BASSENEVILLE

NOTES sur BASSENEVILLE – 14045


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Archives Calvados:
Basseneville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Code INSEE : 14045
Arrondissement actuel :Lisieux
EP Barneville (Calvados) – Barneville-en-Auge (Calvados).

BASSENEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque);
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 216 hab. (1911). – Sup.: 1059 hect. 37 a. 4 c.
ADMon Gale. Délibérations. 14 pluviôse an II-25 prairial an VIII (Reg.. fol. 1-20). Reprise des délibérations : 15
pluviôse an IX.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures (1), depuis 1669.
Lacunes: 1681-1692, 1704, 1706, 1714. Délibérations du commun. 1697-1705. Délibérations paroissiales. 1765, 1767- 1782. Visites de l’archidiacre. 1728-1766, etc.
ASSISTANCE : Un dossier concernant la Maladrerie de Saint- Samson (copie de charte de 1222 ; arrêt du Parlement entre l’abbaye de Troarn et la dame de Basseneville 1561, etc.) , cote P. 15 de l’inventaire arrêté le 7 mai 1860 (22 p.) , n’a pu être retrouvé.
(1)Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Basseneville. 1679 , 1682 (Série G, Basseneville, 2 cah.)

Basseneville ou Barneville-en-AUGE (?)
Basevilla, 1245 (ch. de Longues, n° 40).
Barnevilla, 1269 (cart. norm. n° 767, p. 173).
Basanvilla, 1262 (chap. de Bayeux, ch. 8e).
Bannevilla, XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 48).
Barnevilla, Basnevilla, XIV siècle (taxat. decim.). Basneville, XVIII° s° (Cassini).

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie
203. — Basseneville [pron. Bass’ nevil] (Dozulé, C.) :Barnevilla 1059 : A. d. G., NPSN, p. 389.

Basseneville, Bassenivilla, Basenvilla, Barnevilla, prieuré bénédictin de Marmoutier, diocèse de Lisieux, cant. Dozulé, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
– LONGNON, II, 258. — MABILLON, Ann., IV, 658, 754 (charte).
— MIGNE, t. 201, c. 1172, confirmation de Lucius III en 1183.

LEOPOLD DELISLE Cartulaires normands n° 1091 p. 293 Saint-Clair commune de Goustranville est longtemps appelé Saint-Clair-en-Auge.Basseneville est une forme moderne de Barneville comme il est dit dans ce texte est une commune du canton de Troarn.

Hameaux de BASSENEVILLE:
Bois-des-Terres (LE), Bois-Écouchet (LE), Caboche (LA), [Chaulieu, h. de Basseneville. Calidus Locus, 1198 (magni rotuli, p. 94, 2) Chauleu, 1292 {ibid.)], [Cholerie (LA), Chollerie,XVIII siècle (Cassini)], Clos-Artus (LE), Cour aux-Noyers (La ), Cour-du-Domaine (La), Cour-Fleury (LA), Londets (Les), RICHER, [Saint-Richer, chapelle existant à Basseneville, fréquentée par les pèlerins. Indiquée sur la carte de Cassini.], Timonville, Vauvers (LES), Village-de-la-Mer (LE), Village-de-L’Église(LE),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique départementale de Calvados, Tome IV, page 116 de Réédition FLOCH.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 703.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Troarn : Janville, Lirose, Sannerville, Goulet, Trun, Crocy, Bures, Basseneville, Saint-Samson, Saint-Germain, Saint-Hilaire, Saint-Sylvain, pp. 324-325

MUSSET Lucien, « Autour de la basse Dive: le prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville et ses dépendances d’après ses plus anciennes chartes », BSAN, LIX, 1969-1989 (I), (1990), pp. 246-258.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Basseneville, Barnevilla, Bernevilla.

L’église de Basseneville, dont le dessin ci-joint de M. Bouet montre l’ensemble en raccourci, se compose d’une nef rectangulaire et d’un choeur dont le chevet est à pans coupés; la tour, octogone, terminée par un toit en forme de cloche, est assise sur la partie antérieure ou occidentale de la nef. La forme des modillons et des corniches, celle des fenêtres et les autres caractères de la construction, indiquent le XVIII. siècle ; cependant l’arc triomphal, entre choeur et nef, est en ogive et porté sur des colonnettes du XIII. Cette partie de l’église et les contreforts qui s’y rapportent, à l’extérieur, paraissent de la même époque; tout le reste est du XVIII siècle, à l’exception de deux grands contreforts du XVI. à chaque angle de la façade occidentale.
Au nord du choeur existe une chapelle seigneuriale construite en briques sous laquelle est, dit-on, un caveau contenant plusieurs tombes des anciens seigneurs : cette chapelle est éclairée, à l’ouest, par une fenêtre ogivale tréflée, et, au nord, par une fenêtre il deux baies de style flamboyant, que M. Bouet regarde avec raison, je crois, comme ne datant que du XVIIe. siècle. Cette chapelle est mise en communication avec le choeur par un arc surbaissé. Elle avait autrefois un autel ; elle est voûtée en bois ; on y voit une pierre tombale dont l’inscription est encadrée dans un portique gravé au trait, porté sur des colonnes cannelées, avec un écusson timbré d’un casque au chevron accompagné en chef de deux croissants et, en pointe, d’un lion passant.
Cette inscription est ainsi conçue :



CI GIST MATUNRIN
GILLAIN VIVANT
ESCVIER SEIGNEVR
DE BARNEVILE AVSY
DICT ASNIERES ET
BOISFEROVLT BOVGERN
ET DE SVINT CLAIR
EN PARTIE A CAVSE DV
FIEF DE COQUANVILLE
DECEDA AVDIT LIEV
DE BARNEVILLE LE
VINT CINQT IEME
IOVR DOCTOBRE MIL
SIX CENT DIX HVIT
AGE LORS DE SON
DECES DE
SOIXANTE
ET VN AN

A l’intérieur du choeur on peut remarquer l’autel principal en pierre, à colonnes, portant par derrière l’inscription :


ROBERT • FERAY
FECIT . 1719.

