NOTES sur PRETREVILLE – 14522
Archives du Calvados>.
Prêtreville (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14522.
Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales.
PRÊTREVILLE
Maîtrise d’Argentan.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux .
II. Distr. de Lisieux ; canton de Fervaques (Arrêté du 1er mars 1790) .
III . 4ª arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Fervaques (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Lisieux (2
section) (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 305 hab. ( 1911) . Sup.: 1.123 hect. 35 a. 9 c.
ADMon Gale. Délibérations (1) . 14 novembre 1790-23 nivôse an VI (2 reg. , 46, 87 fol. ) Lacunes : 22 novembre 1792-17 germinal an II.— Reprise des actes et délibérations, le 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL (2 ) .- Baptêmes, mariages et sépultures . 1601-1602,1616, 1620 et depuis 1627.
Lacun es 1639-1640 , 1642 . Délibérations du commun et comptes du trésor . 1680-1709.- Notes de comptabilité du vicaire
Quesnée. 1629. La conservation actuelle du premier cahier ( 1601-1620) , qui contient aussi des audiences de contrats, n’a pu être contrôlée.
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A- D ) . An V (8 cah..
double série, 107, 58 fol . )
( 1 ) Voir aux Archives départementales les délibérations du Comité de surveillance de Prêtreville. 31 octobre 1793-29 thermidor an II ( Reg . )
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Prêtreville, canton de Lisieux (2° section). — Prestrevilla, 1256 (cart norm. n° 556, p.103).— Parochia de Prestrevilla, alias de Woylleio, 1293 (pouillé de Lisieux, p. 86). — Petrivilla, 1300 (lib. rub. Troarn. p. 168). — Prestreville , XIV° siècle; Presbyteri villa, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 54).
Par. de Saint-Pierre, patr. le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. de Livarot. Génér. d’Alen-çon, élect. de Lisieux, sergent, de Moyaux.
Fief de Prétreville , relevant de la vicomté d’Orbec; fief Chaumey ou Chaumy, 1320. —- Fiefs de Quierville, du Coudray et de Poix.
Bissonnière (La), h – Butte (La) h – Cerisier (Le), h – Cesnes (Les), h. – Forge (La), h – Fortiers (Les), h. – Groubière (La), h – Rocs (Les), h. – Saint-James, f – Seines (Les), h. – Suhardière (La), h – Juvonnière (La), h – Livetière (La), h – Monceaux (Les), f – Naudrie (La), h, Naudière, 1847 (Stat. post.).
1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie.
CAVANNA Émilie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – Xve-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006.
DETERVILLE Philippe :
– Prêtreville, Manoir de Querville, PGMPA,
– Prêtreville, Manoir du Lieu Seney, CDMPA, pp. 79-80; tourelle d’escalier en arrière
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados, page 1068.
FORMEVILLE Henri de, Histoire… I, ccxij II.
FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie-l’anthroponymie normandes; BSHL n°61, décembre 2006.
HIPPEAU C., Le Gouvernement de Normandie.
HAUTECOEUR Louis, Histoire de l’architecture classique en France. In-4°. T. I, III
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007…
NEDELEC Yves, « Le Manoir de Querville, à Prêtreville, Société d’archéologie et d’histoire de la Manche. 1985.
PELLERIN Henri, « Le Manoir de Querville », PA, 8, N° 7, Juillet 1955.
PELLERIN Henri, « Un beau manoir à vendre – Querville « , PA, 8, N° 11, Novembre 1958, pp. 3-5, ill. littéraire
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
Statistique Monumentale du Calvados – A.de Caumont.
Notes de M. Charles Vasseur.
Prêtreville, Woylleimn, Presbyterivilla, Prestreville.
L’église de Prêtreville n’est pas sans importance:, mais elle a perdu tout son intérêt par suite des changements qu’on lui a fait subir depuis une vingtaine d’années. Elle est sous l’invocation de saint Pierre : elle était comprise dans le doyenné de Livarot. Les pouillés du XVIe siècle attribuent le patronage au Chapitre. C’est probablement une erreur, car avant et après on trouve indiqué comme patron le seigneur du lieu.
Comme le fait voir le plan, cette église ne comprend qu’un choeur et une nef, mais dans d’assez vastes proportions.
Les parties les plus anciennes me paraissent remonter au XIIIe siècle. Les murs sont en blocage et en partie recrépis.
L’irrégularité des membres principaux de l’architecture prouve que des retouches nombreuses ont été successivement
exécutées. Ainsi, à la nef, on ne trouve pas de contreforts du côté du midi ; au nord, il y en avait quatre. Les deux du centre ont été arrachés, on en trouve encore les amorces. Celui qui est près de l’angle occidental me paraît du XIII° siècle. L’autre, au contraire, refait en brique dans sa majeure partie, ne devait remonter qu’au XVII siècle.
La même irrégularité se retrouve dans les ouvertures. La porte, pratiquée maintenant à l’ouest, et le mur du pignon tout entier ne datent que du commencement de ce siècle.
La porte primitive était percée dans le mur du sud; on l’a transformée en fenêtre. C’est une ogive sans caractère; la partie de mur qui l’entoure n’accuse non plus aucune époque. Le reste de ce mur du sud date du XVI° siècle et se trouve éclairé par deux belles fenêtres ogivales à tracerie flamboyante avec un meneau.
Au nord, on ne voit qu’une seule fenêtre primitive, et il ne paraît pas qu’il y en ait eu d’autres supprimées postérieurement. Cette fenêtre placée tout-à-fait à l’orient, est une lancette du XIII° siècle, de 18 pouces seulement d’ouverture; elle a subi des retouches.
La grande ogive qui occupe le centre est moderne; elle est d’une exécution passable.
Le choeur, un peu long pour sa largeur, est en retraite sur la nef, suivant l’usage. Il n’a de contreforts que près des angles, deux contre le mur droit du chevet, et deux en retour : un au nord, l’autre au sud. Ces contreforts datent du XIIIe siècle, et il doit en être de même des murs, qui sont en blocage, tout entiers recrépis. Une sacristie cache le chevet. Six fenêtres sont percées dans les murs latéraux.
Trois sont du XVIII, siècle ; une, au midi, est du XVe, comme celles de la nef de ce même côté; enfin, près de l’autel sont deux petites lancettes conservées de la disposition primitive.
A l’intérieur, le plâtre règne sans partage. Les murs sont plâtrés, les voûtes sont plâtrées. A la place de l’arc triomphal, qui n’existe plus, on voit un cintre en plâtre, garni de petites têtes bouffies, et deux colonnes corinthiennes moulées en plâtre, qui ne portent rien. Une corniche en plâtre court au pourtour. Les voûtes étaient en merrain avec charpentes apparentes ; on a coupé ces charpentes, et, pour éviter l’écartement qui suit ordinairement cette opération, on a mis, de place en place, des tirants de fer.
Les trois autels étaient d’une bonne exécution.
L’un d’eux, celui du sud, provenait d’une chapelle dédiée à sainte Anne, qui se trouvait à quelques pas de l’église, au levant. Je crois qu’on peut le faire remonter jusqu’au règne de Louis XIII. Les colonnes torses, ou plutôt tordues en vis, étaient garnies au tiers inférieur de rinceaux qu’arrêtait une couronne fleurdelisée ; les chapiteaux étaient un compromis entre le corinthien et le roman du moyen-âge. Sur la corniche se trouvait un fronton coupé, avec une niche centrale couronnée par deux petits anges soutenant un cartouche cordiforme, qui pourrait bien avoir porté des armoiries.
Le tableau représentant sainte Anne enseignant la Vierge, était sans valeur. Le tombeau était droit avec parement d’étoffe.
Le petit autel du nord, dédié à la Vierge, datait du règne de Louis XIV. Deux colonnes torses, à chapiteau composite, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses, portent un entablement surmonté d’un fronton coupé sur lequel sont assis deux anges. Le tableau, qui n’était pas sans valeur, représentait la Vierge soutenant son Fils sur ses genoux, après la descente de Croix.
On a d’abord remplacé les tableaux par des statues de plâtre; puis, plus récemment, comme par suite de la destruction de l’arc triomphal les autels faisaient une légère saillie sur le choeur, on les a rétrécis au moyen de la scie et du rabot, sans avoir égard à la difformité qui en résulterait, puisque toutes les proportions sont changées.
L’autel de Ste-Anne a souffert encore davantage: on a enveloppé ses colonnes dans des douves de barriques en bois blanc. Enfin, pour compléter l’harmonie du travail, les tombeaux, qui avec leurs étoffes pouvaient produire un effet grandiose, ont été revêtus de découpures figurant une série d’arcades en ogives impossibles. Le maître-autel datait aussi du règne de Louis XIV. Les premiers changements qu’on lui a fait subir remontent à 1834. Ils consistèrent dans la suppression du tabernacle hexagonal et de quelques accessoires, entr’autres un cartel qui surmontait l’entablement, et surlequel on lisait :
EX DONO D…… DE LA CAUVINIERE Cj.
1704.
Il offre un type bien des fois décrit. Des colonnes torses entourées de ceps de vigne, au milieu desquels jouent des
oiseaux, des escargots, etc., portent un entablement surélevé en forme de trapèze. Des vases surmontent les colonnes. Pour accompagnement, deux niches, au-dessous desquelles s’ouvrent des portes qui conduisent à la sacristie. Le tableau, avec cadre sculpté de feuilles de chêne, représente l’Ascension. La fenêtre ogivale du choeur a conservé des restes de vitraux: un Christ en croix avec la Vierge et saint Jean en grisaille, et un blason de gueules à la bande d’or, accompagnée de six merlettes de même posées en orle. La chaire à prêcher, de grande dimension, date de Louis XV. Sa base forme confessionnal, ce qui lui donne un aspect singulier.
La cloche avait une inscription assez intéressante pour être transcrite ici :
JE SUIS NOMMÉE LEONTINE PAR MESSIRE ASTOLPHE LOUIS LEONORE
MARQUIS DE CUSTINE ASSISTE DE NOBLE DAME AIMÉE LEONTINE DE St
SIMON DE COURTOMER MARQUISE DE CUSTINE ET BENITE EN PRESENCE DE
Mre JEAN BAPTISTE MARIN BORDEAUX MAIRE DE PRÊTREVILLE ET JEAN
LE FRERE CAISSIER.
JEAN BAPTISTE ANTOINE DROUET MA APPORTÉE A LAVILLETTE DE
LISIEUX QUI MA FAITE EN 1821.
Cette cloche, s’étant cassée, vient d’être refondue; on n’a pas jugé à propos de reproduire cette inscription.
J’ai déjà mentionné la chapelle Ste-Anne. Elle a été démolie il y a une vingtaine d’années. Je n’ai pu me procurer de renseignements positifs sur sa structure et ses dimensions.
La place qu’elle occupait est indiquée par un petit oratoire, qui sert d’abri à une statue de la Patronne.
Quatre fiefs se partageaient le territoire de Prêtreville :
Querville, le Coudray, Poix et Prêtreville.
Querville est le seul dont les constructions offrent quelqu’intérêt.
Il est situé à la naissance d’un petit vallon au milieu duquel serpente un ruisseau. Les sources de ce ruisseau
étaient dirigées de manière à remplir les fossés du manoir, dont les bâtiments sont disposés en carré à peu près
régulier, avec cour au centre.
