OUILLY LE VICOMTE

NOTES sur OUILLY LE VICOMTE – 14487.
Ouilly-le-Vicomte, canton de Lisieux (1er section).
Accrue de la commune de Bouttemont par ordonnance royale du 22 septembre1824.

Achives du Calvados.
Ouilly-le-Vicomte (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14487
Histoire administrative : Pendant la période révolutionnaire, la commune est renommée Ouillyla-Nation ou Ouilly-l’Union.
Elle intègre la commune de Bouttemont par l’ordonnance du 21 septembre 1824. Ouilly-le-Vicomte reçoit une partie de la
commune de Saint-Jacques et cède un secteur à Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.
EP Ouilly-la-Nation (Calvados).Ouilly-l’Union (Calvados)

Collection de Répertoires Sommaires des Documents antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Lisieux. Gén . et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux .
II. Distr . et canton de Lisieux (Arrêté du 1 mars 1790) .
III. 4° arr . communal (Arr. de Lisieux) canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); — canton de Lisieux (1er section) (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 413 hab. ( 1911 ). Sup.: 876 hect. 72 a. 41 c. –
La commune actuelle d’Ouilly-le- Vicomte a été constituée par la réunion des communes d’Ouilly-le-Vicomte (1) et de Bouttemont, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 21 septembre 1824).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE :
Ouilly-le-Vicomte. Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 10 août 1788-nivòse an IV (40 reg. 100. 142, 143, 146, 148, 149, 146, 147, 145, 1435 fol.; 14 reg. , fol. 4-38 ).
Reprise des délibérations : 21 fructidor an VIII.
ÉTAT- CIVIL :
Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1630.
Lacune : 1698-1700.- Un cahier d’actes de 1594-1605 (8 fol.), mentionné par l’inventaire arrêté le 14 juillet 1859, n’a pu être retrouvé.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES :
Ouilly-le-Vicomte. – Achat du presbytère. 1727 (1 p.)
(1) Noms révolutionnaires : Ouilly-la-Nation et surtout Ouilly-l’Union
(État- civil. 8 ventôse an II-1813; délibérations. 6 brumaire an II -21 fructidor an VIII).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau .
Ouilly-le-Vicomte, canton de Lisieux(1er section ), commune accrue de la commune de Bouttemont en 1824.— Beata Maria de Oilleio, 1279 (chap. de Lisieux). — Maisnillum Vicecomitis , XIV° (pouillé de Lisieux, p. 22). — Ouiller le Vicomte, 1469 (fiefs de la vicomté d’Orbec). — Ouillée le Vicomte, 1667 (carte de Le Vasseur). — Oullée le Vicomte, 1694 (carte de Tolin).
Par. de Notre-Dame, patr, le chanoine de la Pluvyère.
Dioc. de Lisieux, doy. de Moyaux. Génér. d’Alençon, élect. et sergent, de Lisieux.
Le pouillé de Lisieux mentionne la prébende du Val-aux-Vigneurs, prehenda de Valle Vineatorum, qui tirait son nom du fief du Pré-de-la-Marc ou Val-au-Vigneur, à Ouilly-le-Vicomte.
Coudrairie (La), h. – Cour (La), h. – Coudrairie (La) , f – Gohiers (Les), h. – Mathurins(Les), vill. – Mesnil-Asselin (Le) , h. Chapelle de Saint-Gatien. – Perrées (Les), h. – Pollins-Bretons (Les), –
Pluyère ou Pluvière (La), nom d’une prébende de l’év. de Lisieux sur la par. d’Ouilly-le-Vicomte.
— Pêlueria, XIV° s; Peluerya, XVI° s; (pouillé de Lisieux, p. 18). — Cette prébende consistait en un pré sur Ouilly-le-Vicomte avec le patronage de la paroisse de Roques avec haute, moyenne et basse justice.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :
BEZIERE, Monographies communales d’Ouilly-le-Vicomte; Rocques et Norolles, Ms. c. 1885, 12 p
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9457.
(Notes diverses sur Ouilly-le-Vicomte), CAF, XXXVIIe session, pp. 22-25
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, 1867.
DETERVILLE Philippe : Ouilly-le-Vicomte, Le Manoir de la Planche aux Hards, CDMPA, pp. 113-114
Ouilly-le-Vicomte, Manoir des Mathurins, PGMPA, pp. 132-133.
DESCOURS-DESACRES, Ouilly-le-Vicomte et Rocques in La Normandie Monumentale et Pittoresque.
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge.
DEVILLE Etienne, « Excursion de l’association Normande le 28 août 1927 », AAN, 94e année, p. 174.
DORANLO Dr Raoul, « Essai d’inventaire des camps, retranchements, mottes et fortifications antiques du Lieuvin.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1061.
Firmin JANSON, « Notice sur quatre fieffes consenties par l’évêque de Condorcet en 1767. BSHL, N° 23, 1918.
LEMAITRE Claude : Les potiers de Saint Désir et Ouilly le Vicomte; Bulletin du Foyer rural du Billot n°77.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris.
Jean-Pierre SUAU, « Les églises romanes de Normandie à fenêtres percées dans les contreforts ».
ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.

2 -Pièces Justificatives :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Ouillie-Ie-Vicomte, Ouilleya, ecclesia de Mesnillo-Vicecomicis.
Les Romains ont laissé des traces de leur passage sur le territoire de cette paroisse. On y voit encore, sur la rive
gauche de la Touque, un camp retranché dont il est fait mention en ces termes dans le Cours d’antiquités : « Camp du Mont-Hélery, sur la Touque.- Le petit camp d’Ouillie, sur le bord de la Touque, à une lieue de Lisieux, est construit d’après le même système que ceux de Castillon et d’Escures, près Bayeux. C’est une pointe escarpée, entourée de vallons de deux côtés et défendue, du côté des terres, par un fossé et un retranchement assez élevé. On domine de là sur toute la vallée jusqu’à Pont-lÉvêque, et l’on ne peut douter que ce poste n’ait été établi pour surveiller cette fertile contrée, qui devait être exposée aux incursions des pirates. ( Cours d’antiquités monumentales, t. II, p.323. )

