MESNIL sur BLANGY Le

NOTES  sur Mesnil-sur-Blangy (Le) – 14426


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Le Mesnil-sur-Blangy (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel:Lisieux
Code INSEE : 14426

Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs à 1800.
Le Mesnil- Sur- Blangy
Famille Hébert, du Mesnil-sur-Blangy : procédure. 1661-1786. (Liasse) .

I. Dioc. de Lisieux – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur . Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-L’évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ) . Pop.: 248 hab. ( 1911 ) . Sup.: 737 hect. 28 a. 90 c
ADMon Gale. Délibérations. 28 octobre 1787-30 prairial an VII (3 reg., 79, 88, 84 fol .; 4° reg., fol. 1-142).
Reprise des délibérations : 25 brumaire an IX.- Le 3 reg. contient spécialement des arrêtés et affaires de police du 14 juillet 1790 au 11 pluviôse an II.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, depuis 1631. Sépultures, depuis 1646. Mariages, depuis 1661 .
Lacunes : baptêmes de 1643-1646, 1658-1659 ; sépultures de 1660.
Voir Ibid. , les actes de catholicité de Mesnil- sur- Blangy, 1673 , 1675, 1677, 1680 , 1716 , 1718-1720 , 1771, 1777 (Série G. Le Mesnil- sur- Blangy, 9 cah. )

Hippeau, Célestin: Dictionnaire topographique du Département du Calvados.
Mesnil-Sur-Blangy (Le), con de Blangy. Mesnillum super Blangerum, XIV s° (pouillé de Lisieux, p. 37).
Par. de Saint-Martin, deux portions; patr. le seigneur du lieu et le chapelain de Moulineaux. Dioc.de Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent. de Saint-Julien-sur-Calonne.
Le plein fief du Mesnil-sur-Blangy relevait de la vicomté d’Auge, sergent. de Saint-Julien-sur-Calonne.
LE MESNIL-SUR-BLANGY. – « La Butte aux Proux» ou « aux Proux ». à un kil. environ au Nord de l’église, indique peut-être un ancien château féodal (10).
(10) Carte E. M., Lisieux, S.-O.

Bas-Mesnil (Le), h – Beauverie (La), vill. – Butte-Aux-Proux (La), – Carrefour-Rouge (Le), h. – Cour-De-La-Ville (La), h – Cour-Du-Rouet-Margot (La), h – Cour-Houssate (La), h. – Couyère (La), h. – Empérière (L’), h – Forge (La), h. – Gruchet (Le), h. – Harangère (La), h. – Hecquetière (La), h. – Houssaye (La), mon – Huquetière (La), vill. – Lamprière, vill. – Lieu-Hébert (Le), h. – Morainville, ch, chef-lieu d’une baronnie érigée en 1655.- Moulin-Gruchet – Moureys (Les), h. – Proux (Le), butte, – Recquerie (La), h – Ricquerie (La), h –

1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Autres références SHL

1 – Bibliographie :

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 385.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 241.Monographie communale du Mesnil-sur-Blangy, ms. 1887, 4 p. dactyl.= Arch. Départ. Calv., Br 9447
DESHAYES Daniel : Musique, peinture et Histoire au Mesnil sur Blangy, BSHL n°47, décembre 2000.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Daniel Deshayes Musique, peinture et histoire au Mesnil-sur-Blangy
Eric Besnier Manneville-la-Pipard et Le Mesnil-sur-Blangy : étude démographique, XVIIè-XVIIIè siècles
Revue Le Pays d’Auge:
Fernand Rault La Confrérie de Saint Clair – Le Mesnil sur Blangy 1973
Suzanne Bertauld Frederick Carl Frieseke – un impressionniste en Pays d’Auge – Le Mesnil-sur-Blangy 1993

2 – Références historiques:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur et M. A.Pannier.

