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LESSARD

NOTES sur : LESSARD


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LESSARD. La commune actuelle de Lessard-et-Le Chêne a été constituée par la réunion des paroisses et municipalité de Lessard et Le Chêne-en-Auge (Arrêté du Directoire du département du 16 février 1791 ?)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados.
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1021.

2 – Pièces Justificatives.

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
LE CHESNE.
L’ancienne paroisse du Chesne, aujourd’hui réunie à Lessard, faisait partie, comme cette dernière, del’élection de Pont-l’Évêque. Il y avait 4 feux privilégiés et 28 feux taillables.
Le patronage de cette paroisse appartenait, au XIVe siècle, au duc de Normandie ; au XVI°, au chapitre de Cléry.
L’église a été démolie. Elle avait été dédiée en 1119 a par dôm Guillaume Chevron, évêque de Porphyre, moine de Ste,-Barbe. Cette dédicace était mentionnée sur la voûte, qui datait de cette époque. Il est probable que les murs étaient plus anciens.
L’église du Chesne (ecclesia de Quercu) avait pour patron Saint-Pierre.
Sur l’emplacement de l’ancien cimetière, qui entourait cette église, s’élève un if magnifique qui étend au loin ses rameaux.
Les seigneuries du Chesne et de Lessard ont presque toujours été dans les mêmes mains. On peut donc ici les réunir. M. Charles Vasseur nous apprend que Pierre Le Sauvage, anobli en 1522, devint peu de temps après seigneur du Chesne.
Il eut un fils, nommé aussi Pierre, qui lui succéda. Bien qu’il paraisse avoir eu plusieurs enfants, sa fille, demoiselle Roberte Le Sauvage, fut son héritière et porta ses biens à Mathieu de Serres, ou plutôt elle les partagea par avancement d’hoirie entre nobles hommes Charles et Jacques, dits de Serres, sieurs de Montfort et de Monstereul, ses enfants. Charles fut seigneur du Chesne où il établit sa résidence. Il épousa noble damoiselle Suzanne de Boucquetot, dame de Coquainvilliers, comme héritière de Jacques de Boucquetot, son frère.
A Charles succéda noble seigneur Jean de Serres, ecscuier, seigneur et patron des paroisses de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, demeurant en son manoir seigneurial de Coquainvilliers. De sa femme, Cécile Ruault, il n’eut qu’une fille, Jacqueline de Serres, mariée en 1667 à Aimar-Antoine de Prie, seigneur et baron de Plasnes, seigneur de Coquainvilliers, le Chesne et Marigny (Le nom de ce seigneur figure sur la petite cloche de Lessard, dont nous avons donné l’inscription.). Elle mourut en 1688 et fut enterrée dans l’église de Coquainvilliers. Son mari lui survécut. Il ne décéda qu’en 1714, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
De leur union sortirent huit enfants. C’est le cinquième, François-Louis-Léonard, qui obtint la possession des terres de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, auxquelles il ajouta, après la mort de son frère aîné, le marquisat de Plasnes et Courbépine. Il mourut dans ses terres, le 9 novembre 1772, âgé de 90 ans. Il avait épousé, le 27 septembre 1731, Marie-Madeleine-Geneviève Coquet de Tolleville, qui lui donna un fils, nommé Louis, né le 25 février 1734, qui s’unit, le 24 novembre 1754, à Louise-Camille-Victoire de Villette. L’ayant perdue, il se maria en secondes noces à Madeleine de Manville et Ward, veuve de lord Guillaume Schirley. Il ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Il avait, dès sa jeunesse, dissipé sa fortune.

Dictionnaire topographique du département du Calvados – Hippeau Célestin.
LESSARD-ET-LE-CHÊNE, cant. de Lisieux (2º section), communes réunies par arrêté du directoire du dépar-tement du 16 février 1791. Lessart en Auge,1234 (lib. rub. Troarn. p. 22). Essarta Evrardi, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 46). Asserta Evraldi, XIV°s (ibid. p. 75). L’Essart, XVIII s° (Cassini).–Église de Notre-Dame, patr. le roi et le seigneur du lieu. Aujourd’hui l’église paroissiale de Lessard-et-le-Chêne est sous l’invocation de saint-Exupère.
Lechesne-Lessard, fief de la vicomté d’Auge, sergenterie de Cambremer. La Londe, Montfort, la Houblonnière, fiefs à Lessard, relevaient de la baronnie de Cambremer, 1620 (aveux de la vic. deCaen).Les fiefs du Vivier et de Saint-Mars avaient leur chef assis au Chêne.
Lieux-dits sur LESSARD-ET-LE-CHÊNE
Barberie (La), h. – Bosc-Tesson (Le), h – Braudière (La), h – Bruyère-De-Le-Chêne (La) -h. – Bruyère-De-Lessard (La), h. – Bucher (Le), h. – Conterie (La), h. – Cour-Neuve (La), h. – Cour-Selles (La), h. – Hoguenet, vill. – Lieu-Jean-Le-Petit (Le), éc – Lieu-Louis (Le), h – Marais (Le), h – Maries (Les), h – Martinville, h, Sacqueray, assis dans la paroisse, 1374 (ch. De l’abb. des Vignats, n° 136) – Ormelaie (L’), h – Pont du Chêne (Le), sur la Vie, h. – Quénot (Le), h – Quesnot (Le), f – Rousserie (La), f – Saint-Jean-Le-Petit, h –

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.- M. Louis Du Bois.
LESSARD et LECHÊNE. Ce sont deux communes qui, par arrêté du directoire du département du Calvados, en date du 16 février 1791, furent réunies en une seule. Lessart était ainsi appelé parce que son territoire jadis couvert de bois avait été essarté. On ne saurait dériver Lessart ou, mieux encore, L’Essart, du verbe Essarder: dessécher un lieu humide; puisque cette commune est principalement sur un côteau. Le Chêne a laissé son nom au pont qui, construit sur la Vie, sert de passage à la route de Livarot à Saint-Julien-le-Foucon. On lisait sur la voûte de l’église du Chêne : « En 1494, cette voûte fut faicte et le grand autel fut béni et l’église avec tout le cimetière réconciliés par dom Guillaume Chevron (Chéron?), évêque de Porphire ». Ce prélat était un évêque in partibus.

Nobiliaire Universel, ou Recueil Général des Généalogies Historiques des Maisons Nobles.
VAILLANT, écuyer, sieur de Begnimont, de Saint-André, de la Londe, de Lessart, de la Haye, de Piémont, de Repentigny, baron de Rebais, élection d’Arqués, maintenu le 10 février 1669 : d’azur au dextrochère mouvant d’une nuée d’argent, paré de gueules, tenant une épée en pal du second, garnie d’or.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
– Ecclesiastiques Embarques A Granville (15 septembre 1792 – 12 mars 1793) – 10 octobre.
Nicolas Graindorge. De Chanceret [Champsegret], district d’Argentan. Ag6 de 52 ans, taille de 5 pieds 2 pouces, cheveux et sourcils chatains, yeux gris, nez aquilin, bouche médiocre, menton rond, front ridé et visage plein [Orne]. II devint curé de Lessard après le Concordat, et mourut le 17 juin 1817.
– Relevé alphabétique des Ecclésiastiques insermentés embarqués a Bernieres (Calvados) – 15 septembre 1792. Aubert, Jean-Baptiste, diacre de Lessard et le Chesne [Calvados].

Recherches nobiliaires en Normandie – Du Buisson de Courson.
Les GOSSET, sires des AULNAIS, de La ROUSSERIE et autres lieux, alliés en 1874 à la maison du Buisson de Courson-Cristot, par suite de l’égarement de leurs pièces de famille dû à des circonstances malheureuses et à des dissentions intestines, nous savons néanmoins d’une façon certaine que cette famille Normande est originaire de l’élection de Lisieux en l’ancienne généralité d’Alençon.
Avant et même depuis la possession de la vavassorie de La Rousserie (1), acquise en 1710, plusieurs de ses membres étaient qualifiés sieurs des Aulnais;
(1) Vavassorie de LA ROUSSERIE : actuellement terre d’un peu plus de 60 hectares, située dans un vallon un peu perdu de la commune de Lessard-et-Le-Chêne, canton et arrondissement de Lisieux, département du Calvados. – Ladite commune, située sur la Vie, est desservie par la poste de St-Julien-le-Faucon et, dans son église, on voit encore des statues du XVe et du XVIIe siècle.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
M. De Hautemer De Bouctot. ou De Bouquetot.
Quant aux branches du Breuil et de Coquainvilliers, elles s’éteignirent au milieu du XVII siècle. La seconde eut pour héritière autre Suzanne de Bouquetot, dame de Coquainvilliers,
mariée à Charles de Serres, Esc, sr de Lessard et Le Chesne, dont la petite-fille, Jacqueline de Serres, fut la belle-mère de la trop célèbre marquise de Prie.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Le fief de La Londe-Montfort, demi fief assis en la paroisse de Lessard, possédé
par Jehan de Serres, Ecuyer.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
70. – Le 9 mars 1693, vu l’attestation du sr Hauvel, pbrë, curé de Plasnes, dispense de bans pour le mariage entre Mre François-Alexandre Le Jolly, chevr, seigr de Villiers et de Bouillon, de lad. parr., de Villiers, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Louise de Prye, fille de Mesre Aymard de Prye, chev, seigr baron, haut justicier de Plasnes et d’Echanfray, et de noble dame Jacqueline de Serres, dame de Coquainvilliers, Le Chesne et Lessard, originaire de la parr., de Coquainvilliers et demeurant en celle de Plasnes.

364. – Le 5 sept. 1695, vu l’attestation du sr Besson, curé du Mesnil-Durand, et du sr du Houlley, pbfë, ayant desservi la parr. de Lessard, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Marie, de la parr. de Lessard, d’une part, et damlle Marie-Françoise de Cintray, fille de feu Jean-Baptiste de Cintray, Escr, sr des Essarts, et de feue damlle Geneviefve Le Michel, de la parr., du Mesnil-Durand.

238. – Le 30 juillet 1696, vu l’attestation du sr Vigan, curé de Lessard, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Pierre de Sens, Escr, sr de Belleville, fils de feu Me Jacques de Sens, Escr, seigr de Cocqueville et de Manville, et de dame Marie-Esther Lemonnier, demeurant en la parr., de Lessard, d’une part, et damlle Françoise de Rosty, fille de François de Rosty, chevr, seigr de Bourgogne, et de damlle Anne de la Motte, de la parr.. St-Vivien de Rouen.

8. – Le 4 sept. 1698, Jacques Formage, sr du Longprey, demeurant en la parr.de Lessard, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Formage, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux : Jean Formage, acolyte de Lessard. Le 10 avril 1700, furent ordonnés diacres : Me Jean Formage, sous-diacre de la parr., de Lessard. Le 16 février 1701, Me Jean Formage, diacre de Lessard, obtient des lettres de quinquennium du recteur de l’Université de Caen. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitre de Rouen et de Paris; sur les évêchés et les Chapitres de Bayeux, Lisieux, Evreux et Séez; sur les abbayes et les prieurés de St-Denis-en-France, St-Germain-des-Près, Ste Geneviève, St-Victor de Paris, St-Ouen de Rouen, Le Bec-Hellouin, St-Pierre de Jumièges, St-Vandrille, la Trinité de Fécamp, St-Victor-en-Caux, St-Etienne de Caen, St-Etienne de Fontenay, St-Martin de Troarn, St-Vigor de Cerisy, N.-D. d’Aulnay, N.-D. du Val-Richer, St-Evroult, St-Pierre de Préaux, N.-D. de Bernay, Cormeilles, Grestain, St-Philbert, Ste Barbe-en- Auge, St-Thaurin d’Evreux, St-Pierre et St-Paul de Conches, N.-D. de Lyre, St-Martin de Séez, St-Pierre-sur- Dives, St-André-près-Falaise et N.-D.de Silly. Le 26 mars 1701, M. Jean Formage, diacre do Lessard, est ordonné prêtre.

226. – Le 22 janv. 1700, vu l’attestation du sr Vigan, curé de Lessard, et du sr Cappelain, curé de Vieux-Pont, dispense de bans pour le mariage de François Leharenger.

129. – Le 19 août 1706, dispense de bans pour le mariage entre Michel Dauge, Escr, fils de feu Robert Dauge, Escr, et de feue damll. Jeanne Hue, de la parr.de N.-D. de Lessard, d’une part, et Françoise Guéret, fille de feu Pierre et de Catherine Houssard, de la parr. de Ste Croix-des-Pelletiers de Rouen, d’autre part.

LESSARD (N.Dame).
Curé. – F. de Vigan.
Vicaire. – J. Grillon.
Prêtres de la paroisse. – Du Houlley – J. Formage,.
Clercs. – Jean Formage.
Seigneurs et notables. – Jacques de Sens de Coqueville – P. de Sens de Belleville – R. Dauge – M. Dauge – G. Marie.

13. – Le 17 août 1710, Raphaël Letellier, époux de Marie Prévost, demeurant en la parr. de Lessard, constitue 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Robert Letellier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

187. – Le 27 déc. 1714, Mesre François de Vigan, Escr, pbrë, curé de Lessard, « étant demeuré malade et infirme à cause de son grand âge qui le met hors d’état de vaquer à ses fonctions, » représenté par Mesr. François de Vigan, Escr, seig. de Puleney, demeurant à St-Martin de Fresnay, donne sa procuration pour remettre entre les mains de N.-S.-P. le pape sad. cure, dont il est titulaire depuis 35 ans, en faveur de Me Pierre Quettier, pbrë de Garnetot et desservant depuis plusieurs années, en qualité de vicaire, la cure de St-Georges-en-Auge. Led. sr curé se réserve une rente de 150 livres sur les revenus de ce bénéfice. Fait en présence de Me Léonor Secard, pbrë, curé de la 2e portion de Plasnes; Me Charles Levavasseur, acolyte, etc.