Le tableau de l’autel représente l’Assomption.De chaque côté de l’autel existe une porte, donnant accès à la sacristie qui est derrière le retable; au-dessus de ces portes sont deux écussons surmontés d’une couronne de marquis, et ayant pour supports deux oiseaux: le premier, de gueules à 3 pals d’or; le second, d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux branches de lis et, en pointe, d’une lyre de même. L’exposition est formée de deux anges supportant une couronne royale. Derrière est un manteau fleurdelisé.
Le lutrin, du siècle dernier, en bois, est assez beau et surmonté d’une Assomption.
M. Bouet a lu l’inscription que voici sur la cloche :



LAN 1768 JE SVIS ANONIME ET IAI ÉTÉ BENITTE PAR Me. 1 B TOVRET
CVRÉ DE BASNEVILLE. F. LE BEY TRESORIER.

L’église de Basseneville est sous l’invocation de Notre-Dame. La cure se divisait en deux portions : l’une à la présentation du duc de Normandie ; l’autre à celle du seigneur.
C’était, au XIVe. siècle, un J. de Tournebut, fils de Robert de Tournebut. La seigneurie de Basseneville était entrée dans cette famille parle mariage de ce dernier avec Jeanne d’Auvillers, qui en était propriétaire ; elle y resta pendant le XVI. siècle; mais, en 1515, elle appartenait à Jean de Harcourt.
Basseneville faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque; on y comptait 5 feux privilégiés et 63 feux taillables.

CHAPELLE SAINT-RICHER.
— Cette chapelle, qui existe à Basseneville , entre St-Samson et Goustranville, est toujours fréquentée par les pèlerins qui y viennent implorer saint Richer (ou saint Riquier) pour se guérir de la fièvre.
Les murs en bois et mortier comme les maisons du pays, la voûte du choeur et la charpente sont anciens.
Le tableau d’autel, représentant saint Richer au milieu d’une foule de fiévreux, est assez curieux.
A l’entrée du sanctuaire se trouvent la statue de saint Richer et un tronc.
Le curé actuel de Basseneville a fait faire quelques travaux à cette chapelle : c’est à lui que l’on doit le petit porte – cloche, le lambris de la nef et quelques autres réparations.
La chapelle de St-Richer est indiquée sur la Carte de Cassini.

BASSENEVILLE. – Deux noms de terroir à retenir: « Les Hogues » (Cad., D, 20 et 25) et la « Butte du Bois l’Abbé » (Cad., C,214.-216).

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie Texte complet TOME XLVI – ANNÉE 1938
M. Collet lit l’étude suivante sur les Aubry, seigneurs de Basseneville (Calvados, c. de Dozulé), au XVIIIe siècle : Le 10 septembre 1698 (Arch. Calvados, F. Chartrier de Basseneville. Référence valable pour tout ce qui suit, le fonds n’étant pas définitivement classé.), devant les notaires du Châtelet de Paris, Jean-Baptiste-Louis Berryer, chevalier, seigneur de La Ferrière (, conseiller du roi, maître des requêtes, et dame Catherine Potier de Novion, son épouse, en présence de Nicolas-René Berryer, chev., sgr. de Ravenoville cer du Roi, frère de Louis, passèrent acte de vente à Alexandre-René Aubry, cons. du Roi en Cour du Parlement de Paris, de la terre et seigneurie de Basseneville, consistant « en château non achevé, cours, bâtiments, jardins, clos, bois, herbages, terres, prés, fiefs et arrièresfiefs, patronage, nomination, justice sur vassaux, rentes, cens et droits seigneuriaux et autres. » Ces éléments vendus étaient ceux que Louis Berryer avait acquis « en la justice et vicomté de Pont-l’Evêque sur mre Adrien Gislain, éc., sgr. dudit Barneville le 14 mars 1678 et, en outre, les biens acquis d’un « nommé Loqueton. » La vente eut lieu moyennant la somme de 200.000 Lt.
Le 1er mars 1699, René Aubry, éc. cer du Roi, receveur général des finances en la généralité de Rouen, reconnut, par acte sous seings privés, que son fils René-Alexandre avait agi, en cette circonstance, en son nom.
Le 6 avril 1707, René Aubry, pour une somme de 63.000 1. acquit la terre de Saint-Clair-de-Basseville et Saint-Samson , que, le 26 mars 1702, devant les notaires du Châtelet, s. Mre Louis-Henry légitimé de Bourbon , prince de Neufchâtel, etc., demeurant à Paris à l’hôtel de Longueville, rue Saint-Thomas, paroisse de Saint-Germain-l’Auxerrois, porteur de procuration de « très haute et très puissante et sérénissime princesse dame Marie d’Orléans, souveraine des comtés de Neufchâtel, en Suisse, désignent « messire Aymar Gillain, chev sgnr de Barneville. » duchesse de Nemours, etc., veuve de Henry de Savoie, duc de Nemours, pair de France», avait vendue à Jacques Goyon, seigneur de Matignon, comte de Thorigny, avec les terres et baronnie de Bricquebec, Blosville et seigneurie de la Houlgatte, Pontoise, baronnie d’Orglande, etc., que la vendeuse possédait par héritage de l’abbé d’Orléans, son frère, pour le prix de 350.000 1. L’acquéreur de 1702 avait rétrocédé ces biens, le 15 avril 1704, à « Charles-Auguste de Matignon, comte de Gacé, lieutenant général des armées du roi, gouverneur général pour S.
M. en la ville de La Rochelle et pays d’Aulnix, des îles de Ré, Oléron, Brouage, commandant les troupes de S. M. de Brabant et Pays de Woeir», contre le remboursement de la somme de 80.000 1., versée comptant à Marie d’Orléans, dont 25.000 1. avaient été prêtées par Gaspard de Bernard, éc., sgr de Marigny .

