COURTONNE les DEUX EGLISES


NOTES sur: COURTONNE-les-DEUX-EGLISES – 14194.

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Réunion de: COURTONNE LA VILLE

SAINT PAUL DE COURTONNE


NOTRE DAME DE LIVET

Archives du Calvados.
Courtonne-la-Ville (Calvados; jusqu’en 1972)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14194
Histoire administrative :
Courtonne-la-Ville fusionne avec la commune de Saint-Paul-de-Courtonne par l’arrêté du 11 septembre 1972 sous le nom de Courtonne-les-Deux-Églises.
TA Courtonne-les-Deux-Églises (Calvados ; à partir de 1972).

Courtonne-les-Deux-Eglises (Calvados ; à partir de 1972)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14194
Histoire administrative : Courtonne-les-Deux-Églises est issue de la fusion des communes de Courtonne-la-Ville et de Saint-Paul-de-Courtonne par l’arrêté du 11 septembre 1972.
La fusion-association est transformée en fusion simple par l’arrêté du 11 avril 1995.
TA Courtonne-la-Ville (Calvados ; jusqu’en 1972).

COURTONNE-LA-VILLE, canton d’Orbec.
Curtona, 1027 (pouillé dé Lisieux, p. 24, note).
Corlena, 1264 (cartul. de Friardel).
Cortona in Ascemont, 1228 8 (ch. de l’hospice de Lisieux, n. 36).
Cortonna Abbatis, 1273 (cartul. norm. p. 195, n° 836).-
Courthona Abbatis, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p.24).
Cortonna Villa, XVI° s° (ibid.):

Par.de Saint-Martin, aujourd’hui Notre-Dame;
patr. l’abbé de Bernay.
Dioc. de Lisieux,
doy.de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Lieux dits de: Courtonne la Ville.
[Beau-l’Abbé, h, Le Beaulabé, 1848(Simon)] – Bocage (Le), h – Boscage (LE), h. – Bosc-de-Fresne (LE), h. – Bosc-L’ABBÉ (LE), h. – Boulaye ( La), h. – BUNOSERIE (LA), h. – Cocquerie (LA), h. – Cour-Collette (La), h. – Cour-de-la-Sablonnière (LA), h. – COUR-DE-LA- VILLE (LA), maison isolée, – Guillardière (LA), h – HARANGUERIE(La), h – Harquerie (LA), h. – Lieu-Landrin (LE), h. – Lieu-Piprey (LE), – Louvetière (LA), h – Marquerie (La), h – Moulin-Neuf (LE), Min – – Tuilerie (La), h. – Vacherie (LA), – VILLENEUVE (LA), h. –

1 – Bibliographie.

BOUARD Michel de, « Informations archéologiques. Circonscription de Haute et Basse-Normandie », Gallia, 1974, fasc. 2, pp. 319-334
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 838 et 840.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1225.
LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER, BSHL n°48, mai 2001-
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 259.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
TOULMON E. de, « Substructions romaines à Saint-Paul-de-Courtonne », BSAN, I, 1860, pp. 473-475

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Courtonne-la-Ville, Courthona abbatis, Curtona, Cortona villa.

