MEZIDON CANON


NOTES  sur
MEZIDON
CANON – 14431

L’actuelle commune de Mézidon-Canon regroupe les ancienne paroisses de:
MEZIDON – CANON – SAINT PIERRE DU BREUIL (dit aussi Breuil sur Dives).

1 – MEZIDON-CANON et ses environs.
2 – Bibliographie.
4 – Références Historiques.
5 – CANON

1 – MEZIDON-CANON et ses environs:

– Vie et images du passé
Depuis quelques années, un certain nombre de bourgs et de villages du Pays d’Auge [1] se dotent de monographies plus ou moins étendues. La dernière en date qui nous soit parvenue est consacrée à Mézidon-Canon et ses environs.

Somptueusement publiée sous les auspices de la municipalité de Mézidon, sous la direction de M. Bruno Letondot, Premier-Adjoint, cette monographie est l’œuvre de M. André LANGLOIS, notre Délégué Cantonal et de M. de MEZERAC pour la partie consacrée au château de CANON à qui nous devons le rappel de la délicieuse histoire des Bonnes gens de Canon. Il est toujours difficile, en quelques pages, destinées à un large diffusion, de se livrer à ce genre d’entreprise qui couronne l’aboutissement de longues recherches dont bien des aspects rébarbatifs ne peuvent inspirer l’amour de l’histoire à un public peu averti. Il faut donc nécessairement élaguer et supprimer l’indication des sources pourtant si précieuses.

Sur la base des travaux, bien vieillis, mais souvent irremplaçables, de Augus­te GUILMETH et d’Arcisse de CAUMONT [2] complétés des nombreux articles de G. Lesage et de notes du Chanoine Simon et de ses propres travaux, M. André LANGLOIS nous offre en introduction le panorama historique de l’ensemble du canton de Mézidon. Si cette compilation évoquant le passé lointain apporte peu de renseignements nouveaux[3], les pages consacrées à l’époque contemporaine sont particulièrement intéressantes. Écrites à partir d’une bonne documentation, par des témoins oculaires ou sur des témoignages, ce siècle et demi d’histoire nous offre une chronique du quotidien dont la mémoire disparaît généralement bien vite  faute d’être consignée à temps. Et cependant, elle seule permettra aux générations futures de restituer les maillons manquants nécessaires à une juste appréciation des événements. Comme toujours en ce cas, beaucoup de choses restent à dire, certaines à approfondir mais on ne répétera jamais assez le mérite de ces chroniques sensibles en raison de l’indispensable objectivité rarement de mise dans les jugements de l’histoire proche.

Complétant heureusement le texte, l’image – près de 200 illustrations – nous fait pénétrer profondément dans cette contrée riche en monuments, églises, châteaux ou manoirs mais aussi en activités de toutes sortes. Le choix de documents anciens, pour l’essentiel des cartes de l’Age d’or de la carte-postale – entre 1900 et 1925 – nous restitue une vision peut-être un peu déformée par une source iconographique irremplaçable – et qu’aucune autre époque n’a connue – mais privilégiant un temps relativement court.

N’étouffons pas notre plaisir. Que de renseignements ne glane-t-on pas sur l’état des monuments, les déplacements, les costumes, la vie économique, la vie associative, les fêtes,  ou la vie religieuse. Chacun de ces sujets, mériterait à lui seul, une longue étude.

L’examen des manoirs ou des maisons, par exemple, permet de mesurer, sur un peu moins d’un siècle, l’ampleur des aménagements architecturaux ou de l’environnement et de suivre la transformation de nos bourgs augerons. L’apparition de l’automobile, pourtant si récente, est déjà si fortement ancrée dans ces bourgs, que certains hôteliers, évoluant avec la technique, remplacent l’an­cien louage hippomobile par la location de voitures automobiles. En même temps, le machinisme agricole entre en force et la faux avec sa javelle posée le long du mur voisin de la pharmacie sera bientôt supplantée par ces faucheuses qui traversent le village ou le Rateau Lion Supérieur – La première marque du Monde en vente au Garage Bourmont.

Si l’on s’attache au costume, on saisit sa variété qui va de l’élégance recherchée de la modiste-libraire et de ses employés, qui diffusent les modes parisiennes, à la rusticité environnante, tandis que se maintiennent des modes locales et la spécificité du vêtement de travail de quelques corps de métier, tels les peintres qui évoluent encore en longues blouses blanches comme elles existaient déjà deux siècle auparavant.

Et partout des enfants sérieux, dont les noms peut-être se retrouveront bientôt sur ces tristes monuments aux morts, posent pour la postérité.

Ce monde qui nous paraît figé, va en fait très vite, au rythme de ces trains qui de Paris à Cherbourg ou de Mézidon à Sainte-Gauburge apportent ou empor­tent marchandises et nouvelles; de ces nouvelles que facteurs et marchands de journaux distribuent deux ou trois fois par jour, quelques heures seulement après leur envoi; du téléphone qui se répand dans les plus modestes bureaux de campagne.

Si l’on travaille beaucoup, durement, longtemps, l’on sait aussi souffler parfois et vivre des moments riches d’échanges, de convivialité. Le Pays d’Auge est quand même le pays du bon vivre et l’abondance de la table du Buf­fet de la Gare de Mézidon suffit à le rappeler. Il y aurait aussi tout un chapitre à écrire sur la vie associative dont les fanfares sont les témoins les plus représentatifs. Nous en découvrons deux ici, celle de Bissières et celle de Crèvecoeur, la première fondée semble-t-il en 1902 et la seconde en 1907. Se déplaçant beaucoup, créant une émulation de bon aloi, elles constitueront un élément important dans la transformations des fêtes villageoises auxquelles elles apportent faste et éclat mais aussi, apparemment, une certaine uniformité. Les corps de Pompiers participent du même mouvement de large participation et le nombre des sapeur est suffisamment important pour les voir ériger un monument commémoratif dans une commune de la taille de Saint-Julien-le-Faucon.

Face à cette manne infinie de documents l’esprit vagabonde et ne sait où s’arrêter. Généralement les publications de cette importance et de cette qualité sont l’apanage de grandes villes et lorsque l’on sait la somme d’énergie à mobiliser pour mener à bien une telle réalisation, on ne peut que féliciter les initiateurs pour leur travail de collecte et leur choix.