L’entrée est pratiquée dans un pavillon, construit en échiquier de pierres et briques, élevé d’un étage, avec toit
surmonté de deux épis en terre émaillée. Les tuiles sont aussi vernissées de différentes couleurs.[18]. Une sorte de petite tourelle [19], qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur de façade. La porte est cintrée et les deux côtés sont composés de bâtiments partie en échiquier [20], partie en bois, sans aucun intérêt [21]
Une sorte de petite tourelle, qui contient l’escalier, donne du mouvement à la partie haute, sans faire de saillie sur le mur, de façade. La porte est cintrée, accompagnée d’une poterne carrée. Le reste de la façade et les deux côtés sont composés de bâtiments, partie en échiquier, partie en bois, sans aucun intérêt.
Le corps-de-logis fait face à l’entrée. C’est une grosse maison, construite au rez-de-chaussée en chaînages de brique et de pierre, dont les parties hautes, en bois, n’offrent ni sculptures ni moulures caractéristiques. La cheminée est ornée d’arcatures cintrées.
La porte est accompagnée de pilastres qui portent un fronton cintré.
La face qui donnait autrefois sur le fossé est plus ornée et mieux caractérisée. On peut la diviser verticalement en
deux sections, d’époques distinctes. La première, en pierre de taille au rez-de-chaussée, est, au premier étage, bâtie en bois avec encorbellements. Les colombages sont garnis de potelets. Les ouvertures consistent en deux fenêtres : l’une, largement ouverte, accompagnée de pilastres avec chapiteaux de fantaisie; l’autre, plus étroite, en accolade avec choux frisés, panaches et pinacles. Le poteau cornier est sculpté d’une grosse tête grimaçante se perdant dans des feuillages; les sablières de l’encorbellement ont des rageurs. Ces détails indiquent le commencement du XVIe siècle. La seconde partie est plus moderne et n’accuse guère que le règne de Louis XIII. Elle est éclairée de deux grandes fenêtres cruciformes.
Il n’y a point d’ouverture au rez-de-chaussée.
L’intérieur, depuis longtemps habité par des fermiers, ne donne à mentionner que quelques pavés émaillés. Cependant
la chambre haute du pavillon d’entrée a conservé, sur ses murs, quelques traces de peinture qui ne paraissent pas
bien anciennes. On prétend que cet appartement était une chapelle : la cheminée qui s’y trouve et le reste de ses
dispositions doivent faire repousser cette attribution.
Le colombier se trouve dans la première cour, en dehors de l’enceinte; il est octogone, d’un diamètre considérable et
remonte aussi au XVI, siècle. Il a malheureusement subi des réparations maladroites.
En 1616, Querville appartenait à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, la Rivière, les fiefs d’Auge et
Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa famille ; car un rôle de taille, de 1683, mentionne parmi les exempts damoiselle Anne de Quierville. En 1747, tous ces fiefs étaient passés aux mains de haut et puissant seigneur messire Louis-Marc Antoine de Fauteveau, et, en 1779, dans celles de M. Jean-Baptiste Davy de Boislaurens. Après lui, la terre est échue à l’une de ses filles, Mme de Vauvert, dont la fille unique, mariée à M. de Marguerye, l’a vendue il y a quelques années.
Il y a dans les limites du fief de Querville une autre construction qui mérite une mention. C est le Lieu-Seney,
dont voici le dessin. On ne peut fixer sa daté au-delà du règne de Louis XIII. C’était la maison de campagne d’un Elu
de Lisieux.
La population de Prêtreville est de 531 habitants. Au XVIIIe siècle, elle était de 895 habitants, 179 feux, et à la
fin du XVIIe, de 165 feux ou 825 habitants. Cette paroisse était comprise dans l’élection de- Lisieux) sergenterie de
Moyaux.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jacques Mérouze, fils de Jacques et d’Elisabeth Héroult, de la parr de Prêtreville.
247. – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr de Mailloc, curé de Prêtreville et du sr Hardouin, vicaire du Mesnil-Eudes, dispense de bans pour le mariage de Michel Mouton et de Jeanne Montfort.
130. – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Pierre Hardouin, fils de Pierre et de Marie Le Bourgeois, de la parr.de Prêtreville.
Le 4 sept. 1697, Pierre Hardouin, marchand, demeurant en la parr, de Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Hardouin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me François de Mailloc, pbrë, curé de Prêtreville, et de Me Pierre Aupoix, pbrë, curé de St-Germain-de-Livet, et aussi de Me Félix Margot, pbrë, vicaire de Prêtreville, qui représentait led. acolyte.
Pierre Hardouin, acolyte de la parr, de Prêtreville, est ordonné sous-diacres le 21 sept. 1697. Nommé Diacre le 17 sept. 1698, à Evreux. Ordonné prêtre le 19 sept. 1699.
327 – Le 10 mai 1700, vu l’attestation de Félix Margot, vicaire de Prêtreville, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Marc-Antoine de Fautereau, chevr, seigr de Querville, capitaine au régiment royal-Comtois, fils de Mesre Louis de Fautereau, chevr, seigr de Ste-Geneviève, d’Estroc, marquis de Marnière, baron de Garembouville et de la Mare des , Ruerville, Le Quesney, Varanville, et autres terres et seigneuries, gentilhomme de la chambre du roy, et de dame Marguerite de Mauduit, de la parr, de Prêtreville, d’une part, et damlle Marguerite Cœuillet, fille de Me Alexandre Cœuillet, conser du roy, maître des Eaux et Forêts, capitaine des chasses et plaisirs de Sa Majesté, et damlle Marguerite Hubant, demeurant aux Neuf-Chasses, parr. St-Jacques de Lx.
385. – Le 8 juin 1700, Me Etienne Le Bas, diacre du diocèse de Rouen, pourvu de la cure de Prêtreville, dont il ne jouit pas encore, obtient de Sa Sainteté un induit d’extra tempora pour recevoir la prêtrise afin de prendre possession dud. bénéfice.
Le 27 août 1700, il obtient une dispense d’âge qui lui permet d’être ordonné prêtre à vingt-trois ans.
457. – Le 14 janvier 1701, vu l’attestation du sr de Bouffay, curé de Cordebugle, et du sr Hardouin, pbfë de la parr, de Prêtreville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Lecourt et Catherine Pollin.
485. – Le 5 mai 1700, la nomination à la cure de Pierre de Prêtreville appartenant au seigr du lieu, « très-haute et très-puissante dame, Madame Louise de Prie, veuve de très haut et très puissant seigneur Philippe de la Motte Houdancourt, duc, parr et mareschal de France, et Elle gouvernante des Enfants de France, surintendante de leurs maisons, comte de Beaumont et autres lieux, ayant la collation de la cure de Prêtreville, vacante par le décès de Philippe Mailloc, dernier titulaire », nomme à ce bénéfice la personne de Mre Etienne Le Bas, diacre du diocèse de Rouen, chanoine de Lx. « Fait et passé à l’appartement de Laditte dame la mareschalle de la Motte, au chasteau de Versailles, Sa Majesté estant à Marly. » Le 18 mai 1700, Mre Audran donne aud. sr Le Bas la collation dud. bénéfice. Le 17 décembre 1688, Etienne Le Bas, fils de Jean-Baptiste Le Bas, Escr, sr de Coudray, conser du roy en la cour des Aides, et de dame Geneviève Trinchot, de la parr, de St-Lô de Rouen, reçoit la tonsure en lad. ville.
373. – Le 18 sept. 1700, André Cuillier, acolyte de Prêtreville, est ordonné sous-diacre.
249. – Le 22 sept. 1703, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean Poplu, fils de Michel et de Marie Cuillier de la parr, de Prêtreville.
Le 22 janvier 1704, Michel Poplu, marchand, demeurant, en la parr, de Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me André Poplu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait en présence de Me Pierre Costard, pbfë, vicaire du Ronceray, et de Me Michel Poplu, pbrë, vicaire (1) {sic) de Mailloc.
Le curé de Mailloc était Michel Poplu. Le vicaire, son neveu, étail originaire dû St-Pierre-de-Mailloc et portait le même nom.
Le 2 sept. 1704, Michel Poplu, marchand, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Poplu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Nicolas Duval, pbrê, curé du Ronceray, et de Me Pierre Costard, pbrê, vicaire dud. Lieu. Le 20 sept. 1704, Me Jean Poplu, acolyte de la parr, de Prêtreville, est ordonné sous-diacre. Le 5 juillet 1715, le seigr évêque donne un certificat de bonnes vie et mœurs à Me Jean Poplu, pbfë (originaire de Prêtreville), et l’autorise à passer dans le diocèse de Rouen.
533. – Le 30 avril 1708, le seigr évêque donne à Me André Poplu, diacre de la parr, de Prêtreville, la collation de la cure de St-Pierre des Authieux, vacante par la mort de Me Thiron.Le 30 juillet 1708, Me André Poplu prend possession de lad. Cure des Authieux. Fait en présence de Me Jacques Duhault, pbfë, desservant lad. parr., et de Robert Pierres, pbfë, demeurant à Lx.
PRÊTREVILLE (Saint Pierre)
Curés.- P. de Mailloc – E. Le Bas.
Vicaires. – F. Margot – A. Nicolle.
Prêtre de la paroisse. – Hardouin.
Clercs. – J. Mérouze. – P. Hardouin- A. Cuillier – A. Poplu .- J. Poplu.
Patron. Le seigneur du lieu. – L. de Prie, veuve de la Motte.
Seigneurs et notables. – F. de Louis du Taillis – A. de Louis du Verbois – L. de Fautereau – M.-A. de Fautereau.
267. – Le 13 mai 1709, vu l’attestation du sr Nicolle, vicaire de Prêtreville, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Bonnechose, Escr-, fils de feu François de Bonnechose, Escr, et de feue
Françoise Courcol, demeurant à Lx, parr, de St-Germain, d’une part, et damlle Marie-Anne de Fautereau, fille de feu Me Louis de Fautereau, seigr de Ste Geneviefve, en son vivant chevalier des ordres du roy et gentilhomme de sa chambre, et de noble dame Marguerite de Mauduit, de la parr, de Prêtreville, d’autre part.
81. – Le 15 mai 1709, Me François Cousin, pbre, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Prêtreville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Etienne Le Bas, dernier titulaire.
Le 9 juillet 1709, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 11 juillet 1709, le sr Cousin prend possession de la cure de Prêtreville, en présence de plusieurs paroissiens parmi lesquels Me François Rioult, sr de la Cressonnière, et Pierre Lefebvre, sr de la Normandière.
378. – Le 31 janvier 1713, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Le Dorey, fils de Nicolas et de Françoise de Manoury, de la parr. dePrêtreville, d’une part, et Marie de Collet, fille de Joseph et de feue Madeleine Bunel, de la parr, de N.-D.-de-Courson.