De l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, Courtonne-la-Ville comptait, il y a cent ans, plus de 1,000 habitants; la population est réduite aujourd’hui à 764.
Bien que le patronage appartînt à l’abbaye de Bernay, l’église est médiocre. Le chevet remonte à l’époque romane: il est bien caractérisé; deux contreforts plats construits, partie en travertin, partie en grison, soutiennent un blocage en arêtes de poisson. On distingue encore la trace de deux petites fenêtres cintrées, bouchées probablement au XVIIIe siècle. Le mur latéral du nord est caché par la sacristie; celui du sud a été refait au XVIIIe siècle; les deux fenêtres en briques datent de cette époque. Deux chapelles, probablement aussi du dernier siècle, forment transept en avant du choeur. Le clocher, octogone, peu élevé, mais assez élégant, est assis à l’intersection de ces chapelles et de la nef.
La nef offre en grande partie les caractères du XVe ou XVIe siècle, dans les contreforts et les fenêtres ; mais le gros-oeuvre remonte à l’époque romane comme le chevet; on constate notamment au sud des parties de blocage ancien, et au-dessus de la porte à anse de panier, percée au XVIe siècle dans le pignon occidental, on trouve deux fenêtres cintrées, évidemment romanes.
L’intérieur est aussi peu intéressant que l’extérieur. Les voûtes du choeur et des chapelles sont plâtrées. Celle de la nef a conservé les douvettes ornées de son berceau ; mais on a coupé les entraits de la charpente, suivant la mode adoptée par le clergé de la contrée. Aussi les murs sont-ils lézardés et poussent-ils au vide.
Le maître-autel date du règne de Louis XIV: il est petit et bien inférieur, comme exécution, à la plupart de ceux que nous avons rencontrés.
Dans la chapelle de la Vierge est une statue en bois de sainte Anne, d’un assez bon travail.
Les fonts baptismaux, en pierre, probablement du XVIe siècle, sont mutilés. Une fenêtre de la nef a conservé quelques fragments de vitraux de la Renaissance, parmi lesquels se trouve une tête nimbée délicatement dessinée.
Au mur est appendue une vieille bannière paroissiale en soie rouge avec broderies de fil d’or et d’argent mélangé de soie. Ces broderies, assez grotesques, figurent, d’un côté, St-Martin à cheval partageant son manteau; de l’autre, une Vierge posée sur un sol semé de fleurs de lis.
Cette église, dédiée à saint Martin, était comprise dans le doyenné de Moyaux.
En même temps que le patronage, les moines de Bernay possédaient a la seigneurie ou baronnie de Courthonne, Saint-Mards de Fresnes et le Planquey, » qui avait des extensions jusque sur la Chapelle-Hareng. Aussi trouve-t-on peu de gentilshommes résidant sur cette paroisse, et je ne connais aucun manoir qui mérite être signalé.

COURTONNE-LA-VILLE. A l’Est de l’église est un tertre conique à sommet déprimé dit « Motte Robin » » Sa hauteur atteint dix mètres environ. On n’y remarque pas de vestiges de murs. De vieilles légendes y sont attachées (1). (Cad., B, 201).
Caumont, COUR, V, p.100-101. – Doranlo, Camps, p. 805.

CHATEAU DE COURTONNE- LA-VILLE (Calvados).
Le château que j’ai exploré dans le bois de Courtonne-la-Ville, à deux lieues de Lisieux, présente une disposition à peu près semblable à celle que nous venons de remarquer dans celui du Plessis, et je regrette que L’épaisseur du bois m’ait empêché d’en lever le plan.
On y entrait, comme au Plessis, par un chemin creux, dominé des deux côtés par le terrain plus élevé de la place; la motte conique ou donjon s’élève à 30 pieds de hauteur. Elle est, comme ailleurs, entourée d’un fossé particulier, et le sommet en est concave ou en forme de cratère. Les habitans la connaissent sous le nom de Motte-Robin, et racontent qu’une vieille qui file sa quenouille habite la cavité que l’on remarque au sommet de l’éminence conique; Je n’y ai rencontré aucuns vestiges de maçonnerie, et le donjon qui la surmontait devait être en bois [ Aussitôt que le bois de Courtonne-la-Ville sera coupé, je ferai lever le plan de cet intéressant château. J’y ai remarqué, dans le chemin creux de l’entrée divers ouvrages en terre qui servaient probablement, comme au Plessis, à empêcher l’accès en ligne directe, ou peut-être à soutenir des barrières.]

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux– L.F.D PIEL.

37. — Le 26 févr. 1693, François Rabault, marchand, de la parr, de Courtonne-Ia-Ville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Rabault, acolyte, son fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

73. — Le 23 décembre 1695, Mre Olivier de Montargïs, curé de Courtonne-la-Ville ci de St-Jean-de-la-Lequeraye, résigne purement et simplement lad. cure de la Lequeraye entre les mains de Mre Christophe Le Neveu, pbre, docteur de Sorbonne, qui, en sa qualité de grand archidiacre du Lieuvin, en est patron présentateur.
Séance tenante, led. sr Le Neveu nomme à lad. cure la personne de Me Jean Levavasseur, diacre de St- Jacques de Lx.
Le lendemain, le seig évêque donne aud. sr Levavasseur la collation dud. bénéfice.

404. — Le 2 avril 1696, le seigr évêque nomme la personne de Me Ollivier de Montargis, pbrë, curé de Courtonne-la-Ville aux canonicat et prébende des Loges en la Cathédrale, vacants par la mort de M. Arthur Le Mière, pbrë, dernier titulaire.
Le 1 er oct. 1696, led. sr de Montargis résigne led. canonicat entre les mains dud. seigneur évêque.

229. — Le 31 décembre 1697, Mre Olivier de Montargis, pbrè, chanoine prébende de la 2 e portion de Verson en la Cathédrale et curé de Courtonne-la-Ville, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Charles de Montargis, pbrè, curé du Planquay.

430. — Le 16 mers 1698, le sr Musnier, banquier expéditionnaire en cour de Rome, atteste qu’il a envoyé en lad. cour, le 5 janvier der-nier, la procuration ad resignandu de la cure de Courtonne-la-Ville en faveur de Me. Charles de Montargis, pbfë, curé du Planquay.
Le 28 juin 1698, sur lad. attestation led. sr.de Montargis requiert du seig. évêque la collation du bénéfice-cure de Courtonne-la-Ville. Mre de Franqueville répond qu’il ne peut accorder le visa que quand on lui présentera les lettres de provision. Sur cette réponse le sr.de Montargis proteste se pourvoir devant qui de droit.

480. — Le 23 janvier 1698, Me Charles de Montargis, curé du Planquay, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Courtonne-la-Ville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Ollivier de Montargis, pbfë, dernier titulaire.
Le 13 août 1698, M re de Franqueville, vie. gl, donne aud. sr de Montargis la collation dud. bénéfice de Courtonne.

500. — Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir à Evreux la tonsure et les ordres mineurs :
Philbert Louzoul, fils d’Ollivier et de Louise Lefebvre, de la parr, de Courtonne-la-Ville.

530. — Le 12 oct. 1698, Me. Charles de Montargis, pourvu de la cure de Courtonne-la-Ville, prend possession dud. bénéfice, en présence de M Charles Radiguet, pbrë, curé de St-Paul-de-Courtonne ; M Pierre Poutrel, vicaire de Courtonne-la-Ville ; M Jacques Masselin, pbrë, et Me Pierre Grieu, sous-diacre de lad. parr.

55. — Le 16 nov. 1698, Me. Pierre Poutrel, pbre, vicaire de Courtonne-la-Ville, obtient en cour de Rome des lettres de provisions de la cure du Planquay, vacante par la résignation faite en sa faveur par Mre Charles de Montargis, pbre, dernier titulaire.
Le 28 févr. 1699, MM. Audran et de Francqueville donnent leur visa auxd. lettres de provision.
Le 27 mars 1699, led. sr Poutrel prend possession de la cure du Planquay, en présence de M re 0llivier de Montargis, Escr. sr de Monsigny; Me. Jean Lecoq, huissier, et autres témoins.

Curés. — O. de Montargis — C. de Montargis.
Vicaires. — P. Poutrel — R. Chéron.
Prêtre de la paroisse. — Jacques Masselin.
Clercs. — F. Rabault — P. Grieu — P. Louzoul.

407. — Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Esc, originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Esc, sr de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damll. Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Esc.sr de Chantepie, et de damll. Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-la- Ville.

487. — Le 25 mars 1724, la nomination à la cure de St-Martin de Courtonne-Ia-Ville appartenant au seig. abbé de Bernay, Son Eminence le cardinal de Gesvres, archevêque de Bourges et abbé de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Charles de Montargis, dernier titulaire, la personne de M. Charles-Jacques Hayer, pbrê, curé de Carentonne, diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris.
Le 25 avril 1724, le seig. évêque donne aud. sr. Hayer la collation dud. bénifice.
Le 26 avril 1724, le sr. Hayer prend possession de la cure de Courtonne-la-Ville, en présence de Me. Louis de Sevrey, Esc, pbfê desservant lad. parr. ; Nicolas Morel, officier de feu Son Altesse Royale Mesr. le duc d’Orléans; Pierre Rabault, boucher, trésorier en chaîne, et autres témoins.

790. — Le 16 oct. 1724, la nomination à la cure de Courtonne-la- Ville appartenant au seig’ abbé de Bernay, Son Eminence Mg’ le cardinal de Gesvres, archevêque de Bourges et titulaire de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Mes. Charles-Jacques Hayer, pbre, dernier titulaire, ia personne de Mes. Charfes du Rouvray, pbrê du diocèse de Rouen et vicaire de St-Martin de Brionne.
Le 7 nov. 1724, le seig. évêque donne aud. sr du Rouvray la collation dud. bénéfice.
Le 9 nov. 1724, te sr. du Rouvray prend possession de la cure de Courtonne-la-Ville, en présence de Mesr. Louis de Sevrey, pbrê. Esc, desservant lad. parr. ; M. Nicolas Lecerf, pbrê, curé de Brionne, et autres témoins.

Curés. — C. de Montargis — O. Hayer – 0. du Rouvray.
Vicaire. — R. Chéron.
Prêtre desservant. — L. de Sevray.
Patron. — L’abbé de Bernay — Le cardinal de Gesvres.
Seigneurs et notables. — C. de Boufîay — N. Morel — P. Rabault.

134. — Le 23 janvier 1742, vu l’attestation du sr Seney, curé de St-Germain-la-Campagne, et du sr Le Roy, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Dubusc, fils de feu Pierre et de Charlotte Rabault, de Courtonne-la-Ville, d’une part, et Charlotte Bonnard, de la parr, de St-Germain-la-Campagne.

Curé. — J. du Rouvray.
Vicaire. — Leroy.

176. — Le 29 janv. 1750, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Jean Piel, fils Jean.

100. — Le 1er juill. 1755, vu l’attestation dus1- Le Roy, vicaire de Courtonne-la-Ville, et du sr Lefront, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage de François Colombe et de Marie Ceffray.

323. — Le 8 août 1758, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Jacques Alabarbe.

192. — Le 11 sept. 1759, Pierre Maignen, marchand, demeurant à Courtonne-la-Ville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr François Maignen, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

145. — Le 3 nov. 1761, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Glos, et du sr Frère, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Me Louis Horslaville, notaire, fils de feu Louis, demeurant à Glos, d’une part, et Elisabeth Masselin, fille de feu Pierre.

97. — Le 22 avril 1763, Me Charles du Rouvray, pbrë, curé de St-Martin de Courtonne-la-Ville, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre-Louis Le Roy, pbrë, vicaire de lad. parr. depuis vingt-deux ans. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances et une rente viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a possédée pendant environ trente-huit ans.
Fait et passé au manoir presbytéral du lieu.
Le 29 avril 1763, la nomination à la cure de Courtonne-la-Ville appartenant au seigr abbé de Bernay, Mesre Léonard de Poudenx, aumônier de Madame la dauphine et abbé commendataire de N.-D. de Bernay, représenté par Me Jacques-Antoine Frémont, demeurant à Bernay, nomme à lad. cure de Courtonne, vacante par la mort de Me Charles du Rouvray, dernier titulaire, la personne de Me Josaphat Du Coudray, pbrë du diocèse d’Evreux, Me ès-arts en l’Université de Paris et bachelier en théologie, curé de St-Nicolas de Vernonnet, diocèse de Rouen. Fait et passé en l’hôtel abbatial, parr. Ste Croix de Bernay, en présence de Me Jacques Le Moine, pbrë, curé de Canon, demeurant encore dans la parr, de la Couture, et de Me Robert Hervieu, commissaire de police de Bernay, demeurant parr. Ste Croix.
Le 30 avril 1763, Mr Regnault, vic. gl., donne aud. sr Du Coudray la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Du Coudray prend possession de lad. cure de Courtonne, en présence de Me François Maignen, pbrë ; Jean Maignen, syndic, demeurant en lad. parr., et autres témoins.

341. — Le 1 er nov. 1764, Nicolas Maignen, fils de Pierre et de Marguerite Guillard, de la parr. de Courtonne-la-Ville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 17 juin 1768, led. sr Maignen, pbrë, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 15 févr. 1769, le sr Maignen, âgé de 29 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges, sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Lisieux, Bayeux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 10 mai 1776, le sr Maignen, vicaire de Conteville, diocèse de Dol, fait signifier ses noms et grades aux religieux de l’abbaye de N.-D. de Bernay.
Le lendemain, il fait faire la même signification aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames religieuses de St-Léger; le tout par le ministère de Me Guillaume-Mathieu Samson, commis-notaire royal apostolique au diocèse de Lx, demeurant à Lx, Grande rue, parr. St-Germain.

292. — Le 30 juin 1766, Pierre Maignen, marchand, demeurant à Courtonne-la-Ville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas Maignen, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à l’Hôtellerie.
Led. sr acolyte, étant alors au séminaire de Caen, fut représenté par Me François Maignen, pbfê, vicaire de St-Germain-la-Campagne.

30 — Le 5 août 1768, vu l’attestation du sr Asse, desservant la parr, de St-Mards-de-Fresne, et du sr Bruneau, vicaire de Courtonnela-Ville, dispense de bans pour le mariage de Michel Duval et d’Anne Houssaye.

(Courtonne-La-Meurdrac. alias LA MEDRAC ou LA MEUDRAC.
(Saint Ouen)
Curés de la ler portion. — N Féron – Jq Le Boullenger.
Curés delà 2e portion. — R. Leroux — P. Dunam.
Vicaires. — G. Lerebours — A. Duprey.
Prêtre desservant. — Jq-F. Le Chartier.
Clercs. — Jq Le Boullenger — J.-B. Bruneau.
Patron de la lre portion. — Le seigneur du lieu. — N -A. du Houlley.
Seigneurs. — N.-A. du Houlley —N.-A. du Houlley, fils — J.-B.-L. Quentin de la Grâcerie. — N. Rioult — Jq Salernes – M.-J.du Tellier.

257. — Le 1er août 1771. Me. Josaphat Ducoudray, pbrë, curé de Courtonne-la-Ville et, depuis, pourvu de la cure de N.-D. de Lisle, diocèse de Rouen, donne sa procuration pour résigner lad. parr. N.-D. entre les mains de N.-S.-P. le pape on faveur de Me. Come-Damien Aubey, pbrë du diocèse d’Evreux. Fait et passé à Lx.

232. — Le 4 oct. 1773, vu l’attestation du sr Frédet, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage entre Olivier Langueneur, originaire de là parr. de Courtonne et demeurant à Paris, et Marie-Angélique Pinaud, fille de feu Jacques-Philippe, originaire de la parr. de Cannes, près Montereau, diocèse de Sens et demeurant à Paris, parr. de la Madeleine de la Ville—l’ Evêque.

189. — Le 6 janv. 1776, Pierre Masselin, marchand, demeurant à Courtonne-la-Ville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. François-Guillaume Colombe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au presbytère de N.-D. de Livet, par le ministère de Me. Jean-Nicolas-Benoit Le Bourg notaire, à Orbec, en présence de Me. Pierre Martin, curé de Livet, et de Louis Fresnel, marchand demeurant en la même parr.

160. — Le 28 mars 1778, Me Nicolas Maignen, pbfr, (originaire de Courtonne-la-Ville) Me ès-arts en l’Université de Caen, desservant la parr, du Planquay, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Bernay et de St-Pierre de Préaux, ainsi qu’aux dames de St-Léger dud. lieu de Préaux.

13. — Le 9 août 1782, Jean Le Maignen, marchand, demeurant à Courtonne-la-Ville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Hubert Duval, acolyte de la parr, de Morainville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une cour en herbe appartenant aud. sr. constituant, nommée la Cour des Tuilleries, sise à Courtonne-la-Ville et bornée, d’un côté, au nord, par le chemin de Courtonne au Planquay, d’autre côté, par le chemin d’Orbec à l’Hôtellerie et, d’un bout, en pointe, arrivant sur lesd. chemins. Fait et passé à Lieurey, en l’étude de Me. Louis-Nicolas Pillon, notaire du roy.

294. — Le 27 sept. 1782, M. Pierre Jouen de Bornainville, pbfë, curé des 2e et 3e portions communes de St-Germain-la-Campagne, donne sa procuration pour résigner lad. 3e portion entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. François Le Maignen, pbfë, originaire de Courtonne-la-Ville, et vicaire dud. sr résignant. Fait et passé à Lx.

80. — Le 14 avril 1783, Me. Nicolas Maignen, pbfë (de Courtonne-la-Ville), Me. ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de St-Grégoire-du-Vièvre, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

89. — Le 27 Mars 1783, la nomination à la cure de St-Martin de Courtonne-la-Ville appartenant au seig abbé de N.-D. de Bernay, Mesr. jean-Léonor de Poudenx, pbfë du diocèse de Dax, abbé commendataire de Bernay, représenté par M. Jacques Jouen, pbfë, curé de N.-D. de la Couture de Bernay, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Josaphat Du Coudray, dernier titulaire, la personne de M. Pierre-Alexandre Le Mercier, pbfë, curé des parr. de Ternant et de la 1° portion de Cerquigny. Fait et passé au château de Cerquigny, en présence de M. Louis-Robert Sèment, avocat au parlement de Paris, bailly haut-justicier de Plasne, et de M. Jean-Baptiste-Robert Lindet, avocat et procureur du roy en l’élection de Bernay, demeurant tous deux à Bernay, parr. Ste-Croix.
Le 7 avril 1783, le seig. évêque donne aud. sr. Le Mercier la collation dud. bénéfice.
Le 28 avril 1783 (1), le sr Le Mercier prend possession de la cure de Courtonne-la-Ville, en présence de M. Philippe Meslin, pbfë, vicaire de lad. parr. ; du sr. François Colombe, Me. en chirurgie, demeurant à Courtonne, et autres témoins.
(1) Me. Le Mercier prêta le serment schismatique le 23 janv. 1791 et resta curé constitutionnel de Courtonne jusqu’en l’an V. A cette époque, après avoir remis ses lettres de prêtrise il se retira dans sa famille à Bernay où il toucha la pension de l’Etat. Cependant il revint à Courtonne vers l’an II (1796-97) et il y mourut en 1798. {Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Courtonne-la-Ville.)