Église.
— On ne peut donc pas s’étonner de trouver à Ouillie une des églises les plus anciennes de tout l’arrondissement de Lisieux. En préciser la date est difficile : elle présente cependant des caractères que l’on retrouve aux églises de Savenières, près Angers, de G-renoux, près Laval, de St.- Martin d’Angers, que l’on regarde comme des VII e., VIII e. ou IXe. siècles ; elle offre aussi de grands rapports avec celle de Vieux-Pont-en-Auge, que l’on reporte à ces siècles reculés. Cette église est située dans la vallée, sur les bords d’un ruisseau, non loin de la rivière de Touque. Elle fut assise sur l’ancien chemin de Pont-l’Evêque, que l’on a quelques raisons de regarder comme étant d’origine romaine, et dont le chemin de fer a usurpé l’emplacement dans un grand nombre d’endroits. Le plan fait voir sa disposition et ses proportions : la nef mesure 51 pieds sur 28 dans oeuvre; le choeur, y compris l’arc triomphal, 25 pieds sur 18. Cependant, si l’on distrait de ce dernier l’arc triomphal et le grand bandeau ou arc de décharge qui l’accompagne, on trouvera que la travée du choeur forme un carré presque parfait. Il est bon de faire cette remarque, car il en est ainsi dans toutes les églises romanes réputées les plus anciennes.
Le mur du nord de la nef est reconstruit à neuf. Il avait perdu son aplomb par suite de la destruction des poutres de la charpente apparente. C’est le résultat auquel il faut toujours s’attendre en pareil cas ; nous en trouverons bien d’autres exemples. Cette destruction est fort à la mode parmi les curés, malgré ses conséquences déplorables. Le portail, le mur du midi et le choeur tout entier ont conservé leur appareil primitif : c’est un blocage irrégulier; cependant on retrouve, dans la disposition des moellons, des réminiscences du petit appareil cubique des Romains ; quelques parties sont disposées en arêtes de poisson; mais ce qu’il y a de bien caractéristique, ce sont les nombreuses briques longues que l’on trouve dans tout cet appareil. Au portail et au mur latéral de la nef, leur emploi n’est pas régulier; mais, au choeur, c’est par lignes horizontales qu’elles sont disposées, comme dans les monuments romains. Si l’on veut supposer, contre l’antiquité de l’église, que ce sont des briques arrachées à quelque ruine du voisinage, il faut convenir néanmoins qu’à cette époque les ouvriers n’avaient point encore perdu les notions de construction introduites par les conquérants de la Gaule et que l’on voit continuées dans les grands monuments carlovingiens. Toutes les ouvertures sont modernes, excepté une petite fenêtre pratiquée dans le contrefort central du chevet, qui date de la construction primitive. La démolition de la sacristie, qui obstruait cette partie, a permis à M. Bouet d’en faire un dessin qui montre aussi le système bien caractérisé de la construction (Voir la page suivante). Comme indice de haute antiquité, on peut faire remarquer aussi le peu d’inclinaison des toits. On suit encore sur les pignons les traces de ses triangles obtus. C’est une disposition évidemment originaire du Midi, qui serait une cause de destruction des édifices dans nos pays dont les pluies et les neiges abondantes requièrent des toitures plus rapides. Aussi celles-ci ont-elles été exhaussées par la suite, vers le XVIe. siècle, je crois. Un porche considérable, de forme irrégulière, protégé la porte d’entrée, pratiquée dans le pignon occidental au XVIe. siècle seulement. Auparavant elle s’ouvrait à l’extrémité du mur du sud : on distingue encore dans la maçonnerie une partie des claveaux. Le porche est encore en partie pavé de carreaux émaillés.
Les fonts baptismaux, cuve octogone en pierre, datent du XVe. siècle; ils viennent d’être restaurés au moyen d’une
subvention de la Société française d’archéologie. Deux piscines sont pratiquées dans les murs : l’une date
du XIVe. siècle, l’autre du XVIe. Les trois autels datent de la fin du dernier siècle; ils sont fort convenables, sans avoir rien d’artistique dans leur exécution. En signalant deux statues d’évêques, qui remontent au moyen-âge, un saint Lubin et un saint Firmin, on en a fini avec le mobilier.
Une arcade romane à plein-cintre fait communiquer le choeur avec la nef. Il serait bien intéressant de constater si
ses claveaux sont formés de briques comme celles qui entrent dans la construction à l’extérieur; mais l’enduit qui la recouvre empêche de faire cette constatation. Derrière se trouve un second arc, plus large et plus élevé, dont on ne
s’explique pas tout d’abord la raison d’être : il est probable qu’il servait d’appui au porte-cloche qui a dû surmonter le gable. Le clocher, en charpente, se trouve encore présentement posé sur ce point, sans doute en souvenir de cette disposition primitive; car il ne me paraît dater que du XVIIe siècle. Cette arcade contribue aussi à donner un plan carré au choeur, qui est couvert par une voûte d’arête en maçonnerie.
Cette voûte fait partie de la construction originaire. C’est le seul exemple que l’on puisse citer dans l’arrondissement.
L’église d’Ouillie faisait partie du doyenné ou chrétienté de Lisieux. Le patronage en appartenait au chanoine prébendé de La Pluvière ( de Pelveria). Elle est sous l’invocation de Notre-Dame ; c’est l’Assomption qui est sa fête patronale.
Il y a une confrérie de charité, d’institution ancienne, dans cette paroisse; elle possède une croix d’argent massif, d’un travail remarquable, qui date du XVIe: siècle. Son ornementation accuse la Renaissance avancée. Sur le revers, on lit un nom : R. FOVQYES, et la date 1500. Le nom est celui de l’orfèvre auteur du travail. La famille Fouques était connue à Lisieux dès cette époque, et, depuis, elle a toujours exercé ce même art jusqu’à présent. Quant à la date, elle est erronée: il faut lire 1560 ou autre combinaison analogue, le style de la croix en fait foi.
Le beffroi porte deux cloches antérieures à la Révolution.
Voici leurs inscriptions :
BENITE EN LHONNEVR DE LA SAINTE VIERGE AVR REGINA ANGELORVM
BENITE PAR MAISTRE OLLIVIER IVMEL Pbre.
CVRE DE LA DITE PAROISSE ROBERT MARTINT TRESORIER 1729.
A SIMONNOT N. BARET ET A. DE LA PAIX MONT FAITE.
1653 MSre ALEXANDRE DE PAISANT CHLr SGr ET PATRON DF. CE LIEV
MA FAICT FAIRE
FILIPE DE MIRE ECr Sr DES FORES F.T FLORENSSE DE BERNARD DAME
DE BOVTEMONT MONT
NOMMÉE
IEAN AVBERT
MA FAICTK.

Sur la panse est un blason chargé d’un sautoir.
Cette cloche vient de l’église de Bouttemont, dont le territoire a été réuni à Ouillie par ordonnance du 22 septembre 1824. Fondue par Jean AUBERT datée de 1653 (Jean Aubert demeurait à Ouilly le Vicomte); l’autre de 1729, bénite par Maistre Ollivier Jumel curé, faite par Simonnet, N. Baret, et A. de la Paix.

Faits historiques. — La paroisse d’Ouillie paraît tirer son surnom de Robert Le Vicomte, qui était en réalité vicomte de Lisieux en 1178, et qui paraît être la souche de la famille Le Vicomte de Blangy. Toujours est-il que les Le Vicomte la possédèrent jusqu’à la fin du XVe. siècle. En 1469, Jacques de Rupierre, premier du nom, était tenant des fiefs d’Ouiller-le-Viconte, Courtonne, Mardilli, etc. Il avait épousé Jehanne Grente, fille de Jehan Grente et de Guillemette Le Vicomte. C’est ainsi, je pense, qu’Ouillie entra dans la maison de Rupierre. Elle y resta pendant quatre générations, jusqu’au commencement du XVIIe. siècle. Gabriel de Rupierre étant mort en 1567, ne laissant qu’une fille, sa femme, Marguerite de Berreau, se remaria à Julien Le Forestier, qui se qualifia de seigneur de St.-Lambert et d’Ouillie.
Quelques années plus tard, la famille de Bence était en possession de cette terre; mais je n ai pu trouver comment se fit la transmission de propriété.
La terre seigneuriale d’Ouillie ne devait point être considérable, car le territoire de la paroisse était couvert de domaines ecclésiastiques. L’abbaye de St-Désir, la Maison-Dieu et les Lépreux y reçurent une donation de Raoul Le Carpentier en 1217. Il y avait trois prébendes du Chapitre de Lisieux: la Pluvière, à qui appartenait le patronage, le Val-au-Vigneur, le Pré.
Je n’ai pu retrouver avec certitude la situation d’aucun de ces domaines, et l’on ne connaît aucun manoir ou constructions anciennes, si ce n’est un édifice assez singulier construit sur le bord de l’ancien chemin d’Honfleur, entre la ville et l’église. L’extérieur ne présente aucune ouverture ancienne; c’est un long mur construit en échiquier de pierres et de briques, jusqu’à l’étage supérieur qui est en bois. A l’intérieur, c’est-à-dire du côté du jardin, il se compose, comme le fait voir le dessin ( Voir la page suivante), de deux pavillons reliés ensemble par une galerie ouverte.
Cette galerie comprend onze travées, soutenues par des piliers de bois taillés en forme de colonnes ioniques. Les pavilons sont en moellon au rez-de-chaussée, puis en bois avec tuiles formant dessins dans l’entre-colombage. Sur l’une des lucarnes, comme à la pointe du grand comble, sont des épis de terre émaillée polychromes ; l’un d’eux se compose d’un vase de fruits surmonté d’une colombe; l’autre représente des guirlandes et des bouquets de fleurs et de fruits entremêlés de croissants. Sans attacher une trop grande importance à la présence de ces croissants, il est bon de remarquer cependant que cette construction paraît dater du règne d’Henri II ou d’une époque voisine. On ne lui connaît point de nom.
Des titres de 1595 parlent d’une chapelle de St.-Gatien située à Ouillie. Elle existe encore, mais sa construction ne date que de la fin du XVIIIe. siècle. Elle est placée sur la rive gauche de la Touque, au haut des coteaux du Mesnil-Asselin.

Image Géoportail: Emplacement de la Chapelle St-Gatien

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
1682-1773. — Ouilly-le-Vicomte. — Vente devant François Picquot et Robert Morel, notaires à Lisieux, par Pierre Jourdain, prêtre, curé de l’église paroissiale St-Jacques de Lisieux, au couvent de la Ste-Trinité de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, stipulé par Pierre-Claude Féron, ministre, Jean-Baptiste de Bonnefons, vicaire, Nicolas Lange et autres prêtres dudit couvent, de plusieurs pièces de terre sises en la paroisse d’Ouilly-le-Vicomte (1682). — Procédure contre Guillaume Coquerel, sieur du Chesne, d’Ouilly-le-Vicomte (1712-1720).
— Baux : par Louis Ody, ministre, à Pierre Delafosse, laboureur à Ouilly-le-Vicomte, de toutes les terres appartenant aux religieux dans cette paroisse, moyennant 400 livres en argent, 4 poulardes grasses et 2 dindes grasses (1749) ; — par Jacques Le Bugle, ministre, à Antoine-Louis Descbamps, laboureur, de St-Désir de Lisieux (1767) ; — par Pierre Le Cointre, président, et Louis-François Loyer, procureur des Captifs, à Antoine-Louis Deschamps, moyennant 600 livres en
argent, 2 dindes, 4 poulardes et 4 poulets gras de fermage par an (1773).

Aubert de La Chesnaye Des Bois, François-Alexandre: Dictionnaire de la noblesse. 12.
Jacques De Ruppierre, II. du nom, Chevalier, Seigneur de Segrie (1), Saint-Georges-de-Roilley, Ouilly-le-Vicomte, qui fut Capitaine des Nobles noblement tenans du Bailliage d’Alençon & du Perche, dont il fit la montre & revue le 10 Septembre 1523. Il donna à Jean de Villers, frère de Marguerin de Villers, Seigneur de Baudet, un certificat comme il avoit comparu, selon son Ordonnance, en équipage de guerre, pour faire le service pour lui & les Sieurs de Chaumigny & de Gastrey, ses Aides (Arch. de M. de Villers, au Château d’Hellou près Alençon).
Elle eut de son premier mari:
XV. Antoine De Ruppierre, Chevalier, Seigneur de Segrie, d’Ouilly-le-Vicomte, &c. qui laissa cinq enfans, sçavoir:
1. Gabriel, qui suit;:
2. Jean De Ruppierre, Seigneur de Courtonne, des Astelles, la Frenaye, & mort sans postérité.
3. Charles, qui fut partagé de la Seigneurie de Saint-Georges-de–Roilley.
4. Anne De Ruppierre, mariée à Pierre Dubois, Ecuyer, père de Richard Dubois, Seigneur de Belautel, qui vendit, en 1609, la Seigneurie de Courtonne à Adrien du Houlley.
XVI. Gabriel De Ruppierre, Chevalier, Seigneur de Segrie & d’Ouilly-le-Vicomte, eut ces terres en partage, par acte passé devant le Notaire de Saint-Pierre de la Rivière en la Vicomté d’Exmes, le 15 Octobre 1554.
Il mourut vers 1567; & le 16 Juin 1569, il y eut une Sentence rendue à la Justice d’Ouilly, tous les Vassaux assemblés, qui accorda des reliefs, à cause de défunts Messires Gabriel, Antoine & Jacques De Ruppierre, précédens Seigneurs de cette Seigneurie, &C.
Gabriel avoit épousé Marguerite de Berzeau, laquelle se remaria à Julien le Forestier, Ecuyer, Sieur de Saint-Lambert & d’Ouilly. On croit qu’elle eut de son premier lit : Barbe De Ruppierre, qui, en 1610, étoit Dame de Segrie. Cette Terre a passé depuis à Nicolas de Valembras (Vanembras ?), Ecuyer, qui s’intituloit, en 1631 & 1651, Seigneur de Segrie, la Coulonche & de la Sauvagère.
Les armes de la Maison De Ruppierre sont: pallé d’or & d’azur. Devise : Superbia Immanes. Od. V. an. 1080. Supports : deux lions. Généalogie dressée sur les monumens publics cités, & les titres originaux communiqués.
(1) Le fief de Ségrie réuni à celui de la Lande-St.-Siméon.-Formait un plein fief de haubert. Jeanne de Ségrie l’apporte à Guillaume de Rupières.

Ancienneté de la famille de Rupières. Descendance de Guillaume de Rupières et de Jeanne de Ségrie.
– D’abord Guillaume, leur fils, qui, le 13 mars 1461, épousait Jeanne d’Angerville, et fut reconnu d’ancienne noblesse, par Montfaut; puis:
– Jacques II de Rupières, leur petit-fils, marié à Jeanne de Grente.
– Jacques III de Rupières, leur arrière-petit-fils, marié à Louise de Folligny, et qui commandait la noblesse du bailliage d’Alençon;
– Antoine de Rupières qui, nous l’avons dit ailleurs, hérita de la seigneurie de Mesnil-Hubert, et laissa cinq enfants, dont l’aîné :
– Gabriel, fut conseiller au Parlement de Normandie. Gabriel de Rupières laissait deux filles :
L’une, nommée Barbe, épousa Jean-Jacques de La Vigne et lui apporta les seigneuries de Ségrie et de la Lande-St.Siméon;
L’autre, nommée Anne, épousa Louis Du Bois; mais ni les La Vigne, ni les Du Bois, ne devaient prendre racine à Ségrie, et Barbe de Cousin apportait, un peu plus tard, cette seigneurie à Nicolas de Vanembras.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
342. -Le 6 mai 1700, la nomination à la cure ou vicairie perpétuelle de N.-D. d’Ouilly-le-Vicomte appartenant au chanoine de la Pluyère en la Cathédrale, Mre Robert Paulmier, chanoine-prébende de la Pluyère, nomme à cette cure, vacante par la mort de Mre Jean de Collet, pbfë, dernier titulaire, décédé le 30 avril précédent, la personne de Me Robert Lebrun, pbrë, curé d’Uleville-sur-Montfort, diocèse de Rouen. Le 4 juin 1700, M. de Franqueville, vic. gl, donne aud. sr Lebrun la collation de ce bénéfice.

364. -Le 10 avril 1700, furent ordonnés sous-diacres : Me Jacques Léger, acolyte d’Ouilly-le-Vicomte.

313. – Le 26 sept. 1701, vu l’attestation du sr Lefebvre, curé de la 2e portion de St-Désir de Lx, et du sr Jumel, pbfê, desservant la parr. d’Ouilly-le-Vicomte, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Nos et Marie Dubois.

396. -Le 13 déc. 1701, Me Robert Lebrun, pbrë, curé d’Ouilly-le-Vicomte, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Scelles, pbrë du diocèse de Coutances.
Le 16 déc. 1701, led. sr Lebrun, curé d’Yville, diocèse de Rouen, et pourvu de la cure d’Ouillie-le-Vicomte, révoque la procuration ad resignandum par lui passée le 13 de ce mois et résigne purement et simplement lad. cure d’Ouilly entre les mains du chanoine de la Pluyère en la Cathédrale de Lx, patron présentateur.
Le 20 déc. 1701, noble et discrète personne, Mre Robert Paulmier, chanoine prébende de la Pluyère, nomme à lad. cure la personne de Me Olivier Jumel, pbrë de ce diocèse. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Jumel la collation dud. bénéfice. Le 22 déc. 1701, le sr Jumel prend possession de la cure de N.-D. d’Ouilly-le-Vicomte, en présence de Me Adrian Louvet, pbrë, chapelain de la Charité en lad. Eglise, et autres témoins.

850. -Le 28 juillet 1703, honn. hom, Jean Aubert, fondeur, de la parr. d’Ouilly-le-Vicomte, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Aubert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur trois pièces de terre, aud. sr Aubert appartenant, situées dans la parroisse d’Ouilly sur le chemin de la Pommeraye. La 1ère n’est pas nommée. Elle est en cour et plant « avec une maison dessus estant » . La 2e se nomme les Champs du Saux, et la 3e le lieu Bertre. Ces deux dernières étaient en labour.

345. -Le 14 oct. 1704, dispense de bans adressée « au vicaire perpétuel d’Ouilly-le-Vicomte » et « au chapelain de la Pommeraye », pour le mariage entre Jacques Boudard, laboureur, « de la Pommeraye, parr, de St-Désir », et Madeleine Le Roullier.

634.-Le 15 sept. 1705, Marie Gohier, Vve de Jean Hurel, demeurant en la parr. d’Ouilly-le-Vicomte, « fait fondation annuelle en la Charité de lad. parr. » de douze messes pour lesquelles elle donne douze livres tournois de rente. Les frères servants de lad. Charité étaient alors : Guillaume Lebugle, prévôt ; Gilles Thillaye, échevin ; Louis Boissière, Pierre Fresnel, Eustache Harderey, Jacques Petit, Antoine Pollin, Simon Vaudin, Marin Viquesnel, Estienne Le Roullier, Jean Levillain, François Boissière et Pierre Eudes.

Ouilly-Le-Vicomte (N.D)
Curés. -J. de Collet -K. Lebrun -F. Scènes -0. Jumel.
Prêtres de la paroisse. -De Courseulles (D) -0. Jumel.
Clercs. -Jacques Léger -G. Aubert.
Patron. -Le prébende de la Pluyère,. -R. Paulmier.
Notable. -J. Aubert.
Confrérie de la Charité. -Chapelain : A. Louvet -Frères servants : G. Lebugle, prévôt; G Thillaye, échevin ; L. Boissières; P. Fresnel ; E. Harderey ; J. Petit ; A. Pollin ; S. Vaudin ; M. Viquesnel ;
E. Le Roullier, J. Levillain, F. Boissières, P. Eudes.

130. -Le 19 mars 1711, Me Olivier Jumel, pbrê, curé d’Ouilly-le-Vicomte, et son neveu, François Jumel, demeurant à Rocques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Adrian Jumel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

463. -Le 30 mai 1713, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles Fleury, fils de Me Maurice Fleury, avocat et bailly de la haute-justice de Manneval, et de Madeleine Marescal, de la parr, de Ste Croix de Bernay, d’une part, etdedamlle Françoise Moullin, fille de feu Thomas Moullin et d’Anne Belloeil, de la parr. d’Ouillye-le-Vicomte.

13. -Le 14 fév. 1719, vu l’attestation du sr Boissière, vicaire du Torquesne, dispense de bans pour le mariage entre Jean Le Bugle, de la parr. d’Ouillye-le-Vicomte, et Catherine Legrip.

Ouilly-Le-Vicomte (N.D)
Curé. -A. Jumel.
Notable. -J. Lebugle.

710. -Le 23 juin 1729, Me Olivier Jumel, pbfë, curé de N.-D. d’Ouilly-le-Vicomte, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S. -P. le pape en faveur de Me Adrien Jumel, pbfë, vicaire de Heuland. Fait à Roques, en présence de Me Jacques Daufresne, pbfë, curé de Roques, et de Me Gabriel Vatier, pbfë, vicaire de Roques.

781. -Le 11 juillet 1729, Me Adrian Jumel, pbrë de ce diocèse, obtient en Cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Ouilly-le-Vicomte, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Olivier Jumel, pbrë, dernier titulaire.
Le 8 oct. 1729, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Adrian Jumel la collation dud. bénéfice.
Le 18 décembre 1729, le sr Jumel prend possession de la cure de N.-D. d’Ouilly, en présence de Louis Mérieult, Esc., sr des Chaussées, garde du corps de Mgr le duc d’Orléans, et autres témoins.

146. -Le 19 févr. 1742, vu le certificat du sr Le Courtois, vicaire d’Ouillie-le-Vicomte, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Préaux et Marguerite Fauquet.

214. -Le 11 oct. 1744, la nomination à la cure d’Ouilly-le-Vicomte appartenant au chanoine prébende de la Pluyère, Mre Jacques-Damien Ricquier de la Cauvinière, sous-diacre, chanoine titulaire de lad. prébende, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Adrien Le Jumel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Deschamps, pbrë de ce diocèse.
Le 15 oct. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Deschamps la collation dud. Bénéfice.

1. -Le 18 oct. 1744, Me Jean Deschamps, pbfe, pourvu de la cure d’Ouillye-le-Vicomte, prend possession dud bénéfice, en présence de Louis Mérieult, Escr, sr des Chaussées, garde du corps de Mgr le duc d’Orléans, demeurant à Ouillye; Jacques Coquerel, trésorier de lad. église, et autres témoins.

Ouilly-Le-Vicomte (N.D)
Curés. -O. Jumel -A. Jumel -J Deschamps.
Vicaire. -Le Courtois
Patron. -Le Prébende de la Pluyère, -J.-D. Ricquier.
Seigneurs et notables. -L. Mérieult -Je Coquerel.

60. -Le 22 novembre 1750, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Charles Lefranc, fils de Guillaume et de Françoise Fresnel, de la parr. d’Ouillie-le-Vicomte.

149. -Le 13 nov. 1761, la nomination à la cure de N.-D.d’Ouillie-le-Vicomte appartenant au chanoine prébende de la Pluyère, Mre Jacques-Damien Ricquier de la Cauvinière, pbfê, chanoine prébende de la prébende et haute-justice de la Pluyère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Deschamps, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Le Vigneur, pbfe, vicaire de Victot. Fait et passé à Lx, en ta maison canoniale dud. sr de la Cauvinière.
Le même jour, Mr de Cheylus, vie. gl, donne aud. sr Le Vigneur la collation dud. bénéfice. Le même jour, après midi, le sr Le Vigneur prend possession de la cure d’Ouillie-le-Vicomte, en présence de Me Robert Morin, pbre, desservant lad. pair., et autres témoins.

166. -Le 16 janv. 1762, Me Jean-Baptiste Le Vigneur, curé de N.-D. d’Ouillie-le-Vicomte, et, depuis, pourvu de la cure de Victot, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure d’Ouillie entre les
mains de Mre Jacques-Damien Ricquier de la Cauvinière, chanoine prébende de la Pluyère et, en cette qualité, patron présentateur de lad. cure. Le 19 janv. 1762, led. sr de la Cauvinière nomme à la cure d’Ouillie la personne de Me Joachim Cucu, pbre, vicaire de N.-D. de Courson. Fait et passé à Lx en la maison dud. sr de la Cauvinière. Le lendemain, Mr de Lisle, vie. gl, donne aud. sr Cucu la collation dud. bénéfice. Le 21 janv. 1762, le sr Cucu (1) prend possession de la cure d’Ouillie, en présence de Me Robert Morin, pbfë, desservant lad. pair., et autres témoins
(1) Lorsqu’en 1791 on exigea de Mr Cucu le serment à la Constitution civile, il consentit bien à le prêter, mais avec des réserves et des restrictions qui ne furent pas admises. On revint à la charge : il ne fit que renouveler son serment à peu près dans les mêmes termes ; et encore, craignant d’avoir compromis sa conscience, il ne tarda pas à se rétracter tout-a-fait.
Il fut destitué et remplacé par M. Bazire, prêtre assermenté, originaire de St Etienne-la-Thillaye. M. Cucu ne partit pas en exil et fut enfermé à Caen à la prison du Bon-Sauveur. Il s’y trouvait en 1791. (Archives du.Calvados. -Liste de Formiguy.)

2. -Le 17 juin 1753, Jacques Follebarbe, fils de Charles et de Marie Violette, de la pair. d’Ouillie-le-Vicomte, reçoit la tonsure cléricale.

Ouilly-Le-Vicomte (N.D)
Curés. -J. Deschamps -J.-B. Le Vigueur -J. Cucu.
Vicaire. -Cucu.
Prêtre desservant. – R. Morin.
Clercs. – C. Lefranc.
Patron. -Le -prébende de la Pluyère. -J-D. Riquier.

– M J.-P.-U. Cavelier, prêtre habitué à St-Hymer en 1791, refusa de prêter aucun serment
et partit pour Porlsmouth en 1792. Il y logea avec son oncle le curé de St-Gatien, chez Mp Jobson, vis-à-vis l’Hôtel-de-Ville. Rentré en France le 15 floréal an X (5 mai 1801), il fut nommé curé de Fourneville en 1810, de Coquainvilliers en 1817 et d’Ouilly-le-Vicomte le 1 er juin 1823. On parle encore aujourd’hui de sa bonté pour les petits enfants. Il mourut en 1815 à la tête de cette paroisse, entouré de l’affection générale et de l’estime de ses supérieurs. (Archives du Calvados. — Archives de l’évêché de Bx. — Mss de Reux. — Ordo de Bx.)
– Mr Quesnel fut d’abord titulaire de la chapelle St-Ursin en la cathédrale de Lx, puis curé de Berjou au diocèse de Bayeux. C’est là qu’il se trouvait quand vint la Révolution. Il refusa le serment constitutionnel en 1791 et fut obligé de partir pour l’exil l’année suivante: il se réfugia à Londres. Ses biens, sis à Hermival, furent confisqués. Après le Concordat, il fut nomsné curé d’Ouilly le-Vicomte. S’étant démis de cette cure en 1810, il fut désigné pour remplir les fonctions de chapelain à l’hôpital d’Orbec. Il y mourut en 1818 à l’âge de 65 ans. (Archives du Calvados. — Archives de l’évêché de Bayeux. — Ordo de Bx).
– Mr Germain resta prêtre habitue à St-Germain de Lx jusqu’à la Révolution. Il refusa le serment schismatique et fut obligé de partir pour Londres en 1792. Il passa toute la Révolution en exil. En 1811, il fut nommé curé d’Ouilly-le-Vicomte ; mais il n’y resta que quelques années : il fut transféré en 1816 à St-Aubin-Lébizay où il mourut en 1819, à l’âge de 57 ans. (Archives du Calvados. — Archives de l’évêché de Bayeux. — Ordo de Bx).

Saturday review : politics, literature, science and art. 30. 1870.
Mais il est certain qu’en 1071, le célèbre château d’Oxford fut fondé par Robert d’Oilly. Il tira probablement son nom du village d’Ouilly-le-Vicomte, près de Lisieux, et sous la forme de Doyly, ce nom est encore familier, aussi bien à la table des desserts que sur les étagères des livres de dévotion.
Ce Robert arriva avec plusieurs membres de sa famille et son frère juré Roger d’Ivry, et il fut largement pourvu par Guillaume, principalement par son mariage avec Ealdgyth, l’une des filles et héritières de Wigod de Wallingford, l’un des rares Anglais à avoir réussi à conserver richesse et rang sous Guillaume. Ce Robert et ses successeurs ont laissé leur empreinte sur Oxford, tant civile que militaire, jusqu’à ce jour.

Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. 17.
XX. François RELY, né le 14 juillet 1767,élève à l’école royale militaire de Beaumont, chevalier, seigneur et patron de Saint-Aubin-sur-Rille, lieutenant au régiment de la vieille marine, épousa, par contrat du 29 janvier 1790, Marie – Madeleine-Emilie de la Roche-Perteville, fille de messire Jean-Joseph de la Roche-Perteville (1), chevalier, seigneur et patron des paroisses du Mesnil-Guillaume, Ouilly-le-Vicomte et de Saint-Mards de Fresnes, et de noble Marie-Madeleine-Michelle-Jeanne des Perriers.
(1) Né le 28 juillet 1740 – Rouen (76). Décédé le 27 novembre 1826 – Lisieux (14), à l’âge de 86 ans. Il demeure à Lisieux, rue de Livarot (Généanet Auteur de cet arbre : Base collaborative Pierfit).

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
OUILLY-LE-VICOMTE. –
1° Eperon barré du Mont-Hélery ; l’énorme levée de terre qui en défend la base avait été considérée à tort comme un tumulus par A. Pannier.
2° Motte entourée de fossés au Sud et tout auprès de l’église; elle est inédite et m’a été signalée (A.C) par MM. l’abbé Simon et Lahaye.

3 – ARCHIVES SHL :

Fonds Erudit NE000 2e carton.
Monographies communales d’Ouilly-le-Vicomte; Rocques et Norolles, Ms. c. 1885, 12 p (photocopie).

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1217 – BUON XXIII
Guillaume, fils de Raoul Le Charpentier, vend à l’abbaye, à l’Hôtel-Dieu et à la Léproserie, une terre à Ouilly.
Scellé d’un sceau disparu. = AD. 14. Maladrerie, H suppl. III. B.1 Voir fichier « Xe au XVe siècle à 1217.

1395, 17 mars
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, pour la mise hors de garde noble de Colinet Le Vicomte, écuyer, qui était en garde la garde du roi à cause de la terre du Torquesne; il possédait aussi celle d’Ouilly-le-Vicomte.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 107. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

1433, 23 septembre –
 » Item, un vidimus d’unes lettres royaulx, soubz le seel de la viconté de l’eaue de Rouen, le xxiije jour de sept. mil ccccxxxiij, icelles lettrers royaulx données le xxiiije jour d’octobre ccccxxij, par lesquelles le roi avoit donné aud. Surreau temps et terme de faire sa prisée des terres d’ouillie le Viconte, la Varende, la Bouteillerie, Sassie, OLendon, Beneauville, Bartoncelles, Montysembert (Bretonncelles, Montisembert.) et Chereperigne jusques à ung an ensuivant avec une expédicion des srs des comptes et trésoriers. = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.

1434, 2 juin – Ouilly-le-Vicomte
Item unes autres lettres royaulx, données à Rouen, le second jour de juing mil ccccxxxiiij, adréchantes à mesd. srs du Conseil, par lequel estpoit mandé que ilz lassassent joyr led. Surreau des héritages qui furent aud. Colinet le Viconte, avec ung mandement attachié à icelles, donné de messrs du Conseil, par lequel estoit mandé au sergent que il feist commandement aud. de la Planque que il laissa joyr led. Surreau desd. héritages avec une relacion de Denis Cotart, sergent en la vicomté d’Orbec, de l’exploit par lui sur ce fait. = FELIX J..- Inventaire de Pierre Sureau, pp. 143-144.

 » Item. De lad. baronnie sont tenus deulx autres fiefs et demy, asis en la paroisse de Livet-le-Baudouin et ès paroisses d’environ, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et chastellerie de Touques, et sont tenus les hoirs de feu Colin Louvet et Jehan Louvel pour feu Ancel Louvet et autres leurs parsonniers. C’est assavoir: le Doïen de Lisieux; Maistre Thomas Tabouyer pour et en lieu de Guillaume de Sauquence (Soquence), Cardin d’Auge, en lieu de Collette, déguerpie de Colin de Belleaue et Guilbert Bardouf pour et en lieu de Raoul Bardouf. = Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1460, 27 juin – Ouilly-le-Vicomte
Transaction entre Thomas Basin, évêque de Lisieux et Guillaume de Cambernon, écuyer, seigneur d’Ouilly-le-Vicomte, à cause de Guillemette Le Vicomte, sa femme, au sujet des droits de l’évêché sur la seigneurie d’Ouilly-le-Vicomte. Copie collationnée de 1679. = Arch. SHL. Ms. FB 144

1500, 21 mars – Norolles
Raillet Gardin mallade de leppre, demeurant en la paroisse d’Ouillie et malladrerie du lieu, baille à fieffe afin d’héritage à Jehan Gosset, de lad. paroisse d’Ouillie, une pièce de terre nommée le Camp Hubert, sise à Norolles, contenant une vergée ou environ près du doait au Roi moyennant 6 sols tournois de rente au terme de Saint-Michel
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville (ndlr : aucune indication disant quel Ouillie.)

1517, 8 février – Rocques
Testament de Guillaume Gobie, de la paroisse de Rocques. Il donne 10 sols à l’église de Rocques; deux au trésor; deux à la confrérie Notre-Dame, deux à la confrérie de Monsieur sainct Ouen deux à la confrérie monsieur saint Fiacre et deux à la confrérie monsieur saint Gourgon. Item, 12 deniers à l’église d’Ouilly-le-Vicomté; 12 deniers à l’église de Norolles, 12 deniers à l’église des Vaux; quarante sols à Robert Levavasseur et Jehan Gruchet. = Arch. SHL. 9F Dossier Rocques. Parch.

