MESNIL sur BLANGY Le



NOTES  sur Mesnil-sur-Blangy (Le) – 14426

1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Autres références SHL

1 – Bibliographie :

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 385.

Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 241.

Monographie communale du Mesnil-sur-Blangy, ms. 1887, 4 p. dactyl.
= Arch. Départ. Calv., Br 9447

DESHAYES Daniel : Musique, peinture et Histoire au Mesnil sur Blangy, BSHL n°47, décembre 2000.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur et M. A.Pannier.

Le Mesnil-sur-Blangy, Mesnillus super Blangeium.
L’église du Mesnil était primitivement romane ; mais les changements qu’on y a faits à différentes époques l’ont entièrement défigurée.
Le portail occidental, flanqué de deux contreforts du XVe.siècle, est précédé d’un clocher moderne couronné d’un petit toit recouvert en ardoise, qui affecte la forme d’un campanile.
La face principale de la tour est percée d’une porte à plein-cintre, décorée de deux pilastres d’ordre ionique qui supportent un fronton triangulaire. La porte qui donne entrée dans la nef est sans caractère. Sous l’espèce de porche formé par la tour est un bénitier qui paraît du XVII. siècle.
Les murs de la nef offrent l’appareil en feuilles de fougère; ils étaient primitivement sans contreforts. Ceux qu’on y voit paraissent remonter au XVI.siècle. Cette nef est éclairée, au nord, par deux fenêtres ogivales de la dernière époque et par une fenêtre cintrée, trilobée, du XVIe. siècle, inscrite dans une porte romane qu’on a bouchée et dont on voit encore l’archivolte ornée de zigzags. Le mur méridional est percé d’une fenêtre de fa dernière période ogivale et de deux fenêtres modernes sans caractère.
Le choeur, de la même largeur que la nef, se termine par un chevet droit. Les murs ont été refaits. On y a pratiqué des ouvertures ogivales aux XVIII. et XVIlle. siècles. Une fenêtre cintrée bouchée, probablement ancienne, existe aussi du côté du sud.
On voit sur les murs de la nef des vestiges d’une litre funèbre.
L’écusson peint sur cette litre est celui du seigneur qui a fait construire le clocher: « écartelé aux 1e et 4e de gueules au chef d’or; aux 2e et 3e de sable à la croix pattée et alésée d’or, qui est de Franqueville.
Sur une des fenêtres de la nef est un autre écusson. Celui là, dont la forme accuse le XVIe. siècle, porte l’échiqueté d’or et d’azur de la maison de Dreux.
Le retable du maître-autel, dans le style Louis XIII, est décoré de quatre colonnes torses garnies de feuilles de lierre,
dont deux, placées de chaque côté, reposent sur le même piédestal. L’entablement est couronné d’un fronton circulaire surmonté d’un acrotère. Le cadre qui orne le retable est carré; ses bords sont ornés de feuilles de lierre autour desquelles s’enroulent des rubans. Le tombeau, en forme de doucine, est dans le style Louis XV.
De chaque côté du retable, un tableau remplace une niche renfermant une statue de saint.
Au milieu du choeur est une pierre tombale en marbre noir, dont l’inscription est effacée. Voici deux autres inscriptions tumulaires qui se trouvent également dans l’église :


HUC ANTE JACET
D. CLAUDe JOAN B. DE FRANQUEVILLE, EQUES , BARO DE
MORAINVILLE D ET PATR. DU MESNIL SUR BLANGY, LIVET
LA COUILLIERE, D ET PATR. HNOR DE BEAUVILLIERS (sic) ETC
NATALIUM SPLENDORE CLARUS
CLARIOR VIRTUTIBUS , HEREDITARIO JURE ACCEPTIS,
PARENS OPTIMUS , FIDELIS SPONSUS, DOMUI BENE PREAPOSITUS
MITIS, URBANUS, SEMPER IDEM
VERE NOBILIS, NOBILIUM EXEMPLAR
PRO FILIIS FAMULOS, EGENOS PRO FRATIUBUS, SAPIENTES HABUIT PRO AMICTS.
CUJUS IN CORDE INTERIOREM ABSCONDITUM HOMINEM
POSTQUAM RELIGIO AMICA ORNAVERAT MANU
TESTEM SIBI FIDUM ESSE VOLUIT
AD PRÆSENTIAM SEPULCHRI FECIT IMPAVIDUM
PATIENTIÆ RELIQUIT AD EXEMPLUM
DE FONTIBUS SITIENTEM POTAVIT SALVATORIS
QUI GLORIFICATURUS EST ALIQUANDO.

