CERQUEUX

NOTES sur CERQUEUX – 14148

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CERQUEUX LA CAMPAGNE.
La commune de Cerqueux a été réunie à FRIARDEL.

Saint-Pierre, « huit » de fief à Saint-Pierre-des- Cercueils. — Saint-Pierre-des-Cerqueux (L. P.).
Cerqueuilx (Les); Cerqueux (Les). Saint-Pierrc-des-Cercueils.

624. – Cerqueux (Orbec, C.) :
[Abl.] Sarcofagis 1272(73) : Cartul. de Friardel, n » 186. fol. 33 r°.
Il s’agit sans doute d’une allusion à un sarcophage trouvé à une époque indéterminée dans la localité. Paul Lebel (/ intervocalique, dans Mél. Dauzat, p. 180), pense qu’il peut s’agir dans les dénominations de ce genre d’allusions anciennes à des dépôts ou fabriques de sarcophages de pierre. Dans le cas présent, le singulier ne favorise pas cette supposition.
V. Vincent, Topon. de la Fr., n° 801, p. 307, qui mentionne de nombreux aspects assez répandus en Gaule romane, dont Cerqueux, n° 624, [et hameau de Saint-Crespin (G.)]» Serqueux (S. -M.), ainsi que Saint-Pierre-des-« Cercueils », aujourd’hui Saint-Pierre-des-Fleurs (E.). En dehors de la Normandie, v. Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 161.

Archives du Calvados.
Cerqueux (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel : Lisieux Code INSEE : 14148
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Cerqueux forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.

CERQUEUX (9)
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. — Gr. à sel de Bernay. Gen. et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III . 4° arr. communal (Arr. de Lisieux) : canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) .
hab. (1911). Sup.: 565 hect. 86 a. 20 c.

ADMO Gale. Délibérations depuis 1838.
Le déficit de deux registres antérieurs, depuis le 7 septembre 1788 (139-116 fol.) , mentionnés par l’inventaire arrêté le 26 mai 1860, a été constaté par l’inspection de 1891 .

ÉTAT-CIVIL.— Naissances, mariages et décès, depuis 1793. Le déficit des actes de catholicité de 1611 à 1792, avec lacune de 1631-1635, mentionnés audit inventaire, a été constaté par la même inspection .
IMPOSITIONS. Matrice foncière . 1793 (Cah. )
Des états de sections de 1791 ? ( 2 cah. , 51 fol . ) , cote G. 9. de l’inventaire, n’ont pu être retrouvés.
CULTES. Deux registres de la fabrique (1744-1806), cote P. 1. du même inventaire, n’ont pu être retrouvės.

Cerqueux (ou Cerqueux-en-Auge, Cerqueux-sur-Vie) appartint, dès l’arrêté du 1er mars 1790, au canton de Mézidon.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE – Cerqueux. depuis 1838.
Délibérations du commun. 1672-1756 (Reg., 65 fol.
Délibérations municipales. 7 octobre 1787-10 germinal an VII (Reg., fol. 1-15, 31, 40, 92-93). Reprise des délibérations : 23 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL: Cerqueux. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1654.
Abjurations. 1686. Délibérations du commun. 1714-1715. –
Comptes du trésor. 1740-1775.
IMPOSITIONS: Cerqueux. Matrices des contributions foncière. An III; personnelle-mobilière. An V. an VII- an VIII (4 cah. )
CULTES: Cerqueux. Comptes des trésoriers de la fabrique. 1617-1657 (Reg., 23 fol.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance Cerqueux. 23 frimaire-« fervidor » an II ( Reg.): — affaires diverses ( Liasse).
Voir Ibid., des actes de catholicité de Cerqueux. 1683 (Série G, Cerqueux-en-Auge, cah.)
Voir aux Archives du Calvados des affaires diverses du Comité de surveillance de Cerqueux . An II ( Liasse) .

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Saint-Julien-le-Faucon.

