MERY-CORBON

NOTES sur MERY-CORBON – 14178.

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Archives du Calvados.
Corbon (Calvados; jusqu’en 2014)
Code INSEE : 14178
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2015, Corbon forme avec Notre-Dame-d’Estrées la commune nouvelle de Notre-Dame-d’Estrées-Corbon par l’arrêté préfectoral du 30 septembre 2014.
CORBON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. — Gén . et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviose an VIII et du 6 brumaire an X). Pop.: 98 hab. (1911). — Sup.: 408 hect. 42 a. 48 c.
ADMon Gale. Délibérations. 16 novembre 1789-6 floréal an IV (Reg., fol. 1-102). Lacune jusqu’en 1821.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures. 1604-1605, 1612, et depuis 1626.
Audiences de contrats. 1626-1664, 1677-1695. Délibérationsdu commun. 1698-1727. ― Visites de l’archidiacredu commun. 1698-1727. ― Visites de l’archidiacre
IMPOSITIONS. Rôles des vingtièmes. 1773, 1775, 1782-1783,1790 (5 p.) – États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah., 15 fol.;) 1793. (3 cah., 14 fol.); an V- an VII (3 cah., 24 fol.) — Rôle de la contribution patriotique. 1790 (1 p. )
contributions foncière. 1791 – an II. an V; personnelle mobilière. 1791-1793 (10 p.)

PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Vente de partie du marais à Marie de Bréaulté, marquise de Fiesque. dame de Hotot, pour acquitter les droits d’usage. 1642. Règlement du pâturage. 1742.- Comptes d’exploitation. 1761-1771.- Arpentage des propriétés des ayants-droit aux usages. 1763. Procès-verbal de partage (acte de la subdélégation). 1772. Plans: projet de partage. 1770 ( 095 × 095); détail des canaux. 1771 ( 0m90 × 0m65). Procédure contre les cessionnaires du Domaine Boulon-Morangis, Polignac, d’Aspect. 1768-1780; -contre le marquis de Franqueville. 1780; contre les seigneurs du fief de Victot ou Petit-Corbon. 1774; – contre le procureur du roi en la maîtrise, au sujet de l’entretien de la rivière . 1788. Réclamations contre l’échange de 1501. An II (20 liasses, 452 p.?)
CULTES. Déclaration de revenu. 1732. Comptes. 1755-1758 (8 p.); bannie des bancs. 1754-1784 (6 p.); rentes, procédures, etc. 1640 – XVIIIe s. (29 p.); (8 p.) Presbytère achat du terrain. 1693; 1776-1778;: vente. An V (5 p.)
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Corbon. 1678, 1680, 1716, 1718-1719, 1744 ( Série G. Corbon, 6 cah ).

Monographie communale de Mery-Corbon (Archives Départementales du Calvados).
Le nom de Saint-Martin-de-Méry fut remplacé vers la fin du 17 ème siècle par celui de Méry-Corbon à la suite d’un procès entre les communes de Corbon, Bièville et Saint-Martin-de-Méry pour le partage d’un terrain appelé « Les COMMUNES », terrain qui servait de communication entre Méry et Corbon.
Mais le procès ne fut pas favorable à Méry-Corbon, cette localité n’en retira dans le partage que le droit de passage sur « Les COMMUNES » et le nom de Corbon qu’on ajouta à Méry, d’où le nom de Méry-Corbon.

SUPPLEMENT AUX ANNALES DE NORMANDIE
765. — Corbon (Cambremer, C.) :
[Gén.] Corbonis [1015 env.-1026] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 225.
Selon Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 210, formé avec le suffixe -onem sur le surnom gallo-romain Corbus.
– Cf. Corbon dans la partie percheronne de l’Orne, dans les Ardennes et dans la Vienne.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

    Dudit fief de Corbon relève :

  • Le fief de Trousseauville. 8 de fief, assis audit lieu.
  • Le fief de Lescaude, plein fief. assis audit lieu, relevant de la sieurie d’Ifs-sur-Lézon, possédé par messire Robert Du Val, sieur de Bonneval, conseiller du Roi en sa cour de Parlement de Rouen.
  • Le fief de Préaux, 8° de fief, assis à Bonneville-sur-Toucques, tenu de l’abbaye de Préaux, vicomté de Pont-Audemer.
  • Le fief d’Asnières, 4° de fief, assis à Saint-Clair, Barneville et Saint-Samsom.
    • Duquel fief d’Asnières relèvent : voir BARNEVILLE

– Le fief de Corbon relevait de Secqueville, vicomté de Vire, 1620 (aveux de la vicomté).,
– Le fief de Corbon, relevant de Secqueville, vicomté de Vire, bailliage de Caen, possédé par les héritiers de messire Pierre, sire de Bréauté.
– Le fief de Secqueville se composait d’un tiersde fief situé à Maltot, un tiers de fief à Corbon, un quart de fief à Épinay-sur-Odon, nommé le fief Mesnil, un quart de fief à Cuverville, un sixième de fief nommé le fief d’Asseville, en la vicomté de Falaise, la vavassorie de Billy ou fief Champion.
– Le fief de Soquence, assis à Estrées et Corbon, relevant du fief de la Planche, partenant à la dame de Beloeuvre. Ledit fief de Soquence, appartenant à Robert Dauge, écuyer, sieur Duval, à cause de la demoiselle sa femme, héritière en ..:du feu sieur Ozeune, son père.

CORBON, canton de Cambremer.
Corbun, XII siècle (enquête, p. 128).
Salina Corbonis, XI° siècle (Dudon de Saint-Quentin, p. 239).
Salins Corbuns, 1160 (Benoît de Sainte-Maure, t.II, p. 15).
Corbon, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 50).
Sanctus Martinus de Carbone, XVI° siècle (ibid.).

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur du lieu;
ancienne église (supprimée) de Saint-Nicolas.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-1’Évêque
sergent. de Cambremer.

