SAINT ANDRE d’HEBERTOT



NOTES sur SAINT-ANDRE-d’HEBERTOT – 14555

1 – Bibliographie :
2 – Pièces Justificatives:
3 – Archives SHL:

1 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 341.

DANDURANT Michel, (monuments ou sites visités:) « Beaumont-en-Auge »; Château de Saint-André-d’Hébertot; Saint-Léger-sur-Bonneville. Manoir de Saint-Léger; Canapville: Manoir de Prétot; Bonnebosq: manoir de Champ-Versant; Auvillars, Manoir de la Bruyère; Reux, panorama et château; Clarbec: Manoir du Mesnil-Poisson; Cambremer, manoir du Bais » dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

DECAENS Joseph, L’enceinte de la chapelle Colbert de la forêt de Saint-Gatien, près de Vieux-Bourg, in Mélanges d’Archéologie et d’Histoire Médiévales en l’honneur du Doyen M. de Bouard, Genève-Paris, 1982, pp. 91-104

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 134-141

DEVILLARD Philippe : Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N°55 décembre 2003. (Vauqelin)

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 247.

« Excursion du 16 juillet 1918 (Les Authieux-sur-Calonne, Saint-André-d’Hébertot) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 13-14

Dr Jean Fournée, « Eglise du prieuré de Beaumont-en-Auge; Saint-André-d’Hébertot.. AAN, 1987 (1988), pp. 3-54.

FOURNEE Dr Jean,  » Remarques sur le culte et l’iconographie de Saint Nicolas en Normandie. A propos des statues de Saint Nicolas à Beaumont-en-Auge, Saint-André-d’Hébertot et Saint-Pierre-Azif « , AAN, 145, 1987 (1988), pp. 97-102

GIFFARD, Lettre adressée à CAUMONT Arcisse de, 30 mai 1833
= A.D. Calvados. Legs Travers, 1941, F. 6038

GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy, s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In-12, 48 p.; pp. 47-48: Saint-André-d’Hébertot;

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol.. In-8°; Hébertot, I, 317, 338.

LE COURT Henry, Le Château d’Hébertot dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 201-203
(propriété de GILLOTIN, restaurée par RUPRICH-ROBERT)

LESAULNIER Chanoine, « Les Moines au pays d’Hébertot », Société des Amis de Pont-l’Evêque, Recueil III, 1952, pp. 9-32

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.; Saint-André-d’Hébertot : ancien prieuré; Château d’Aguesseau;

PERARNAU Philippe : Nicolas VAUQUELIN itinéraire d’un savant. BSHL n°37, décembre 1996

ROBLOT-DELONDRE, « Notes sur Hébertot « , Revue catholique de Normandie, 36e année, 3e livr., mai 1927, pp. 162-167.; 37e année, 6e livr., novembre 1928 (fin), pp. 321-331

ROBLOT-DELONDRE Mme : Histoire de la paroisse de Saint André d’Hébertot. Archives SHL, NE 000, Erudits divers.

RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol.. In fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.

SAINT-GERBOLD Sœur Marie, Monographie de Saint-André-d’Hébertot, m.s., s.d. c. 1885, 8 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9466

SEYDOUX Ph., Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot in Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin

SOULANGE-BOUDIN Henry, Les Châteaux de Normandie – 69 monographies, Paris, Van Oest, 1949. In-4°, 154 p.
Hébertot, p. 41

TREUIL-DEMARS Martine, « Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge: Saint-André-d’Hébertot », PAR, 42, N° 8, Août 1992, pp. 2-9

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.

