NOTES sur PERIERS EN AUGE- 14
Piris – S.M de Piris
Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
PÉRIERS-EN-AUGE
I. Dioc -. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen ; él . et subd . de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Dive (Arrêté du 1er mars 1790) .
III . 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; — canton de Dive- (Dozulé) ( Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 157 hab . ( 1911 ) .— Sup.: 510 hect. 81 a. 12 c.
ADMon Gale. Délibérations . 7 novembre 1790-27 pluviòse an VIII ( 1er reg. , 281 fol .; 2ª reg. , fol . 1-19) .
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL . Baptêmes, mariages et sépulture, depuis 1672.
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Périers-en-Auge. 1716-1719 ( Série G, Périers-en- Auge, 4 cah. ).
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau .
Périers, cant. de Dozulé. — Perier super Divam, 1219 (ch. de Saint-André-on-Gouffern). — Piri, 1282
(cart. norm. n » 996, p. 256). — Périer, 1306 (livre blanc de Troarn). — Periez , 1683 (carte de
la Motte).
Par. de Notre-Dame , patr, l’abbé de Préaux, puis le seigneur; réunie pour le culte à Grangues.
Prieuré de Rouville, dépendant de l’abb. de Préaux.
Dioc, de Lisieux , doy. de Beaumont. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent, de Dive.
Rouville, prieuré de Périers-en-Auge. — Rouvilla, XIV° s (pouillé de Lisieux, p.44). — Sanctus
Petrus de Rathovilla, de Rodovilla (ibid. note 11).
Ecarts (Les), h – Lavigne, mais. – Pré-Sémilly (Le), f. – Route-de-Varaville (La), h –
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 738.
Annuaire Normand 1849: La cloche de Heuland p.312
– Prieuré dépendant de l’Abbaye de Préaux
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Ch. Vasseur.
Périers-en-Auge, Sancta Maria de Piris, Periez.
La paroisse de Périers est supprimée et réunie à Grangues; cependant l’église a conservé une partie de son mobilier, et se trouve dans un bon état de conservation.
Elle est située dans la vallée, à très-peu de distance de la rivière de Dive. Les diverses parties qui la composent peuvent se rapporter à trois époques différentes. La nef entière ne doit point être antérieure au commencement du XVIIIe. siècle. Elle est construite en pierre de taille de grand appareil; la base est inclinée en talus avec larmier à 1 mètre environ de hauteur. Le mur du portail, à rampants terminés par des lions couchés mutilés, est couronné par une croix grecque. La porte est à arc surbaissé, avec quelques moulures prismatiques. Le clocher, assis à l’ouest, est en charpente à pyramide carrée, basse et peu élégante : il est recouvert en essente.
Les murs latéraux n’ont point de contreforts ; celui du nord n’est percé d’aucune ouverture. Trois fenêtres cintrées éclairent le midi.
La construction primitive du choeur remonte au XIIe. siècle.
Tout le mur du nord est construit en blocage grossier, avec vestiges d’appareil en feuilles de fougère. Il est formé de deux travées d’inégale largeur, avec deux contreforts plats à une retraite. La corniche est soutenue par des modillons à têtes grotesques et des feuillages grossiers. La première travée (la plus voisine de la nef) est ajourée d’une petite fenêtre ogivale à lancette fort étroite.
L’autre travée était aussi percée d’une semblable fenêtre qui s’est trouvée à moitié détruite, lors de la réédification du chevet.
Au midi, le mur du choeur est aussi divisé en deux travées inégales, par deux contreforts plats ; mais tout le mur a été restauré de fond en comble, peut-être même reconstruit entièrement il y a deux ans. On a pourtant conservé la corniche avec modillons à têtes grotesques d’hommes et d’animaux.
La fenêtre qui éclaire ce côté est étroite, avec arc surbaissé, mais peut dater du XIIIe. siècle. Le mur se termine brusquement, comme au nord, et à la suite vient le chevet, mal relié à ce qui précède.