358. – Le 25 janvier 1715, Me Pierre Quettier, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Lessard, vacante par la résignation faite en sa faveur par M° François de Vigan, pbre, dernier titulaire. Le 3 avril 1715, Me Pierre Dumesnil, vic. gl., donne son visa auxd. lettres de provision. Le 4 avril 1715, Me Pierre Quettier, pbrë, desservant la cure de N -D. de Lessard, pourvu dud. bénéfice, en prend possession en présence de plusieurs paroissiens.

456. – Le 17 février 1716, vu l’attestation du sr Quettier, curé de Lessard, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Bonnechose, Escr, sr de Monteston, fils de feu Thomas de Bonnechose, Escr, sr de Vaucourt, et de feue Elisabeth Lebourgeois, de la parr, de Lessard, d’une part, et darn,le Marie-Anne Tolley, fille de Mc Gilles Tolley, procureur au Parlement, et de damlle Catherine Lehuc, de la parr, de St-Pierre-l’Honoré de Rouen.

323. – Le 31 oct. 1717, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Pierre Letellier, de la parr. de Lessard. Le 29 août 1719, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Letellier, acolyte de Lessard, sur ses biens personnels. – Passé à St-Julien-le-Faucon.

LESSARD (N.Dame).
Curés. – F. de Vigan – P. Quettier ou Questicr..
Prêtres de là paroisse. – J. Formage – P. Quettier.
Clercs. – R. Letellier – P. Letellier.
Seigneurs. – T. de Bonnechose de Vaucourt – L. de Bonnechose de Monteston.

944. – Le 27 juillet 1730, François de Bonnechose, Escr, sr des Essarts, conser du roy, lieutenant-général en vicomte à Cambremer, demeurant en sa terre, parr, de Lessard, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas-Jacques-François de Bonnechose, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis de Bonnechose, Escr, sr de Montesson, oncle paternel dud. Sr acolyte, demeurant aussi à Lessard, et par Marc-Antoine de Bonnechose, Escr, sr de Sadrencourt, demeurant en sa terre, parr. Du Torquesne. Fait à Lessard, par devant Jean-Baptiste Conard, tabellion royal en la vicomte d’Auge, pour le siège de St-Julien-le-Faucon.

1048. – Le 9 févr. 1731, François de Bonnechose, Escr, sr des Essarts, conser du roy, lieutenant-général en vicomte, à Cambremer, demeurant en sa terre, parr, de Lessard, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François-Gilles de Bonnechose, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Cette rente est garantie par
Louis de Bonnechose, Esc., sr de Montesson, oncle paternel dud. acolyte, demeurant à Lessard, et par Marc-Antoine de Bonnechose, Escr, sr de Sadrencourt, demeurant en sa terre, au Torquesne.

Michel Deauga, Escr, sr de Chaumont, oncle des srs Levillain, demeurant à Lessard.

LESSARD (N.Dame).
Curé. – P. Quettier.
Clercs. – T.-J.-F. de Bonnechose – F. -G. de Bonnechose.
Seigneurs. – F. de Bonnechose – L. de Bonnechose,

195. – Le 1er déc. 1751, la nomination à la cure de N.-D. de Lessard appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr François-Léonor de Prye, marquis haut-justicier de Plasnes et d’Echanffrey, seig et patron de Courbépine, Coquainvilliers, Le Chesne, N.-D de Lessard, la Lande-Montfort, Ouville et l’Isambardière, seigr haut-justicier de Chevillon en Bourgogne, commandeur de l’Ordre militaire de St-Lazare, nomme à lad. cure, vacante par la mort de
Me Pierre Quettier, pbre, dernier titulaire, la personne de M. Louis Le Villain, pbre, vicaire de Coquainvilliers. Fait et passé à Lx, parr. St-Germain, en la maison et demeure dud. marquis de Prye. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Le Villain la collation dud. bénéfice.
Le même jour encore, le sr Le Villain prend possession de la cure de Lessard, en présence de Me Guillaume Le Roy, pbre, desservant lad. parr.; Louis de Bonnechose, Escr, sr de Montesson, demeurant aud. lieu de Lessard, et autres témoins.

303. – Le 19 juin 1752, vu l’attestation du sr Le Roy, pbrë, desservant la parr, de Lessard, dispense de bans pour le mariage de Madeleine Satis.

39. – Le 30 oct. 1766, Pierre Cosnard, marchand, demeurant à la Houblonnière, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Thomas Levillain, acolyte de la parr. de Lessard, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une ferme, appelée la Bretonnière, sise à St-Pierre-des-Ifs et appartenant aud. sr Cosnard, et sur plusieurs autres pièces de terre. De plus elle est garantie par Me Louis Levillain, pbrë, curé de Lessard, et par Me Philippe Fleuriot, aussi pbrë, demeurant en la parr. des Monceaux. Fait et passé à Lessard par le ministère de Me Jean Semestre, notaire à St-Julien-le-Foulcon, en présence de Me François Hue, curé du Mesnil-Simon, et de Mesre Louis de Bonnechose, Esc., sr de Vaudecour, demeurant à Lessard.

LESSARD (N.Dame).
Curés. – P. Quettier – L. Levillain.
Prêtre desservant. – G. Leroy.
Clerc. – T. Levillain.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-L. de Prye.
Seigneur. – L. de Bonnechose.

395. – Le 20 nov. 1771, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François de Bonnechose, Esc, sr de Vaudecour, fils de Louis-René et de feue dame Marie-Suzanne de Valletot, originaire de la parr, de St-Clair-d’Arcey, diocèse d’Evreux, et demeurant en celle de Lessard, d’une part, et dlle Marie-Anne de Seney d’Argences, officier de S. A. R. Mr le duc d’Orléans, et de dame Anne-Simonne Lecesne. originaire de la parr. St-Jacques de Lx et demeurant en celle de Moyaux.

330. – Le 17 févr. 1772, fulmination d’un bulle de Clément XIV qui, « pour cause de scandale et pauvreté, » accorde dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Mesre Paul-Mathias de Faye, Escr, et noble dlle Agnès-Suzanne-Françoise de Bonnechose, demeurant l’un et l’autre en la parr, de Lessard. Lad. bulle « déclare légitime l’enfant desjà né de leurs oeuvres. »

306. – Le 22 mars 1779, la nomination à la cure de N.-D. de Lessard appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame Marie-Thérèse de Prie, épouse civilement séparée de haut et puissant seigr Pierre-Jean-Marie Le Jeune de Créqui, baron de Créquy, capitaine au régiment de Vivarais-infanterie, agissant en vertu d’arrangements avec M. le marquis de Prie, son frère, passés à Lx devant Me Daufresne, le 11 oct. 1776, nomme à lad. cure de Lessard, vacante par la mort de Me Louis Levillain, dernier titulaire, la personne de Me Louis- André Lorieult, pbre du diocèse de Lx. Fait et passé aud. lieu de Lx, en la maison canoniale de Mr de la Cauvinière, rue du Bouteiller, parr. St-Germain, demeure de mad. dame baronne de Créquy, en présence de Me Pierre-Paul Mourier, diacre, demeurant à Norolles, et d’Etienne Darboy, lieutenant de la communauté des maîtres-perruquiers de la ville de Lx, y demeurant parr. St-Germain. Le 24 mars 1779, le seigr évêque donne aud. sr Lorieult la collation dud. bénéfice. Le 31 mars 1779. le sr Lorieult prend possession de la cure de Lessard, en présence de Mesre Etienne-François-Ignace de Gruel, pbre, chanoine-trésorier de la Cathédrale, demeurant parr. St-Germain de Lx; Me Philippe Fleuriot, pbrë, demeurant en la parr. des Monceaux; Me Charles Delafosse, pbrë, desservant la paff. de Lessard; Mesre François-Henry-Louis de Bonnechose, demeurant aud. lieu de Lessard.

41. – Le 9 mars 1781, la nomination à la cure de N.-D. et St-Firmin de Lessard appartenant au seigr du lieu, M. Jean Maillet du Mesnil, bourgeois de la Ferrière-sur-Risle, seigr et patron du Chesne, de Lessard, de la Londe et autres lieux, comme ayant hérité de son frère, François-Antoine Maillet des Acres, demeurant à la Ferrière, diocèse d’Evreux, et représenté par Jean Le Cordier, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, nomme à lad. cure de Lessard, vacante par la désertion de Me Louis-André Lorieult, dernier titulaire et aujourd’hui curé de Courbépine, sans avoir jamais résigné sa première cure, la personne de Me Pierre-Charles Mariolle, pbrë, vicaire du Mesnil-Germain. Le 16 mars 1781, le seigr évêque donne aud. sr Mariolle la collation dud. bénéfice. Le 21 mars 1781, le sr Mariolle prend possession de la cure de Lessard, en présence de M. Laurent-Louis Huet, pbrë, desservant lad. parr.; M. François-Louis de Bonnechose, Escr, demeurant aud. lieu; Me Jean-Baptiste-Jacques Badouel, curé du Mesnil-Germain, et autres témoins.
M. Mariolle prêta serment avec restriction le 6 février 1791; puis, le 12 avril, il révoqua cette restriction et jura purement et simplement. Mais bourrelé de remords et n’y tenant plus, il fait signifier, deux jours après, au procureur de la commune que cette révocation est contraire à sa conscience et ne lui a laissé que des regrets, et qu’il s’en tient à son premier serment. Il fut aussitôt destitué; mais il ne partit qu’au mois de septembre
1792. Il se réfugia à Gosport en Angleterre, puis à Londres. Enfin il passa en Allemagne et revint en France au mois d’octobre 1801. Il trouva ses biens, sis à Villers, vendus par la Nation et son église occupée par l’intrus, J.-J. Gosset. Les deux prêtres remplirent leurs fonctions dans cette église jusqu’au rétablissement régulier du culte, On rendit alors à Mr Mariolle sa cure augmentée de la paroisse du Chesne, et M. Gosset rétracté
continua de résider sans titre à Lessard. Cependant au mois de mai 1813, Mr Mariolle, devenu vieux, ne pouvait plus remplir son ministère; on lui adjoignit Mr Gosset en qualité de vicaire. Ce ne fut pas pour longtemps : car le vénérable curé mourut le 24 juillet suivant. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Mss de Reux. – Archives de l’église de Lessard. – Ordo de Bx.)
M. J.-J. Gosset était vicaire de Pennedepie en 1791. A l’exemple de son curé, il prêta le serment schismatique et fut élu constitutionnel de Lessard et du Chesne réunis. Un détail odieux dans cette nomination : l’intrus prenait la place de son oncle, le vénérable M. Gosset, curé du Chesne, que l’on avait chassé de sa paroisse. Le nouveau curé cessa ses fonctions, en l’an II, pour faire place au culte de la Raison; mais il les reprit bientôt, et ses registres de baptêmes attestent qu’il exerça le culte à Lessard jusqu’au mois d’octobre 1801. A cette époque, M. Mariolle, le curé légitime de Lessard, revint : ils vécurent tous deux pendant quelque temps sur le pied de l’égalité. Mais l’évêque de Bayeux ayant rendu sa cure à M. Mariolle, l’abbé Gosset resta à Lessard en qualité de prêtre habitué; puis, en 1813, en qualité de vicaire, quand M. Mariolle, ne put plus remplir son ministère. Celui-ci étant venu à mourir cette même année; M. Gosset fut désigné pour lui succéder. Il y passa le reste de ses jours à la tète de cette paroisse et y mourut en 1826, à l’âge de 70 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’église de Lessard. – Ordo de Bx.)

LESSARD (N.-D., et St-FIRMIN)
Curés. – L. Levillain – L.-A. Lorieult – P. C.Mariolle.
Prêtres desservants. – C. Delafosse – L.-L. Huet.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-T. de Prye, dame de Créquy – Jn Maillet du Mesnil.

HISTOIRE GÉNÉALOGIQUE de la MAISON de PRIE

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LESSARD.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Lisieux; cantón de Saint- Julien- le- Faucon (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint-Julien-le- Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); Lisieux (2 section) (Arrêté du 6 brumaire an X). (1911). – Sup.: 1008 hect. 69 a. 25 c. — canton de Pop.: 265 hab.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Lessard. -Délibérations. 29 juin 1788-24 août 1792 (Reg., 71 fol.) Le Délibérations. 22 août 1790-12 janvier 1792 Chêne. (Reg., 100 fol.) ―― Lessard-et-Le Chêne. Délibérations (). 15 thermidor an II-10 germinal an VII (Reg., fol. 1-84). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL : Lessard. Le Chêne. Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1671. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1663.
IMPOSITIONS. États de sections. 1792 15 cah., 276 fol.) – Matrice foncière. 1792 (Cah.) – Un état descriptif des fonds du 1  » nivôse an VII (Cah., 14 fol.) et un rôle des sommes à payer en 1792 (Cah., 10 fol.), cotes G. 13 et 17 de l’inventaire arrêté le 19 juillet 1859, n’ont pu être retrouvés.
POLICE. Certificats de résidence, depuis le 30 frimaire an II (Reg.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Lessard-et-le- Chène. 9 juin 1793-30 fructidor an II (Reg.)Inventaire arrêté le 19 juillet 1859, n’ont pu être retrouvés.
POLICE. Certificats de résidence, depuis le 30 frimaire an II (Reg.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Lessard-et-le- Chène. 9 juin 1793-30 fructidor an II (Reg.)

