SAINT JULIEN le FAUCON



NOTES sur SAINT-JULIEN-le-FAUCON – 14600

Ancien fichier STJULFAU.SPR (4 pages)
Cf. Mesnil-Simon

SAINT-JULLIEN-le-FAUCON. La baronnie de Saint-Jullien, p.p la dame veuve du feu sieur baron dud. lieu de Saint-Jullien.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

ALIX abbé Frédéric, « Une chasuble conservée à Saint-Julien-le-Faucon », BSAN, XLIV, 1936 (1937), pp. 403-410, ill.
cf. également : Statistique mon. V, p. 589 et Bull. mon., t. XVIII, p.155

ASSE Camille, En Pays d’Auge, Saint-Julien-le-Faucon et sa région, rééd. Saint-Pierre-sur-Dives, 1981

A M. Perrée, curé de Pont-l’Evêque par Scheppers (avocat) [14 décembre 1841], Pont-l’Evêque, Imp. Dauge, In-4°, 4 P
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court)

BOUVRIS Jean-Michel, « Une famille de barons de la Normandie moyenne au XIe siècle: les seigneurs d’Aunou (le-Faucon), près d’Argentan », Ann. de Normandie, 36, N° 4, Octobre 1986, pp. 349-351

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d.. In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Saint-Julien-le-Faucon, p. 58.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 508.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1174

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156 p., ill. couv. ill.
Saint-Julien-le-Faucon – La rue de falaise (188 N2D. Phot.)
Saint-Julien-le-Faucon – Le Bas du Bourg (garde-champêtre) – (652 A.G. N.D. Phot.)
Saint-Julien-le-Faucon – La Poste (maisons de bois) – (581. E.Brassart, édit. Saint-Julien-le-Faucon- N.D. Phot.)
Saint-Julien-le-Faucon – La Gendarmerie (et ses gendarmes) (388…)
Saint-Julien-le-Faucon – La gare – « La Gare sur la ligne de Sainte-Gauburge » – (386. A.G.)
Saint-Julien-le-Faucon – La Halle (Halle XIXe siècle) – (583. A.G. N.D. Phot. – E. Brassart,éditeur, Saint-Julien-le-Faucon)
Saint-Julien-le-Faucon – Ferme du Lion d’Or (192. N.D. Phot.)
Saint-Julien-le-Faucon – Cérémonie de l’inauguration du Monument des Sapeurs Pompiers 19 novembre 1908 – (Brassart, éditeur, Cliché Tribouillard)
Saint-Julien-le-Faucon – Hôtel de la Levrette (XVIe siècle) – (E. Brassart, édit. F. Bunel, phot. Vimoutiers, Orne.)

LE TORTOREC Stéphane, L’occupation du sol dans l’est du canton de Mézidon au Moyen Age à travers la toponymie et diverses sources anciennes Mémoire de Maîtrise sous la direction de M. André DEBORD, Université de Caen, 1987-1988.
Photocopie incomplète.

LEVE A., « Le canton de Saint-Julien-le-Faucon », Mém. de l’Académie de Caen, 1922-1923, pp. 1-139

Petite chronique judiciaire 1854-1855 Bulletin du Foyer rural du Billot n°58 Mai 1997 pages 53-54

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie 1999. page 144

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Archives SHL :
Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
76 / Saint-Pierre-sur-Dives, Saint-Georges-en-Auge, Saint-Julien-le-Faucon (Calvados).
Transport de rente, 4 pièces papier, 2 pièces parchemin, 35 pages, 1743-1851.

