dit être noble, par privilège acquis aux francsfiefs, en 1470, par Jean, son ayeul, qui y fût cotisé à 20 liv., joûte la quittance, signée Monfaut; duquel Jean il a dit fournir sa descente par autres lettres et écritures. Néantmoins, parcequ’il n’a fourni que le dit Jean fût, avant l’an 1470, propriétaire du fief noble, à cause duquel il peut avoir acquis la dite noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
1463 Recherche de Montfaut p. 22 Lisieux. Nobles
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
126. Robert du Mesnil, Manneville-la-Pipard
134. Jean de la Porte, Manneville-la-Pipart (En 1540, les Elus de Lisieux, trouvèrent au dit lieu de Manneville, un Richard de la Porte, petit-fils de Jean, anobli par les francs-fiefs, en 1470.).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau
Manneville-la-Pipard, canton de Blangy. — Magnevilla, 1212 (ch. de l’abb. de Vignats). — Magnavilla Pipardoe, XIV° s°; Magnavilla Pipardi, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 36). — Magneville la Pipard, 1410 (ch. d’Ardennes). — Maneville la Pipard, 1723 (d’Anville).
Par. de Saint-Pierre, patr. le seigneur. Dioc. De Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-Evêque, sergent, de Saint-Julien-sur-Calonne.
Demi-fief de Hoguet, mouvant de la vicomté d’Auge. Fief de Noirval, ressortissant aux Authieux-sur-Calonne. Fief du Brèvedent, relevant de la bar.de Vassy, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Becherelle, h. – Belzeise, h. – Bicherelle, h – Bosquets (Les), h. – Bruyères (Les), h. – Cordier (Le), f. – Cour-Chouquet (La), h. – Fontaine-Navarre (La), h. – Lieu-Belletôt (Ls), h. – Lieu-Croisière (Le), h. – Lieu -de-la-Vache (Le), h. – Lieu-Guesnier (Le), h. – Lieu-Moisson (Le), h. – Malossel (Le), h. – Millements (Les), h. – Mont-d’Auget (Le), – Mont-Durand (Le), h. – Noirval, f. commune de Manneville-la-Pipard. – Nigra Vallis) 1195 (magni rotuli, p. 76, 2). – Nouveau-Monde (Le), h. – Planche (La), h.

Nobiliaire Universel, ou Recueil Général des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de Franche.
CALF, écuyer, sieur de Manneville, élection de Lisieux, maintenu le 14 septembre 1666 : d’azur, à trois bœufs d’or; à la bordure de gueules.
VAL ( du ), écuyer, sieur de Manneville, généralité de Rouen, maintenu le 10 août 1667 : d’azur, à la bande écotée d’or, accompagnée en chef d’un vase à deux anses, et en pointe d’un lionceau, le tout du même.

3 – Archives de la ShL :

Fonds Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».
12 – Manneville La Pipard – Magneville – Magnavilla piparda – Magnavilla Pipardi
Voir :
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :
14e Johannes de Clere
16e Rex patrones.. dominus de Cléry
18e le seigneur
Curés :
Le Coq 1764
Le Coq 1771-1787

Insinuations :
Deux descriptions de l’église dont l’une du 14 juin 1860
Description de la cloche
Gui Henry Marie et Charles François Gui Duval de Bonneval, frères, fils de feu Très Haut et Puissant Seigneur Messire Gui Claude Nicolas Duval de Bonneval, chevalier, seigneur et patron de Manneville la Pipart, Brévedent, La Houblonnière, baron de Bonnebosq et autres lieux, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Rouen, j’ai été bénie par Messire Pierre Lecoq, curé de ce lieu.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1775.

28 Xbre 1313 – Arrêt renvoyant absous Richard, dit Pippart, chevalier, et Robert de Cantelu, écuyer, accusés de la mort de Philippe de Grandoit. Ils s’étaient soumis à l’enquête mais leur acquittement ne s’appliquant qu’aux poursuites dirigées d’office par la Cour « de facto predicto quantum ad officium curie nostra absoluti » sauf le droit des intéressés de les poursuivre pour le même fait quand ils voudraient.
(Criminel I f°36 Archives Impériales – Actes du Parlement tome II p.115)

20 août 1317 – Mandement au Bailli de Rouen lui ordonnant à la requête de Richard Pipart de remettre en prison Jean de Marainville, chevalier et ses complices qui avaient été déjà arrêtés sous l’accusation d’avoir cassé 10 dents et coupé la lèvre supérieure au plaignant mais que le bailli avait mis en liberté. On procédera contre les coupables.
(Criminel I f°85 –archives impériales – Actes du Parlement tome II p.197)