CORPUS HUMILITATIS LATENS SUB MARMORE
QUOD AMANTI CONJUGI REDAMANS ET FLENS POSUIT

NOBILIS AC POTENS DOMINA MARIA FRANCISCA DE SASSENAGE
OBIIT DIE 18 MAII
ANN. DOMIN° 1778
REQUIESCAT IN PACE


GRAVE PAR FORNET A CAEN.

HIC JACET
NOBILIS DOMICELLA MARIA FRANCISCA JULIA
DE FRANQUEVILLE DIE JULII XIX ANN. MDCCLXXXIV ET
ISSUE DUN SANG ILLUSTRE, UNIQUE HÉRITIÈRE DES BIENS DE SA MAISON
JOIGNANT AUX GRACES DE LA FIGURE, AUX TALENS QUI INTERESSENT, A UN
ESPRIT ORNÉ, UNE AME BONNE ET DES MOEURS ANGELIQUES DIGNE DES PLUS
HAUTES ALLIANCES.
POURQUOI
A PEINE DANS SON QUATRIEME LUSTRE DESCEND-ELLE AU TOMBEAU?
DIEU L’A VOULU DANS SA MISERICORDE, IL L’A RÉUNIE AU PERE RELIGIEUX
QUI L’AVAIT CHÉRIE, PRÈS DUQUEL ELLE REPOSE î IL N’A PAS PERMIS QUE
LA MALICE
CHANGEAT SON COEUR, QUE LE MENSONGE INFECTAT SON ESPRIT, IL A COURONNÉ
EN LA RAVISSANT AU MONDE, L’ÉDUCATION CHRÉTIENNE QUELLE AVAIT REÇUE
DE SA TENDRE ET VERTUEUSE MERE, TRES-HAUTE ET TRES-PUISSANTE DAME
MA.. MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE. QUELLE REPOSE DONC EN PAIX
DANS L’ATTENTE DE LA BIENHEUREUSE RESURRECTION.
CE MONUMENT A ÉTÉ ÉRIGÉ A SA MÉMOIRE PAR TRES HAUTE ET TRES
PUISSANTE DAME Mme DANGERVILLE SA TANTE PATERNELLE

Deux écus, aux armes de Franqueville, surmontent ces inscriptions.
La cloche est ancienne, et les cinq lignes qu’on lit à son pourtour ont aussi une valeur historique.

LAN 1786 NOMMÉE MARIE PAR TRÈS-HAUT ET TRÈS PUISSANT SEIGNEUR
MESSIRE PIERRE BRUNO ESTIEVRE DE TREMAUVILLE
MAISTRE DE CAMP DE CAVALERIB CHEVALIER DE L’ORDRE
ROIAL ET MILITAIRE DE St LOUIS SEIGNEUR ET PATRON DE GEFFOSSE, LE
COUDRAY SAHURS ET
AUTRES LIEUX ET NOBLE DAME MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE CLAUDE
JEAN BAPTISTE
DE FRANQUEVILLE CHEVALIER BARON DE MORAINVILLE SEIGNEUR
ET PATRON DU MESNIL SUR BLANGY LIVET ET LA COUYERE SEIGNEUR
HONORAIRE DE
BEUVILLIERS ET AUTRES LIEUX. BENIE PAR Me MARIN FRANÇOIS
LE TETU CURÉ DE CE LIEU.
P. BONNET TRESORIER. R. AVBERT. G. ESCORCHEVILLE G. REBU
DEPUTES.
A. B. M. I. A LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE.

Comme on l’a vu par ces diverses inscriptions, le patronage du Mesnil-sur-Blangy était laïque. Aux XIVe. et XVI siècles, d’après les pouillés, il fut exercé parles châtelains de Moulineaux ( Castellarius de Molendino, Castellanus de Molignyiaux) pour une portion, et par le seigneur du Mesnil pour une seconde portion, car il y avait deux curés.
L’église est sous l’invocation de Notre-Dame et dépendait du doyenné de Touques.
Au civil, le Mesnil faisait partie de la sergenterie de St.Julien-sur-Calonne dans l’élection de Pont-l’Évêque, et ne comptait pas moins de 3 feux privilégiés et 127 feux taillables: ce qui suppose une population considérable.