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque

PIENCOURT.
Constant le Portier, Sr. du Chesne , pour justifier sa noblese ancienne, a fourni plusieurs lettres et écritures, par lesquelles il disoit estre justifiée sa descente de Jacques le Portier son bisayeul, qui, en 1434, épousa damoiselle Isabeau Borel.

HEUGON.
157. Guillaume des Chesnes, Sr, du lieu, a déclaré être noble de toute ancienneté, dont il a baillé généalogie commençante à Guillaume des Chesnes, Sr. du lieu , vivant en 1439, qui épousa damoiselle Jeanne du Moutier, desquels il a dit fournir sa descente de degré, en degré, joûte plusieurs chartes et écritures dont la copie est demeurée au greffe.

Lors de la Recherche des Elus de Lisieux trois gentilshommes résidaient au Chesne mais aucun n’est qualifié seigneur du lieu.

LE CHESNE,

194. Jacques de Martinville, Sr. de St.-Martin, a déclaré qu’il étoit de noblesse ancienne, et descendu de pere à fils de Guillaume de Martinville, vivant en 1385, qui se titroit noble, et Sr. de Soubsmont, vivant en 1385, selon qu’il l’a fourni par plusieurs lettres, dont la copie est demeurée au greffe.
195. Jean de Soliers, autrement de la Fosse, a dit être procréé de noblesse ancienne, dont il a baillé généalogie, pour laquelle justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re. est sur le nom de Robert de la Fosse, valet de chambre du Roi notre sire, et datée de l’an 1402. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis le dit de la Fosse être contraint vérifier sa descente du dit Robert en titres de noblesse.

196. François de Sidebray a dit être issu de Roger de Sidebray, personne noble, et pour le justifier s’est aidé de plusieurs lettres, dont la 1re. est un vidisse du 26 septembre 1537 de lettres royaux du aout 1459, obtenus du roi Charles par le dit Roger, qui y est titré écuyer. Mais parcequ’il n’a autrement fourni sa noblesse ni suffisamment sa descente du dit Roger, le procureur du roi a requis qu’il soit assis.

SAINT-JACQUES ET SAINT-GERMAIN DE LISIEUX.

Un autre gentilhomme habitait en même temps la paroisse du Chesne et il en devint ensuite seigneur c’est Pierre le Sauvage (tué par Nicolas de Maduel, sieur de Chus) qui figure dans les actes de 1516 et 1538 ; la première fois sans aucune qualification, la seconde avec le titre d’écuyer. En effet il avait été anobli en 1522 seulement moyennant 500 livres. (Recherche p.52)Il eut un fils qui vivait en 1540 et se nommait Pierre comme son père.Le premier était décédé en 1541.
130. Pierre le Sauvage , pour lui et Pierre , son père, demeurant en la paroisse du Quesnay, a montré un anoblissement concédé à son dit père, en octob. 1022 , pour 500 liv. payées , jouxte la quittance.

Pierre II se titrait écuyer, sieur du Chesne. Il paraît avoir eu plusieurs enfants, cependant sa fille Damoiselle Robert le Sauvage, fut son héritière et porta sa succession à Mathieu de Serres, qui était décédé en 1594. Elle-même avait en 1598 abandonné ses biens par avancement d’hoirie à Nobles Hommes Charles et Jacques dit de Serres, sieurs de Montfort et de Monstereul, ses enfants. Charles fut seigneur du Chesne, Il épousa Noble Damoyselle Suzanne de Bonequetot (ou Boucquetot), dame de la terre et sieurie de Coquainvillaires comme héritière de Jacques de Bonequetot (ou Boucquetot), son frère (aveu du XVIIe siècle).
Charles de Serres demeurait au Chesne suivant une transaction du 6 octobre 1612. A Charles succéda noble seigneur Jean de Serres, escuier, seigneur et patron des paroisses de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, demeurant en son manoir sieurial dudit Coquainvilliers, suivant un acte d’échange du 13 mars 1651. Il épousa Cécile Ruault qui ne lui donna qu’une fille Jacqueline de Serres, mariée en 1667 à Aimar-Antoine de Prie, seigneur et baron de Plasnes, seigneur de Coquainvilliers, le Chesne, Marigny … Elle mourut en 1688 et fut enterrée dans l’église de Coquainvilliers. Son mari lui survécut, il ne mourut qu’en 1714 à l’âge de 84 ans.De leur union 8 enfants dont 5 garçons. C’est le 5e, François, Louis, Léonard, que nous trouvons en possession des terres de Coquainvilliers, le Chesne, et Lessard, auxquelles il joignit après la mort de son frère aîné, le marquisat de Plasnes et Courbépines.Il mourut dans ses terres le 9 novembre 1772 âge de 90 ans. Il avait épousé le 27 septembre 1731 Marie Madeleine Geneviève Coquet de Tolleville, qui lui donna un fils nommé Louis, né le 25 février 1734, qui épousa le 24 novembre 1754 Louise Camille Victoire de Villette. L’ayant perdue il se maria en secondes noces à Madeleine de Manville et Ward, veuve de Lord Guillaume Schirley. Il en mourut qu’à l’âge de 82 ans mais il avait dès sa jeunesse dissipé sa fortune. (La Chesnaye Tome XI p.543)

Archives ecclésiastiques : clergé régulier (série H)
Ordres religieux d’hommes
Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Transaction passée entre les représentants de l’abbaye du Bec, d’une part, nobles hommes Pasquier Régnier, homme d’armes de la compagnie du seigneur de Carouges, et Mathieu de Serres, capitaine pour le Roi de gens de pied, héritiers par leurs femmes de Pierre Le Sauvage, pour terminer les difficultés pendantes depuis 1554 au sujet de leurs droits respectifs sur les fiefs du Chesne, Lessard et Montfort. L’abbaye donne à fieffe auxdits Régnier et de Serres « le fief, terre et sieurye que lesdits relligieulx, abbé et couvent avoyent de tout temps et ont encores de présent en ladite parroisse du Chesne, Lessard et Montfort », moyennant le prix principal de 1,200 livres tournois, plus 18 deniers pour livre et une rente annuelle de 60 livres tournois (1571) ; « mémoire pour messire Marc Antoine, chevalier, marquis de Prie, et dame Jacqueline de Serre, son épouse, deffendeurs » contre l’abbé du Bec, demandeur en restitution à l’abbaye des biens aliénés en vertu du contrat de fieffé ci-dessus (1707, imprimé) ; exploit de signification « audit seigneur et dame de Prix, en parlant à leurs personnes trouvées en leur terre de Prix, paroisse de Plasne » d’un arrêt du Grand-Conseil à Paris, obtenu par l’abbé du Bec, le 31 mars 1707, « par lequel, entre autre chose, ils sont condamnez à se désister et départir de la possession et jouissance de plusieurs biens aliénés dépendant de laditte abbaye du Bec, pour estre et demeurer réunis à perpétuité au domaine de laditte abaye du Bec » ; correspondance de MM. Baudouin et Fouquet, receveurs de l’abbaye du Bec, avec le marquis de Prix et M. de Fremin de Lessard, possesseurs des fiefs du Ghesne, Lessard et Montfort, au sujet du payement de la rente annuelle de 125 livres par eux due à l’abbaye (1746-1787) ; note informe sur les mutations des fiefs du Chesne, Lessard et Montfort « vendus par M. de Prix à M. Mahiet des Acres par contrat du 15 octobre 1777, et par M. Mahiet à M. Fremin par contrat du 11 octobre 1781.

Une autre famille noble faisait sa résidence au Chesne, la famille le Normand.
Jean LE NORMAND , IV. du nom , écuyer, sieur de la Garenne et du Bûchet , demeurant dans la pa roisse du Chesne, près Saint-Julien de Faucon , fut reconnu noble d’ancienne race , par l’arrêt de la cour des aides de Normandie, énoncé ci- dessus. Il servit des 1638 , et fit d’abord deux campagnes sur mer, sur le vaisseau le Cardinat, commandé par Louis -Charles du Val de Coupeauville , ainsi qu’on le voit par un certifi cat de ce capitaine , du 21 septembre 1639. Il entra, en 1642, dans la compagnie des chevau-légers du marquis de Coislin , ainsi qu’il est prouvé par un certificat du 17 avril, donné par Louis de Valois d’Ecoville, capitaine d’une compagnie dans le même régiment , certificat qui atleste les services dudit sieur de la Garenne et de Bret teville durant les sièges d’Aire , de la Bassée , de Ba paume, el en d’autres occasions. Il comparul à la mon tre de l’arrière- ban de la noblesse du bailliage de Rouen, suivant le certificat du sieur de Courseulles, du 29 anai 1693 , et un autre certificat du marquis de Beuvron , chevalier des Ordres du roi, et son lieutenant – géné ral au gouvernement de Normandie , du 25 juin 1694. Jean Le Normand décéda , au mois de février 1697, à l’âge de 76 ans. Il avait épousé, par traité du 16 no vembre 1651 , reconnu devant Gilles Lucas et Nicolas Lévêque, tabellions en la vicomté d’Auge , demoiselle Renée de Bonnet, fille d’Eustache de Bonnet , escuyer , sieur de Bourdonnières , et de demoiselle Françoise de Cordey.
Il mourut en 1697 à l’âge de 76 ans, laissant 3 enfants. Gabriel, son fils, fut seigneur du Buchet. Il est probable qu’il résida aussi au Chesne, car plusieurs de ses 7 enfants firent des alliances dans les environs. Il mourut à Orbec en 1737. Il avait épousé en 1680 Marie du Pommeret, fille de Jean, sieur du Castellier. L’ayant perdue ; il épousa en secondes noces Marie de Lyée qui ne lui laissa pas d’enfants. Cette famille est représentée aujourd’hui pas un colonel de la Garde Impériale.

Bulletin des lois de la République Française 1830.
N.° 15,123. »ORDONNANCE DU Roi qui autorise l’acceptation de l’offre de donation d’une rente de 44 francs 44 centimes faite à la fabrique de l’église de Lessard et le Chêne (Calvados) par le sieur de Lessard. (Paris, 21 April 1830.)

3 – Archives ShL.

Fonds COTTIN.
57 – Lessard-et-le-Chêne (canton de Lisieux, Calvados). Famille Petit, « de Lessard », 1745-1833. 12 pièces parchemin et 2 pièces papier.

Carnets de Charles Vasseur, « doy. de Mesnil-Mauger. »
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon – 4 feux privilégiés – 28 feux taillables
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :XIVe Duc Normania XVIe Capitulum de Clery XVIIIe le seigneur de Cléry
Curés :Poignant 1764 – Gosset 1764/1787
N. curé du Chesne : d’or à fasces de gueules (d’hozier 329)

Seigneurie du Chesne. — Des aveux rendus pour des terres dépendantes de ce fief (Seigneurie du Bois-Simon) font connaître les noms suivants :

Mémoire à consulter et consultations sur une question de trézième intéressante pour le sieur Dulongchamp fils, subrogé aux droits de Léonard Trinité, ayant été fermier par adjudication judiciaire des treizièmes et casualités des fiefs du Chesne, l’Essard et la Londe-Montfort, saisis réellement sur Monsieur le Marquis de Prye, après le décès de Monsieur le Marquis de Prye, son père, contre le Sieur Brière, marchand de bœufs, acquéreur et Madame la Marquise de Prye, douairière, approchée en garantie par le sieur Brière. (vers 1774)
Mémoire pour Pierre Brière sieur des Haudouaires, marchand pour valoir de réponse au précédent (Communiqués par M. Pannier le 9 novembre 1869)

Fonds Cartes et Plans.
323 – Lessard-et-Le chêne, tableau d’assemblage – 1955, Cadastre 1/10.000.

Archives NEDELEC Bibliographies.
13. 104 – Philippe de Beaumont (de) Jacques : Vente de terre située à Lessard-le-Chêne, 12/05/1833.

