Archives de catégorie : Communes

RABUT

NOTES sur: RABUT

La commune du Coudray-Rabut a été constituée par la réunion des communes du COUDRAY et RABUT qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (ordonnance du 13 avril 1828).

RABUT, réunie à Coudray qui prend le nom de Coudray-Rabut.
Rabu, XIII° (cartul. de Saint-Sever).
Rabucum, XIV° s°;
Rabutum, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 36).

Le fief l’Arrabu, que Brussel mentionne comme dépendant de Touque, doit être le même que le fief Rabut (Le Prévost pouillé de Lisieux p. 36 note 6)
Le fief l’Arrabu, que Brussel mentionne comme dépendant de Touque, doit être le même que le fief Rabut(Le Prévost pouillé de Lisieux p. 36 note 6

Par. de Saint-Germain,
pair, le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy., de Touque.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evèque,
sergent. d’Aragon.

1 – Bibliographies.
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL..

1 – Bibliographies.
Voir :
Généalogie de Bouquetot
Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXIII p.191 n°1067
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 53

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Rabut, Rabutum.
L’église de Rabut, qui était située à 2 kilomètres de Pont L’évêque, au bord de la forêt, du côté droit de la route d’Honfleur, a été démolie. Elle était sous l’invocation de saint Germain ; le seigneur nommait à la cure.
Cette église était près du château, que l’on aperçoit sur le coteau et qui se compose d’un corps de logis central, entre deux pavillons plus élevés. Ce château doit dater de l époque de Louis XIV. Il appartient, m’a-t-on dit, à M. Bernard.
L’ancienne famille de Rabut est mentionnée dans des actes de diverses époques.

2 – Pièces Justificatives:

423. — Le 21 janvier 1705, vu l’attestation du sr Lecarpentier, curé dE Rabut, Et du sr Regnoult, curé dEnglesqueville, dispense de bans pour le mariage entre Charles de Lannoy, fils de Guillaume, chirurgien, et de demll. Madeleine Chéron, de la parr. de Rabut, d’une part, et Judie Levanier.

Curé. — Y. Lecarpentier.
Notables.— C. Delannoy.

387. — Le 4 février 1713, la nomination à la cure de St-Germain de Rabut appartenant au seig. du lieu, haute et puissante dame Anne-Antoinette de Fresney, veuve de haut et puissant seig. Mesr. Antoine, comte de Longaunay, chev. seig. et patron de Rabut et autres lieux, demeurant à Paris, et ayant la garde des enfants nobles (?) d’elle et dud. seig., nomme à cette cure, vacante par la mort Me. Yves Le Carpentier, pbrê, dernier titulaire, la personne de Michel d’Ouessey, pbrê du diocèse de Coutances.
Le 11 février 1713. Mre de Matignon, vic. gl., donne aud. sr. d’Ouessey la collation dud. bénéfice.
Le 14 février 1713, le sr. d’Ouessey, demeurant en la parr. de Rabut, prend possession de lad. cure, en présence de Me. Gorgon Leuvet, pbrê, curé de St-Pierre de Coudray; Me. Pierre Levillain, pbfë, curé de Canapville; Me. Jacques Cordier ; Me. Jean de là Reue de Bellefontaine receveur des rentes seign. de Mme de Longaunay, tous deux de lad parr. de Rabut.

Curé. — M. d Oisset.
Patron. — Le seigneur du lieu. — A.-A. de Fresnoy.
Notables. — J. Cordier — J. de la Reue.

893. — Le 2 juin 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me. Robert Leroux, fils de Guillaume et de Françoise Hauvel, de la parr de Clarbec, d’une part, et dll. Catherine Leloup, fille du sr. Pierre Leloup et de dll. Anne Le Cordier, de la parr, de Rabut.

1022.— Le 1er févr. 1734, la nomination à la cure de St-Germain de Rabut appartenant au seig. du lieu, Mesr. Antoine-Hervé de Longaunay, seig. et patron de Rabut et autres lieux, officier au régiment des gardes françaises, demeurant à Paris, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Michel d’Oisset, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Baptiste de Lécluze, pbrë du diocèse de Coutances, habitué en la parr. de Landelle. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. rue Honoré- Chevallier, parr. St-Sulpice.
Le 17 fév. 1734, le seig. évèque donne aud. sr. de Lecluze la collation dud. bénéfice.
Le 21 fév. 1734, le sr. de Lécluze prend posscsion de la cure de Rabut, en présence de Me. Jacques Adam, pbrë, desservant led. béénéfice, et plusieurs autres témoins.

Curés. — M.d’Oissel . —J.-B.de Lescluze.
Prêtre desservant. — J. Adam.
Patron. — Le seigneur du lieu. — A.H. de Longauney.
Notable. – P. Leloup.

43. — Le 8 févr. 1757, dispense de bans pour le mariage entre CharIes-François Fouet, avocat au bailliage d’Auge, changeur royal en titre des monnaies, fils de feu Me. Charles Fouet, cons. et procureur du roy en l’amirauté de Dives, et de damll. Anne-Angélique Cambremer, de la parr, de Pont-l’Evêque, d’une part, et damll. Anne-Angélique de la Vigne, fille de feu Guillaume de la Vigne et de Anne Carel, originaire de la parr. de Rabut et demeurant en celle de Pont-l’Evêque.

166. — Le 27 juillet 1750, Pierre Le Cordier, marchand, demeurant à Rabut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Gabriel Mallières, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Pont-l’Evêque, en présence de Me. Louis Bretocq cons. du roy, élu en l’élection dud. lieu, et Louis-Nicolas Bretocq, officier de Mgr. le duc d’Orléans, demeurant à Beaumont.

257. — Le 13 févr. 1768, la nomination à la cure de St-Germain de Rabut appartenant au seig. du lieu, Mesr. Gilles-Antoine-Geoffroy Le Diacre, chev. seig. de Martinbosc, seig. et patron de Rabut, doyen des conseillers au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, en son
hôtel, rue du Bu, pair. St-Lé(?), nommeà lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean-Baptiste de Lescluse, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Claude-Louis Roussel-Le Prey, pbrë du diocèse de Lx, desservant actuellement la parr. de St-Julien-sur-CaIlonne. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel dud. seig.
Le 16 févr. 1768, le seig. évêque donne aud. sr. Roussel la collation dud. bénéfice.
Le 23 févr. 1768, le sr. Roussel-Le Prey prend possession de la cure de Rabut, en présence de Me. Charles-Thomas Deverre, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.

Curés. — J.-B. de Lescluse — C.-L. Rousel-Le Prey.
Prêtre desservant. — C-T. Deverre.
Clercs. — G. Mallières – J.-B. Cordier.
Patron. — le seigneur du lieu. —G.-A.-G. Le Diacre de Martinbosc.
Notable. — G. De la Vigne.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

RABU.
272. François de Bouquetot, Sr. du lieu,.a produit avec le Sr. du Breuil, son neveu , sur la parroisse du dit lieu du Breuil, n°. 64.

– Le fief de Rabu, demi-fief assis en la paroisse de Rabu, possédé par Pierre de Boucquetot, écuyer.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II, p. 357.

1679 – c.1782.- Rabut et Coquainvilliers
Famille de Bouquetot – Fiefs et seigneuries de Rabu et de Coquainvilliers
= AD14 – Fonds LE COURT. F 5067 B/ (9 pièces, 1 plan)

1760 – archives SHL Carnets de Ch. Vasseur « analyses et transcriptions … »
page 199 – 1760. Maistre Jean Baptiste Delecluse, prêtre curé de Rabu

1733, 27 mars carnets de Ch. Vasseur : « analyses et transcriptions … » p.212 1733 27 mars
Très Haut et Très Puissant Seigneur, Monseigneur Anthoine, Hervey comte de Longanney, seigneur et patron de Rabut et autres lieux, officier dans les Gardes françaises de Sa Majesté, demeurant ordinairement à Paris, étant de présent en son château de Rabut

1749, 7 janvier carnets de Ch. Vasseur : « analyses et transcriptions … »
Maistre Jean Baptiste de Lécluse curé de Rabut
Louis Pierre Deshays, escuyer, sieur de Gassard
Nicolas Ledoux de Glatigny

1775 – archives SHL Carnets de Ch. Vasseur « analyses et transcriptions … »
Dans PIECES DE PROCEDURE DES XVII ET XVIII SIECLE ACQUISES PAR M. PANNIER CHEZ HUCHON (bailliage de Pont-l’Evêque)
1775 1er juillet page 148
Dame Marie de Pellegas, veuve et héritière du Sieur Jean Baptiste Le Verrier, tutrice principale de leurs enfants mineurs demeurant à Rabu

3 – Archives ShL:

Sous l’invocation de St Germain

Patronage:
14e : dominus de Nonnauto
16e : dominus loci
18e ?