Lieux-dits de CORBON:
De L’Epée, Pont de Corbon, Les Bésiers, La Ferme, Cour de la Maison, Longrais, Cour du Fermier, Le Marais, Village du Carrefour Saint Jean, ENCLOS(L’), f.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 521.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 147.
COTTIN Michel, Notes sur les hôpitaux du Pays d’Auge in L’Art de soigner en Pays d’Auge – Catalogue de l’exposition dans BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N°28, juin 1988.
Enquête sur les chaussées de Corbon, de Troarn et de Varaville faite en l’année 1297. Ms. et arch.du Calvados. Publiée par M. C. Hippeau. (Mém. de la Soc.des.antiq. de Normandie t. XX.)

    Répertoire revue Le PaysAuge:

  • P. Jeanjean – La vacherie impériale de Corbon – 1965 – août -Hist. économique, sociale, traditions
  • G. A. Simon – Les marais de Corbon – 1952 – février-mars – Géographie

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
CORBON.
Corbon, Sanctus Martinus de Corbone.
L’église de Corbon, au centre de la riche vallée de ce nom, tout près de la route impériale de Caen à Lisieux, appartient au style flamboyant. La nef se compose de trois travées; la troisième travée est éclairée par une fenêtre à deux baies; au haut de la vitre de la fenêtre méridionale, on voit un écusson d’azur au sautoir d’or. Les deux premières travées sont percées de fenêtres plus petites. Un petit clocher en ardoise s’élève au-dessus de la porte ouverte dans la façade occidentale (Au-dessus de cette porte, on remarque dans le mur une pierre sur laquelle sont tracées une croix et deux têtes de mort). L’arcade qui séparait la nef du chœur a été détruite.
Le chœur se termine par une abside à pans, dans laquelle on a établi la sacristie.
Le maître-autel est assez beau et d’ordre corinthien; il est surmonté d’un saint Martin à cheval.
On voit encore quelques pavés émaillés, très-usés, dans la nef.
L’église de Corbon est sous l’invocation de saint Martin. Joh. Tesson nommait à la cure au XIV. siècle. Le patronage est resté laïque jusqu’à la Révolution.
On comptait 2 feux privilégiés et 38 feux taillables à Corbon.

Extrait du Congrès des Sociétés savantes de Normandie, tenu au Havre les 16, 17 et 18 juillet 1905
« Et le mardy il se remua en passaunt le pount de Corboun, q’est une très graunt forteresse et le pluis fort passage qe soit del roialme, en un mareis par Vil leages de la terre, tanqe ai citée de Lyseux. Et le mercredy se remua par VI leages de la terre lanqe à la ville et le chastiel du Pount-Odomer, qui sount au roy de Navarre… »
(De transitû nobitis ducis Lancastrioe per medium Normannorum ad rcmovendum obsidiones castrorum de Pount-Odomer et Brioil regis Navarroe. Relation contemporaine, Rouen, Imprimerie Léon Deshays et C°, 1872, sans nom d’éditeur).

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé, ci-devant Le Plessis-Esmangard… : au triple point de vue de l’histoire, de l’art et de la foi / [Signé : P.-J. Durand]. 1866.
27. Ecclesia S. NICOLAI DE CORBON (deest), S. Nicolas de Corbon.—Supprimé.
30. Ecclesia DE CORBON, S. Martinus de Corbone, au XVI° siècle; Corbon.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
EXTRAITS:
– M. de Beaurepaire ….. a établi que la cloche, où on avait cru voir une date du XIII° siècle, a été fondue en 1625…. date qui semblait définitivement fixée à 1625 depuis la lecture qu’en avait faite jadis M. de la Sicotière, et après lui M. Tournouër; mais voici que M. l’abbé Desvaux a rouvert le débat et, dans une lettre écrite à M. Tournouër, propose de lire 1205. M. de Beaurepaire conclut en pensant que c’est la date indiquée par M. de La Sicotière, c’est-à-dire 1625, qui doit être considérée comme exacte.
-En 1931 M. Aubry, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, à Caen, offrait à notre musée une plaque de cuivre, aux armes et au nom de p. aude Méliand, intendant de la généralité de Caen, rappelant la restauration du pont de Corbon faite en 1680 (Bulletin, t. XXXIX, p. 519-520)…. L’administration des Ponts et Chaussées, en élargissant le pont en dos d’âne situé sur la Vie, a dû enlever les parapets, à l’extérieur desquels se trouvaient sculptées des fleurs de lys. Je suis intervenu auprès de MM. Prempain et Le Portier, ingénieur des Ponts, pour leur demander de déposer ces pierres dans notre musée. Mais une solution meilleure a été trouvée grâce à l’intelligente compréhension de ces ingénieurs qui ont donné l’ordre de replacer les pierres dans le Parapet neuf. Je vous demande de féliciter ces Messieurs de cette initiative, à laquelle nous ne sommes pas habitués.
– Les archives de l’intendance de la généralité de Caen ne renferment aucune pièce relative à la réfection du pont de Corbon en 1680. On sait, du reste, que leur suite continue ne s’établit qu’à partir du XV)! siècle. L’importance ancienne des passage de Corbon est, par ailleurs, bien connue.
– M. Le Maître-Desjardins ….. avait été en rapport avec le seigneur de Canon, au sujet d’un relai de poste qu’il avait projeté d’établir sur la route de Paris, dans la paroisse de Corbon.
– M. Adigard des Gautries reprend l’examen déjà question de savoir s’il convient d’identifier avec le roi de Danemark Harald à la Dent bleue le chef normand Hagrold, qui, le 13 juillet 945, battit le roi de France Louis IV d’Outremer aux ponts de Corbon et le fit prisonnier. Il conclut affirmativement, malgré le sentiment contraire de M. Prentout.