En refermant cet album magnifiquement présenté, formons le vœu que les générations actuelles, peut-être heureusement sensibilisées par cet ouvrage, préservent autant de documents sur leur époque. Ce n’est pas un souhait désintéressé car l’expérience montre la difficulté que l’on rencontre pour recueillir des photographies des années 30 ou 50. La diffusion de la photographie amateur a, en effet, précipité la disparition de la carte-postale et alors qu’au début du siècle les événements de quelque relief laissaient derrière eux des cartes éditées à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’exemplaires, notre monde ne produit plus que quelques clichés, dispersés et peu diffusés. Aussi doit-on dès maintenant conserver avec beaucoup de soin les albums familiaux ou les boites de photographies, celles en noir-et-blanc sont particulièrement précieuses car les premières photographies en couleur des années 60 auront disparu d’ici peu, et évitons de détruire ces témoignages fragiles de notre vie quotidienne…pour laisser à d’autres, dans quelques décennies, les matériaux d’un nouvel album.

Michel COTTIN
Décembre 1991

2 – Bibliographie:

LANGLOIS André et al..- Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156 p., ill. couv. ill.

Préface  –
Si Mézidon m’était conté, pp. 11-45; Il y a un peu plus de mille ans. Création de Mézidon. Sainte-Barbe supplante Saint Martin. Le baron de Mézidon, seul rescapé de la Blanche-Nef. Le siège de Mézidon (1144). Le prieuré sous la protection de Richard Coeur de Lion et de Henri II. L’abbaye de Sainte-Barbe. Le baron de Mézidon abandonne sa baronnie (1347). Début de la guerre de Cent Ans. L’abbaye de Sainte-Barbe se développe et rayonne bien au-delà de la Normandie. L’histoire de Mézidon se confond avec celle de l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge (1489). Jean-Baptiste Le Christ, dernier prieur de Sainte-Barbe (1774). La vie des Mézidonnais de la guerre de Cent Ans à 1789. Le commerce et l’artisanat se développent. Une école ouverte à tous les enfants de la région. Mézidon pendant la Révolution. La salpêtrière. Activités anciennes de Mézidon? La construction de l’église Notre-Dame (1808). Une filature à Mézidon occupe jusqu’à 300 ouvriers. Fusion de Mirebel et du Breuil avec Mézidon. Le chemin de fer à Mézidon (1855). L’entre-deux-guerres. Mézidon de 1939 à 1945.Les attentats de Résistance-Fer. La garde des voies ferrées. L’arrestation de Marcel Fleury. Autres arrestations. Le 6 juin 1944. La libération de Mézidon-Canon. La vie après la Libération.

Canon, son histoire, pp. 46-50; Canon, commune associée à Mézidon depuis 1972. La « fête des bonnes-gens ».
Pages d’histoire des environs, pp. 51;
Yvon Baylac.- Magny-le-Freule, son passé…, pp. 51-52
Jean Jobard.- Magny-le-Freule, anciennement Meisgneium, p. 52
G..- Biéville-en-Auge, pp. 52-53
Crèvecoeur-en-Auge et Saint-Loup-de-Fribois, p. 53
Le Bourg, pp. 54-71;
Ce 14 juin 1944, p. 148;
Commémoration du 17 août 1944, p. 150;
Le Sport et nos Jumelages, p. 152.

BOURDON Sébastien : la foire et le marché de Mézidon des origines au 16e siècle. Bulletin du foyer rural du Billot – n°67, septembre 1999.   BSHL n°45 décembre 1999.

CAIRON Jean-Alain: Mézidon au Moyen Age: bulletin du foyer rural du Billot n°54 page 5.
CAIRON Jean-Alain : Mézidon au Moyen-Age  BSHL n°34 Déc.1995

CAUMONT Arcisse de: Statistique Monumentale du Calvados, réédition Floch, Tome 3:- Mézidon: page 464.
Canon: page 452 appelé Canon aux Vignes.
Saint Pierre du Breuil page 459.

BODIN Pierre Docteur: Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc (église Saint Pierre du Breuil)

COTTIN Michel, « Mézidon-Canon – Les Bonnes Gens. Vie et images du passé », PAR, 42, N° 2, Février 1992, pp. 26-29

DELISLE Léopold.-  » Notes sur une collection de titres normands provenant de la Chambre des Comptes (Coll. Danquin) « , Bull. mon.,XX, 1854, pp. 415-448
Auge, Sainte-Barbe, Crévecoeur, Cesny, Courcy.

DEVILLE Etienne.- Les manuscrits normands conservés à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, Evreux, 1904, In-8
DEVILLE Etienne.- Notices sur quel­ques ma­nuscrits normands conservés à la Bibliothèque Sainte-Geneviève – X – Manuscrits divers, Evreux, 1910

DU BOIS Louis, Bonnes Gens de Canon in Histoire de Lisieux, 1845, t. II, p.389-397

DUVAL Louis.- Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. Orne. Archives ecclésiastiques. Série H. ; Tome I, 1891
= Prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge : 2058-2094 et 3349-3350

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1165.

FOUQUES (Charles).- » Une visite imaginaire de l’église prieurale de Sainte-Barbe-en-Auge « , P.A., 39, 3 – 1989, pp. 3-8

GUILMETH (Auguste).- Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d., in-8, 48 p.
= Sainte-Barbe-en-Auge ; p. 51 : Saint-Aubin-sur-Algot, Les Authieux-Papion, Biéville-en-Auge, Bissières ; p. 52 : Le Breuil, Canon  ; p. 53 : Canteloup, Câtillon (Castillon-en-Auge) ; p.54 : Cerqueux-sur-Vie, Coupesarte, Saint-Crespin-en Auge ; p. 55 : Crévecoeur, Croissanville ; p. 56 : Doux-­Marais, Ecajeul  ; p. 57 : Grandchamp, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Lau­rent-du-Mont ; p. 58 : Lécaude, Saint-Loup-de-Fribois, Magny-le-­Freule ; p. 59 : Saint-Maclou-en-Auge, Sainte-Marie-aux-Anglais ; pp. 59-60 : Méry-Cor­bon ; p. 60 : Mesnil-Mauger ; pp. 60-61 : Mirbel ou Mirebel ; p. 61 : Monteil­les, Notre-Dame-de-Livaye ; p. 62 : Saint-Pair-du-Mont, Percy ; p. 63 : Querville ; p. 64 : Quétiéville, Soquence –

LECHAUDE d’ANISY – (article Sainte-Barbe-en-Auge) M.S.A.N., VII, pp. 104, 105, et sq..