Ce chevet est polygonal ; le mur est en moyen appareil avec corniche à modillons sans figures.
Une fenêtre cintrée, étroite, qui semble dater de la fin du XIIe. siècle, est pratiquée dans chacun des pans latéraux du chevet A B.
Le dernier pan, qui forme le chevet proprement dit, indique dans son plan une grande indécision. Il est renflé en section de cercle, tandis que la corniche a conservé sa forme rectiligne et qu’elle disparaît en partie au centre.
Le choeur et la nef sont sur la même ligne; le toit du choeur est plus bas et moins rapide que celui de la nef.
L’intérieur de l’église, quoique verdi par l’humidité, est en assez bon état de conservation.
L’autel, à haut retable en chêne, avec pilastres portant un fronton cintré, et ayant au centre un tableau représentant l’Annonciation, sert à dissimuler la sacristie ménagée dans le chevet. Il date du règne de Louis XV.
La voûte du choeur, aussi bien que celle de la nef, sont cintrées, plâtrées, avec charpente visible; mais le choeur a dû être voûté primitivement en pierre, à en juger par de petits chapiteaux-consoles grossiers, qui sont restés fixés aux murs dans les angles.
L’arc triomphal est roman.
On remarque, dans le pavage du choeur, une pierre tumulaire sur laquelle est gravé au trait le portail d’un temple dorique : l’inscription est en caractères romains ; la voici :
CY
G!ST LE COR
PS DE Me. LOUIS
MORICE PRETRE CURE DE
CETTE PARROISSE DE PE
RIEZ ET QUI AVANT AVOIT ETE CU
RE DE SALLENELLE LEQUEL PAR SON
ZELE POUR LEDIFICATION DU
TEMPLE DE DIEU FIST
TRANSFERER LEGLISE
DUDIT LIEU DE SALLENELLE.
A LENDROIT OU ELLE EST
A PRESENT LEQUEL
DECEDA LE 3 MAY 1749
AGE DE 44 ANS
PRIEZ DIEU POUR
LE REPOS DE SON
AME
Il n’y a dans la nef qu’un seul autel placé au nord ; autrefois il consistait tout simplement en une table de pierre.
On l’a revêtu d’un tombeau de bois sculpté sous le règne de Louis XIV. Sur l’autel est une statue de saint Firmin avec mitre arec et chasuble anciennes, qui est en grande vénération et attire un grand nombre de pèlerins.
Les fonts baptismaux sont remarquables et probablement du XIIe. siècle.
La cloche est ancienne; mais on ne peut monter au clocher.
Le patronage appartenait à l’abbé de Préaux ; au XVIIIe siècle, le seigneur laïque en était en possession. Peut-être ce changement vint-il de ce que le prieuré de Rouville, situé sur le territoire de Périers, et qui dépendait de l’abbaye de Préaux, se trouvait déjà ruiné et sécularisé.
L’église de Périers est sous l’invocation de Notre-Dame; elle faisait partie du doyenné de BeaumonL
La paroisse dépendait de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque. On y comptait 2 feux privilégiés et 32 feux taillables.
Prieuré de Rouville
Rouvilla, Rorthovilla, Rodovilla.
Le prieuré de Saint-Pierre de Rouville était situé sur le territoire de la paroisse de Périers, près d’un ruisseau qui va-porter le tribut de ses eaux à la rivière de Dive. Il n’en reste guère que des monceaux de décombres. Cependant les lambeaux des murs que l’on voit encore debout ont de l’intérêt. Nous avons publié, il y a dix ans, dans le Bulletin monumental, une vue des restes du prieuré, Depuis lors les démolitions ont continué, et à présent il s ‘en faut beaucoup que l’on voie encore debout tout cet ensemble.
De la chapelle, dont le dessin de 1848 nous montre encore les deux belles lancettes du sanctuaire avec un fragment d’arcature cintrée, il ne reste plus au-dessus de terre qu’une partie du mur occidental, avec un contrefort.