René Aubry, le nouveau seigneur de Basseneville, Sain-tClair et Saint-Samson, se qualifiait de « sr. du Verger, contrôleur général des offices de France», alors qu’il n’était encore que « commis à la recepte générale des finances de la généralité de Caen. » Mais, lorsqu’il acquit les terres de Basseneville, il est dit : « receveur général des finances de la généralité de Rouen (21). Il avait acheté cet office d’un sieur Dufour, par contrat du 7 janvier 1669, et avait été pourvu par lettres du roi du 5 janvier 1670, reçu en la Chambre des comptes de Rouen le 5 mai, et au Bureau des finances le 7 mai suivant. Il avait rempli la même charge en la généralité de Caen de 1664 à 1669
…………….
Lorsqu’il était devenu possesseur des terres et seigneuries de Basseneville, Saint-Clair et Saint-Samson, il n’avait pas abandonné son domicile de Paris, rue des Deux-Portes. Il vint certainement à son château de Basseneville, mais passagèrement.

Le fit-il terminer ? Les comptes et mémoires que j’ai vus, ne me permettent pas de répondre à la question (En décembre 1806, Guillaume de Marguerite, qui, par alliance avec les descendants des Aubry, possédait le château de Basseneville et partie des terres, passa marché avec Pierre Grosmesnil, maçon à Bréville, pour la démolition de « la totalité du vieux château de Barneville, à seis frais [de Grosmesnil] et en fera transporter les matériaux dans l’avenue allant à la caboche. Le mur du vieux château donnant sur le jardin ne sera point démoli ; il sera conservé jusqu’à la hauteur du premier cordon ou plinthe de pierre au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. » La démolition devait commencer par le pavillon « du côté de la briqueterie. » Cette désignation de « vieux château» ferait supposer qu’il y avait un «châte,au neuf » qui fut conservé. Aujourd’hui il n’y a plus de château, ni de bâtiments ; tout a été abattu.

Extraits:
– Les Elus de Lisieux, trouvèrent nobles à Basseneville «Imar et Me Guillaume, dits Gilain, frères. [qui] produisirent un arrêt de la Cour donné en 1523 à l’entente de Robert leur père, et même de deux de leurs frères qui avaient recueillis le procès. » (Labbey de la Roque : Recherche., Caen, 1827, p. 89, n° 232.) En 1592, Mathurin Gislain est désigné en un acte, « sgr de Basseneville, Asnyères, Coquainvilliers et Boisferons ». Il décéda à Basseneville en octobre 1618.

– II est ensuite donne lecture d’une lettre de M. Francis Jacquier annonçant la découverte d’un retable peint, malheureusement incomplet, faite par ses ouvriers dans des travaux de réparation entrepris dernièrement, sous sa direction à Basseneville.
Ce fragment de retable représente deux scènes de la Passion et mesure 25 centimètres de hauteur sur 65 de longueur. Il parait dater de la fin du XV° siècle.
Le Conseil municipal de Basseneville a autorise M. Francis Jacquier à offrir ce spécimen intéressant de décoration religieuse à la Société des Antiquaires.