St.-André-d’Hébertot, S. Andreas de Hebertot.
Ce qui frappe d’abord, en considérant l’église, c’est sa tour en pierre, chose rare dans la contrée. Quoique d’une certaine hauteur, ce n’est qu’une surélévation des murs sud-ouest, sans que rien, en plan, vienne accuser un membre d’architecture particulier. Elle n’a pas même de contreforts (V. la page suivante). Du reste, elle est romane, et présente une particularité que l’on a déjà plusieurs fois constatée dans des constructions d’une antiquité non équivoque; ses angles sont évidés comme si ses quatre murs ne se trouvaient que juxtaposés.
Ses quatre faces offrent une similitude complète. La base est pleine et sans ouvertures. C’est seulement à la hauteur intermédiaire qu’apparaît une petite fenêtre cintrée, étroite, vraie fente dans le mur. Au-dessus se trouvent deux petites ouvertures jumelles, carrées, qui ne présentent pas non plus une grande largeur. L’étage proprement dit est éclairé sur chaque face par une grande baie cintrée, subdivisée en deux arcades, également cintrées au moyen d’une colonnette centrale dont le chapiteau et la base ne sont formés que de grossières moulures. La corniche est ornée de modillons.
Au-dessus se trouve une construction carrée, en ardoise, qui enferme le beffroi des cloches, et que termine une toiture pyramidale.
Les deux murs latéraux de la nef sont symétriques, sauf quelques additions de détail. Ils étaient primitivement romans.
Trois contreforts plats délimitent les trois travées vers le midi ; le côté du nord est consolidé par deux autres gros et massifs piliers butants qui paraissent modernes. Les trois contreforts du nord datent du XVII. siècle, ainsi que les deux fenêtres qui sont ouvertes dans la muraille. Au midi, on trouve dans la première travée la porte d’entrée, de l’époque primitive ; elle a dû subir quelques retouches. Dans les deux autres travées sont des fenêtres modernes.
Les murs sont en pierre d’appareil et les corniches portées par des modillons à figures grotesques.
Au dernier siècle, on a percé une porte dans le mur de l’ouest, qui est soutenu par un contrefort du XVIe. siècle.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur méridional est resté roman, avec contreforts plats et corniches à modillons.
Les deux fenêtres sont modernes. On trouve une ouverture romane dans le mur du chevet, soutenu par deux contreforts, et construit, comme le reste, en pierre d’appareil.
C’était une fenêtre cintrée, présentement bouchée. Nous en trouvons une autre étroite, d’assez petite dimension, dans le mur du nord. Toute cette travée est romane et bien caractérisée.
Une chapelle fait saillie dans la largeur de la seconde travée (V. le plan, p. 347). Elle date du XVe. siècle. Les murs sont construits simplement en blocage ; les contreforts seuls sont en pierre de taille. Dans le pignon et dans le mur de l’est sont deux belles fenêtres flamboyantes. Celle de l’ouest est cintrée, subtrilobée. Une porte, dans le style Louis XV, a été percée dans le pignon. En pénétrant dans l’intérieur, il faut aller droit au choeur. Ses deux travées sont d’un style roman sévère et nerveux, et d’une conservation malheureusement
bien rare. Les voûtes sont en pierre ; un arc-doubleau les sépare en deux sections sur lesquelles se croisent de grosses nervures toriques pour former les arceaux. Les retombées sont portées par des faisceaux de grosses colonnettes trapues demi-cylindriques. Nous avons trouvé déjà ce système, rare dans le pays, aux parties les plus anciennes de l’église de St.-Ymer, qui peuvent remonter au XIe. siècle.
Le sommet de l’arc-doubleau a été orné, probablement au dernier siècle,
d’un écusson aux armes de Nollent, trois roses avec une fleur de lis en coeur. L’autel est du XVIIe. siècle, simple, mais de bon goût. Le tombeau a été enduit d’une épaisse couche de peinture brun-rouge ayant des prétentions à simuler l’acajou, ce bois exotique si chéri du premier Empire : cependant il est en marbre, c’est-à-dire était en marbre lorsqu’il fut donné à l’église par noble dame Françoise-Marthe-Angélique de Nollent, veuve de messire Henry-François de Paule d’Aguesseau. La généreuse donatrice a pris soin de nous laisser son nom au moyen du blason accolé entouré d’une cordelière, qui remplit un cartouche au milieu de l’entablement. Il est surprenant que ses émaux aient trouvé grâce devant l’amateur d’acajou. Le premier est de gueules à deux fasces d’or accompagnées de 6 coquilles de même, posées 3, 2,1. Le second est d’argent à trois roses de gueules,posées 2 et 1, à la fleur de lis de même, en coeur (Au moment où j’imprime cet article, j’apprends que cet autel vient d’être modifié. L’écusson des Notent est jeté dans le cimetière sous le larmier du toit. DE CAUMONT).
La grille du sanctuaire est en fer forgé. Chaque compartiment se compose d’une grande fleur de lis habilement contournée, portant, au centre, une coquille dorée, peut-être en mémoire des coquilles d’Aguesseau. L’arc triomphal est roman. Sa voussure est formée de trois rangs de claveaux en retraite l’un sur l’autre; le dernier s’arrondit en tore. Il est porté par des gros piliers cylindriques formés de colonnettes engagées, dont les chapiteaux ont peu de relief, comme ceux des autres colonnettes du choeur.
La chapelle, qui double pour ainsi dire le choeur, communique avec lui par une arcade romane, et avec la nef, par une arcade ogivale à moulures prismatiques, portée par des piliers arrondis à bases polygonales. La voûte est en merrain et ne manque pas d’élévation. La fenêtre de l’est a conservé dans ses lobes quelques minces débris de ses brillantes verrières.
Près de l’autel, il faut considérer une très-grossière statue d’évêque, au bas de laquelle on lit: S. Firmin. Je la crois ancienne.
La nef est voûtée également en merrain.
Dans le mur du midi existe une piscine du XVI siècle, et dans les fenêtres du nord, des vitraux de la même époque, d’une exécution médiocre.
La plus petite des deux cloches est antérieure à la Révolution.
Sur sa panse on retrouve le blason qui a été décrit en parlant de l’autel du choeur : elle porte l’inscription suivante :