SUPPLÉMENT AUX ANNALES DE NORMANDIE.
EXTRAITS:
– Les Vikings païens, commandés par un certain Harold. Celui-ci, après avoir victorieusement résisté à Hugues, marche avec son armée vers l’Ouest, rencontre dans la vallée de la Dive, à Corbon, les troupes de Louis IV et les défait (945).
Entre temps, le petit duc Richard se serait évadé de la résidence royale, caché dans une botte de foin portée par son précepteur Osmond. Rentré en Normandie, son premier geste aurait été de chasser l’administrateur, Raoul Torta que le roi avait chargé de gérer le duché.
Peut-être, après la défaite de Corbon, le roi Carolingien perdit-il, au profit du duc Hugues le Grand, la suzeraineté de la Normandie

– 1763 61 CORBON. Retable. Auteur : F.-M. Fesche. Donateur : Noël Savary, curé. 1763-1763* 50 MONTFARVILLE. Retable. Source.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

82. — Le 9 avril 1693, Me. Louis de Bonsens des Epinets, pbre du diocèse de Bayeux, abbé comandataire de N.-D. de Beaulieu, curé de La Haye-au-Bois, diocèse de Rouen, ayant obtenu en cour de Rome des lettres de provision de la chapelle de St-Michel de Corbon, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Philippe Poret pour cause de permutation, Mre. Le Nepveu, vic. gl. de Lx, donne son visa au.xd. lettres de provision.
Le 11 avril 1693, led. sr de Bonsens, représenté par Me Michel des Aulnez, pbrë, curé de Corbon, prend possession de lad. chapelle. — Le curé de Corbon conduisit le notaire apostolique dans un herbage, nommé la grande cour de Corbon, dans lequel ils remarquèrent encore un vestige et coin d’une vieille muraille qu’on leur dit être l’emplacement de lad. chapelle, et là eut lieu la prise de possession par la prière à Dieu et le toucher des vestiges et murailles. Puis on se transporta à l’église de lad. pair, pour y faire les cérémonies ordinaires de prise de possession.

113. — Le 30 mai 1693, Me. Louis Bonarière de la Tourettete, curé, chanoine d’Assemont, en la Cathédrale de Lx, résigne sud. prébende en faveur de Me. Louis de Bonsens, pbrë du diocèse de Rouen, bachelier en théologie de la faculté de Paris, curé de St-Léger de la Haye-Aubrée, aud. diocèse, titulaire de la chapelle simple de St-Michel de Corbon, de la chapelle N.D en l’abbaye de St-Léger de Préaux et de plusieurs autres chapelles du diocèse de Bayeux ; et led. sr. de Bonsens résigne sa cure de la Haye-Aubrée en faveur dud. sr. Bonarière, le tout pour cause de mutuelle permutation.
Le 13 juillet 1093, le seig. évêque donne aud. sr. de Bonsens la collation du canonicat d’Assemont.
Le lendemain, Mesr. Taignier de la Bretesche, doyen du Chapitre, Le Rebour, Louchard, Lecoq, Paulmyer, Gallard, Sonée, Mahieu et Daubin, chanoines, étant rassemblés pour l’office divin, le sr. de Bonsens est mis en possession des canonicat et prébende d’Assemont, par le ministère de M. le doyen.

219. — Le 31 juillet 1693, Me. Louis Bonarière de la Tourette, clerc tonsuré, titulaire des chapelles St-Michel de Corbon, N.-D. du Bois-Halhout en l’abbaye de St-Etienne de Caen, et de la chapelle St-Léger de Préaux, dont il n’a pas encore pris possession, donne sa procuration pour résigner lesd. chapelles entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Pierre Le Boullanger, diacre du diocèse de Lx.
Le 8 décembre 1693, Me. Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne son visa aux lettres de provision desd. chapelles obtenues eu cour de Rome par led. sr. Le Boullanger.
Le 29 décembre 1693, le sr. Le Boullanger, demeurant à Lx et représenté par Me. Jean-François Ameline, pbrë, curé de Biéville, prend possession de lad. chapelle St-Michel de Corbon par la visite des vestiges d’une vieille muraille que l’on a dit être le reste de l’ancienne chapelle, et les autres cérémonies ont été accomplies en l’église paroissiale de Corbon en présence de Me. Michel Des Aulnez, pbrë. curé du lieu, et autres témoins.
Le 9 janv. 1694, le sr. Le Boullanger, représenté par Me. Denis Leroy, pbrë, curé St-Michel-de-Préaux, prend possession de lad. chapelle St-Léger.

181. — Le 28 sept. 1693, vu l’attestation du sr Des Aulnez, curé de Corbon, et du sr. Bocage, curé d’Estrées, dispense de bans pour le mariage entre David Lemonnier, sr des Bouttiers, et Marie Morin.

130. — Le 26 janvier 1696, Me. Jean-Baptiste Fourreau, clerc du diocèse de Rennes, docteur en Sorbonne, chanoine prébendé en l’église collégiale de Cléry, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la chapelle de St-Michel en l’église paroissiale de St-Martin de Corbon, et de la chapelle simple de N.-D. en l’église, des religieuses de St-Léger de Préaux, vacantes par la résignation faite en sa faveur par Me. Pierre Leboullenger, pbrë, dernier titulaire, pour cause de mutuelle permutation.
Le 5 mars 1697, le seig. évêque donne aud. sr. Fourreau la collation desd. chapelles.
Le 9.sept. 1697, le sr Fourreau prends possession de la chapelle simple de St-Michel en la pair, de Corbon, « par le toucher des murailles et vestiges d’icelle chapelle estant dans une grande herbagerie de-là l’eau (au-delà de la rivière), après s’estra mis à genoux et fait sa prière ; de là s’est transporté dans l’église paroissiale dans laquelle led. sr Fourreau » a fait toutes Les cérémonies ordinaires des prises de possession, en présence de Me. Michel des Aulnez, pbrë, curé de Corbon, et autres témoins.

585. — Le 11 août 1698, David Lemonnier, marchand, demeurant à Corbon, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Pierre Lemonnier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente fut garantie par Guillaume Delavigne, marchand, demeurant en la parr. d’Estrées, oncle dud. acolyte.

166. — Le 27 juillet 1701, vu l’attestation du sr. Des Aulnez, pbrë, curé de Corbon, dispense de bans pour le mariage entre Romain Bouet et Louise Des Aulnez, fille de Charles Des Aulnez, journayeur.

229. — Le 5 oct. 1701, vu l’attestation du sr. Des Aulnez, curé de Corbon, et du sr. Le Rebours, vicaire du Mesnil-Mauger dispense de bans pour le mariage entre Jacques Delauney et Marguerite Morin.

Curés. — M. Des Aulnez — C. Maurey.
Prêtre desservant — G. Leriche.
Patron. — Le seigneur du lieu, — F. de Bréautey.
Notables, A. A. de Meurdraq – R. Basin.
Chapelle Saint Michel,— CHAPELAINS. — P. Poret – L. de Bonsens des Epinets — L. Bonarière de la Tourette — P. Leboullenger — J.-B. Fourreau.