Le Mesnil-sur-Blangy, Mesnillus super Blangeium.
L’église du Mesnil était primitivement romane; mais les changements qu’on y a faits à différentes époques l’ont entièrement défigurée.
Le portail occidental, flanqué de deux contreforts du XVe.siècle, est précédé d’un clocher moderne couronné d’un petit toit recouvert en ardoise, qui affecte la forme d’un campanile.
La face principale de la tour est percée d’une porte à plein-cintre, décorée de deux pilastres d’ordre ionique qui supportent un fronton triangulaire. La porte qui donne entrée dans la nef est sans caractère. Sous l’espèce de porche formé par la tour est un bénitier qui paraît du XVII. siècle.
Les murs de la nef offrent l’appareil en feuilles de fougère; ils étaient primitivement sans contreforts. Ceux qu’on y voit paraissent remonter au XVI. Siècle. Cette nef est éclairée, au nord, par deux fenêtres ogivales de la dernière époque et par une fenêtre cintrée, trilobée, du XVIe. siècle, inscrite dans une porte romane qu’on a bouchée et dont on voit encore l’archivolte ornée de zigzags. Le mur méridional est percé d’une fenêtre de fa dernière période ogivale et de deux fenêtres modernes sans caractère.
Le choeur, de la même largeur que la nef, se termine par un chevet droit. Les murs ont été refaits. On y a pratiqué des ouvertures ogivales aux XVII et XVIIIe. siècles. Une fenêtre cintrée bouchée, probablement ancienne, existe aussi du côté du sud.
On voit sur les murs de la nef des vestiges d’une litre funèbre.
L’écusson peint sur cette litre est celui du seigneur qui a fait construire le clocher: « écartelé aux 1e et 4e de gueules au chef d’or; aux 2e et 3e de sable à la croix pattée et alésée d’or, qui est de Franqueville.
Sur une des fenêtres de la nef est un autre écusson. Celui là, dont la forme accuse le XVIe. siècle, porte l’échiqueté d’or et d’azur de la maison de Dreux.
Le retable du maître-autel, dans le style Louis XIII, est décoré de quatre colonnes torses garnies de feuilles de lierre, dont deux, placées de chaque côté, reposent sur le même piédestal. L’entablement est couronné d’un fronton circulaire surmonté d’un acrotère. Le cadre qui orne le retable est carré; ses bords sont ornés de feuilles de lierre autour desquelles s’enroulent des rubans. Le tombeau, en forme de doucine, est dans le style Louis XV.
De chaque côté du retable, un tableau remplace une niche renfermant une statue de saint.
Au milieu du choeur est une pierre tombale en marbre noir, dont l’inscription est effacée. Voici deux autres inscriptions tumulaires qui se trouvent également dans l’église :
HUC ANTE JACET
D. CLAUDe JOAN B. DE FRANQUEVILLE, EQUES, BARO DE
MORAINVILLE D ET PATR. DU MESNIL SUR BLANGY, LIVET
LA COUILLIERE, D ET PATR. HNOR DE BEAUVILLIERS (sic) ETC
NATALIUM SPLENDORE CLARUS
CLARIOR VIRTUTIBUS, HEREDITARIO JURE ACCEPTIS,
PARENS OPTIMUS, FIDELIS SPONSUS, DOMUI BENE PREAPOSITUS
MITIS, URBANUS, SEMPER IDEM
VERE NOBILIS, NOBILIUM EXEMPLAR
PRO FILIIS FAMULOS, EGENOS PRO FRATIUBUS, SAPIENTES HABUIT PRO AMICTS.
CUJUS IN CORDE INTERIOREM ABSCONDITUM HOMINEM
POSTQUAM RELIGIO AMICA ORNAVERAT MANU
TESTEM SIBI FIDUM ESSE VOLUIT
AD PRÆSENTIAM SEPULCHRI FECIT IMPAVIDUM
PATIENTIÆ RELIQUIT AD EXEMPLUM
DE FONTIBUS SITIENTEM POTAVIT SALVATORIS
QUI GLORIFICATURUS EST ALIQUANDO.

CORPUS HUMILITATIS LATENS SUB MARMORE
QUOD AMANTI CONJUGI REDAMANS ET FLENS POSUIT

NOBILIS AC POTENS DOMINA MARIA FRANCISCA DE SASSENAGE
OBIIT DIE 18 MAII
ANN. DOMIN° 1778
REQUIESCAT IN PACE

GRAVE PAR FORNET A CAEN.

HIC JACET
NOBILIS DOMICELLA MARIA FRANCISCA JULIA
DE FRANQUEVILLE DIE JULII XIX ANN. MDCCLXXXIV ET
ISSUE DUN SANG ILLUSTRE, UNIQUE HÉRITIÈRE DES BIENS DE SA MAISON
JOIGNANT AUX GRACES DE LA FIGURE, AUX TALENS QUI INTERESSENT, A UN
ESPRIT ORNÉ, UNE AME BONNE ET DES MOEURS ANGELIQUES DIGNE DES PLUS
HAUTES ALLIANCES.
POURQUOI
A PEINE DANS SON QUATRIEME LUSTRE DESCEND-ELLE AU TOMBEAU?
DIEU L’A VOULU DANS SA MISERICORDE, IL L’A RÉUNIE AU PERE RELIGIEUX
QUI L’AVAIT CHÉRIE, PRÈS DUQUEL ELLE REPOSE î IL N’A PAS PERMIS QUE
LA MALICE
CHANGEAT SON COEUR, QUE LE MENSONGE INFECTAT SON ESPRIT, IL A COURONNÉ
EN LA RAVISSANT AU MONDE, L’ÉDUCATION CHRÉTIENNE QUELLE AVAIT REÇUE
DE SA TENDRE ET VERTUEUSE MERE, TRES-HAUTE ET TRES-PUISSANTE DAME
MA.. MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE. QUELLE REPOSE DONC EN PAIX
DANS L’ATTENTE DE LA BIENHEUREUSE RESURRECTION.
CE MONUMENT A ÉTÉ ÉRIGÉ A SA MÉMOIRE PAR TRES HAUTE ET TRES
PUISSANTE DAME Mme DANGERVILLE SA TANTE PATERNELLE

Deux écus, aux armes de Franqueville, surmontent ces inscriptions.
La cloche est ancienne, et les cinq lignes qu’on lit à son pourtour ont aussi une valeur historique.