Curés. — J.Ducoudray — P.-A. Le Mercier.
Vicaires. — T. Frédet.
Prêtres de la paroisse. – N. Maignen – F. Le Maignen.
Clerc. — N. Maignen.
Patron. — L’abbé de Bernay. —J. Jouen.
Notables. — O. Langueneur – F. Colombe

Armorial Général de France – G.-A. PREVOST
146. — N . . ., curé de Courtonne-la-Ville : D’azur à un chevron d’argent accompagné de trois étoiles d’or.

GALLIA – Circonscription de Haute et Basse Normandie – BOUARD Michel de.
Courtonne-les-Deux-Églises. — Au lieu-dit La Cocurie, des sépultures en terre franche sont apparues, en mars 1973, dans le front d’une carrière. Les fosses ont été creusées dans un sol où alternent les couches de calcaire tendre et des lits de rognons de silex; les fossoyeurs ont arrêté le creusement des tombes dès qu’ils ont rencontré la première nappe de silex; c’est donc cette couche qui forme le fond des fosses. Trois de celles-ci ont pu être examinées; leur orientation est, en gros, e.-o. avec une déviation vers le n. de l’ordre de 40°. Les squelettes étaient en connexion anatomique; aucun mobilier n’a été recueilli. Néanmoins, le type des fosses et leur orientation, le mode d’ensevelissement (décubitus dorsal, bras le long du corps, mains ramenées sur le pubis) ne laissent guère de doute sur l’origine mérovingienne de ces sépultures; situées loin de l’église paroissiale, elles appartiennent vraisemblablement à un cimetière antérieur à la christianisation de ce terroir et dont l’existence n’était pas encore connue.

Le gouvernement de Normandie au XVIIe et au XVIIIe siècle, Partie 2, Tome 5 – par M. C. Hippeau.
CAHIER DE COURTONNE-LA-VILLE.
L’an 1789, le dimanche, premier jour de mars, à l’issue de la messe paroissiale de Courtonne-la-Ville, diocèse de Lisieux, après l’annonce faite au prône, son de la cloche et autres cérémonies en pareil cas observées, se sont assemblés les paroissiens, en vertu de l’assignation qui a été faite, le 22 du mois dernier, à Pierre Masselin, syndic de ladite paroisse, pour notifier auxdits paroissiens de nommer parmi eux deux députés pour porter, jeudi prochain, 5 de ce mois, à Orbec, à huit heures du matin, dans l’église des Capucins de ladite ville, le cahier de doléances, plaintes et remontrances qu’ont faites lesdits paroissiens; quoi faisant, ils ont nommé unanimement Pierre Masselin et Jean Rabaule fils Pierre, laboureur, pour représenter et se plaindre qu’il existe dans ladite paroisse une grande quantité de terrain non sujet à aucune imposition;
De ce qu’ils sont asservis à une banalité onéreuse de moulins, surtout dans des temps de cherté;
De ce que la milice les assujettit à des déplacements dispendieux ;
De ce qu’ils sont fatigués par les incursions des commis des fermes générales pour le sel, la viande, le tabac, les boissons, etc.;
De ce que l’ignorance des lois du contrôle les expose chaque jour il des condamnations d’amendes de double ou triple droit, lors même qu’ils n’ont eu aucune intention de frauder les droits du Roi;
De ce que, dans les marchés voisins, ils sont vexés par des demandes de droits d’entrée, coutume de péage et autres droits dont il leur est impossible de connaître le tarif et même la dénomination de ce qu’ils sont charges ;
De l’impôt du rachat de la corvée ;
De ce que les formalités judiciaires sont si longues, si dispendieuses et si obscures qu’ils n’osent se présenter aux tribunaux de la justice pour réclamer tours droits les plus légitimes et les plus certains;
De ce qu’ils sont privés et dépouilles d’armes à feu. et par là, dans l’impuissance de se défendre contre des malfaiteurs et bêtes féroces qui en voudraient à leur vie et à leurs propriétés;
De ce que les rentes seigneuriales sont sujettes depuis quelques années à des augmentations arbitraires, et demandent à s’en affranchir en payant au seigneur le denier vingt-cinq.
Tous lesquels articles ont été arrêtés et signés par le général de ladite paroisse, le jour et an que dessus.