Curés :
de l’Ecluse 1764
Roussel le Pré 1768-1787

Louis Bernard, curé de Rabu
Pierre Thiébaut id
Jean Larchon, vicaire de Rabu
(Voir Charité de Surville)

Insinuations

Le 1er octobre 1722 mourut âgé de 48 ans Antoine, comte de Langainry (ou Lougannay), seigneur de Rabu et de la Baconnière et autres lieux, chevalier de St Louis, capitaine de dragons dans le Régiment de la Vrillière. Il s’était trouvé à plusieurs sièges et batailles et il fut grièvement blessé à la bataille Staffarde en Piémont, gagnée par Catinat sur le Duc de Savoie et les alliés le 18 août 1700. (Lange)

Emplacement de l’ancienne église de Rabut.

SAINT CLAIR DE BASSENEVILLE


SAINT CLAIR DE BASSENEVILLE

Saint-Clair-de-Basseneville dit aussi Saint-Clair-de-Barneville ou Saint-Clair-en-Auge.

En 1827 (1897?), la commune de SAINT CLAIR DE BASSENEVILLE est rattachée à Goustranville.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

SAINT-CLAIR-DE-BASSENEVILLE.
Sanctus Clarus in Algîa, Sanctus Clarus de Barnevilla.
L’église de St.-Clair est intéressante; elle doit dater de la première moitié du XIVe. siècle ou de la fin du XIIII.
Le choeur, composé de trois travées, est voûté en ogive avec arceaux croisés et présente, à l’est, une très-belle fenêtre rayonnante à quatre baies.
La nef, dont le développement est à peu près égal à celui du choeur, a été reconstruite en partie ; la façade occidentale et la travée qui précède le choeur sont du même temps que lui; mais on a refait les murs latéraux qui correspondaient aux deux premières travées.
La porte occidentale est au milieu d’un mur en saillie formant une espèce de doublure sur la partie centrale du gable, entre deux contreforts ; deux fenêtres sont placées l’une à droite, l’autre à gauche de cette porte, à une hauteur peu considérable.
La tour latérale, au nord, est accolée à la première travée du choeur ; elle se compose d’un corps carré en pierre, percé de plusieurs fenêtres ogivales, surmonté d’une pyramide assez élevée en charpente, type dont le Pays-d’Auge nous offre encore divers exemptes : celle-ci est une des plus remarquables par ses bonnes proportions et sa bonne conservation.
Une des entrées du choeur est ouverte sous cette tour.
La paroisse St.-Clair-de-Basseneville est supprimée et réunie à Goustranville. Le toit du choeur est détruit et les voûtes sont exposées à la pluie ; on a dépavé une partie de l’église pour en employer les pierres ailleurs, et il est à craindre que l’église elle-même ne finisse par être démolie, car elle est construite en appareil moyen assez régulier qui doit avoir une certaine valeur dans cette contrée où la bonne pierre est rare.
J’ai vu dans le sanctuaire, du côté de l’épître, une crédence géminée bien conservée.
L’église était sous l’invocation de saint Clair. L’abbé du Bec nommait à la cure. M. Aug. Le Prévost indique une charte curieuse de Robert de Mortain, relative à cette localité, dans le Cartulaire de Préaux, fol. CI, verso.
Le Pouillé de Lisieux mentionne la chapelle de la Trinité des Bresolles sur St.-Clair-de-Basseneville.
St.-Clair faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

983. — Le 29 octobre 1730, Charles-Félix Gastines, fils de Jean et de Marie Losson, do la parr, de St-Clair-en-Auge (St-Clair de Basseneville), reçoit la tonsure à Lx.

381. — Le 22 novembre 1746, vu l’attestation du Sr. te Bis, pbfë, vicaire de Dive, et du Sr. Chopin, desservant la parr. de St-Clair-en-Auge, dispense de bans pour le mariage de Jean Rivière et de Marie
Liberge.

404. — Le 19 janvier 1747, la nomination à la cure de St-Clair-en-Auge appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Mgr. Louis de Bourbon, prince du sang, comte de Clermont, abbé commendataire de
lad. abbaye, nomme à lad. cure de St-Clair, vacante par la mort de Me. Guillaume Manchon, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Guerrier, pbrë du diocèse de Lx.
Le 30 janv. 1747, le seig. évêque donne aud. Sr. Guerrier la collation dud. bénéfice.
Le 24 févr. 1747, le Sr. Guerrier prend possession de la cure de St-Clair-en-Auge,en présence de Me. François Chopin, pbrë, desserrant lad. parr ; Me. François Radiguet, pbrë, chapelain de Brézolles,
demeurant à Goutranville, et autres témoins.

311. — Le 7 janv. 1772, la nomination à la chapelle Ste-Trinité des Bréholles, parr. St-Clair-en-Auge, appartenant au seig. du lieu, le Sr.Jean Desprez, marchand, demeurant en sa terre et manoir des Bréholles, nomme à lad. chapelle, vacante par la translation de Me. Jacques Patin, pbrë, pourvu depuis plus d’un an de la cure de Cabourg, diocèse de Bayeux, la personne de Me. Jean-Baptiste Leperchey, pbrë du diocèse de Lx, vicaire de N.-D. de Barneville-en-Auge. Fait et passai à Lx.
Le même jour, M. Despaux, vicaire général du seig. évêque, donne aud. Sr. Leperchey la collation dud. bénéfice.
Le 15 janv. 1772, le sSr. Leperchey prend possession de la chapelle du manoir de Bréholles, sujette à résidence, en présence de M. François Bion, curé de Goustranville, et autres témoins.

121. — Le 3 oct. 1772, M. François Choppin, pbrë, curé de St-Clair-en-Auge, près Basneville, attaqué d’une paralysie qui occupe tout le coté droit et une partie de la langue, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, M. Pierre Cailloué, pbrë du diocèse de Baveux. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et une rente viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a desservi pendant vingt-quatre ans environ.
Le 21 oct. 1772, led. Sr. Cailloué obtient en cour de Rome des lettres de provision du bénéfice-eure de St-Clair.
Le 16 févr. 1773, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 févr. 1773, le Sr. Cailloué prend possession de lad. cure, en présence de M. François Bion, pbrè, curé de Goustranville, et autres
témoins.

394 — Le 7 sept. 1774, la nomination à la cure de St-Clair de Basseneville appartenant au seigr. abbé du Bec-Hellouin, mais revenant au seigr. évêque de Lx, à cause do la vacance du siége abbatial. Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, devenu libre par la mort de Me. Pierre Cailloué, dernier titulaire, la personne de Me Jean Plessis, pbre de ce diocèse, (pair. d’Hecquemanville. Daté du château «les Loges. (V. 121.)

131. — Le 31 Mars 1783, Me Jean Plessis, pbre, curé de St-Clair de Bassenevile et de St-Etienne-Lallier, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape Lad. parr. de St-Clair de Basseneville en faveur de son neveu, M. Mare-Antoine Plessis, pbre, vicaire de St-Georges-du-Vièvre. Fait et passé à Rouen.
Le 21 avril 1783, led. Sr Marc-Antoine Plessis obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 14 août 1783, le seig. évêque, résidant au château des Loges, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 10 sept. 1783, le Sr. Plessis prend possession de la cure de St-Clair-de-Basseneville, en présence de M. François Bion, pbre, curé de Goutranville; M. Jean-Baptiste Leperchey, pbre, chapelain de St-Trinité de Bréholles, demeurant à Goutranville. et autres témoins.

SAINT CLAIR DE BARNEVILLE ou SAINT CLAIR EN AUGE.
Curés. — F. CHoppin – P. Cailloué- Ja. Plessis – M.-A. Plessis.
Patron. — L’abbé du Bec. — L’évêque de Lx
Seigneurs. — F.-B. Mecflet – Ja-A. F.-B. Mecflet de Pleinemare
Chapelle de Ste-Trinité des Bréholles. Chapelains. — Jq Petin – Jean-Baptiste Leperchey – Jean Desprez

SAINT CLAIR DE BARNEVILLE
Curés. — T. Duhamel — P. de France — J. Allaïre.
Vicaire. – F. Durozey.
Prêtres desservants.— F. Durozey — J. Gastines.
Clerc —J. de Saint-Clair.
Patron. — L’abbé du Bec. – J.-N. Colbert — Prétention du seigneur du lieu, R. Aubry.
Seigneurs et notables. — H de Bastard de Duranval — G.Hamelin — P. Barrey de Montgoubert.
Chapelle de la Sainte Trinité de Breholles (ou Brezolles). — CHAPELAINS.
—A. Mauger – F. de France.
PATRON. — Le seigneur du lieu. — C. Le Court.