LAN 1786 NOMMÉE MARIE PAR TRÈS-HAUT ET TRÈS PUISSANT SEIGNEUR
MESSIRE PIERRE BRUNO ESTIEVRE DE TREMAUVILLE
MAISTRE DE CAMP DE CAVALERIB CHEVALIER DE L’ORDRE
ROIAL ET MILITAIRE DE St LOUIS SEIGNEUR ET PATRON DE GEFFOSSE, LE
COUDRAY SAHURS ET
AUTRES LIEUX ET NOBLE DAME MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE CLAUDE
JEAN BAPTISTE
DE FRANQUEVILLE CHEVALIER BARON DE MORAINVILLE SEIGNEUR
ET PATRON DU MESNIL SUR BLANGY LIVET ET LA COUYERE SEIGNEUR
HONORAIRE DE
BEUVILLIERS ET AUTRES LIEUX. BENIE PAR Me MARIN FRANÇOIS
LE TETU CURÉ DE CE LIEU.
P. BONNET TRESORIER. R. AVBERT. G. ESCORCHEVILLE G. REBU
DEPUTES.
A. B. M. I. A LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE.

Comme on l’a vu par ces diverses inscriptions, le patronage du Mesnil-sur-Blangy était laïque. Aux XIVe. et XVI siècles, d’après les pouillés, il fut exercé parles châtelains de Moulineaux ( Castellarius de Molendino, Castellanus de Molignyiaux) pour une portion, et par le seigneur du Mesnil pour une seconde portion, car il y avait deux curés.
L’église est sous l’invocation de Notre-Dame et dépendait du doyenné de Touques.
Au civil, le Mesnil faisait partie de la sergenterie de St. Julien-sur-Calonne dans l’élection de Pont-l’Évêque, et ne comptait pas moins de 3 feux privilégiés et 127 feux taillables: ce qui suppose une population considérable.

Château de Morainville.
— Le château de Morainville est situé dans un charmant vallon et entouré d’un beau parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, qui date de la fin du règne de Louis XIII, n’a pas été terminé. La façade principale est accompagnée de deux pavillons, dont l’un est placé à l’une des extrémités.
Le pavillon central est décoré, au rez-de-chaussée d’un frontispice d’ordre dorique surmonté d:un fronton circulaire appartenant à l’ordre toscan. Ce pavillon est construit en marqueterie et orné de losanges formés par de la brique.
Une-porte cintrée correspond à un vaste vestibule où l’on remarque un magnifique escalier d’une grande largeur et d’une hardiesse surprenante.
Dans l’étage supérieur du château est une petite chapelle dont la voûte en carène est formée de douves en merrain.
Les murs sont lambrissés et décorés de sculptures dans le style ogival du XVIe, siècle.. L’autel est dans le même style. Tout ce travail est moderne. Il est à regretter que les ornements soient en carton-pierre et non en bois de chêne.
Le propriétaire du château, M. de Beaucourt, membre de la Société française d’archéologie, y a fait faire de nombreuses additions, toutes de bon goût.
La construction de ce château important est due à un membre de la famille d’Houel: ce qu’indiquerait, à défaut d’autres documents, le blason qui décore le frontispice: il est écartelé de Dreux et de Motier de La Fayette, pallé d’or et d’azur de 6 pièces sur le tout, qui est d’Houel.
Au XVe. siècle, cette terre appartenait à la famille de Ségrie. Elle passa, à la fin de ce siècle, dans la famille de Dreux par le mariage de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval, avec Guillemette de Ségrie. Elle échut après leur mort à leur quatrième fils, Jacques de Dreux, qui prit les titres de seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Biville, de Berville, de Pommereuil et de St-Pierre-le Châtel.
Jacques de Dreux, premier seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Béville, de Berville, de Pommereuil et de St Pierre le Châtel, quatrième fils de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval et Guillemette de Segrie,
descendait en ligne directe de Louis-le-Gros, roi de France, dont le cinquième fils, Robert de France, avait eu pour apanage le comté de Dreux. On trouvera sa généalogie complète dans l’Histoire de la maison royale de France, du P. Anselme. Bien qu’il se fût marié deux fois, il ne laissa point de postérité légitime et ses terres passèrent à sa soeur Yvonne de Dreux, mariée à Guillaume d’Houel, écuyer, seigneur de la Pommeraye.
Guillaume Houël releva la noblesse avec Yvonne de Dreux, issue de sang royal par Robert de Dreux. Il réunit à son fief de la Pommeraye les seigneuries de Berville-sur-la-Mer et de Morainville, qui étaient auparavant dans les mains de la famille de Dreux; mais cette réunion ne dut s’effectuer qu’à la mort de Gilles et de Jean Dreux, ses parents par alliance.
Jean de Houël de la Pommeraye, fils de Guillaume, épousa Marie de Tonnetot vers le commencement du XVI° siècle; il est le premier de sa famille qui prit la particule de avant son nom. Son fils, Charles de Houël, esc., devint seigneur de la Pommeraye, de Berville-sur-la-Mer, de la Couyère et de Morainville; il contracta mariage, le 14 février 1621, avec Charlotte de Tournebut, fille de noble Robert de Tournebut.
De cette alliance, Charles de Houël eut trois enfants dont:
1° Charles de Houël, deuxième du nom, sieur de Berville, esc., seigneur de Morainville, le Mesnil sur Blangy, Livet, et la Couyère, puis gouverneur de la ville et citadelle de Saint-Tropez, en provence, mort le 7 décembre 1656, sans laisser d’enfants.
La famille d’Houel resta en possession de Morainville pendant tout le XVIII. siècle.
En 1732, elle est remplacée par Guillaume-René de Franqueville, d’une très-noble et très ancienne famille de la Haute-Normandie.
La famille de FRANQUEVILLE jouit de la terre de BEUVILLERS jusqu’à la fin du 18 siècle. Claude Jean Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille nommé Marie Françoise Julie.

Puis on trouve Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, frère de Guillaume-René de Franqueville, qui n’eut qu’une fille, nommée Marie-Françoise-Julie, qui porta cette terre avec la baronnie de MORAINVILLE, Le MESNIL SUR BLANGY, LIVET et le CONYERE avec son mariage en 1738, avec Joseph Laurent de Grieu, seigneur du Breuil-sur-Dive, chevalier, seigneur de Fontenelle, Grandouet, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint Louis. De cette union, deux filles, dont:
Marie Claude de Grieu (1750-1829) qui épouse en 1771, Pierre Bruno Emmanuel Estièvre, seigneur de Gefosse, marquis de Trémauville, seigneur de Sahurs, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint Louis, qui fut en 1786, le parrain de la cloche de l’église du Mesnil sur Blangy.
En 1807, leur fils Claude Pierre Emmanuel Estièvre, marquis de Trémauville, maréchal de camps, chevalier de Saint Louis (1772-1852), épouse Aimée Antoinette Pauline Thelusson de Sorcy (1788-1848), dont la mère, Louise Rilliet, avait eu son portrait peint par Jacques Louis David. Aimée-Marie-Louise Rilliet, comtesse de Thélusson Sorcy, née le 8 février 1770, est morte au château de Morainville, à Mesnil sur Blangy (Calvados) le 24 août 1845, âgé de 75 ans.(Annuaire de la noblesse de France.)
En 1831, leur fille Emma Estrièvre de Trémauville (1808-1847) épouse Edmond du Fresne de Beaucourt (1799-1837).
Leur fils Gaston du Fresne de Beaucourt, marquis de Beaucourt, historien, hérite de Morainville, où lui et son épouse, Edith de Montigny, reçoivent notamment le compositeur Charles Gounod, qui y compose partie de quelques-unes de ses œuvres, « Faust », « Roméo et Juliette ».
Gaston et Edith de Beaucourt décèdent à Morainville respectivement en 1902 et 1906.
Morainville passe alors à leur fils, Louis du Fresne de Beaucourt (1856-1920), puis à la fille de celui-ci, Jeanne de Beaucourt (1887-1968), morte sans enfant.
– Marie-Stéphanie-Jeanne, fille de Charles-Henri-Marie-Louis du Fresne, vicomte de Beaucourt, et de la vicomtesse, née Marie Bérengère de Bosredont, au château de Morainville, commune du Mesnil-sur-Blangy (Calvados) (mar. 21 juillet 1886). Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe.

Le château entre alors par succession, dans la famille d’Aigneaux dont les descendants le possèdent toujours.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

430. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Lelièvre, curé du Mesnil-sur-Blangy, et de Me Antoine Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre- Robert du Mesnil, Escr, fils de David et de damlle Marie du Plessis, de la parr.de Manneville, d’une part, et damlle Marie Voilant, fille de Mathieu et de Louise Georges, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

494. – Le 23 août 1698, Me Jacques Lelièvre, pbrë, curé de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, remet purement et simplement sond. Bénéfice entre les mains de Me Charles de Houel, chever, seigr et patron de Morainville, patron présentateur du Mesnil-sur-Blangy, demeurant en son château dud. lieu. Le même jour, led. seigr de Morainville nomme à lad. cure du
Mesnil la personne de Me François Lefebvre, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, curé de Pierrecourt, diocèse de Rouen, y demeurant.