Liste des citoyens envoyés à Paris, …, à la fête nationale … du 10 août 1793.
– Courtonne-la-ville. Jacques Faguet.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– Le château de Courtonne-la-Ville situé sur la route de Courtonne à St-Julien-de-Mailloc, rentre indubitablement dans la catégorie des travaux qui étaient occupés au VIe siècle. La motte, légèrement ovale en coupe horizontale, n’est pas creuse dans son état actuel, mais, je suis persuadé qu’elle l’était dans son état primitif. Elle est entourée d’une circonvallation ronde dans laquelle pénétrait au sud seulement un chemin creux, bordé à l’extérieur d’une autre butte ; après avoir parcouru la moitié de la circonférence extérieure de la première circonvallation, l’entrée de ce chemin se trouvait au nord sur une voie remplacée par la route actuelle et cette entrée était fortifiée de charpentes dont l’emplacement est marqué par un ravin. Entre Courtonne-la-Ville et cette motte dite du Robin, le plant d’une ferme porte des traces non équivoques de terrassements importants, (de Caumont, Cours d’Ant. V, 101).
– COURTONNE-LA-VILLE. La « Motte Robin ». Motte conique, à sommet cratériforme, de 10 mètres de hauteur. (De Caumont: Cours d’antiq., t. V, p. 100-101.)

Fichier dit « général » XVIIe-XVIIIe siècles.
ARCHER des GARDES du CORPS du Roi (office d’) – Vente par Estienne DESFOSSES écuyer, archer des gardes du corps du Roi sous la charge du Comte de Tresmes capitaine desdits gardes à Richard ALLABARBE sieur de la Rocque demeurant à Courtonne la ville vicomte d’Orbec en Normandie moyennant 2760 L.ts
Les changeurs du royaume sous le règne de Louis XI – Robert Favreau
Courtonne-la- Ville (Ch.-l. cant., arr. Orbec, Calvados) : Jean Le Mercier le Jeune, marchand (15-5-1481).

Inventaire sommaire des Archives départementales postérieures à 1790. Calvados.
– L. 424. (Liasse.) — 87 placards. 1792-1793. — Id. Doubles.
La société républicaine de Courtonne-la-Ville, chef-lieu de canton, annonce à la Convention qu’aussitôt l’arrivée du décret relatif à la levée des chevaux pour les armées, il a été mis à exécution.
– L. 596. (Registre.)— Grand format, 188 feuilleté, papier.
An II et IV —
17. Id., du 9, nomination de Robei-l-Nicolas Groult, comme commissaire à Courtonne-la-Ville, en remplacement de Gruchet, révoqué.

Préhistoire de Lisieux et de ses environs – Jean-Luc PIEL-DESRUISSEAUX
COURTONNE-LES-DEUX-EGLISES
Nous voici à l’est de Courtonne-les-Deux-Eglises, au sud de la D75d en contre-bas de la voie ferrée de Paris . Le sous-sol est riche en silex. Du loess apparaît en une longue bande ocre et c’est de cette couche que provient un matériel bien homogène. Ce sont des nucléus et des éclats de silex obtenus selon la méthode Levallois. Ce matériel est bien plus ancien que celui des stations précédentes et le débitage Levallois est apparu il y a plus de 6OO.OOO ans. Cette méthode consiste à préparer le bloc de silex et lui donner un volume permettant d’en détacher des éclats, parfois des lames, de forme prédéterminée.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
Courtonne-la-Ville, qui était autrefois chef-lieu de canton, a été rattaché au canton d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X (29 Octobre 1801).
Sous le règne de Louis XV la population de Courtonne-la-Ville comptait plus de 1000 habitants. Il y avait un tabellionnage et pendant quelque années, au moment de la Révolution, Courtonne-la-Ville fut même le chef-lieu de canton.
Au début du XI° siècle, Courtonne fut donné à l’Abbaye de Bernay, d’où son nom de Courtonne-l’Abbé qui lui fut donné au début du Moyen-âge. L’abbaye de Bernay avait le patronage de l’église, qu’elle conservera jusqu’à la Révolution.

3 – Archives ShL.

Prospections GRAPPA.
2 – COURTONNE-LES-DEUX-EGLISES (I.N.S.E.E. n0194)
A Courtonne-La-Ville: Substructions romaines signalées par M. d’Hacqueville, sans autre précison. Source – Note Cogrés archéologique de France – Lisieux. 1870, p.67
– LANNIER P. Les voies de communication antiques de la cité des lexovii, Mémoire de maîtrise dactylographié, Université de Caen, 1982, n° 20, p. 114.