Sanctus Clarus in Algia, 1207 (cartul. normand, n° iogi, p. 283); 1234 (parv. lib. rub. n° Û7).
Saint Clair en Ange ou Saint Cler, 1297 (enquête).
Basneville-Saint-Clair, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).
Sanctus Clarus in Algia, Saint Clair en Auge, 1350 (pouillé de Lisieux, p. 48).
Patr. l’abbé,du Bec..Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évéque,
sergent. de Dive.
Saint-Clair de Barneville, fief de la vicomte d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Dive, bénéfice de la trésorerie de Lisieux. Huitième de fief de Bouron, fiefs de Coqueville, Boisferout et
Hermanville 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Curés:
Chopin (1764)
Cailloué (1774)
Plessis (1783 1787)

Note sur l’église réunie à Saint Clair de Basseneville
Lieu nommé : Chapelle de la Trinité de Brezolles

AUTHIEUX sur CORBON

NOTES sur: Les AUTHIEUX-sur-CORBON


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Authieux-sur-Corbon (Les), commune réunie, ainsi que PONTFOL, en 1858, à VICTOT, qui prend le nom de VICTOT-PONTFOL.
Altaria super Corbonem v. 1350 ( pouillé de Lisieux, p. 49). Autieux-sur-Corbon, XVIII s° (Cassini).
Corbun, Salins Corbuns. Corbon. Curbun. Corbon.

– Le fief des Authieux-sur-Corbon, 6° de fief, possédé par les héritiers de Jacques de l’Espée, Ecuyer.
– Fief mouvant de la vicomté d’Auge, 1392 (Brussel). Sixième de fief relevant de la Houblonnière.
– Le plein fief de la Chapelle s’étendait aux Authieux-sur-Corbon, vicomté d’Auge, et à Bessières, vicomte de Caen, 161 (aveux de la vicomté de Caen).

Archives Calvados:
Les Authieux-sur-Corbon (Calvados ; jusqu’en 1858)
Histoire administrative :
La commune est réunie à Victot qui prend alors le nom de Victot-Pontfol par le décret du 28 mars 1858.
Victot intègre les communes de Pontfol et des Authieux-sur-Corbon et prend alors le nom de Victot-Pontfol.

LES AUTHIEUX- SUR- CALONNE
I. Dioc. de Lisieux. sel de Honfleur.
– Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. A Gén. et int . de Rouen ; él . et subd . de Pont-l’Evêque. = II . Distr. de Pont-l’Évêque ; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) . III . 3 arr . communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Blangy ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 391 hab. (1911) . Sup.: 1019 hect . 70 a. 65 c.
Les Authieux- sur-Calonne possédaient deux paroisses avant 1790, mais ne formaient qu’une communauté civile .
– ADMO Gale. Délibérations (2 ) , depuis le 14 mai 1811 .
ÉTAT-CIVIL (3) :
Saint-Nicolas. Baptêmes, depuis 1660. – sépultures, depuis 1658 . District de Pont-l’Évèque, canton de Blangy : Saint-Nicolas, seconde paroisse des Authieux, ne semble pas avoir formé une communauté régulière.
Lacunes : 1670-1677, 1680.
Saint- Pierre.- Mariages et Baptêmes et sépultures, depuis 1630. – Mariages, depuis 1633 . Lacune : mariages de 1668 .
– Adjudication des cierges des confréries de Saint-Jean et Saint- Pierre. 1676 , 1678. – Déclarations de changement de domicile . 1682 .

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

Néant

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

90. – Le 11 sept. 1694, vu l’attestation du sr de Mannoury, curé de Heurtevent, et du sr Poplu, curé de Mailloc, dispense de bans pour le mariage entre Claude Carrey, Escr, sr de Fontenil, conser du roy, lieutenant en la viconté de Trun, et cons. assesseur du bailliage d’Alençon pour le siège dud. lieu de Trun, fils de feu Gilles Carrey, en son vivant Esc., sgr d’Hommey, et de noble dame Catherine de Marescot, de lad. parr, de Heurtevent, d’une part, et damlle Anne-Marie-Louise de Lespée, fille de feu Mesre Louis de Lespée, seigr et patron des Authieux-sur-Corbon, et de noble dame Marie de la Croix, originaire de lad. parr, des Authieux et demeurant en celle de Mailloc.

115. – Le 1 er octobre 1694, dispense de parenté pour le mariage entre Pierre de Lespée, Escr, sr des Authieux, demeurant aux Authieux-sur- Corbon, et damlle Marguerite de la Lande, demeurant à Querville.
Vu les attestations du sr Bellière, curé des Authieux, et du sr Guesdon, curé de Ouerville, dispense de bans pour led. mariage.

35. —Le 14 nov, 1695, vu l’attestation du Sr Bellières, curé des Authieux-sur-Corbon ; et celle du Sr. Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage de Nicolas Chastel et de Marguerite Pognant.

220. — Le 2 sept. 1701, Me. Nicolas Bellière, pbfë, curé des Authieux-sur-Corbon, remet sond, bénéfice entre les mains de damll. Alarie et Marguerite de Lespée, soeurs, filles de feu Pierre de Lespée vivant Esc., seig. et patron des Authieux, pour y nommer telle personne capable qu’elles jugeront bon. Fait on présence de Me. Nicolas Delaporte, curé d’Auvillers, doyen de Beuvron.

292. — Le 6 déc. 1701, la cure des Authieux-sur-Corbon étant vacante par la démission de Me. Nicolas Bollière, damll. Alarie et Marguerite de Lespée, filles de feu Pierre de Lespée, vivant Esc, seig. et patron des Authieux, nomment à cette cure la personne de Me. Pierre Lemonnier, pbrë du diocèse de Lx, (parr. de N.-D. d’Estrêes).
Le lendemain, le seig. évoque donne aud. Sr. Lemonnier la collation dud. bénéfice.
Le 12 déc. 1701, le Sr. Lemonnier prend possession de la cure des Authieux on présence de Me. Pierre Lebelhomme, pbrë, curé d’Estrées, et autres témoins.

856. – Le 30 juillet 1703, Me Pierre Deshays, acolyte, originaire de la parr, des Authieux-sur-Corbon, seul fils et héritier de feu Me Louis Deshays, se constitue 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. A cet acte ont comparu Madeleine Dumoulin, mère dud. acolyte; Pierre Dumoulin, marchand ; et Me Martin Dumoulin, tabellion en la vicomte de Hotot, frères, demeurant en la parf. des Groselliers, pour cautionner led. Me Pierre Deshays.

666. — Le 26 déc. 1703, Pierre Deshayes, fils de Louis et de Maladeleine Dumoulin, de la parr, des Authieux-sur-Corbon, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

354. — Le 29 oct. 1710, vu l’attestation du Sr. Lemonnier, curé des Authieux-sur-Corbon, et du Sr. Chasot, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Estienne, Sr. de la Sauvagerie, fils de feu Adrian Estienne et de Marie Gonfrey, de lad. parr, des Authieux, d’une part, et Marie Aubrée, fille de feu Nicolas et de Marguerite Roger, de lad. parr, de Biéville.

493. — Le 24 avril 1711, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Le Maistre, Esc., fils de feu Adrian Le Maistre, Esc., Sr. de Vauvert (?), et de damll. Anne de Courseulles, de la parr, de Barneville (Basneville), d’une part, et Catherine Deshays, fille de Louis Deshays et de Magdeleine Dumoulin, de la parr, des Authïeux-sur-Corbon.

Curés. — N. Bellîère, H — P. Lemonnier,
Prêtre desservant. — P. Lemonnier.
Clerc. -P. Deshayes.
Patron, Le Seigneur du lieu. — M. et Mgt. de Lespée.
Seigneurs et notables. — L. de Lespée — P.de Lespée.

261. – Le 20 mai 1723, la nomination à la cure de N.-D. des Authieux-sur-Corbon appartenant au seigr du lieu, Mesre Nicolas de Mannoury, Escr, sr des Manies, seigr et patron de lad. parr.,à cause de noble dame Marie-Marguerite de Lespée, son épouse, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Lemonnier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François Burget, pbrë de la parr, de S1 Martin de Pontchardon.
Le 21 mai 1723, le seigr évoque donne aud. sr Burget la collation dud. bénéfice.
Le 15 juin 1723, le sr Burget prend possession de la cure des Authieux, en présence de Me Pierre Montoure , pbrë , desservant lad. parr.; dud. sr Nicolas de Mannoury, Escr, sr des Manies, seigr et patron dud. lieu ; Mre Alexandre, Escr, sr de la Mondière; Mr. Louis d’Auvernes; Escr, sr du Dézert, tous de lad. parr.