LE HARDY Gaston.-  » Le dernier des ducs de Normandie. Etude critique sur Robert Courte-Heuse « , BSAN, X, (1882), pp. 1-184
Stigand de Mézidon, p. 10

LEONARD (E.G.).-  » Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale « , Normannia, 8 – 4 – 1935, pp. 427-493
= Le Breuil (Mézidon)

NORTIER Michel.- Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959

PANNIER Arthème:  voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

PEPIN Dr Jean, « Notices sur les communes de Mézidon, Grisy, Baron et Sacy », Annuaire du Calvados pour 1875, Caen, Imp. Pagny, pp. 177-205

SAUVAGE René-Norbert.- La Chronique de Sainte-Barbe-en-Auge, Caen, 1907, In-8
SAUVAGE René-Norbert.- Note sur les textes narratifs provenus du prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge, Caen, 1909, In-8
SAUVAGE René-Norbert.-  » Varia quorumdam prioratum Normanniae chartae et monu­menta  » in Catalogue des manuscrits de la Colection Mancel à Caen, Paris-­Caen, 1910 pp. 179-180.
SAUVAGE René-Norbert.- Archives départementales du Calvados. Répertoire numé­rique de la série D (Université de Caen (fin), Prieuré de Sainte-Barbe-en-­Auge, Collège des Jésuites de Caen, de Beaumont-en-Auge, etc. Académie des belles-lettres de Caen), Caen, Bigot, 1942. In-4°, 52 p.

VEUCLIN E..- [ Saint-Loup-de-Fribois – 1761  La Charité subsiste depuis 250 ans – Eglise en mauvais état ; Le Trésor doit pour 2 petits autels 200 l. à un menuisier de Mézidon – 1670 Registre paroissial ] « , L’Antiquaire de Bernay, N° 41, 15 Novembre 1893, p. 172

4– Références historiques:

1484 – Soquence (rattaché à Ecajeul puis Mesnil-Mauger)
Aveu fait à la Cour des Comptes de Rouen
« Au Roi notre souverain seigneur à cause de sa vicomté de Falaise au bailliage de Caen je, Florentin de Chaumont, écuyer, confesse et avoue tenir en plein fief de haubert nomme le fief de Soquence assis en icelle paroisse de Soquence et illec environ et s’étend icelui fief es paroisses de Perchie (Percy) Vielfume (Vieux-Fumé) Mésidon (Mézidon) et Vieuville.
Auquel fieu ai près, bois, pâtures, terres labourables, jardins rentes en deniers, grains, œufs, oiseaux, services, corvées, honneurs, hommage, reliefs, treizièmes, aides coutumiers, place de colombier et tout ce qui a noble fief appartient.
Et tout ledit fieu en deniers communs vaut 20 livres tournois, en froment un boisseau, en avoine quatre-vingts boisseaux, en poulaille quatre-vingts pièces ou environ
Item en près 12 acres ou environ, item 30 acres ou environ en bois déserts qui à présent sont en pâturages dont les deux parts sont sujettes à dîmes et le tiers en danger, en terres labourables 25 acres ou environ, item en jardins, en bois, en haies et garennes et le tout en dîmes 20 acres ou environ.
Lequel ave j’ai baillé ainsi au Roi notre sire sauf à plus avant bailler, déclarer ou diminuer si métier est. En témoin de ce, j’éi scellé ledit aveu de mon scel d’armes et signé de ma main, le sixième jour d’octobre mil quatre cent quatre vingt et quatre ».
= Charles FOUQUES, « Les chanoines de Sainte-Barbe-en-Auge et les seigneurs de Soquence », PA, 38, N° 9, Septembre 1988, p. 26.

1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

Voir Arch. SHL 1F275

1709 – Ouézy
Quittance devant Jean Delahaye, notaire royal reçu au bailliage de falaise pour le siège de Mézidon, par Marie de Bonnenfant, veuve de Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, demeurant à Ouézy.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 14

4 –Carnets de Charles Vasseur

Carnet « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.doc »

Carnets de Charles Vasseur « Doyenné de Mesnil-Mauger »

36 – MEZIDON – Quedam portu de Mesodon – de Mesidone – Mansio Odonis – Mansus Odonis – Mesedon – Meusedon

Voir:
Annuaire normand 1863 p.51
Archives de l’Hôtel de Ville VI.27
Généalogie de Tancarville
Le Mesnil Eudes
Bulletin monumental 1866 p.8
Almanach de Lisieux 1870 p.184 à 186.
Election de Falaise,

73 feux
Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe Prior St Barbara

Curés:
Courraye ou le Courrayé 1764/1774
Le Christ 1774/1787
Jean Ingier, 24e prieur de Ste Barbe, mort en 1494 acheta la baronnie de Mezidon.

Description de la cloche
J’ai été nommée Barbe par Messieurs les Chanoines réguliers du chapitre de cette église au mois d’octobre de l’an 1739
J.B Brocard, F. Quentin, J.B Bollé Gillot, N. Salva, fondeurs lorrains m’ont faites

Petite cloche des exercices de l’abbaye: memorare novissima tua et in eternum non peccabis   Ecusson de l’abbaye
Timbre de l’horloge
Decourmesnil, prieur
Nicolas Simonnot m’a faite en 1752