Archives NEDELEC COMMUNES
– com.17.6 -Courtonne-la-Ville. Courtonne-les -Deux Eglises

Carnets de Charles VASSEUR : « analyses et transcriptions … »
– Sentence rendue l’an 1766 le lundi 30e jour de juin, à L’Hôtellerie en l’audience des pleds, tenue au prétoire ordinaire dudit lieu, devant Charles Le Boctey, chevalier, seigneur et patron honoraire de Moyaux et autres lieux, conseiller du Roy, vicomte-enquesteur, commissaire et examinateur en la vicomté dudit Moyaux entre : Messire Gabriel Joachim Dandel escuyer sieur de Souligny, seigneur de la Moissardière, bailly vicomtal civil et criminel, maire.. (?) et perpétuel, lieutenant général de police, maître particulier des Eaux et Forêts de l’ancien bailliage de Condé-sur-Noireau, et Nicolas Guillard, dépossédant le dernier au profit du premier, faute de paiement d’arrérages de rente dus à des tiers de la terre de Bois-Aurey, située à Courtonne-la-Ville.
(On y voit par les abornements que cette terre est située non loin de celle possédée maintenant par Monsieur Ed. Scelles. Que la rente viagère non payée avait été donnée le 6 novembre 1738 par François Dandel, escuyer, sieur de Souligny, oncle du plaidant décédé en 1740)
Sur quoi pris l’avis de Maistre Louis Cezard Delemperière, sieur de Corneville, conseiller et procureur du Roy en ce siège.

– Carnets de Charles Vasseur « Doyenné de Moyaux » :
Courthona abbatis – Curtona – S. Martinus de Cortonna villa

– Election de Lisieux sergenterie de Moyaux – 215 feux.
Sous l’invocation de St Martin
– Patronage:
XIV e Abbas de Bernayo
XVIIIe Abbé de Bernay
– Curés:
Ja.du Coudray 1764/1774
P.A Le Mercier 1783/1787
Vicaires. T.Frédet – Ph. Meslin
Prêtres de la paroisse. N. Maignen – F. Le Maignen
Clerc. — N. Maignen
Patron.L’abbé de Bernay. J. Jouen, procureur – F. Colombe

– Insinuations
– Chapelle de l’église de Courtonne la Ville, patron le plus proche du fondateur, revenus 14 livres.
Capella S. Francisci de Courtona, chapelle St Louis dite de St François, sous l’invocation de St Louis, patronage 14e siècle Petrus de Essartis
– Description de l’église du 15 septembre 1863
– La seigneurie ou baronnie de Courthonne, St Mards de Fresnes et le Planquey appartenait aux Religieux, abbé et Couvent de Notre Dame de Bernay. Elle s’étendait sur les paroisses environnantes notamment sur la Chapelle Hareng, suivant un contrat de vente du 26 février 1638.
– Guillaume de Courtonne fait des donations à l’Abbaye d’Ardennes en 1260(il s’agit des moulins de Lasson) (Léchaudé d’Anisy extrait des Chartes)
– Guillaume le Gouans, pour son fief assis à Courtonne, demeurant au bailliage de Rouen (Monstres du bailliage d’Evreux)
– Recherche de 1524
La paroisse de Courtonne la Ville : Jehan du Mouchel (bâtard)
– 1676 : Claude le Maignen, seigneur du Boscage, demeurant à Courtonne la Ville (sans qualification de noble homme ou écuyer)
– Une sentence des pleds de l’Hotellerie du 30 juin 1766 fait mention de la terre de Bois-Aurey, située à Courtonne le Ville, tirant vers le Planquey, laquelle appartenait à Messire Gabriel Joachim Dandel, écuyer, sieur de Souligny, seigneur de la Moissardière, bailli vicomtal civil et criminel, maire ( ?) nai ( ?) es perpétuel, lieutenant général de police, et maître particulier des eaux et forêts de l’ancien bailliage de Condé sur Noireau.

1782. – Archives SHL.
1F863 : 1782 : Courtonne la Ville et Le Planqueray : (relevé des Mutations pour les paroisses) (registre de comptes).

Achat du 11- 02-2003
Lot n° 82 PAYS D’AUGE, (8 DOCUMENTS PAPIER ET PARCHEMIN)
– COURTONNE LA VILLE, 1766, 2 parchemins, fieffe de terre plantée et masurée.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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