CETTE CLOCHE A ÉTÉ FONDUE EN 1779 ET NOMMEE ANGELIQUE PAR
HAUTE ET PUISSANTE DAME MADAME FRANCOISE MARTHE ANGELIQUE DE
NOLLENT VEUVE DE HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR HENRY FRANCOIS DE
PAULE DAGUESSEAU CHEVALIER CONSEILLER DETAT ORDINAIRE ET AU CONSEIL
ROYAL DU COMMERCE DAME DE CETTE ÉGLISE ET DE LA PAROISSE DHESBERIOT
ET AUTRES LIEUX ET PAR HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR MESSIRB
NICOLAS IACQUES DE NOLLENT CHEVALIER SEIGNEUR DE COULERVILE CHEVALIER
DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SI LOUIS ET BENIE PAR Mre
FRANCOIS DURIEZ CHANOINE REGULIER PREMONTRE DE L’ABBAYE DE IOYENVAL
PRIEUR D’HESBERTOT.
1. E. CHARTON ET A. DUBOIS FONDEURS.

Château.
— Dès le XIIe. siècle, il y avait un château d’une certaine importance à Hébertot, et l’Itinéraire de Jean-Sans-Terre, publié d’après les rôles conservés à la Tour de Londres, prouve que ce prince était au château d’Hébertot le 30 mai de l’an 1200 et qu’il y passa le 28 et le 29 décembre de l’année 1202 (Voir le tableau que j’ai publié dans l’Atlas du t. V de mon Cours d’antiquités).
Le château actuel d’Hébertot est dans une situation magnifique, un rideau de sapins de la plus belle venue garnit les collines qui l’entourent : il est assis au milieu d’un vaste enclos planté d’avenues séculaires, de charmilles, de bosquets, orné de cascades, entouré en un mot de toute la splendeur des grandes résidences féodales du XVIIe. siècle.
Il s’élève sur un terre-plein entouré de douves profondes, alimentées par un petit cours d’eau. La construction se divise en trois époques, qui s’accordent néanmoins parfaitement ensemble et offrent un aspect imposant.
La partie la plus ancienne est un gros pavillon, que l’on pourrait presque appeler un donjon, auquel le temps a laissé une teinte grisâtre qui ne manque pas d’harmonie. Son toit rapide est porté sur une corniche à corbeaux saillants, avec mâchicoulis. On l’a attribué à Louis XIII.
Il occupe l’extrémité des constructions. Contre son flanc s’appuie le corps principal du château, sans détails architectoniques, mais encore assez grandiose. Je crois que ce bâtiment date au plus tôt du règne de Louis XIV. Le propriétaire y a récemment ajouté une bâtisse assez bien comprise, que termine une svelte tourelle, dont l’image se mire dans l’eau, à l’extrémité opposée au donjon.
Si l’extérieur a été respecté par les propriétaires successifs, malgré la mode, cet ennemi barbare des choses les plus belles, il n’en a point été de même pour l’intérieur. Il a été ravagé pour satisfaire à ce qu’on nomme les exigences des moeurs de chaque époque successive. Aussi est-on heureux de voir encore un petit salon, ou plutôt une galerie assez étroite, dont le plafond, peint sous Louis XIV, est orné à chaque angle des blasons des anciens maîtres. Ils ont été décrits avec d’autres, que nous trouverons plus loin, dans le Bulletin monumental ( t. XVIII, p. 192 et suiv. ) par Mme. Philippe-Lemaître, et nous avons reconnu l’exactitude de cette description. Disons seulement que ce sont des alliances de la famille de Nollent, et que les trois fleurs de lis de France figurent dans les quartiers.