Archives NEDELEC Communes.
com.34.7.1 Lessard et le Chêne Ferme de la Rousserie
com.34.7.2 Lessard et le Chêne Ancien presbytère du Chêne alias manoir du Chêne
com.34.7.3 Lessard et le Chêne Château
com.34.7.4 Lessard et le Chêne Haras
com.34.7.5 Lessard et le Chêne Notes historiques
com.34.7.6 Lessard et le Chêne Vie de la commune
com.34.7.7 Lessard et le Chêne Haras des Chênettes

Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n° 2. Faire-Part Mariage –
Mr et Mme Alphonse Renoult Maxime Mr et Mme Louis Mesnil Edith 14/09/1925 Eglise de Lessard et le Chêne
– Enveloppe n°296 Cahier d’écolier – don de Mr Guérin (août 2012)
Facture vierge, en double exemplaire, des établissements René Ouin à Lessard et le Chêne vers 1930

FONDS Arthème PANNIER.
– NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Lessard et le Chêne : église, cloches, commune, famille Sauvage.
– Carnet 70
006 – Jardin public
009 – Trouville. Lessart
012 – Lessart
014 – Lessart-le-Chêne

Fonds Ancien 1F.
1F583 : 8 pluviôse An 8 : partage de la succession Le Cordier -Lessard et Le Chêne.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :

– 1544, lundi 29 décembre – Mesnil-Simon Inventaire des biens meubles appartenant à Geoffroy Collert, escuier, demeurant en la paroisse de Mesnil-Simon, estant en sa garde et saisine sur ses héritages et maisons scituez aud. lieu, et vente de ces boiiens à noble homme François de Defedebry, seigneur du Buchet, demeurant en la paroisse du Chesne.= Arch. M.C. Minute papier, 2 ff. – Analyse Et. Deville.
– 1563, Noble homme Loys Lepellerin, seigneur du Chesne et de Moyaux.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1569 Robert de la Masure, sieur du Chesne, à Moyaux.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– – 1580 – Mesnil-Simon. Noble homme Me Guillaume Lusson, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, conseiller et médecin ordinaire de Monseigneur, frère unique du Roi et Me Jehan Lusson, notaire du roi en son Châtelet de Paris, son frère, vendant à Lambert Hurel, de Saint-Julien-le-Faucon, tous les biens et héritages provenant de la succession de leur père Jehan Lusson, aux paroisses de Mesnil-Simon, Lessart et Grandchamp, moyennant 633 écus d’or sol. Passé aud. Lisieux, en la maison du Cheval Blanc. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
– 1581, vendredi 23 juin – Mesnil-Simon Vénérable personne Me Georges Leproulx, prêtre, curé du Chesne, demeurant aud. lieu, remet ès mains de Guillaume Huchon, du mestier de brouderye, et Nicolle Bourg, sa femme, de la paroisse de Saint-Germain-de-Lisieux, deux pièces de terre en un tenant, l’une nommée la Court et l’autre la Peppinière, assises en la paroisse de Mesnil-Simon, au Hameau ès Huchons, que led. curé avait acquise desd. mariés, par le prix de 80 livres, le 30 décembre 1574.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

– 1604-1810 – Le Chesne, Lisieux, Glos-la-Ferrière, Coquainvillers Dossier concernant les familles Aubert, Maillet, Cordier, Le Cordier, Hauvel, Surlemont; Trésor de saint-Jacques de Lisieux= Arch. SHL. 11 FA – 34
– 1659, 20 juin – Aveu rendu à Jean de Carrey, écuyer, seigneur chastelain de Saint-Gervais, et seigneur du Chesne, de Goville, du Val, conseiller en la Chambre des Comptes de Normandie, par Robert de la Vigne, pour l’aînesse au Bienvenu, sise à Moyaux, en la sieurie du Chesne.= Arch. SHL. Ms. FB 249
– 1721 – Aveu rendu à Robert de Carrey, écuyer, seigneur, sieur de Goville et du Chesne, par Louis-Nicolas DelaVigne, pour l’aînesse au Bienvenu, sise à Moyaux, en la sieurie du Chesne.= Arch. SHL. Ms. FB 249
– 1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon. Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur. Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin. Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir à Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant en sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause La terre Noble Du Mesnil-Simon qui est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et s’étend ledit fief tant en ladite Paroisse qu’en celle du Chesne, De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.……. (voir fichier après 1700.doc)= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

Fonds A.GOUPIL Plaques de Verres.
– N°. 149, Année. 1951, Désignation. Reine La Rocque – Houblonnière – Lécaude – Lessard-et-le-
Chêne – Kermesse St-Désir, N° de plaque. 2890-2906 2890 2906
– N°. 353, Désignation, VCL – Enterrement Boivin – Lisieux – CAL – Château Lessard, N° de plaque. 2643-2658.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
« La Hoguette », au Sud de l’église, indique sans doute des vestiges antiques, sinon une butte fortifiée (4).(4) Carte E. M., Falaise, N-E

LE CHÊNE

NOTES sur : LE CHÊNE


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

La commune actuelle de Lessard-et-Le Chêne a été constituée par la réunion des paroisses et municipalité de Lessard et Le Chêne-en-Auge (Arrêté du Directoire du département du 16 février 1791).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1021.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

2 – Références historiques :

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
LE CHESNE.
L’ancienne paroisse du Chesne, aujourd’hui réunie à Lessard, faisait partie, comme cette dernière, de l’élection de Pont-l’Évêque. Il y avait 4 feux privilégiés et 28 feux taillables.
Le patronage de cette paroisse appartenait, au XIVe siècle, au duc de Normandie; au XVI, au chapitre de Cléry.
L’église a été démolie. Elle avait été dédiée en 1119 a par dôm Guillaume Chevron, évêque de Porphyre, moine de Ste,-Barbe. Cette dédicace était mentionnée sur la voûte, qui datait de cette époque. Il est probable que les murs étaient plus anciens.
L’église du Chesne (ecclesia de Quercu) avait pour patron Saint-Pierre.
Sur l’emplacement de l’ancien cimetière, qui entourait cette église, s’élève un if magnifique qui étend au loin ses rameaux.
Les seigneuries du Chesne et de Lessard ont presque toujours été dans les mêmes mains. On peut donc ici les réunir. M. Charles Vasseur nous apprend que Pierre Le Sauvage, anobli en 1522, devint peu de temps après seigneur du Chesne.
Il eut un fils, nommé aussi Pierre, qui lui succéda. Bien qu’il paraisse avoir eu plusieurs enfants, sa fille, demoiselle Roberte Le Sauvage, fut son héritière et porta ses biens à Mathieu de Serres, ou plutôt elle les partagea par avancement d’hoirie entre nobles hommes Charles et Jacques, dits de Serres, sieurs de Montfort et de Monstereul, ses enfants. Charles fut seigneur du Chesne où il établit sa résidence. Il épousa noble damoiselle Suzanne de Boucquetot, dame de Coquainvilliers, comme héritière de Jacques de Boucquetot, son frère.
A Charles succéda noble seigneur Jean de Serres, ecscuier, seigneur et patron des paroisses de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, demeurant en son manoir seigneurial de Coquainvilliers. De sa femme, Cécile Ruault, il n’eut qu’une fille, Jacqueline de Serres, mariée en 1667 à Aimar-Antoine de Prie, seigneur et baron de Plasnes, seigneur de Coquainvilliers, le Chesne et Marigny (Le nom de ce seigneur figure sur la petite cloche de Lessard, dont nous avons donné l’inscription.). Elle mourut en 1688 et fut enterrée dans l’église de Coquainvilliers. Son mari lui survécut. Il ne décéda qu’en 1714, à l’âge de quatre-vingt-quatre ans.
De leur union sortirent huit enfants. C’est le cinquième, François-Louis-Léonard, qui obtint la possession des terres de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, auxquelles il ajouta, après la mort de son frère aîné, le marquisat de Plasnes et Courbépine. Il mourut dans ses terres, le 9 novembre 1772, âgé de 90 ans. Il avait épousé, le 27 septembre 1731, Marie-Madeleine-Geneviève Coquet de Tolleville, qui lui donna un fils, nommé Louis, né le 25 février 1734, qui s’unit, le 24 novembre 1754, à Louise-Camille-Victoire de Villette. L’ayant perdue, il se maria en secondes noces à Madeleine de Manville et Ward, veuve de lord Guillaume Schirley. Il ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Il avait, dès sa jeunesse, dissipé sa fortune.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LE CHENE.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Lisieux; cantón de Saint- Julien- le- Faucon (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint-Julien-le- Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); Lisieux (2 section) (Arrêté du 6 brumaire an X). (1911). – Sup.: 1008 hect. 69 a. 25 c. — canton de Pop.: 265 hab.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Lessard. -Délibérations. 29juin 1788-24 août 1792 (Reg., 71 fol.) Le Délibérations. 22 août 1790-12 janvier 1792 Chêne. (Reg., 100 fol.) ―― Lessard-et-Le Chêne. Délibérations (). 15 thermidor an II-10 germinal an VII (Reg., fol. 1-84). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL : Lessard. Le Chêne. Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1671. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1663.
IMPOSITIONS. États de sections. 1792 15 cah., 276 fol.) – Matrice foncière. 1792 (Cah.) – Un état descriptif des fonds du 1er nivôse an VII (Cah., 14 fol.) et un rôle des sommes à payer en 1792 (Cah., 10 fol.), cotes G. 13 et 17 de l’inventaire arrêté le 19 juillet 1859, n’ont pu être retrouvés.
POLICE. Certificats de résidence, depuis le 30 frimaire an II (Reg.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Lessard-et-le- Chène. 9 juin 1793-30 fructidor an II (Reg.)

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque
PIENCOURT.
Constant le Portier, Sr. du Chesne , pour justifier sa noblese ancienne, a fourni plusieurs lettres et écritures, par lesquelles il disoit estre justifiée sa descente de Jacques le Portier son bisayeul, qui, en 1434, épousa damoiselle Isabeau Borel.
HEUGON.
157. Guillaume des Chesnes, Sr, du lieu, a déclaré être noble de toute ancienneté, dont il a baillé généalogie commençante à Guillaume des Chesnes, Sr. du lieu , vivant en 1439, qui épousa damoiselle Jeanne du Moutier, desquels il a dit fournir sa descente de degré, en degré, joûte plusieurs chartes et écritures dont la copie est demeurée au greffe.

Lors de la Recherche des Elus de Lisieux trois gentilshommes résidaient au Chesne mais aucun n’est qualifié seigneur du lieu. LE CHESNE:
– 194. Jacques de Martinville, Sr. de St.-Martin, a déclaré qu’il étoit de noblesse ancienne, et descendu de pere à fils de Guillaume de Martinville, vivant en 1385, qui se titroit noble, et Sr. de Soubsmont, vivant en 1385, selon qu’il l’a fourni par plusieurs lettres, dont la copie est demeurée au greffe.
– 195. Jean de Soliers, autrement de la Fosse, a dit être procréé de noblesse ancienne, dont il a baillé généalogie, pour laquelle justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re. est sur le nom de Robert de la Fosse, valet de chambre du Roi notre sire, et datée de l’an 1402. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis le dit de la Fosse être contraint vérifier sa descente du dit Robert en titres de noblesse.
– 196. François de Sidebray a dit être issu de Roger de Sidebray, personne noble, et pour le justifier s’est aidé de plusieurs lettres, dont la 1re. est un vidisse du 26 septembre 1537 de lettres royaux du aout 1459, obtenus du roi Charles par le dit Roger, qui y est titré écuyer. Mais parcequ’il n’a autrement fourni sa noblesse ni suffisamment sa descente du dit Roger, le procureur du roi a requis qu’il soit assis.

SAINT-JACQUES ET SAINT-GERMAIN DE LISIEUX.
Un autre gentilhomme habitait en même temps la paroisse du Chesne et il en devint ensuite seigneur c’est Pierre le Sauvage (tué par Nicolas de Maduel, sieur de Chus) qui figure dans les actes de 1516 et 1538 ; la première fois sans aucune qualification, la seconde avec le titre d’écuyer. En effet il avait été anobli en 1522 seulement moyennant 500 livres. (Recherche p.52)Il eut un fils qui vivait en 1540 et se nommait Pierre comme son père.Le premier était décédé en 1541.
– 130. Pierre le Sauvage , pour lui et Pierre , son père, demeurant en la paroisse du Quesnay, a montré un anoblissement concédé à son dit père, en octob. 1022 , pour 500 liv. payées , jouxte la quittance.
– Pierre II se titrait écuyer, sieur du Chesne. Il paraît avoir eu plusieurs enfants, cependant sa fille Damoiselle Robert le Sauvage, fut son héritière et porta sa succession à Mathieu de Serres, qui était décédé en 1594. Elle-même avait en 1598 abandonné ses biens par avancement d’hoirie à Nobles Hommes Charles et Jacques dit de Serres, sieurs de Montfort et de Monstereul, ses enfants. Charles fut seigneur du Chesne, Il épousa Noble Damoyselle Suzanne de Bonequetot (ou Boucquetot), dame de la terre et sieurie de Coquainvillaires comme héritière de Jacques de Bonequetot (ou Boucquetot), son frère (aveu du XVIIe siècle).
Charles de Serres demeurait au Chesne suivant une transaction du 6 octobre 1612. A Charles succéda noble seigneur Jean de Serres, escuier, seigneur et patron des paroisses de Coquainvilliers, le Chesne et Lessard, demeurant en son manoir sieurial dudit Coquainvilliers, suivant un acte d’échange du 13 mars 1651. Il épousa Cécile Ruault qui ne lui donna qu’une fille Jacqueline de Serres, mariée en 1667 à Aimar-Antoine de Prie, seigneur et baron de Plasnes, seigneur de Coquainvilliers, le Chesne, Marigny … Elle mourut en 1688 et fut enterrée dans l’église de Coquainvilliers. Son mari lui survécut, il ne mourut qu’en 1714 à l’âge de 84 ans.De leur union 8 enfants dont 5 garçons. C’est le 5e, François, Louis, Léonard, que nous trouvons en possession des terres de Coquainvilliers, le Chesne, et Lessard, auxquelles il joignit après la mort de son frère aîné, le marquisat de Plasnes et Courbépines.Il mourut dans ses terres le 9 novembre 1772 âge de 90 ans. Il avait épousé le 27 septembre 1731 Marie Madeleine Geneviève Coquet de Tolleville, qui lui donna un fils nommé Louis, né le 25 février 1734, qui épousa le 24 novembre 1754 Louise Camille Victoire de Villette. L’ayant perdue il se maria en secondes noces à Madeleine de Manville et Ward, veuve de Lord Guillaume Schirley. Il en mourut qu’à l’âge de 82 ans mais il avait dès sa jeunesse dissipé sa fortune. (La Chesnaye Tome XI p.543)