2 – Pièces Justificatives:

1391, 17-18 octobre
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise, pour la mise hors de garde noble de Raoul du Merle, écuyer, né à Messei en 139, fils de Jean du Merle, chevalier, seigneur de Messei qui était en la garde du roi à cause du fief de Saint-Julien-le-Faucon.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 21-22.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Danestal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1580 – Mesnil-Simon
Noble homme Me Guillaume Lusson, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, conseiller et médecin ordinaire de Monseigneur, frère unique du Roi et Me Jehan Lusson, notaire du roi en son Châtelet de Paris, son frère, vendant à Lambert Hurel, de Saint-Julien-le-Faucon, tous les biens et héritages provenant de la succession de leur père Jehan Lusson, aux paroisses de Mesnil-Simon, Lessart et Grandchamp, moyennant 633 écus d’or sol. Passé aud. Lisieux, en la maison du Cheval Blanc.
= Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon
Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur

Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.

Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir

A Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause

La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en ladite Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.

La dite Terre Du Mesnil Simon en toutes Circonstances et Dépendances et sans par ledit Seigneur vendeur S’en Rien Réserver ny Retenir

A la Charge par ledit Seigneur acquéreur De tenir ledit fief du Mesnil Simon a foy et hommage sieuriaux de la Baronnie de saint Julien le Faucon et de Payer au Chapitre de Lisieux chaque année Six Livres et Trois Chapons de Rente en Deux Parties de la nature de quatre Sous, desquelles Rentes ledit seigneur acquéreur déchargera a l’avenir et dès les Premiers Termes à Echoir ledit Seigneur Vendeur En Sorte qu’il n’en soit Inquiété, et au surplus Ledit fief et Terre du Mesnil Simon franc et quitte de toutes autres Rentes.

Et Comme Ledit Seigneur Vendeur n’entend se Retenir aucune des Terres qu’il Possède dans ces dites Paroisses, si quelques Parties d’Icelles Se Trouvoient ne pas faire Partie du Domaine non fieffé dudit fief du Mesnil Simon, elles seroient Egalement Comprises dans la Présente vente.

Comme aussy sont Compris dans La Présente Vente Toutes les Tonnes et Tonneaux Etant dans les maisons de la dite Terre – Et même les meubles et matériaux actuellement repostés sur Icelle qui se Trouveront être de l’appartenance dudit Seigneur Vendeur

A la Charge Par ledit Seigneur acquéreur de la tenir Relevante des Seigneurs qui Justifieront par titres Valables En avoir La Tenure.

Cette vente aux charges Cy dessus Est faite en outre par le Prix de quarante Cinq Mille Livres, francs, deniers Venant aux mains dudit Seigneur Vendeur.

Sur et en diminution de laquelle Somme ledit Seigneur acquéreur a Présentement Payé audit Seigneur Vendeur, à vue de mon dit Tabellion et Tesmoins Cy après nommés en Espèces d’or et d’argent Et autres monnayes ayant Cours Celle de Vingt deux mille Livres.

Et S’oblige ledit Seigneur acquéreur de Payer les Vingt Trois mille livres Restant audit Seigneur Vendeur au plus tard dans un an de ce jour, avec l’intérêt au denier Vingt du jour de noël dernier Jusqu’au jour du Payement, à Ce moyen ledit Seigneur acquéreur Jouira des objets vendus Comme du jour de noël dernier, ledit Seigneur Vendeur devant Toucher les fermages, arrérages Treizièmes et autres Revenus des objets Vendus Jusques et Compris L’année Echue – Ledit jour de noël dernier et Mêmes les Rentes Reculées d’Icelle qui ne Seroient par alors exigibles.

Ledit Seigneur acquéreur Entretiendra les Conventions faites avec les fermiers des Biens Vendus en sorte que ledit Seigneur Vendeur n’en soit Inquiété.

Convenu que la Clause de Garantie Cy-dessus Stipulée ne S’étend pas aux Rentes Seigneuriales, aux droits Seigneuriaux, ni à l’étendue dudit fief des quels Trois objets Seulement ledit Seigneur Vendeur ne Sera Point Garant.

Ledit Seigneur de Belleau a Déclaré que la Somme de Vingt deux mille Livres par luy Cy dessus Payée provient des deniers qu’il a reçus pour la Dot de Noble dame Marie Charlotte Labbey de la Boissière Son Epouse par quittance Papier Devant les notaires de Cambremer Le Vingt avril mil Sept Cents Cinquante et le jour d’hier.