741. — Le 6 février 1706, vu l’attestation du sr Daguin, curé de la Boissière, et du sr. Des Aulnez, curé de Corbon, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Valentin Costard, Esc. seigr. et patron de la Boissière, fils de feu Pierre Costard, vivant Esc. seigr et patron des terres et seigneuries de là Chapelle d’Exmes, et de dame Marie Morin, de la parr, de la Boissière, d’une part, et damlle. Catherine de Meurdraq, Vve. de feu Alexandre de Meurdraq, vivant sr. de la Rosière, bourgeois de Rouen, fille de feu Antoine de Meurdraq, sr. de Bellenclos, et de feue damlle Jacqueline de la Croix demeurant en la parr, de Corbon.

184. — Le 12 oct. 1706, « hault et puissant seig. Mesr. François, sire de Bréautey, marquis de Neville et de Hotot, seig. de Corbon et autres lieux, patron de la cure de Corbon, demeurant à Paris, nomme aud, bénéfice, vacant par le décès de Me. Michel Des Aulnez, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Charles Maurey, pbrë dé ce diocèse.

230. — Le 3 nov, 1706, le seig. évêque donne à Me. Charles Maurey la collation de la cure de Corbon, vacante parla mort de Me. Michel Des Aulnez.
Le 20 déc, 1706, led, sr. Maurey prend possession de la cure de Corbon en présence de Me. Thomas-Louis de la Garde, curé de Hotot et autres témoins.

318. — Le 14 septembre 1720, dispense de bans pour la mariage entre Alexandre de Bénard, Esc. sr. de la Morandière, fils de feu François Bénard, Esc. et de feu noble dame Catherine de Lespée, de la parr. de Corbon, d’une part, et damll. Françoise de Bernière, fille de feu Paul de Bernière, Esc. sr. de Ste. Honorine, et de noble dame Françoise de la Bove, de la parr. d’Ammeville.

242. — Le 7 janvier 1723, Me. Louis-Pierre Mirey, clerc du diocèse de Paris, obtient en cour de Rome des lettres de provision, per obitum, de la chapelle de N.-D. de Halboust en l’église des religieux de St-Etienne de Caen, diocèse de Bayeux, et de la chapelle St-Michel de Corbon, en l’église paroissiale de Corbon, et enfin de la chapelle N.-D. en l’église des religieuses de St-Léger de Préaux, vacantes par le décès de Me. Jean Fourreau, dernier titulaire.
Le 9 avril 1723, led. sr. Mirey donne procuration pour requérir du seig. évêque de Lx la collation desd. chapelles et en prendre possession.

251. —Le 31 déc. 1722, Me. François Dème, pbrë du diocèse d’Apt, obtient en cour de Rome fies lettres de provision, per obitum, de la chapelle N.-D. de Halboust en l’église de l’abbaye de St-Etienne de Caen. diocèse de Bayeux, de la chapelle St-Michel en la parr, de Corbon, et de la chapelle N.-D. et St-Léger dans l’église de l’abbaye de St-Léger de Préaux, vacantes par la mort de Me. Jean-Baptiste Fourreau.

Le 6 mai 1723, le seig. évêque donne son visa aud. lettres de provision.
Le 12 mai 1723. led. sr Dème prend pression de la chapelle simple de St-Michel de Corbon par le toucher des murailles et vestiges d’icelle. Ensuite il se rend à l’église paroissiale pour accomplir les, autres cérémonies accoutumées, en présence de plusieurs marchands du lieu.
Le 14 mai 1723, le sr. Dème prend possession de la chapelle simple de N.-D. et St- Léger en l’église abbatiale de St-Léger de Préaux, en présence d’Yves Couronné, maître d’école de la parr, de Préaux, et autres témoins.

Curé. — C. Maurey.
Seigneurs. — F. Bénard — A. de Bénard de la Morandière.
Chapelle Saint-Michel. . — CHAPELAINS. — J. Fourreau. — F. Dème.

11. — Le 16 février 1720, dispense de bans pour le mariage entre Alexandre de Meurdrac, Esc. sr. de la Rosière, fils de feu Alexandre de Meurdrac et de dame Catherine de Meurdrac, de la parr. de Corbon, d’une part, et demll. Marguerite Leduc, fille de feu M. Jacques Leduc, cons. du roy, trésorier, receveur et payeur des rentes de l’hôtel-de-ville de Paris, et de dame Denise Catherine Bourdois, demeurant à Rouen, d’autre part.

357. — Le 20 juin 1727, la nomination à la cure de Corbon appartenant au seig. du lieu, Mre. Jacques Dossin, gendarme écossais du roy, seig. et patron de St-Martin de Corbon nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Charles Maurey, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Gueroult, diacre du diocèse de Lx.
Le 27 juin 1727, le seig. évêque donne aud. sr. Gueroult la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le sr. Gueroult prend possession de la cure de Corbon, en présence de Me.Julien Bullot, pbrë, curé de St-Gilles-de-Livet; Alexandre Bénard Esc. sr. de la Morandière; Me. Jean Canu, curé de St-Jean-du-Thenney, et autres témoins

595. — Le 25 sept. 1728 la nomination à la chapelle simple Me. de St-Michel, en la parr. de Corbon, appartenant au seig. évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. François Déme, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Etienne-Antoine-Elie
de Fréard, pbrë de ce diocèse.
Le 20 mars 1729, sr. de Fréard, pbrë, demeurant à Lx, représenté par Me. Pierre Deshayes, pbrë, chapelain de St-Vigor de Crèvecoeur, diocèse de Bayeux, prend possession de la chapelle St-Michel. Celui-ci se rend à cette fin avec le notaire apostolique «en une herbage située en lad. parr. (de Corbon), où jadis étoit bâtie une chapelle nommée St-Michel de Corbon». Il est mis en possession dud. bénéfice, «par l’entrée libre dans la place où estoit bâtie lad. chapelle, touché le pan de la muraille d’icelle existante et autres cérémonies. » Fait et passé «à la place où lad. chapelle était, en présence de Jacques Dessin, gendarme écossais du roy, seig. et patron de Corbon, demeurant à Capelles; Me. Jean Gueroult, pbrë, curé de Corbon ; Me. Julien Bullot, pbrë, curé de St-Gilles-de-Livet. ».