Archives ecclésiastiques : clergé régulier (série H).
Ordres religieux d’hommes
Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)
– Transaction passée entre les représentants de l’abbaye du Bec, d’une part, nobles hommes Pasquier Régnier, homme d’armes de la compagnie du seigneur de Carouges, et Mathieu de Serres, capitaine pour le Roi de gens de pied, héritiers par leurs femmes de Pierre Le Sauvage, pour terminer les difficultés pendantes depuis 1554 au sujet de leurs droits respectifs sur les fiefs du Chesne, Lessard et Montfort. L’abbaye donne à fieffe auxdits Régnier et de Serres « le fief, terre et sieurye que lesdits relligieulx, abbé et couvent avoyent de tout temps et ont encores de présent en ladite parroisse du Chesne, Lessard et Montfort », moyennant le prix principal de 1,200 livres tournois, plus 18 deniers pour livre et une rente annuelle de 60 livres tournois (1571) ; « mémoire pour messire Marc Antoine, chevalier, marquis de Prie, et dame Jacqueline de Serre, son épouse, deffendeurs » contre l’abbé du Bec, demandeur en restitution à l’abbaye des biens aliénés en vertu du contrat de fieffé ci-dessus (1707, imprimé) ; exploit de signification « audit seigneur et dame de Prix, en parlant à leurs personnes trouvées en leur terre de Prix, paroisse de Plasne » d’un arrêt du Grand-Conseil à Paris, obtenu par l’abbé du Bec, le 31 mars 1707, « par lequel, entre autre chose, ils sont condamnez à se désister et départir de la possession et jouissance de plusieurs biens aliénés dépendant de laditte abbaye du Bec, pour estre et demeurer réunis à perpétuité au domaine de laditte abaye du Bec » ; correspondance de MM. Baudouin et Fouquet, receveurs de l’abbaye du Bec, avec le marquis de Prix et M. de Fremin de Lessard, possesseurs des fiefs du Ghesne, Lessard et Montfort, au sujet du payement de la rente annuelle de 125 livres par eux due à l’abbaye (1746-1787) ; note informe sur les mutations des fiefs du Chesne, Lessard et Montfort « vendus par M. de Prix à M. Mahiet des Acres par contrat du 15 octobre 1777, et par M. Mahiet à M. Fremin par contrat du 11 octobre 1781.

Une autre famille noble faisait sa résidence au Chesne, la famille le Normand.
Jean LE NORMAND , IV. du nom , écuyer, sieur de la Garenne et du Bûchet , demeurant dans la pa roisse du Chesne, près Saint-Julien de Faucon , fut reconnu noble d’ancienne race , par l’arrêt de la cour des aides de Normandie, énoncé ci- dessus. Il servit des 1638 , et fit d’abord deux campagnes sur mer, sur le vaisseau le Cardinat, commandé par Louis -Charles du Val de Coupeauville , ainsi qu’on le voit par un certifi cat de ce capitaine , du 21 septembre 1639. Il entra, en 1642, dans la compagnie des chevau-légers du marquis de Coislin , ainsi qu’il est prouvé par un certificat du 17 avril, donné par Louis de Valois d’Ecoville, capitaine d’une compagnie dans le même régiment , certificat qui atleste les services dudit sieur de la Garenne et de Bret teville durant les sièges d’Aire , de la Bassée , de Ba paume, el en d’autres occasions. Il comparul à la mon tre de l’arrière- ban de la noblesse du bailliage de Rouen, suivant le certificat du sieur de Courseulles, du 29 anai 1693 , et un autre certificat du marquis de Beuvron , chevalier des Ordres du roi, et son lieutenant – géné ral au gouvernement de Normandie , du 25 juin 1694. Jean Le Normand décéda , au mois de février 1697, à l’âge de 76 ans. Il avait épousé, par traité du 16 no vembre 1651 , reconnu devant Gilles Lucas et Nicolas Lévêque, tabellions en la vicomté d’Auge , demoiselle Renée de Bonnet, fille d’Eustache de Bonnet , escuyer , sieur de Bourdonnières , et de demoiselle Françoise de Cordey.
Il mourut en 1697 à l’âge de 76 ans, laissant 3 enfants. Gabriel, son fils, fut seigneur du Buchet. Il est probable qu’il résida aussi au Chesne, car plusieurs de ses 7 enfants firent des alliances dans les environs. Il mourut à Orbec en 1737. Il avait épousé en 1680 Marie du Pommeret, fille de Jean, sieur du Castellier. L’ayant perdue ; il épousa en secondes noces Marie de Lyée qui ne lui laissa pas d’enfants. Cette famille est représentée aujourd’hui pas un colonel de la Garde Impériale.

Dictionnaire topographique du département du Calvados – Hippeau Célestin.

Chêne (Le) ou le Chêne-en-Auge, commune réunie à Lessard, qui prend le nom de Lessard-et-le-Chéne. — Quercus, XIV° siècle (pouillé deLisieux, p. 47). Par. de Saint-Pierre, patr. le chapelain de Cléry.
Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent, de Cambremer.
LESSARD-ET-LE-CHÊNE, cant. de Lisieux (2º section), communes réunies par arrêté du directoire du dépar-tement du 16 février 1791. Lessart en Auge,1234 (lib. rub. Troarn. p. 22). Essarta Evrardi, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 46). Asserta Evraldi, XIV°s (ibid. p. 75). L’Essart, XVIII s° (Cassini).–Église de Notre-Dame, patr. le roi et le seigneur du lieu. Aujourd’hui l’église paroissiale de Lessard-et-le-Chêne est sous l’invocation de saint-Exupère.

Barberie (La), h. – Bosc-Tesson (Le), h – Braudière (La), h – Bruyère-De-Le-Chêne (La) -h. – Bruyère-De-Lessard (La), h. – Bucher (Le), h. – Conterie (La), h. – Cour-Neuve (La), h. – Cour-Selles (La), h. – Hoguenet, vill. – Lieu-Jean-Le-Petit (Le), éc – Lieu-Louis (Le), h – Marais (Le), h – Maries (Les), h – Martinville, h, Sacqueray, assis dans la paroisse, 1374 (ch. De l’abb. des Vignats, n° 136) – Ormelaie (L’), h – Pont du Chêne (Le), sur la Vie, h. – Quénot (Le), h – Quesnot (Le), f – Rousserie (La), f – Saint-Jean-Le-Petit, h –

3. Archives S.h.L.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
– 1544, lundi 29 décembre – Mesnil-Simon Inventaire des biens meubles appartenant à Geoffroy Collert, escuier, demeurant en la paroisse de Mesnil-Simon, estant en sa garde et saisine sur ses héritages et maisons scituez aud. lieu, et vente de ces boiiens à noble homme François de Defedebry, seigneur du Buchet, demeurant en la paroisse du Chesne.= Arch. M.C. Minute papier, 2 ff. – Analyse Et. Deville.
– 1563, Noble homme Loys Lepellerin, seigneur du Chesne et de Moyaux.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1569 Robert de la Masure, sieur du Chesne, à Moyaux.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1581, vendredi 23 juin – Mesnil-Simon Vénérable personne Me Georges Leproulx, prêtre, curé du Chesne, demeurant aud. lieu, remet ès mains de Guillaume Huchon, du mestier de brouderye, et Nicolle Bourg, sa femme, de la paroisse de Saint-Germain-de-Lisieux, deux pièces de terre en un tenant, l’une nommée la Court et l’autre la Peppinière, assises en la paroisse de Mesnil-Simon, au Hameau ès Huchons, que led. curé avait acquise desd. mariés, par le prix de 80 livres, le 30 décembre 1574.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
– 1604-1810 – Le Chesne, Lisieux, Glos-la-Ferrière, CoquainvillersDossier concernant les familles Aubert, Maillet, Cordier, Le Cordier, Hauvel, Surlemont; Trésor de saint-Jacques de Lisieux= Arch. SHL. 11 FA – 34
– 1659, 20 juinAveu rendu à Jean de Carrey, écuyer, seigneur chastelain de Saint-Gervais, et seigneur du Chesne, de Goville, du Val, conseiller en la Chambre des Comptes de Normandie, par Robert de la Vigne, pour l’aînesse au Bienvenu, sise à Moyaux, en la sieurie du Chesne.= Arch. SHL. Ms. FB 249
– 1721Aveu rendu à Robert de Carrey, écuyer, seigneur, sieur de Goville et du Chesne, par Louis-Nicolas DelaVigne, pour l’aînesse au Bienvenu, sise à Moyaux, en la sieurie du Chesne.= Arch. SHL. Ms. FB 249
– 1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon. Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur. Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin. Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir à Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant en sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause La terre Noble Du Mesnil-Simon qui est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et s’étend ledit fief tant en ladite Paroisse qu’en celle du Chesne, De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.……. (voir fichier après 1700.doc)= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

Bulletin des lois de la République Française 1830.
N.° 15,123. »ORDONNANCE DU Roi qui autorise l’acceptation de l’offre de donation d’une rente de 44 francs 44 centimes faite à la fabrique de l’église de Lessard et le Chêne (Calvados) par le sieur de Lessard. (Paris, 21 April 1830.)

Fonds Cartes et Plans.
323 – Lessard-et-Le chêne, tableau d’assemblage – 1955, Cadastre 1/10.000.

Archives NEDELEC Bibliographies.
13. 104 – Philippe de Beaumont (de) Jacques : Vente de terre située à Lessard-le-Chêne, 12/05/1833.

Archives NEDELEC Communes.
com.34.7.1 Lessard et le Chêne Ferme de la Rousserie
com.34.7.2 Lessard et le Chêne Ancien presbytère du Chêne alias manoir du Chêne
com.34.7.3 Lessard et le Chêne Château
com.34.7.4 Lessard et le Chêne Haras
com.34.7.5 Lessard et le Chêne Notes historiques
com.34.7.6 Lessard et le Chêne Vie de la commune
com.34.7.7 Lessard et le Chêne Haras des Chênettes

Inventaire Des Enveloppes.
– Enveloppe n° 2. Faire-Part Mariage –
Mr et Mme Alphonse Renoult Maxime Mr et Mme Louis Mesnil Edith 14/09/1925 Eglise de Lessard et le Chêne
– Enveloppe n°296 Cahier d’écolier – don de Mr Guérin (août 2012)
Facture vierge, en double exemplaire, des établissements René Ouin à Lessard et le Chêne vers 1930

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ».
Lessard et le Chêne : église, cloches, commune, famille Sauvage.

Fonds Ancien 1F.
1F583 : 8 pluviôse An 8 : partage de la succession Le Cordier -Lessard et Le Chêne.

Archives SHL : 1F583 : 8 pluviôse An 8 : partage de la succession Le Cordier –Lessard et Le Chêne.
Archives SHL : 11FA – Fonds Michel COTTIN : – 1604-1810 – Le Chesne, Lisieux, Glos-la-Ferrière, Coquainvillers
Dossier concernant les familles Aubert, Maillet, Cordier, Le Cordier, Hauvel, Surlemont; Trésor de Saint-Jacques de Lisieux.

Le HAM

Notes sur LE HAM.


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LE HAM rattaché à HOTOT EN AUGE – 26-12-1972.

Archives du Calvados.
Le Ham (Calvados; jusqu’en 1972)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14323
Histoire administrative : Une partie de la commune d’Hernetot située rive droite de la Dives est rattachée au Haùm par l’ordonnance du 29 juillet 1829. Le Ham fusionne avec les communes de Brocottes et d’Hotot-en-Auge par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Hotot-en-Auge.

Société des Antiquaires de Normandie: Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie.
ham probablement ne peut qu’être bas­allemand ou anglo-saxon, le mot équivalent étant heim en norois comme en haul-allemand. Ce vocable s’emploie soit seul, –comme dans le Ham-sur-Dives (Auge)
Ham, presqu’ile de l’Orne, non loin du Bo, Ham-au ­Groult, Ham-sur-Merderel (Cotentin), soit le plus souvent comme suffixe, par exemple dans Etreham (Bessin), Ouistreham (plaine de Caen) (3), et peut-être Cannehan (Bray), Cahan (Bocage), Escalhan, hameau du Cotentin et Grohan (Évrecin). On le retrouve encore sans doute dans les noms de delles ou de lieux , Croham, Goham et Groham, mentionnés par Pluquet

Le Héricher, Édouard: Avranchin monumental et historique.
Le Ham est un mot saxon qui signifie aussi habitation et par suite village : aussi le Ham est-il très-commun : nous le trouvons sous sa forme pure et primitive en Vessey et en Brecey, sous la forme de Hamelets à Champeaux, diminutif de sa forme française Hamel: ce mot a donné Hamelin, d’où la Hamelinaie; de là encore la Hamelotière, en Vessey.
Quant à hamum, il est permis d’y voir le ham et hamme, mots saxon et teuton, signifiant maison, village, hameau (voir Du Cange). Jal, A.: Archéologie navale. 2

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU.
Hamus, le Han, Haynum, le Ham sur Dive. Le Ham.
Ham (Le), canton de Cambremer. – Le Hun, 1210 (liv. blanc de Troarn). – Le Ham sur Dives, Sanctus-Martinus de Hayno , XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 44). -Sanctus Martinus de Hamo , XVI° s° (ibid.). – Le Han, 1620 (carte de Templier).
Par. de Saint-Martin, patr. l’abbé de Troarn.
Dioc. de Lisieux , doy. de Beuvron. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évéque, sergent, de Beuvron. La terre et seigneurie du Ham relevait de la seigneurie du Mesnil-Oger. Le fief au Roi ou fief Boullemer, en cette paroisse, mouvait de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Dive.