Et a pareillement ledit Seigneur acquéreur déclaré qu’en Considération du droit de Retrait qui appartient a ladite Dame Sa femme Sur lesdits Biens vendus à titre de Parenté avec ledit Seigneur Vendeur il Entend Retenir lesdits Biens en vertu du Droit de Retrait appartenant à la dite Dame son Epouse au Cas Seulement que la dite Terre fut Clamée par toutes autres Personnes dont le droit de Retrait ne Serait pas Préférable à Celuy de Sa dite femme,, Par ce quand i Cas Seulement, que Sa dite femme Devienne Propriétaire de La dite Terre elle Confondra les deniers de Sa dot Employée à L’acquisition d’icelle.

Au moyen de tout Ce que dessus Leidt Seigneur Vendeur a Transporté audit Seigneur acquéreur Tous les droits de Propriété, qu’il avoit ou Pouroit avoir Sur lesdits Biens Vendus, dont il s’est en Sa faveur dessaisi, Le Subrogeant à tous ses droits, noms, Raisons et actions

Pour par lui En joüir, et Disposer a l’avenir comme Vray Propriétaire et a cet Effet il luy Remettra Toutes fois et quantes Les Titres et Papiers Concernant les dits Biens

Et D’autant qu’il y a plusieurs réparations à faire aux maisons de ladite Terre et Notamment au Toît du Colombier dont ledit Seigneur Vendeur a fait Demolir La Lanterne dans l’Intention de ne la pas faire Rétablir attendu qu’elle Est Inutile et que C’est elle qui a Occasionné La Ruine dudit Toît, Ledit Seigneur acquéreur Est autorisé a faire faire les dites Réparations et même à Rétablir le Toit dudit Colombier Sans Replacer La dite Lanterne et d’Employer aux dites Réparations Jusqu’à la Somme de Deux mille Livres Prendra pour Cet Effet Ledit Seigneur acquéreur les Bois nécessaires Sur le lieu au moins de dommage que faire Ce Pourra, parce qu’en Cas de Clameur, Icellui acquéreur Seroit du tout Remboursé Sur les quittances et mémoires qu’il Representeroit Tant d’achat de matériaux, que Du Travail des ouvriers, lesquelles Seroient Crues Sur Sa Simple affirmation, Sans quil Sois obligé de faire aucun devis, ni Procès Verbal pour Constater L’état actuel des dites maisons et Colombier.

Sera Expédition du Présent Délivré par ledit Seigneur acquéreur à Ses frais et Dépens En forme Exécutoire audit Seigneur Vendeur Toutes fois Et quantes.

Ainsi Sont les dites Parties Convenues et Demeurés D’accord, Promettant Icelles Respectivement Tout le Contenu Cy dessus Tenir et Entretenir Sous L’obligation de tous leurs Biens meubles et Immeubles Présents Et avenir. Ce fut fait et Passé au Château de Formentin le dix huit janvier avant midi Lan mil sept Cens Cinquante Cinq Présence de Pierre Vaullard demeurant Paroisse de Glaus (sic) Sur Risle et farci Le Roy menuisier demeurant à Beaumont maintenant en ce lieu Tesmoins qui ont avec les Parties Et Ledit Me Quetel, Lecture faite Signé La minute des Présentes, en marge de laquelle Est Ecrit Contrôlé et Insinué a Cambremer au folio Vingt Trois Verso article Premier et deux Ce vingt Trois Janvier mil Sept Cens Cinquante Cinq Recu Six Cens quarante Six livres sept Sols Sept deniers Signé fouquet avec Trait.