Près de ce contrefort s’ouvrait une porte surbaissée du XIIIe. siècle, ou de la fin du XIIe. La partie du bâtiment d’exploitation qui coupe à angle droit le portail de la chapelle, est remarquable. On y voit une porte surbaissée semblable à celle de la chapelle. L’appareil est presque tout entier en feuilles de fougère.
A l’étage supérieur s’ouvraient deux fenêtres, maintenant bouchées, toutes deux étroites et longues. L’une est parfaitement caractérisée et appartient à la construction primitive.
L’autre a un aspect moderne, elle parait avoir été retouchée. Enfin on remarque, un peu plus haut, une petite fenêtre romane, au point de jonction de la partie ancienne, avec les pans de bois superposés, probablement tout récemment, pour faire de ces ruines un bâtiment utile à l’exploitation.
L’intérieur, dans son état actuel de délabrement, n’a pas d’intérêt. On y voit pourtant encore deux cheminées : l’une au rez-de-chaussée, l’autre à l’étage supérieur ; leur manteau de pierre est soutenu par de grossières colonnettes frustes, peut-être du XIIIe. siècle.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
394. — Le 22 mai 1698, le seig l’évêque donne le sacrement de confirmation et la tonsure dans l’église de St-Ouen-de-Pontaudemer à : Alexandre-René Turpin, fils de Mesre Guillaume Turpin, chev, et de dame Marie Cocte, de la parr. de Périers.
30. — Le 11 mars 1706, Me Pierre Descalles, pbrë, religieux et prieur de Grestain, pourvu du prieuré de St-Pierre de Rouville, en la parr, de Périers, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Antoine de Pissot, pbfë, curé de Périers ; Guillaume Turpin, Escr, sr de Condé, demeurant en lad. parr. ; Me Louis Poussemaille, brigadier des gabelles, demeurant à Dives ; Me Robert Ceron, garde du scel.
Perriers (N-D).
Curé. — A. de Pissot.
Clerc. — A.-R. Turpin.
Seigneurs. — G. Turpin de Condé — P. -A. Deuve des Vallesses.
Prieuré de Saint Pierre de Rouville. — Prieurs. — J. Lemaistre-Delisle. – P. Descalles. – Patron. — L’abbé de Saint-Pierre de Préaux, Curé. — A. de Pissot.
Clerc. — A.-R. Turpin.
Seigneurs. — G. Turpin de Condé — P. -A. Deuve des Vallesses.
513. — Le 2 juin 1711, vu l’attestation du sr Du Pissot, curé de Périers, dispense de bans pour le mariage entre François Gruchet et Marguerite Lefebvre.
55. — Le 13 nov. 1711, dispense de parenté du 2e au 3e degré pour le mariage entre Thomas Leduc, Escr, demeurant en la parr, de Périers, et damlle Marguerite Le Cloustier, demeurant en la parr, de Dives.
65. — Le 25 nov. 1711, vu l’attestation du sr Du Bourget, curé de Dives, et du sr Pissot, curé de Périers, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Le Duc, Escr, sr de Bernières, fils de Thomas et de noble dame Marguerite Lemière, de lad parr. de Périers, d’une part, et damlle Marguerite Le Cloustier, fille de Pierre Le Cloustier, Escr, sr de Boishibout, et de noble dame Marie-Anne Le Duc, de la parr, de Dives.
105. — Le 21 janvier 1712, Dom Pierre Descalles, pbfë, religieux, supérieur de l’abbaye de Grestain, prieur du prieuré simple de St-Pierre de Rouville, dépendant de l’abbaye de St-Pierre de Préaux et situé en la parr. De Périers, doyenné de Beaumont, donne sa procuration pour résigner led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Jean Birée, pbfë, religx de l’ordre de St-Benoit et supérieur de l’abbaye de St-Pierre de Préaux. Le sr Descalles se réserve toutefois une pension viagère de 300 livres.