Recherches de 1666
Nicollas Noël sieur de la Housselerie issu de Pierre ennobli en 1594.
Jacques Noël, sieur de Ste Croix de même famille.
Signum Stigandi de Mesedon au bas d’une charte de Gilbert, fils d’Erchembald, en faveur de l’abbaye de Ste Trinité de Rouen (1035-1040)
Le château de Mézidon, assiégé et pris en 1137 par le Roi Etienne suivant Ordéric Vital, fut complètement détruit. (Guilmeth)
Ratification de présentation par Dom Jean Davy, prêtre prieur de Ste Barbe, de Dom Pierre Le Menager, chanoine dudit couvent pour la cure de Mézidon, vacante par démission de Dom Nicolas Chaillon, 22 septembre 1695.
Collation pour Dom Pierre le Ménager le 24 septembre 1695 prise de possession le 29.
Présentation par Dom Louis Davy prêtre, prieur claustral de Ste Barbe en Auge, de Jean le Michault, prêtre chanoine dudit ordre, prieur curé de L’Ecaude pour Notre Dame de Mézidon, vacante par démission de Dom Pierre Leménager. 9 décembre 1696.
Collation du 10 décembre
Démission de R.P Louis Davy ci-devant prieur de Ste Barbe en Auge et de présent prieur de Notre Dame de Mézidon 15 décembre 1716
Présentation en conséquence pour remplir ladite cure par le chapitre de Ste Barbe de Monsieur François Guillaume Mignot, prêtre, chanoine régulier et prieur de Ste Barbe. 17 décembre 1716
Collation du 18 décembre et possession le 24.
Présentation par le chapitre de Ste Barbe de Louis Claude Le Courayer, prêtre, prieur de Ste Barbe pour la cure de Mézidon, vacante par démission en date du 18 novembre de François Guillaume Mignot, prieur curé de Notre Dame de St Frimbault sur Pied, diocèse du Mans. 18 décembre 1740
Collation du 19, prise de possession du 29.
Nouvelle provision de Cour de Rome pour la cure de Mézidon en faveur de Louis Claude le Courayer chanoine régulier, la première étant suspectée de nullité. 9 des calendes d’août 1752.
Présentation par les chanoines de Ste Barbe de Rd Père Jean Baptiste Le Christ, prêtre, chanoine régulier, curé de Dosulé pour la cure de Mézidon, vacante par décès de Dom Louis Claude le Courayer prieur de Ste Barbe, 5 février 1774.
Collation 10 février, présentation 3 mars.
Dispense de bans pour Gabriel Leduc, escuyer seigneur de Bally, fils de feu Thomas Leduc, escuyer et seigneur de Bally et de Bernières, et de Noble Dame Marguerite Le Cloustier de la paroisse de Bally
et pour Damoiselle Marie Magdelaine Catherine Noël d’Escorches fille de feu Pierre Noël sieur d’Escorches et de Noble Dame Catherine Labbey de la paroisse de Mézidon 23 octobre 1741
Mézidon et Mesnil Eudes appartinrent à la maison de Tancarville –La Rocque)
Inscription d’une plaque de cheminée à l’hôtel St Martin à Mézidon, laquelle plaque représente la parabole du mauvais riche.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Mézidon, Mansio Odonic.
Il y avait, selon toute apparence, un ancien passage de la Dive, au lieu qu’occupe aujourd’hui le bourg de Mézidon, mais rien avant le XIe siècle ne nous révèle l’importance du vicus qui pouvait exister, et n’indique si la Dive se passait à gué, dans un bac ou sur un pont. A cette époque (XIe siècle), nous voyons apparaître Odon Stigand comme seigneur de la localité qui constitue aujourd’hui le bourg de Mézidon et de ce qu’on appelait, sur la rive droite de la Dive, Escajolet ou le petit Écajeul.
Odon Stigand, déterminé sans doute par l’importance stratégique du passage, avait établi un château sur le bord de la Dive, dont les eaux durent lui donner les moyens de défendre la place ; elle prit alors le nom que l’on a traduit en latin par Mansio Odonis (habitation d’Odon), et qui est devenu en français moderne Mézidon. A partir du XIe siècle, Mézidon acquit une certaine importance, surtout par la fondation de l’abbaye de Ste-Barbe sur le territoire d’Escajolet, à quelques pas du bourg et du château.

Église.
— L’église actuelle est moderne; elle a été reconstruite sous le premier Empire et n’a rien de remarquable.
On peut dire qu’elle ne répond guère à l’importance actuelle du bourg; elle est rectangulaire; le portail, donnant sur la grande rue du bourg, est surmonté d’une flèche en charpente recouverte d’ardoises. Cette tour renferme deux cloches provenant de l’abbaye de Ste-Barbe.
La plus grosse porte l’inscription suivante :
J’AI ÉTÉ NOMMÉE BARBE PAR MESSIEURS LES CHANOINES RÉGULIERS DU
CHAPITRE DE CETTE ÉGLISE AU MOIS D’OCTOBRE 1739.
On y voit le blason de l’abbaye, plusieurs fois répété.
L’église moderne de Mézidon est sous l’invocation de Notre-Dame et de saint Firmin ; l’abbaye de Ste-Barbe nommait
à la cure.

Filature.
-La filature de lin appartenant à M. Hurel, et qui est située sur la rive gauche de la rivière, au centre du bourg, est ce que Mézidon offre de plus remarquable ; c’est un établissement important, qui s’est considérablement accru depuis vingt-cinq ans et qui occupe plus de trois cents ouvriers.

Mairie.
– L’hôtel de la mairie, comprenant la justice de paix et l’école primaire, construit par M. l’architecte Vérolles
sous l’administration de M. Couliboeuf, est situé au-delà de la Dive. C’est de ce côté que le bourg a pris le plus d’accroissement, maison a construit aussi beaucoup depuis dix ans dans la direction opposée, vers la gare du chemin de fer.

Emplacement du château d’Odon.
— M. Couliboeuf, maire de Mézidon, que j’ai consulté sur l’emplacement probable du château d’Odon Stigand et qui a depuis longtemps déjà examiné la question, pense que la place fortifiée par ce seigneur devait comprendre la partie du bourg occupée par la cour de M. Hurel, l’église, l’emplacement du cimetière, les halles et les hôtels Ste-Barbe et St-Martin. Le donjon devait se trouver dans une île formée par la Dive, au nord de la première enceinte, dont le périmètre vient d’être approximativement indiqué.
M. Couliboeuf se trouve, dans ses indications, d’accord avec Mr Guilmeth qui a tracé à peu près de la même manière l’enceinte présumée de la place, à l’époque d’Odon
Stigand (M. Guilmeth avait commencé une publication considérable sur l’histoire de Lisieux et des bourgs de l’arrondissement ; il est à regretter que cet ouvrage n’ait pas été continué et surtout qu’il soit aussi rare.
L’ouvrage n’a pas, à ce qu’il paraît, été mis dans le commerce après que les souscripteurs ont reçu leurs exemplaires. MÉZIDON, ST-PiERRE sur-DivE, LIVAROT, LISIEUX et ORBEC ont été le sujet d’intéressants essais historiques qui peuvent être consultés avec fruit)
.
Le château d’Odon Stigand, qui passa à la famille de Tancarville, comme on le verra tout à l’heure, fut assiégé et pris, en 1137, par le roi Étienne qui le fit démolir, au moins en partie, et dès lors Mézidon dut perdre son importance comme place de guerre (Ce siège fut provoqué par Rabel de Tancarville, qui s’était révolté contre le roi Etienne).
Ce fut en 1347, dit M. Couliboeuf dans la note qu’il a bien voulu m’écrire, que Jean II de Melun, comte de Tancarville, chambellan héréditaire de Normandie, vendit cette baronnie à l’abbaye de Notre-Dame-de-Grestain ; plus tard, elle fut transmise au prieuré de Ste-Barbe qui en exerça tous les droits seigneuriaux.
Il se tient à Mézidon, le 12 novembre, jour de la fête St-Martin, une foire assez importante. Chaque semaine, il y a marché le samedi. Ce marché existait dès le temps d’Odon Stigand, puisqu’il avait donné le dixième des droits qu’on y percevait à l’abbaye de Ste-Barbe ( Avant 89, les religieux de cette communauté percevaient des droits sur les marchandises de toute espèce exposées en vente sur le champ de foire, sur la place du marché, et sous les halles et boucheries.
Quelques vieillards se rappellent que, le lendemain de la foire St- Martin qui se tient le 12 novembre de chaque année, tout propriétaire foncier de la commune était tenu d’aller payer un liard au receveur du prieuré de Ste-Barbe, et que le marché qui se tenait tous les samedis n’était ouvert au public que lorsque les approvisionnements de la communauté avaient été faits. Note de M. Couliboeuf.)