La Présente Expédition qui Seroit Parfaitement Conforme à Sa minute Sans les qualifications Nobiliaires En Matieres féodales que nous avons Barrés au terme de la Loy du mois de Pluviose an huit a Eté Délivrée a Monsieur de la Rivière Propriétaire demeurant à Falaize qui La ainsi Requise, Par nous henry Noël notaire Impérial à Cambremer, arrondissement de Pont L’Evêque, département du Calvados Soussigné Ce Dix Juin mil huit cens neuf

Noël
Reçu de M Gosset Sept francs soixante six centimes
Pour Tous les droits de la Présente Exped.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

1756, 14 août – Mesnil-Simon
Par devant Jacques Louis Daufresnne, acte donnant à fieffe au Sr Martin laboureur au Mesnil Simon une pièce de terre inculte dite la Maladrerie… à charge d’une rente perpétuelle de 12 livres et de charges et faisance seigneuriales, à savoir : en mouvance de la seigneurie de saint-Julien : 12 deniers chaque année à la Saint-Michel de chaque année avec foi hommage, reliefs, treizièmes, service de prévôté, aides coutumières, comparance aux plaids et gage-plège, cours et usages de ladite Baronie, réparer la motte une fois pendant la vie du seigneur après qu’il en aura fait faire la première perche, corvées de bêtes tirantes à harnois; régissantes sur les fiefs deux fois l’an aux saisons accoutumées; aider à mener le tournant de la meule du moulin de ladite baronie, suivre la banalité d’icelui, aider à réparer les deux grands ponts de la rivière de Vie. Témoins Pierre Guerniel huissier du Grenier à Sel Jacques Le Singlais praticien.
= Arch. SHL – Dossier Ch. VASSEUR, Doyenné du Mesnil-Mauger

1786, 10 août – Le Pré-d’Auge
Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent Me Louis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du Pré d’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui appartient au sieur curé dans le trait nommé Morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du Pré d’Auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen n’est besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de façon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres défrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et s’oblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbytéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à Saint-Ouen-le Peint…
= AD 14 G 1179/2

Sources manuscrites
A.D. Calvados, Série L District de LISIEUX. II – Administration générale et économie, A – Personnel – Elections, 12. id°, Saint-Julien-le-Faucon (an III-an IV)

Archives SHL : Carnets de Charles Vasseur :
1 – « Analyses et transcriptions … »
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
Maître François BENCE, huissier héritier de Jean BENCE, son père, partageant contradictoirement avec Jeanne MONFORT, sa mère (contrat de mariage de 1601) 12 pièces ou portions de terres en roture, situées en SAINT-GERMAIN-DE-LIVET.
Pièce de procédure faite devant Robert LAMBERT, escuyer, sieur de FOURMENTIN, conseiller du Roy, vicomte d’AUGE, et…. des sergenteries de CAMBREMER et de SAINT-JULIEN-LE-FAULCON.
Anciens notaires :
SAINT-JULIEN-LE-FAUCON

1741 24 mai Jean Baptiste Satis de la Poterie
notaire royal à Saint-Julien et demeurant à Vieux-Pont

1744 7 juillet Jean Baptiste Satis
seul notaire, gardes-notes pour le Roy, héréditaire aux
sièges de Saint-Julien-le-Faucon et Grandchamp
Parchemins communiqués par M. PANNIER :

1516
Par devant Guillaume Yon et Nicollas Danyel, tabellions jurés pour la Roy en la Vicomté d’Auge, au siège de Saint-Julien-le-Faucon, règlement de la succession de Jehan Decourbesartre, en son vivant de la paroisse Duquesne, en trois lots et partages entre les fils : Michault, Richard et Pierre Dits de Decourbesartre

3 – Archives ShL:

2- carnet « Doyenné de Mesnil-Mauger »
SAINT JULIEN LE FAUCON (26)
– St Juilanus de Foucon – St J. de Foulcon – St J. de Fulcone

Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.212
Normand des 28 juillet 1866 n°30 – 26 octobre 1867 – 11 septembre 1869.
Almanach de Lisieux 1870 p.228
Exposition rétrospective de Lisieux 1870 p.28 n°508
Congrès archéologique de 1870 p.103
Piel – Notice sur Guizot p.37
M.SS 13905 f°115-116
Bulletin Monumental 1852 P.155
d’Hozier 421.