212. — Le 17 février 1712, Dom Jean Birée, pbrë, religieux profès de la Congrégation de St-Maur, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré simple de St-Pierre de Rouville, dépen dant de l’abbaye de St-Pierre de Préaux et vacant par la résignation faite en sa faveur par Dom Pierre Descalles, pbrë, religx de l’ordre de St-Benoit, dernier titulaire. Le 18 avril 1712, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 29 avril 1712, Dom Jean Birée, pbrë, prieur de l’abbaye de St-Pierre de Préaux, prend possession du prieuré de Rouville, situé dans la parr. de Périers-en-Auge, en présence de Dom Pierre Descalles, pbrë, prieur de l’abbaye de Grestain, ancien titulaire dud. prieuré ; Me Marc-Antoine Dupuis, pbrë, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux, et Me Henry Vigneron, commis aux Aides du bourg de Dives, et y demeurant parr. Notre-Dame.
297. — Le 15 juillet 1720, vu l’attestation du sr du Pissot, curé de Périers, et du sr Sonnet, desserv1 la parr. de Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Jean du Pissot, fils de Jérôme et de Madeleine de St-Martin, de la parr, de Périers, d’une part, et Catherine Girard, fille de Michel, de la parr, de Gerrois.
PERIERS (N.D).
Curé. — A. du Pissot.
Seigneurs et notables. — T. Leduc — T.Leduc, fils — Jn du Pissot, fils Jérôme.
Prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville . — Prieurs. — P. Descalles — Prêtre desservant le prieuré. — N. Fouchet.
344. — Le 17 avril 1727, la nomination à la cure de Périers appartenant au prieur de St-Pierre de Rouville, Dom Jean Birée, pbfë, prieur de l’abbaye de Bernay et prieur du prieuré simple de Rouville, demeurant à Bernay, nomme à la cure de Périers, vacante par la mort de Me Antoine du Pissot, pbrë, dernier titulaire, la personne, de Me Hervé Mollet, pbfë du diocèse de Bayeux. Fait et passé au faubourg de St-Aignan de Pontaudemer. Le 22 avril 1727, le seigr évêque donne aud. sr Mollet la collation dud. bénéfice. Le 3 mai 1727, le sr Mollet prend possession de la cure de N.-D. de
Périers, en présence de Me Jean Boutry, pbfë, docteur en théologie, curé de Varaville, diocèse de Bayeux ; Me Gilles Hamelin, pbfë, curé de la Chapelle-Engerbault, dud. diocèse de Bayeux ; Me Jacques Hamelin, docteur en médecine, et Gabriel du Pissot, bourgeois de Caen.
365. — Le 21 avril 1727, la nomination à la cure de Périers appartenant au seigr du lieu, Mre Michel-Etienne Turgot, chevr, seigr et patron d’Ussy, Bons, Potigny, Brucourt, Périers et autres lieux, conser du roy en ses conseils, Président au parlement en la seconde chambre des requêtes du Palais, à Paris, demeurant en lad. ville, rue Portefoin, nomme à lad. cure de Périers, vacante par la mort de Me Antoine du Pissot, dernier titulaire, la personne de Me Ambroise-Louis Maurin, diacre du diocèse de Paris, Me ès-arts en l’Université de cette ville, chapelain de la chapelle St-Jean de Potigny, transférée au château de Bons. Le 15 juillet 1727, le seigr évêque donne aud. sr Maurin la collation dud. bénéfice de Périers. Le 16 juillet 1727, le sr Maurin, diacre prend possession de la cure de N.-D. de Périers, en présence de Me Alexandre de Brébisson, pbrê, curé de Brucourt ; Me Jean Deschamps, pbfê, desservant la parr, de Périers ; Guillaume Turpin, Escr, sr de Mélicourt ; Gabriel du Pissot, bourgeois de Caen, et autres témoins.