On comptait 73 feux à Mézidon.

Nous aurions pu écrire « les bourgs de Mézidon », car un même acte révèle l’existence de deux bourgs à Mézidon : c’est l’acte n° 169 du Recueil des actes de Henri II (11), par lequel ce roi d’Angleterre et duc de Normandie ratifia toutes les donations faites au prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge et entre autres « ex dono Rabelli camerarii in Noinon totam terram quam habebat insuo dominio apud Mansum Odonis ultra Divam… et hospitariburgenses in tota terre sua libère et quiète, exceptis burgensibus residentibus in Manso Odonis ». Rabel de Tancarville, fils de Guillaume Ier, chambellan de Tancarville, avait épousé vers 1128 la fille du puissant Odon Stigand, le fondateur du prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge au XIe siècle; par ce mariage, Rabel de Tancarville avait reçu tous les biens de la famille de sa femme,
Agnès. H ratifia les donations faites par son beau-père au prieuré et en ajouta d’autres, notamment tout ce qu’il possédait sur la
rive droite de la Dives et « hospitari burgenses in tota terre sua libère et quiète ». Les chanoines avaient donc, grâce à Rabel de
Tancarville, un bourg leur appartenant en propre. Pour peupler ce bourg, des bourgeois y seraient établis, mais afin que ce peuplement ne se fasse pas à ses propres dépens, Rabel de Tancarville prit soin de préciser qu’aucun de ses bourgeois déjà installé à Mézidon ne pourrait se rendre dans ce nouveau bourg pour y résider ; ainsi cette phrase « exceptis burgensibus residen tibusin Mansio Odonis » dévoile qu’un bourg seigneurial, appartenant à Rabel de Tancarville au moment de la rédaction de la charte de donation au prieuré, avait été fondé à Mézidon avant le bourg monastique.
La fondation de ce bourg monastique, né de la volonté du seigneur Rabel de Tancarville, se situe entre 1128, date du mariage de ce seigneur avec Agnès, et 1140, date de la mort de ce chambellan d’après la Chronique de Normandie (12), «anno MCXL obiit Rabellus camerarius et successit Willelmus filius ejus ». Le bourg seigneurial fut certes fondé avant, mais il nous est impossible de donner une date approximative de sa fondation ; signalons toutefois que ce devait être aussi un bourg castral : Odon Stigand, seigneur de Mézidon, avait établi un château sur le bord de la Dives, château qui passa à la famille de Tancarville et qui fut assiégé et pris par le roi Etienne en 1137.

MEZIDON. – Il y aurait à repérer exactement l’emplacement et l’étendue de l’ancienne forteresse d’Odon Stigaud dont les retranchements
sont peut-être les vestiges d’une enceinte antérieure (6).
(6) Caumont, B. M., 1866, p. 10.

MEZIDON, – Au cadastre (B, 111-115), on relève une dalle du « Catelet ».