575. – Le 26 oct. 1721, Jean-Baptiste-François Lefebvre, fils de Pierre et de Marie-Anne Regnoult, de la parr, de Prêtreville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
627. – Le 11 mars 1722, Me François Cousin, pbrë, curé de St-Pierre de Prêtreville, âgé de 60 ans, « estant attaqué de la goutte et faiblesse de la vue et autres infirmités, ayant dessein de se retirer dans la communauté où il était entré dès l’année 1681 et où il avait fait vœu de demeurer, n’en estant sorty que par ordre de ses supérieurs qui luy permettent d’y rentrer, ayant travaillé dans la communauté 14 ans et 28 jours dans le diocèse de Lx, » se propose de résigner lad. cure de Prêtreville en faveur de Me Thomas Delamarre, pbfë, curé de N.-D. de Cheffreville, se réservant toutefois 400 livres de pension pour servir, avec une autre rente de 200 livres à prendre sur la théologale de St-Jacques et l’archidiaconé de Gacey, à son entretien, sa vie durant dans lad. communauté. Mais comme il faut pour la création de cette pension une- dispense de Sa Majesté, attendu que led. sr Cousin n’a desservi la cure de Prêtreville que pendant 13 ans. il donne sa procuration pour requérir du roy l’autorisation nécessaire pour assurer lad. pension.
– Le 16 mars 1722, « haut et puissant seigr Mre Auguste-Léon de Bullion, marquis de Bonnelles, mestre de camp d’un régiment de dragons de son nom, seigr de Fervacques et autres lieux, patron de Prestreville, diocèse de Lx, demeurant à Paris en son hostel, rue Plastrière, parr. St-Eustache, » consent à la résignation que Mre François Cousin, pbfë, curé de Prêtreville souhaiterait faire de son bénéfice en faveur de Me Thomas Delamare, pbfë, curé de Cheffreville, en se réservant toutefois 400 livres de rente viagère.
Curés. – E. Le Bas – F. Cousin – T. Delamare.
Vicaire. – (A.) Nicolle.
Prêtre de la paroisse. – J. Poplu.
Clercs. – E. Borains – J.-B.-F. Lefebvre.
Patron. – Le seigneur du lieu. – C.-D. de Bullion – A.-L.de Bullion.
Seigneurs et notables. – L. de Fautereau – F. Rioult – P. Lefehvre – N. Le Dorey – N. Le Dorey.
1098. – Le 27 juin 1731, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Lecointe, sr de la Grand’Couture, fils de feu François Lecointe, sr de la Fangeaie, et de feue Catherine Gentil, de la parr. de
la Chapelle-Montgenouil, d’une part, et damlle Barbe Renoult, fille de Pierre Renoult, sr des Fontaines, de la parr. de Prêtreville.
1493. – Le 30déc. 1733, Me François Cousin, pbrë, licencié de Sorbonne, curé de St-Pierre de Prêtreville et ci-devant chanoine théologal et archidiacre de la Cathédrale, âgé de 72 ans et infirme, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape, avec l’agrément de Mesre Auguste-Léon de Bullion, chevr, seigr, marquis de Bonnelles, seigr et patron de Prêtreville, en faveur de Mre Jean-Baptiste de Bonnechose, pbrë, curé de St-Martin de la Croupte. Toutefois led. sr résignant se réserve une pension de 400 livres à prendre sur le revenu dud. bénéfice qu’il a desservi pendant 24 ans. Il retient encore la moitié du presbytère, la moitié du jardin et deux pièces de terre, nommées l’Aumône et le Change.
317. – Le 27 oct. 1726, Etienne Guéret, fils de Jean et de Françoise Duchesne de la parr, de Prêtreville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
23. – Le 27 avril 1741, la nomination à la cure de Prêtreville appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr, Messire Auguste-Léon de Bullion, chevr, marquis de Bonnelles, baron d’Auquainville, seigr et patron de Fervaques et de Prêtreville, la Croupte, St-Aubin-sur-Auquainville, Cheffreville et autres lieux, conser du roy en ses conseils, lieutenant-général pour Sa Majesté de la province de Guyenne, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Neuve du Luxembourg, parr. Ste-Magdeleine de la Ville-l’Evêque, et se trouvant présentement au château de Liancourt, diocèse de Beauvais, nomme à lad. cure de Prêtreville, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste de Bonnechose, Escr, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Benoît Le Baron, pbfê du diocèse de Rouen, actuellement chapelain de Monsieur le marquis de Liancourt et habitué en l’église dud. Liancourt. Seulement led. Sr Baron devra continuer à Mre François Cousin, ancien curé de Prêtreville, la rente annuelle de 400 livres que lui faisait led. sr de Bonnechose sur les revenus du bénéfice. Fait et passé au château de Liancourt.
Le 12 mai 1741, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Le Baron la collation dud. bénéfice.
Le 16 mai 1741,1e sr Le Baron prend possession de la cure de Prêtreville par le ministère de Me Jean-André Lailler de la Chesnaye, notaire royal d’Auquainville, dûment autorisé au refus du sr Duhamel, notaire apostolique.
383. – Le 23 juillet, René-Sylvain Neuville, laboureur, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Loquet, acolyte, originaire de Courtonne-la-Medrac, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre Chemin, pbrë, curé de St-Martin-de-Mailloc, et Michel. Viquesnel, marchand, demeurant en la môme parr, de St-Martin. Fait et passé à Glos, en présence de Me Robert Desménages, pbre, vicaire dud. St-Martin, et autres témoins.
316. – Le 23 juil. 1742, Gabriel Neuville, toilier, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Neuville, acolyte, originaire de la parr, de Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Glos, en présence de Me Pierre Chemin, pbrë, curé de St-Martin-de-Mailloc, et de Me Robert Desménages, pbrë, vicaire dud. lieu de St-Martin.
PRÊTREVILLE (Saint Pierre)
Curés. – F. Cousin – J.-B. de Bonnechose – B. Le Baron.
Vicaires. – G. Jobey – Le Normand.
Prêtre de la paroisse. – J.-B.-F. Lefebvre.
Clercs. – E. Guéret – G. Neuville.
Patron. – Le seigr du lieu. – A.-L. de Bullion.
Notables. – . Poplu – P. Renault .
114. – Le 17 janv. 1757, Me Nicolas Galopin, acolyte, fils de feu Nicolas et de Catherine Pesnel, originaire de Prêtreville, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés.
Les pièces de terre, sur lesquelles cette rente fut hypothéquée, étaient situées à Prêtreville et se nommaient la Cour de la Livatière, la Forge, le Long-Bois, la pièce du Bosc, les Champs Soumillon.
31-4. – Le 28 mars 1764, vu l’attestation du sr Joriaux, vicaire de Prêtreville, et du sr Prévost, curé de Coquainvilliers, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-Marin Bordeaux, fils Jean, de la
parr, de Prêtreville, d’une part, et Marguerite Enguerrant, fils d’Ives, parr, de Coquainvilliers.
Curé – B. Le Baron.
Vicaires. – L.-P. Lachey – J.-B.-F. Lefebvre – Fe. Joriaux.
Prêtre de la paroisse. – J.-B.-F. Lefebvre.
Clerc. – N. Galopin, XXVI.
Seigneurs et notables. – L. de Bonnechose – M. Bordeaux .- L Horslaville.
295. – Le 10 févr. 1774, la nomination à la cure de St-Pierre de Prêtreville appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-André-Pierre, duc de Laval, chef des noms et armes de la Maison de Laval, premier baron de la Marche, lieutenant général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté de la province d’Aunis, des châteaux, ville et principauté de Sedan et de Carignan, premier gentilhomme de la chambre de Mgr le comte de Provence, seigr du duché de Laval, seigr des marquisats du Puylaurent et de Gallardon, comte de Fontaine-Chalandray, baron d’Auquainville, seigr des parr. de Fervaques, St-Aubin, la Croupte, Cheffreville, Prêtreville et autres, nomme à lad. cure de Prêtreville, vacante par la mort de Me Benoît Baron, dernier titulaire, la personne de Mre Antoine-François de Matharel de Chéry, pbfë du diocèse de Clermont en Auvergne, vicaire général du diocèse du Puy, chevalier de la Milice d’Or, comte du Palais apostolique. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr. Cet acte déposé à Argences, fut ajouté aux minutes du notaire apostolique de Lx le 8 mars 1774, en présence de Me Jean-Pierre-Charles Duhamel, curé de Cesny-aux-Vignes, diocèse de Bayeux.
Le même jour, 8 mars, le seigr évêque donne aud. sr de Matharel la collation dudit bénéfice. Donné au palais épiscopal.
Le lendemain, le sr de Matharel de Chéry « revêtu de son surplis, étole et de la croix de comte du palais apostolique avec son ruban, » prend possession de la cure de Prêtreville avec toutes les cérémonies
ordinaires, en présence de Me Pierre Thinard, curé de St-Parr du Mont, diocèse de Bayeux, dud. sr curé de Cesny, de Mes Guillaume-Sulpice Theribout et François Joriaux, pbrês, demeurant à Prêtreville ; haut et puissant seigr Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le roy des villes et château d’Honfleur, Pont-1’Evêque et pays-d’Auge, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, chevr, seigr et patron de Montreuil, Cesny-aux-Vignes et autres lieux ; Mesre Auguste-Joseph-Félicité de Matharel, comte de Fiennes, mousquetaire
de la 1re compagnie de la garde du roy ; Mesre Amand-Joseph-Henry de Matharel, chevalier non-profès de l’Ordre de St-Jean de Jérusalem, demeurant tous trois à Paris.
31. – Le 20 janv. 1777, René Neuville, laboureur, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Neuville (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, nommé le Parc-Hamel, situé en lad. parr, et appartenant aud. sr constituant. Fait et passé à Fervaques, en l’étude de Me Nicolas-Robert Jacquette, notaire royal.
Led. sr acolyte absent fut représenté par Me Pierre-Eutrope Gravey, pbrë, vicaire de Tonnencourt.
(1) Mr Neuville remplissait, en 1791, les fonctions de vicaire à N.-D.-de-Courson. Il ne voulut prêter serment qu’avec des restrictions qui ne furent pas admises : il fut destitué. Il se retira chez son frère à Prêtreville où il passa près d’une année. Il partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792 et se réfugia d’abord à Portsea, chez Mr Thomas, Dean Street, 11 ; puis il alla résider à Gommon. Revenu en France après le Concordat, il reprit ses fonctions de vicaire et fut nommé, en 1816, curé de N.-D.-de-Courson. II y mourut en 1819. (Archives de la mairie de N.-D.-de-Courson.- Archives de l’évêché de Bx.)
545. – Le 17 juillet 1782, la nomination à la cure de St-Pierre de Prêtreville appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-André-Pierre, duc de Laval, chef des nom et armes de sa Maison, lieu- tenant-général des armées du roy, gouverneur pour Sa Majesté du pays d’Aunis, principauté de Sedan et Carignan, grand-croix de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, commandeur de celui de St-Lazare, seigr du duché de Laval, du marquisat de Fervaques, de Prêtreville et autres lieux, résidant ordinairement à Paris, en son hôtel, rue Neuve-N.-D.
des Champs, parr. St-Sulpice, et étant à présent chez son frère, Son Excellence Mgr l’évêque de Metz, en son château de Frascati, nomme à lad. cure de Prêtreville, vacante par la mort de Mesre Antoine-François de Matharel de Chéry, pbfë, dernier titulaire dud. bénéfice et abbé commendataire de Chambon, décédé le 16 juin dernier, la personne de Me Guillaume Delaunay, pbrë du diocèse de Lx, vicaire de lad. parr.