1456 – Jean de Betteville, seigneur de Manneville la Pipart, avoue la « donnaison des escoles dudit lieu » (Delisle –Classe agricole)

Fonds Etienne DEVILLE.
1607, 10 octobre – Manneville – Renée Le Valloys, dame de Manneville, veuve de Messire François Le Héricy, sieur de Creullet, de présent à Lisieux, baille à noble homme Pierre Morel, le fief et terre de Manneville. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1635, 16 avril – Lisieux – Renée Le Valois (Le Valloys), dame de Manneville, transporte à Robert De Calf, une somme de 33 livres tournois. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1705. Archives SHL.
1F561 : 1705 : Abbé de Vertot d’Origny (curé de St Pierre en Caux, diocèse de Rouen) et Roussel de Mannevile.

1718. Archives SHL : 1F17 – 1718
Demande de retrait lignager signifiée par : Philippe Lefébure premier huissier audiencier pour le Roy au bailliage de Rouen et vicomté d’Auge exploitant pour tout le roiaume de France reçu et immatriculé aux juridictions et rôle de Pontlevesque y demeurant soug. A la requeste de Jean et Pierre biens frères enfants de Guillaume Buis demeurant scavoir ledit Jean la paroisse de de Surville ou il faict ellection de domicille pour luy et son frère Pierre pour ledit seullement et led. pierre demeurant en la paroisse de Manneville-la-Pipart… et ont fondé pour leur conseil en tant que besoing Jean Jacquelain (?) advocat… d’un contrat passé devant les tabellions Roiaux de Pontlevesque le trente de septembre mil sept cent dix huit par lequel ledit Guillaume Buis vend au sieur Pierre Sulot une portion de terre en nature de labour et plant contenant six à sept perches scituée en la paroisse de Manneville…

1221 – Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge…..
ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard)…. =¸ EDIT. Charles Breard, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

Fonds Michel Cottin :
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Fonds Imprimes :
II A 40 : Compte rendu des délibérations du Conseil général du Calvados :
(avec indication des principales questions traitées.)
– 26e séance du 10 août 1792 (an IV) – affaires diverses, canton de Troarn (Manneville), Bayeux.

Revues – Brochures:
Br 219 Déviation RD 579 de Manneville la Pipard. Conseil Général du Calvados.

Fonds HUGONIN NE4
Cahiers de notes diverses. Cahier N° 1
Page 19 : 1662 Robert De MANNEVILLE.

Bulletin ShL N° 85 Premier semestre 2018.
Marie Caroline Quillet et Marie Caroline Poplu Femmes écrivains au XIXe siècle à Pont-l’Evêque et à Manneville-la-Pipard – Jeanne Goncalvès.

Fonds Madame GONCALVES
– Origine Madame Marie MENAGER – Manneville la Pipard – 14
CARTON 1.
III – Succession de Dame Marie Anne Rose Félicité REBUT veuve Nicolas François Jean Baptiste LEFRANCOIS – Tirage au sort de trois lots situés à Manneville la Pipard et Fierville les Parcs, Document du 21 Février 1839.

XI -Cahier de charges requête des héritiers PORETS et vente de biens situés à Fierville les Parcs et Manneville la Pipard. Document du 21 Décembre 1898.

Fonds Arthème PANNIER :
NE 12.2 2e carton – « Communes ». Manneville la Pipart.

Fonds Claude Lemaitre – 2017
46 Découvertes Archéologiques
Classeur vert – Manneville-la-Pipard, un relais routier gallo-romain, extrait de la revue archéologiques Ouest 1997.

Archives NEDELEC Communes
com.47 1 Manneville la Pipard
com.49. 6.1 Manneville-la-Pipard Manoir du Lieu-Cordier
com.49. 6.2 Manneville-la-Pipard Famille du Val
com.49. 6.3 Manneville-la-Pipard Eglise
com.49. 6.4 Manneville-la-Pipard Notes historiques
com.49. 6.5 Manneville-la-Pipard Cartes de Cassini
com.49. 6.6 Manneville-la-Pipard Vie de la commune 1933-2008

Archives NEDELEC Bibliographies.
9.21 Manneville (de) Robert CA 5/18
0.59 Pellerin Jean Baptiste, Châtelain et patron de Manneville 3 f. 1728-1741

Fonds CAILLIAU – Sous-série 3 F
Contrats De Mariages 1564-1749
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart
et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *