NOTES sur LIEURY
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 584.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1375
HEUZE, Monographie communale de Lieury, Ms. s.d. vers 1885, 3 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9427
Château du Robillard
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 188-184
MANEUVRIER Jack : Lieury,, Bull du Foyer rural du Billot n 31 page 59.
PAUMIER Solange et Henri : Le château du Robillard à Lieury, Bull du Foyer rural du Billot n70, juin 2000.
PAUMIER Solange et Henri : Le château du Robillard à Lieury, Bull du Foyer rural du Billot n18, page 3.
PAUMIER Solange et Henri : L’église de Lieury. Bulletin du Foyer rural du Billot, n 95, septembre 2006.
PAUMIER Solange et Henri : Le Robillard (+ familles ayant possédé …) Bulletin du Foyer rural du Billot, n96. DECEMBRE 2006
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
L’église de Lieurey (LIEURY) est assez homogène et une de celles qu’on visitera avec intérêt dans le canton de St-Pierre. Elle se compose d’une nef, divisée en quatre travées par des contreforts, et d’un choeur en retrait, qui n’en avait que deux, et dont le chevet a été masqué plus tard par une addition à pans coupés pour la sacristie.
Une porte moderne a été percée dans le mur occidental, qui n’en avait pas dans l’origine ; car on voit à l’intérieur de la nef, dans la première travée, côté sud, le tympan d’une porte bouchée qui devait être l’entrée principale autrefois.
La nef a du reste conservé ses fenêtres primitives, composées d’une petite lancette sans colonnes, ébrasées à l’intérieur, dont quelques-unes seulement ont été un peu agrandies sans toutefois que l’on ait entamé le profil extérieur.
Cette nef, qui est voûtée en merrain avec tirants, poinçons, etc., communique avec le choeur par une arcade ogivale (arc triomphal); l’archivolte de cette arcade est portée par des colonnes dont les chapiteaux me paraissent du XIVe siècle ; au-dessus de cette arcade s’élève un porte-cloche à deux baies assez élégant, dont les montants sont ornés de colonnes à chapiteaux du XIVe siècle, disposés comme à Mithois.
Les porte-cloches sont infiniment plus élégants que ces tours qui leur ont trop souvent été substituées. Celui de Lieurey est une des parties les plus intéressantes de cette église. Nous venons d’en voir un autre plus intéressant encore et plus ancien, mais de même forme, à Mithois.
Le choeur de Lieurey a été défiguré par l’ouverture d’une grande fenêtre carrée, du côté du sud; le lambris, qui forme voûte, est cintré sans poinçons ni tirants.
Le mobilier de l’église ne donne lieu à aucune observation; deux petits autels sont placés à l’extrémité de la nef, à droite et à gauche de l’arc triomphal.
En voyant les fenêtres lancettes de la nef sans colonnes, on serait, au premier abord, porté à regarder l’église de Lieurey comme datant du XIIIe siècle; mais si l’on considère que les colonnes de l’arc triomphal et le clocher-arcade paraissent du XIVe siècle, on peut croire que le reste est de la même époque, malgré la forme étroite des fenêtres ; il ne faut pas oublier que leur forme simple (lancettes sans colonnes) a dû continuer très-longtemps d’être en usage dans les campagnes, surtout lorsqu’il s’agissait de petits édifices
comme celui qui nous occupe.
L’église de Lieurey est sous l’invocation de saint Paterne.
L’abbé de St-Pierre-sur-Dive nommait à la cure.
On voit, dans le cimetière, la tombe d’un curé nommé Aubin, mort en 1753, à l’âge de 69 ans.
Château du Robillard.
— Ce château, appartenant à M. d’Infréville, membre du Conseil général, se trouve à 1 kilomètre à l’est de l’église, dans un vallon ; nous en donnons une vue d’après le croquis de M. le docteur Pépin. La partie du fond est la moins ancienne; les autres parties, la grande aile droite surtout, paraissent appartenir à la première moitié du XVIIe siècle. On sait, du reste, qu’une partie de ce château a été construite sous le règne de Louis XIV, par Pierre de Montesquiou, comte d’Artaignan, maréchal de France, général des armées du roi, gouverneur des ville, cité et citadelle d’Arras, chevalier des ordres de Sa Majesté, mort en 1725, sans héritiers.
Sa femme, Catherine-Elisabeth de L’Hermite d’Hiéville, d’une ancienne famille de la contrée, mourut quelques années après, laissant la terre du Robillard à MM. d’Infiéville, ses plus proches parents.
Manoir.
— Mr.le docteur Pépin a signalé près de l’église, dans le village, un autre manoir ; la porte d’entrée de la cour porte la date 1622; au-dessous de ce millésime, on voit un blason d’hermine au chef chargé de cinq étoiles, supporté par deux lions et surmonté d’un casque. Ce manoir, qui appartenait à la famille d’Infréville et qu’elle habitait avant l’héritage qu’elle fit du domaine du Robillard, est devenu la propriété de M. le baron de Morell, puis de M. le marquis
d’Eyragues, son gendre, ancien ministre plénipotentiaire (Renseignements communiqués par M. le comte d’Infréville, membre du Conseil général du Calvados).
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados
2 – Pièces Justificatives.
Néant
3 – Archives ShL.
Charles Vasseur : « paroisses hors évêché de Lisieux » :
17 Lieury
– Voir :
Annuaire Normand de 1867 p.519
– Insinuations:
– Recherche de 1666
Philippes Lhermitte, seigneur de Lieury, issu de Gilles, ennobli en 1574.
Charles Lhermitte, même famille.
– Château du Robillard à Lieury à 4km de St Pierre sur Dives.