1526, 9 novembre – Lisieux
Noble homme Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et Geffroy Vollart, trésoriers de Saint-Jacques de Lisieux, reconnaissnt avoir reçu de Germain Gosse, Guillaume Lesieur et Me Thomas Haymery, prêtre d’Ouilly-le-Vicomte, le racquit et franchissement de 31 sols de rente qu’ils étaient obligés faire aud. trésor par lettres du 16 décembre 1522.
= Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1529, jeudi 21 octobre – Ouilly-le-Vicomte
Bail du fief, terre et seigneurie d’Ouilly-le-Vicomte, par Jacques de Rupierre à Nicolas Mauduit, bourgeois de Lisieux, moyennant 1940 livres tournois.
Noble homme Jacques de Rupierre, seigneur de Segne et d’Ouilly-le-Vicomte baille à ferfme manable pour le temps et terme de huit ans commençant à Noël prochain venant et finissant à semblable jour lesdits huit ans accomplis et revollutz, à Nicolas Mauduict, bourgeois de Lisieux, présent qui confessa avoir pris pour led. temps le fief, terre et seigneurie dud. lieu d’Ouilly, tant en manoir, maisons, terres labourables et non labourables, prys, héritages, jardins, plants, domaine fieffé que non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs oyseaulx, reliefs et treizièmes sans de tout en rien retenir sauf que ledit seigneur fist retenue de sa court et usage et de la moictié desd. reliefs et treizièmes seulement. Et sera tenu, led. preneur paier les gaiges du seneschal, la dixme des héritaiges de lad. seigneurie, se deue est, et la rente que led. seigneur est tenu faire a lad. recepte du seigneur évêque et comte dud. Lisieux, à cause de sad. seigneurie durand ledit temps.
Cest bail et prinse fait pour tous les huit nans, par le prix et somme de dix neuf centz quarante livres tournois, dont led. seigneur bailleur se tint à content de la somme de huit cent quarante livres tournois et du reste et oultreplus montant à la somme de unze centz livres tournois, led. Mauduict, preneur par le moyen du présent bail sera tenu et promist en mectre et employer à l’acqyuit dud. seigneur la somme de mil livres tournois au racquit et franchissement de cent livres tournois de rente en deux parties que icelluy seigneur seigneur dit estre tenu faire aux enffans et héritiers de deffunct Jehan Mauduict fils Jehan et en faire par led. preneur led. racquit et paier les arréragespour l’advenir et en gardier icelluy seigneur, ses hoirs ou aians cause tant du principal que arrérages de toutes pertes et dommages. Et aussi moyennant le présent contract tous les baulx précédemment faits de ladite terre ou partie d’icelle sont et demeurent nulz et de nulle valeur, promettant led. seigneur bailleur, led. bail tenir et garantir vers tous et contre tous par ce que dit est. Et le reste du total prix dud. fermage montant à cent livres, led. preneur les paira aud. seigneur a la fin des dits huit ans.
Et a ce tenir et garantir obligèrent chacun leurs biens et héritages.
Passé à Lisieux en l’Hôtel dudit Mauduict. Présens messire Fouques Mahiet, prêtre, Gaston Vollart et Loys Tragin, tesmoings. Lailler Delannoy = Tabell. de Lisieux. Fonds Cailliau. Copie Et. Deville. Notes et documents Fonds Deville. 3. Environs de Lisieux.

1540 – Ouilly-le-Vicomte
Vente de terre, à Ouilly-le-Vicomte et Hermival, faites à Richard Couldrey par Pierre Thignart et Robin Mainfray. Autre acte du 6 mars 1542 = Arch. SHL. Ms. FB 196

1599, 27 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente d’un pré à Ouilly-le-Vicomte par les nommés Castel à Louis Leroy, sergent à Lisieux. = Arcg. SHL. Ms. FB 202

1608, 21 février – Le Pré-d’Auge
Colas MASSOT, de la paroisse du Pré-d’Auge, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, continue et prolonge à Symon BOSQUET, tuilier de lad. paroisse du Pré-d’Auge le bail à lui fait ci-devant d’une pièce de terre en paturage nommée les Quesnots, sise au Pré-d’Auge, pour le temps de six ans. Passé en l’escriptoire, en présence de Jehan le Costentin et Jehan Olivier, de Lisieux. = Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1616, 4 mars – Ouilly-le-Vicomte, Lisieux
Pascal Carrey, de la paroisse de Manerbe, à l’instance de Jean Cambremer, fils Jacques, demeurant en la paroisse de Coquainvilliers, consent et accorde aud. Cambremer, la jouissance, sa vie durant de deux pièces de terre en herbage, sises à Coquainvilliers, que led. Cambremer avait ci-devant données aud. Carrey, par contrat du 27 janvier 1615.
Passé avant midi, en la paroisse d’Ouillie-le-Vicomte, en la maison de noble homme maître Marin Le Bourgeois, peintre et valet du de chambre du roi. Témoins: Ursin Labey et Guillaume Ruffin, demeurant à Ouillie. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.

1651, 9 mai – Ouilly-le-Vicomte
Sentence rendue par Jean Morin, sieur du Boscautru, sénéchal et bailli vicomtal de Lisieux, entre Jean Foucques, curé de Notre-Dame-d’Ouillye et Jacques Buschard, apothicaire à Lisieux. = Arch. SHL. BA 290.

1654, 18 juillet – Ouilly-le-Vicomte
Aveu rendu aux nobles enfants de Jean Le Pellerin, chevalier, seigneur de Gauville, la Charle, Bougy, le Saulcy et Ouilly-le-Vicomte, par Nicolas et Noël Fouques (Foucques ?), pour un tènement nommé le fief Baril, tenu de la sieurie d’Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 244

1687, 23 décembre – Ouilly-le-Vicomte
Echange entre les religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux et Louis Le Liquerre, sieur du Désert, de pièces de terre à Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 288

1696, 9 août – Ouilly-le-Vicomte
Vente aux religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux d’une pièce de terre à Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 284

1707. – archives SHL.
1F846 : 1707 : Ouilly le Vicomte : La Grande Praye : requête de Becquet avocat fiscal.

1710 – 1712-1717.
Archives SHL.
1F14 – Lectures de contrats par Surlemont, Blondel et Formage, notaires, tabellions, à l’issue des messes paroissiales de Saint-Jacques et Saint-Germain de Lisieux, Ouilly-le-Vicomte… Cités: David, Regnoult, Mre François Lebas, chapelain…

1723-1846
Bail à ferme et accord pour les servitudes sur une propriété sise à Ouilly-le-Vicomte, près le Bois-L’Evêque. Familles Haquelon, Haglon, Derme, Michel (bibliothécaire de la ville de Lisieux) et divers. = Arch. SHL. 1 F 5,1

1723.
Archives SHL : 1F74 – 1723-1846
Bail à ferme et accord pour les servitudes sur une propriété sise Ouilly-le-Vicomte, près le Bois-L’Evêque. Familles Haquelon, Haglon, Derme, Michel (bibliothécaire de la ville de Lisieux) et divers.
1846 : Bail. à Ouilly le Vicomte.

1725, 27 juillet – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Jacques Aubert à Guillaume Piquenot, d’une partie d’herbage à Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 374

1739, 3 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente au couvent des Trinitaires de la Rédemption des Captifs en l’Hôtel-Dieu de Lisieux par Pierre Coquerel, d’une portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 371

1739, 8 juin – Ouilly-le-Vicomte
Remise par le couvent des Trinitaires de la Rédemption des Captifs en l’Hôtel-Dieu de Lisieux à Guillaume Coquerel, frère de Pierre, clamant à droit de lignage, de la portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte qui leur avait été vendue le 3 juin 1739 par Pierre Coquerel. = Arch. SHL. Ms. FB 371

1744, 10 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Jacques Aubert à Guillaume Piquenot, d’une partie d’herbage à Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 374

1744, 25 juin – Ouilly-le-Vicomte
Vente par Guillaume Coquerel à Guillaume Piquenot, d’une portion de pré en la grande prairie de Lisieux, paroisse d’Ouilly-le-Vicomte. = Arch. SHL. Ms. FB 372

1744. – Archives SHL.
1F433 : 7 juillet 1744 : Jeanne Daufresne, veuve de Nicolas Pottier, demeurant à Lisieux, reconnaît avoir reçu d’Antoine Pollin son fermier à Ouilly le Vicomte la somme de 12 livres pour 6 mois de fermage.