456. — Lu 15 janvier 1728, Me Ambroise-Louis Maurin, pbrë, curé de N.-D. de Périers, demeurant à Paris, rue Neuve-St-Paul, résigne sond. bénéfice entre les mains de Mre Michel-Etienne Turgot, Escr, seigr patron d’Ussy, Bons, Potigny, Brucourt, Périers et autres lieux, conser du roy en ses conseils, président au parlement en la seconde chambre des requêtes du Palais. Fait à Paris.
Le 31 janvier 1723, led. seigr patron de Périers nomme à lad. Cure la personne de Me François Delafontaine, pbrë du diocèse de Séez. Fait à Paris, en l’hôtel dud. seigr, rue Portefoin. Le 6 février 1728, le seigr évêque donne aud. sr Delafontaine la collation de ce bénéfice. Le 15 février 1728, le sr Delafontaine prend possession de la cure de Périers, en présence de Me Nicolas-Guillaume Pépin, pbrë, desservant lad. parr.; Alexandre Turpin, Esc, sr de Condé, et plusieurs habitants dud. lieu.
534. — Le 28 juin 1728, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Joachim Myrafaut, Escr sr du Hutrel, de la parr, de St-Vigor de Trungy, d’une part, et Catherine Girard, veuve de Jean du Pissot, de la parr. de Périers.
610. — Le 16 nov. 1728, la nomination à la cure de Périers appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Etienne Turgot, chevr, seigr et patron d’Ussy, Bons, Potigny, St-Quentin-de-la-Roche, Sousmont, Brimont, Périers et autres lieux, conser du royen ses Conseils, Président au Parlement en la seconde chambre des Enquêtes à Paris, demeurant en lad. ville, rue Portefoin, et se trouvant présentement à Falaise, nomme à lad. cure de Périers, vacante par la mort de Me François Delafontaine, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Le Porcher, diacre du diocèse de Séez.
Le 5 décembre 1728, le sr Le Porcher, demeurante Ussy, diocèse de Séez, prend possession de la cure de Périers, en présence de Me Charles-François de Maltilastre, pbrë, demeurant à Falaise, et autres témoins.
1493. — Le 7 mars 1734, la nomination au prieuré simple et régulier de Rouville, en la parr, de Périers, appartenant au seigr abbé de St-Pierre de Préaux, Mre Jean Yvon, pbrë, docteur de Sorbonne, prieur de Ste Marie-T Egyptienne, vicaire général de Mgr Thomas-Jean François Strickland de Sizerghe, évêque de Namur et abbé de lad. abbaye de Préaux, led. sr Yvon, demeurant à Rouen, derrière le Palais, parr. St-Lo, en l’hôtel de Mgr le premier président du Parlement de Normandie, nomme aud. prieuré de Rouville, vacant par le décès de Dom Jean Birée, pbrë, religx bénédictin, la personne de Dom Pierre-François Bouclier, aussi pbrë et relig x bénédictin de la Congrégation de St-Maur. Le 1 1 mars 1734, les vicaires généraux, en l’absence du seig. évêque, donnent aud. Sr. Boudier la collation dud. bénéfice. Le 20 juin 1734, le sr Boudier, sous-prieur de l’abbaye royale de St-Ouen de Rouen, représenté par Dom François Lesterlin, célérier et procureur de l’abbaye de St-Pierre de Préaux, prend possession du prieuré de St-Pierre de Rouville, en présence de Guillaume Turpin, Escr, et autres témoins.
314. — Le 9 mars 1742, Me Jacques Le Porcher, pbrë, curé de N.-D. de Périers et pourvu de la cure de Potigny, diocèse de Séez, résigne purement et simplement led. bénéfice de Périers entre les mains de Mr Etienne-Michel Turgot, conser d’Etat, seigr et patron de Périers, Fait et passé à Lx. Le 19 mars 1742, led. sr Le Porcher renouvelle sa démission à Caen, par devant le notaire apostolique du diocèse de Bayeux. Le 10 avril 1742, led. sr Turgot nomme à la cure de Périers, ainsi vacante, la personne de Me Louis Morice, pbrë du diocèse de Bayeux et curé de Sallenelles. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr. Le 22 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent aud. sr Morice la collation dud. bénéfice. Le 7 mai 1742, le sr Morice prend possession de la cure de Périers, en présence de M Pierre Fontaine, pbfë, demeurant a Brucourt ; Me Pierre Pesville, pbrë, curé de Cabourg, et autres témoins.