Curés. – P. Lemonnier – F. Burget.
Prêtre desservant. – P. Montoure.
Patron. – Le seigneur du lieu. – N. de Mannoury.
Seigneurs et notables. – A. Estienne – N. Estienne de la Sauvagerie – L. Deshays – N. de Mannoury, XIV. 261 – A. de la Mondière, XIV. 261. – L. d’Avernes du Dézert- G. de Lespée.

232. — Le 8 mai 1736, Mre François Burgel, pbrë, curé de N.-D. des Authieux-sur-Corbon, résigne purement et simplement sond. bénéfice entre les mains du seigr évoque de Lx, afin qu’il y soit pourvu par le patron présentateur. Fait et passé à Paris.
Le 13 juin 1730, la nomination à la cure des Authieux-sur-Corbon appartenant au seig. du lieu, noble dame Marguerite de Lespée, fille et héritière de feu M. Pierre de Lespée, Esc. et seig. des Authieux, veuve de Nicolas de Mannoury, Esc, Sr. des Manis, et dame et patronne de lad. parr. des Authieux, demeurant à Argentan, parr. St-Germain, nomme à lad. cure des Authieux la personne de M. Michel Gombault, pbrë, vicaire de Cheux, diocèse de Bayeux, et originaire de Chouen, aud. diocèse.
Le 14 juin 1736, le seig. évêque donne aud. Sr. Gombault la collation dud. bénéfice.
Le 15 août 1736, le Sr. Gombault prend possession de la cure de N.-D. des Authieux, en présence de M. Isaac Michel, pbrë, curé de la 2° portion d’Estrées; M. François Auzoult, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais ; M.Jean-Claude Massienne, pbrë, curé de Cambremer, et autres témoins.

Curés. – F. Burget, XVI. 232. – M. Duval-Gombault, XV. 232.
Patron. – Le seigneur du tieu. – M. de Lespée, Vve de Mannoury.

35. – Le 23 déc. 1740, la nomination à la cure des Autieux-sur-Corbon appartenant au seigr du lieu, « Monseig. premier prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensier et vicomte d’Auge, tuteur des enfants dud. seigr des Authieux, dont le fief relève de S. A., à cause du vicomte d’Auge, nomme à lad. cure, vacante par la démission pure et simple de Me Jean Le Désert, dernier titulaire, la personne de son frère, Me. Louis Le Désert, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 30 décembre 1750, le seigr évoque de Lx donne aud. sr Louis Le Désert la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Le Désert prend possession de lad. cure des Authieux, en présence de Me Jacques Durand, acolyte du diocèse de

310. – Le 12 novembre 1749, la nomination à la cure de N.-D. des Authieux-sur-Corbon appartenant au seigr du lieu, « Monseigneur prince du sang, duc d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours, de Montpensieur et vicomte d’Auge », attendu la minorité des enfans du sieur des Authieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Michel Duval-Gombault, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Le Désert, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Putot, 1re portion, diocèse de Lx. – Signé : Louis d’Orléans.
Le 24 mars 1750, Mesre de Cheylus, pbrë, vicaire général du seigr êvêque de Lx, donne aud. sr Le Désert la collation dud. bénéfice.

Curés. – P. Fouet – P.-Jq Desprez.
Vicaire. – P. Lecherpin.
Prêtre desservant – M.-L. Denys.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.L. Mallard.
Seigneur. – J.L. Mallard de la Varende.

133.— Le 20 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre .Maurice Le Doulx, officier de la maréchaussée, fils de François Le Doulx de Glatigny, ci-devant officier la maréchaussée, et de dame Marie-Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evéque, d’une part, et damll. Marie-Françoise Poignant, fille de feu Pierre Poignant, de la parr. des Authieux-sur-Corbon.

256. — Le 27 janv. I768, la nomination à la cure de N.-D. des Authieux-sur-Corbon appartenant au seig. du lieu, Mes. Jean-Jacques-Léonor Le Grix, Esc, seig.des Poterie et du Pontauthou, cons. du roy, lieutenant-général civil et criminel et de police au bailliage de Pontaudemer, et dame Marie-Anne Du Mouriez du Perrier, son épouse,dame et patronne des Authieux-sur-Corbon, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Le Désert, dernier titulaire, décédé le 14 de ce mois, la personne de Me. Jean-Jacques-David Brize, pbrë de ce diocèse, desservant l’obit de l’église paroissiale de Pontfol, y demeurant. Fait et passé à Pontaudemer, parr. St-Aignan, en la maison de Me. Germain Le Rouget, exempt de la maréchaussée de lad. ville, en présence de Me. Eustache Miguignon, pbrë, curé de Pontfol, et dud. Sr. de Rouget.
Le 1er févr. 1768, le seig’ évêque donneaud. sr. Brize b collation dud. bénéfice.
Le 20 févr. 1768, le Sr. Brize prend possession de la cure des Authieux-sur-Corbon, en présence dud. Sr. Miguignon, Me. Jean-Baptiste Le Vigueur, curé de Victot ; Me. Thomas Pigis, pbre, desservant lad. parr, des Authieux, et autres témoins.

314. — Le 23 janv. 1772, la nomination à la cure des Authieux-sur-Corbon appartenant au seig. du lieu. Mesr. Jean-Jacques-Léonor Le Grix, Esc, seig. de la Poterie et du l’ont Authou, conser du roy, lieutenant-général civil, criminel et de police au bailliage de Pontaudemer, et dame Marie-Anne Dumonriez-Duperier, son épouse, dame et patronne des Authieux-sur-Corbon, demeurant à Pontaudemer, rue aux Juifs, parr. St-Ouen, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Mesr. Jean-Jacques-David Brise, dernier titulaire, la personne de Me Joseph-Hyacinthe Pomarède pbr. du diocèse d’Avignon, demeurant en lad.parr. St-Ouen. Fait et passé à Pontaudemer, faubourg St-Aignan.
Le 30 janv. 1772, Mr Despaux. vic. Gl, donne aud. Sr Pomaréde la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr Pomaréde prend possession de la cure des Authieux, en présence de Paul-Alexandre Bénard, Escr, Sr de la Morandière ancien garde du corps-du-roy, capitaine aux Invalides, demeurant aux Authieux et autres témoins.

149 – Le 7 Décembre 1775. la nomination à la cure de N.-D. des Authieux-sur-Corbon appartenant au seig. du lieu noble dame Marie-Anne Duperrier dd Mourier, dame et patronne des Authieux, Herbigny et autres lieux, épouse de Mesr. Antoine-Emmanuel, comte et marquis titulaire de Belloy, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St.Louis, ancien lieutenant colonel d’infanterie, tous deux demeurant ensemble en leur hôtel sis à Pontaudemer rue aux Juifs, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Joseph-Hyacinthe Pomarède dernier titulaire, la personne de Me Jean-Michel Hariel pbre originaire de la parr. de St Jacques de Beauvais, chapelain en la cathédrale du même lieu et habitué en l’église paroissiale de .Méru, aud. diocèse, demeurant au bourg de Méru. Fait et passé à St.Aignan de Pontaudemer.
Le 9 déc. 1775, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Hariel la collation dud. bénéfice.
Le 11 déc. 1775, le Sr Hariel prend possession de la cure des Authieux-sur-Corbon, en présence de Me Jean-Baptiste Oursel, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.

15. – Le 4 sept. 1779, Me Jean-Michel Hariel, pbre du diocèse de Beauvais, chapelain de la cathédrale dud. lieu et curé de N.-D. des Authieux-sur-Corbon, demeurant à Beauvais, à l’école de choeur, parr. N.-D. de la Basse-OEuvre, remet purement et simplement lad. cure entre les mains du seigr évêque de Lx, aiin qu’il y soit pourvu par le patron ordinaire. Fait et passé à Beauvais.
Le 11 sept. 1779, la nomination à lad. cure des Authieux appartenant au seigr du lieu, noble dame Marie-Anne Dumourier-Duperrier, épouse séparée de biens de Mesre Antoine-Emmanuel, chevr, comte et marquis titulaire de Belloy, dame et patronne des Authieux, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me Jean-Baptiste Langlois, pbrê, originaire de la parr, de Norolles et vicaire de Ste Croix de Cormeilles.
Fait et passé à Pontaudemer.
Le 14 sept. 1779, le seig. évêque donne aud. sr. Langlois la collation dud. bénéfice.
Le 15 oct. 1779, le sr Langlois (1) prend possession de la cure des Authieux-sur-Corbon, en présence de Mesre Louis-Thibauld du Bois, seigr du Bois, garde-du-corps du roy, demeurant en la parr, de Cambremer; Me Alexis-Bernard Delamare, lieutenant au bailliage vicomtal de Cormeilles, demeurant au bourg et parr, de Ste Croix de Cormeilles ; Me Thomas Choisel, pbfë, desservant la parr, des Authieux, et autres témoins

179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres :
Me Jacques Hubert, de la parr. des Authieux-sur-Corbon.