Bac-du-Ham (Le), min, – Cour-de-l’Angle (La), h. – Cour-de-l’Hôpital (La), f. – Pont-de la-Doreite (Le) – Pont du Ham (Le), sur la Dive –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BRIERE Christophe: L’Habitat seigneurial du Ham et l’occupation du sol au bord de la Dives. BSHL n°56, juin 2004.
Lucien MUSSET, «Autour de la basse Dive: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes», BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258 Le Ham.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L

85. – Le 15 avril 1693, vu les attestations du sr Lemarchand, curé de Nonant (Gacé), et du sr Fernot, pbrë, desservant la parr, de Brocotte, dispense de bans pour le mariage entre Marc de Courseulles, Esc.-, sr de Brocotte et du Ham, fils de feu Thomas de Courseulles et de damlle Marguerite Dumoucel, de lad. parr, de Brocotte, d’une part, et damlle Anne-Antoinette de Maurey, fille de Gilles de Maurey, Esc., sr du Plessis, et de feue damlle Charlotte du Moulinet, de lad. parr, de Nonant.

334. – Le 13 déc. 1706, Me Jean Rabel, pbrë, curé de St-Martin du Ham, doyenné de Beuvron, dépendant de l’abbaye de Troarn, demeurant au Ham et se trouvant présentement à Caen, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Philippe Samin, pbrë de ce diocèse.

LE HAM (Saint-Martin)
Curés. – J. Rabel – P. Samin.
Patron. – L’abbé de Troarn.

380. – Le 25 juin 1710, la nomination à la cure de St-Martin-du-Ham, appartenant au seigr abbé de Troarn, Mesre Jean-Louis de Sourches, pbfë, conser et aumônier ordinaire du roy, abbé commendataire de l’abbaye de Troarn, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort du dernier titulaire, la personne de Me Jacques Naude, pbfë du diocèse de Bayeux. Le 15 juillet 1710, Mre Pierre du Mesnil, vie. gl, donne aud. sr Naude la collation de la cure du Ham.

398. – Le 26 déc. 1710, Me Jacques Naude, pbrë du diocèse de Bayeux, demeurant à Troarn, pourvu de la cure du Ham, prend possession dud. bénéfice vacant, par la mort de Me Philippe Samin, pbrë, dernier titulaire. Fait en présence de Michel-Claude de Piédoue, Escr, sr des Chapelles, demeurant à Caen.

358. – Le 12 nov. 1720, vu l’attestation du sr Naude, curé du Ham, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel-Louis de Marguerie, Escr, sr d’Argences, fils de Jacques-Louis de Marguerie, Escr, seigr de Neuville, et de noble dame Renée Dallençon, de la paff. De St-Patrice du Mesnil-d’Argences, d’une part, et damlle Elisabeth de Borel, fille de feu Guy de Borel, Escr, sr de la Pommeraye, et de noble dame Hélène Patry, de la parr, du Ham.

633. – Le 19 octobre 1722, Me Jacques Naude, pbrë, curé du Ham, remet entre les mains du seigr évêque de Dol la prébende diaconale de St-Samson-sur-Risle et la chapelle de N.-D. de Pentale, situés l’une l’autre dans l’exemption de St-Samson, diocèse de Dol.

164. – Le 7 oct. 1722, Me Jacques-Pierre Hain, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Monts aud. diocèse, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Ham, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jacques Naude, pbrë, dernier titulaire. Le 31 décembre 1722, les vicaires généraux du seigr évêque donne leur visa auxd. provisions. Le 12 janvier 1722, led. sr Hain prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jacques Exmelin, curé des Monts, et autres témoins.

347. – Le 15 déc. 1723, par devant Me Jacques Daubichon, pbrë, notaire royal-apostolique au diocèse de Lx, demeurant en lad. ville, parr. St-Germain, Me Jacques-Pierre Hain, pbrë, curé du Ham, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains deN.-S.-P. le pape en faveur de Me Philippe Denis, pbrë, originaire de Courson, diocèse de Coutances, et présentement vicaire de Roncheville, diocèse de Bayeux.

559. – Le 8 juin 1724, le seig. évêque donne son visa aux lettres de provision de la cure du Ham obtenues en cour de Rome, le 5 janvier dernier, par Me Philippe Denis, pbrë du diocèse de Coutances, en conséquence de la résignation faite en sa faveur par Me Jacques-Pierre Hain, dernier titulaire. Le 10 juin 1724, led. sr Denis prend possession de lad. cure du Ham en présence de Michel-Claude Piédoue, Escr, sr des Capelles; Me Jean-Baptiste Esolier (?), diacre, et plusieurs autres témoins.

LE HAM (Saint-Martin).
Curés. – P. Samin – J. Naude – J.-P. Hain – P. Denis.
Patron.- L’abbé de Troarn. -J.-L. Bouchet de Sourches.
Seigneur et notable. – G. de Borel de la Pommeraye – M.-C. Piédoue des Capelles.

524. – Le 29 avril 1738, la nomination à la cure de St-Martin du Ham appartenant au seigr abbé de Trouard (Troarn), Mgr Jean-Louis de Bouchet de Sourche, évêque et comte de Dol et abbé commendataire de Trouard, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Gilles Robillard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Dollé, pbrë du diocèse de Coutances et actuellement vicaire de Beaufour. Le 5 mai 1738, le seig r évêque de Lx donne aud. sr Dollé la collation dud. bénéfice. Le 8 juin 1738, le sr Dollé prend possession de la cure du Ham, en présence de Me Guillaume Hamel, pbrë, curé de St-Martin de Beuvron; Me Guillaume Massue, pbfë, curé d’Héritot, diocèse de Bayeux; Me François Pastey, pbfë, chapelain et vicaire de Beuvron; Michel Piédoue, Escr, sr de la Chapelle, et autres témoins.

216. – Le 30 mai 1744, la nomination à la cure du Ham appartenant au seigr abbé de Trouard (Troarn), Mgr Jean-Louis de Bouchet de Sourches, évêque et comte de Dol et abbé commendataire de Troarn, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M Nicolas Dollé, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Richer, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé à Dol. Le 4 août 1744, les vicaires généraux donnent aud. sr Richer la collation dud. bénéfice. Le 5 oct. 1744, le sr Richer, nommé à la cure du Ham en sa qualité de gradué, en prend possession, en présence de plusieurs témoins de la parr, et des environs.

543. – Le 30 juin 1828, Mre Gilles Robillard, pbfë du diocèse de Bayeux, curé de Presle, aud. diocèse, résigne sa cure entre les mains des srs vicaires généraux capitulaires de Bayeux, le siège épiscopal vacant, en faveur de Me Philippe Denis, pbfë, curé du Ham, au diocèse de Lx, et led. sr Denis résigne aussi son bénéfice entre les mains du seigr évêque de Lx, en faveur dud. sr Robillard, pour cause de mutuelle permutation. Fait à Caen, en présence de Me Pierre Buquet, pbfë, curé de St-Sauveur, y demeurant, rue de la Chaine. Le 5 août 1728, le seigr évêque donne aud. sr Robillard la collation de la cure du Ham. Le 6 août 1728, le sr Robillard, demeurant à Troarn, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Philippe Denis, ancien curé, et de plusieurs autres témoins.

LE HAM (Saint-Martin)
Curés. – P. Denis – G. Robillard – V.Dollé – J.-B. Richer.
Patron. – L’abbé de Troarn. – J.-L. Bouchet de Sourches.
Seigneur. – M. Piédoue de la Chapelle.

36. – Le 24 déc. 1758, la nomination à la cure de St-Gabriel de Valsemey appartenant au seigr du lieu, Me Jacques-Adrien Binette, avocat au parlement de Paris, seigr et patron de Valsemey, demeurant à Reux, nomme par procuration à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Madelaine, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jean- Baptiste Richer, pbfë, curé du Ham. Fait et passé à Lx, en présence de Mre Robert Mignot, Escr, officier de feu Son Altesse royale Madame, demeurant à St-Désir. Le 28 déc. 1758, Mr Mery, vic. genl du seigr évêque, donne aud. sr Richer la collation dud. bénéfice. Le 30 déc. 1758, le sr Richer prend possession de la cure de Valsemey, en présence de Me François-Robert Oriot, pbrë, demeurant à la Chapelle-Hainfrey; Mesre Michel-Réné de Piédoue de la Chapelle, chevr, seigr et patron de Clarbec, Argences, Drumare en partie et autres lieux, ancien mousquetaire de la garde ordinaire du roy, capitaine de cavalerie, demeurant à Paris, rue de Charenton, faubourg St-Antoine, parr. Ste Marguerite, et autres témoins.

346. – Le 26 févr. 1761, Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum de la chapelle du château de Silly, en la pafr.de Dozuley, vacante depuis plus de quatre mois par la mort du dernier titulaire.

166. – Le 10 déc. 1763, la nomination à la cure de St-Martin du Ham appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean-Baptiste Richer, dernier titulaire, la personne de Me Jean Lautour, pbrë de ce diocèse. Le 31 déc. 1763, led. sr Lautour (1) prend possession de la cure du Harn, en présence de plusieurs habitants du pays.
(1) Mr Lautour, venait de mourir en 1791, quand on demanda le serment. M.Viquesnel qui desservait la paroisse, refusa de le prêter et fut destitue (Archives du Calvados).

LE HAM (Saint-Martin)
Curés. – J.-B.Richer – J. Lautour.
Patron. – L’évêque de Lx.

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Le Ham, ecclesia de Hayno,.Sanctus Martinus de Hayno.

L’église du Ham s’élève au bord de la vallée de la Dive, Sur un petit monticule formé par les couches du calcaire kellovien, en face du passage qui conduit à un ancien bac aujourd’hui remplacé par un pont.
La nef et le choeur, rectangulaires, offrent très-peu de caractères; les fenêtres ont toutes été refaites et sont carrées avec une légère courbure au sommet; mais il est probable que quelques parties des murs sont anciennes. En tous cas, d’église actuelle a remplacé une église de style roman , car on voit, du côté du sud, quelques pierres sculptées dont une paraît représenter un boeuf et l ‘autre des enlacements. Du même côté, il subsiste encore un mètre environ de l’ancienne corniche, qui présente la figure suivante. La porte est peu ancienne, peut-être de la fin du XVIe. siècle. La tour, en bois, est couverte d’ardoise; elle s’élève sur la première travée de la nef, à plomb du mur occidental.
L’église est sous l’invocation de saint Martin. L’abbé de Troarn nommait à la cure au XIVe. siècle. Au XVIe. siècle c’était Thomas de Silly, seigneur considérable du pays, dont nous avons déjà parlé; mais, au XVIIIe. siècle, l’abbaye de Troarn était rentrée en possession de ce patronage. Il y avait au Ham 1 feu privilégié et 23 feux taillables.
Le Ham fut possédé par la maison d’Estouteville. La Roque, dans son Histoire de la maison d’Harcourt, mentionne Simon d’Estouteville, sire de Brucourt, Criquebeuf, Missy, Le Ham, etc., dont les biens furent confisqués par le roi d’Angleterre, au bénéfice de Nicolas de La Porte.
Il n’eut pas d’enfants, et sa soeur Perrette, qui avait épousé Richard de La Rivière, hérita de ses biens. Le Ham passa, avec Brucourt, à leur troisième fils, nommé aussi Richard, qui épousa Jeanne de Bétheville (Notes de M. Ch. Vasseur).
En 1540, les élus de Lisieux firent une recherche de la noblesse; leur procès-verbal a été publié par M. de La Roque. Les faits qui y sont consignés ne concordent point avec l’ Histoire de la maison d’Harcourt. En effet, on y lit, à l’article LE HAM, qu’à cette époque Robert de Courseulles et Robert, son fils, en étaient seigneurs, et il résulte d’un autre article que leur production remontait jusqu’à Guillaume de Courseulles, écuyer, sieur du Ham et d’Ailly, dont le fils, Jacques, épousa damoiselle Suzanne de Courcy, selon le traité de leur mariage, de l’an 1348. Dans le doute, c’est ce dernier document qui paraît le plus authentique.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection- Labbey de La Roque.
LE HAM.
236. Robert de Courseule , et Robert son fils, ont baillé leur généalogie, commençante à Guillaume de Courseule, vivant en 1384, et nommé noble personne dans une lettre de la dite année, duquel ils disent fournir leur descente par autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 304.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie

Archéologie médiévale Année 1984 Hotot-en-Auge (Calvados). Le Ham – Brière Christophe.
HOTOT-EN-AUGE (Calvados). Le Ham. (Coord. Lambert : 167,30 x 422,300). — C’est dans la région du Pays d’Auge que ce sondage a été entrepris, sur un site de maison-forte menacé, à moyen terme, de destruction.
Il s’agit plus précisément d’une plate-forme fossoyée, de 75,50 m x 52 m, située dans le village du Ham ; son tracé ovoïde est accentué par un affaissement sensible des terres dans les angles. Ce tertre constitue l’extrême pointe d’une cuesta dont le front plonge en pente douce vers les marais de la Dives, situés au pied du site. Celui-ci a été aménagé, semble-t-il, par une simple échancrure du relief naturel, dont la rupture de pente, face aux marais, fait fonction de retour du fossé. Ce fossé ceinture toute la base du tertre avec une largeur, en surface, qui varie entre 10 m et 13 m ; la profondeur, mesurée par rapport au sommet de la plate-forme, se situe quant à elle entre 2 m et 2,20 m. Le profil général permet de l’apparenter a priori aux fossés du type «fond de cuve ».
Sur la plate-forme, le terrain est marqué par un petit tertre de 17 m x 13 m circonscrit par une légère dépression qui débouche, de part et d’autre de ce tertre, sur le fossé.
C’est sur cette anomalie du relief que l’essentiel des investigations a été con¬ centré. Le sondage a concrétisé ce choix de façon positive en révélant un bâtiment, sans doute de plan rectangulaire, que seules les tranchées de récupération des matériaux des murs permettent de situer. Ces tranchées sont comblées par une démo¬ lition uniformément rencontrée sur les surfaces internes du bâtiment, démolition dont la composition est essentielle pour la connaissance de cet habitat : torchis rubéfié, charbons de bois, fragments de tuile, céramique, tessons de verre, multiples objets métalliques à usage domestique, d’autres plus fins en bronze. L’abondance et la richesse du mobilier ainsi que l’étendue du bâtiment que les dimensions du tertre permettent de deviner, laissent à penser que ces structures sont celles du logis seigneurial, «l’ostel» évoqué par les textes du xve s. Celui-ci se présentait peut-être sous la forme d’une grande bâtisse aux murs étroits (entre 0,35 et 0,40 m de large), pratiquement posés sur un remblai qui recouvre le substrat, murs aux fondations modestes et sans doute limités à un simple solin de pierres sur lequel s’élevaient des pans de torchis. Un parement longe la façade est de ce bâtiment et s’en écarte progressivement ; l’aménagement de cette structure, postérieur à la construction du site, ne peut être expliqué pour l’instant : doit-elle être mise en rapport avec le bâtiment précédent ou s’agit-il d’une autre construction ? De nouvelles recherches pourraient en préciser la fonction. Le sol, en terre battue, présente des plaques d’argile rubéfiées et cendreuses, vraisemblablement des foyers.
Un petit sondage qui coupe la dépression ceinturant ce bâtiment a permis de constater l’existence d’un fossé intérieur aux limites encore imprécises (une démolition importante en volume le comble), fossé qui débouchait certainement sur celui de la plate-forme isolant ainsi totalement la demeure seigneuriale.
La physionomie de cette maison-forte était déjà sensiblement suggérée par un aveu et dénombrement de 1423 faisant état des éléments constitutifs du «nouvel ostel et place forte a pont levenz cloz a eaue», récemment édifié, et qui succédait à un premier «manoir fort » détruit lors des incursions anglaises sur les côtes normandes.
La date de construction du second manoir (début XV°s. d’après ces sources) n’a pu être précisée ni confirmée, mais plusieurs liards de France découverts dans les niveaux supérieurs fixent l’abandon du site à la fin du XVII° s.

The Norman People And Their Existing Descendants In The British Dominions And The United States Of America – Henry S. King & Co.
Le Ham, du Château de Ham, Normandie.
Guillaume du Ham, Normandie, 1180-98 (MRS); Guillaume et Alexandre de Ham, Angleterre, ch. 1272(RH).

Les fortifications circulaires isolées en France – Annales de Normandie.
LE HAM (Calvados). – Feuille Caen. Motte avec fossés, près de la rivière. – Mission Caen – Brionne 1955, n° 202-203.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
LE HAM (doyenné de Beuvron, canton de Cambremer). L’église de Saint-Martin du Ham fut donnée à Troarn, vers la fin du XII° siècle, par Gilbert de Brucourt. Les descendants du donateur en confirmèrent la possession à l’abbaye, qui se la vit assurer, en 1353, contre le fils du seigneur du Ham, Jacques de Courseulle. Si l’on excepte le patronage de l’église, les moines ne paraissent pas avoir eu de possession au Ham.

3 – Archives ShL.

Carnets de Charles Vasseur: Doyenné de Beuvron.

Fonds Photos GOUPIL.
81 1950 Le Ham décoration – plaque1600-1616 17 Numérisées

BROCOTTES

NOTE sur BROCOTTES

BROCOTTES – rattaché à HOTOT en Auge.


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Brocottes (Calvados ; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : La commune fusionne avec Le Ham et Hotot-en-Auge par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Hotot-en-Auge.

BROCOTTES
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 105 hab. (1911). Sup.: 624 hect. 92 a. 83 c. ADMon Gale. – Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 15 septembre 1793-3 pluviôse an II (Reg. , 49 fol.)
Lacune jusqu’à l’an X. Voir au Ham les délibérations du 30 nivôse au 10 floréal an II. Un registre de délibérations du commun (1632-1675), indiqué par l’inventaire arrêté le 15 octobre 1861, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures (1), depuis 1700. Les actes antérieurs remontant à 1632, indiqués par le même inventaire, n’ont pu être retrouvés. Délibérations du commun. 1700-1724 Visites de l’archidiacre, passim.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- D). An V (4 cah.) Lacune: fol. 1 de la section D.
(1) les actes de catholicité de Brocottes. 1716-1720 (Série G, Brocoltes, 5 cal.)
Délibérations et enregistrement des lois et décrets de Brocottes. 30 nivòse-10 floréal an II (Reg. , 49 fol.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie.
504- Brôcottos (Cambremer, C.) :
Brocotes 1295: cop. 1297, Arch. Calv.. H 8103; — Hippeau.
Enquête de 1297, dans Mém. Sec. Ant. Norm., t. XX, 1853, p. 375.
Le caractère tardif de la plus ancienne référence doit inciter à la prudence. Etant donné toutefois que Brocottes se trouve au milieu de terrains très bas parcourus par de nombreux canaux et dans une contrée où les toponymes d’Origine nordique sont nombreux, l’idée d’un composé formé des deux mots vx-scand. bru, brô, « pont », et kot, « hutte », apparaît comme très plausible.

Brocottes, St-Ouen, prieuré de St-Ouen de Rouen, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, cant. Cambremer, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.

1 – Bibliographie.

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 132
LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps1975, p. 59. Manoir de l’Epinay. « Une précieuse date, 1545, gravée sur le montant d’une fenêtre de l’étage, situe les importants travaux de décoration entrepris au manoir de l’Epinay: fenêtres à meneaux couverts de torsades et décor de losanges.
« Une fenêtre du rez-de-chaussée, protégée depuis par une adjonction, a conservé toute sa délicatesse d’exécution, reflet de ce que fut la façade principale aujourd’hui très érodée par les intempéries ».
MARIE-CARDINE Pierre, « Le pillage de l’église de Brocottes (8 décembre 1792) », Le Pays d’Auge, 21, N° 9, Septembre 1975, pp. 31-34
Brocotte. 615. BUREAU (Dr Jean). « Le vieux manoir » à Brocotte. Le Pays d’Auge, févr. 1965, pp. 15-18, ill.
Manoir et archives de Brocotte (14).
Boidot (Philippe). – Vieux manoir, vieux bois, petits mystères. – Le Pays d’Auge, 5, septembre-octobre, 2001.
CDMPA, Hotot-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Gervais(1), pp. 238-240

2 – Pièces Justificatives:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.

Brocotte, Brocotte, Prioratus de Bricotes.
L’église de Brocotte est, en grande partie, du XIIIe. siècle. On voit encore une fenêtre étroite en forme de lancette dans la première travée de la nef, dont le mur latéral nord conserve l’ancienne corniche en dents de scie. Le chevet, masqué par une sacristie moderne, montre une fenêtre en lancette.De larges fenêtres en cintre surbaissé, de proportions disgracieuses,sont ouvertes au nord et au sud.
Le choeur et la nef sont voûtés en bois. La tour, moderne (probablement du siècle dernier) forme un appendice sur la façade occidentale. Elle renferme la porte et un vestibule; elle se termine par un étage octogone en bois, surmonté d’un toit conique à huit pans; le toutrecouvert d’ardoise.L’église de Brocotte est sous l’invocation de saint Ouen. Au XVIIIe. siècle, l’abbé de Belle-Étoile nommait à la cure.Elle dépendait du doyenné de Beuvron.
On comptaità Brocotte 3 feux privilégiés et 31 feux taillables.
La cure de Brocotte avait titre de prieuré et valait 1,000 livres, d’après les Pouillés.
L’abbaye de St.-Ouen de Rouen avait des biens dans cette paroisse ; la seigneurie temporelle fut long-temps dans les mains de la famille de La Rivière, qui possédait aussi les Authieux-sur-Corbon.
En 1463 Montfaut trouva à Brocotte GuilIaume de La Rivière.
Michel de La Rivière, sieur de Brocotte, fournitses preuves de noblesse aux élus de Lisieux en 1540.

Histoire De L’ancien Évéché – Comtéde Lisieux – H. De Formeville.
– Le fief de Beuvronnet , assis à Brocotte et Bray, est un quart de fief assis en la paroisse de Bray, bailliage de Caen , possédé par Philippe Deschamps , héritier de demoiselle Marguerite de Courseulles .
– Sergenterie De Dyve.
Le fief de Brucourt, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Brucourt , possédé par messire Anthoine de Longaulney , seigneur de Francqueville .
Duquel fief de Brucourt relèvent les fiefs qui ensuivent : Le fief de Brocotte , quart de fief.

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU.
Brocottes, cant de Cambremer- Brocotes , 1297 (enquête)- Brocoles, 1308 (parv. Iib. rub. Troarn. n° 51)- Brocottez, i35o (pouiilé de Lisieux, p- Brecottes, 1889 (preuves de
la maison d’Harcourt, t. III, p. 748).— Bricotes,
XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 50)- Bercottes, 1730 (temp. de l’évêché de Lisieux)- Briscote, 1770 (Desnos)- Brocotte, XVIII s° (Cassini).
Le prieuré de Brocottes, dépendant de l’abbaye de Belle-Étoile, était sous l’invocation de saint Ouen.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Beuvron.
Quart de fief relevant de Brucourt. Fief Beuvronnet, relevant de Beaufour et de Beuvron, 1620 (aveux de la vicomte d’Auge, p. 355).
Chapelle (La), h. – Cour-Livet (La), h. – -Cour-Morand (La), h. – Cour-Piquet (La), f. – Cour De La-Vigannerie (La), h.- Lieu-de -la-Mare (Le), h. – Lieu-de-l’Epinay (Le),h. – Lieu-Picard (Le), h. – Mesnil (Le), h. – Sodie (La), h.-

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
85 – Le 15 avril 1693, vu les attestations du sr Lemarchand, curé de Nonant (Gacé), et du sr Fernot, pbrë, desservant la parr, de Brocotte, dispense de bans pour le mariage entre Marc de Courseulles, Esc., sr de Brocotte et du Ham, fils de feu Thomas de Courseulles et de damlle Marguerite Dumoucel, de lad. parr, de Brocotte, d’une part, et damlle Anne-Antoinette de Maurey, fille de Gilles de Maurey, Esc., sr du Plessis, et de feue damlle Charlotte du Moulinet, de lad. parr, de Nonant.

157 – Le 1 er août 1693, la nomination au prieuré-cure de Brocottes appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Mesre Philippe Chapellier, abbé commendataire de lad. abbaye; nomme à cette cure, vacante par la mort de sr. Claude Poutrel, relig de l’ordre de Prémontré, dernier titulaire, la personne de sr. Pierre Casault, pbrë, religx dud. ordre.
Le 1er août 1693, le seigr évoque donne aud. sr Casault la collation dud. bénéfice. Le 23 août 1693, le sr Casault prend possession de la cure de Brocottes, en présence de Marc de St-Gilles, Escr, sr du lieu, Noël Millet et autres témoins.

337 – Le …. janvier 1694, Pierre Casault, pbrê, chanoine régulier de l’ordre des Prémontrés, prieur du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, résigne led prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Fr. Charles Dupendant, chanoine régulier dud. ordre. Le 2 février 1694, led. sr Dupendant obtient des lettres de provision en cour de Rome dud. bénéfice de Brocottes. Le 23 mars 1694, Mesre Pierre Audran, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.

77 – Le 13 août 1694, Charles Dupendant, pourvu en cour de Rome du prieuré-cure de Brocottes, vacant par la résignation de Me Pierre Casault, prend possession dud. bénéfice, en présence de MM Marc de Courseulles, Escr, seigr de Brocottes; Me François Delisle, pbrë, curé de Beuvron; Me Jacques Touzey, pbrë, vicaire du lieu.

336 – Le 22 mai 1700, vu l’attestation du sr Dupendant, curé de Brocottes, et du sr Descalles, curé de St-Jouin, dispense de bans pour le mariage entre noble homme François Labbey, Escr, sr de Heroussard, fils de feu Jacques Labbey, Escr, et de damlle Barbe Thibout, de la parr. de St-Jouin, d’une part, et noble damlle Marie-Rcnée Le Sens, fille de
feu Jean Le Sens, Esc.-, et de noble dame Cécile Le Boucher, de la parr, de Brocottes.

353 – Le 30 juillet 1707, la nomination au prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes appartenant au seigr abbé de l’abbaye de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux Mesre Pierre de Villelongue, pbrë, chanoine de la Ste Chapelle du Bois de Vincennes, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme à ce prieuré, vacant par la mort de Fr.Charles Dupendant, dernier titulaire, la personne de Fr. Nicolas Viel, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré de la stricte observance. Le 5 août 1707. le seigr évêque donne aud. sr Viel la collation de ce bénéfice. Le 8 août 1707, le sr Viel prend possession du prieuré-cure de Brocottes, en présence de Fr.Laurent Barbey, pbrë, prieur-curé des Groselliers, et autres témoins.