PERIERS (N.D).
Curés. — A. du Pissot — H. Mollet — A.-L. Maurin — F. Delafontaine — J. Le Porcher — L. Morice.
Prêtres desservants.— I. Deschamps — N.-G. Pépin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — .W.-E. Turgot. — Prétentions du prieur de Rouville.
Seigneurs et notables. — Je du Pissot, fils Jérôme — A. Turpin — G. Turpin.
Prieuré de Saint Pierre de Rouville. — Prieurs. — J. Birée — P. -F. Boudier — Patron. — L’abbé de Préaux. — J. Yvon, vie. g.l
77. — Le 1 1 mai 1749, la nomination à la cure de Périers appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Etienne Turgot, chevr, marquis de Sousmonts, seigr de St-Miermain-sur-Eaulne, Bons, Ussy, Potigny, Périers et autres lieux, conser d’Etat ordinaire, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Porte-Foin, parr. St-Nicolas-des-Champs, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Morice, pbrë, dernier titulaire, la personne de Mre Jean-Michel Le Magnen, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé en l’hôtel dud. Seigr. Le 17 mai 1749, le seigr évêque donne aud. sr Le Magnen la collation dud. bénéfice. Le 19 mai 1749, le sr Le Magnen prend possession de la cure de Périers, en présence do Me Jacques-Richard Morice, pbrê, curé de Sallenelles, diocèse de Bayeux ; Me Pierre Dubosc, pbrë, curé de Gonneville-sur-Merville ; Me Louis de Setz pbrë, chapelain de Brucourt ; Me Jean-Baptiste Le Carpentier, conser du roy, receveur et payeur des gages du parlement de Normandie, demeurant à Criqueville, et autres témoins.
26. — Le 31 déc. 1764, Me Jean-Michel Le Maignen, pbre, curé de N.-D. de Périers et aussi titulaire de la cure de St-Germain de Merville et de son annexe Ste Croix de Gonneville, diocèse de Bayeux, y demeurant en son manoir presbytéral, sis aud. Gonneville, résigne purement et simplement lad. cure de Périers. Fait et passé à Caen devant le notaire royal-apostolique. Le 5 janv, 1766, la nomination à la cure de Périers appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Jacques Turgot, chevr, marquis de Souraont, baron d’Etrépagny, seigr de Périers, conser du roy on tous ses conseils, et président de son parlement, nomme à lad. cure de Périers la personne de Me Jacques d’Aigremont, pbre du diocèse de Bayeux, originaire de St-Martin de la Besace et actuellement vicaire de N.-D. de Ranville aud.
diocèse. Donné au château de Bons, demeure dud. Seigr. Le 16 janv. 1765, le seigr évêque donne aud. sr d’Aigremont la collation dud. bénéfice. Le 23 janv. 1767, le sr d’Aigremont prend possession de la cure de Périers, en présence de M Jean-François Adam, curé de Ranville ; Me Jacques Godard, curé de Liroze (?) ; Me Pierre-Thomas Meriel, pbre, desservant lad. parr, de Périers.