Fait et passé à Metz. Le 26 juillet 1782, le seigr évoque donne aud. sr Delaunay la collation dud. bénéfice.
Le 7 août 1782, le sr Delaunay (1) prend possession de la cure de Prêtreville, en présence de Me Jean Le Roy, curé d’Auquainville, et autres témoins.
(1) Mr G. Delaunay, originaire de Morainville, prêta le serment schismatique le 6 févr. 1791 et resta curé constitutionnel de Prêtreville. Il avait alors 45 ans. En l’an II, après avoir renoncé à l’étay ecclésiastique et remis ses lettres de prêtrise, il se retira dans une petite maison qu’il avait achetée dans la paroisse. C’est là que la grâce de Dieu l’attendait. Livré à ses propres réflexions, il vit à quel degré d’abaissement il était descendu, lui le prêtre de J.C. Il résolut de se relever avec courage et, le 6 prairial de la même année (25 mai 1794), malgré la violence de la persécution, il rétracta son serment et resta caché dans le pays. L’année suivante, la législation étant devenue moins sévère contre le clergé, Mr Delaunay se présenta à la municipalité et déclara son intention d’exercer le culte catholique en se soumettant aux lois de la République. Il put ainsi jouir d’une liberté relative et parvenir à la fin de la Révolution. En 1802, sa cure de Prêtreville lui fut rendue et il y mourut le 16 nov.
1815, à l’âge de 69 ans. (Archives du Calvados. – Notes de M. Haudard, instituteur à Prêtreville.)
Curés. – B. Baron.-A.-F. de Matharel de Ohéry – G. Delauney.
Vicaires. – F. Jariaux – G.-S. Theribout. – G. Delauney.
Prêtres de la paroisse. – F. Joriaux .- G.-S.Theribout – JA. Férey
Clercs. – P. Delauney, XXXIX. 285. – P. Neuville. XXXVI. 21 (N).
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-A.-P. de Laval.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
PRESTREVILLE.
322. Hector de Querville, et ses freres puînés, Guillaume et Pierre, pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345, sur le nom de Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la derniere, du 2 mars 1517, contient les lots entre les dits freres de la succession de feu Jean, leur pere. Il ont dit justifier par les autres leur descente de pere à fils, depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey.
125. Robert, Louis, Jean et Jacques, dits Lois, frères, pour justifier leur noblesse ancienne, ont produit une lettre de Pierre, comte d’Alençon et du Perche, du 19 septembre 1387, par laquelle il mande de délivrer à Etienne Loïs, Sr. du Mesnil et de la Tourisy, comme personne noble, la dite terre du Mesnil, non-obstant la prise qui en avoit été faite en sa main : duquel Etienne il a dit fournir sa descente, jusqu’au 5e. dégré par lui représenté, par autres lettres et escriptures dont la copie est demeurée au greffe.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados: archives ecclésiastiques. Série H.
Quittance par Guillaume Osmont, chevalier, seigneur et patron d’Aubry-le-Panthou et autres terres, étant de présent
au manoir presbytéral de Prêtreville, héritier de Jean Osmont, écuyer, sieur du Mesnil-Froger, curé de Prêtreville, son frère, à Nicolas Amiot, sergent, bourgeois de Lisieux, tuteur des enfants de feu Jean Vallée, de 962 livres 4 sols tournois pour le rachat et amortissement de rente hypothéquée sur des maisons au Coin-Lambert (1679).
Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Jacques de Varin, escuyer, sieur de Presterville. Jacques Varin, sieur de Prestreville [et non Presterville],
marié à Marie Hallen [ou Halley ?], demeurant à Honfleur, maintenu le 12 janvier 1668. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.)
Le fils du sieur de Beauchamp, escuyer. Jacques Varin, sieur de Beauchamp, lieutenant assesseur du bailli de Pont-l’Evêque, marié à Charlotte Le Huré (?), maintenu le 12 janvier 1668, avait alors un fils, du nom de Bertrand, probablement celui dont parle Pellot. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.)
René Herval – Lisieux.
Il existe dans la petite paroisse de Prétreville, située à quelques kilomètres de Lisieux, une statue de Saint Pierre
crucifié; mais dans cette sculpture, d’ailleurs assez fruste, le saint est cloué et non ligoté à l’instrument de son supplice.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville.
Prestreville , Fief Chaumy.
– Fe de Loys y tient de Henri de Corthonne un quart de fief.
– Henri de Pois tient, en la Paroisse de Saint-Martin-du- Val-d’Orbec, un quart de fief, prisé à 15 livres de rente, et ai donne l’église de Prestreville qui vaut 80 livres, vaut 4 livres.
– Monseigneur Raoul de Neuville tient un tier de fief,, prisé à 35 livres de rente.
Nombre des feus de la dite Sergenterie où le Roi a la basse justice. En la paroisse de Prestreville sont : 11 feus.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
PRETREVILLE. – De semblables lieux fortifiés peuvent avoir existé aux « Fortiers » et à la « Hogue ». (Cad. A, 397-401 et C, 265-266). Carte E. M., Bernay, N.-O.
Prêtreville est une paroisse de la vallée de Lisieux située à moins de deux lieues de cette ville.
Le seigneur du lieu, Pierre de Neufville, «escuier », gentilhomme normand qui avait donné assez de garantie aux autorités anglaises pour qu’elles lui aient confié le commandement de la forteresse de Courtonne, obtint de la chancellerie du roi Henri VI, séante à Rouen, le 5 novembre 1425, des lettres de délai, excuse ou souffrance pour l’hommage et l’aveu auxquels il était tenu en raison de son fief.
Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le
Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes, recueillis, annotés et publiés par Charles et Paul Bréard. 1889.
1623, 2 janvier. – « Jehan de Querville, sieur du lieu et de la Rivière, de la paroisse de Prestreville, viconté d’Orbec, ayant été préposé par honorable homme Guillaume Levesque, archer de la morte paye de la ville de Granville, à poursuivre son décès advenant au voiage du pays des Moluques sous le service d’un nommé le sieur de Caën, marchand demeurant en la ville de Rouen, dans un navire nommé la Notre-Dame sur la conduite du sieur Gravé, ainsi qu’il est porté par certain contrat passé devant Vassine et Rioult, tabellions royaux en la viconté d’Orbec, au siège d’Auquainville, le dernier d’avril 1619. » – Procuration à Me Le Bys dans les mêmes termes que celle du 17 décembre 1622.
3 – Archives ShL.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940
1320 – Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 13 Prestreville – F. de Pois y tient de Henri de Corthonne un quart de fief;
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)
1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41
(cette information semble concerner Querville près de Mézidon).
1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.
1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.1411, 30 août
Information sur l’âge de Jean de Bigars, écuyer, pour la mise hors de garde noble de sa femme Isabelle de Poix, née à Prêtreville le 26 février 1398, fille d’Henri de Poix et d’Agnès morts en juillet 1404 et héritière de sa sœur aînée feue Jeannette de Poix; fiefs de Poix et de la Rivière, à Prêtreville, fiefs d’Auge et de Fisemont (Phisemont).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 51-52 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 32.
1444
Compte de Jean Le Muet
139 (18) – Du fief de Prestreville, par Guillaume Davoust. Pour moictié……xviij d. (Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
a) – le fief dit de Prêtreville, dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 (B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 (B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c).- le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne (cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
1463, 5 décembre – Rouen
Louis, seigneur d’Estouteville, gouverneur général pour le roi en Normandie, grand sénéchal de Normandie, et capitaine de Rouen, informe les baillis de Rouen et d’Evreux et le vicomte d’Orbec qu’il a reçu foi et hommage de Guillaume de Neufville, écuyer, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Par mondit seigneur d’Estouteville, lieutenant, gouverneur et grand seneschal de Normandie, signé Picart.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. IV, n° 26 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 16, n° 645.
1463
Sergenterie de Moyaux… p. 23 44 Jean du Quesney, Prestreville (Prêtreville), Henry de Querville, Richard de Querville = P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.
1463 (n.st.), 24 janvier – Prêtreville
Jacques Labbé, écuyer, donne assiette à Richard de Querville, seigneur du Couldray, trente livres tournois de rente, conformément au contrat de mariage dud. écuyer avec damoiselle Jehanne Labbé. = Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. minute papier 2 ff.
1471 – Tonnencourt
» En 1471, Anne de Lyée, fille de Robert de Lyée, seigneur de Belleau, de la Fosse-du-Bois et de Tonnancourt, et de Catherine de Querville, épousa Guillaume de Guerpel, sieur des Loges, Montchauvel et Avernes, lieutenant à Exmes ».
= DUBOURG, Les Guerpel. Cité par Henri PELLERIN, PA, 12, N° 5, Mai 1962, pp. 10-11
1480, 5 juillet – Prêtreville
Jehan Deshaies, de Saint-Germain-la-Campagne, vend à Laurent Le Normand, fils de Jean, de la paroisse du Besneray, une pièce de terre, sise à Prêtreville, près le chemin tendant à Glos et Saint-Jean-de-Livet, moyennant 30 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et.
1525 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, fils de Richard et de Jeanne Labbé.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1528 – Prêtreville
Cosme de Querville, curé de Rocques, frère de Jacques de Querville, écuyer
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1529 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu et de la Rivière = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres tournois. = Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1535 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin. Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc. = Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie.
1537 – Prêtreville
Hector de Querville, seigneur du lieu, fils et héritier de Jehan de Querville. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1540 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1542, 22 décembre – Prêtreville
Partage de biens entre Messire Henri Maillet, prêtre, Jacques et Jehan dits Maillet. frères. = Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. minute papier, 2 ff.
1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles. Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1543 – Prêtreville
Guillaume de Querville, écuyer, seigneur de l’Escaudière et damoiselle Marguerite de Malhortie, veuve de feu Henry de Querville, en son vivant écuyer, sieur du Couldray, demeurant à Querville. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1545, samedi 29 août – Prêtreville
Noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prêtreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges, vend à Jehan Le Licquerre, l’aîné, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en prey ou héritage nommée la demye acre, sise en la paroisse de Prestreville, jouxte des deux côtés l’acquisiteur, Olivier de Neufville et la rivière de Toucque, d’un bout led. acquisiteur, d’autre bout le chemin, moyennant 60 livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1547 – Prêtreville
Hector de Querville, écuyer, sieur du lieu et de la Rivière. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1551 – Prêtreville
Jehan de Querville, curé de Saint-Pierre-du-But, demeure à Querville. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1552, 17 mai – Prêtreville
Colin Buisson, l’aîné, de la paroisse de Prêtreville, quitte et délaisse à honneste homme David Grouard, tout et tel droit, part et portion à lui appartenant en une petite pièce de terre nommée le jardin de la marnière dont led. Grouart est alors tenant, moyennant la somme de sept livres tournois. = Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.
1553 – Prêtreville.
Hector de Querville, sieur du lieu, demeure à Querville. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.
1557, mardi 4 mai – Prêtreville
Colas Vallée et Guillemette Esnault, sa femme vendent et transportent à noble et circonspecte personne Maistre Jehan de Querville, curé de Saint-Samson, une pièce ou portion de terre nommée la Vallée Esnault, sise à Prêtreville, jouxte d’un côté Guillaume Esnault, d’un bout la sente tendant à la maison des Bosquets et d’autre bout, une autre sente tendant à la fontaine de la Rivière, moyennant quinze livres tournois.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1562 – Prêtreville
54.- Hector de Quierville, écuyer, seigneur du lieu et de la Rivière, Yreville et fief d’Auge, xl L. »
= P,F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.; 73.