Château de Morainville.
— Le château de Morainville est situé dans un charmant vallon et entouré d’un beau parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, qui date de la fin du règne de Louis XIII, n’a pas été terminé. La façade principale est accompagnée de deux pavillons, dont l’un est placé à l’une des extrémités.
Le pavillon central est décoré, au rez-de-chaussée d’un frontispice d’ordre dorique surmonté d:un fronton circulaire appartenant à l’ordre toscan. Ce pavillon est construit en marqueterie et orné de losanges formés par de la brique.
Une-porte cintrée correspond à un vaste vestibule où l’on remarque un magnifique escalier d’une grande largeur et d’une hardiesse surprenante.
Dans l’étage supérieur du château est une petite chapelle dont la voûte en carène est formée de douves en merrain.
Les murs sont lambrissés et décorés de sculptures dans le style ogival du XVIe, siècle.. L’autel est dans le même style. Tout ce travail est moderne. Il est à regretter que les ornements soient en carton-pierre et non en bois de chêne.
Le propriétaire du château, M. de Beaucourt, membre de la Société française d’archéologie, y a fait faire de nombreuses additions, toutes de bon goût.
La construction de ce château important est due à un membre de la famille d’Houel : ce qu’indiquerait, à défaut d’autres documents, le blason qui décore le frontispice: il est écartelé de Dreux et de Motier de La Fayette, pallé d’or et d’azur de 6 pièces sur le tout, qui est d’Houel.
Au XVe. siècle, cette terre appartenait à la famille de Ségrie. Elle passa, à la fin de ce siècle, dans la famille de Dreux par le mariage de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval, avec Guillemette de Ségrie. Elle échut après leur mort à leur quatrième fils, Jacques de Dreux, qui prit les titres de seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Biville, de Berville, de Pommereuil et de St.Pierre-le Châtel. Il avait épousé Agnès de Mareuil qui lui donna sept enfants. L’aîné, nommé François, fut seigneur de Morainville, Bonnetot et Estaleville, Morennes et Pommereuil, baron de Fresnes et chevalier de l’ordre du roi. Il se maria deux fois. Jean, fils aîné de sa seconde femme Jeanne de Chambes-Montsoreau, devint seigneur de Morainville, Mauny et St.-Ouen. Il fut gouverneur du Perche pour le roi Henri IV, et fut tué le 20 avril 1591 en défendant la Tour grise de Verneuil, lorsque les ligueurs Médavy et Tavannes enlevèrent cette ville par trahison. Bien qu’il se fût marié deux fois, il ne laissa point de postérité légitime et ses terres passèrent à sa soeur Yvonne de Dreux, mariée à Guillaume d’Houel, écuyer, seigneur de la Pommeraye.
Jacques de Dreux, premier seigneur de Morainville, descendait en ligne directe de Louis-le-Gros, roi de France, dont le cinquième fils, Robert de France, avait eu pour apanage le comté de Dreux. On trouvera sa généalogie complète dans l’Histoire de la maison royale de France, du P. Anselme.
La famille d’Houel resta en possession de Morainville pendant tout le XVIII. siècle. En 1732, elle est remplacée par Guillaume-René de Franqueville, d’une très-noble et très ancienne famille de la Haute-Normandie. Puis on trouve Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, son frère, qui n’eut qu’une fille, nommée Françoise-Julie, mariée à M. Joseph-Laurent de Grieu, chevalier de St.-Louis, seigneur du Breuilsur-
Dive. N’ayant eu que deux filles,la seconde, Mme.Marie-Claude de Grieu, marquise de Tremauville, eut en partage la terre de Morainville qu’elle transmit, en 1829, à M. le marquis de Tremauville, grand-père de M. de Beaucourt, le propriétaire actuel.

Mesnil-sur-Blangy (LE), canton de Blangy.
Mesnillum super Blangeiun, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 37).
Par. de Saint-Martin, deux portions; patr. le seigneur du lieu et le chapelain de Moulineaux. Dioc. de Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evêque, sergent. de Saint-Julien-sur-Calonne.
Le plein fief du Mesnil-sur-Blangy relevait de la vicomte d’Auge, sergent, de Saint-Julien-sur-Calonne.

