SAINT CANDE LE VIEUX




NOTES sur SAINT CANDE LE VIEUX

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Belles vitres de St Candé le Vieux – Guilbert Cathédrale de Rouen p.5
L’église de St Candé le Vieux fut incendiée en 1200 pendant la nuit de Pâques ainsi que la plus grande partie de Rouen (Chéruel – Histoire de Rouen p.80 I)
St Candé le Vieux – Liturgie Bulletin monumental 1858 p.618
Voir Procès-verbal de 1784 p.138 à 143.
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXV p.327 subfine.
Magasin normand 1865 p.22
Catalogue du Musée de Rouen 1868 p.54 n°72 –p.57 n°97.

Voir le Site SAINT CANDE LE VIEUX

2 – Pièces Justificatives:

SAINT CANDE LE VIEUX
Eglise collégiale et paroissiale desservie par trois chanoines curés.
Curés. – L. Loir. . Le Blanc.- P.-A Dehague. – F.J. de Collignon, X.
Vicaire. —J.-B.-G. Le Tainturier.
Prêtres de la paroisse. — M. Perdu. — J.-S. Marguerite. — A. Bazile.
Clerc. — A. Ancel.
Patron. — L’évêque de Lx.
Seigneurs et notables.—J.-P. Gueslard. M.-C.-E.Jéhenne.— M.-S. Riquier.— L.-A. Robillard.-L.R. Le Précôst.- P.-G.—Le Prévost – C.-T. de
Cébouville. — P.-G.-A. Le Prévost.
Suppression de deux portions de la cure de St. Cande.

Insinuations

Saint Candé le Vieux n’était à l’origine qu’une simple chapelle qui devint celle des Ducs de Normandie. On l’appela St Candé sur Rive – Super Ryram- parce qu’elle se trouvait située sur les bords de la Seine. Les reliques du saint dont elle porte le nom y étaient déjà en 1035. Les ducs qui logeaient à la vieille Tour en firent leur chapelle ducale quoiqu’ils en eussent une autre sous le nom de St Romain dans l’enceinte de leur palais. C’est là selon quelqu’un, l’origine d’une exemption considérable dont jouit cette église, ou en son nom l’évêque de Lisieux qui en est le doyen né, mais cette question n’est point de mon ressort.
Pour aller de la vieille Tour à St Candé il fallait traverser la rue que l’on nomme aujourd’hui la rue du Bac : les ducs pour s’épargner cette peine avaient pratiqué sur la rue même une galerie au moyen de laquelle ils se rendaient de leur palais à l’église, sans sortir pour ainsi dire de chez eux, et qui n’a été abattue que le septembre 1508 par ordonnance de l’Echiquier. St Candé, à cause de cette galerie pris le nom de St Candé du Solier, mais depuis longtemps on ne l’appelle plus autrement que St Candé le Vieux pour le distinguer de St Candé le Jeune.
Cette collégiale existait au commencement du 12e siècle. L’évêque de Lisieux en était doyen et St Etienne de Rouvray, Sotteville sur Rouen, le Petit Couronne en dépendaient.
Le Pape Grégoire IX dans une bulle de 1234 en confirme la possession à l’évêque avec celle de l’église de la Tour à l’exemple de ses prédécesseurs Calixte, Innocent et Eugène, le premier vivait en 1119.
Richard Cœur de Lion, dit :… « texte en latin «
Quant à la chapelle de la vieille Tour les chanoines de St Candé n’en sont plus en possession, Philippe Auguste l’ayant transférée au vieux château, la donna en 1222 aux religieuses de la Madeleine ; mais le titre de la cure a été uni et incorporé à leurs prébendes de manière qu’ils l’a desserve les uns après les autres par semaine. Ils ne sont plus que trois au lieu de quatre anciennement (1740) par autorisation du Parlement en 1688 vu la modicité de leurs revenus. Elle exempte de la juridiction de l’ordinaire.
(Toussaint Duplessis)

St Cande le Vieux – 8 juin 1851
L’église de St Candé le Vieux a été démolie en 1796. Elle était attenante à la maison de l’évêque de Lisieux, devenue depuis une auberge, contre laquelle est située la Fontaine de Lisieux, la plus belle de Rouen rue de la Savonnerie.
Elle avait été supprimée en 1791. Du reste elle était petite bien que la nef fut accompagnée de deux bas côtés voûtés en pierre. Elle avait aussi une tour carrée en pierre dont la toiture ressemblait à celle de St Pierre du Chatel.
Les vitraux qui garnissaient ses fenêtres et qui devaient être remarquables furent emportés en Angleterre en 1802.

L’ancien hôtel des évêques de Lisieux n’a point conservé le moindre caractère architectonique intéressant bien que ses murs soient anciens mais il a été défiguré.
La fontaine est assez bien décrite dans le guide de Rouen de Th. Zicqued p.239. Un blason malheureusement mutilé portait sans doute des armoiries du fondateur. Elle a été lithographiée par M. de Jolimont dans ses Monuments de la Ville de Rouen ; elle représentait le Mont Parnasse.

Représentation du prétendu miracle relatif aux reliques de St Candé à Rouen, vitrail oval
(Delaquerière – Description Historique des Maisons de Roune Tome I p.167)

Leblanc, curé et Renault habitué à St Candé le Vieux, prêtèrent serment à la Constitution civile le 23 janvier 1791 (E.Gosselin, Journal des principaux épisodes de l’époque révolutionnaire à Rouen – Revue de Normandie Jancier 1866 p.59)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –

DIOCESE DE LISIEUX
DOYENNE DE.

Au 14e siècle quatre portions que l’évêque conférait en prébende.

Titulaires en 1764 : Cardon
1e portion : Loir 1774
2e portion Le Cesne 1774 et Hacques 1777/1787
3e portion Le Blanc 1774 et Hacques .

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