303. – Le 20 août 1783, Rêmy Hubert, marchand, demeurant aux Authieux-sur-Corbon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Hubert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Noires-Terres, sise près du chemin de Victot au Montargis. Fait et passé en la maison dud. sr constituant, par le ministère du notaire de Cambremer. – Led. sr acolyte était né à Pontfol.

1466, 26 août – Les Authieux-sur-Corbon
Vérification de l’aveu au roi du sieur de la Rivière curateur de donné par justice de Robert Carbonel, escuier, pour son fief terre et seigneurie des Autieulx-sur-Corbon, assis en la vicomté d’Auge, tenu et mouvant d’icelui seigneur à cause dicelle vicomté.
= Arch. SHL. 9 FB – 6 – Familles. Copie Et. DEVILLE.

1484, 10 juillet – Les Authieux-sur-Corbon
Du Roy nostre sire confesse et aveu à tenir par foy et par hommaige Guillaume de la Rivière mary de Ellaine Damolle, sa femme, fille aisnée et héritière de deffunct Richard Carbonel, en son vivant escuier, un sixiesme de fief de chevallier nommé le fief des Ostieux, assis en la vicomté dDauge, sergenterie de Cambremer, icellui fief tenu noblement à court et usaige……. en deniers quarante cinq livres ou environ en grains, six boisseaux d’avoine soixante pièches de poullailles, cinquante et cinq deniers ou environ, quatre cens vingt sept oeufs, quarante deniers ou environ, quatre ouez. En quel fief a quarante acres de terre ou environ tant labourable en plant que en prés. Et sy y a une acre de bois en diesme. Enquel fief a court usaige, hommes, hommages, reliefs, XIIIes, service de prévosté, service de reparation de moitie (motte ?) et de hérichon, place de colombier et autres services et dignités à noble fief appartenant Duquel fief je suis tenu de faire service dost en telle portion de tant comme fief entier y est tenu et subjet sauf a plus avant bailler sil vient a ma congnoissance. En tesmoins desquelles choses j’ay scelle de mon saing cy mis le Xe jour de Juillet lan mil CCCC quatre et vingtz et quatre.
= Arch. SHL. 9 FB – 6 – Familles. Copie Et. DEVILLE.

Le 29 mai 1778, le Sr Lemonnier de la Haitrée, pbr, desservant actuellement la parr. des Authieux-sur-Corbon, en l’absence du Sr curé, et demeurant à Cambremer, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, chez Jean Nicolle, aubergiste où pend pour enseigne: A l’Hôtel Militaire, bourg et parr. de Beaumont-en-Auge, fait signifier ses noms et grades aux religieux dud. lieu.
Le 9 juin 1778, te Sr. de la Haitrée, en faisant insinuer tes actes présents, prend le titre de vicaire de Fervaques.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.
203. De la Rivière. Ce Jean de la Rivière, Sr. du Prédauge et des Autieux-sur-Corbon en 1307, étoit le 7e. aïeul dudit Charles, produisant en 1540, et le 12e. aïeul de François-Charles-Alexandre, comte de la Rivière-Prédauge, mon voisin et ami, suivant les titres authentiques que j’ai vus au Prédauge en 1786.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Les Authieux-sur-Corbon, Altaria in Algia, ecclesia de Altaribus , Altaria super pontes vallis Corbonis.

L’église des Authieux-sur-Corbon a été démolie il y a 35 ans environ ; la paroisse a été réunie à Victot.
Cette église avait de petites dimensions et offrait peu d’intérêt, si l’on s’en rapporte au souvenir de ceux qui l’ont vue debout.
La cure était à la nomination du seigneur. Guillaume de La Rivière, de Riparia, possédait ce privilège au XIV siècle. La même famille l’avait conservé jusqu’au XVIe., d’après les pouillés.
En 1463, Montant ne trouva qu’un seul noble sur cette paroisse, Richard Carbonnel ; mais nous avons une explication de ce fait dans la Recherche des Nobles dans l’élection de Lisieux en 1540, éditée par La Roque. A l’article de la paroisse du Pré-d’Auge, on voit que Robert, Charles, Michel, Jacques et Charles de La Rivière, produisirent, pour justifier leur noblesse, « la déclaration de leur généalogie et descente commençante à Jean de La Rivière, sieur des Authieux, vivant en 1307, selon que contient la première de leurs lettres, par laquelle ledit Jean, dénommé écuyer, acquit de Hue des Authieux, écuyer, ledit fief des Authieux. » La famille de La Rivière porte: de gueules à deux poissons d’argent, suivant d’Hozier.
Le même d’Hozier inscrit dans son Armorial : Pierre de l’Épée, seigneur et patron des Authieux-sur-Corbon, avec le blason suivant : de gueules à deux épées d’argent posées en sautoir, la garde au chef de l’écu, cantonnées en pointe d’un lion d’or rampant ( Notes de M. Ch. Vasseur sur les familles nobles de l’évêché de Lisieux).
Nous ignorons comment eut lieu la transmission de la terre des Authieux de la première famille à la seconde.
On comptait aux Authieux 1 feu privilégié et 18 feux taillables.
En général, dans les communes nommées Les Authieux, Altaria, nous avons trouvé deux églises ou chapelles : j’ignore s’il en a existé deux aux Authieux-sur-Corbon à une époque ancienne.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Les Authieux-sur-Calonne. Chapelle Saint-Meuf: « panneaux de bois sculpté (XVIe s.) encastrés dans l’huisserie moderne de la porte » représentant Ste-Barbe, St.-Roch. etc. Tableau du maître-autel représentant St.-Roch. Eglise des Authieux, maître-autel du XVIIe s. peintures murales. (Excursion du 16 Juillet de la Soc. Hist. de Lisieux).

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie
Gentilshommes et Terres Principalles de ladite Vicomt.e Pont L’évêque.
Louis de L., sieur des Authieux, a servy une campagne ou deux Louis de L’Epée, chevalier, seigneur et patron des Authieux-sur-Corbon, y demeurant, marié à Jeanne de Bonenfant, maintenu le 24 novembre 1668. (La Galiss., Elect. de Pontl’Evêque.)

A travers le passé du Calvados : glanes, traditions, souvenirs. – G. Lesage.
Requête des habitants des Authieux
La paroisse des Authieux-sur-Corbon, aujourd’hui rattachée à la commune de Victot, fut désignée, en 1790, pour faire partie du district de Pont-l’Evêque.
Dans une requête adressée aux administrateurs du département, les habitants protestèrent contre ce projet. « Notre paroisse, disaient-ils, est à 5 lieues de Pont-l’Evêque, ses habitants ne peuvent assez souvent arriver pour avoir justice, étant obligés de passer deux rivières qui, dans les moindres crues, sortent de leur lit, savoir, la rivière de Rumesnil et celle de Léopartie, toutes deux sans ponts. D’où il arrive que les affaires ne peuvent être suivies aux jours marqués, par l’impossibilité du passage. Autrement, il faut risquer sa vie et le plus souvent être sûr de la perdre. Quand on voudrait prendre un autre chemin, cela serait impossible, étant, outre cela, empêché par la rivière d’Orette, qui, dans les crues d’eau, ferme tout passage, n’ayant point de pont. Outre cela, les chemins sont impraticables des Authieux au dit Pont-l’Evêque.
Les Authieux, au contraire, ne sont distants de Lisieux, que de trois lieues et quelque chose. Nulle rivière à passer, nul danger à courir, le chemin toujours beau, étant la route royale.»

Authieux sur Corbon
Géoportail Carte Cassini

Ancienne église emplacement présumé Lieu dit « Croix des Authieux »

Géoportail Carte Cassini

3 – Archives ShL.
Sous l’invocation de Notre-Dame

3e fascicule – 1767 4 juillet
Maistre Louis Désert, prestre curé des Authieux-sur-Corbon
– page 117 – 1652 17 octobre

Noms des curés:
Désert 1764
Pommarède 1774
Langlois 1779 -1787
Curés. — J.-J.-D. Brise – J.-M. Hariel – J.-B. Langlois
Prêtres desservants.— J.-B. Oursel – J. Ph. Le Monnier de la Maillée – T. Choisel –
Patron.— Le seigneur du lieu. — J.-J.-L. Le Grix de la Poterie – M.-A. Dumourier-Duperrier, dame de Belley.
Seigneur. — P.-A. Bénard de la Morandière

Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
Doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen.
Elect. de Pont-l’Évêque.
Sergent. de Cambremer.

TONNENCOURT


NOTE sur TONNENCOURT.
.
La fusion des communes de CHEFREVILLE et de Tonnencourt par décret du 18 juillet 1882 sous le nom de Cheffreville-Tonnencourt.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV.
Tonnencourt :
TORNECORT 1184 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 119.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques
3 – Autres pièces Fonds SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

Tonnencourt, canton de Livarot, réunie pour le culte à Cheffreville.
Tornecort, 1184 (magni rotuli, dans le pouillé de Lisieux, p. 57, note 3).
Thonnencourt, 1579 et 1683 (ibid. p. 57, note).
Tanancourt, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Thonnancourt.
Tonancourt, Thonencourt. Tonnencourt

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc.de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

– Fiefs de Tonnencourt de Lyée et de la Rite.
– Fief de Mouteille, 8° de fief assis en la paroisse de Mouteille, possédé par la demoiselle fille et héritiers du feu sieur de Tonnencourt.
– Tonnencort. -Guy de Tonmencort y tient un quart de fief et Robert Buttey y tient un quart.

Lieux-dits de TONNENCOURT:
Batonnière (La), Bocage (Le), CAMPAGNE(LA), Chaumondière (LA), Manoir (LE), Monts (LES), Presbytère (Le),

1 – Bibliographie.
Voir :
Ferrière
Formeville II p.160
Auguste GUILMETH, Bourg de Livarot, s.l., s.d., in-8°, 72 p. (8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.)
= M.C. E.D. Br. 1170 – pp. 60-72 : Canton de Livarot : Saint-Michel-de-Livet, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Le Mesnil-Durand-sur-Vie, Le Mesnil-Germain, Auquainville, Fervaques Cheffreville, Sainte-Marguerite-des-Loges, Tonnen-court, Les Moutiers-Hubert-en-Auge, Lisores-sur-Vie, Saint-Germain-de-Mont-gommery, Sainte-Foi-de-Montgommery, Saint-Ouen-le-Houx, La Brèvière, La Chapelle-Hautegrue, Les Autels-Saint-Basile, Tortisambert, Heurtevent,.
PELLERIN Henri, « La décoration intérieure du manoir de Tonnancourt », PAR, février 1971
BONNET de la TOUR général, « Curiosités sur Cheffreville-Tonnencourt », PAR, 22, Février 1972

2 – Références historiques

Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 65 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :14eme

16e et 18e dominus loci

Curés : Michel Charles Bardel  1739, Pollin 1764-1774, Joriaux 1782-1787.
En 1213 le patronage fut donné à l’Evêque par Guillaume de Tornecort
Dans les MRN on trouve en 1184 Hugo de Tornecort.

Description de l’église du 7 septembre 1853

Description du Manoir
L’intérieur n’est remarquable que par quelques débris émaillés et par un fragment de peinture murale représentant une bataille et qui d’après les quelques inscriptions et légendes qui indiquent les divers positions, paraît être la Bataille de Marignan.

Histoire de Bordier et Charton p. 21 tome II : on trouve des planches figurant des bas-reliefs du tombeau de François Ie à Saint Denis et représentant le Bataille de Marignan, qu’il serait peut-être bon de comparer avec les peintures du Manoir de Tonnencourt. Il existe sans contredît de notables différences, le bas-relief étant une longue bande tandis que la superficie de la muraille du manoir était un vaste parallélogramme presque aussi haut que large, où il fallait nécessairement de la perspective.

Monstres du Bailliage d’Evreux de 1469
Richard de Saane écuyer, seigneur tenant d’une portion de fief de Tenencourt

Ne comprennent pas
Alexandre des Hayes de Béville curé de Tonnencourt :… d’azur à la fleur d’or, feuillée de quatre feuilles et sommée d’un soleil aussi d’or  (d’hozier 131)

Recherche de Montfaut
Robert de Liée, à Tonnancourt
Recherche des Elus de Lisieux
Eustache de Lyée, (voir n°15)
Maistre Henri de Lyée a fourni sur l’art. de la paroisse de Notre-Dame-de-Courson avec Jean de Lyée (voir n°15)
Geoffroy le Sens.

Recherche de 1666
Jacques de Liée, seigneur de Tonnencourt
Robert de Liée, seigneur du lieu.
Mademoiselle de Liée de Tonnancourt, née en 1673, instruite à St Cyr, mariée après sa sortie.
Mademoiselle de Tonnancourt, née en 1737, instruite à St Cyr, mariée.
Mademoiselle de Tonnancourt, qui fut rendue à sa famille, fut une des demoiselles de St Cyr, qui fut remarquée par Mme de Maintenon et lui servait de secrétaire et de confidente à St Cyr comme à Versailles (voir Th. Lavallée – Histoire de St Cyr 2e édition p.216)

Extrait de l’ancien fichier TONNENCO.SPR

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Tonencourt, Tonnencourt, Tornecort.
L’église de Tonancourt ne date que- du XVIe siècle, et sa construction n’offre aucune particularité à signaler. Les murs sont régulièrement munis de contreforts. On y a fait des reprises assez notables à la fin du XVIIIe siècle. Le choeur est tout entier de cette dernière époque. Un clocher en charpente assez élancé, placé sur la partie occidentale de la nef, renferme une cloche du célèbre fondeur Jean Aubert, de Lisieux. Elle porte l’inscription suivante :

1713 Msr IVLES LE LIRE PBre CVRE DE NOSTRE DAME DE COVRSON ET
NOBLE DAME GENEVIEVE DE DROVLIN EPOVSE DE Msr GABRIEL DE LIEE ESCer
SEIG. DE BELLEAV MONT NOMMEE ET BENITE PAR Mre THOMAS DE LA MARE
PBre CVRE DE CHEFFREVILLE.
IEAN AVRERT MA FAITE.

Rien à signaler dans le mobilier du choeur. La nef n’est pas voûtée. Un simple plancher porte sur les entraits, ornés de rageurs.
Les Rétables des deux petits autels datent du XVIe siècle.
Leur lambris formé de panneaux à compartiments flamboyants, surmonté d’un dais en quart de cercle garni d’une galerie, avec pinacles feuillages, peut être signalé.
Le crucifix de l’arc triomphal est protégé par un dais semblable.
Une statue de la Vierge peut remonter au XVIe siècle.
Dans le cimetière est un if, rameux dès le sol, qui mesure 10 pieds et demi de circonférence.

Manoir.
— Tout près de l’église, à l’ouest, se trouvait le manoir, construction du XVIe siècle, dont le pignon en pierre de taille était flanqué de deux contreforts. Une porte cintrée à moulures prismatiques donnait accès aux caves.
L’autre pignon était en briques et pierre, bien que de la même époque. Les deux façades étaient en bois, sans sculptures, si ce n’est un grand écusson chargé d’un bar contourné.
Quelques clous à plaques découpées à jour restaient aux vantaux des portes.
Ce manoir était bâti sur une motte féodale. Cet ancien manoir de Tonancourt vient d’être démoli.
Si l’extérieur n’offrait rien de remarquable, il n’en était pas de même de l’intérieur où l’on voyait encore des peintures murales du plus haut intérêt, notamment une représentation contemporaine de la bataille de Marignan où Guillaume de Lyée, seigneur de Lyée, de Tonancourt, d’Heurtevent et du Coudray, avait figuré avec honneur. Des inscriptions gothiques, portées par des phylactères, servaient d’explication au tableau. On ne saurait trop déplorer la destruction d’un si rare monument du commencement du XVIe siècle.

La paroisse de Tonancourt est réunie à Cheffreville pour le culte. On y comptait 65 feux, soit un peu plus de 300 habitants. La population actuelle est de 101 habitants.
Cette commune, dit M. de Neuville, une des moins considérables du canton, faisait autrefois partie de l’élection de Lisieux et de la vicomté d’Orbec. Le patronage de la paroisse était laïque et appartenait au seigneur.

Le nom primitif de ce lieu paraît avoir été Tornencourt. Hugues de Tornencourt vivait en 1184. En 1213, Guillaume de Tornencourt fit donation à l’évêché de Lisieux du patronage de l’église de Notre-Dame de Courson, qu’il tenait de Hubert de Courson. Mais cette famille ne tarde pas à disparaître et nous retrouvons la seigneurie de Tonancourt divisée, sans doute par suite d’un partage, entre les familles de Lyée et de Sâane. Richard de Sâane était seigneur en partie de Tonancourt en 1469, et Geoffroy de Sâane y fit preuve de noblesse devant les élus de Lisieux, en 1523. Mais cette ancienne famille ayant, à ce qu’il semble, aliéné sa part de fief en faveur des de Lyée, se trouva réduite à un état de fortune précaire, perdit la possession de la noblesse et vit son nom même altéré par l’usage en celui de Sennes.
Geoffroy de Sennes était assis au rôle de la taille en 1540, et Nicolas de Sennes, un de ses descendants, fut déclaré roturier par M. de Marie, en 1666, en la paroisse de Cheffreville.
La famille de Lyée, originaire du Vexin, vint se fixer, au XIVe siècle, dans la paroisse de Tonancourt où elle posséda, outre le nef de ce nom, le fief de Lyée et le fief de la Rue, plus tard confondus dans la seigneurie principale.
Robert de Lyée, seigneur de Lyée et de Tonancourt, vivait en 1345 et fut le point de départ de la filiation prouvée par ses descendants dans les diverses Recherches de la noblesse.
La branche aînée de cette famille a possédé sans interruption la seigneurie de Tonancourt jusqu’à la fin du siècle dernier, qu’elle s’est éteinte dans la personne de Henri-César-Auguste de Lyée de Tonancourt et de sa soeur Louise Aimée de Lyée de Tonancourt, mariée au marquis deCaruel Mérey (Notes de M. le vicomte Louis de Neuville).

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016
Brigandiniers [Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)
Manoir de TONNENCOURT: Hommes 3 Chevaux 3

NOTES sur  TONNENCOURT

HISTORIQUE :

Le Manoir de Tonnencourt rappelle le souvenir d’une ancienne famille de ce nom qui dut disparaître dans les premières années du XVe siècle et dont l’une des dernières représentantes, Robine de Tonnecourt avait épousé Robert Cordonnel. Leur fils Jean, épousa en 1412 Blanche de Grengues, veuve de Hautemer [1]
Ce fut l’occasion de nombreuses donations mais aucune semble-t-il, ne concernait le patrimoine des de Tonnencourt.

Très tôt, cette terre passe dans la famille des de Lyée dont le premier représentant paraît sous la personne de Robert, écuyer, et de sa femme, cités en 1345 [2]. Nous trouvons ensuite mention, en 1444, dans les Comptes de Jean Le Muet, des enfants sousâgés d’un « Robert de Lyée, qualifié sieur de Tonnancourt qui avait épousé, en 1426, Perrette de Belleau, soeur et héritière de son frère, Jean de Belleau et à ce titre, dame de la Fosse (à Cheffreville), et de Belleau (à Notre-Dame-de-Courson) [3]. En 1463, un autre Robert est trouvé par Montfaut à Tonnancourt [4]
Ayant épousé Catherine de Querville, c’est sans doute le même qui quelques années plus tard, marie sa fille Anne à Guillaume de Guerpel [5]
En 1540, la famille est représentée par Henri de Lyée, celui sans doute qui nous le verrons participa avec quelques uns des seigneurs des environs à la bataille de Marignon dont il fit faire le « pourtraict » pour sa salle.
Nous trouvons trace en 1625 d’un François de Lyée qui est alors qualifié de Seigneur de Tonnencourt-Le Couldray [6] la belle terre de Tortisambert et c’est peut-être à lui qui nous devons la grande campagne de travaux qui vit la mise en place des cheminées des pignons.
Selon le marquis de Frondeville, cette propriété resta dans la famille des de Lyée jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, mais ils ne l’habitaient sans doute plus d’une manière continue depuis longtemps, vraisemblablement depuis qu’ils avaient réaménagé le château de Belleau-Belleau dont ils étaient également seigneurs.

DESCRIPTION
Le Manoir de Tonnencourt s’élève à flanc d’un coteau en forte déclivité et celle ci a été mise à profit pour créer une succession de niveaux. En plan, il se présente sous la forme d’un long rectangle cantonné à son extrémité sud par un massif de maçonnerie sur lequel s’appuie un logis de trois travées charpentées. Au delà s’élève un autre massif maçonné suivi de trois autres travées de pan de bois. Enfin, vers le nord, cet ensemble se prolonge de deux adjonctions, l’une en brique et pierre et la dernière de brique.

Le massif de pierre sud, amputé semble-t-il de sa partie supérieure, est construit en moyen appareil de calcaire cénomanien et porte toutes les caractéristiques des constructions de la fin du XVe siècle ou des premières années du XVIe siècle. Le pignon sud est épaulé de deux contreforts entre lesquels s’ouvre une porte en plein cintre encadrée d’un tore donnant accès au sous-sol qui règne sous l’ensemble du logis de bois. Au rez de chaussée, cette « tour » ne comprend qu’une seule travée et ouvre par une baie en ogive sur la cave qui s’étend sous l’ensemble du logis de bois.

La puissance de ce « narthex », son élévation ancienne font penser à une construction à caractère défensif, bien qu’il n’existe aucune trace visible de meurtrière ou d’archère.
A la suite nous trouvons donc cinq travées de charpente coupées entre la troisième et la quatrième par un autre massif de pierre de la largeur d’une travée de charpente et correspondant à l’escalier et à la cheminée centrale.
En élévation, on compte quatre niveaux: un sous-sol, un rez-de-chaussée un étage et un comble.
Le sol-sol s’étend au-dessous d’un long corps de logis en bois et vers le Sud sous un massif de pierre, l’ensemble formant une tour étroite.
Le rez-de-chaussée est remarquable par ses travées de charpenterie de type lexovien dont les témoins, rares, permettent cependant de restituer l’ordonnance de la façade ouverte pratiquement dans sa totalité et dont les potelets épaulés de guettes donnent le rythme.
Le massif de pierre central a été fortement remanié extérieurement et doté d’un cordon plat, habituel aux constructions de la fin du XVIe siècle et  marquant l’étage.
Vers le Nord on  peut remarquer une travée de maçonnerie de brique harpée de pierre.
L’intérieur, dont les niveaux ont été notablement exhaussés comporte un ensemble de cheminées  et de décoration peinte remarquables.

1424, 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117. FIN NOTEB. C

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
TONANCOURT.
58. Eustache de Lyée a été plusieurs fois appelé et mis en défaut vers le procureur du Roi, qui a requis le dit de Lyée estre assis. V. n°. 15.
Maistre Henri de Lyée a fourni sur l’article de la parroisse de Nôtre Dame de Courson, avec Jean de Lyée, n° 15.
59. Geofroi le Sens, bien que les parroissiens ne l’eussent dénommé à la fin de leur rôle comme noble, et qu’il y fût assis à la somme de 15 liv., s’est présenté et a dit être procréé et descendu de noblesse ancienne, suivant une généalogie qu’il bailloit, commençante à Pierre le Sens, son bisayeul : mais pourceque par icelle son titre de noblesse n’est suffisamment justifié , le procureur du Roi a requis qu’il soit maintenu en son assise.

1548, 3 avril – Fervaques
Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Livarot Marguerin de Lyée de la paroisse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’Epée sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la paroisse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la paroisse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîné Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
= AD 14. 74 F 22.

1373 – Notre-Dame-de-Courson
« Contract de fieffe faicte par Guillaume de Thonnencourt en l’an mil trois centz soixante et treize.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1385, 12 octobre – Notre-Dame-de-Courson
« Deux aveux renduz par Geuffroy Lebourgeois à Jean de Thonnencourt, Sr du lieu, les douziesme Octobre mil trois centz quatre vingt cinq et douzeiesme octobre mil quatre centz.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1389, 8 décembre – Notre-Dame-de-Courson
« Contract de fieffe faicte par led. Jean de Thonnencourt aud. Lebourgeois devant lesd. tabellions le huictiesme Décembre mil trois cents quatre vingt neuf, d’une pièce de terre y spécifiée moyennant un chapon en plume de rente par chacun an.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1400, 12 octobre – Notre-Dame-de-Courson
« Deux aveux renduz par Geuffroy Lebourgeois à Jean de Thonnencourt, Sr du lieu, les douziesme Octobre mil trois centz quatre vingt cinq et douzeiesme octobre mil quatre centz.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1533, 5 mars – Notre-Dame-de-Courson
« Autre transaction faicte devant les tabellions de Lyvarot le cinquiesme Mars mil cinq cens trente trois entre Robert de Lyée, Sr. du Couldray, fils et héritier de deffunct Guillaume de Lyée, Jean de Lyée, écuyer, Sr. de Belleau, pour luy et ses frères, enfants et héritiers de deffunct René de Lyée et Me Henry de Lyée frère desd. deffuncts Guillaume et René de Lyée touchant la succession à eulx escheue par le deceds de feu Mre. Jean de Lyée, pbre. Sr. de Thonnencourt, frère dud. Me  Henry et oncle des autres parties.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, pp. 32-33