1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel. = Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
1570, jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne (Cygne), du faubourg de la Porte de Caen. = Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville
1575, samedi 10 septembre – Prêtreville
Noble homme Gabriel Duquesnel, seigneur de Coupigny, gentilhomme ordinaire de la chambre de monseigneur frère du Roi, guidon de la compagnie de Monsieur de l’Héricourt capitaine de cinquante hommes d’armes, vend à maistre Jehan Desperroys, licencié ès droits, sieur de la Pinterie, bailli vicomtal et Elu de Lisieux, les fiefs, terres et seigneurie de Poys assis et situés aux paroisses de Prêtreville et Saint-Mards-de-Fresne, consistant en manoir fieffé et non fieffé, terres, manoir, colombier, droit de présentation à la cure de Prêtreville, moyennant 5.000 livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison dudit acquéreur, présents Me Michel Deschamps, prêtre et Jehan Davoust, de Lisieux.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1584, Samedi 16 mai – Prêtreville
Noble homme Etienne de Neuville, seigneur de Prêtreville, y demeurant, vend à François Le Licquerre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre en pré contenant cinq vergées, nommée le pré Violette.
= Notes extraites du tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville
1593 – Prêtreville
Etienne Vandon, de la paroisse de Bellou, vend à damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, demeurant à Auquainville tout et tel droit de condition héréditaire sur une pièce de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier, 2 ff.
1596, vendredi 1er mars- Prêtreville
Accord et transaction entre noble damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, sieur de la Pommeraye, de la paroisse d’Auquainville et Robert Hardouyn, de la paroisse de Prêtreville., au sujet d’une pièce de terre nommée le jardin de la Vaudynière, à Prêtreville. Passé à Lisieux en la maison et hostellerie de la Vache. Témoins, Pierre Fourmage, demeurant à Auquainvile et Jehan Burgault, de la Paroisse de Piencourt.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parchemin, 8 ff.
1597, 6 juillet – Prêtreville
Jacques de La Reue, sieur de Saint-Martin, vend à Jehan de Querville, demeurant à Prêtreville, une condition de trois ans sur une vente. = Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue. Papier 2 ff.
1600, 8 juillet – Prêtreville
Bail pour le chapitre, à Me Jacques Bortel, chanoine, trésorier de la Cathédrale, de la dîme en grains de Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapitre. Papier.
1601, 13 janvier – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville vend et transporte à Jean Pierre, bourgeois de Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage. = Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 2ff.
1601, 14 janvier – Prêtreville
Jehan Pierres baille à ferme à Jehan Lebourgeoys, de Prêtreville, tous ses biens et héritages, sis à Saint-Jean-de-Livet et Prêtreville. = Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 4ff.
1601, 6 octobre – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville, reconnaît avoir reçu de Robert Leroulx de la paroisse de Saint-Ouen-le-Houx, la somme de 80 écus. = Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.
1602, 9 mars – Prêtreville
Damoiselle Madeleine de Bonnechose, dame du Breuil, vend à Michel Le Mire, sieur Delannoy, maître des grosses forges de Putanges, une pièce de terre en pré, à Prêtreville. = Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.
1602, 17 mai – Prêtreville
Jehan de Querville, demeurant au manoir de Querville, vend à Robin Morin, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre labourable, dépendant du domaine non fieffé de Querville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.
1602, 23 septembre – Prêtreville
Accord entre Jacques de La Reue et Jehan de Querville, au sujet de rentes.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue.
1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auquinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
Messire Guillaume de haultemer, chevalier des ordres du roi, mareschal de France,
Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prêtreville, tenu par un demy fief de haubert, par Hector de Querville, escuyer. = Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.
1604, 28 décembre – Fervaques
Elisabeth Delois, femme de Fleury de Saint Michel, écuyer, demeurant à Prêtreville, prend pour trois ans à Anne d’Allègre, dame de Fervaques, le nombre de 30 bêtes à laine et s’engage à les soigner pendant ce temps et à en partager le profit.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville
1608, 24 juillet – Fervaques
Jehan du Bosc, écuyer, sieur de Hermival, à l’instance de haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, reconnaît avoir été payé par led. seigneur de la somme de 2.OOO livres tournois à l’acquisition par lui faite à Etienne de Neufville, sieur de Folleval et Anne Le Carton, son épouse, de deux pièces de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville
1609, 25 novembre – Fervaques
Du. mercredy vingt cinq lour de novembre 1609,
Fut présent en sa personne hault et puissant seigneur Messire Guillaume de Haultemer, comte de Grancey, baron de Mauny, seigneur de Fervaques, et mareschal de France, gouverneur et Lieutenant pour le Roy en ses païs et duché de Normandie, à présent estant en ceste ville de Lisieux gisant en son lit mallade sain d’entendement, sachant quil n’est rien plus certain que la mort, ne riens plus incertain que l’heure pour n’en estre prévenu advant que de faire ce ui est du debvoir dun vray chrestien, ordonne et déclare que pour sa dernière vollonté qu’il désire et entend estre effectué ce qui ensuit. Premièrement il recommande son âme à Dieu, le créateur, luy priant et requérant par la mort et passion de Jésus Christ et par l’intercession de la très glorieuse Vierge Marie, la voulloir collocquer en son paradis avec ses bienheureux, et son décedz advenant veut et entend son corps estre inhummé honorablement à l’assistance de ses amys au plus qu’il sera et pourra trouver, en l’église cathédralle de Lisieux, Et de ses biens il en donne et délaisse aux pauvres de ceste ville de Lisieux la somme de deux mille quatre centz livres tournois pour estre emploiez en l’augmentation du bureau des pauvres de cested. ville A Madame la Mareschale sa compagne et espouze pour ses grands debvoyrs d’amittié luy a aussi donné et délaisse de ses biens aultant et comme il peut faire par les coustumes, Item à la damoiselle de Médavy sa présente fille pour aider à la pourvoir à mariage la somme de douze mil livres tournois en attendant le mariage led. seigneur prie lad. dame son espouse la tenir et garder près d’elle. A Françoise, fille naturelle dudit seigneur, la somme de mille livres tournois. Au sieur Dramard, son secrétaire en considération de sa fidellité et des grands et très agréables services qu’il lui a renduz, la somme de trois mil livres tournois luy recommandant de servir fidellement et assister lad. dame sa femme. A Renée, fille de Nicollas Adam, argentier dudit seigneur en considération des services que sond. père a rendus aud. seigneur la soe. de mil livres tournois pour ayder à la pourvoyr en mariage. A chacun de ses gentilhommes et serviteurs domesticques, deulx années de leurs gaiges et appoinctementz Et a iceulx n’aiant point d’appoinctement est remis par ledit seigneur à la volonté et estimation. de lad. damees Aux damoiselles Desbois, De La Reue et de La Vallée chacune la somme de trois centz livres. Aux veuve et enffans de deffunt Jean Davy, mercier, la somme de trois centz livres tournois. Et pour l’exécution et accomplissement de tout le contenu aud. testament, ledit seigneur a nommé et elleu pour exécuteur la personne de lad. dame son espouze, la priant requérant en tant que faire se peut de vouloir bien prendre la charge promettant led. seigneur son testament tenirn parfaire et à quoy pour ce à tenir et garantir en a obligé et oblige tous ses biens et héritages présens et advenir.
Passé avant midy en l’hostel dudit seigneur, aud. Lisieux. Plus ledit seigneur donne en l’église cathédralle pour fonder ung obit la somme de six mille livres tournois, aux frères prescheurs des Jacobins de cested. ville pour participper aux prières suffrages et oraisons qui seront faitz, dictz et cellebrez en leur eglise la somme de trois centz livres tournois, pour estre lad. somme emploiée à la repparation d’icelle. Aux sieurs de La Regnauldière, Delafontaine, Delareue et Racine, ses médecins chacun la somme de cent cinquante livres tournois, oultre le sallaire de leurs vaccacions. A monsieur de La Ronce la somme de trois centz livres tournois. A Me Robert Guérard, son chirurgien, la somme de troys centz livres tournois, aussy oultre ses vaccacions.
Présens nobles personnes Me Claude Parizot, archidiacre, chanoine prébendé en icelle église cathédralle, noble homme Jean Dubosc, seigneur d’Hermival, prévost dud. seigneur, Jean de Querville, escuier, sieur du lieu, demeurant à Prêtreville. Plus donne à Laurens, Charles et Jehan Parizot, dudit Lisieux la somme de trois centz livres.
Signé :Farvaques De Querville – Dubosc Parizot
Et depuis led. seigneur a desclaré que lesd. six mil livres tournois par luy donnéz aà lad. église cathédralle pour estre fondé led. obit ainsy qu’il sera advisé pour lr salut de son âme et affin qu’il soit fait prières pour luy, ses parens et amis
signé: Farvaques De Querville – Dubosc Hayn Carrey
= Arch. SHL 9 FB – 6 – Familles. Copie prise par Et. Deville sur l’original papier, le 24 juillet 1924.
1617, 3 décembre – Prêtreville
Me Eustache Pierres, chapelain en la Cathédrale de Lisieux, vend à Martin Oriolt, bourgeois de Lisieux, tous les arbres de chêne plantés sur une pièce de terre à Prêtreville, nommée les acres, excepté ceux qui sont dans les haies dépendant de ladite pièce, moyennant la somme de 36 livres.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Chapelains.
1623
Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149
1624, 29 octobre – Prêtreville
Aveu de Guillaume Jardin au droit de Robert Bretault à noble homme Jehan de Querville, sieur du lieu, pour une pièce de terre en pré contenant 6 vergées nommée le Préde la Mare, moyennant une rente de trois sols au terme Saint Michel0
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parch.
1632, 29 mars – Fervaques
Par devant Roger Hélie et Guillaume Le Front, tabellions à Orbec, Jean Roussel, fils Jean de la paroisse de Fervaques, reconnaît une obligation de 25 livres, souscrite par lui, au profit de Gabriel Rioult, tabellion. Témoins : Hector Buisson et Richard Gernyer, de Prêtreville.
= Arch. SHL.- Analyse Et. Deville
1634, 2 mars – Prêtreville
Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.
1650, lundi dernier jour de février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jehan Bellouin fils de Thollomey et de Margueritte Eustache ses père et mère de ceste parr. a espoulsé Anthoinette Détourné fille de Gabriel de pbreville (Prêtreville) le mariage célébré en la parr. de pbreville le lundy dernier jour de février mil six cents cinquante aud. présence
= Reg. parr. Saint-Martin-de-Mailloc
1654, 26 septembre – Moyaux
Charles Duval, fils de Guillaume, originaire de Moyaux, demeurant à Prêtreville, vend à Robert Desvergers, demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, une pièce de terre à Moyaux.
= Tabell. Lisieux. Minutier N° 232, Analyse Et. Deville.
1695 – Prêtreville, Coquainvilliers
Décret sur Marc-Antoine de Mauduit de la Rosière, du Pontifet de Querville. Mauduit du Renouard; Houssaye des Longschamps; Raoul de Vigneral.