Cette pièce sert d’antichambre au grand salon, ou , pour parler plus archéologiquement, à la grande salle qui occupe tout le reste du rez-de-chaussée du donjon. Cette grande salle, dans son dernier état, avait été décorée également sous le règne de Louis XIV. Un plafond de plâtre couvrait les solives et les sommiers ; des trumeaux peints à l’huile surmontaient les portes ; la cheminée, l’immense cheminée,
avait été réduite à des proportions exiguës, et sa large hotte disparaissait sous une toile allégorique, véritable généalogie peinte, où figurent quatorze alliances des Nollent. On en trouve la description dans le travail de Mme. Philippe-Lemaître.
Sous ces pastiches de l’avant-dernier siècle, on vient de retrouver une ornementation incontestablement contemporaine de la construction. La cheminée dégagée a pour pieds-droits deux pilastres cannelés d’ordre dorique : un blason en relief occupe le centre du manteau. Les poutres et poutrelles du plafond, la frise du haut des murs sont tout couverts de rinceaux d’une riche composition, de tons bien entendus, et dont la restauration sera facile. Dans les entrelacs de la frise apparaît une nouvelle série de blasons dont plusieurs répètent les armoiries déjà décrites ; mais qui sont accompagnées des noms des familles auxquelles ils appartenaient. J’en ai compté onze, non compris le blason en relief du manteau de la cheminée qui porte les trois roses et la fleur de lis de Nollent. Comme Mme. Philippe-Lemaître n’a point connu ces blasons, j’en donne ici la liste, en commençant par la droite du spectateur :
1°. D’argent fretté de sable de 6 pièces, au chef d’or chargé de 3 roses de Au bas, on lit : Herbetot.
2°. D argent à la bande fuselée de gueules. — Caurel-Taoni.
3°. Party, au 1er. de Nollent ; au 2e. coupé au 1er. échiqueté d’or et d’azur, au 2p. d’argent à 3 lions de sable couronnés de gueules.
4°. D’or au lion d’azur armé et lampassé de gueules. — Roncy-Plenne.
5°. De gueules à 3 maillets d’or 2 et 1. — Mouchy.
6°. D’argent fretté de sable.
7°. De gueules à la bande d’argent accompagnée de 6 croisettes de même, fleuronnées au pied fiché.— Poix.
8°. D’argent au lion coupé de sable et de gueules. — D’Halluyn.
9°. De gueules à 3 lionceaux armés et lampassés d’argent.- Hasse.
10°. D’argent fretté de gueules. — Rochefey.
11°. D’azur au chevron d’or accompagné de 3 pommes tigées et feuillées du même. — Pomereuil.
On voit sur la hauteur, tout près et à l’ouest du château, une habitation moderne qui appartient à Mme. Du Hamel : elle a été construite sur une dépendance du château seigneurial.
Aujourd’hui le chemin de fer, qui passe à peu de distance sur un énorme remblai avant d’entrer dans un tunnel, masque, du côté du sud, la vue de la vallée.
Monument à la mémoire de Vauquelin. — Sur les confins de la commune de St.-André, à l’embranchement des routes de Pont-Audemer et de Cormeilles, on voit une borne monumentale cylindrique avec soubassement carré, semblable à celles que j’ai fait ériger sur plusieurs points pour rappeler des faits historiques. Je l’ai donnée, en 1849, aux habitants d’Hébertot pour y consacrer un souvenir à la mémoire du chimiste Vauquelin.
Ma pierre a été entourée d’une grille ; on y a gravé l’inscription suivante :