381 – Le 28 nov. 1707, dispense de bans pour le mariage entre Messire Gabriel-Philippe de Vauborel, sr de Goville, fils de Messire Charles de Vauborel, seigr de Goville, et de dame Esther du Theil, d’une part, et dame Anne de Maurey, veuve du sr de Brocottes, fille de Gilles de Maurey, Escr, et de Charlotte de Moulins, d’autre part, les deux parties étant de là parr, de Brocottes.

BROCOTTES (Saint Martin). Prieuré-Cure.
Curés-G. Poutrel, I. 157- P. Casault, — C. Lupendant — N. Viel.
Vicaire- J. Touzey.
Prêtre desservant- Fernot.
Patron. L’abbé Belle-Etoile- P. Chapellier —P. de Villelongue.
Seigneurs et notables- T. de Courseulles — M. de Courseulles — M. de Saint Gilles —Jean Le Sens — C. de Vauborel — G. -P. de Vauborel de Goville —G.De Maurey,

434 – Le 12 fév. 1711, noble et discrète personne Mesre François de Corday, pbrë, curé de la 2e portion de Putot et à présent pourvu aussi de la l re portion de lad. parr., prend possession de ce bénéfice, en présence de Me Jean Perrée, pbrë, curé d’Angerville ; dom Nicolas Viel, pbrë, prieur curé de Brocottes, et Me Guillaume Tirard, pbrë, vicaire de Hotot.

146 – Le 16 nov. 1722, vu l’attestation du sr Viel, vicaire de Brocotte, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-Adrien Durand, Escr, sr du Gaillon, fils d’Adrien et de noble dame Marie Morel, de la parr, de Brocotte, d’une part, et damlle Anne-Marguerite de Cossette, demeurant en la parr. d’Harcourt, fille de Mre Henry de Cossette, Escr, seigr de Beaucour et autres lieux, et de noble dame Anne-Elisabeth de Cardon.

BROCOTTES (Saint-Ouen) Prieuré-Cure
Curé- X. Viel.
Vicaire-Viel.
Seigneurs- A. Durand — A. Durand de Gaillon, fils.

366 – Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Archange-Charles de VauboreI, Escr, seigr d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la parr, de Hotot, d’une part, et damlle Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr, de Brocottes et demeurant à Lx, pafr. St-Germain.

85- Le 9 octobre 1741, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Ollivier Lepailleur, sr de Langle, fils du feu sr Eléazard Lepailleur, et de dame Adrienne Coutry, de la pafr. d’Aulnay, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Marie-Rénée La Tour de Beaucoudrey, fille de feu Philippe-François La Tour, sr de Beaucoudrey, et de dame Renée Le Roy, de la parr, de Brocottes.

19- Le 10 janv. 1747, Louis Guesnet, demeurant à Hotot, et Michel-Claude de Piédoux, Escr, sr des Chapelles, demeurant ordinairement à Caen, rue des Carmes, et se trouvant présentement en sa terre de Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de Me André Guesnet, acolyte, fils dud. Louis, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Brocottes, en la maison du sr de Piédoux, en présence de Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham.

BROCOTTES (Saint-Ouen)
Seigneur et notables- J.-B. de Saint-Gilles — P.-O. Lepailleur.
– P. -F. de la Tour de Beaucoudrey — M.-C. de Piédoue,

3- Le 20 nov. 1748, Fr. Gilles Raoul t, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré, de l’abbaye de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum, du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, vacant par la mort de Fr. Nicolas Viel, pbfë, dernier titulaire. Le 4 févr. 1749, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Raoult la collation dud. bénéfice. Le 6 févr. 1749, le sr Raoult prend possession de la cure de Brocottes, en présence de Me Charles Dumont, pbre, chapelain de Beuvron, et autres témoins.

126- Le 16 févr. 1767, Fierre-Ollivier Le Bailleur, sr de Laigle, marchand, demeurant à Aunay, élection do Vire, se trouvant actuellement en sa terre de Brocottes, et Jean Brunet, marchand, demeurant à Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de M Jacques Bertot acolyte, originaire de lad., de Brocottes, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte absent fut représenté dans cet acte par Pierre Bertot, son frère.

BROCOTTES (Saint Ouen) — Prieuré-cure
Prieurs-curés- N. Viel – G. Rault .
Clerc- Jq Bertot.
Notables- P.-O. Lepailleur — Jn Brunet,

351 – Le 22 août 1778, la nomination au prieuré-cure de St-Ouen de Brocotte appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Ordre de Prémontré, Mesr. Pierre de Ruallent, pbrë, archidiacre de la cathédrale de Coutances, abbé commendataire de l’abbaye royale de N.-D. de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux, prieur commendataire de St-Gilles de Pontaudemer et conseiller au parlement de Normandie, demeurant à Rouen en son hôtel, rue Beauvoisine, parr. St-Laurent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Gilles Rault, dernier titulaire, la personne de Fr. Thomas-François Ecalard, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré, prieur-curé de Grainville-sur-Ry, diocèse de Rouen. Fait et passé en l’hôtel dud. Seig. abbé. Le 25 août 1778, M. de la Baume, vie. gl, donne aud. sr Ecalard la collation dud. bénéfice. Le 17 janv. 1779, le sr Ecalard, représenté par Fr. Michel Fortier, pbfë, chanoine régulier du même ordre, desservant la parr, de Brocotte, prend possession dud. prieuré-cure, en présence de quatre habitants du lieu.

317- Le 16 avril 1779, discrète personne, Fr. Thomas-François Ecalard, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré de l’étroite observance, prieur-curé de Grainville-sur-Ry, diocèse de Rouen, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, diocèse de Lx, demeurant au manoir presbytéral de Grainville, remet purement et simplement led. bénéfice de Brocottes entre les mains du seig. évêque de Lx, pour qu’il y soit pourvu parle patron présentateur. Fait et passé à Rouen, en l’étude du notaire apostolique. Le lendemain, la nomination aud. prieuré-cure appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Mesre Pierre de Ruaient, pbrë, archidiacre de la cathédrale de Coutances, abbé commendataire de l’abbaye de Belle-Etoile, prieur commendataire de St-Gilles de Pontaudemer, conseiller au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, en son hôtel, rue Beauvoisine, parr. St-Laurent, nomme la personne de Fr. Jacques Moulinet, pbrë, chanoine régulier dud. ordre, procureur de l’abbaye de Belle-Etoile. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel dud. seigr. Le 30 avril 1779, le seigr évêque de Lx donne auû. sr Moulinet la collation dud. bénéfice. Le 2 mai 1779, le sr Moulinet (1) prend possession de la cure de Brocottes, en présence de quatre habitants de la pafr.
(1) M r Moulinet prêta, le 26 janvier 1791, le serment schismatique et resta curé constitutionnel de Brocottes. Le 22 nivôse an II, la municipalité de Beuvron atteste que le sr Moulinet, âgé de 61 ans, a résidé constamment dans son presbytère depuis 15 ans jusqu’à ce jour. (Archives du Calvados- Archives de la mairie de Beuvron.)

BROCOTTE St Ouen)
Curés.— G. Rault.— T. -F. Ecalard — Jq Moulinet.
Prêtre desservant la paroisse- M. Fortier.
Patron-L’abbé de Belle-Etoile- P. de Ruallent

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Jean Le Sens, escuyer, sieur du Mesnil, a esté capitaine dans Grancey. Il demeurait à Brocottes, était aussi sieur de Beuvronnet, et fut maintenu le 23 février 1668. (La Galiss., Elect. de Pontl’Evêque.)

Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – G.A De la Roque.
Noble homme Philippes de la Riviere Seigneur de Brocottes.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BROCOTE
260. Michel de la Riviere, Sr. de Brocote, et Jacques, son frere, ont fourni avec le Sr. du Prédauge, en la parroisse du Prédauge, n°. 203.

Frankreich: Bulletin des lois de la République Française.
(N° 13,970.) Ordonnance Du Roi qui autorise l’asceptation de la Donation faite par le Sr. Dutrône d’un terrain estimé 180 francs , pour servir à la construction d’un presbytère dans la commune de Brocotte, département du Calvados. (Paris, 6 Novembre 1822.)

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – Chaix d’Est-Ange, Gustave.
COURSEULLES (de). Armes écartelé d’azur et d’argent.
La famille DE Courseulles appartient à l’ancienne noblesse de Normandie.
Elle paraît avoir eu pour berceau l’ancienne seigneurie de Courseulles-sur-Mer, aujourd’hui commune du département du Calvados.
Son nom figure dans un certain nombre de chartes du moyen âge.
Jean de Courseulles.de Brocotte-le-Han, fut du nombre des gentilshommes de la sergenterie de la Forest, en l’élection de Falaise, qui firent reconnaître leur noblesse lors de la recherche de Montfaut, en 1463.
La souche s’est partagée en deux grandes branches dont on ne connaît pas le point de jonction.
La filiation d’une de ces branches remonte à Guillaume de Courseulles, écuyer, sieur du Han, qui, par acte du 22 décembre 1347, reconnut avoir donné à son fils Jacques, en le mariant à Hélissende de Courcy plusieurs héritages assis dans la seigneurie de Brocotte et du Han, Jacques est rappelé comme défunt dans un acte de 1367. Il eut au moins trois fils :

Manoir de Langle ou Manoir du Lieu Gervais, ou le Vieux Manoir.
Situé sur l’ancienne paroisse de Brocottes, aujourd’hui commune d’Hotot-en-Auge, l’édifice, construit par la famille de la Rivière, est daté de la seconde moitié du XV° siècle.
Plusieurs fois remanié, jusqu’au XVIII° siècle, notamment par l’adjonction vers l’est de deux travées supplémentaires. Une campagne de le dote de fenêtres plus importantes. Il conserve en effet de cette époque des châssis d’une demi-croisée en façade est.
L’édifice fait l’objet d’une mesures de protection au titre des Monuments historiques : le manoir, les communs et le puits sont inscrits en date du 19 décembre 1985.,

Revue Le Pays d’Auge.
En 1216 quand les religieux de l’abbaye de Belle-Etoile fondèrent leur abbaye, le seigneur du fief de Beaufour, Henry, leur donna avec le patronage de la paroisse de Brocottes, la moitié de l’Eglise de Saint-Ouen et le manoir qu’il possédait avec l’ensemble de ses terres. Cette donation faisait de l’Eglise de Saint-Ouen un prieuré-cure.
La ferme actuelle du Lieu-Gervais s’élève probablement à l’emplacement du logis primitif. Le logis, actuel, porte le millésime 1545. De forme rectangulaire, ses murs sont construits en pans de bois vertical. Au Midi, l’étage en encorbellement repose sur une large sablière soutenue par des consoles ornementées. La façade septentrionale comporte en son centre et en avant.

3 – Archives ShL:

Carnets de CHARLES VASSEUR: « Doyenné de Beuvron »
BROCOTTE (35)

– Sous l’invocation de Saint Ouen
– Noms des curés:
Raoult 1764-1774
Moulinet 1782-1787

1534, mardi 15 septembre – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, prêtre, curé du Pré-d’Auge, official de Cambremer, pour permettre à son neveu Guillaume Philippes, fils Bertran, de parvenir aux ordres sacrés et avoir part à ses messes, prières et oraisons, lui donne une pièce de terre sise à la delle du ruel dorguel en la paroisse de Brocottes, jouxte d’un côté les hoirs jehan Lebrun, d’autre costé les hoirs d’un surnommé Leforestier, d’un bout led. ruel d’orguel et de l’autre le chemin de l’espine Trochetn, en parmy il y a une sente ou veoye tendant au moulin à vent…a charge de paier aud. curé et a ses hoirs ou aiant cause deux deniers de rente par chacun an au terme du jourd huy, premier du jourd huy en ung an, et ainsy d’an en an, oultre et par dessus les rentes et faisances que lad. pièce est tenue faire à la seigneurie du Ham.
« A ce présent Andrieu Coquerel, soubzdiacre de lad. paroisses du Pré d’Auge, lequel promist que led. Guillaume, son nepveu du costé maternel, aura le présent contrat agréable et luy faire rattifier touttefoys que mestier sera, luy venu en aage, et laquelle pièce de terre led.curé disoit avoir retiré par clameur de marché de bourse prinsprins ung an en ça de messires Pierre et Guillaume dits Paris, frères, jouxte les lettres dud. ratrait quil disoit estre passé devant le tabellionnage d’Hotot ey promet led. don et delais tenir et avoir agréable et que jamais à lad. pièce de terre riens ne demandera aultrement que lesd. deux deniers de rente.
Et a ce retenir et garantir oblige biens et héritages présens et advenir. Passé aud. Lisieux, présns Guillaume Faroux et Pierre de Bienassis. – Lailler – Delannoy
= Arch. SHL9FB – 3 Fonds.Deville. Copie de l’original Arch. Cailliau. Tab. Lx.

1603, 9 juillet – Le Pré-d’Auge
Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. ShL 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1604 – Brocottes
Vente par Jehan de Courseulles, sieur du Joncquay, à noble homme Charles Le Gouez, sieur du Port et de Mesnil-Guillaume, de deux pièces de terre sises à Brocottes.
= AD Orne. H 207. Abbaye de Belle-Etoile

1607, 18 juillet – Le Pré-d’Auge
Pierre et Pierre de Rivière, père et fils, de la paroisse du Pré-d’Auge, baillent et échangent à Philippe Cucuel, fils Michel, chandelier, Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL9F Deville. A. Dossier Glos.