= Arch. SHL. 11 FA – 34
1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144
1723 – 1843 – Prêtreville
Pièces diverses concernant la ferme de la Berthée dépendant de la seigneurie de Prêtreville, relevant du marquis de Bullion de Bonnelles. Familles de Mauduit de la Rosière et du Pontif; Neuville, Sautereau
= Arch. SHL. 11 FA – 34
1789 : voir Archives SHL « Lieux M à Z »
28 – Prêtreville – Doléances et Remontrances 1789 (copie informatisée)
AN 7 Archives SHL.1F243 :
12 frimaire an 7 : Prêtreville : Photocopie d’un laisser-passer à Jean Le Frère.
1999 :
INCENDIE au Manoir de QUERVILLE : (poterne et bâtiments adjacents), voir OUEST-FRANCE du mercredi 4 août 1999.
THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016
Manoir du Lieu Poix. du XVe siècle.
Compte Le Muet, 1444 – (H. de Frondeville, 1936)
Les héritiers de feu Henri de Pois sur la terre et la ferme de Prestreville = biens « dans la main du Roi » (à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend) et compris dans les revenus du domaine royal fieffé et non fieffé à hauteur d’un éperon de fer par an /revenus perçus en 1444 : 5 sols pour tout l’an.
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Jean du Quesney de Prestreville, certifié noble.
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Guillaume Quesnel : « escuier, seigneur d’un quart du fief nommé le fief de Poix, se présenta armé d’un corsset
et d’une lance, à deulx chevaulx »
En 1320, Henri de Poix est mentionné comme tenant d’1/4 de fief de haubert à Prêtreville, dépendant de la baronnie de Ferrière. Une occupation ancienne est attestée par des prospections archéologiques sur l’île de Poix : une enceinte quadrangulaire associée à des tessons de céramique très décorée, des XII-XIVe s.
Par ailleurs, un manoir disparu au cours du XIXe s., a été repéré sur un plan ancien sur la rive droite de la Touques, en face du premier site. Ce second manoir serait donc postérieur au XIVe s. Il semblerait que la famille de Poix s’éteigne au tout début du XVe s. Le fief passe alors dans les mains des Bigars via Jean de Bigars : un acte de 1411 fait mention de la mise hors de garde-noble de sa femme Isabelle de Poix (née en 1398). Cette dernière, alors âgée de 13 ans, est la fille d’Henri et Agnès de Poix, morts en juillet 1404 et, donc seule héritière du fief.
Moins de 50 ans plus tard, après l’occupation anglaise, le fief passe dans la famille de Jean puis Guillaume du Quesney/Quesnel, qui justifient leur noblesse à deux reprises (cf. Montfaut et Montres d’Évreux). La construction du second manoir peut hypothétiquement être attribuée à la famille Bigars ou Quesnel au cours du XVe s.
Le fief de Poix n’apparait pas dans la recherche des élus de Lisieux en 1540, l’explication pourrait venir des fonctions de son seigneur, le tenant loin de Prêtreville, puisqu’un acte fait état de la vente en 1575 par « noble homme Duquesnel, gentilhomme ordinaire de la chambre de monseigneur frère du Roi » du fief de Poys à « maître Jean Desperroys », bailli vicomtal et élu de Lisieux. Il ne restera pas longtemps dans cette famille, puisque dès le début du XVIIe s., il est mentionné dans les possessions du marquis de Bonnelles, de Fervaques
– Javelines et demie-lance manoir de Poix 2 hommes – 2 chevaux.
Manoir du Coudray.
Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936).
[ fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend = compris dans les revenus du domaine royal ]
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles.
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853).
Richart de Quierville : escuier, seigneur du Couldray assis à Prestreville, en abillement de vougier, à deulx chevaulx
Les fiefs du Coudray et de Querville ne sont pas cités directement dans les compte de J. Le Muet, mais l’on sait qu’en 1444 ils sont tenus de la baronnie de Ferrière par la famille de Querville. Richard de Querville (le cadet ?), seigneur du Coudray, au moment de justifier de sa noblesse avec son frère est l’époux de Jehanne Labbé, fille de Jacques Labbé (cf. manoir de St-Jean-de-Livet). Nous ne disposons d’aucune information sur la datation du manoir actuel du Coudray, il fait cependant peu de doute qu’un manoir ait existé au moins au XVe s.
Manoir du Coudray, de Querville écuyer, vougier «armé suffisamment» (+ 1 page ?) 2 hommes – 2 chevaux. [domaine royal]
Manoir de Querville.
Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936).
[fief non mentionné, mais « dans la main du Roi » à cause de la baronnie de Ferrières dont il dépend = compris dans les revenus du domaine royal]
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818).
Henri et Richard de Querville de Prestreville, certifiés nobles
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853).
Henri de Quierville : » seigneur du lieu, en abillement d’omme d’armes, à deulx chevaulx »
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827).
Hector de Querville, et ses frères puînés, Guillaume et Pierre : « pour justifier leur noblesse, qu’ils ont dit être
d’ancienneté, ont produit plusieurs lettres et écritures ; la première est du samedi après la Pentecôte 1345, sur
le nom de Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Busc ; la dernière, du 2 mars 1517, contient les lots entre
les dits frères de la succession de feu Jean, leur père. Ils ont dit justifier par les autres leur descente de père à fils, depuis leur bisayeul, Henri de Querville, marié à damoiselle Jeanne du Rosey. »
Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861
« Hector de Quierville, escuyer, seigneur du lieu et de la Rivière, Yreville et fief d’Aulge (XL l)
Famille de Querville :manoir de Querville à Prêtreville.
Hector de Querville pour justfication de sa noblesse quil adit estre d’ancienneté et commencé à Henry de Querville son bisaieul marié à Damoiselle Jeanne du Busc a fourny plusieurs lettres et escriptures dont la Jre [première] est sur le nom de Henri et Damoiselle du Busc en l’an 1345 le sabmedy apres la Pentecoste desquels il adit fournir la descente de pere en fils jusques a Jean de Querville qu’il adit estre son pere et luy mis en affirmation Guillaume et Pierre dits de Querville freres se sont aidés de semblable généalogie lettres et escriptures que ledit seigneur de Querville et pour fournir qu’ils en sont descendus ont produict lots et partages faict entre eux et la sucecstion de leur defunct père du deux mars 1517
Etienne Vatier était le second fils de Raoul Vatier, écuyer du connétable du Guesclin.
Un acte fait mention du mariage de sa fille Jehanne avec Richard de Querville, ancienne famille noble de Prêtreville (cf. manoir du Coudray)
Fief éponyme de la famille de Querville, également détentrice du fief du Coudray jusqu’au début du XVIe s., il se transmet jusqu’au milieu du XVIIe s. On peut raisonnablement poser l’hypothèse que ce sont les ainés qui en héritent (tel Henri, cité dans la recherche de Montfaut et les Montres d’Évreux). La première campagne de construction du manoir actuel date de la seconde moitié du XVIe s., et serait l’œuvre d’Hector de Querville, lieutenant du gouverneur de Lisieux pendant les troubles religieux. Néanmoins, depuis le XVe s., le fief est régulièrement mentionné (cf. manoir du Coudray) comme faisant partie de la baronnie de Ferrières et un acte de 1345, concernant Henri de Querville et son épouse Jeanne du Busc, permet à leurs descendants de prouver leur ancienne noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Un manoir antérieur a vraisemblablement précédé l’actuel.
Manoir de Querville_de Querville, écuyer homme d’armes « armé suffisamment » (+ 1 page ?) 2 hommes – 2 chevaux [ domaine royal ].
Manoir du Lieu Seney.
L’absence de mention dans les documents des XV-XVIe s. s’explique vraisemblablement par la construction du manoir du Lieu Seney dans la première moitié du XVIIe s., comme l’affirme A. de Caumont. Il s’agirait de la maison de campagne d’un élu de Lisieux. Le toponyme « Quesnay » trouvé sur un plan ancien, pouvait laisser un doute sur une possible filiation avec la famille Quesney/Quesnel propriétaire du manoir de Poix , dans la seconde moitié du XVe s. (cf. ce manoir). Ce doute est à l’origine d’une hypothèse de datation plus ancienne (XVe, scénario 2) que l’absence documentaire tend à infirmer.
Manoir de Pêtreville.
Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936).
[ pas de mention dans le Compte, mais référence aux aveux de Pierre de Neuville, écuyer de Prestreville, le 2 octobre 1408, 8 janvier 1437 et 3 novembre 1453 comme « fief tenu par le roi » d’Angleterre = soumission].
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853).
[ pas de mention du fief de Prêtreville, mais de Jean de Neufville : « escuier, seigneur d’un quart de fief des Loges, se présenta en abillement d’archier, monté et armé sufffisamment, à deulx chevaulx »]
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827).
François Feron: « seigneur de Prestreville, a baillé sa généalogie, et état de sa noblesse, depuis Jean Feron, écuyer, seigneur du dit lieu de Prestreville, qui épousa damoiselle Robine de la Boillye, fille de Marc de la Boillye, suivant le traité de leur mariage de l’an 1392, qu’il a baillé avec plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Et le procureur du Roi a requis, que le dit Feron vérifie plus amplement sa descente, ou qu’il soit assis ».
Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861.)
« Maistre Guillaume de Neufville, escuyer, seigneur de Prestreville (L l.) »
Beaucoup de mentions dans les archives évoquent la famille de Neufville, tenante du fief de Prêtreville. Si le celui-ci n’apparait dans directement dans la recherche de Montfaut, la famille prouve sa noblesse à Neufville et Courson. On sait ainsi qu’en 1408, puis 1453, Pierre de Neuville fit aveu au roi (de France) pour le fief de Prestreville – pour lequel il avait obtenu souffrance d’un an du roi d’Angleterre en 1425 et 1436, pendant l’occupation. En 1463, c’est Guillaume de Neufville, écuyer (le même cité dans la recherche de Montfaut, 2 ans plus tard) qui donne foi et hommage au grand sénéchal de Normandie, pour les 2/3 d’un fief à Prêtreville.
Deux actes de vente signalent des descendants, toujours seigneurs du fief : l’un en 1545, avec « noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prestreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges », l’autre en 1584, avec « noble homme Etienne de Neufville, seigneur de Prestreville, y demeurant ». Il semblerait que le fief soit partagé entre plusieurs membres de la famille, et vraisemblablement aussi avec un certain Jean Feron, qui n’arrive pas à prouver sa noblesse (cf. Recherche de Lisieux). Sur le plan archéologique, on ne dispose d’aucune information de datation – si ce n’est que le manoir et le moulin qui y est associé (mentionné au XVIIIe s.) sont toujours existants.
Manoir de Pêtreville_de Neufville écuyer / maître, écuyer, archer « armé suffisamment » (+ 1 page ?) 2 hommes – 2 chevaux [ aveu au Roi ]
Manoir de la Suhardière.
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Robert de Loys de Blangy (sergenterie de Moyaux), certifié noble.
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Gieffroy Loys : « se présenta, et fu reçeu pour sa mère, veufve Jehan Loys, dame de la Suffardière et estoit en
abillement de brigandines, salade et vouge, à cheval »
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
Robert, Louis, Jean et Jacques, dits Lois, frères « pour justifier leur noblesse ancienne, ont produit une
lettre de Pierre, comte d’Alençon et du Perche, du 19 septembre 1387, par laquelle il mande de délivrer à
Etienne Loïs, seigneur du Mesnil et de la Tourisy, comme personne noble, la dite terre du Mesnil, non-obstant la prise qui en avoit été faite en sa main : duquel Etienne il a dit fournir sa descente, jusqu’au 5e. dégré par lui représenté, par autres lettres et escriptures… »
Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861).