Chef lieu d’une sergenterie de l’élection de Pont l’Evêque
2 feux privilégiés
33 feux taillables

Sous l’invocation de St Julien

Patronage:
XIVe : Fulco de Merula
XVIe : Dominus loci
XVIIIe : le seigneur

Curés:
Prévost 1764
Le Marchand 1756/1787.

Foulque du Merle qui est cité comme patron au XIVe siècle est vraisemblablement le Maréchal de France du même nom qui vivait de 1295 à 1314.

Insinuations:

Description de l’église par Pannier

Motte et fossés d’un château en bois tout près et l’est du bourg, dans une île formée par la séparation de la rivière La Vie en deux courants. Xe ou XIe siècle. (de Caumont Bulletin Monumental Tome II p.247)

SAINT JULIEN-LE-FAUCON. – De Caumont a signalé une motte avec fossés dans une île de la Vie, à l’est du bourg (9). (Cad., A, 160).
(9) Caumont, Stat. Mon., V, p. 427. – Doranlo, Camps, p.809.

La première famille que l’on trouve en possession de St Julien le Faucon est la famille du Merle, issue d’un des compagnons de Rollon et dont les membres s’illustrèrent pendant tout le cours du Moyen-Age, dans la carrière des armes. On les voit en 1066 avec Guillaume le Conquérant à la conquête de l’Angleterre, pendant les croisades verser leur sang pour la défense des lieux saints, en 1424 parmi les gentilshommes normands qui défendirent le Mont Saint Michel contre les Anglais.
A la fin du XIIIe siècle, Melloc, seigneur du Merle Raoul, était baron de St Julien le Faucon, qu’il tenait probablement de ses ancêtres. Il eut pour fils Foulques Ie, seigneur du Merle Raoul, châtelain de Gacey, Briouze, maréchal de France, qui transmit cette terre à jean, son fils aîné, qui n’eut qu’une fille nommée Agnès, mariée à Nicolas Painel, baron de Hambie.
Des Paynel, St julien passa aux Tournebu
Au XIVe siècle, Foulques du Merle était seigneur et patron de St Julien
An 1449 Alix et Guillemette de Tournebu, filles de feu Richard de Tournebu, possédaient les terres d’Auvillers, Repentigny, St Julien le Faucon, St Aubin de scellon, Barneville, la Motte, Cesny et Grimbosq.
La seconde était veuve de guillaume de Meheudin, sieur de Rouvrou.
En 1463, suivant Montfaut, Guillaume de Nollent, était baron de St Julien le Faucon.
La Roque, dans son histoire de la Maison d’Harcourt, (I p.153) dit que Gille de Saint Pierre, sieur des Authieux épousa la 4e fille de Jacques de Hellenvilliers, baron de la Ferté Fresnel et qu’elle lui apporta en dot la baronnie de la Ferté Fresnel et la terre de St Julien le Faucon. Il est probable qu’il y a erreur et qu’il s’agit plutôt de St Julien sur Calonne.

On trouve aux Archives de l’Hospice de Lisieux, un acte sans date contenant une fieffe faite par Messire François de Nolent, chevalier seigneur et baron de St Julien le Faucon, à Jean Baptiste Mallet, escuier, sieur de Neufville receveur des tailles à Lisieux.

Une déclaration baillée par les administrateurs de l’Hôpital de Lisieux le 5 décembre 1754, fait connaître le nom de Messire Raoul Tenneguy le Prévost, chevalier seigneur et marquis de St Julien le Faucon, seigneur et patron de Grandchamp, Mesnil Simon, Coupesarte, et autres lieux, lieutenant pour le Roi au gouvernement de Normandie, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis.
Il avait épousé Marie Charlotte Eléonore Joseph de Cunighem, dame de Ceracourt, veuve en 1769 Il en eut une fille Marie Henriette Suzanne Perrine Leprévost, mariée à Monsieur Armand de Montault, chevalier seigneur baron et châtelain de Quinzac et de Grandcamp du chef de sa femme. On ne voit pas que la terre de St Julien leur soit échue.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Julien-Ie Faucon, Sanctus Julianus de Foulcon, Sanctus Julianus de Fulcone.