A
L N VAUQUELIN
CHIMISTE
LE PAYS OU IL EST NÉ
NÉ A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 16 MAI 1743.
MORT A SAINT ANDRÉ D’HÉBERTOT
LE 14 NOVEMBRE 1829.
A L’AUTEUR DES DÉCOUVERTES
DU CHROME ET DE LA GLUCINE
ACTIF PROMOTEUR
DE L’ANALYSE CHIMIQUE RIGOUREUSE


La tombe de Vauquelin existe dans le cimetière d’Hébertot : c’est une stelle en marbre blanc.
St. -Aiidré-d’Hébertot faisait partie de l’élection de Pont- l’Évêque, sergenterie de St.-Julien-sur-Galonné. On y comptait 3 feux privilégiés et 180 feux taillables. Ce nombre considérable de feux nous fait connaître l’importance qu’avait autrefois la paroisse de St.-André-d’Hébertot.
L’église, par sa construction, sert aussi à l’attester, tout autant que la puissance et la richesse de ses patrons, les abbés de Joyenval.
L’enclos du cimetière forme enclave dans l’enceinte du qui parc entoure le château ; c’est en 1240 que Guillaume du Pont de Larche, évêque de Lisieux, avait donné le patronage de l’église à la puissante abbaye chartraine.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-ANDRÉ-DE-HÉBERTOT.
277. Olivier de Nollent, Sr. de Fatouville, et Me. Roger de Nollent, sieur spirituel et temporel de Trouville, freres, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe, qui justifient leur descente de Jean de Nollent, leur bisayeul, qui fut Sgr. de SaintLéger-sur-Bonnevile, et épousa damoiselle Marguerite de la Harusse, duquel Jean le nom et état de noblesse est justifié par la Ire. des dites lettres, datée de l’an 1406. V. le n°. 319.
278. Jean de Sandret, Charles et Helie, ses fils, ont dit avoir acquis le degré de noblesse par les francs-fiefs , où Nicolas, son pere , avoit été taxé à 30 liv., comme tenant le fief de Toup, et deux portions de fief ou vavassories nobles, joûte la quittance du 18 mars 1471, signée : Montfaut, et la lettre des commissaires des dits francs-fiefs du 14 décembre 1472., et plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis , que le dit Jean vérifiât être fils légitime du dit Nicolas, autrement qu’il fût assis.

SAINT-ANDRÉ-D’HEBERTOT. – Au lieu-dit « La Falaise » , vestiges d’un ancien château féodal (12).
(12) Soeur Saint-Gerbold, Monoqr, de Saint-André-d’Hébertot, s. d, (vers 1885) mss. Archiv. du Calv.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

3 – Archives ShL:

VASSEUR Charles : Archives SHL « Doyenné de TOUQUES ».
27 – SAINT ANDRE D’HEBERTOT – ST Andreas de Hebertot

Voir :
Montfaut p.28
Bulletin Monumental tome XVIII p.192
D’Hozier 330-377
Pierre Vastel né Hébertot voir Boizard
Recherche des Nobles de Lisieux p.104 n°277
Bulletin Monumental 1862 p.558
Vauquelin chimiste – Normand du 24 avril 1869
Formeville II p.98
St André d’Hébertot – Origine du patronage – Lettre de Monsieur de Neuville du 6 juin 1875
Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56-57.
Monument de Vauquelin à St André d’Hébertot – Annuaire Normand 1862 p.512.
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VII 1874 p.87-112.

Election de Pont l’Evêque sergenterie de St Julien sur Calonne 3 feux privilégiés 180 feux taillables.