Curés. — C. Maurey — J. Gueroult.
Patron. — Le seig. du lieu. — J. Dossin.
Seigneurs. — A. Bénard de la Morandière — J. Dossin — A. Bénard de Meurdrac de la Rosière.
Chapelle Saint-Michel. — CHAPELAINS.— F. Dème — Patron L’évêque de Lx.

384. — Le 11 sept. 1754, la nomination à la cure de Corbon appartenant au seig. du lieu, Jacques Dossin, officier à l’Hôtel royal des Invalides, seig et patron de Corbon comme ayant épousé noble dame .Madeleine de Hally, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Gueroult, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Michel-Louis Haudard, pbrë de ce diocèse. Fait et passé au château de la Fardouillère, parr. de Piencourt.
Le 21 sept. 1754, le seig. évêque donne aud. sr. Haudard la collation dud. bénéfice.
Le 20 nov. 1754, le sr. Haudard prend possession de la cure de Corbon, en présence de Me. Thomas-Guillaume Aubrée, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.

18. — Le 4 décemb. 1758, dispense de bans pour le mariage entre Paul-Alexandre Bénard, Esc. sr. de la Morandière, garde-du-corps de Sa Majesté, fils d’Alexandre Bénard, Esc. sr. de la Morandière, et de noble dame Françoise de Bosnière, de la parr. de Corbon, d’une part,
et noble damll. Marie-Anne-Catherine de Vaumelle, fille de feu Mesr. Jean-Baptiste-Jacques de Vaumelle, Esc. seig. et patron de St-Michel-de-Livet, et de feue noble dame Marie-Anne Deauga, de lad. parr. St-Michel-de-Livet et demeurant depuis six ans en la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux. — Suit la dispense de temps à condition qu’il n’y aura pas de fêtes et que les parties verseront 12 livres pour les pauvres.

163. — Le 1 er nov. 1761, la nomination à la chapelle de St-Michel de Corbon appartenant au roy à cause du droit de régale, Sa Majesté nomme à lad. chapelle, vacante par la mort du sr. Fréard, la personne de André-Etienne Silvy, pbrë du diocèse de Sisteron et supérieur du séminaire de N.-D. de Lx, y demeurant.
Le 5 janv. 1762 led. sr. Silvy prend possession dud. bénéfice « par la prière à Dieu au milieu de la place où le corps de lad. chapelle estoit cy devant basty et situé, touchant ycelle place. » Fait et passé « sur le lieu et place où lad. chapelle estoit existante, aux présences de Me. Jean- François-Polycarpe Naudin, diacre ; Richard-Jacques Picard, aussy diacre, ce dernier de la parr. de Ticheville ; Pierre-Robert Bonié, sous-diacre de la parr. d’Etrépagny, tous trois demeurants aux séminaires de Lx », etc.

224. — Le 29 mars 1762, Me. Michel-Louis Haudard, pbrë, curé de Corbon et, depuis, pourvu de la cure de Fumichon, où il demeure, remet purement et simplement lad. cure de Corbon entre les mains de Jacques Dossin, officier à l’Hôtel royal des Invalides, seig. et patron de
lad. parr. à cause de son mariage avec noble dame Magdeleine de Hally.
Le 6 avril 1762, led. sr. Dossin nomme à !a cure de Corbon la personne de Me. Jean-Baptiste Tranchant pbrë du diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen et vicaire de Norolles. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. Tranchant la collation dud. bénéfice.
Le 7avril 1762, led Tranchant prend possession de la cure de Corbon, en présence de Me. Joseph-Séraphin Roussel, pbrë, desservant lad. parr. et plusieurs autres témoins.

271. — Le 7 sept. 1762, Alexandre Bénard, Esc. sr. de la Morandière, demeurant en sa terre, parr. de Corbon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Alexandre-Antoine-Charles Bénard, Esc. acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre située entre l’enclos de la demeure dud seig. et  » le chemin tendant des Autieux (sur-Corbon) au grand chemin royal de Lisieux à Caen ».

115. — Le 4 juillet 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Charles-François de Bazin, Esc. sr. de Vaussen, capitaine au régiment d’Enghien, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Paris, parr. St-Sulpice, fils de Mesr. Antoine de Bazin, seig. de la Guerrière, et de feue noble dame Marie Dehan, d’une part, et noble damll. Victoire de Meudrac, fille de Mesr. Alexandre de Meudrac, Esc. chevalier de St-Louis, et de noble dame Marguerite le Duc, de la parr. de Corbon.

116. — Le 3 mars 1765, la nomination à la chapelle simple de St-Michel de Corbon appartenant au seig. évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Etienne de Lisle, pbfê, vicaire général et official du diocèse et dernier titulaire de cette chapelle, la personne de Me. Jean-François-Polycarpe Naudin, pbfê du diocèse de Trêves et aumônier dud. seig.
Le 7 mai 1765, led. sr. Naudin prend possession de la chapelle de Corbon par l’entrée « de la place où estoit cy-devant bastie et existante lad. chapelle », la prière à Dieu, le toucher de lad. place et autres cérémonies ordinaires, en présence de Me. Jean-Baptiste. Michel Tranchant, pbfê, curé de Corbon, et autres témoins.

Curés. — J. Gueroult – M.-L. Haudard – J.-B. Tranchant.
Prêtres desservants. – J.S. Roussel – Aubrée (?).
Clerc. – A. Bénard.
Patron. — Le seig. du lieu. — Jq. Dossin.
Seigneurs. – A. de Bénard de la Morandière – P.A. Bénard de la Morandière – A. de Meudrac.
Chapelle Saint-Michel. — CHAPELAINS. — E.A.E de Fréard – A.E. Silvy –

298. — Le 14 mars 1774, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jacques-Claude-Constantin Le Normand, Esc. originaire de la parr. de Victot et y demeurant, fils de feu Mesr. Claude-François Le Normand, Esc., seig. patron de Victot et de noble dame Marie-Anne-Constance Nicolas, d’une part, et noble dame Marie-Barbe-Françoise Le Prévost de Corbon, fille de Mesr. Bernard Le Prévost, chev, seig. de la Fardouillière, seigr. et patron des parr. des Places et de Corbon, et aussi seig. des fiefs de Cormeilles, les Bois, etc., et de noble dame Marie-Catherine Dossin, de la parr. de Piencourt.