100. – Le 4 mars 1699, Me François Lefebvre, pbrë, curé de Pierrecourt, diocèse de Rouen, pourvu de la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy, vacante par la démission pure et simple de Me Jacques Lelièvre, dernier titulaire, donne sa procuration pour, en son nom, requérir la collation de ce bénéfice et en prendre possession.
Le 7 avril 1699, M. Audran, vic. gl, donne aud. sr Lefebvre la collation dud. bénéfice.
Le 13 avril 1699, le sr Lefebvre, représenté par son frère, Me Jean Lefebvre, pbrë, curé du Brèvedent, prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy.
Le 18 nov. 1700, led. sr François Lefebvre, demeurant au Mesnil, remet purement et simplement sa cure de Pierrecourt entre les mains de haut et puissant seigr, Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt, Malou, Betteville, Le Brefdent et autres lieux, tant en son nom que comme procureur de Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, aussi chevr, seigr et marquis de Pierrecourt, vicomte de Fauguernon, seigr et patron dud. lieu, de St-Philbert, Ecorcheville, Betteville et autres lieux, aussi présent et acceptant. Fait à Cormeilles, au château dud. seigr.

104. – Le 29 déc. 1703, Me François Lefebvre, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape sond. bénéfice, dépendant de la nomination de Mesre Charles de Houel, chever, seigr et patron de Morainville (1), en faveur de Me Gabriel Desmarest, pbfë, habitué en la parr. St-Croix-St-Ouen de Rouen. Led. sr constituant, ayant desservi dans deux bénéfices-cures l’espace de plus de vingt-neuf ans, se réserve une pension annuelle de 200 livres. – « A quoy est intervenu Me Gilles Chaudru, tabellion en la vicomte de Fauguernon, demeurant au Brèvedent, au nom de Mesre Charles de Houel, seigr présentateur de la cure du Mesnil-sur-Blangy, lequel déclare qu’il s’oblige solidairement avec led. sr Desmarest a payer aud. sr Lefebvre la pension de 200 livres par luy réservée en considérâon de lad. résignâon. ».
(1) Morainville est le nom d’un fief et château sis en la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

330. – Le 3 février 1704, Gabriel Desmarest, pbrë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Mesnil-sur-Blangy, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me François Lefebvre, pbrë, dernier titulaire. Le 14 mai 1704, le seigr évêque donne aud. sr Desmarest la collation de ce bénéfice.
Le 15 mai 1704, le sr Desmarest prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Me Jacques Lelièvre, pbrë du Mesnil-sur-Blangy, ancien curé de lad. parr., et plusieurs autres témoins.

388. – Le 29 juillet 1704, vu l’attestation dusr Lefebvre, curé du Mesnil-sur-Blangy, et du sr Buisson, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Robert Hamel et Madeleine Leprévost

33. – Le 23 avril 1702, André-Achille de Houel, fils de Mesr. Charles de Houel, chevr. et de dame Geneviève de Noisières (?), de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, rite dimissus, reçoit la tonsure à Chartres.
Le 20 avril 1706, le seigr évêque de Lx donne à Mre André-Achille de Houel, clerc tonsuré de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, la collation de la chapelle de St-Thomas de la Planche en la parr. d’Estrées, vacante par la mort de Me Descalle, curé de Cerqueux et chapelain de lad. chapelle.
Le 21 avril 1706, led. sr de Houel prend possession de la chapelle de la Planche, en présence de Me Gabriel Desmarest, pbfë, curé du Mesnil-sur-Blangy ; Me René Basin, notaire en la parr. de Corbon.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – J. Leliepvre -F. Lefebvre – G. Desmarests.
Vicaires. – Roques – L. Dubois – Gallot -Delanney.
Prêtre de la paroisse. – J. Leliepvre.
Clerc. -A. -A. de Houel.
Patron. – Le seigneur du lieu. – C. de Houel.
Notables. – C. Delanney – Jean Delanney – M. Voilant.

706 – Le 22 août 1723, titre clérical fait en faveur de Me Jacques-Joseph Hesbert, acolyte, par Me Jacques Hesbert, demeurant en la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

843. – Le 4 mars 1725, la nomination à la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy appartenant au seigr du lieu, Mesre Marc-Antoine d’Houel, chevr, seigr baron de Morainville, seigr et patron du Mesnil-sur-Blangy, Livet, la Couyère et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Gabriel Desmarets, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Jacques-Joseph Hesbert, diacre de la paroisse. Fait au manoir du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Gilles Leproux et d’Antoine Thillaye, marchands, de lad. parr.

898. – Le 8 avril 1725, le seigr évêque donne à Me Jacques-Joseph Hesbert, diacre, la collation de la cure du Mesnil-sur-Blangy.
Le 5 juin 1725, led. sr Hesbert prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Nicolas Bazin, pbfë, curé d’Ecorcheville; Me Robert Leudet, pbfë à Blangy ; Me Gilles Guesnier, pbre, curé de Dauboeuf, et autres témoins.

924. – Le 3 juillet 1725, vu l’attestation du sr Hurel, curé de Reux, et du sr Guénier, pbrë, desservant la parr, du Mesnil-sur-Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-François Lecordier, Escr, garde de Mgr le duc d’Orléans, fils de feu Me François Lecordier, sr de la Porte, et de damlle Magdeleine Anglement, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et damlle Marie-Aimée Carel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrestien, de la parr, de Reux.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – G. Desmarest – JQ-JN Hesbert.
Vicaires. – G.-F. Hélix – Leroy – Guesnier.
Clerc. – J.-J Hesbert.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M. -A. du Houel.
Notable. – Ph.-P. Le Cordier.

608. – Le 23 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Charles de Maharu, fils de feu Me Nicolas de Maharu, chirurgien, et de damlle Catherine-Françoise Dauge, de la parr. d’Ablon, d’une part, et damlle Marie Hébert, fille de Me Jacques Hébert, notaire, et de Magdeleine Prévost, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

1219. – Le 30 janv. 1732, Me Jacques Hébert, tabellion de la haute-justice de Blangy, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles Hébert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

39. – Le 13 février 1735, Jean Ressencourt, demeurant au Brèvedent, et Jean Leproux, fils de Pierre, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Ressencourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 14 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Me Godefroy Hébert, avocat au Parlement de Rouen, demeurant à Pont-l’Evêque, fils de Me Jacques Hébert et de Magdeleine Leprevost, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et dIle Marie-Cécile-Félicité Gamare, fille de feu Me Gabriel Gamare, conser du roy, président en l’élection de Pont-l’Evêque, et de feue dame Marie-Jeanne Haguelon, demeurant à Caen, parr. St-Julien.

300. – Le 5 janv. 1741, la nomination à la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume-René de Franqueville, chevr, baron de Morainville, seigr et patron de lad. parr, du Mesnil, de Livet, la Couyère, Beuvillers et autres lieux, enseigne de grenadiers aux gardes françaises, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques-Joseph Hébert, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mr. Alexandre Duquesne, pbfë, chanoine de la Cathédrale de Lx.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Duquesne la collation. Le 8 janv. 1741,1e sr Duquesne prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Me Pierre Sellot, pbre, desservant led. bénéfice ; Me Nicolas-Charles Caboulet; avocat, et autres témoins.

333. – Le 20 oct. 1744, vu l’attestation du sr Sellot, vicaire du Mesnil-sur-Blangy, dispense de bans pour le mariage de Jean Leproux, fils Pierre.

326. – Le 2 févr. 1749, André-François Le Cordier, fils de Philippe-François et de Marie-Anne Carel, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – Jq-Jh Hesbert – A. Duquesne.
Vicaires. – P.-J. Selot – Morin.
Prêtre desservant. – P. Selot.
Clercs. – C. Hesbert – A.-F. Le Cordier.
Patron. – Le seig du lieu. – G.-R. de Franqueville.
Seigneurs et notables. – G.-R. de Franqueville – G. Hesbert ou Hébert – Jq Hébert.

405. – Le 14 août 1754, Michel Auber, marchand, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Auber, acolyte, son fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait et passé à Blangy, en l’étude de Me Jean Fleury, notaire. Led. sr acolyte, absent, était représenté dans cet acte par son frère, le sr Jacques Auber.

36. – Le 6 janv. 1761, .dispense de bans pour le mariage entre Charles-François Auzerais, marchand, fils Laurent, de la parr, de St-Jouin et demeurant en celle du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et dlle Marie-Magdeleine Le Cordier, fille de feu François Le Cordier (1) garde du corps de Son Altesse Royale Mgr le duc d’Orléans et de feue dlIe Geneviève Le Cointe, de lad. parr, du Mesnil.
(1).Me Philippe-François Le Cordier Du Mesnil, Esc., Sr de Pétagny (paroisse de St-Julien-sur-Calonne), garde du Corps du Duc d’Orléans, 3e fils de Me François Le Cordier, Sr de la Porte, et de Madeleine Anglement — Né vers 1687, il habitait le Mesnil-sur-Blangy et y fut inhumé à 55 ans, le 28 octobre 1742. Marié, après dispense de bans du 3 juillet 1725, à : 1° Marie-Anne Carrel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrétien, de la paroisse de Reux. Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.

65. – Le 27 déc. 1762, Jean et Jacques Leproux, frères, demeurant aux parr, de Bonneville-sur-Touques et du Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Leproux, acolyte de lad. parr, du Mesnil. Cette rente est hypothéquée sur diverses pièces de terre sises au village de la Butte aux Proux. Fait et passé à Pont-l’Evêque.

140. – Le 6 févr. 1767, Louis et Guillaume Ecorcheville, frères, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, le sr Robert-Simon Ecorcheville, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curé. – A. Duquesne.
Vicaire. – Langlois.
Clercs. – R. Auber.-F. Leproux – R.-S. Ecorcheville.
Notables. – M. Auber – G. -F. Auzerais – F. Le Cordier – Jq Leproux.