Lieux-dits de CERQUEUX:
BAILLEUL, BOULAYE (LA), BOULET (LE), .Channevotte (LA), Chenevotte (LA), COUR-DE-LA-LOUVETIERE(LA), Croix-Rouge (LA), Haranguerie(La), LANDE(La Grande et La Petite), Losière (La), Minerette (Les), Mouteilles (Les), Ponière (LA), Val-Linger (LE), Vavasseurs (Les), [SAUSSAY (LA), La Sauchaie, 1397 (parv. lib. rub. Troarn. p. 11)].

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 779.
– Cerqueux, Manoir de Cerqueux, PGMPA, pp. 76-77; allège.
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page1222.
– Nouvelle statistique monumentale du Calvados : Canton d’Orbec (suite) Cerqueux-la-Campagne / Henri Pellerin.
– RAULT Fernand, « Une famille de notables augerons », PAR, 31, N° 7, Juillet 1981, pp. 24-30 – Fervaques, Auquainville Cerqueux, Lisieux, charité de Meulles, routoir, perré.
– Revue Le Pays d’Auge-La Statistique monumentale du Calvados, par Henri Pellerin – Canton d’ Orbec: Cerqueux la Campagne 1959,1960.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.
Cerqueux, Sarcophugi, Sarcophagi.
L’église de Cerqueux est placée sous le vocable de saint Pierre.
La nef, dont les ouvertures ont été refaites au XVIe siècle, était primitivement romane et dépourvue de contreforts. Un seul contrefort saillant, du XVIe siècle, est placé vers l’extrémité orientale. La corniche a été détruite. Le mur méridional, en cailloutis, laisse voir un appareil grossier en feuilles de fougère.
Quatre fenêtres, deux grandes et deux petites, dont une du XVIe siècle, éclairent la nef de ce côté. L’une des grandes fenêtres est ogivale et formée d’une seule baie trilobée ; l’autre a été refaite anciennement.
Le mur septentrional, recrépi, offre des chaînages en pierre indiquant une reconstruction. Il est percé seulement de deux fenêtres dont une ogivale trilobée, est entourée d’une large gorge ou scotie. Il était primitivement roman, sans ouvertures et dépourvu de contreforts. Un porche élancé, du XIVe siècle, précède le mur occidental qui est sans caractère. Sur l’un des montants ou pieds-droits du porche est sculpté l’écusson de la famille de Lalande, composé de trois étoiles.
Le clocher, revêtu d’essente et percé d’ouvertures, présente une base carrée en charpente surmontée d’une pyramide octogone, garnie sur les faces principales de lucarnes cintrées, avec abat-sons, et couronnées d’un fronton triangulaire correspondant aux angles de la base (commencement du XVIe siècle).
Le choeur, en retraite sur la nef, est construit en grand appareil et date du XVIe siècle. Il se termine, à l’orient, par un chevet droit percé d’une longue fenêtre cintrée, masquée par une petite sacristie en bois. Aux extrémités du mur oriental s’élèvent deux contreforts saillants à glacis très inclinés.
Une grande fenêtre ogivale géminée, partagée en deux par un meneau prismatique, s’ouvre dans le mur septentrional.
Deux larges compartiments en forme de flammes décorent le tympan.
Le mur méridional est percé de deux larges fenêtres semblables à la précédente. L’une de ces fenêtres a perdu son meneau et sa tracerie flamboyante: ils auront probablement été coupés afin de laisser pénétrer plus de jour dans le choeur.
L’arc triomphal, de forme ogivale, date du XVIe siècle.
Les chapiteaux qui terminaient les colonnes sur lesquelles il s’appuyait ont été détruits.
La voûte du choeur est en merrain. Elle repose sur une jolie sablière, décorée de losanges garnis de feuillages et d’entrelacs.
La voûte de la nef est également en merrain.
Une piscine, surmontée également d’une ogive en accolade, se voit aussi dans la nef.
Au midi se dresse un bel if.
La commune de Cerqueux a été réunie à Friardel.
Cerqueux-la-Campagne avait pour patron, aux XIVe et XVIe siècles, le prieur de St-Cyr-de-Friardel; au XVIIIe, le seigneur. » (A de Caumont 5-781)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

189 – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jacques Morin, fils de Jacques et d’Anne Poullain, de la parr, de Cerqueux (Orbec).