265.- 1er oct. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-Jacques Le Prevost de Corbon, chevau-léger de la garde ordinaire du roy, fils de feu Bernard-Alexis Le Prevost de la Fardouillère, Esc., et de noble dame Marie-Catherine Dossin, dela pairr. de Piencourt, d’une part, et noble demll. Anne-Julie-Aimée Dornay, fille mineure de Jean-François-Gabriel Dornay, Esc., cons. du roy et son procureur au bureau des finances de Rouen, et de dame Marie-Madeleine de la Duerrière, de la parr. de St-Patrice de Rouen.

Curé. — J.-B.-M. Tranchant

Inventaire sommaire des archives Départementales antérieures à 1790.
– Le 12 septembre 1781. bapt. de Jean-Baptiste-Alexandre-Frédéric Vaumesle de Livet. Marraine: Marie- Anne-Catherine de Vaumesle, épouse de Paul-Alexandre Bénard, capitaine d’invalides, de la paroisse de Corbon, diocèse de Lisieux.
– Le 9 mai 1776, inh. dans le choeur de l’église (Cussy ?), par Pierre Quesnel, curé des paroisses de Rots et Norrey, de Jean-Jacques des Essarts, chevalier, seigneur baron et patron de Montfiquet, du Coësel, Malcouronne, etc., seigneur patron châtelain haut justicier de Secqueville, seigr. suzerain de Corbon-en-Auge, Maltot, Guverville, Asseville, Billy, Canon et autres lieux, ancien capitaine d’infanterie au régiment de Berry, et depuis président du présidial de Caen, décédé l’avant-veille à l’âge de 85 ans environ.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution.
Luc [Calvados). – Liste publiée par M. I ‘abbé Le Male. L’embarquement eut lieu au début d’octobre 1792.
3663 Tranchant, Jean-Baptiste-Michel, curé de Corbon (Calvados).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque, par A. Labutte.
Au Xe siècle, le mouvement du flux et du reflux de l’Océan se fesait sentir jusques-là (Corbon); ainsi lorsque Harold, roi de Danemark, vint au secours de Richard-sans-Peur, que Louis d’Outremer, roi des Franks, voulait dépouiller de son duché de Normandie, la chronique rapporte qu’il aborda avec vingt-deux navires, au port de Varaville, où la rivière de Dives se perd en la mer, et que quelques-uns de ses vaisseaux avaient même flotté jusqu’aux salines de Corbon.
– Corbon: son nom rappelle le souvenir d’une bataille dont le résultat fit ajourner jusqu’au règne de Phitippe-Auguste, la réalisation de l’idée fixe des rois franks, la réunion de la Normandie à la France.
– En 947, lorsque Harold de Danemark remonta jusqu’aux salines de Corbon, son armée fut aussitôt grossie des Normands du Bessin, qui accoururent sous sa bannière.
– Le duc Richard et son cousin Harold campèrent sur le bord de la Dives, du côté de Croissanville ; le roi franck, Louis-d’Outremer,« pour couper chemin aux troupes païennes, alla camper en deçà de la rivière de Dives près Corbon, le païen étant de l’autre côté.

DIVERS.
1469, 9 juin
Dom Pierre Le Maignen, bailli de l’abbaye du Val-Richer, fieffe à Colin Huet, de Corbon, une demie acre à Notre-Dame-d’Estrée joignant le chemin allant « au vieux des vallos », moyennant rente annuelle de 20s. Une géline et demie, 10 œufs et 1 denier.
Acte de Guillaume Lambert, vicomte d’Auge, passé devant Jean Thorel et Jean Faroult, tabellions (signé Thorel et Lemonnier)
= Bibl. mun. de Rouen. p. 165, n° 6.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 219, n° 680
1903, In-4°, LXXV-600 p.

1510 – Corbon
Sur les droits dans les marais de Corbon voir le dossier de la seigneurie de Corbon: aveux, gage-plèges, limites, etc.
= AD 14, F 5551

Collection d’Hozier, Chérin et Saint-Allais. Première série alphabétique (1339-1817).
2) Vente d’une herbage nommée l’Herbagette, en la paroisse de Corbon, par maître François Dulys, prêtre, curé de La Houblonnière, à messire Guy Duval, chevalier, marquis de Bonneval, conseiller du Roi en tous ses Conseils, président à mortier honoraire au Parlement de Rouen. 19 mars 1720

3 – Archives ShL:

– 1 F68 – 1611 Fragment d’un aveu rendu par l’abbaye du Val-Richer à Mademoiselle de Montpensier…. » quant aux fiefs terres et domaines situés à Corbon, Estrez, Le Torquesne et autres lieux en la vicomté d’Auge.
– 11 FA – 34 – An 9, 29 frimaire – Piencourt.
Vente de biens ayant appartenu à Louis Jacques Le Prévost de Corbon, situés à Piencourt, émigré. Bois taillis de 6 acres 1 vergée, borné d’un côté vers l’orient la pépinière et le labour faisant partie de la terre de la Fardouillère, estimé 2464 livres, adjugé 17.100 livres à François Erambert, négociant à Bernay. Un autre bois taillis de 4 acres 3 vergées 13 perches, estimé 2.700 livres adjugé au même, 20.000 livres.