« Les hoirs de deffunct Robert Loys, escuyer, seigneurs de la Suardiere (VI l. XII s.) »
Robert, Louis, Jean, et Jacques dits Lois frère pour justifier leur noblesse ancienne ont fourny et montré qu’Estienne Lois l’un de leurs predecesseurs lorsqu’il vivoist seigneur du Mesnil et de la Tourisy avoit esté trouvé et declaré noble par une vieille et ancienne lettre du 19 7bre [septembre] 1387 par laquelle donnée de Pierre Conte d’Alençon et du Perche estoit mandé luy delivrer ladite terre du Mesnil comme noble personne non obstant la prise qui faitte avoir esté en la main dudict Duc et duquel Estienne dit de Lois il a dit pareillement fournir estre descendu de pere afils jusques au 5. degrés par luy représenté par autres lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe.
Inconnu dans la bibliographie locale, les Montres d’Évreux en 1469 constituent la première mention trouvée pour le fief de la Suhardière, avec comme tenant Gieffroy Loys dont la mère est qualifiée de dame du lieu, veuve de Jehan Loys. La famille est de noblesse ancienne (cf. Recherche de Lisieux) et peut-être originaire du Perche. L’hypothèse de datation proposée (XVIe s., scénario 2) pourrait être avancée au XVe s. On trouve par ailleurs dans la recherche de Montfaut un représentant de cette famille à Blangy (dans la sergenterie de Moyaux). Ses descendants possèdent le lieu jusqu’au début du XVIIe siècle, au moins (acte de 1606).
Famille Lois : manoir de la Suhardière à Prêtreville. Robert, Louis, Jean, et Jacques dits Lois frère pour justifier leur noblesse ancienne ont fourny et montré qu’Estienne Lois l’un de leurs prédécesseurs lorsqu’il vivoist seigneur du Mesnil et de la Tourisy avoit esté trouvé et declaré noble par une vieille et ancienne lettre du 19 7bre [septembre] 1387 par laquelle donnée de Pierre Conte d’Alençon et du Perche estoit mandé luy delivrer ladite terre du Mesnil comme noble personne non obstant la prise qui faitte avoir esté en la main dudict Duc et duquel Estienne dit de Lois il a dit pareillement fournir estre descendu de pere afils jusques au 5. degrés par luy représenté par autres lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe
Manoir de la Suhardière_Loys [sans titre] / écuyer, vougier brigandine, salade, vouge 1 homme – 1 cheval.
Archives ShL.
Fonds Manuscrits.
SECTION C A.- ELECTION ET SUBDELEGATION DE LISIEUX.Grenier à Sel. Recettes de Finances. Tailles, etc
134. – Rôles des vingtièmes des paroisses de Prêtreville, Saint-Jean-de-Livet, et Saint-Martin-de-Mailloc; 1762. – Rôles. des vingtièmes des paroisses de Cordebugle et Saint-Pierre-de-Mailloc; 1707.
146. – Rôles des tailles de la paroisse de Prêtreville; 1683. – Trois quittances d’impositions pour des habitants de Prêtreville; 1740.
393. – Saisie de meubles sur un contribuable aux failles, exercée par les collecteurs de Prêtreville; 5 août 1738.
SECTION FC. – LISIEUX, SECOND CANTON. COMMUNES RURALES.
178. – Deux pièces. Aveu rendu en la seigneurie de Prêtreville par Michel Vaudin; 24 juin 1577. – Autre aveu du même; 27 juin 1577.
264. – Aveu rendu à noble homme Jehian de Querville, sieur du lieu, seigneur la Rivière, des fiefs d’Auge et d’Ouville, par les héritiers seigneur Jean Hardouin, pour terres â Prêtreville tenues du fief d’Auge; 6 mai 1616.
302. – Requête au sénéchal seigneur la seigneurie de Prêtreville par Christophe Hardouin, ainé de l’ainesse Lambert; 16 juillet 1680.
850. – Déclaration des héritages de François Lefebvre, de Prêtreville; 24 septembre 1647.
Fonds Famille COTTIN.
107 – Carton 40×30 pochettes – Prêtreville notes.
FONDS CAILLIAU 3F1 – 3F201
3F 99 1738-1812 – Prêtreville: vente de biens et bail d’une ferme.
Fonds Erudits NE 09 MOISY Alexandre – EPITOME – X.
Histoire de la Commune de Prêtreville.
Vestiges gallo-romains à Prêtreville.
Fonds Erudits NE 23 VASSEUR Charles.
Carton 01 -CHEMISE :
03 – Découvertes Archéologiques Prétreville 1856.
Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F.
9 FA. Communes– Prêtreville
9 FB. 3 – Environs de Lisieux. Prêtreville – S grie. d’Auge.
Fonds Erudits NE 26 NEDELEC.
Com.3. 4. 4 Auvillars Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.21.2. 2 Ecots Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.28.16 Glos Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
Com.72.3.6 Saint-Jean-de-Livet Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.81.21.4 Torquesne Le Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.81b.1.4 Tortisambert Propriétaires du Coudray à Prêtreville
Notes de Charles VASSEUR.
Carnet « Doyenné de Livarot ».
10 – PRETREVILLE – Presteville – Presbyterivilla – Woylleio
QUERVILLE Voir :
Etymologie – E. Le Herricher Avranchin Histoire … Tome I p.617
Ferrières
Formeville I et II p.347 n°50
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.278 à 281
Congrès Archéologique 1870 p.26
Extraits de la Ste Historique de Lisieux –20.38
Prêtreville fief sur le territoire de Vouilly (canton d’Isigny) Stat. Monumental.tome III p.727.
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux 79 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Cilonus de Poix
16e Capitulum lexiviense
18e le Seigneur
Insinuations:
Presteville
Woylleium In parochia de Prestevilla alias de Woylleio
(Charte de Galeban de Meulan mars 1293)
Thomas de Neuville, seigneur de Presteville
Jacques de Neufville, seigneur de Presteville et des Loges
Christine de Neuville fille du seigneur de Presteville (voir Charité de Surville)
Le Couldray, fief à Presteville (voir Monstres du Bailliage d’Evreux 24)
Descriptions de l’église du 2 septembre 1859 et 27 juin 1862
Description de la cloche
Je suis nommée Léontine par Messire Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine, assisté de Noble Dame Aimée Léontine de St Simon de Courtemer, marquise de Custine et bénite en présence de Messieurs Jean Baptiste Marin Bordeaux, maire de Presteville et Jean le Frère, caissier.
Jean Baptiste Antoine Drouet m’a apportée à Lavillette de Lisieux qui m’a faite en 1821.
L’inscription est surmontée d’une bande fleurdelysée.
Recherche des Nobles de l’Election de Lisieux de 1540
Robert, Louis, Jean et Jacques dits Loïs, frères, pour justifier leur noblesse ancienne ont produit une lettre de Pierre, comte d’ Alençon et du Perche du 19 septembre 1387 par lequel il mande de délivrer à Etienne Loïs, seigneur du Mesnil et de la Tourisy (?), comme personne noble ladite terre du Mesnil.
Paroisse de Gonneville-Sur-Honfleur
François Féron, seigneur de Presteville a baillé sa généalogie depuis Jean Féron, écuyer, seigneur dudit lieu de Presteville qui épousa en l ‘an 1392 Damoiselle Robine de la Boillye fille de Marc de la Boillye.
Ceux qui tiennent de l’Evêque de Bayeux par fief de haubert ou par membres : Thomas de Presteville.
Extrait d’un registre des archives de la Charité de Presteville du 9 germinal 3e année de la République Française une et indivisible.
Statuts et listes des frères
En faisant la restauration du tableau de l’un des autels de l’église de Presteville on a trouvé derrière une toile détendue, fort détériorée par l’humidité mais portant encore cependant de magnifiques restes de peinture représentant deux personnages de grandeur naturelle : Démocrite et Heraclite.
(cette œuvre semble être de l’école flamande et remonter au règne de Louis XIII.)
Quatre fiefs se partageaient le territoire de Presteville : Querville, Le Coudray, Poix, et Presteville.
En 1616 Querville appartenait à Noble Homme Jehan de Querville, sieur du lieu, La Rivière, les fiefs d’Auge et Douville. Il fut, je pense, le dernier mâle de sa famille, car un rôle de taille de 1683 mentionne parmi les exemples Damoiselle Anne de Quierville.
En 1747 tous ces fiefs étaient passés aux mains de Haut et Puissant Seigneur Messire Louis Marc-Antoine de Fauteveau, et en 1779 dans celles de Monsieur Jean-Baptiste Davy de Boislaurens, seigneur de St Jean de Livet etc…. Après lui la terre est échue à l’une de ses filles mariée à Monsieur de Vauvert dont la fille unique qui a épousé Monsieur de Marguerye, frère de l’Evêque d’ Autun, l’a vendue à Monsieur Gardin qui la possède actuellement.
Richard de Querville, écuyer, seigneur du Coudray, assis à Presteville en habillement de vougier à deux chevaux.
Guillaume Quesnel, éscuyer, seigneur d’un quart du fief nommé le Fief de Poix se présenta armé d’un cornet et d’une lance, à deux chevaux (Monstres du Bailliage d’Evreux)
Recherche de Montfaut 1463
Jean du Quesney de Presteville
Henri de Querville
Richard de Querville
D’Hozier – 222
curé de Presteville : d’argent à trois chevrons de gueules.
D’Hozier – 48
De Louis, seigneur de Livet : d’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre aiglettes de même.
Autres archives SHL :
Achat du 11-02-2003.
Lot n° 14 document n° 200
6) Fondation pieuse en l’église de Saint-Germain de Lisieux, par Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville, et nobles demoiselles Françoise et Guillemette de Vielpont, sœurs, demeurant à Lisieux, 2 mai 1537 ;
Lot n°18
98 / Lisieux et Prêtreville (Calvados). Famille Enault. Pièces de procédure contre Guillaume Mouroult à propos de l’usage de bâtiments, notamment d’un pressoir. 11 pièces papier, 1 parchemin, 57 p. 1713-1740.
LOT n° 71 :
8) PRÊTREVILLE ET SAINT CYR DU RONCERAY, 1/ 1463, papier, assiette de 30 livres et de 50 livres ; 2/ 1605, papier, vente de terre à Saint Cyr du Ronceray.
Des lieux fortifiés peuvent avoir existé aux « Fortiers » et à la « Hogue ». (Cad. A, 397-401 et C, 265-266). (6).
Prêtreville, canton et arrond. de Lisieux (Calvados) – Trouvaille de haches de bronze en 1870. (L. Coutil.)
1 – QUERVILLE
Michel COTTIN – Juin 1992
La paroisse de Prêtreville dépendait pour partie de la sergenterie d’Orbec et de la sergenterie de Moyaux et, selon Henri de Frondeville, il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville : le fief de Prestrevile, les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et le fief de Poix [1].