Cartes postales
Mézidon – Carrefour de la Croix-Blanche (C. Jeanne, phot. Falaise)
Mézidon – La Gendarmerie (Ed. A. Toutain, Mézidon)
Mézidon – L’église de Mirbel (Fillion, édit. Lisieux)
Mézidon – La Ferme de la Londe (C. Jeanne…)
Mézidon – Vacherie de la ferme Sainte-Barbe (N.D. Phot.)
Mézidon – Grande-rue – actuelle Rue Jules-Guesde (Fillion…) Peintre en lettre au pied d’une échelle.
Mézidon – La Croix Blanche (« Café, cidre, – A la Croix Blanche A. Robillard – deux personnages assis. Au second plan second café. E,n arrière-plan atelier de carrossier-maréchal-mécanicien, faucheuses
Mézidon – Grande-Rue « Epicerie moderne Vve A. Toutain »
Mézidon – « Denoly » (boucherie avec animaux pendus, têtes de porcs, cervelas ?, barquettesde tripes ? moule à pâté en forme de lapin) (Fillion…)
Mézidon – Barrage sur la Dives. (Au premier plan couple de lavandières avec chane à lait et baquet en tôle galvanisée). (A.Grente. Lisieux – N.D. Phot)
Mézidon – Chalet normand (« Ce superbe châlet était la demeure de M. Manchon, maire qui prit l’initiative de construire une usine électrique sur la Dives qui bordait sa propriété ».
Mézidon – Un pont de la Dives
Mézidon – Crue de la dives (5 mai 1907)
Mézidon – Mairie – Ecoles (c.1909)  » dans les années 1860 M. Coulibeuf, maire fit ériger une école une école de filles, un école de garçons avec au centre une nouvelle mairie ».
Mézidon – L’Eglise –  » L’église Notre-Dame, construite en 1808 sur l’emplacement d’une très ancienne chapelle en ruine, probablement celle de l’ancien château d’Odon ». (A.G. – N.D. Phot.)
Mézidon – L’Eglise –  » Sur cette carte, à droite, un bâtiment qui fut démoli au début premières années du siècle. Il s’agit de l’ancienne halle aux veaux, désignée en 1873 comme halle et boucherie ». (C. Jeanne…)
Mézidon – Route de Cambremer – « A gauche, l’Hôtel de la Grâce de Dieu ». (E.F.)
Mézidon – (Vue sur l’église et la Place) « Une vue des travaux de réfection de la Place du Marché ».
Mézidon – La Place – « Les travaux sont terminés, on a planté des arbres ». (Scène de fontaine publique) (A.G. Lisieux N.D. Phot.)
Mézidon – La Salle des Fêtes – « La Place du Marché a été agrandie. On y a construit un nouveau bâtiment avec, au rez-de-chaussée à gauche, le local de la pompe à incendie; à droite la salle de justice de paix. A l’étage, la salles des fêtes ».(A droite « Vins & spiritueux – Poteries – Faïence – Cietrges – Mercerie – Graines)
Mézidon – Un jour de marché –  » La place du marché le samedi matin. Ce marché avait été institué par le fondateur de Mézidon dans les années 1050. Il disparut peu à peu avant 1939. Les paysans venaient y vendre leurs produits. Actuellement, le marché est maintenu le dimanche matin en alternance avec celui de la place de Breuil ». (E.F.)
Mézidon – Le Bourg  – La Place du marché – « La place du marché et la sortie du bourg vers le Breuil ». (Edit. Leretour et Nourry)
Mézidon – Une rue – « A gauche, le magasin Au Paradis des Dames. Un peu plus haut, la maison et la boutique du pharmacien » (Au premier plan faux avec sa javelle). (J. Fillion, Edit. Lisieux)
Mézidon – Le Carrefour –
Mézidon – A nos glorieux soldats morts pour la Patrie – « Dans le cimetière, le monument aux morts de 14-18 inauguré le 18 janvier 1920″.
Mézidon –  » A gauche, à l’entrée du bourg, l’hôtel Sainte-Barbe était un ensemble hôtelier. Il était tenu par Gaston Lucas (à droite sur la photo) ».
Mézidon – Les Ecoles – « En 1932, on construisit sur le champ de foire une nouvelle école de filles ».
Mézidon – Hôtel du Commerce – U. Démaret. Salle de réunions – Charrois – transports – Déménagement par la camionnette – Ecuries et remises – Cheval et voiture à volonté – (Fillion…) (Construction XVIIIe avec petit fronton triangulaire.)
Mézidon –  » La reine de Mézidon, ses demoiselles d’honneur et ses petits pages. Chaque année à la Saint-Firmin, il y avait une fête avec cavalcade ».
Mézidon –  » Le char de la Reine ».
Mézidon –  » La foule dans les rues un jour de cavalcade, vers 1925″.
Mézidon – Souvenir de la Kermesse Normande – « La coiffe de Mézidon présentée par une charmante petite Mézidonnaise ». (Coiffe de fantaisie ?) (J. Fillion, édit-phot. Lisieux)
Le Breuil-Mézidon – Les Avenues – (Fillion, édit.)
Mézidon – La Halte de la ligne de Cabourg
Mézidon – Entrée du Bourg – « L’entrée du bourg, avec à gauche, les pavillons ‘Mireille' ».
Mézidon – La Route de saint-Julien (788 A.G. N.D. Phot.)
Mézidon – La Route de Percy
Mézidon – Projet de Calvaire
Mézidon – Poste et télégraphe
Mézidon – Le Bureau de Poste
Mézidon – Bourmont, Machines agricoles
Mézidon –  » La boutique de l’antiquaire M. Blaise… »
Le Breuil-Mézidon – L’Avenue
Le Breuil-Mézidon – Le carrefour (Fillion)
Mézidon-Breuil – L’Hôtel saint-Pierre (A.G. N.D. Phot.)
Mézidon-Le breuil – La Place de l’église (A.G. N.D. Phot.)
Mézidon – Portail très ancien
Mézidon – Eglise du Breuil-de-Mézidon (J. Bréchet, Edit. Caen)
Mézidon – Château du Breuil (très intéressant ensemble avec pavillon carré, lucarnes à fronton triangulaire ou cintré, tourelles ronde sur base carrée – toits en hache – massif de cheminée XVII-XVIIIe siècles)
Mézidon – Dépendances du château
Mézidon et ses environs – Château du Breuil
Breuil-de-Mézidon – Cité Vincent
Le Breuil-Mézidon – Les Avenues
Mézidon – Biscuiterie Normande – « La Biscuiterie Normande. Une entreprise familiale créée par M. Alabarbe, développée par Lois Eyméoud. L’usine a été transportée à Ouézy. Elle a été fermée le 31 août 1991″. (Leretour-Nourry)
Le Breuil-Mézidon –  » Hôtel de l’Europe »
Mézidon – Station d’étalons – « Hôtel du Chemin de fer, rue de la Gare… » (chevaux et palefreniers)
Le Breuil-Mézidon – Annexe de l’Hôtel du Chemin de fer
Le Breuil-Mézidon – Hôtel des Chemins de fer
Le Breuil-Mézidon –  » Le café-restaurant: Au Signal carré » (Fillion)
Mézidon – Hôtel de la Gare (Anct. M. Scelle – J. Goulet – Location d’Autos)
Mézidon – Entreprise de travaux publics – Matériaux de construction – Carrières à moellons et chantiers reliés à la compagnie de l’Ouest-Etat – Laugeois fils. Spécialité de montage de chaudières – Machines à vapeur – Cheminées d’usines – Dépôt de briques et pavés – Tuyaux en grès pour drainage et à emboîtement – pierre à chemins – Macadam et Chaux (Fillion, édit. Lisieux)
Mézidon – La Cité Chabot (772 N.D. Phot.)
Mézidon – La Route de Canon (Edit. Leretour Lameray Lemagnan) (Voiture automobile, pompe à essence)
88-93 : Canon – Eglise de Canon, près Mézidon (Fillion)
Mézidon – La Gare (202 N.D. Phot.)
Mézidon – La Gare – « La marquise de la gare côté Paris »
Mézidon – La Gare – « La marquise de la gare côté Caen »
Mézidon – La Gare – « La gare de Mézidon en 1935 » – (vue de la place)
Mézidon – (Buffet – Déjeuners Fr. 6.00 – Petits repas Fr. 3.00 – Paniers repas Fr. 7.00
Cave et Cuisine recommandée – Salon particulier (Fillion, éditeur, Lisieux)
(Affiche agrandissement de la Gare de Mézidon – Caen, Pagny, 1861)
Mézidon – Intérieur de la Gare (voies) (Edit. A. Toutain, Mézidon)
Mézidon –  (voies)
Mézidon – Le nouveau pont
Mézidon – La Gare – « Au fond les ateliers ».
Mézidon –  » Les ateliers de canon construits en 1913 grâce à l’intervention de M. Elie de Beaumont qui était le principal propriétaire des terrains sur lesquels ils furent édifiés. A l’avant, les maisons des chefs en construction »
Mézidon – Ateliers et prolongements de la gare de Mézidon (Cliché C.G.)
Mézidon – Le cantonnement militaire (scène de caserne, coiffeur) (A.G. Lisieux. ND. phot.)
102; Promenade dans les environs: Château du Coin (XIVe siècle) (Vue arrière avec décoration d’essentage d’ardoise.

Voir le site: Mézidon-Canon et son Canton MEZIDON-CANON

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados


CANON – 14431

Canon aux Vignes.

566. — Canon (Mézidon, C.) :
Kanon 1198 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 399.
Origine obscure.
On relève en Gironde deux hameaux du même nom, dont l’origine n’est pas nécessairement la même que celle de notre toponyme.