Carnets de Charles VASSEUR : « Analyses et transcriptions.
– HH 1-Parchemins trouvés chez la brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE.
p. 84 – 3 juillet 1759 – Constitution de 600 livres de rente faite au profit du seigneur Simon Philibert CHRESTIEN, seigneur et patron de CHRESTIENVILLE et d’HERUFLAIS, demeurant à PARIS, par Claude Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, chevalier seigneur de CORBON, demeurant ordinairement au château de Morainville près de Pont-l’Evêque, qui hypothèque spécialement sa terre de SAINT-LAURENT-DU-MONT.
– 3e fascicule – p146
1769 mai-juin
Procès en dégradations intenté par Messire Claude Jean Baptiste de Francqueville, chevalier baron de Morainville, seigneur et patron du Mesnil-sur-Blangy; Livet, Corbon et autres lieux, contre son fermier, d’une terre située à Saint Laurent-du-Mont.
c. 1350
– Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Saint-Nicolas-de-Corbon, Dom. Johannes Tesson
– Corbon, Dominus Johannes Tesson
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale,

« doyenné de BEUVRON »
CORBON (26 et 29)
– Sous l’invocation de Saint Martin
– Noms des curés : Pierre Barey 1639
– J.-B.-M. Trenchant 1762-1787
– Jean de Corbon se distingue à la bataille de Poitiers

Fonds de la Famille COTTIN 2019.
39 – ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
Boîte archives – Corbon 1603

3S Fonds Courel.
3S63 – M. Lecourt: Mery-Corbon – 1945
2S Fond DUVAL.
2S384 – Corbon: chapelle du château de la vove.
ShL Fonds divers inventaire des enveloppes du n° 1 au n° 96 au 22
Mr et Mme Pierre Huet François Mr et Mme Marcel Le Baron Thérèse 01/06/1946 Eglise Saint Martin de Corbon

Archives NEDELEC COMMUNES
com.15.5 – Corbon

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F – INVENTAIRE.
3F 183 1695-1746 –
LE PREVOST Jacques, chevalier, sgr de Corbon, Fontaine, Les places et autres

NOTES sur MERY.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 435.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1160
LARCHER, Monographie de la commune de Méry-Corbon, Ms. 1885, 125 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9446

Voir :
Chour 1030 à 1090 – de Caumont
Annuaire Normande 1849 p.22
Bulletin Monumental 1866 p.17.

La terre de Maunetot sise à Mery-Corbon appartenait à Alinan (ou Alissan) de la Goupillière de Dollon qui la tenait de Madame Jacqueline Françoise Brunet de Maunetot, veuve de Monsieur Pierre Guillaume Louis de la Goupillière de Maunetot de Dollon.
Elle fut expropriée sur Alinan et adjugée à Monsieur Edouard Titain, comte de Glatigny, demeurant au Breuil (commune de Meserey, canton d’Evreux)

2 – Pièces Justificatives.:

Archives SHL :
Imprimés : 7e carton, journaux.
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-L’Evêque et de Lisieux.
24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-L’Evêque, valeur des monnaies.

Carnets de Charles Vasseur : “Paroisses Hors Evêché de Lisieux »
4 – Mery-Corbon
Voir :
Chour 1030 à 1090 – de Caumont
Annuaire Normande 1849 p.22
Bulletin Monumental 1866 p.17.

Etat de la Noblesse du Baillage de Caen communique en 1789
Monsieur de Bonenfant pour son fief à Mery-Corbon (de Courcelles Tome IV p.328)

La terre de Maunetot sise à Mery-Corbon appartenait à Alinan (ou Alissan) de la Goupillière de Dollon qui la tenait de Madame Jacqueline Françoise Brunet de Maunetot, veuve de Monsieur Pierre Guillaume Louis de la Goupillière de Maunetot de Dollon.
Elle fut expropriée sur Alinan et adjugée à Monsieur Edouard Titain, comte de Glatigny, demeurant au Breuil (commune de Meserey, canton d’Evreux)

Insinuations

Ferme de Montfreule à Mery-Corbon, ancienne dépendance des Bonnenfant, seigneurs d Magny le Freule, fin du XVIe siècle. Il y avait une chapelle.
D’après les notes de l’abbé Delarue, Jean de Bonenfant, seigneur de Magny le Freule, était aussi seigneur de Mery-Corbon en 1377. (de Caumont – Statistique routière).

3 – Archives ShL:

Election de Caen, sergenterie d’Argence, diocèse de Bayeux.
119 feux
Sous l’invocation de Saint Martin

Noms des curés:
Pierre Barey 1639
Trenchant 1762-1787

Jean de Corbon se distingue à la bataille de Poitiers

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Méry-Corbon, Mereium.
La paroisse de Méry-Corbon dépendait, comme les précédentes, du doyenné de Vaucelles et du diocèse de Bayeux.
C’est une paroisse dont le territoirè est limité par la Dive, du côté de l’est, et dont on vient de distraire une partie pour la réunir à Croissanville..
L’église se compose d’une nef et d’un choeur roman à chevet droit, moins élevé que la nef, et composé de trois travées. Les fenêtres, à plein-cintre, sont ornées de moulures de transition ; on en voit deux assez bien conservées au chevet et une du côté sud ; les autres ont été refaites à diverses époques.
La nef ancienne est aujourd’hui accompagnée de deux bas côtés, refaits et couverts par la toiture centrale, qui descend jusque sur les murs latéraux de ces bas-côtés; la façade occidentale a aussi été reconstruite quand on a édifié la petite tour en pierre et en forme de dôme.
La porte d’entrée est décorée d’un fronton.
Mais, sous cette enveloppe moderne, on trouve à l’intérieur les murs de la nef centrale percés de trois arcades fort anciennes, sans moulures, portées sur des piliers carrés et qui paraissent du XIe siècle. Elles n’ont, en effet, pour chapiteaux qu’un tailloir extrêmement simple. Les claveaux des arcades sont séparés les uns des autres par un ciment épais que l’on trouve aussi entre les pièces de moyen appareil dont les piliers et les murs sont formés.
Des ouvertures cintrées, sans moulures, et appareillées comme les arcades, surmontent chacune de ces dernières ; elles sont aujourd’hui sous le toit, et l’on se demande comment elles ont pu être éclairées dans l’origine, à moins que le toit n’ait été plat ou qu’il ne fût percé de lucarnes, car elles touchent à l’extrados des arcades inférieures.
On lit l’inscription suivante sur un marbre noir fixé à la muraille du bas-côté méridional; elle a été composée par
M. l’abbé De La Rue :
MEMORIAE CLAUDII LEONORII DE MATHAN
QUI OBIIT DIE 17 DECEMBRIS 1812
AETATIS ANNOR 74 ;
ET SORORIS EJUS MARIAE JOHae GABRIELIS
DE MATHAN
QUAE OBIIT DIE 21 MAII 1816
AETATIS ARNOR 81 MEN 5
AMBO

ANTIQUO ATAVORUM NOBILITATE
INSIGNES,
DEO, REGI , PAUPERIBUSQUE VIXERUNT
INSIGNIORES
EOQUE MAGIS DEFLENDI,
QUOD ANTIQUA MORUM TEMPORA
VIRTUTIBUS REPREASENTARUNT
DILECTIS AGNATIS POSUIT(?) GEOIRGIUS MARCHIO DE MATHAN
PAR FRANCIAE ETC. ETC.