164. — Le 16 févr. 1767, Dom Pierre-François Boudier, pbré, religieux-profès et supérieur général de la congrégation de St-Maur, Ordre de St-Benoît, et prieur du prieuré simple et régulier de St-Pierre de Rouville au diocèse de Lx, membre dépendant de l’abbaye de St-Pierre de Préaux, demeurant en l’abbaye royale de St-Germain-de-Prés, à Paris, donne sa procuration pour résigner led. prieuré de Rouville entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Pierre-François Campion, pbrê, religieux-profès dud. Ordre, demeurant en l’abbaye de St-Georges de Boscherville, diocèse de Rouen. Fait et passé à Paris. Le 26 févr 1767, le secrétaire du seigr archevêque donne un certificat qui atteste que led. sr Campion a signé le formulaire des souverains pontifes contre la doctrine de Jansénius. Le 9 mars 1767, le sr Campion obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. prieuré simple de Rouville. Le 22 avril 1767, conformément à l’Edit royal du mois de novembre 1769, il supplie Sa Majesté de l’autoriser à prendre possession dud. bénéfice. Le roy ordonne au procureur général d’examiner si dans les lettres de provision, il n’y a rien qui soit contraire aux concordats passés entre le St-Siège et les rois de France, aux Libertés de l’Eglise gallicane etc.
Le 19 mai 1767, la cour de parlement de Rouen déclare qu’il n’y a rien dans ces lettres qui s’oppose à leur enregistrement et que le sr Campion peut être mis en possession de son bénéfice. Le 13 juillet 1767, led. sr Campion, représenté par Dom François Follin, pbrê, religieux de l’Ordre de St-Benoît, congrégation de St-Maur, docteur en l’un et l’autre droit, prieur de l’abbaye de St-Pierre de Préaux, prend possession du prieuré de Rouville avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de plusieurs ouvriers de Périers et de Quétiéville.
PERIERS (N.D).
Curés. — L. Morice — J.-M. Le Magnen — G. Le Bis — Jq Daigremont.
Vicaire. — P. Baudouin.
Prêtre de la paroisse. — P. -T. Mériel.
Patron.—Le seigneur du lieu. —M. E.Turgot — M.-Jq Turgot —Prétention de P. -F. Boudier, prieur de Rouville.
Prieuré de Saint-Pierre de Rouville. — Prieurs. – P. -F. Boudier — P-Fr. Campion.
246. — Le 11 juin 1778, Dom Charles-Jean Bonvoust, pbrê, religieux profès de l’Ordre de St-Benoist, congrégation de St-Maur, obtient en cour de Rome des lettres de provision per obitum du prieuré simple de St-Pierre de Rouville, sis en la parr. de Périers. Le 10 sept. 1778, led. sr Bonvoust ne pouvant, en vertu de l’Edit de nov. 1719, prendre possession dud. bénéfice sans avoir préalablement obtenu l’autorisation du roy, Sa Majesté lui accorde « des lettres d’attache » qui le renvoient devant le parlement de Rouen afin qu’il lui soit permis de mettre à exécution ses lettres de provision si elles ne contiennent rien de contraire aux lois du royaume et aux libertés de l’Eglise gallicane. Le 18 nov. 1778, arrêt du parlement qui autorise la prise de possession. Le 7 janv. 1779, led. sr Bonvoust prend possession du prieuré de Rouville avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de plusieurs personnes du pays.