133. – Le 2 oct. 1777, Mesre Alexandre Duquesne, pbrë, curé de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy, depuis environ trente-six ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Marin-François Le Têtu, pbrë de ce diocèse, (originaire de Dozulé), vicaire de S’ Martin-du-Doulx. Il se réserve (1) toutefois une pension viagère de 500 livres et la moitié du presbytère, ainsi que différents droits sur les dépendances du presbytère. Fait et passé au château de Morainville, parr, du Mesnil-sur-Blangy, avec le consentement et l’agrément de Mesre Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, chev, baron de Morainville, seigr et patron présentateur du Mesnil, seigr et patron honoraire de Beuvillers, Livet, la Couillère, Corbon et autres lieux, demeurant ordinairement à Caen, parr. St-Julien.
Le 29 oct. 1777, led. sr Le Têtu obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 17 déc. 1777, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 23 déc. 1777, le sr Le Têtu prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de quatre témoins habitant lad. parr.
(1) M Duquesne mourut le 29 mars suivant et fut inhumé dans le cimetière du Mesnil-sur-Blangy. C’est le premier curé de cette paroisse qui n’ait pas été enterré dans l’église.

193. – Le 5 févr. 1778, Mesre Alexandre Duquesne, pbfë, titulaire de la prébende non distributive d’Ecajeul et ancien curé du Mesnil-sur-Blangy, étant devenu infirme de corps, donne sa procuration pour résigner led. canonicat entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mesre François-Charles Deshayes de Bonneval, sous-diacre du diocèse
de Lx. Fait et passé au Mesnil-sur-Blangy, « dans la salle d’une maison appartenant à Mr le marquis de Franqueville, présentement occupée par led. sr Duquesne », en présence de Me Marin-François Le Têtu, curé de lad. parr., et autres témoins.
Le 28 févr. 1778, led. sr Deshayes de Bonneval obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice simple, non sujet à résidence. Le 13 mai 1778, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr de Bonneval, présentement diacre, est mis en possession du canonicat d’Ecajeul par le ministère de Mr le doyen, en présence des srs chanoines et de Mes Pierre Lefrançois et Jean-Baptiste Manson, pbrës, hauts-vicaires delà Cathédrale.

137. – Le 20 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Marmion, avocat, fils de Jean Marmion et de feue dame Marguerite Tranchard, originaire du Mesnil-sur-Blangy et demeurant en celle de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et demlle Henriette-Andrée Lestorey, fille mineure de M. Philippe-Andrè-Charles-Louis Lestorey, Escr, et de dame Marguerite-Catherine Vicquelin, de lad. parr. St-Ouen.

174. – Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste Le Comte, fils de Joachim et de Marie-Catherine Leproux, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy; 46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat: Jean-Baptiste Lecomte(1), acolyte de la parr. du Mesnil-sur-Blangy ;(1) M r Lecomte mourut diacre dans sa famille, le 20 mars 1790), à l’âge de 23 ans. (Registre paroissiaux du Mesnil-sur-Blangy.)

43. – Le 21 mars 1788, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste Hervieu, (1) fils de Jean-Pierre et de Marie-Anne Roussel, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.
(1) M J.-B. Hervieu était diacre au départ de Mgr de la Ferronnays ; il fut ordonne prêtre par Fauchet et remplit pendant quelque temps les fonctions de vicaire à St-Léonard de Honfleur.
Ayant été élu curé constitutionnel des Authieux-sur-Calonne, il vint aussitôt occuper ce poste et y resta jusqu’en l’an II. C’est alors qu’il renonça à l’état ecclésiastique et se retira sur sa propriété au Mesnil-sur- Blangy où il touchait plus ou moins exactement la pension des curés assermentés. Après la Révolution il ne rentra pas dans le clergé; chaque dimanche, il prenait à la sacristie de la paroisse une soutane et un surplis pour chanter l’office, comme les autres chantres, et les déposait avant de quitter l’église. Il mourut en sa maison du Mesnil le 20 avril 1814, à l’âge de 51 ans. (Liste des élevés du séminaire de Lx en 1791. – Archives municipales de Honfleur. – Archives municipales et archives de l’église du Mesnil-sur-Blangy. – Tradition orale.)

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – A. Duquesne – M. -F. Le Têtu.
Vicaires. – Jq Langlois – J Q -L.-A. Follin. – J.-J.-B -R. Tréfouel.
Clercs. – E. Canu – J.-B. Hervieu – J.-B. Lecomte.
Patron.-Le seigneur du lieu.- C.-J.-B. de Franqueville.
Notables. – Jq R. Aubert, XXXIX. 137. – J Marmion – J -P. Marmion.

Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie.
Charles Houel, chevalier, baron de Morainville, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, seigneur du lieu de la Gohière, et de Bailleul, et Philippe, sieur de la Pommeraye, son frère, demeurant à Berville-sur-la-Mer, furent maintenus le 17 mars 1667. Charles avait épousé Marguerite Godet, et Philippe épousa : 1° Jeanne d’Exmes, morte en 1658 ; 2° Françoise de Préaux. Il vivait encore en 1682. (La Galiss., Elect. de Pont-Audemer. – E. Fouquier, Recherches historiques sur Beuzeville et son canton. Evreux, 1878, in-8°, p. 16.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
LE MESNIL-SUR-BLANGY.
290. Messire François de Dreux , chevalier , et Jean, son frère, ont baillé la déclaration de leur généalogie et descente, par laquelle ils ont déclaré être de l’hoirie de Louis le Gros , Roi de France, où il régnoit en l’an 1110, lequel eut entre autres fils Robert, comte de Dreux ; duquel Robert ils ont dit être descendus par un grand nombre de dégrés, pour la justification desquels ils s’en rapportent aux chroniques, généalogies et histoires de France, et aussi aux lettres et traités de mariage qui étaient dans la maison de deffunct Nicolas de Dreux , Vidame d’Esneval ; et encore s’est aidé de la lettre du partage entre feu son frere et ses oncles, du 17 janvier 1492, de laquelle la copie est demeurée au greffe.

3 – Archives SHL.

Bulletin ShL n° 88 Deuxième semestre 2019
Les relations très amicales de Charles Gounod avec les de Beaucourt propriétaires du château de Morainville au Mesnil-sur-Blangy Daniel Deshayes.

Fonds Courel – Architecte: archives anciennes
3S7 – Titres 2 liasses: 17 documents -1837-1862 – Boîte
31 décembre 1844: Titre, Louis Pierre Deshoulles (cultivateur, Mesnil-sur-Blangy). Notaire: Me Vallée de Prémare (Blangy)

Archives Fonds 1F dit Fonds ancien :
1F13 – 11/12/1759.
Saisie par la Fabrique du Mesnil-Sous-Blangy des meubles et effets de Guillaume et Louis Moisson pour cause de refus de payement d’arrérages de rentes dues à la fabrique.
1F229 : 1763 : trésor du Mesnil sur Blangy : Guillaume Escorcheville trésorier.
1F230 : 1777 : trésor de Mesnil sur Blangy : Agdrien Prévost, trésorier.
1F231 : 1778 : trésor du Mesnil sur Blangy : Gilles Leproux trésorier.
1F232 : 1779 : trésor du Mesnil sur Blangy : Jacques Leproux trésorier.
1F233 : 1870 : Mesnil sur Blangy : restauration de l’église.
1F234 : 1754 : Mesnil sur Blangy, 11 pièces concernant le trésor.
1F240 : trésor du Mesnil sur Blangy : 1756 à 1765 : les trésoriers poursuivent les frères Moisson meuniers pour paiement d’une rente de 11 livres dues pendant ces années.
1F244 : 1733 : communauté du Mesnil sur Blangy.
1F246: 1722 : Le Mesnil Sur Blangy : confrérie Saint Clair.
1F247 : 1736 : Mesnil sur Blangy : rôle du dixième denier
1F249 : 19e siècle : Mesnil sur Blangy : Culte et « fabrique », 32 pièces dont 2 antérieures à 1800.
1F826 : 2 juillet : 1718 : Le Mesnil sur Blangy : fondation de 5 messes.
1F855 : 1704 : Mesnil sur Blangy : Collecteur à taille.

Fonds Enveloppes
Enveloppe n° 11
LIVRET DE FAMILLE REYDELLET – TINEL – don de Mr Leroyer du 08/05/2008
Département du Calvados Commune du Mesnil-sur-Blangy
Mariage de Louis Marcel Gabriel REYDELLET né le 24/01/1891 et de Germaine Marie Léopoldine TINET née le 23/04/1893
3 enfants :
Rolland Léopold Gaston REYDELLET né le 07/08/1920
Roger André Arsène REYDELLET né le 24/12/1924
Guy Léon Georges REYDELLET né le 03/02/1927

Inventaire Des Imprimés Anciens – Ancien régime.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.

Archives NEDELEC Communes
com.48. 3 Mesnil-sur-Blangy Le
com.50.3.1 Mesnil-sur-Blangy Le Eglise
com.50.3.2 Mesnil-sur-Blangy Le Gounod Charles
com.50.3.3 Mesnil-sur-Blangy Le Vie de la commune 1847-2007
com.50.3.4 Mesnil-sur-Blangy Le Famille de Franqueville
com.50.3.5 Mesnil-sur-Blangy Le Notes historiques

1747
Contestation en Me Olivier Jouvin, curé de saint-Julien-sur Calonne et Me Duquesne, curé du mesnil-sur-Blangy, relativement à l’administration de leurs paroisses respectives = Arch. SHL. BC 536

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