LE MESNIL-SUR-BLANGY. – « La Butte aux Proux» ou « aux Proux ». à un kil. environ au Nord de l’église, indique peut-être un ancien château féodal (10).
(10) Carte E. M., Lisieux, S.-O.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Références historiques :

– Page 183 – 1747 18 novembre
Messire Alexandre Duquesne, prestre, curé de la paroisse de Mesnil-sur-Blangy et Maistre Olivier Jouvin, prestre curé de Saint Julien-sur-Calonne

– 1677 17 mai
Noble seigneur Messire Charles Houel, chevalier, seigneur et baron de Morainville, sieur et patron du Mesnil-sur-Blangy, Livet, La Couyère, et autres terres et seigneuries.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
128. Louis de Ségrie, du Mesnil sur Blangi
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE MESNIL-SUR-BLANGY.
290. Messire François de Dreux , chevalier , et Jean, son frere, ont baillé la déclaration de leur généalogie et descente, par laquelle ils ont déclaré être de l’hoirie de Louis le Gros , Roi de France, où il régnoit en l’an 111 0, lequel eut entre autres fils Robert, comte de Dreux ; duquel Robert ils ont dit être descendus par un grand nombre de dégrés, pour la justification desquels ils s’en rapportent aux chroniques, généalogies et histoires de France, et aussi aux lettres et traités de mariage qui étaient dans la maison de deffunct Nicolas de Dreux , Vidame d’Esneval ; et encore s’est aidé de la lettre du partage entre feu son frere et ses oncles, du 17 janvier 1492, de laquelle la copie est demeurée au greffe.

1747
Contestation en Me Olivier Jouvin, curé de Saint-Julien-sur Calonne et Me Duquesne, curé du mesnil-sur-Blangy, relativement à l’administration de leurs paroisses respectives
= Arch. SHL. BC 536

Archives SHL : Fonds 1F dit Fonds ancien :

1F13 – 11/12/1759.
Saisie par la Fabrique du Mesnil-Sous-Blangy des meubles et ¬effets de Guillaume et Louis Moisson pour cause de refus de ¬payement d’arrérages de rentes dues à la fabrique.
1F229 : 1763 : trésor du Mesnil sur Blangy : Guillaume ¬Escorcheville trésorier.
1F230 : 1777 : trésor de Mesnil sur Blangy : Agdrien Prévost, trésorier.
1F231 : 1778 : trésor du Mesnil sur Blangy : Gilles Leproux¬ trésorier.
1F232 : 1779 : trésor du Mesnil sur Blangy : Jacques Leproux ¬trésorier.
1F233 : 1870 : Mesnil sur Blangy : restauration de l’église.
1F234 : 1754 : Mesnil sur Blangy, 11 pièces concernant le trésor.
1F240 : trésor du Mesnil sur Blangy : 1756 à 1765 : les trésoriers poursuivent les frères Moisson meuniers pour paiement d’une rente de 11 livres dues pendant ces années.
1F244 : 1733 : communauté du Mesnil sur Blangy.
1F246: 1722 : Le Mesnil Sur Blangy : confrérie Saint Clair.
1F247 : 1736 : Mesnil sur Blangy : rôle du dixième denier
1F249 : 19e siècle : Mesnil sur Blangy : Culte et « fabrique », 32¬ pièces dont 2 antérieures à 1800.
1F826 : 2 juillet : 1718 : Le Mesnil sur Blangy : fondation de 5¬ messes.
1F855 : 1704 : Mesnil sur Blangy : Collecteur à taille.

3 – Autres références SHL :

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Touques ».
14 –MESNIL SUR BLANGY – Mesnillus super Blangeium

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien sur Calonne – 3 feux privilégiés, 127 feux taillables.

Cure divisée en deux portions
Patronage :

1er portion :
14e Castallarius de Molendino
16e Castellanus de Molignyiaux
18e le Seigneur

2e Portion :
14e, 16e 18e : dominus loci

Curés :
Duquesne 1764-1774
Le Têtu 1777-1787

Lors de la déclaration de bénéfices par l’ordonnance de 1750 le patron était Messire de Franqueville. Le curé qui jouissait de toutes les dîmes se nommait Messire Alexandre Duquesne.