LELONG Danièle : Une curieuse institution :  « la fête de bonnes gens » de Canon. BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, Mars 2006, N° 93, pp. 29-36.
HENRY Jacques, Les origines et le règlement de la « Fête des Bonnes Gens de Canon », Communication SHLX. 27 février 1962

BECCI Comte, « Le château de Canon, Elie de Beaumont et la Fête des Bonnes Gens », B.S.H.Lx., 28, 1930-1949, pp. 27-32
ELIE de BEAUMONT, Jean-Baptiste-Jacques. Il publia en 1762 l’important mémoire sur l’ « infortuné Callas »qui fut déclaré innocent le 9 mars 1765.
Propriétaire de la terre de Canon (Calvados), il y établit le 10 février 1775, la « Fête des Bonnes-Gens » –
FRERE, op.cité, p. 82; G-J.
LANGE, Ephéméride normand;
QUERARD, France litt.;
De PONTAUMONT, Hist. de la ville de Carentan.
Année litt., 1775, t. VIII et 1776, t. V
Mercure de France, juin 1775, déc. 1776 et février 1778.
Discours prononcé à la Fête des Bonnes Gens instituée à l’occasion de la nais­sance de  Mgr. le duc d’Angoulême, dans les paroisses de Canon, Mésidon et Vieux-Fumé en Normandie, PARIS, Cellot, 1776. In-8°

Voir ;
Montfaut p.33
Annuaire Normand 1865 p.537 et 1866 p.532,
Bulletin Monumental 1866 p.27,
Almanach de Lisieux pour 1870 p.182,
Catalogue Dumoulin 1869 p.44 art.978,
Bibliothèque Luzarche Tome II p.365 art.6409.
Odon de Canon 1137
Pierre de la Roque, écuyer, seigneur de Canon
Château bâti vers 1770.

Recherche de 1666
Marie Dubois, veuve de Guillaume le Sueur, seigneur de Cormeilles, tutrice de ses enfants, a renoncé à la qualité.
Sur les fêtes des Bonnes Gens de Canon, voyez les Lettres de l’Abbé le Monnier ; Paris 1777 in8° ; l’Année Littéraire 1775 Tome VIII et 1776 Tome V ; le Mercure de France juin 1775, décembre 1776 et février 1778
Les Bonnes Gens de Canon – Catalogue Lanctin octobre 1869 p.21 art.580.
Jean Baptiste Jacques Elie de Beaumont, avocat du parlement de Paris, né à Carentan en octobre 1732, mort à Paris le 10 janvier 1786. Etablit le 10 février 1775, dans sa terre de Canon la fête des Bonnes Gens.
A publié plusieurs ouvrages.
Epousa Anne Louise Morin-Dumesnil née à Caen en 1729, morte à Paris le 12 Janvier 1783. Auteur des lettres du Marquis de Roselle 1764 – 2 volumes in12
Armand Elie de Beaumont, leur fils, né à Caen en 1772, mort à Paris en 1844, avait épousé la fille du président Dupaty, auteur des Lettres sur l’Italie, d’où Jean Baptiste Armand Louis Léonce, sénateur géologue, né à Canon le 25 septembre 1798. (voir Bibliographe de Frère I p.82)
Monsieur Elie de Beaumont – Journal de Lisieux du 12 mai 1875
Polybiblion octobre 1874
Bulletin des Antiquaires de Normandie, octobre 1868 p.162.

CARTES POSTALES
Canon – La Route de Mézidon (Edit. Tranches)
88-93 : Canon – Eglise de Canon, près Mézidon (Fillion)
Canon – Le Vieux Moulin
Canon – « Le café-tabac-épicerie de Canon, vers 1925 »
Canon – E. Auger à Canon par Mézidon. Grains et charbons toutes provenances. Livraison rapide.
Canon – Avenue du Château (Fillion…)
Canon – Château Béranger (Fillion)
Canon – Château de Canon – « La façade est du château » (Fillion)
Canon – Château de Canon – Côté du Parc
Corbon – Le carrefour saint-Jean (Fillion, phot. édit. Lisieux)
Corbon – Saint-Georges – Ancienne Vacherie nationale (Edition Heudier, à Crèvecoeur-en-Auge)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Canon-aux-Vignes, Canum, Canun.
L’église de Canon se compose d’un chœur à chevet rectangulaire, d’une nef et d’une tour construite au sud entre chœur et nef.
Le chœur présente au chevet trois lancettes ,2 et t, disposition qui se retrouve parfois et qui prouve que les églises n’avaient pas de voûte. La lancette la plus élevée correspondait à la partie cintrée du lambris en bois ; des corbeaux à figures supportent encore à Canon la corniche extérieure, ce qui annoncerait la transition ou la fin du XIIe siècle et le commencement du XIIIe ; ces modillons méritent l’attention : il y en a un qui offre trois têtes accolées, un autre deux têtes. Sur un autre on remarque une inscription en caractères du XIIIe siècle.
La tour latérale, au sud, présente un carré pesant et pe élevé(?) terminé par un toit à double égout ; la partie basse. pourrait être du même temps que le choeur; mais la terminaison doit être plus récente.
La nef offre trop peu de caractère pour être datée. Moins ancienne que le chœur, elle doit pourtant, en partie, appartenir au style ogival primitif ; mais des fenêtres modernes et diverses reprises lui donnent l’aspect moderne.
Au-dessus de la porte carrée et du dernier siècle qui s’ouvre dans la façade occidentale, est une table de marbre avec l’inscription Pax hominibus bonae voluntatis.
L’intérieur de l’église de Canon est moins intéressant que l’extérieur; on y voit dans la nef l’inscription tumulaire du premier bon vieillard couronné aux concours ouverts par M. et Mme de Beaumont, grand père et grand’mère de M. de Beaumont, sénateur, et la représentation de la médaille qui avait été composée pour les lauréats; l’inscription est ainsi conçue : (Pour bien comprendre l’inscription, il faut savoir que M. et Mme de Beaumont, par acte de 1775, avaient institué à Canon une fête appelée la Fête des bonnes yens, et fondé quatre prix. Les habitants de Mézidon et de Vieux-Fumé pouvaient concourir à ces récompenses qui étaient données au bon vieillard, à la bonne fille, au bon chef de famille et à la bonne mère. Un règlement fut fait, indiquant les conditions de ces quatre concours. Les lauréats recevaient une somme d’argent et une médaille, dont la composition différait selon la nature du prix. Il y avait conséquemment quatre types de médailles.
M. Demiau de Crouzilhac, conseiller à la Cour impériale de Caen, a publié tout récemment un mémoire très-intéressant sur la Fête des bonnes gens à Canon. Nous ne pouvons qu’y renvoyer nos lecteurs. Ce mémoire a été lu dans une des séances publiques de la Société des Antiquaires de Normandie.)