DONATION FAITE A L’ABBAYE DE TROARN, EN LA PAROISSE DE BARNEVILLE (1) POUR UN OBIT A LA MÉMOIRE DE ROBERT DE TOUCHET
Omnibus hec visuris ego Robertus dictus Le Paumier de Barnevilla in Algia, salutem. Noveritis me dédisse et concecisse et in puram et perpetuam elemosynam elemosynavisse, pro salute anime mee et antecessorum, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno, ad proprios usus burse conventualis, ad unam pitanciam faciendam in die obitus Roberti de Toschet, armigeri defuncti; videlicet, duo sextaria ordei mense septembris, ad mensuram de Barnevilla in Algia, annuatim persolvenda, sita super meum hebergagium situm in parochia dicte ville, prope hebergagium Roberti Guillaini, ex unà parte, et hebergagium Samsonis Hugonis, ex altéra, et alibi super unum aliud hebergagium situm ibidem, prope vicum deu (de) Buet, ex una parte, et manerium [Domini] Roberti de Tournebu militis, ex altéra, tenenda et habenda et jure hereditario possidenda, dicta duo sextaria ordei dictis Religiosis et suis successoribus de me et meis heredibus, b’ene et pacifiée, libère et absolute ab omnibus. Et ego predictus [Robertus, dictus Le Paumier, viris Religiosis Abbati et conventui sancti Martini de Troarno et suis succesioribus antedicta duo sextaria ordei debemus et tenemur garantizare [deliberare et deffendere contra omnes aut excambiare] im meo proprio hereditagio ubi cnmque habeamus, si necesse fuerit, valore ad valorem. Et sciendum est, quod dicti Religiosi et eorum successores in predictis hebergagiis sicut se protendunt in longum et in latum, suam justiciam possunt et debent facere plenariam, nisi antedicta duo sexteria ordei mense septembris habuerint competenter annuatim, ad mensuram supra dictam. Itatamen quod ego Robertus et mei heredes amodo dicta hebergagia non poterimus vendere, dare, elemosynare, minuere, invadiare, seu alio aliquo modo a manibus nostris alienare sine assensu et voluntate dictorum Religiosorum vel successorùm suorum. Pro hac autem concessione et elemosyna, sepedicti Religiosi, de bonis sibi a Deo collatis, mihi pre manibus ‘ sex libras turonensium ex sua mera libertate contulerunt, et, ut hoc ratum et stabile permaneat in futurum, presentem cartam sigilli mei testimonio confirmavi. Actùm anno Dei M° cc° septuagesimo octavo, mense Aprilis, corarn Parochia Béate Marie de Barnevilla in Algia.
I pièce parchemin. Arch. de Calv. Série H. Fonds de Troarn, chartes de Barneville-en-Auge (donations).

(1) Barneville-en-Auge, act. Basseneville, cant. de Dozulé, arr. de Pont-l’Evêque, à 28 k. de Caen.

2 – Pièces Justificatives:

48. — Le 3 juin 1694, la nomination à la 2° portion de la cure de Barneville (Basseneville) appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, duchesse de Nemours et d’Estouteville, souveraine de Neufchastel et de Vallengin en Suisse, comtesse de St-Paul, de Dunois et-de Tancarville, et Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge et autres lieux, veuve de très-haut et très-puissant et sérénissime prince Henri de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, nomme a lad. cure de Barneville, vacante par la mort de Me Guillaume Chevallier, pbre, dernier titulaire, la personne Me Adrian Manger, pbrë du diocèse de Lx, chapelain de Bréholles, demeurant parr, de Goustranville.
Le 16 juin 1694-. Mesr. Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Mauger la collation dud. Bénéfice.
Le 22 juin 1694, le sr Mauger prend possession delà 2e portion de Barneville et de son annexe la chapelle St-Richer, en présence de Mesre Pierre de Gemare, pbre, demeurant à Cresseveulle ; Me Robert Matrel, receveur de S.A.Sme, demeurant à Barneville, Me Jean Maheu, pbrë, curé de la 1°re portion de lad. parr. Adrien Le Maistre, Esc, sr de Vauvert, demeurant aud. lieu, et autres témoins.

380. — Le 8 mars 1695, la nomination au prieuré de St-Samson, fondé en la parr. de Barneville-en-Auge, appartenant au seig. du lieu, Son Altesse Sérénissime Marie d’Orléans, princesse souveraine de Neufchâtel et de Valengin en Suisse, duchesse de Nemours, et d’Estouteville, comtesse de St-Pol, Dunois, Tancarville, Chaumont, Gourney, Dreux, dame de la seigneurie de Barneville, St-Clair, St-Samson et autres lieux, Vve de très-haut et très puissant sérénissime prince Henry de Savoie, duc de Nemours, d’Aumale et de Genevois, parr de France, ayant droit de nommer à tous les bénéfices simples dépendants de sa terre de Barneville, St-Clair et St-Samson, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de dom de la Croix, dernier titulaire, la personne de dom Nicolas Aignan, pbfë, relig. de l’ordre de St-Benoit, demeurant à Paris, en l’abbaye de St-Germain-des-Prés.
Le 16 mars 1695, led. sr Aignan donne sa procuration pour prendre possession dud. prieuré.
Le 17 avril 1695, le sr Aignan, représenté par M° François Morel, pbfë, curé de St-Samson, prend possession dud. prieuré fondé sous l’invocation de Ste Marie-Magdeleine.

372. — Le 20 nov. 1696, vu l’attestation du sr Fergant, pbfë, curé du Mesnil-Germain, et du sr Maheult, pbfë, curé de Barneville-en-Auge (Basseneville), dispense de bans pour le mariage entre Olivier de Bonnechose, sr. de Beauroger, fils de François de Bonnechose, Escr, et de damlle Jeanne Bubois, de lad. parr, du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Angélique Le Mancel, fille de feu Rolland Le Mancel, Escr, sr de Besville, et de damlle Angélique Le Loutrel, de lad. parr. de Barneville.

626. — Le 6 sept. 1705, Mesre Charles – Auguste Gouyon de Matignon, comte de Gacey, de Bricquebec et d’Ecouché, commandant général des armées du roy et gouverneur du pays d’Aunis (Alnetensis traetus proefectusj ayant droit, à cause de sa baronnie d’Ecouché, de nommer à la 2e portion de la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Adrian Mauger, dernier titulaire, la personne de Me Louis Jean, pbfë du diocèse de Bayeux. « Datum campo Nazareth.»
Le 28 sept. 1705, le seigr évêque donne aud. sr Jean la collation de ce bénéfice, en présence de Mes Jean Corset et Nicolas Guerbette, pbfës, demeurant à Lx.
Le 30 sept. 1705, le sr Jean prend possession de la cure de Barneville, 2e portion, en présence de Me Jean Maheut, pbrë, curé de la 1 re portion, et plusieurs autres témoins.