Le bourg de St-Julien est situé dans une charmante vallée dont les herbages constituent toute la richesse. Au fond de
cette vallée coule la Vie. Le chemin de grande communication de Lisieux à St-Pierre-sur-Dives traverse St-Julien.

L’église, placée sur le bord de la route, à quelque distance du bourg, est dépourvue de tout intérêt.
Le choeur et la nef sont de la même largeur. L’appareil des murs, en cailloutis, et l’absence des contreforts qui apparaissent seulement au chevet, lequel date du XVIe siècle, portent à croire que cette église était primitivement romane.
Les fenêtres de la nef et celles du choeur (côté nord) sont sans caractère. Le mur méridional du choeur montre une fenêtre carrée, à moulures prismatiques, du XVI, siècle, et une petite fenêtre surmontée d’une ogive en accolade, de la
même époque que la précédente. Le chevet, qui est droit, était percé d’une large- fenêtre flamboyante, surmontée d’u il
oculus.
Le portail, reconstruit au XVIIIe siècle,, est surmonté d’un clocher en charpente recouvert en essente. La porte principale, voûtée en arc surbaissé, porte la date 1772.
Dans le choeur, on voit une statue de saint Julien, évêque et patron de la paroisse; un saint Eutrope; la Sainte Vierge
tenant dans ses bras l’enfant Jésus.
Dans la nef, saint Michel foulant aux pieds un dragon.
Le retable du maître-autel est orné d’un joli tableau moderne, donné par M. Guizot.
Le seigneur nommait à la cure.

Ancienne chasuble.
— Parmi les ornements religieux on montre une ancienne chasuble, à personnages, qui date de la fin du XVe ou du XVI, siècle. Ces personnages sont représentés sous des niches surmontées d’ogives en accolade.
Le devant de cette chasuble est divisé en trois compartiments.
Dans le compartiment supérieur est représentée la Sainte-Vierge tenant dans ses bras l’enfant Jésus. On voit au centre saint Jean-Baptiste avec un Agnus. Dans le compartiment inférieur est placée sainte Catherine. Dans les angles supérieurs sont représentés deux faucons.
Au dos de la chasuble apparaît une croix sur laquelle est étendu le Christ. Des anges reçoivent le précieux sang dans des calices. Dans la partie supérieure de la croix paraît le Père éternel. Le Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe, est placé sur sa poitrine. Sainte Magdelaine est prosternée au pied de la croix qu’elle tient embrassée. Dans le compartiment inférieur on voit saint Julien, évêque. Quatre faucons, insignes de la paroisse, sont placés aux quatre angles.
St-Julien-le-Faucon avait pour patron laïque, au XIVe siècle, Foulque du Merle ( Fulco de Merula), probablement Foulques du Merle, maréchal de France (1295-1314); aux XVIIe et XVIlle siècles, la seigneurie appartenait, comme nous l’avons dit, à la famille Le Prévost.
Cette paroisse comptait, avant la Révolution, 2 feux privilégiés et 33 feux taillables.
Le sieur de Grandchamp, advocat général en la Cour des Aides de Rouen , obtint du roy Louis XIV des lettres, datées de La Fère (juillet 1657), pour la confirmation d’une foire de St-Julien-le-Faucon pour être tenue le 15 septembre, au lieu du jour et fête de l’Exaltation de la Sainte-Croix (Mémorial de la Chambre des Comptes de Normandie. Note communiquée par M. de Beaurepaire, archiviste de la Seine-Inférieure).

Voir le site: Mézidon-Canon et son Canton SAINT JULIEN LE FAUCON

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