LES MONCEAUX




NOTES sur LES MONCEAUX

– Monceaulx.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 399.

Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1036.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Voir :
Extraits de la Ste Historique de Lisieux p.131.

2 – Pièces Justificatives:

1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartindrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Liseux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

1748 Archives SHL : 1F40 :
dates diverses(1748, 1808….)
SAINT AUBIN SUR ALGOT : dossier FORMEVILLE
Dossier concernant les biens d’Adrien Benjamin Formeville ଠSaint-Aubin-sur-Algot. Réclamations au sujet des portes et fenêtres. Débouché du Chemin de Formeville de l’église à la ¬Grande Route par suite de la construction du Pont du Coupe-Gorge¬(1808-1809) dont 1 plan, 1 pétition, un accord et l’avis de ¬l’Ingénieur; Lettre de l’abbé Méthaine, curé de ¬Saint-Aubin-sur-Algot à M. de Formeville: Fief Lendrie, fief ¬Bauderesse, chapelle des Monceaux, la Vierge Noire, la léproserie. Fermiers de M. de Formeville: relevé cadastral, an V.¬Echange d’héritage Madame Formeville et M. Leveneur, inclus accord relatif à la construction d’une grange, d’une étable et¬ d’une tasserie au village de l’ Eglise.
= Arch. SHL. 1F40, 52 pièces papier.

1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon
Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur
Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.
Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir
A Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause
La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en laditte Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneurialles et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

1790-1815 – Les Monceaux
Famille Quesnel, aux Monceaux. Inventaires, contrats de mariage, etc.
= Arch. SHL 3F 194 – Fonds Cailliau. 4 p. parch., 2 p. papier.

c. 1792
Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.
= Arch. SHL. Ms. J 96

Insinuations

Description de l’Eglise du 27 juillet 1863

Deuxième description de l’église par Pannier et précédée de la mention suivante :
La commune des Monceaux est réunie pour le culte à celle de la Houblonnière. Elle tire son nom de la configuration du sol qui est très accidenté et formé d’une multitude de petits monts.

Richard de Tilly donne à Ste Barbe tout ce qu’il possédait dans les fiefs des Charpentiers, paroisse de St Michel du Moncelles.

Béatrix fait une donation dans la paroisse de St Michel de Moncelles.

Nicolas du Taillis, héritier du fief des Charpentiers, vend à Ste Barbe en 1252 diverses redevances.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

Les Monceaux, Monceaulx.

La commune des Monceaux est réunie, pour le culte, à celle de la Houblonnière. Elle tire son nom de la configuration du
sol, qui est très-accidenté et formé d’un grand nombre de petits monts.
L’église, bâtie sur un monticule marneux, appartient au roman de transition.
Le mur méridional de la nef, soutenu par trois contreforts plats, présente l’appareil en feuilles de fougère. Il est percé de deux fenêtres ogivales trilobées, avec moulures prismatiques, du XVII, siècle, et d’une fenêtre à arc surbaissé du XVIII.
On remarque, de ce côté, les vestiges d’une porte à ogive de transition qui donnait accès dans la nef.
Le mur septentrional, primitivement roman, a été reconstruit.
Il offre un seul contrefort plat, vers l’extrémité occidentale. Une fenêtre ogivale trilobée a été pratiquée dans ce mur au XVIe siècle ( 1557 ). Il n’y avait dans l’origine aucune ouverture de ce côté.
La façade occidentale, soutenue par deux contreforts plats, présente l’appareil roman en arêtes de poisson.
La porte à plein-cintre, précédée d’un porche en bois, date seulement du siècle dernier.
Deux fenêtres ogivales, accolées, garnies d’un gros tore que l’on peut voir à l’intérieur du clocher, s’ouvraient dans
le gable.
Le clocher, de forme carrée, est construit en charpente et couvert en essente, ainsi que la pyramide octogone qui le surmonte. La date de sa construction est gravée au trait sur une des poutres qui le supportent, à l’intérieur de
l’église :
HAEC FIDELIUM CHARITATIS OPE TURRIS EXSURGEBAT AN. D. I. 1736.
Le choeur, construit en retraite sur la nef, est également roman. Il est éclairé au nord par une fenêtre primitive, étroite à l’extérieur, et très-ébrasée à l’intérieur de l’édifice.
Une petite fenêtre ogivale, avec moulures en chanfrein, du XVI, siècle, et une fenêtre à arc surbaissé, du siècle
dernier, s’ouvrent dans le mur méridional. Le chevet est droit et, en grande partie, masqué par la sacristie. Un cordon
sur lequel s’appuyaient les fenêtres primitives règne autour du choeur.
Sur les murs latéraux se montrent les vestiges de deux arcades à plein-cintre, qui se correspondent et qui probablement
supportaient la tour primitive, placée sur le choeur.
Une jolie piscine romane, à deux baies trilobées, séparées par une colonnette dont le chapiteau est orné de crossettes,
existe à l’intérieur, du côté de l’épître.
La voûte du choeur et celle de la nef sont en bois. L’arc triomphal est de la dernière époque de l’ogive.
A l’extrémité de la nef sont placés deux petits autels.
L’un d’eux est décoré d’une statue représentant l’ange Gabriel. Cette statue, qui paraît remonter au XV, siècle, est très-bien miniaturée. La robe, d’un bleu d’azur, est semée de fleurons blancs ; par-dessus est un manteau rouge couvert de gemmes affectant la forme de quatre-feuilles. Ce manteau est retenu par une agrafe. Les ailes de l’ange,
entièrement déployées, ont leurs pennes alternativement peintes en rouge et en bleu. L’ange Gabriel tient dans ses
mains un volumen sur lequel on lit l’inscription suivante, en lettres modernes :
AVE
MARIA
GRATIA
PLENA.
L’autre autel est consacré à Marie. La Vierge-Mère porte un manteau doublé d’hermine. Sa tête est surmontée d’une couronne ducale. Cette statue date du XVe siècle, comme la précédente.
Près de cet autel, dans une niche creusée dans l’angle de la fenêtre, est placée une petite statue, représentant la Sainte-Vierge foulant aux pieds un animal qui ressemble à un lion. Sa robe bleue, semée de gemmes, est retenue par une cordelière. Son manteau rouge est doublé de blanc.
Cette statuette et celle de l’ange Gabriel ont dû être réunies autrefois, pour former le groupe de l’Annonciation.
Dans le mur méridional de la nef est creusée une piscine trilobée, avec moulures en chanfrein, dont nous ne pouvons
préciser l’époque.
L’église des Monceaux est sous l’invocation de saint Michel, S. Michael.
Au XVIe siècle et au XVIlle, le patronage de cette paroisse appartenait au prieur de Ste-Barbe.
Les Monceaux dépendaient, avant la Révolution, de l’élection de Pont-l’Évêque.
Sous le rapport ecclésiastique, cette paroisse, qui comptait 1 feu privilégié et-30 feux taillables, dépendait du doyenné de Mesnil-Mauger.
Au nord de l’église s’ouvrent, dans la marne, plusieurs grottes tapissées de lierre, d’un effet pittoresque.

33 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
1 feu privilégié
31 feux taillables

Sous l’invocation de St Michel

Patronage:
XVIe et XVIIIe : Prior de St Barbara

Curés:
Ride 1764
Montier 1770/1787

Cure Monceaux : d’argent à la fasce de gueules accompagné de 3 étoiles de même (d’Hozier 340)

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