Barneville-en-Auge, auj. Basseneville.
Curé de la 1ere portion. — J. Maheult.
Curé de la 2e portion et de son annexe la Chapelle Saint Richer. — G. Lechevallier — A. Mauger — L. Jean.
Patron de la 2° portion. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours — Le baron d’Ecouché. — C.-A. Gouyon de Matignon.
Seigneurs et notables. — R. Mautrel, — A. Le Maître de Vauvert — R. Le Mancel de Besville.
Prieuré de Saint Samson, sous le vocable de Sainte Magdeleine. — (Ordre de Saint Benoit). — Prieurs. — N de la Croix — N. Aignan — Patron. — Le Seigneur du lieu. — M. d’Orléans, duchesse de Nemours.

112. — Le 4 juillet 1714, la nomination à la 1ere portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville), appartenant au seigr du lieu, Mre Réné-Alexandre Aubry, conser du roi en Cour de Parlement, seigr. de Barneville, St-Clair et St-Samson-en-Auge, nomme aud. bénéfice,
vacant par la mort de Me Jean Maheut, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Gilles Colette, pbrë du diocèse de Coutances, vicaire de Putot-en-Auge.

197. — Le 11 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, (ils de feu M Jacques Le Court, Escr, et de damll. Marie Laisney, d’une part, et damlle Hélène Cauvin, fille de feu M Jean Cauvin, sr des Londes, et de dame Marie-Anne Auzerais, d’autre part, tous deux de la parr, de Barneville (Basseneville).

282. — Le 11 août 1717, la nomination au prieuré-hôpital de St-Samson-en-Auge appartenant au seigr de Barneville-en-Auge, Mesre Alexandre-Réné Aubry, chevr, seigr « de Barneville, prez de la ville de Caen en Normandie, diocèse de Lisx, » conser du roy en sa Cour de Parlement de Paris, y demeurant, rue des Deux-Portes, parr. St-Sauveur, agrée les lettres de provision dud. prieuré, obtenues, le 2 juin, en Cour de Rome par Dom Pierre Moreau de Marnay, pbrê, relig. profès de l’ordre de St-Benoît, et au besoin lui donne et confère led. bénéfice.
Le 14 août 1717, le banquier expéditionnaire en cour de Rome certifie qu’il a envoyé, le 7 mai dernier, pour obtenir en faveur de Dom Pierre Moreau de Marnay, relig. le prieuré de St-Samson, avec son annexe « la place monacale de l’abbaye de Troarn », en patronage laïque, attendu que le temps accordé aud. patron pour y nommer est passé, et que la demande a été présentée le 2 juin dernier.
Le 23 août 1717, led. sr Moreau obtient du bailly de Caen l’autorisation de prendre possession civile dud. bénéfice ad conservationem juris.
Le même jour, le sr de Mornay prend possession dud. prieuré-hôpital de St-Samson et de la place vacante en l’abbaye de Troarn ad conservationem juris. La cérémonie ordinaire de prise de possession se passe dans l’église de lad. abbaye.

177. — Le 25 janvier 1723, dispense de bans pour le mariage entre Charles de St-Gilles, Esc, sr du Mesnil, fils de feu Georges de St-Gilles, Escr ,.et de noble dlle Louise de Gourmont, de la parr, de St-Germain de Varreville, diocèse de Coutances, et Jeanne Collet, fille de Gilles et de Marie Laroche, de la parr, de Barneville-en-Auge.

886. — Le 29 mars 1725, la nomination à la cure de N.-D. de Barneville-en-Auge appartenant au seigr du lieu, Mre René-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Samson, St-Clair et autres lieux, nomme à la 2e portion de lad. cure, vacante par la mort de Mre Louis Jean, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Lebourguais, acolyte du diocèse de Bayeux.

940. — Le 31 août 1725, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Guillaume Le Bourguais, acolyte du diocèse de Bayeux, la collation de la 2e portion de la cure de Barneville-en-Auge (Basseneville). Le 18 septembre 1725, led. sr Le Bourguais, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François Le Mercier, pbfë, desservant; Me Gaspard Drouet, chirurgien juré à Troarn, et autres témoins.

Curés de la 1ere portion. — J. Maheut — G. Collette ou Collet.
Curés de la 2e portion. — L. Jean — G. Lebourguais.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs et notables. — A.-D. Aubry des Acres, XI. 138. — J. Cauvin des Londes — J. Collet — C. Le Court de Thimouville — J. Le Court — A. Le Maistre de Vauvert — J.-F. Le Maistre.

553. — Le 27 août 1728, Olivier de Bonnechose, Escr, demeurant à Barneville (Basseneville) constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-Henry de Bonnechose, Escr, acolyte, son fils et fils de dame Angélique Le Mancel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette
rente est garantie par Mesre Réné-Alexandre Aubry, seigr et patron de Barneville, St-Clair et St-Samson, conser du roy en son parlement de Paris et se trouvant actuellement en son château de Barneville ; Jean-Baptiste Mecflet, Escr, seigr d’Asseville, demeurant à St-Clair, et par Félix Dandel, Escr, sr de Thévrey. Fait en présence de Me Robert Aubry, pbrë, curé de Coutranville (Goustranville) ; Me Gilles Collet, pbrë, curé de la l re portion de Barneville ; Me Jacques Le Noncher, pbrë, curé de Caudemuche ; Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, ce dernier stipulant pour led. acolyte « étant présentement en mission à Lx. ».