La tour, dont nous venons de produire la figure et qui occupe l’extrémité occidentale de la nef, renferme deux cloches dont voici les inscriptions :
L’AN 1821 IAI ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE AUGUSTINE PAR NOBLE DAME
AUGUSTINE ELEONOlRE DE MONCAREL DE MANNOURY ET PAR MESSIRE ROBERT
CHARLES MANNOURY DE LA BRUNETIERE CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET
MILITAIRE DE St LOUIS MAIRE DE LA COMMUNE DE MÉRY-CORBON.
F. BAILLY FONDEUR A CAEN.

L’AN 1821 IAI ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE JACQUELINE PAR NOBLE DAME
JACQUELINE BRUNET DE MANNETOT MARQUISE DE LA GOUPILLIÈRE ET PAR
MESSIRE ALEXANDRE MARQUIS DE DOLON.
F. BAILLY FONDEUR A CAEN.

L’église de Méry-Corbon est sous l’invocation de saint Martin. L’abbaye de Bonne-Nouvelle de Rouen en avait le patronage avant la Révolution ; le curé percevait un tiers des dîmes ; le reste se partageait entre la collégiale de Croissanville, l’abbaye de Troarn et le collége de maître Gervais.
Le Livre pelut et le pouillé de Rouen attribuent le patronage de Méry-Corbon à l’abbaye du Bec : elle en jouissait effectivement, mais c’était au droit du monastère de Bonne-Nouvelle, qui dépendait de cette abbaye
On trouvait, dans les chartriersdu prieuré de Bonne-Nouvelle, des lettres de l’évêque de Bayeux qui confirment le patronage et les dîmes de Méry; ces lettres n’ont pas de date, mais un acte de justice de l’au 1223 porte que cette donation est véritable (V. le Pouillé du diocèse de Bayeux, par Lamare, et l’Histoire
de la ville de ROuell, l. V, p. 461, édition de 1738).

MONTFREULE.
— Propriétaire du fief de Montfreule, situé à l’extrémité méridionale de la commune de Méry-Corbon, vers Magny (Le fief de Montfreule appartenait à la mère de Mme de Caumont, issue du dernier des Bonenfant. Voilà comment j’en suis aujourd’hui propriétaire), je crois devoir présenter une esquisse de l’ancien manoir, établi sur une motte arrondie entourée d’eau.
Cette maison, dont la majeure partie est en bois, remonte au XVIe siècle, et les grandes cheminées qui surmontent les deux bouts rabattus du toit sont construites en pierres et en briques, disposées en damier (Voir la page 441), système de construction très-usité à cette époque.
Le manteau de ces cheminées est porté sur des colonnettes dont les bases et les chapiteaux sont assez caractéristiques de la première moitié du XVIe siècle.
Ce fief de Montfreule était, à cette époque, en la possession de la maison de Bonenfant, qui se divisait peut-être en plusieurs branches.
C’était un quart de fief de haubert, relevant du roi, à cause de la vicomté de St-Sylvain.
Suivant un procès-verbal du 1er juin 1688, il consistait en haulte et basse court, un corps de logis manable, qui consiste en une salle et cuisine, quatre chambres en deux estages, une cave et deux aménagements avec les greniers de dessus; le tout couvert de thuille, environnée de murailles et collombages avec quatre petites galleries au bout desquelles il y a quatre petits cabinets couuerts dessentes le tout joint audit corps de logis.
Deux autres bâtiments rejoignaient « la porte de laditte basse court sur laquelle il y a une chambre couuerte de thuille. Il y avait aussi une chapelle à dire la messe ; le tout enclos de fossés.
Le seigneur se nommait alors François de Bonenfant. Il en avait acquis la pleine propriété en constituant des rentes au profit de ses deux soeurs, Anne-Suzanne et Catherine. Leur père, Pierre de Bonenfant, avait été aussi seigneur de Montfreule.
On ne pourrait, à l’heure qu’il est, retrouver toutes les pièces indiquées dans le procès-verbal du 1er juin 1688. La chapelle est démolie depuis longtemps et se trouvait, d’après la tradition, entre le pressoir et la route impériale, dans l’herbage voisin. J’ai fait démolir un grand bâtiment du XVIe siècle, construit en briques et en bois, qui fermait la basse-cour du côté de la route ; il ne reste plus de caractérisé que le pavillon entouré d’eau dont j’ai présenté le dessin.
On voit dans la salle du rez-de-chaussée une tapisserie d’Aubusson, très-bien conservée et dont un des panneaux a été dessiné par M. le docteur Pépin.
Ces tapisseries, très-communes autrefois, deviennent de plus en plus rares; elles méritent pourtant d’être conservées.
Je pense que celle-ci date du XVIIe siècle.

Fiefs de Mannetot et de Mathan.
— Le fief de Mannetot, au nord de celui de Montfreule, appartient à Mr.le comte Titaire de Glatigny, membre de l’Association normande, héritier par sa femme de M. le marquis de Dollon, ancien député de la Sarthe, et de M. le marquis de Goupillières.
– Le fief de Mathan est au nord du procèdent ; l’ancien propriétaire, mort sans postérité, était un parent de la famille de Mathan, de Cambes et de Longvilliers ; nous avons donné l’inscription tumulaire érigée à sa mémoire par feu le marquis de Mathan, pair de France.
Je n’ai pas fait de recherches sur ces deux fiefs.

MÉRY-CORBON. – La motte de Montfreule est plus ancienne que le manoir auquel elle a servi d’assiette (5).
Caumont,.Stat.Mon tom., V, p.439.

MÉRY-CORBON. – A la « Cour Hurel », vestiges de fossés pouvant avoir entouré une ancienne motte (Cad. C, 3-4).

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