ICI REPOSE
LE COEUR DE PIERRE LE MONNIER
PREMIER
BON VIEILLARD COURONNÉ
EN 1775
IL HONORA SON PAYS ET SA FAMILLE
PAR UNE VIE SANS REPROCHE
IL MOURUT LE 13 MARS 1777
AGÉ DE 81 ANS.

On lit sur une autre table de marbre incrustée dans le mur du chœur, côté de l’évangile :

ICI REPOSENT
LES COEURS
DE J. B. J. ELIE DE BEAUMONT
DEFENSEUR DE CALAS
ET DE SIRVEN
MORT LE 10 JANVIER MVIIccLXXXVI
AGE DE LIII ANS.

L’église, sous l’invocation de saint Médard, était du diocèse de Séez. L’abbaye de Ste-Barbe nommait à la cure.

Faits historiques.
— Il y avait, au moyen-âge, des vignobles à Canon sur les coteaux exposés au midi : c’est de là que vient le surnom que porte encore aujourd’hui la commune : Canon-aux-Vignes.
Canon devait avoir très-anciennement ses seigneurs. Au XIIe siècle, Eudes de Canon et ses fils donnèrent à l’abbaye de Ste-Barbe des terres situées à Mesnil-Mauger et auteurs ; ces donations furent ratifiées par le seigneur de Mézidon,
leur suzerain (Je suppose que l’habitation des seigneurs de Canon, au XII » siècle, pouvait exister au sud du château actuel, en se rapprochant du moulin).

Château.
— L’époque moderne nous a laissé un château monumental dans cette commune. Il appartient à M. Élie de
Beaumont, sénateur, membre de l’institut.
Élie de Beaumont, célèbre avocat au Parlement de Paris (Né à Carentan en 1732), le défenseur de Calas, avait épousé Anne-Louise Morin du Mesnil, fille du seigneur de Vieux-Fumé, née à Caen en 1729, femme d’esprit et de cœur, auteur des Lettres du marquis de Rozelle, roman qui eut une certaine réputation et qui parut en 1764.
La terre de Canon avait appartenu anciennement à la famille Morin du Mesnil ; elle l’avait perdue à la révocation de l’édit de Nantes. M. Élie de Beaumont demanda à être réintégré dans cette propriété et finit par obtenir justice vers 1770, après avoir écrit plusieurs mémoires pour prouver les droits de sa femme. Ce fut alors qu’il fit restaurer et peut-être refaire presque entièrement le château actuel avec le toit à l’italienne et les balustrades en pierre qui couronnent l’entablement. Des inscriptions latines, placées sur différentes parties du château, témoignent du goût des propriétaires pour les lettres et de leur douce philosophie ( On lit dans le vestibule, au-dessus de la porte du salon
QUOD PETIS HIC EST
EST ULBURIS, ANIMUS SI TE NON DEFICIT EQUUS
Sous le fronton, à l’extérieur de l’entrée orientée au levant, du côté de la cour, sont gravés les deux vers suivants de Boileau sur
une table de marbre:
LE SOLEIL EN NAISSANT LE REGARDE D’ABORD
ET LE MONT LE DÉFEND DES OUTRAGES DU NORD.)

La vue ci-jointe du château reproduit la façade, tournée à l’ouest vers le Laizon, et le parc. On y a gravé les vers suivants de Delille, auxquels on n’a fait que substituer : 0 rives du
Laizon, aux mots qui forment la première partie du premier vers :
Ô RIVES DU LAIZON, Ô CHAMPS AIMÉS DES CIEUX,
QUE POUR JAMAIS FOULANT VOS PRÉS DÉLICIEUX,
NE PUIS-JE ICI FIXER MA COURSE VAGABONDE
ET , CONNU DE VOUS SEULS , OUBLIER TOUT LE MONDE.

Le parc, avec sa belle pièce d’eau, ses canaux et ses cascades, fut créé par M. et Mme de Beaumont. Des bustes en marbre blanc, des pavillons portant des inscriptions décorent, suivant le goût français de l’époque, les diverses parties des allées ombragées de grands arbres.
M. Élie de Beaumont, qui était devenu intendant des finances du comte d’Artois , mourut en 1786. M »® de Beaumont l’avait précédé dans la tombe de trois années (1783). Son fils, qui lui succéda et posséda le domaine de Canon après lui, épousa Mlle du Pâty, sœur de l’académicien : ce furent les père et mère du célèbre géologue M. Élie de Beaumont, sénateur, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, inspecteur général des mines, grand officier de la Légion-d’Honneur, une de nos gloires scientifiques de France (M. de Beaumont a eu un frère mort juge au tribunal de la
Seine, marié à Mlle Le Peltier d’Aulney, et dont le fils est aujourd’hui procureur impérial à Nogent-sur-Seine (Aube)
.
M. le sénateur de Beaumont. et Mme de Beaumont, née de Quélen, habitent, chaque année, le château de Canon une partie de l’été. Canon a repris la splendeur qu’il avait au siècle dernier, et cette belle résidence est d’autant plus remarquable qu’elle conserve le cachet des grandes habitations seigneuriales du XVIIIe siècle avec ses belles allées droites.
Le Laizon passe à l’extrémité de l’enceinte. Un groupe en terre cuite, faisant face au château, représente le Fleuve avec son urne. M. de Beaumont se propose de faire réparer ce groupe, qui a souffert depuis longtemps.
Un petit château, du temps de Louis XIV probablement, existe au milieu du parc, à droite de la pièce d’eau. Nous en donnons une esquisse : on l’appelle le château Béranger.

Sépultures anciennes.
— En 1781, M. Serain, médecin à Canon (M. Serain avait été appelé à Canon par M. de Beaumont; il y est mort en 1820. Il était de Saintes.), y découvrit, sous un tertre, des ossements humains, du charbon, des anneaux et sept squelettes; les têtes reposaient sur des cercles de bronze, de 2 pouces de diamètre sur 2 lignes d’épaisseur. Ces squelettes étaient tournés vers l’orient ; un seul regardait le nord (Archives de la Normandie, par M. Louis Dubois. Caen, 1825).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[1] Saint-Julien-le-Faucon, Notre-Dame-de-Courson, Le Sap, Norolles, Beuvron , Livarot, etc.
[2] La famille de sa femme était originaire de Magny-le-Freule.
[3] L’abbaye de Sainte-Barbe autour de laquelle tourne l’histoire de la ville de Mézidon et de ses environs attend toujours son historien. Les travaux de René-Norbert SAUVAGE et de M. FOUQUES ont certes préparé le terrain, mais bien des points de détail restent à contrôler et l’article récent de M. André LANGLOIS dans notre Revue démontre que bien des confusions subsistent.

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