97. — Le 1er juin 1739, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Le Tremansois, Escr, fils de Jacques Le Tremansois, Esc, et de damlle Marguerite Vaultier, d’une part, et darne Anne Champin, fille du feu sr André Champin et de dame Anne de Risse, tous deux de la parr, de Barneville-en-Auge.

308. — Le l er févr. 1741, vu les attestations du sr de Bonnechose, curé de Barneville (Basseneville), et du sr Hamel, curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fleury, fils Jacques, de lad. parr, de Beuvron, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Bonnechose, fille d’Olivier de Bonnechose, Escr, et de noble dame Angélique Le Mancel, de lad. parr, de Barneville.

75. — Le 14 févr. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Jean Desprez, fils de feu Marin et de feue Marie Le Masquerier, de la parr. de St-Clair-de-Barneville, d’une part, et Marie-Anne Le Court, fille de feu Charles Le Court, Escr, sr de Thimouville, et d’Hélène Cauvin, de la parr, de Barneville-en-Auge.

333. — Le 12 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Gabriel François Le Maitre, fils de feu Jacques-Archange Le Maitre, Escr, sr de Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de N.-D. de Barneville (Basseneville), d’une part, et noble damlle Marie-Françoise Le Grix, fille de Mre Jacques-Adrien Le Grix, Esc, sr de Boismorin, et de feue noble dame Marie-Louise Le Bienvenu, de la parr. de Boulleville.

Curés de la 1 ère portion. — G. Collet — J.-P. Thouret, XVI. 399.
Curés de la 2° portion. — G. Lebourguais — L.-H. de Bonnechose.
Prêtre de la paroisse. — G. Tirard.
Clerc. — L.-H. de Bonnechose.
Patron de la 1 re portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur du lieu. — R.-A. Aubry.
Seigneurs. — R.-A. Aubry —0. de Bonnechose – A. Champion – Le Court de Tnimouville – Jq A. Le Maître de Vauvert — Jq -G. Le Maître — J. Le Tremansois — L.-F. Le Tremansois.

164. — Le 6 oct. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Gabriel-François Le Maistre, Esc, sr du Vauvert, veuf, fils de feu Jacques-Archange Le Maistre, Escr, sr du Vauvert, et de feue noble dame Marie-Thérèse de Malherbe, de la parr, de Barneville (Basseneville), d’une part, et damlle Marie-Geneviève Gruel, Escr, sr de Boisgruel, ancien brigadier des gardes du corps, capitaine de cavalerie, chevalier de l’ordre militaire de St-Louis, et de dame Marie-Geneviève L’Ecallard, de la parr. de St-Martin-le-Vieil.
142. — Le 26 sept. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Colonge, maître chirurgien, fils de feu Jean-Louis Colonge, aussi maître chirurgien, et de dlle Marie Lagarrique, originaire de la parr, de St-Projet, diocèse de Cahors, et demeurant à Beaumont-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne Thouret, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr, de Bonnebosc, et demeurant à Barneville-en-Auge.

Curé de la 1ere portion. — J.-P. Thouret.
Curés de la 2° portion. — L. de Bonnechose – C . Leroy — J.-C. Noël — J.-P.Thouret.
Vicaire. — J.-B. Leperchey.
Clerc. — Jq. Pélin.
Patron des deux portions. — Le seigneur du lieu. — M. -F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs. — P. G. de Bonnechose — Jq-A. Le Maistre de Vauvert — G. -F. Le Maistre
de Vauvert — A. -G. de Mazerolles J— F. Sageon.

29. — Le 24 janv. 1781, suppression de la mense conventuelle du prieuré du Royal-Pré et réunion de ses biens et revenus à l’hôpital de Honfleur.
– Charles-Henry, chevalier de Bonnechose, demeurant à Basseneville.

149. — Le 24 nov. 1785, Me Noël-Eustache Vesque, pbrë, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de Me Delivet, avocat, par le ministère de M Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée, de biens , de haut et puissant seigr Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de Me Claude Bunel, pbrë, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’Evêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr évêque donne aud. sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786,1e sr Bunel (1) prend possession de la cure de Basseneville, en présence de Me François-Samuel Leroy, pbrë du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr, de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.
(1) M Bunel prêta purement et simplement le serment à la Constitution civile du clergé et resta dans sa paroisse tout le temps de la Révolution. Après le Concordat l’évêque de Bayeux lui rendit sa cure et il y mourut en 1807. (Archives du Calvados.)

Curés. — J.-P.-Thouret — N.-E. Vesque — C. Bunel.
Vicaires. — J.-B. Leperchey — Dupont.
Prêtre desservant. — N.-E. Vesque.
Patron. — Le seigneur du lieu. — M.-F. Aubry, dame de Mazerolles.
Seigneurs.— C.-H. de Bonnechose — F.-G. de Bonnechose — F. -H. de Bonnechose.

1391, 4 novembre
Information de Nicolas Marie, vicomte de Caen, sur la valeur des héritages échus à Guillaume de Vierville, chevalier et à Marie de Creully, sa femme, de la succession de Louis de Creully, mort en Barbarie, qui avait été en la garde du roi: baronnie de Creully, seigneuries de Monthuchon et du Mesnil-Bis, rentes à Basseneville, Saint-Clair-en-Auge et Goustranville, à la Boissière, à Ingouville, à Octeville, à Saint-Jouin (S.-Mme).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 25-27.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.