Sous l’invocation de St André

Patronage:
16e et 18e Abbas Gaudii valeis diocèse Carnot (?)
(Joyenval)
Charité fondée dans la même : patron L’Evêque.

Curés:
de la Haye 1764
Duriez 1783-1787

Déclaration de 1751 : curé Pierre de la Haye, chanoine régulier de Notre Dame du Valde Bayeux.
Revenus : les verdages.

Prior St Andre d’Hébertot
Ce patronage fut donné à Joyenval par Guillaume du Pont de l’Arche, évêque de Lisieux en 1240.

Insinuations:

Description de l’église du 25 mai 1859

Dans le cimetière est le tombeau de Vauquelin à la mémoire duquel on a élevé une colonne à la jonction des deux grandes routes de Pont Audemer et de Beuzeville.

Description de la cloche
Cette cloche a été fondue en 1779 et nommé Angélique par Haute et Puissante Dame Madame Françoise, Marthe, Angélique de Nollent, veuve de Haut et Puissant Seigneur Henry François de Paule d’Aguesseau, chevalier, conseiller d’état ordinaire et au conseil royal du commerce, dame de cette église et de la paroisse d’Hesbertot et autres lieux, et par Haut et Puissant Seigneur Messire Nicolas Jacques de Nollent, chevalier seigneur de Coulerville, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, bénie par Messire François Duriez, chanoine régulier prémontré de l’Abbaye de Ioyenval, prieur d’Hesbertot ;
I.B Charton et A. Dubois, fondeurs.
Sur cette cloche est un bel écusson accolé d’Aguesseau et de Nollent.

Description du château et détail des écussons appartenant tous à la famille de Nollent.

Léproserie de Hustel de Hébertot, réunie à l’Hôpital de Pont l’Evêque le 13 juillet 1696 (Léchaudé d’Anisy – Mémoires de la Ste des Antiquaires tome XVII p.171)

Itinéraire de Jean sans Terre – Hébertot
30 mai 1200
28-29 décembre 1202
18 avril 1203 à Trianon
22-25 août à Trianon
10-11 septembre à Trianon
12 septembre à Hébertot
29 septembre à Trianon
4 et 6 novembre à Trianon
7 novembre à Hébertot

On annonce dans les journaux de Caen la destruction du retable de St André d’Hébertot pour ouvrir la fenêtre du chevet à laquelle on mettra une belle vitrine en couleur. C’est le blason des d’Aguesseau qui froisse surtout Monsieur le Curé. N’est-ce point plutôt à Monsieur Gilottin qu’il porterait ombrage ? (Vers le 10 septembre 1861).

Le chancelier d’ Aguesseau fut d’abord avocat du Roy au Châtelet, six mois après avocat général au Parlement. Il eut deux fils Monsieur l’Abbé d’Aguesseau et Monsieur de Valjoint. (Journal des Savants Juin 1737 p.368)

Journal de Verdun avril 1737
Madame Anne Louise Françoise Dupré, épouse Monsieur Jean Baptiste Paulin d’Aguesseau de Fresne, conseiller d’état, mourut dans la même ville, Paris, dans la 18e année de son âge.

1731 – Henri François de Paule d’Aguesseau, fils aîné du chancelier, marié récemment à Marie Angélique de Nollent, d’Hébertot en Auge, était en ce moment au château d’Hébertot près de Pont l’Evêque.

Lettres inédites de Monsieur le Chancelier d’Aguesseau, publiées par Monsieur Rives in 8° 1823 (Floquet – Parlement VI p.209)

Autres Archives SHL :
1587 Novembre 1587 St André d’Hébertot
Archives SHL : 1F829 : Novembre 1587 : St André d’Hébertot : fieffé d’une pièce de terre et 2 maisons et droit de « pillaige » d’une pièce de terre.

Dossier « Lieux M à Z » : 29 – Saint André d’Hébertot : 1999, Lisieux-Accueil.

Voir archives SHL : FONDS BOUDARD :
– 2FM189 : 1620 et 1768-69 : abattage d’un arbre en forêt de Passy. Dîmes d’Hébertot, cure de la Goulafrière etc.
– 2FM255 : 1789-92 : famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » : 1999, Lisieux-Accueil.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *