ANNEBAULT

NOTES sur ANNEBAULT – 14016


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Archives du Calvados.
ANNEBAULT
. Dioc. de Lisieux .Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pontl’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790). III. 3 arr communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Beaumont ( Loi du 28 pluviose an VIII ); canton de Dive-
(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). — Pop .: 277 hab. ( 1911 ). — Sup.: 553 hect . 25 a . 23 c .
ADMon Gale. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 21 janvier 1792-5 prairial an II (2 reg., 50 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII .
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 30 mai 1632.
Lacunes : 1633, 1635-1636, 1639-1644. — Audiences de contrats. 1688-1692. Délibérations du commun . 1688-1692 , 1731.-
Comptes des trésoriers , passim, dans le registre de 1753-1773 .
Note sur Claude d’Annebault, amiral de France.
Liste des curés. 1614-1757 .
IMPOSITIONS. – Liste des États de sections ( Sections A- C ) . S. d . (3 cah ..26 fol .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II
67. — Annebault (Dozulé, C.) :
Olnehac [début du xn’ s.] : 5e ch. de dotation de Troarn. (Orig., Arch. Calv., H 7750 ; — R.N. Sauvage, Troarn, p. 363 [Preuves, V]).
Nom d’origine germanique. Le premier élément est obscur. Le deuxième, – balk baul, est représenté en allemand sous la forme Balk [en], « poutre » ; mais on peut penser aussi au XV°-sc. balkr, « clôture, séparation ».

canton de Dozulé.
Sanctus Remigus de Ounebaus,
Olnebac, Olnebanc, Olnebanch, Olnebauch; Ognabac,
Ognebac, 1195 (livre blanc de Troarn).
Honnebaucum, Onnebaùcum, 1234, 1250 (lib. rnb. Troarn. p. 6 et 15).
Sanctus Remigius de Onnebaut, 1250 (magni rotuli, p.200).
Annebault, Annebaut, 1250 (liv. de Troarn).
Honnebault, 1311 (parv.lib. rub.Troarn. n° 52).
Onnebancum, XIV° s° (pouillé de-Lisieux, p. 50).
Onnebault, 1579 (ibid. note 9, p. 51 ).
Annebaut-en-Auge XVII° s° (Cassini).

Par. de Saint-Remy,
patr. l’abbé de Troarn.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont. Génér. de Rouen,
élect. de Pont l’Evêque
sergent; de Dive.

Lieux-dits d’ANNEBAULT.
ALLAIRES (LES), h – Alincourt, h – Boscage (LE), quart – Cour-Manable (La), h. – Forge-Mousquain (LA), h – Lieu-Aubrée (LE), f – Lieu-de-la-Goudraye (LE), h. – Lieu-Féron (LE);.f. – Lieux-Gondouin (LE), h. – PLACE (LA), h. – Pouettres (Les), h. – Quatre-Routes (Les), q. –
Rue-de-Caen (LA), q. – Vallée-aux-Autels (LA), h. – Vallée-aux-Tantets (LA), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Thèse de l’École des Chartes de François NAWROCKI, L’Amiral Claude d’Annebault, 2002, p. 459.

HUET A., « Annebault et Bourgeauville aux XVII° et XVIII° siècles. Contribution à l’étude démographique du Pays d’Auge. Préface de Pierre Chaunu », Ann. de Norm., 22, N° 4, 1972, pp. 277-300, cartes, graphiques
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, s.d. (1956), 485 p. pp. 389-406.
ANNEBAULT, BONNEBOSQ, SAINT-VAAST-en-AUGE, – Saint-Pierre-Azif – fromages (Livarot, Camembert, Pont-L’Evêque), beurre, rouissage, Calvados, eau-de-vie, cidre, mesures, Foire aux melons à Dives, le 9 septembre – pommé – marmelade ? – Teurt Goul (Teurgoulle) gatte – béleron (40 à 50 brocs), broc (15 litres) – cf. PA19NO.
DELISLE Léopold, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, In-8°, 442 p.
Annebault, 278;
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 700.
GERVAIS Charles, Musée de la Société des Antiquaires de Normandie.
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles).
RAULT Fernand, Compte rendu de l’excursion du 27 mars 1977 aux mottes et châteaux du Pays d’Auge: motte située à l’ouest de l’église de Bonnebosq; chapelle Saint-Christophe; mottes de Bonnebosq; Auvillars; Annebault; Fauguernon; Le Pin; Château de Blangy; Fierville, Communication SHL, 26 avril 1977.
Voir : Congrès archéologique 1870 p 102
Antiquaires de Normandie Tome 23 p.18 n°125
Delisle – Echiquier p.65 n°251
Catalogue du Musée de Caen p.123 n°702
Portrait de Claude d’Annebault, Baron de Retz, Maréchal puis Amiral de France et Tableau du XVIe, -Musée de Rouen n°3051

Jehan d ANNEBAULT chevalier rend aveu du fief entier d’ANNEBAUT qui est de la Vicomté de CAEN ……(?) d’une vavasserie sise à la CHAPELLE-HAMFRAY
– registre de Me LE SUEUR : 1783 5 mai Deseulle, curé d’Annebault.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
– Baronnie ressortissant au bailliage de Caen, ,1/18/1 (Brussel). Ce fut Claude d’Annebault, amiral et maréchal de France, qui fit ériger sa seigneurie en baronnie; elle fut érigée plus tard en marquisat. La haute justice dépendait d’Appeville.
Annebault est le nom du marquis d’Annebault (Grand amiral de France) qui fut (par mariage) seigneur d’Appeville, dont la famille était originaire d’Annebault dans l’actuel département du Calvados (François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l’Eure.)
– No l87.- Le fief du Chastel, à N. H. Loys Le Senglier, Charles Le Senglier, et damoiselle Raulline Hermem, tenu de messire Claude d’Annebault chevalier, maréchal de France, à cause de sa terre et seigneurie d’Aubigny, par un plein fief de haubert, vaut toutes charges portées et rabattues, 250 livres.
– N° 119.- Le fief de Saint-Martin-le-Vieil, tenu par Nicolas d’Annebault, escuyer.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

93. — Le 7 mai 1693, Me Henry Veron, pbfë, curé de St-Rémy d’Annebault, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S. le pape en faveur de Mr Jacques Millet, pbfë, chapelain de la ler portion de N.-D. en la Cathédrale. Il se réserve toutefois 200 livres de rente annuelle.
Le 20 mai 1093, led. Sr Veron donne une nouvelle procuration pour résigner sa cure en faveur dud. sr Millet; mais, dans celle-ci, il n’est pas question de réserve ni de pension. Fait et passé au village de Mesnil-Asselin. parr. St-Germain, en la maison dud. sr Michel.
Le 11 juin 1693, le sr Veron fait savoir au sr Millet qu’il se désiste d’un acte qu’il avait fait pour révoquer la procuration ad resignandum de sad. cure et qu’il entend que cette procuration ait son plein effet.
Le 12 juin 1693, le sr Millet obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Annebault.
Le 17 août 1693, M. le Nëpveu, vic. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 sept. 1696, le sr Millet, prend possession du bénéfice-cure d’Annebault, en présence de Me Henry Vimont et autres témoins.

7O. — Le 6 mars 1694, Me Jacques Millet, pbfë, curé de St-Rémy d’Annebault, doyenné de Beaumont, et chapelain de la 1re portion de N.-D., en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner lesd. bénéfices en faveur de Me Henry Deschamps, pbfë, titulaire de la chapelle simple de N.-D., 3e portion, en lad. Cathédrale, donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur dud. sr Millet; le tout pour cause de mutuelle permutation.
Le 28 mars 1694, led. sr Deschamps obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Annebault et de la 1re portion de N.-D.
Le 6 août 1694, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 10 août 1694, le sr Deschamps est mis en possession de la chapelle N.-D., 1re portion.
Le 16 août 1694, il est mis en possession delà cure d’Annebault, en présence de Me. Nicolas Turpin, pbfë, 1er sous-chantre en la Cathédrale, Me François Cosnard, pbfë, curé de Ferrières.
Le 27 juin 1694, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la chapelle N.-D., 3e portion, obtenues en cour de Rome, le 28 mars dernier, par led. sr Millet.
Le 5 août 1694, le sr Millet est mis en possession dud. bénéfice.

94. — Le 25 nov. 1695, Me Henry Deschamps, pbfë, curé d’Annebault et titulaire de la chapelle N.-D , 1re portion, en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Lesguillon, pbrë, de ce diocèse. Il se réserve 40 livres de pension.
Le 20 décembre 1695, led. sr. Lesguillon obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 31 janv. 1696, Mre Audran, vic. gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Lesguillon est mis en possession de la chapelle N.-D., 1re portion, en présence de Me Raoult Leroux, maître de musique, et de Marin Vivien, sonneur delà Cathédrale.

104. — Le 14 janvier 1706, Me Philippe Niard, pbfë de la parr. de St-Nicolas de Caen, diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de Troarn, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Rémy d’Annebault, vacante par la mort de Me Henry Deschamps, pbfë, dernier titulaire, décédé en ce mois de janvier réservé aux gradués. Les religieux ne font aucune réponse à cette réquisition.
Le 18 janv. 1706, Me Jacques Boudray, pbre de S1 Gilles de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville et nommé sur l’abbaye de Troarn, requiert des religieux de ce monastère sa nomination à lad. cure d’Annebault. Ceux-ci ne font pas de réponse.
Le 23 juin 1706, led. sr Niard, obtient de Me Pierre du Mesnil, vicaire général de Lx, la collation dud. bénéfice.
Le 29 juin 1706, led. sr Boudray adresse, sans plus de succès, une nouvelle réquisition aux religx de Troarn.
Le 2 juillet 1706, en conséquence de ces réquisitions, le sr Boudray obtient le visa épiscopal pour la cure d’Annebault.
Le 4 juillet 1706, il prend possession de ce bénéfice, en présence de Me. Jacques Gastines, pbre, desservant lad. parr., et de plusieurs autres témoins.
Le 28 juin 1706, noble homme Nicolas de Sallen, pbrë du diocèse de Bayeux, chapelain de la Cérandière, parr, du Mesnil-Auzouf, Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert aussi des religieux de Troarn sa nomination à la cure d’Annebault.
Le 30 juillet 1706, en conséquence des réquisitions plusieurs fois renouvelées par le sr de Sallen auxd. srs religieux, le vicaire général du seigr évêque donne au requérant la collation dud. bénéfice.
Le 3 août 1706, le sr de Sallen prend possession de la cure d’Annebault adconservalionemjuris, en présence dud. sr Gastines, desservant, et autres témoins.
Le 11 oct. 1706, Mesre Gilles Diacre, Escr, sr de Martinbosc, conser du roy, lieutenant général civil et criminel de Mr le bailly de Rouen en la vicomte d’Auge, rend une sentence qui déboute Me Nicolas de Sallen, pbrë de Caen, et Me. Philippe Niard, aussi pbrë de Caen, de leurs prétentions sur la cure d’Annebault et maintient en la pleine possession dud. bénéfice 31e Jacques Boudray, pbre, comme plus ancien gradué, ce que les deux compétiteurs évincés reconnaissent.

Curés.— H. Venon ou Veron — J. Millet — H. Deschamps — P. Niard- N. de Sallen – J. Boudray.
Prêtre desservant. — J. Gastines.
Patron. — Les religieux de Troarn.
Seigneur et notable. — P. Turgis.

383. — Le 15 février 1713, vu les attestations du Sr. Boudray, curé d’Annebault, du Sr.Jouen, curé de Darnestal, et du Sr. Bouet, pbrê, desservant la parr. de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Marin Amelot et Marie Nêel.

906. — Le 1er mai 1725, la nomination à la cure d’Annebault appartenant au seig. abbé de Troarn, Mgr. Jean-Louis de Bouschet de Sourches, évêque et comte de Dol et abbé commendataire de Troarn, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Boudray dernier titulaire, la personne de Me. Louis Noury. pbrë de la parr, de St-Nicolas de Caen, Me. es-arts et bachelier en théologie.
Le 9 mai 1725. le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Noury la collation dud. bénéfice.
Le 17 mai 1725, le Sr. Noury prend possession de la cure d’Annebault, en présence de Me. Guillaume Lallemant, pbrë, curé de Branville, M. Jean Boutry, pbrë, docteur en théologie, curé de Varaville, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

Curés. — J. Boudray — L Nourry.
Patron. — L’abbé de Troarn. — J.-L. de Bouschet de Sourches,

877. — Le 18 avril 1730, dispense de bans pour le mariage entre Henry George, Escr, sr du Bordage, fils de feu Gilles George, Escr, sr de St-Gilles, et de damlle Françoise Lecoq, de la parr. d’Annebault, d’une part, et damlle Catherine de Mecflet, fille de feu Jacques de Mecflet, Escr, sr de la Ruette, et de damlle Marie Le Coeurdoux, de la parr, de Danestal.

111. — Le 27 nov. 1741, vu l’attestation du sr Nourry, curé d’Annebault, et du sr Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean Leudet, fils Jean, et Dominique Castelain, fille de feu Antoine.

97. — Le 9 févr. 1744, Arnoult Turgis, marchand, demeurant à Annebaut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Pec, acolyte de la parr, de Danestal, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Le Pec, oncle paternel dud acolyte, demeurant à Caudemuche, et Charles Vallée, son oncle maternel, demeurant à Bonnebosc.

877. — Le 18 avril 1730, dispense de bans pour le mariage entre Henry George, Esc., Sr. du Bordage, fils de feu Gilles George, Esc., Sr. de Sr. Gilles, et de damll. Françoise Lecoq, de la parr. d’Annebault, d’une part, et damll. Catherine de Mectlet, fille de feu Jacques de Mectlet, Esc., Sr. de la Ruette, et de damll. Marie Le Coeurdoux, de la parr, de Danestal.

Curé. — L. Nourry.
Seigneurs. — G. George — H. George.

270. — Le 17 févr. 1758, François Isabel, marchand, demeurant à Annebault, et Jacques Isabel, marchand, demeurant à Beaumont, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Cyr Crespel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte, originaire de Beaumont, était fils de feu Jean Crespel et d’Anne Isabel, demeurant en lad. parr.

375.— Le 19 oct. 1758, Me. Louis Nourry, pbfë, curé d’Annebault, étant devenu infirme donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Louis Debuney, pbfë, vicaire de lad. parr. Il se réserve toutefois une pension viagère de 400 livres et une partie des bâtiments et dépendances du presbytère. Fait et passé au manoir presbytéral d’Annebault, en présence de Me. Michel Deshayes, pbfë, curé de Tourgéville, et de Gabriel Debuney marchand, demeurant â Glanville.

99.— Le 7 nov. 1758, Me. Louis Delauney, pbrë, vicaire do la parr. d’Annebault, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Louis Nourry, dernier titulaire.
Le 30 déc. 1758, Me. Mery, vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 avril 1759, le Sr. Delauney prend possession de la cure d’Annebault.

186. — Le 26 juillet 1769, dispense de bans pour le mariage entre Gilles de Thollemer, fils d’Ollivier de Thollemer et de feue Marie-Anne Jourdain, de la parr. d’Annebault, d’une part, et Marguerite-Catherine Cohagne, fille de Guillaume, de la parr, de St-Pierre de Caen.

Curés. – L. Nourry — L. Delauney.
Vicaire. – L. Delauney.
Seigneur. – G. de Thollemer.

373. — Le 4 août 1774, la nomination à la cure de St Rémy d’Annebault appartenant au seig. abbé de Troarn, Msr Joseph-Marie Terray, abbé commendataire dud. lieu de Troarn, diocèse de Bayeux, inspecteur général des Finances, membre perpétuel du Conseil privé, administrateur des édifices du royaume et des jardins de Sa Majesté, commandeur de l’Ordre royal du St Esprit, etc.. , nomme a lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Delauney, dernier titulaire, décédé le mois précédent, la personne de Mr Nicolas de Seulle, pbre du diocèse de Bayeux, Me-ès-arts en l’Université de Caen. Fait et passé à Paris.
le 22 août 1774, le seig évêque donne aud. sr de Seulle la collation dud. bénéfice.
Le 2 sept. 1774, le Sr. de Seulle il prend «possession de la cure d’Annebault, en présence de Me Jean-François-Gabriel Courtonnes, pbrë, vicaire de Troarn : Me. Louis Morin, pbrë, desservant la parr. d’Annebault : M. Jacques-Nicolas-Marin Maubant, ancien conservateur des poudres et salpêtres, ancien premier huissier du bureau des Finances de Caen, y demeurant parr. N.-D., et autres témoins.

15.— Le 11 août 1782,dame Catherine Alleaume, Vve de François Isabel, Sr de la Ruette, demeurant à Annebault, constitue 150 livres de rente en faveur de Mr Louis-Marc Guérin, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Guérin, père dud. acolyte, demeurant à Annebault, et par Guillaume Gémare, son oncle, demeurant à Cresseveulle.
Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de M. Jean-François Martin, notaire royal.

37 – Le I° mai 1789, Jean Dubosq, marchand, demeurant en la parr. d’Annebault, constitue 100 livres de rente en faveur de Mr Jacques-Gabriel Rocques, acolyte de Bourgeauville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celle rente est hypothéquée sur une pièce de terre en labour, nommée la Vaubertrée, sise en lad. parr. d’Annebault.
Fait et passé aud. lieu. Led .Sr acolyte, fils de feu Guillaume-Gabriel Rocques et de Marie Madeleine Dubosq, était né à Bourgeauville le 25 avril I765, et faisait actuellement ses classes au séminaire de Valognes.

47 — Le 16 juillet 1789, vu l’attestation de M. de Seulle, curé d’Annebault, dispense de bans pour le mariage entre Mr Augustin Delauney, chirurgien, fils de Mr Augustin et de Marguerite Marguerite, originaire de lu parr. de Douville et demeurant en celle d’Annebault, d’une part, et Marie-Madeleine Briére, fille de Robert, de lad. parr. d’Annebault.

144. — Le I° Déc. 1775, vu l’attestation du Sr Quesnel, desservant la parr de St Rémy d’Annebault. dispense de bans pour le mariage de Louis Jourdain.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Annebaut, S.Remigius de Onnebanco, S. Remigius de Olnebac, Olnebanc, Onnebanc, Ognabac, Ognebac, Onncbault,
Notes de M. Ch. Vasscur.

Annebaut possède une église pouvant remonter tout entière jusqu’au XIIIe, siècle, sauf les retouches nécessitées par les injures du temps, ou les exigences de la mode. Ce n’est point un édifice remarquable.
Le portail, situé à l’ouest, est flanqué de quatre contreforts plats de transition, ceux du centre s’élevant jusqu’au gable. Le mur est formé d’un blocage de petits moellons.
La porte, placée au centre, est ogivale avec une simple moulure torique retombant sur des colonnettes à tailloirs polygonaux ; les bases sont aussi polygonales. La baie est sur- baissée, avec une simple moulure concave ; le tympan est plein.
Au-dessus se trouve une fenêtre ogivale, subdivisée deux en lancettes par un meneau bifurqué ; mais cette fenêtre est bouchée, et sa base se trouve cachée par le toit du porche en charpente qui précède la porte.
Le clocher est peu important, en bois couvert d’ardoise; c’est une cage destinée à envelopper un campanile en pierre de taille.
Le mur du midi de la nef, construit en blocage, est flanqué seulement de deux contreforts en pierre de taille, larges, peu saillants, de la construction primitive. La corniche est à modillons chargés de têtes grimaçantes. Les trois fenêtres sont modernes.
Au nord, la nef est construite en moellons taillés. Une seule ouverture a été pratiquée dans ce mur; c’est une très étroite meurtrière carrée qui date du XIII siècle. La corniche est un simple quart de rond.
A l’extrémité orientale de ce mur se trouve une chapelle faisant transept. Ses deux murs de l’est et de l’ouest sont semblables, flanqués vers leur angle externe chacun d’un contrefort du XIIIe. siècle. Le pignon au nord est construit en appareil irrégulier. II n’a point de contreforts, et est percé d’une large fenêtre ogivale évidemment mutilée, mais peut-être originairement du XIIIe. siècle.
Le choeur ne forme point retraite sur la nef. Ses deux murs latéraux sont en blocage, en partie recrépis, flanqués chacun de trois contreforts. La corniche est soutenue par des modillons à figures variées ; celle du nord vient d’être refaite.
Au nord, le jour pénètre à l’intérieur par deux très-étroites lancettes simplement chanfreinées sur l’angle. Au-dessous de l’une d’elles, la plus voisine de la nef, était ouverte une porte ogivale garnie d’un gros tore, du XIIIe. siècle, maintenant bouchée.
Le côté du midi est éclairé par deux ouvertures : celle du sanctuaire, étroite lancette à double voussure; l’autre, ogivale, avec un meneau se bifurquant au sommet ; au dessous, on a pratiqué, sous Louis XV, une petite porte carrée correspondant à celle du nord.
Le chevet est droit, flanqué de deux contreforts du XIIIe. siècle ; mais il est en grande partie dissimulé derrière une construction moderne pentagonale destinée à la sacristie.

– L’HOTELLERIE: Eglise – Près de la poutre crucigère, on remarque un chapeau de cardinal qui surmontait un écusson, probablement
celui du cardinal d’Annebault.
– On voit, dans un jardin situé à peu de distance de l’Hôtellerie, les anciens fonts baptismauxde cette paroisse. Ces fonts, sauvés de la destruction par M. Laillier, ancien maire de l’Hôtellerie et ancien membre de l’Association normande, remontent au XVII. siècle. Ils représentent une jolie vasque aplatie et godronnée dans la partie inférieure, laquelle est supportée par un gracieux pédicule. L’écusson gravé sur la cuve est celui du cardinal Jacques d’Annebault, qui occupa le siége épiscopal de Lisieux de 1543 à 1560. Il porte : de gueules à la croix de vair. Cet écusson est aujourd’hui presque eue tièrement fruste ( V. la page suivante ).
– Manoir la Quaise ou la Quèze à Glos (VILLERS-SUR-GLOS) – Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
– Il existe, aux Archives du Calvados, un aveu rendu le 29 août 1551, par Jean de Mailloc au cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, pour la terre de Mailloc ayant titre de baronnie, et l’un des membres du comté de Lisieux.

Intérieur.
— La voûte de la nef est à plein-cintre, en merrain, soutenue primitivement par cinq entraits sans poinçons, appuyés sur des sablières à moulures du XVIe. siècle ; mais l’entrait le plus voisin du choeur a été coupé.
La chapelle s’ouvre, sur la nef, par un grossier arc cintré. Un plafond moderne tient lieu de voûte.
Les deux petits autels sont exactement semblables; ce qui est presque général. Leur retable est composé de deux pilastres d’ordre ionique portant un entablement dont la frise est couverte de jolis rinceaux dorés, sculptés en relief en plein bois, avec une grande délicatesse. Entre ces deux pilastres est une niche cintrée. Le couronnement, au-dessus de l’entablement, est un simple cartouche entouré de rinceaux, avec deux vases flamboyants pour amortissement au-dessus des pilastres, Le tombeau est droit, et le gradin, est aussi orné de jolies arabesques entremêlées de roses. Ces autels remontent au règne de Louis XIV, peut-être même à celui de Louis XIII. Deux statues de la même époque occupent les niches : une y au nord, représente la Vierge-mère avec le costume ample et aisé du siècle. Au midi est saint Louis, roi de France, avec une longue robe et un manteau tout couvert de fleurs de lis. Il porte le collier de l’ordre de St.-Michel ; sa main droite soutient un sceptre fleurdelisé; la gauche est étendue portant, les saintes reliques, les clous et la couronne d’épines posés sur un linge.
De ce même côté, dans le mur, est pratiquée une petite piscine fort peu élevée de terre, cintrée, à subdivisions trilobées cintrées, avec une seule cuvette.
L’arc triomphal est ogival à nombreuses retraites, sans moulures, les angles simplement épannelés. Il doit remonter au XIIIe. siècle.
Le choeur n’est point voûté ; il n’a qu’un plafond, d’un effet disgracieux, qui porte sur les entraits de sa charpente primitive.
Dans le mur du midi, près, de Faute!, est une large piscine à deux cuvettes, dont l’arcade est portée sur de courtes colonnettes avec chapiteaux à crossettes et bases à moulures du commencement du XIIIe. siècle.
Le maître-autel est de la même époque que ceux de la nef. Le tombeau se composait d’un parement d’étoffe encadré dans deux pilastres chargés d’épis et de grappes de raisin sculptés; une frise à rinceaux soutient la table. Le gradin n’a point de sculptures. Le tabernacle est un pavillon semi-circulaire.
Des groupes de colonnettes torses portent l’entablement.
A droite et à gauche sont des niches remplies de statuettes, d’une bonne exécution. Au-dessus de l’entablement court une petite galerie de fuseaux renflés, en retraite de laquelle s’élève le couronnement qui est une grosse calotte cylindrique à écailles imbriquées, garnie de têtes d’anges enveloppées de rinceaux. L’amortissement consiste en un vase entouré d’anges, ou plutôt d’amours ailés. Une petite statuette du Christ ressuscitant domine le tout.
Des deux côtés sont debout deux anges adorateurs, de la dimension des statuettes inférieures. A la suite, à droite et à gauche, courent des rinceaux découpés à jour, dans lesquels se jouent des anges et des oiseaux. Ce l’étable est miniaturé et peint de couleurs variées, parmi lesquelles dominent le bleu, le rouge, l’or et l’argent ; les fonds imitent le marbre.
Le tableau qui occupe le centre représente l’adoration des Mages et date de la même époque.
De chaque côté du tombeau de l’autel sont deux piédestaux, ornés seulement de vases peints, qui portent deux grandes statues accusant aussi le règne de Louis XIII ou de Louis XIV. L’une est un saint archevêque, probablement saint Rémi, patron de l’église; l’autre une sainte Madeleine, avec le vase à parfums qui fait son attribut.
Dans le cimetière, au chevet du choeur est un if qui mesure environ deux mètres de circonférence à sa partie moyenne.

La paroisse d’Annebaut faisait partie du doyenné de Beaumont, de l’élection de Pont-l’Evêque et de la sergenterie de Dives : on y comptait 3 feux privilégiés et 60 feux taillables.

L’église était, comme on l’a dit, sous l’invocation de saint Rémi. Le patronage appartenait à l’abbaye de Troarn, qui n’en jouit pas cependant sans contestation. En 1311, le Roi de France, ou plus vraisemblablement ses officiers entreprirent de déposséder les moines de cette propriété. Il s’en suivit un procès qui fut vidé par le bailli de Caen, aux assises du mois de mars de cette année 1311. La sentence donna gain de cause aux religieux.

Ancien château.
— Il reste sur le territoire d’Annebaut des vestiges considérables d’un ancien château à une demi lieue au sud de la route de Caen à Pont-l’Evêque, dans le bois (V. le Bulletin mon., t. II, p. 247). La famille des seigneurs d’Annebaut était une des plus anciennes et des plus illustres de la Normandie. On en trouve des membres à la conquête de l’Angleterre en 1066, puis à la suite du duc Robert en Terre-Sainte. Un vieux manuscrit des nobles de la province cite, comme vivant à peu près à la même époque, un Richard et un Enguerrand d’Annebaut. Dès-lors, on a une généalogie, non interrompue, de tous les membres de cette famille jusqu’à son extinction qui eut lieu dans la personne de Jean d’Annebaut, baron de Retz et de la Hunaudaye, tué à la bataille de Dreux, en 1662. Il ne laissait qu’une fille nommée Diane, qui mourut peu de temps après lui, et sa succession passa à Madeleine d’Annebaut, sa soeur, comtesse de Rochepot, par son second mariage avec Jacques de Silly de Rochepot.
Madeleine mourut aussi sans enfants et eut pour héritières ses deux tantes, les dames de Vieux-Pont et de Saint-Germain, soeurs du Cardinal-évêque de Lisieux et du fameux Claude, amiral et maréchal de France (Claude d’Annebaut est enterré dans l’église paroissiale d’Annebaut), Charlotte de Vieux-Pont, arrière-petite-fille de ladite dame de Vieux-Pont, porta la terre d’Annebaut dans la famille Potier, par son mariage avec Bernard Potier, seigneur de Blérencourt-Saulzy, Cattegny, Dominois-le-Fresnel, comte de Pont-Authou, Pont-Audemer et Montfort-sur-Risle, seigneur de St.Pierre-en-Caux et Chailloué, qui devint marquis d’Annebaut par érection qui fut faite en sa faveur l’an 1643.
Après lui, le marquisat d’Annebaut passa dans une branche latérale, et l’on trouve en possession du titre François-Bernard, duc de Tresmes, fils de Léon Potier, pair de France,et de Marie-Françoise-Angéliqne du Val.
Le 3 août 1723, Jean-Baptiste-Julien d’Hanicamp, comte de Montfort, marquis de Pont-Audemer et Pont-Authou, acquit le marquisat d’Annebaut et d’Aubigny-en-Auge. Il n’eut qu’un fils, et une fille nommée Marie-Adelaide, qui devint marquise d’Annebaut en 1777. Elle avait épousé, en 1748, François du Parc de Barville, seigneur et patron du Mesnil-Auval. Le petit-fils de ce dernier a vendu, il y a quelques années, la terre et la seigneurie d’Annebaut à M. de La Chouquais, membre de la Société française d’archéologie, président honoraire à la Cour impériale de Caen. Ce dernier a donné au musée d’antiquités de Caen, où on le voit, un poteau qui était, il y a trois ans, près du château, à côté de la halle ou cohue, et qui servait aux expositions des criminels de la haute-justice d’Annebaut; ce poteau porte:encore la chaîne et le collier de fer qui servaient a attacher les condamnés.
On y lit la date 1775.

La cure de Gonneville était divisée en deux portions, toutes les deux à la nomination de seigneurs laïques.
La première portion dépendait, au XIVe. siècle, de la maison d’Annebaut, qui se trouvait remplacée, à la fin du XVIII°., par celle d’Angerville.

A la fin du XVI°. siècle, après l’extinction de la maison d’Annebaut, la terre de Bonnebosq passa dans celle de Le Çoustelier, si nous nous en rapportons à un document publié dans les Archives curieuses de L’Histoire de France ( Ier,.série, t. IX, p. 267), où l’on voit que noble homme François Le Çoustelier, sieur de Bonnebeau ( sic).

ANNEBAULT. – Vestiges d’un ancien château féodal dans un bois, à 900 m. environ au S.-S.-O. de l’église, au bord du « Chemin de la Cavée » (Cad., B, 362) (7.). Il subsiste à Annebault tradition d’une ville ancienne, aujourd’hui rasée, au lieu dit « Place d’Annebault « , non loin de la « Fosse aux Anglais « , qui passe pour un vaste charnier creusé lors de la guerre de Cent An . A noter aussi un lieu-dit « Les Catillons  » qui indique un emplacement fortifié (1).
(1) J.Gosselin, Monogr. d’Annebault, 1885, m-s., Archiv. du Calv.

Notes trouvées dans Fichier Xe au XVe siècles:
26 mars 1361. Lisieux, Dives, Annebault.
Archives SHL : 1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray, -s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres.
1424, 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117.
Fichier Après 1700.
1743, 30 novembre – Beaumont-en-Auge
Jean-Baptiste Le Carpentier, demeurant à Beaumont-en-Auge, baille à François Le Blanes, demeurant à Annebaut, 3 pièces de terre moyennant 220 livres de fermage, 100 livres à la Saint-Jean, 120 livres à Noël. Témoins: Jean-Baptiste Dupont et Charles Bedevin, de Bonnebosq.
= Arch. SHL. Papier 2 ff. Analyse Et. Deville.
An IV, 9 thermidor (1796, 26 juillet) – Beaumont-en-Auge.
Insinuations
Description de l’église du 5 septembre 1856 La Potence d’Annebault se voit encore aujourd’hui à quelques distances de la route de Caen à Rouen.
Annebault – vestiges considérables d’un château en bois à une demie lieue au sud de la route de Caen à Pont l’Evêque, dans le bois – 10e ou 11e siècle. (Caumont Bulletin tome II p.247)
La Roque dans son Traité de la Noblesse rapporte une sentence des élus de Lisieux qu’il date de l’année 1525 qui ordonna que Jean, seigneur d’Annebault, père de Claude, Maréchal et Amiral de France paieraient la Taille pour avoir hébergé et engraissé des bœufs sur l’une de ses terres dans l’intention de les revendre (Dictionnaire des Tailles – Tome I p.244)
La Famille des Seigneurs d’Annebault était une des plus anciennes et des plus considérables de la Normandie. L’un d’eux prit part à la Conquête de l’Angleterre en 1066, un autre de ses descendants, Jean, accompagna le Duc Robert dans son voyage en Terre Sainte. On trouve comme vivant à peu près à la même époque et figurant dans un vieux manuscrit des nobles de la Province, un Richard et un Enguerrand d’Annebault (qui doivent être les fils de Jean). Dès lors on a une généalogie non interrompue de tous les membres de cette famille jusqu’à son extinction qui eut lieu dans le personne de Jean d’Annebault, Baron de Retz et de la Hussaudaye ou Hussandaye, tué à la bataille de Dreux en 1562. Il ne laissait qu’une fille, Diane qui mourut peu après lui, et sa succession passa à Madeleine d’Annebault, sa sœur, Comtesse de Rochepot, par son second mariage avec Jacques de Silly de Rochepot. Elle mourut aussi sans enfant et laissa sa succession à ses deux tantes, les dames de Vieuxpont et de St Germain, sœurs de l’évêque de Lisieux et du fameux Claude, amiral et maréchal de France. (Claude d’Annebault est enterré dans l’église paroissiale d’Annebault). Charlotte de Vieuxpont, arrière petite fille de ladite Dame de Vieucpont, porta la terre d’Annebault dans la famille Potier, par son mariage avec Bernard Potier, seigneur de Blérencourt, Janki, Cattegny, Dounnois, le Fresnel, comte de Pont-Autun, Pont Audemer et Montfort sur Risle, seigneur de St Pierre en Caux et Chailloüé et marquis d’Annebault par érection qui fut faite en sa faveur l’année 1643.Après lui le marquisat d’Annebault passa dans une branche latérale et on trouve en possession du titre, François Bernard, duc de Tresmes, fils de Léon Potier, pair de France et de Marie Françoise Angélique du Val.
Le 3 août 1723, Jean Baptiste Julien d’Herni, écuyer, comte de Montfort, marquis de Pont Audemer et Pont Auton acquit le marquisat d’Annebault et d’Aubigny en Auge. Il n’eut qu’un fils et une fille nommée Marie Adélaïde, qui devint marquise d’Annebault en 1777. Elle avait épousé en 1748 François du Parc de Barville, seigneur et patron de Mesnil Auval.
Richard d’Annebault, trouvère normand, vivait sous St Louis, il mit en vers français en 1280, les Institutes de Justinien. Cet ouvrage fut imprimé dans la seconde moitié du 15e siècle Il paraîtrait qu’il tenait une école de jurisprudence. Il était de la maison seigneuriale qui s’est éteinte avec le cardinal évêque de Lisieux et l’Amiral (Abbé de la Rue – Bardes et Jongleurs Tome III p.180, 187). Echiquier de Normandie p.206 – Assises de Pont l’Evêque de l’an 1259
Texte en latin.
Echiquier de Normandie p.208 – Lettre du Bailli de Caen à l’évêque de Lisieux en 1311 Texte en latin
Montres du Bailliage d’Evreux 1469
Monseigneur Jehan d’Annebault, chevalier seigneur de Messey, capitaine du Château de Touque
P. Anselme – Histoire des Grands Officiers de la Couronne 1ère édition Tome II p.175 et 314 Bulletin Monumental 1860 p.178.
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Beaumont: Le Sueur, meunier.
Pierre Aziz: Jean Pierre Le houx, meunier.
Etiene: moriniere, meunier.
Cloud: vve Hébert.
Bourgeauville: André le houx.
Annebault: ?, meunier.
Darnetal: chréien, fait valoir.
Glanville: c chrétien, deux meules.
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Famille d’Annebault :
XLVIII. JACQUES d’Annebaut. Après la mort de Charles Le Veneur, neveu du précédent et désigné pour être son successeur, Jacques d’Annebaut devint évêque de Lisieux le 10 auguste 1539 en vertu de la cession de Jean IV (suivant les registres du Vatican). Jacques était alors chanoine de Rouen, archidiacre de Lisieux, doyen d’Évreux,Abbé du Bec, du Mont-Saint-Michel, de Saint-Taurin d’Évreux, etc. Il était fils de Jean d’Annebaut, connétable de Normandie; frère de Claude d’Annebaut, amiral de France en 1545; et cousin de son prédécesseur, à la mort duquel Paul III le désigna in petto cardinal sous le titre de Sainte-Suzanne le 19 décembre 1545. Il fut consacré au Bec en 1545. Le 21 décembre 1555, il fit à la fabrique de sa cathédrale le don d’un fief, nommé La Couyère, pour réparer une des tours de la cathédrale qui s’était écroulée et avait endommagé l’église, deux ans auparavant. Il mourut dans son abbaye du Bec le 7 juin 1558, et fut inhumé à Appeville à côté de l’amiral d’Annebaut, son frère.

Jacques d’Annebault fut évêque et comte de Lisieux de 1539 à 1558.
Jacques d’ANNEBAUT, cardinal aussi et, comme son prédécesseur, évêque de Lisieux, succéda en 1535 à la commende de l’abbaye de Préaux.

1544 : Janvier: Le maréchal Claude d’Annebaut.frère de l’évêque de Lisieux, succède dans la charge d’amiral de France à Philippe Chabot.
1550 : 1er octobre. Lors de l’entrée que le roi Henri II fit à Rouen, on voyait dans le cortège qui alla au-devant de lui, le cardinal évêque de Lisieux (Jacques d’Annebaut).

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.

En 1387, Robert d’Annebaut est indiqué pour la première fois comme seigneur d’Appeville ; mais depuis plus d’un siècle, les seigneurs d’Annebaut-en-Auge, près Lisieux, avaient des intérêts dans la vallée de la Risle.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
– Enfin, par acte passé le 21 décembre 1555, devant Michel Lailler et Ollivier Carrey, tabellions, M. Philippe de Nocy, mandataire de Jacques, cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, cède à Jean Osmont, Nicolle de Tillières et Thibaut Thibout, chanoines pour eux et pour le chapitre, le noble fief de la Couyère, situé à Bonneville-la-Louvet, sous réserve de la tenure des fiefs nobles, à charge de le tenir de la baronnie de Bonneville-la-Louvet. Ce fief avait appartenu à Louis Vipart, écuier, sur qui il avait été confisqué.
– CATHEDRALE de LISIEUX RECONSTRUCTION DE LA FLÈCHE.
Enfin en 1579, le 8 mai, les maçons, aidés de Gilles Heultes, commencèrent à dresser leurs establys pour réparer la tour. Ce chiffre 1579, surmonté des armoiries du cardinal d’Annebaut, subsiste encore aujourd’hui pour annoncer le point de départ de cette reconstruction.

En 1561, Jehan d’Annebault, sieur du Mesnil Cordelier est vicomte d’Auge

L’abbaye Saint-Amand.
N.B (Wikipédia).L’abbaye Saint-Amand est une ancienne abbaye de femmes bénédictine, située à Rouen.
Marie III d’Annebault 1531-1543, sœur de Claude d’Annebault, nièce de Jean Le Veneur. Prieure de l’Hôpital de Vernon avant de devenir abbesse. Elle devint abbesse de Maubuisson.
– Mais ce n’est pas là le plus grand dommage que l’abbaye ait à subir de la part du roi. Depuis 1531 les revenus du monastère servent à récompenser les services de Claude d’Annebaut, amiral et grand maréchal de France, dont la soeur, Marie d’Annebaut, puis les nièces, Ysabeau de Vieux-Pont et Guillemette de Saint-Germain, reçoivent successivement le titre d’abbesse.

– Dans cet intervalle, s’il faut en croire Dom Pommeraye , les religieuses procédèrent à une élection, qui révéla entre elles de graves dissidences. Elles se partagèrent en deux camps : les jeunes élurent une autre nièce de Marie d’Annebaut, Guillemette de Saint-Germain, mais les vieilles, estimant sans doute que leur monastère ne constituait point pour les d’Annebaut un bien de famille, portèrent leurs suffrages sur Isabeau Cauchois. Alors, reparut Marie d’Annebaut. Dans le but évident de sauvegarder les intérêts de sa nièce, elle se fit donner parle roi l’administration de l’abbaye, et, tout en’ restant abbesse de Maubuisson, vint résider à Saint-Amand du mois de juillet 1544 à la fin d’avril 1545.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie. 1875.
35. Damoiselle Françoise George 1653.
Une autre dame de la même famille s’était fait inscrire, le siècle précédent, à la Charité de Surville. Leur résidence principale était à Bourgeauville. N’y a-t-il point ici erreur dans l’inscription ?
36. Henry Le Coq, Sr. de la Auberterie: 1665 (Obiit le 10 avril 1676).
Sans doute de la famille de Robert Le Coq, receveur des aydes du Pont-l’Evêque, qui obtint des lettres de noblesse en 1647 (Lebeurier.- Etat des Anoblis de Normandie 1541 à 1661, etc.Evreux).

3 – Archives ShL:
Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Beaumont »
Intendance de Rouen, élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
3 feux privilégiés – 60 taillables
Sous l’invocation de St Rémi
Patronage:
14e, 16e et 18e : Abbas de Troarno
Curé:
Delaunay avant 1774
Seulle nommé en 1774, vivait encore en 1787
N. curé d’Annebault portait : d’azur à 3 chevrons d’or (d’Hozier p.370)

Documents figurant dans le FONDS 1F.
ANNEBAULT :
1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray,(= Valsemé) s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres
1F320 : 11 février 1642 : Jacques Fayet de Vauville reconnaît avoir reçu de Jean Fayet d’Annebault la somme de 7 livres.
1F354 : 22 novembre 1744 : Charles Jéhanne d’Annebault reconnaît devoir à Jean Le Lieure de Formentin la somme de 50 livres.
1F582 : 4 vendémiaire An XII : Duval prêtre de Glanville achète à Bougon Cordonnier à Annebault une pièce de terre à Bourgeauville.

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.1. 10. 1 Annebault Vie quotidienne 6 art. 1997-2006
Com.1. 10. 2 Annebault Notes historiques
Com.1. 10. 3 Annebault Association et église St Remi 1998-2008

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