1747 – Archives SHL.
1F383 : 22 juillet 1747 : Jean Baptiste Paulmier et Jean Baptiste Surville baillent à Jean Aubert laboureur à Ouilly le Vicomte le droit de pêcher le long de la Touques.

1760. – Archives SHL.
1F858 : 1760 : OUILLY LE VICOMTE : copie de pièces du 16e siècle relatives à une portion de terre.

1785, 17 octobre
Subrogation de fieffe par Jean Janson, marchand demeurant en la paroisse d’Ouilly-le-Vicomte, ayant pris à fieffe de feu Monsieur de Condorcet, évêque et comte de Lisieux sur héritage dépendant du temporel de son évêché situé en la paroisse et campagne de Lisieux par contrat passé le 24 septembre 1767; ladite subrogation faite en faveur de Pierre Pinchon, marchand mercier en cette ville paroisse saint-Jacques. = Arch. SHL. 1 F. 5.4

1792 – Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. = Arch. SHL. Ms. J 96

1792. Archives SHL.
1F301 : 17 décembre 1792 : Jean Levasseur d’Ouilly le Vicomte reconnaît devoir à Marie Tréfouel de Lisieux la somme de 665 livres pour fermages.

1808-1809. Archives SHL.
1F539 : 1808-1809 : affaire concernant Thomas Derme des Prés Louis Costé ayant demeuré à Ouilly le Vicomte époux le Elisabeth Lampérière. (Hermival) (St Jacques de Lisieux)

Carnets de Charles VASSEUR : « Banlieue de Lisieux »
III – OUILLY LE VICOMTE
(ouilleya, OUILLIE LE VICOMTE)
– Différents croquis et plans :
– dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– 3 croquis de l’extérieur de l’église
– un plan de l’église
– 5 dessins du Manoir des Mathurins et détails
– Sous le vocable de Notre Dame
– Insinuations

– Description de l’église, de son mobilier et du lutrin et de l’autel.
Croquis concernant les fonds baptismaux.
– A la suite de la description de l’église de 1853, il est indiqué qu’on ne connaît pas de manoir seigneurial quoique l’histoire ait conservé les noms de plusieurs seigneurs qui l’ont possédé. Ainsi l’Armorial Général de d’HOZIER mentionne une dame Françoise Jean, veuve de Jacques de la Lande, escuyer seigneur d’Ouilly à laquelle il donne un écu d’argent au sautoir de gueules. Les mémoires d’anonyme lexovien du 17e siècle nous apprennent que le 26 octobre 1696, Monsieur Adrien Bence, conseiller secrétaire du Roy, seigneur du Breuil Ouilly mourut en son Manoir du Breuil âgé de 73 ans.
– Description du Manoir dit Manoir des Mathurins :
Sur le chemin de Lisieux à Honfleur se trouve une sorte de manoir, dont on ignore la destination.
– Description des cloches :

– Il est parlé d’Ouilly le Vicomte dans une charte de 1217 à propos d’une vente de terre faite par Raoul le Carpentier. L’Abbaye La Maison Dieu et aux Lépreux de Lisieux. Je crois que cette paroisse tire son surnom de Robert le Vicomte qui était Vicomte de Lisieux, vivant en 1178, ce Robert doit être la souche de la famille le Vicomte de Blangy.
Toujours est-il que la famille le Vicomte posséda Ouillie jusqu’à la fin du 15e S.. En 1469, aux Monstres du bailliage d’Evreux on voit comparaître Jacques de Rupière, seigneur du nom tenant des fiefs d’Ouillie Le Vicomte, Courtonne, Mardillii etc…
Ce Jacques de Rupière avait épousé Jeanne Grente, fille de Jean Grente et de Guillemette le Vicomte et c’est ainsi qu’Ouillie est entré dans la famille de Rupière. Elle l’a conservé pendant 4 générations jusqu’au commencement du 17eS. Gabriel de Rupière mourut en 1567 ne laissant qu’une fille nommée Barbe. Sa femme Marguerite de Berreau, sa veuve se remaria à Julien le Forestier qui se qualifiait de seigneur de Saint Lambert et d’Ouilly.
Les Pères Mathurins de Lisieux possédaient des terres à Ouilly, mais elles étaient tenues du Comte de Lisieux et non pas de la Seigneurie du lieu.
Description de la chapelle Saint Gatien qui ne date que du début du 18e siècle, et de la maison sise dans la même cour.
Il y a des pièces à reprendre dans le chapitre des litres funèbres.

– « Analyses et transcriptions …. »
PARCHEMINS COMMUNIQUES PAR MONSIEUR PANNIER 27 mars 1860
– P.37 1623 26 avril
Noble Dame Françoise de la Vigne, dame de Fleurimont demeurant à la paroisse de Rocques
Olivier de la Reüe, sieur de Saint-Martin, escuyer, possédant des terres à Ouilly.
– P.42 1687 23 décembre
Echange entre Révérends Pères Joseph Dubois, ministre du couvent et Hostel Dieu de Lisieux, Claude Feron, vicaire dudit couvent, Louis de Villers, Anselme Anger, Jean-Baptiste de Bonnefonds, Paul Damance, Jacques Herbelin, Ambroise Thoumin et Maur Rocques, tous prestres religieux profetz diceluy couvent.
et Louis Lelicquerre, sieur du Désert, bourgeois de Lisieux, d’un verger tenu du comté de Lisieux, situé à Ouilly, contre 2 pièces de labours, tenues aussi du comté de Lisieux.

Achat du 11-02-2003.
Lot n° 24 LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

Lot n° 70 PAYS D’AUGE, OUILLY LE VICOMTE (4 DOCUMENTS)
1) 16 minutes notariées, 1514, 1525, 1550, 1600, 1600, 1601, 1601, 1603, 1603, 1603, 1618, 1626, 1627, 1627, 1628, 1659, cette dernière concernant l’inventaire des meubles de feu Jacques Mérieult, secrétaire du Roi, maison et couronne de France, demeurant à Ouilly-le-Vicomte (plus de 1500 livres).
2) Cahier, copie vers 1780, 30 pièces. Arrêt de la Cour du Parlement de Rouen, du 27 mars 1715, qui fait défense aux habitants des paroisses d’Ouilly et de Saint Germain, riverains des prairies desdites paroisses de troubler les propriétaires d’icelles dans la possession de la seconde herbe des dites prairies (sauf le droit de banon suivant la coutume). Arrêt important contre divers particuliers en faveur de l’évêque de Lisieux, le chapitre, l’abbaye, les Mathurins et autres particuliers. Suivi de 2 consultations de 1780, favorables à l’arrêt de 1715.
3) Très importante liasse de pièces annexes à l’affaire précédente. Sentences de 1550, papier ; 1573, parchemin ; 1715, parchemin ; an II, papier.

4) 1/ 1543, vente d’une pièce de terre ; 2/ 1616, cession de jouissance de 2 pièces de terre ; 3/ 1661, bail ; 4/ 1740, fief d’une pièce de terre avec maison ; 5/ 1792, vente de la ferme dépendant de la chapelle Saint Gratien fondée à la cathédrale de Lisieux pour 29100 livres.

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