Parmi tous ces fiefs, celui de Querville nous intéresse tout particulièrement puisqu’il a conservé la majeure partie de ses bâtiments anciens et que nous possédons un certain nombre de documents illustrant son histoire.
Le toponyme Querville n’est pas rare dans la contrée. Outre une paroisse de ce nom, nous le trouvons également semble-t-il à Norolles [2] mais aussi à Equemauville.
Le manoir qui nous intéresse ici, fut longtemps, sans doute depuis le milieu du XIVe siècle – au moins jusqu’au milieu du XVIIe siècle, dans les mains d’une famille de Querville [3]
Les deux plus anciens documents relatifs à ce domaine, sont en relation justement avec cette famille dont les possessions, situées pour l’essentiel dans la paroisse de ce nom ou aux environs, à Bièville etc., s’étendaient semble-t-il jusqu’à Merville [4]. Leur installation à Prêtreville où ils durent amener leur patronyme remonte sans doute aux dernières années du XIVe siècle [5].
Un autre document, fort curieux offre des éclairages intéressant sur la vie en milieu rural pendant l’occupation anglaise [6], au cours de laquelle, un nommé Henry de Querville, partisan de l’occupant anglais, tenait taverne » en son « ostel » qui se trouvait proche du bois de Glos dans lequel venaient s’ébattre et chasser quelques uns des habitants de la contrée satisfaisant aux obligations de guet au château de Courtonne [7]
Il reste à étudier un certain nombre de documents concernant tout particulièrement quelques membres de cette famille qui éclairent les difficultés financières résultant de la dernière grande campagne de construction [8]
En 1624, cette terre était encore dans les mains des de Querville, mais selon VASSEUR, « avant la Révolution de 1790 cette terre appartenait à M. Davy de Boislaurans, aussi seigneur de Saint-Jean-de-Livet. Après lui la terre est passée à l’une de ses filles mariée à M. de Vauvert dont la fille unique qui a épousé M. de Marguerye, frère de l’évêque d’Autun, l’a vendue à M. Gardin qui la possède actuellement (c. 1860).
DESCRIPTION
A la description d’Arcisse de CAUMONT [9] nous pouvons ajouter que ce manoir est le résultat d’un certain nombre de campagnes de construction et de transformations qui, dans le premier quart du XVIIe siècle, lui donnèrent la physionomie que nous lui connaissons.
Nous ne savons rien de « l’ostel » dans lequel Henry de Querville « tenoit taverne » pendant la guerre de Cent Ans [10] mais la configuration générale du terrain environnant et l’assise de la maison manable laissent à penser qu’il se dressait sur un petit tertre isolé – comme à Tordouet par exemple. Les aménagements des XVIe et XVIIe siècles ont amené la création vers l’ouest d’une plate-forme sur laquelle furent construits les bâtiments agricoles et la poterne. Cette transformation s’inscrit dans un schéma chaque jour un peu plus documenté et correspond à de multiples facteurs économiques mais aussi à une nouvelle vision de l’espace et à une gestion du domaine plus conforme aux traditions anciennes [11]. Dans leurs ouvrages, Olivier de Serres et Charles Estienne conçoivent la disposition idéale de l’exploitation agricole sur un plan logique mettant en permanence le maître à même de tout voir. Cette théorisation de l’occupation de l’espace n’est pas toujours patent en Pays d’Auge en raison de l’existence d’un bâti parfois très ancien et difficilement adaptable mais elle témoigne du nouvel état d’esprit des seigneurs [12] qui vivant au cœur de leur domaine une grande partie de l’année suivent le déroulement des travaux agraires et la vie de leur maison avec une grande attention [13]. A Querville, le schéma de Charles Estienne [14] est parfaitement respecté, à cela près que l’on dut peut-être retourner les façades pour orienter la façade principale vers la poterne.
La maison manable.
La maison manable reste donc la partie la plus ancienne de cet ensemble et ses maçonneries et son pan de bois portent les traces d’au moins quatre grandes campagnes de transformation.
La première de ces campagnes demeure visible sur la façade est où nous pouvons voir les restes de soubassement dont il impossible de fixer l’époque mais qui par ses matériaux et leur emploi pourraient en partie remonter aux XIIIe ou au XIVe siècle.
Au-dessus s’élève une construction en pan de bois construite dans la première moitié du XVI eme siècle qui par l’emploi de ses briquettes à tenons [15] et sa décoration, se rattache à l’ancien manoir de la Salamandre, à Lisieux, élevé vraisemblablement aux alentours des années 1530/1540. La ressemblance ne s’arrête pas là d’ailleurs puisque nous pouvons encore apercevoir une partie du décor sculpté avec ses masques plats de vieillard et ses pilastres à torsades d’écailles. Les deux murs gouttereaux devaient portaient la même décoration luxuriante [16] comme en témoignent encore les quelques traces subsistantes sur le cornier de la façade ouest. Il est par contre vraisemblable que l’accès à cette maison se soit fait par une porte (deux peut-être car nous ne possédons plus de témoins de la partie Nord de cette façade) ouverte à l’extrémité sud du mur goutterot sur la vallée. Reste qu’il nous est impossible de reconstituer le type d’escalier permettant d’y accéder [17].
La qualité de la construction s’étend à la décoration intérieure où les sablières hautes d’étage des murs gouttereaux sont sculptées d’entrelacs puissamment modelés.
Lors de la troisième campagne, cette façade sur la vallée fut transformée, pour être dotée d’une grande fenêtre à meneau et croisillon dont la modénature avec ses élégies et ses quarts-de-rond est typique de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle est courante dans les remaniements apportés aux façades de manoirs parfois plus anciens tel celui de Saint-Germain-de-Livet où, comme le veut la tradition, elle était destinée à éclairer la grande fresque de la « Salle des Gardes » illustrant la bataille de Marignan à laquelle avait participé le seigneur du lieu.
A l’extrême fin du XVIe siècle ou dans les premières années du siècle suivant, une transformation assez radicale de la façade sur cour amena le remplacement du pan de bois de cette partie, l’allongement de l’ensemble et la reprise en sous-œuvre de la partie ancienne.
Enfin, au XVIIIe siècle, le haut toit de tuile fut agrémenté de lucarnes à fronton en chapeau de gendarme.
Les bâtiments d’exploitation
Comme la maison manable, les bâtiments d’exploitation furent élevés en plusieurs fois et les traces de ces campagnes sont discernables dans les reprises de maçonnerie et l’emploi différencié des matériaux. Il est à remarquer que la charpente de l’appentis en retour est constituée d’un certain nombre de pièces de bois provenant de la façade de la maison manable et devenus inutiles après les grandes reprises du début du XVIIe siècle.
Michel COTTIN
Juillet 1993
[1] Il y avait au moins quatre fiefs à Prêtreville:
a) – le fief dit de Prêtreville, dont Pierre de Neuville, écuyer fit aveu au roi les 2 octobre 1408 et 3 novembre 1453 (A.N. P. 308) et pour lequel il obtint souffrance d’un an du roi d’Angleterre, le 6 novembre 1425 ( B.N. F. fr. 26.048, n° 502) et décembre 1436 ( B.N. p.0 2101, Neufville n° 11.)
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville, et
c) – le fief de Poix, qui dépendait autrefois du fief Henri de Courtonne ( cf. l’article 6) et qui était en 1444 dans la main du roi (cf. l’article 135) Il semble bien que la rente dont il est ici question est due sur ce dernier fief ».
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
[2] 1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville.
1564 – Prêtreville
Michel Paisant, écuyer, demeurant à Querville, fils de feu Philippe Paisant, en son vivant écuyer, sieur de Boutemont et de Querville. François Paisant, sieur de Querville, frère dudit Michel
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville
[3] A moins qu’il ne soit sorti de ses mains pendant quelque temps comme laisse à le supposer l’acte suivant:
1570, jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drapier, demeurant paroisse Saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne ( Cygne ), du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville .
[4] 1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41.FIN NOTEB
[5] c. 1400
b) les fiefs de Querville et du Couldray, tenus de la baronnie de Ferrières par la famille de Querville…
= FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV, p. 139.
[6] Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
[7] Sur cette question, voir Henry de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélémy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc., Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol., In-4°, 11-dcliii et 419 p.; pp. ccccxxiij-ccccxxiv..
[8] Voir les notes que nous avons rassemblé sur cette sur cette famille..
[9] Voir ci-dessous dans la BIBLIOGRAPHIE.
[10] Voir Paul LE CACHEUX, op. cit., p. 14.
[11] Sur ce point voir Jean CUISENIER, La maison rustique: logique sociale et composition architecturale, Paris, PUF, 1991.
[12] Dans sa bibliothèque Guillaume de Hautemer, le maréchal de Fervaques, possède les oeuvres d’Olivier de Serres. Michel COTTIN, Notes sur l’inventaire du maréchal de Fervaques, à paraître.
[13] On ne peut mieux en juger qu’au travers des journaux de Gilles de Gouberville Voir Madeleine FOISIL, Le Sire de Gouberville. Préface de Pierre Chaunu, Paris, Aubier, 1981; et en dernier lieu Madeleine FOISIL dir., Le Cotentin au temps de Gilles de Gouberville Rencontre de Cerisy dans Revue de la Manche, Tome 28, nos 109-111, 1986.
[14] Voir le plan reproduit dans CUISENIER, p. 42.
[15] Sur l’origine et l’emploi de ces briquettes, voir Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge. Matériaux et techniques, Catalogue exposition, Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d., (1985).
[16] Sur cette décoration voir l’état primitif du Manoir de la Salamandre, à Lisieux dans l’ouvrage d’Henry de FORMEVILLE, Etudes d’une maison du XVIe siècle à Liieux, dessinées d’après nature par Challamel, avec une notice par H*** Henri de Formeville), Lisieux, Imp. Pigeon In-4°, 4 p., 8 pl. (sur le titre de la couverture on lit: »Avec une notice par Bruno Gambacio », A Paris, chez Janet, rue St-Jacques, 59, Lith. de Kaepellin, r. du Croissant, N° 20.).
[17] Cette disposition est celle du Manoir des Pavements ou du Manoir d’Aubichon, à Lisieux.
[18] Charles VASSEUR ._ Notes, SHL, Portefeuille Prêtreville : » tuiles vernissées jaune et vert ».
[19] Charles VASSEUR, id°, « … à droite est une sorte de petite guérite en bois primitivement, que l’on a fait dernièrement reconstruire en brique en sous oeuvre ».
[20] VASSEUR, id° , « Il est à remarquer que les carreaux de l’échiquier qui compose la construction du mur de ce pavillon, ne sont pas d’égale dimension: la brique ne semble y avoir été employée que timidement et comme tentative d’innovation. Un autre bâtiment également en échiquier mais à compartiments réguliers, compose le reste de la façade, à gauche de cette entrée ».
[21] Charles VASSEUR, id° » Les bâtiments à gauche de l’entrée n’ont aucun intérêt. Une partie même, vient de subir une restauration en briques. Le premier bâtiment à droite est en bois; mais sans plus d’intérêt; le suivant également en bois a conservé des petits culs-de-lampe sculptés sur les poutres verticales, et des poutres horizontales imbriquées avec rageurs. Ces poutres sont en filière, les sablières en encorbellement n’ont pour tout ornement que des moulures ».
[22] Charles VASSEUR ._ id° » le tout de pierre »..
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