1397 22 novembre
Information de Nicolas Potier, vicomte de Caen, pour savoir à quel titre Girot Dajon et Thomas Le Brohon ont hérité du fief de Basseneville (canton de Dozulé), qui depuis près de 50 ans était en la garde du roi.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 309-310.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 36.

410. — Le 14 juillet 1772, vu l’attestation du Sr. Dupont, vicaire de Basseneville, dispense de bans pour le mariage de Jean Baudry.

149. — Le 24 nov. 1785, M. Noël-Eustache Vesque, pbre, curé de N.-D. de Basseneville et de St-François d’Herbigny, demeurant encore à Basseneville, remet purement et simplement lad. cure de Basseneville entre les mains du seigr. évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx, au cabinet de M. Delivet, avocat, par le ministère de M. Girard, seul notaire apostolique.
Le 28 déc. 1785, la nomination à la cure de Basseneville appartenant au seigr. du lieu, haute et puissante dame Marie-Françoise Aubry, épouse, séparée de biens, de haut et puissant seigr. Alexandre Clair, comte de Mazerolles, ancien capitaine dans le régiment d’Auvergne, demeurant à Paris, rue du faubourg et parr. de St-Jacques, nomme à lad. cure la personne de M. Claude Bunel, pbre, originaire de St-Germain de Lx et vicaire de Pont-l’évêque. Fait et passé à Paris.
Le 8 janv. 1786, le seigr. évêque donne aud. Sr Bunel la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1786, le Sr Bunel prend possession de la cure de Basseneville, en présence de M. François-Samuel Leroy, pbre du diocèse de Bayeux, approuvé pour la parr. de Robehomme, même diocèse, y demeurant ; Me François de Sageon, avocat en parlement, demeurant à Caen, parr. St-Gilles, et autres témoins.

Collection numérique – Bibliothèque nationale de France
Plaise à Monsieur … conseiller du roi – Hemery. Rédacteur
PANOISE, Marais dépendant de la Paroisse de Barneville, & de celle de S. Sanson.

1539 Par extrait des Contrats paflez en 1459. pour vente de pièces des marais de Barneville, relevans de la Seigneurie du Sieur de Harcourt seigneur de Barneville, dont Monsieur de Longueville a les droits.
Par un Contrat du 18. Février 1490. par lequel Philippes de Harcourt, seigneur de Barneville fîefa à Michel du Hamel trois; pièces de marais.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
– Le porte-moine s’étendait à la vérité à d’autres prieurés. (Cf. Archiv. Calvados, H. Troarn. Aveux de Basseneville, fol. 100.) Il y avait à Basseneville-en-Auge une Vavassorie Portemoine. Le service de portemoine semble surtout fréquent dans le Bocage. (Cf. Archiv. Calvados, H. Prieuré du Plessis-Grimoult. Cartulaire 4.1 n)179 acte de 1412.

– Le deuxième est Jean de Tournebu, signalé comme l’un des patrons de Barneville-en-Auge aujourd’hui, par corruption, Basneville et même Basseneville). La terre de Barneville était entrée dans les propriétés de la famille de Tournebu par la même alliance que la précédente.

Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l’histoire et la chronologie des familles nobles de France – par de La Chenaye-Desbois et Badier
Extraits:

XI. CLAUDE-DENIS DE HEÈRE, Chevalier, Seigneur de Vaudoy de Jonchery, de Soings & de Barneville, né le 30 Octobre 1658, Lieutenant au Régiment des Gardes Françoises, le 30 Mai 1686, Gouverneur pour le Roi des Ville & Château de Brie-Comte-Robert, le 22 Février 1699, avoit épousé, par contrat du 29 Novembre 1685, Marie-Anne de la Motte d’Aulnoy, Dame de Barneville, fille de François de la Motte Baron d’Aulnoy , Chevalier de l’Ordre du Roi, Maître d’Hôtel ordinaire de Sa Majesté, Commissaire extraordinaire des guerres de la Marine, & de Marie-Catherine le Jumel de Barneville, Il fut maintenu dans fon ancienne Noblesse par Jugement des Commissaires Généraux du Conseil, en 1705, & eut de fon mariage :

X. GUILLAUME DE HEUDEY, IVe du nom, Seigneur de Pommainville, la Haye, Chambord, Samelle, &c., mort en 1663, avoit épousé, par traité du 19 Mars 1662, Anne Morin, fille d’Etienne, Chevalier, Seigneur de Banneville, Grentheville & Cormelles,& de Marguerite Gillain-de – Barneville. Sa veuve se fit maintenir, avec ETIENNE DE HEUDEY, son fils unique, qui fuit, dans sa qualité de Noblesse & d’Ecuyer, par Arrêt du Conseil d’Etat du Roi, du 13 Janvier 1670, contre le Traitant, chargé de la recherche des Usurpateurs de la Noblesse, qui avoit attaqué leur qualité, sur ce que, lors de la recherche de 1666, leurs titres avoient été représentés à M. de Chamillart, Intendant de la Généralité de Caen, & non à M. de Marie, Intendant de la Généralité d’Alençon, de laquelle relève la Terre de Pommainville.