84. — Le 10 juillet 1785, la nomination à la cure de N.-D. de Périers appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Etienne François Turgot, chevr, marquis de Sousmont, seigr patron et haut-justicier de Potigny, Bons, Ussy, St-Quentin de la Roche, Brucourt, Périers, baron de Laulne, seigr de Doix, d’Anché, Charulé (?), le Bois de Vende, les Bretignoles, le Veau, la Garde, le Charbon-Noir, seigr suzerain d’Aizy, la Chapelle-Haute-Grue, Brecotte, Estrées et Bretheville, brigadier des armées du roy, ancien gouverneur et lieutenant pour Sa Majesté des îles de Cayenne et de la Guyenne française, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, nomme à la cure de Périers, vacante par la mort de Me Jacques Daigremont, dernier titulaire, la personne de Me Louis-François-Jean Ménard, pbfë du diocèse de Lx, originaire de St-Gatien où il exerça les fonctions de chapelain pendant onze ans et actuellement chapelain de M. le marquis de St-Léger en lad. parr, de St-Gatien. Donné à Bons, au château duel. seigr, diocèse de Séez. Le 29 juillet 1785, M. Collignon, vie. gl, donne aud. sr Menard la collation dud. bénéfice. Le 23 août 1785, le sr Menard (1) prend possession de la cure de Périers, en présence de Mesre Jean-Alexandre de Costard, chevr, seigr et marquis de St-Léger, seigr des nobles fiefs du Plein-Chesne, la Rançonnière et autres lieux, chevalier de l’Ordre royal et militaire de S’ Louis, gouverneur des ville et château de Touques, chef et commandant la division des canoniers garde-côtes de Touques, demeurant en son château du Plein-Chesne en lad. parr. St-Gatien-des-Bois ; Me JacquesPatin, pbrë, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux ; Me Pierre Duname, pbrë, curé de Dives ; Me Louis Boutry, pbrë, chapelain de St Jean-l’Evangéliste de Varaville, y demeurant, diocèse de Bayeux, et Me Jean Pépin, pbrë, desservant lad. parr, de Périers.
(1) Me Menard prêta sans restriction le serment schismatique, le 13 févr. 1791, et fut maintenu en qualité de curé constitutionnel. Le 4 nov. 1792. quand les curés cessèrent de rédiger les registres de l’état civil, M. Menard fut nommé officier public et continua de tenir ces registres. Il renonça à l’état ecclésiastique en l’an II et remit ses lettres de prêtrise; mais il ne cessa pas de remplir ses fonctions municipales. Il mourut dans le schisme le 13 oct 1796, à l’âge de 52 ans. On fit constater son décès par le juge de paix du canton, ce qui ferait supposer qu’il mourut de mort violente. (Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Périers.)
PERIERS (N.D).
Curés. — Jq Daigremont — L.-F.-J. Menard.
Prêtre desservant. — Jn Pépin. Patron. — Le seigneur du lieu. — E.-F. Turgot. Prieuré de Saint-Pierre de Rouville. — Prieur. — C.-J. Bonvoust,
Note ShL: Le Prieuré de Saint-Pierre de Rouville est une dépendance de l’Abbaye de Saint-Pierre de Préaux, d’après les sources de l’abbaye de Préaux.
Dès la seconde moitié du XI° siècle, les moines de Préaux entamèrent une politique active de création de « prieurés » situés hors de l’honor de la famille de Beaumont-Meulan. À partir de 1050, une tentative d’expansion dans la région de Vascoeuil se solda par un demi succès grâce aux donations effectuées en faveur de Préaux par la famille de Vascoeuil.
Après cette tentative avortée à Vascoeuil, le second abbé, Guillaume et son successeur Geoffroi furent à l’origine du développement du prieuré Saint-Pierre de Rouville fondé à la fin du XI° siècle à partir d’achats de terres et des libéralités faites en faveur de Préaux par les familles Dastin et des seigneurs de Brucourt.
Bien loin d’être de grands prieurés conventuels, ces dépendances ne regroupaient que quelques moines desservant une chapelle : comme à Rouville.
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT- 14
Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage:
XIVe : Abbas de Fratellis
XVIe
XVIIIe : le seigneur
Curés:
le Magnen 1764
Daigremont 1774
Menard 1785/1787
Jehan le Barbier : curé de Periez
Guillaume Belamy voir Charité de Surville
Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 71
3) Perriers en Auge, 1340, parchemin, latin, Prieuré de Rouville, d’après Etienne Deville ; fait appel à l’évêque de Lisieux ; 1621, parchemin, aveu d’une pièce de terre.
– Insinuations
– Le prieuré de Rouville est situé sur le territoire de la paroisse de Périers près du ruisseau qui va porter le tribut de ses eaux à la Dives.
Il n’en reste à peu près rien que des monceaux de décombres.
Suit une description des ruines de ce prieuré datée du 3 septembre 1856.
Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F96 – 1805 Périers, près cimetière : bail d’un immeuble.
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