1533, 17 mars – Notre-Dame-de-Courson
« ACoppie d’adveu présenté à Estienne Labbé, Sr. et baron d’Auquainville, à cause de sa femme, par Robert de Lyée, de la terre et seigneurie de Thonnencourt, tenue par foy et hommage neuement de lad. baronnie, le dix septiesme jour dud. mois de mars.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 33

1213 – Notre Dame de Courson
En juillet, Guillaume de Tonnencourt donne à Jourdain du Homet le patronage de Notre-Dame-de-Courson.
« Qu’il soit connu de tous ceux à qui le présent écrit parviendra, que moi Guillaume de Tonnancourt, patron de l’église de Sainte-Marie-de-Courson que je possédais par droit héréditaire, je l’ai donnée et aumônée à Jourdain, seigneur évêque de Lisieux, de telle sorte qu’il puisse exercer lui-même ce patronat ou le confier à quelque collège que ce soit, en pûr et perpétuel aumônât. Moi donc et mes héritiers nous serons toujours tenus de garantir ce dit patronat, soit à l’évêque, soit à ceux à qui il l’aura confié ou de l’échanger si nous ne pouvons le garantir. Et afin que ceci soit observé, ratifié et assuré aux temps à venir, j’ai confirmé cette mienne donation, par ma signature et mon sceau. Fait à Lisieux, l’an de grâce MCCXIII, au mois de juillet.
= J-P RIVIERE, Notre-Dame-de-Courson, 1986, p.21-22

1320 Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 18 Tonnencourt – Guy de Tonnencourt y tient un quart de fief et Robert Buttey y tient un quart de fief.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1424, 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117

1438, 26 avril – Notre-Dame-de-Courson
« Deux autres contracts de fieffe faicte de plusieurs pièces de terre aux personnes y dénommées par Jean Cardonnel et damoiselle GIlberte de Tonnencourt, sa femme, seigneurs dudit lieu de Tonnencourt à cause d’icelle damoiselle, les vingt sixième Avril mil quatre cente trente huict, seizeiesme Mars mil quatre centz cinquante.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1445, 2 février – Notre-Dame-de-Courson
« Deux adveux présentez au Sr Baron d’Auquainville et de Fervaches, par led. (Jean) Cardonnel, d’un demy-fief de haubert nommé le fief de Thonnencourt à luy appartenant à cause de damoiselle Roberte de Thonnencourt, fille de feu Jean de Thonnencourt, vivant seigneur dudit lieu, les deuxiesme Février mil quatre centz quarante cinq et dix septiesme Juillet mil quatre centz cinquante et ung.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1450, 16 mars – Notre-Dame-de-Courson
« Deux autres contracts de fieffe faicte de plusieurs pièces de terre aux personnes y dénommées par Jean Cardonnel et damoiselle GIlberte de Tonnencourt, sa femme, seigneurs dudit lieu de Tonnencourt à cause d’icelle damoiselle, les vingt sixième Avril mil quatre cente trente huict, seizeiesme Mars mil quatre centz cinquante.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1451, 17 juillet – Notre-Dame-de-Courson
« Deux adveux présentez au Sr Baron d’Auquainville et de Fervaches, par led. (Jean) Cardonnel, d’un demy-fief de haubert nommé le fief de Thonnencourt à luy appartenant à cause de damoiselle Roberte de Thonnencourt, fille de feu Jean de Thonnencourt, vivant seigneur dudit lieu, les deuxiesme Février mil quatre centz quarante cinq et dix septiesme Juillet mil quatre centz cinquante et ung.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1463 Recherche de Montfaut
Robert de Liée (Lyée), Tonnancourt (Tonnencourt)

1471 – Tonnencourt
 » En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherine de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des  Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG.- Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11

1489, 27 mai – Tonnencourt
« Mandement du bailly d’Evreux ou de son lieutenant au siège d’Orbec obtenu par Robert de Lyée, Sr. de Belleau et de Thonnencourt, le vingt septiesme May mil quatre cents quatre vingt neuf.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 32

1538, 7 novembre – Notre-Dame-de-Courson
« Coppie d’acte exercé par devant le sénéchal de la baronnie de Ferrières le septiesme Novembre mil cinq cents trente huict, par lequel Eustache de Lyée se seroit présenté pour faire les foy et hommage et paier le relief deu à la dame baronne de Ferrières, à cause d’un demy fief noble de haubert nommé Tonnencourt, situé en la paroisse de Tonnencourt.
= RIVIERE Jean-Pierre, Notre-Dame-de-Courson, p. 33

1770, 23 juillet – Notre-Dame-de-Courson
Retrait lignager d’une pièce de terre engagée par Nicolas Piprel, par messire Henri-César-Auguste de Lyée de Tonnencourt, écuyer, sous-aide major du régiment d’Orléans cavallerie, demeurant ordinairement au logis et manoir seigneurial de Tonnencourt.
= Arch. SHL. 9 FA. – Pap. 2 ff. Dossier Notre-Dame-de-Courson. Analyse Et. Deville.

1772, 23 juin – Tonnencourt
Par devant le notaire du Roy à Orbec soussigné
L’an mil sept cent soixante douze le mardy après midy vingt troisième jour de juin En l’Etude
fut Présent Messire desir antoine Césard Chavallier seigneur et Patron de Tonnancourt demeurant audit lieu Lequel a par ces pnt. Reconnu Devoir a Messire Jacques de Courthoeuvre Chevallier Seigneur du Bocoudrey et Autres Lieux demeurant à Lisieux.
La somme de Six cent Livres mentionnée en une obligation du fait dudit seigneur de Thonnancourt dont ledit Seigneur de Bocaudré est porteur Lequel billet, ou obligation demeure nul au moyen de la présente, Laquelle dite somme de six cent Livres Ledit Seigneur de Tonnancourt La payera audit seigneur de Bocaudrey ou fera payer par M. Le Chevalier de Bonneval Lorsque les lettres de Ratification Seront Scellées ayant pris la voie de l’édit des hipotecques relativement au contrat de vente fait par ledit seigneur de Thonnancourt à M. de Bonneval par acte notarié Et en forme au payement de laquelle somme dans le délay cy dessus fixé pourvu toutefois que ledit seigneur de Bonneval ne retarde pas le payement qu’il doit faire aud seigneur de Tonnancourt qui ne soblige payer la susdite soe que lorsaque Led Seigneur de Bonneval Lui aura remis sesdits aquey il oblige tous ses biens pnts. et a venir Ce fut fait en la pnce. des srs Jean Baptiste Letanneur organiste de cette ville Et pierre rasseut couturier demt. à Orbec temoins qui ont avec lesdits seigneur de tonnancourt et nous nre signé après lecture.
De Lyée de Tonnancourt – Le Tenneur – Pierre rasant – Le Boure
en marge : Je reçu de Monsieur (en surcharge) le Chevalier de Bonneval le montant du présent Laquelle quittance luy sert de main levée et le tout à la decharge de Monsieur de Tonnancourt et suivant mon opposition aux hypothèques du onze juillet dernier. Ce vingt neuf aoust mil sept cent  soixante douze De Courtheuvre. approuvé le mot chevalier en surcharge Bon Bocaudrey
(voir acte du 11 juillet 1772)
= Arch. SHL. 9FA Fonds Deville. Communes T. Dossier Tonnencourt

1770, 23 juillet – Notre-Dame-de-Courson
Retrait lignager d’une pièce de terre engagée par Nicolas Piprel, par messire Henri-César-Auguste de Lyée de Tonnencourt, écuyer, sous-aide major du régiment d’Orléans cavallerie, demeurnt ordinairement au logis et manoir seigneurial de Tonnencourt.
= Arch. SHL. 9 FA. – Pap. 2 ff. Dossier Notre-Dame-de-Courson. Analyse Et. Deville.

3 – Autres pièces FONDS SHL.

CHEFFREVILLE-TONNENCOURT : FONDS 1F
1F719 : septembre 1818 : Tonnencourt : réparation des Chemins vicinaux. (Moulins) (Belleau)

[1] L’analyse de l’acte ci-dessous paraît comporter de multiples fautes de transcription dont certaines sont difficiles à restituer.

[2] P.A.M. LABBEY de LA ROQUE._ La Recherche des élus de Lisieux, CAen Poisson, 1827. p. 11.

[3] Henri de FRONDEVILLE, Les Comptes de Jean Le Muet, p. 209.

[4] Sergenterie d’Orbec Robert de Liée, Tonnancourt (Tonnencourt)
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

[5] 1471 – Tonnencourt
 » En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherien de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des  Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG, Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11

[6]   1625 – Survie Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-­le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
61 – H. 1756 , 4