Il existe aux Archives du Calvados un acte daté du dimanche après la fête de St Pierre et St Paul de l’an 1308 par lequel Jean les Champs, écuyer, donne à l’évêque de Lisieux, Guy, ses droits sur la présentation à la cure de la paroisse de Notre Dame du Mesnil sur Blangy. Il ne paraît pas que ce traité ait eu d’effet puisque tous les pouillés nous montrent constamment le patronage de cette paroisse dans les mains des seigneurs laïques.
(Voir Montfaut 28 – O.Desnos tome II p.365 – d’Hozier 399)

Insinuations

Description de l’église par M. Pannier

Description de la cloche
L’an 1786 j’ai été nommée Marie par Très Haut et Très Puissant Seigneur Pierre Bruno Estièvre de Trémauville, maître de camp de cavalerie, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, seigneur et patron de Geffosse, le Coudray, Sahurs et autres lieux, et Noble Dame Marie Françoise de Sassenage, veuve de Très Haut et Très Puissant Seigneur Messire Claude Jean Baptiste de Franqueville, chevalier, baron de Morainville, seigneur et patron du Mesnil sur Blangy, Livet et la Couyère, seigneur honoraire de Beuvillers et autres lieux, bénie par Messire Marin François le Têtu, curé de ce lieu.
P.Bonnet trésorier – R. Aubert, G Escorcheville, G. Rebut députés.
AB M.I.A. Lavallette de Lisieux m’a faite.
(Grand Père maternel de Monsieur de Beaucourt, propriétaire actuel du château de Morainville)

Description du château de Morainville

Le château de Morainville est construit par un membre de la famille d’Houel, qui portait : écartelé aux 1er et 4e, échiqueté d’or et d’azur à la bordure de gueules qui est de Dreux. A l’écu en abîme : pallé(?) d’or et d’azur de 6 pièces.

18 juin 1478 – Tombe de Robert de Dreux, baron d’Esneval et de Guillemette de Segrie sa femme, en pierre plate dans la chapelle du Rosaire dite de Dreux, aux Jacobins de Rouen. (Dessin in 4° Recueil Gaignières à Oxford tome I f° 90)
Guillemette de Segrie mourut en 1490

1490 – Figure de Guillemette de Segrie, femme de Robert de Dreux, seigneur de Beaussart, baron d’Esneval, mort le 18 juin 1478, auprès de son mari, sur leur tombe devant la chapelle du Rosaire aux Jacobins de Rouen (Dessin in f° en haut Gaignières tome VI 30 – Partie d’une …. en haut Montfaucon tome III p.52 n°4)

Jean de Dreux Morainville tué le 20 avril 1591 en défendant la Tour Grise de Verneuil où il commandait pour le Roi Henri IV contre les ligueurs.

Seigneurs de Morainville
Echiqueté d’or et d’azur la bordure de gueules chargée de 6 roses d’or.
XVIII
Jacques de Dreux, seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Béville, de Berville, de Pommereuil et de St Pierre le Châtel, quatrième fils de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval et Guillemette de Segrie.
Homme d’armes de la garde du Duc de Guyenne en 1472. Partagea avec ses frères en 1492.
Femme Agnès de Mareuil, fille de Jean, baron de Villebois en Engoumois et de Jeanne de Vernon, mariée avant 1480 : de gueules en chef d’argent au lion d’azur sur le tout.
D’où François seigneur de Morainville, Robert, Jean seigneur de la Loyère mort sans lignée en 1540, Guillaume, Jeanne mariée au seigneur d’Ermanville, Jacqueline mariée deux fois, Blanche mariée au seigneur de Villiers sur Port.
XIX
François, seigneur de Morainville, Bonnetot et Essaleville ou Estaleville vivait en 1530 et 1548, chevalier de l’ordre du Roy, baron de Fresnes, seigneur de Morennes et de Pommereuil.
Première femme Jacqueline d’ Assencourt, fille de Jacques seigneur de Bonnetot, mariée en 1509 ; d’où Gilles de Dreux, seigneur de Bonnetot et de Morainville, homme d’armes de la compagnie de la Mailleraye, marié à Antoinette de Prêteval, tué au siège de Rouen en 1562 ; Marguerite mariée trois fois, la troisième (fois) avec Nicolas des Buats, seigneur de Noyer, chevalier de l’Ordre, capitaine du château de Touques, mort en 1582 ; Jacqueline, dame de Bonneville femme de Jean de Mascaron.
Deuxième femme : Jeanne de Chambes Montsoreau : d’azur semé de fleurs de lys d’argent au lion de même sur le tout lampassé et couronné de gueules.
D’où Jean, seigneur de Morainville, Many et St Ouen, gouverneur du Perche, épousa : premièrement Jeanne de Varennes, veuve de Claude de Boullesse, deuxièmement en 1582 avec Charlotte de la Fayette mort de ses blessures reçues au siège de Verneuil en 1590. Il ne laissa qu’un fils naturel, nommé François, légitimé et anobli en 1606 ; d’où François, marquis de Morainville, tué à Senef en 1674, il devait porter des armes barrées.
Puis Yvonne de Dreux, mariée Guillaume Houel, écuyer seigneur de la Pommeraye veuve en 1596. De lui viennent les seigneurs de la Pommeraye et de Morainville.