XV. FRANÇOIS D’HARCOURT, Chevalier, Baron de Bonnétable & du Sailly, Seigneur de Tilly, d’Escoumoife, &c, eut de longs différends avec ses frères, touchant leur partage, & vendit, le 20 Août 1489, à Jean Gillain, Ecuyer, Seigneur du Port-Mauvoisin, un Fief sis à Barneville-en-Auge, relevant de la Terre du Pin. Il étoit mort avant 1518, & portoit les armes pleines D’HARCOURT. Il avoit épousé Anne de Saint-Germain, Dame de Habloville, fille d’Aubert de Saint-Germain, Ecuyer, Seigneur de Rânes, d’Annebecq, & de N…. Gougeul-de-Rouville.

INVENTAIRES SOMMAIRES DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790
Extraits:
– Procédure entre René-Alexandre Aubry, seigneur de Basseneville et St-Samson, conseiller au Parlement de Paris, et les admi nistrateurs du bureau des pauvres , pour paiement de rentes seigneuriales qu’il prétend être dues pour l’hôpital de St-Samson (1711-1726). Documents divers à l’appui des procédures, notamment : rôle de la fondation par un seigneur de Basseneville, en 1213, d’un hôpital dans la paroisse de St-Samson, en un lieu nommé des Saux, pour y recevoir et héberger les pauvres, pourquoi il a été appelé l’hôpital de Ste-Marie Madeleine-des-Saux, autrement St-Samson , etc.

– Lettre de Thourel, curé de Basseneville, demandant l’admission d’enfants de sa paroisse à l’hôpital de Lisieux, en vertu des droits de St-Samson et communes voisines (1767 ).

– 1696 6 oct., mar. de Mathurin Huet, fils de Robert, de Basseneville-en-Auge, avec deml. Françoise Le Chevallier, vve de Jacques Martine, en présence de Hervey Le Chevallier, de Jacques Epidorge et de « Hervay » Epidorge.

– 14 déc. 1770, inh., dans l’église, par Touret, c. de Basseneville-en-Auge, de Marguerite Morel, vve de Pierre Vassal, en présence du curé de Varaville, de Boutry, chapelain, de Noël, vic. de « Trouart ». 27 nov. 1770, mar. de Toussaint Le Pasquier, fils de Toussaint et de Barbe Morelle, de Basseneville, et de Marie-Anne Duhomme, fille de François et de Marie-Anne Heurtaux, en présence de Jacques-Auguste Boullogne, élu à Caen, de François et d’Auguste Boullogne. Témom habituel : Jean Drieu, custos.

– 24 décembre 1631. — Expédition en papier du contrat de mariage, passé devant Delalonde et Lesueur, notaires royaux à Caen, le 24 décembre 1631, entre messire Pierre de Touchet, écuyer, seigneur de la Chaussaye, fils de deffunt Louis de Touchet, vivant écuyer, seigneur de Béneauville, et de demoiselle Marie de l’Estendart, ses père et mère, d’une part, et honneste fille Marie Buhot fille de maître Jacques Buhot, bourgeois de Caen, et de Anne Legrand, ses père et mère, d’autre part. En présence de messire Adrien Gislain, chevalier, seigneur de Barneville, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy,

L’Ami des monuments – CHARLES NORMAND
Musée de la Société des Antiquaires de Normandie. Un retable du quatorzième siècle. — Cette collection s’est augmentée récemment du retable en pierre sculpté et peint, qui avait été découvert par M. Francis Jacquier dans l’église de Basseneville. Il y servait de marche d’autel, la partie sculptée étant retournée du côté du sol.

Généalogie de la famille Le Cordier – Cr Henry Le Court.
La famille GILLAIN, remontant à Jean Ier Gillain, chevalier, sr du Port, vivant en 1480, aïeul d’Antoine II, a formé 2 branches : celle de Bénouville, l’aînée, qui a fini par 2 filles mariées dans les maisons Caillebot de la Salle (1712) et Sanguin de Livry (1760) ; et celle des Seigneurs de Barneville (actuellement Basseneville-en-Auge). (V. La Chenaye-Desbois, IX, 529 et recherche de 1666. Élect. de Caen, I, 134).
A la branche de Barneville appartenait Marguerite Gillain, mariée, par contrat du 1er février 1644, à Etienne Morin, chevalier, seigneur et patron de Banneville-la-Campagne (descendant, par Marie de Villebresme, femme de Jacques Le Fournier, baron de Tournebu (1520), de la lignée de la Pucelle d’Orléans) et tige des Mis de Banneville (V. Sang de Jeanne d’Arc en Normandie, Mss Chap. Ier, p. 4).

3 – Archives ShL:

Canton de Dozulé
Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur;
chap. Saint-Bicher.
Dioc. de Bayeux.
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent.de Dive.

Voir Charles VASSEUR –
« Doyenné de BEUVRON »
BASSENEVILLE (7)
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Insinuations:

Curés:
Thorel (1764-1774)
Bunel (1787-1787)

– Chapelle Saint Clair des Vallées

– « Analyses et transcriptions … », page 198, 1760, 23 juillet.
Noble Dame Marie Françoise Aubry, dame et patronne de Basseneville et autres lieux, épouse de Messire Alexandre de Mazerolle, capitaine au régiment d’Auvergne, fille et héritière de défunte noble dame Marie Françoise David, épouse de Monsieur Aubry, demeurant en son château, paroisse de Basseneville.

Archives ShL Nedelec – Communes:
Com.4. 5. 1 Basseneville Notes historiques
Com.4. 5. 2 Basseneville Les Aubry seigneurs de Basseneville
Com.4. 5. 3 Basseneville Haras de Manneville.Issam Faresse
Com.4. 5. 4 Basseneville Chapelle St Richer

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