Jacques de Dreux, descendait réellement de Louis le Gros, Roi de France. Son père Robert, marié de Catherine d’Auxi en deuxième noce : échiqueté d’or et de gueules
Etait de fils de Gauvain et de Jeanne d’Esneval : pallé d’or et d’azur de 6 pièces au chef de gueules chargé de trois molettes d’argent, ; fils de Etienne et de Philippine de Monsigny : d’argent à la croix de sable accompagnée de 16 merlettes de même – fils de Jean et de Marguerite de la Roche : d’or à l’aigle de sable.
Ce Jean de Dreux, qui vivait en 1331, était le deuxième fils de robert de Dreux, seigneur de Ben (?) et de Yolande de Vendôme : d’argent au chef de gueules à un lion d’azur couronné armé et lampassé sur le tout. Fils de Robert 7, vicomte de Châteaudun et de Isabelle de Villebeau : de sinople à trois … d’argent à la bordure en grêlée de gueules. Deux fils de Robert, comte de Dreux et Enor de St Valery : d’azur fretté d’or de 8 pièces, l’écu semé de fleurs de lys d’or ; fils de Robert et Yolande de Coucy : fascé de 6 pièces de vair et de gueules ; fils de Robert de France, premier comte de Dreux et sa deuxième femme Harvise (?) d’Evreux : d’azur à 6 lionceaux d’or 3-2-1 lequel était le cinquième fils de Louis VI dit le Gros et frère de Louis le Jeune qui lui avait donné le comté de Dreux pour apanage en 1137

Mollien propriétaire au Mesnil sur Blangy, député du Tiers Etat du bailliage de Caen aux Etats Généraux de 1789. (Moniteur réimpression in 4° Paris 1843).

Lettre de M.Piel, curé du Mesnil demandant des recherches concernant les armes des anciens seigneurs du Mesnil pour les peindre sur la voûte de son église.

Décorations peintes à l’église du Mesnil sur Blangy (Journal de Lisieux 1er août 1874)

Texte en latin et sa traduction concernant un monument érigé à la mémoire de Maria Francisca de Franqueville morte le 19 juillet 1784

Extrait d’une lettre de Monsieur de Beaucourt sur le château de Morainville au Mesnil sur Blangy mars 1861
L’écusson du fronton est écartelé au 1er et 4e de Dreux, au 2e et 3e de Motier de la Fayette sur … d’Houel
Cette terre fut possédée au 15e siècle par Louis de Segrie.

Au 16e siècle :
Jacques de Dreux
François de Dreux
Jean de Dreux mort en 1590

Au 17e siècle :
Charles de Houel mort en 1656
Anne décédée en 1645 et Charles de Houel

Au 18e siècle :
Marc Anthoine de Houel
En 1732 Guillaume René de Franqueville
Claude Jean Baptiste de Franqueville
Marie Claude de Grieu
Marquise de Trémauville
Au 19e siècle En 1829 Marquis de Trémauville grand-père de M, de Beaucourt.

Houel : pallé d’or et d’azur de 6 pièces

Dessin de l’écusson sculpté sur la porte du château du Mesnil sur Blangy
Dessin en couleur de deux autres écussons.

Voir Fonds « Arthème Pannier » NE 12.1 « Communes du Calvados »

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