84. – Le 20 avril 1706, le seig. évêque de Lx donne à Msr. André-Achille de Houel, clerc tonsuré de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, la collation de la chapelle de St-Thomas de la Planche en la parr. d’Estrées, vacante par la mort de Me. Descalles, curé de Cerqueux et chapelain de lad, chapelle.
Le 21 avril 1706 led. sr. de Houel prend possession de la chapelle de la Planche, en présence de Me. Gabriel Desmarest, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy; Me. Réné Basin, notaire en la parr. de Corbon.

Curés. – N.Descalles – Jean Andrieu.
Patron.-Le seigneur du lieu.- G.du Val de Bonnéval.
Seigneur.-J. du Bourget – G. .du Val de Bonnéval.

117. – Le 22 janvier 1712, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux appartenant aux religieux de Friardel, les chanoines réguliers dud. monastère nomment à l’une des portions de lad. cure de Cerqueux, vacante parla démission pure et simple de dom Jean Gallot, pbrë, chanoine régulier, dernier titulaire de lad. portion, la personne de Dom Jean Marye, pbrë, chanoine régulier de lad. abbaye.
Le 29 janvier 1712, Me. Pierre du Mesnil, vic. gl, donne aud. sr. Marye la collation dud. bénéfice.
Le 12 férrier 1712, le sr. Marye, pourvu de l’une des portions de la cure de Cerqueux, en prend possession en présence de dom Robert-Dominique Moullin, pbrë, chanoine régulier de Friardel ; Me. Jean Deschamps, pbrë, curé de l’autre portion de lad. cure de Cerqueux; Me. René de Champeron, demeurant en lad. abbaye, et André Ferté, laboureur de lad. pair.

615. – Le 28 fév. 1714, Dom Jean-Baptiste Marie, pbfë, chanoine régulier, prieur-curé de l’une des deux portions de St-Pierre de Cerqueux, demeurant en lad. parr., donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Nicolas-André Piel, aussi chanoine régulier de Friardel et prieur-curé de Bois-L’Evêque au diocèse de Rouen. Fait en la maison de Me. Jean-Baptiste Moullin, pbfê, chanoine et archidiacre en la Cathédrale de Lx.

94. – Le 29 mars 1714, Me. Nicolas-André Piel, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Pierre de Cerqueux, vacant par la démission faite en sa faveur par Me. Jean-Baptiste Marie, pbfë, chanoine régulier dud. ordre et dernier titulaire.
Le 30 mai 1714, Me. Léonor de Matignon, vic. gl, donne son visa auxd, lettres de provision.
Le 2 juin 1714, le sr. Piel, prieur-curé de N.-D. du Bois-l’Evêque, diocèse de Rouen, pourvu de là 2° portion de la cure de Cerqueux, prend possession de lad. cure, en présence de Me. Jean Deschamps, curé de la 1° portion, et de Jean Drouin, trésorier de l’église de Cerqueux.

142. – Le 7 nov. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Andrieu, fils de feu Me. Philippe Andrieu, en son vivant tabellion, et de Jeanne Pollin, de la parr, de Cerqueux, d’une part, et Catherine Gosset, fille de François Thomas, de la parr. de Pierrefitte.

494. – Le 7 mars 1723, titre clérical fait en faveur de Me. Jacques Jobey, acolyte de Cerqueux, par Marie Capentier, Vve de Nicolas Jobey, marchand.

Curé de la 1° portion. – J. Deschamps.
Curé de la 2° portion. – J. Gallot, X. 117. – J.B Marie – N.A. Piel.
Clercs.- J.-B.F. de Brucourt – J. Jobey.
Patron de la 1° portion. – Les religieux de Friardel.
Seigneurs et notables. – L. de la Lande – A. Ferté.

881. – Le 17 avril 1730, la nomination à la cure de St-Crespin appartenant au seig. du lieu, Me. Léon-Thomas-Charles du Val, Esc, seig. de Lécaude et patron de St-Crespin, demeurant à Rouen, rue St-Patrice, représenté par Jean Amiot, marchand, bourgeois de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Nicolas Hurel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Andrieu, pbrë, curé de Cerqueux-en-Auge.

921. – Le 26 août 1730, noble dame Dieudonnée Maillard, Vve.de Pierre de Brucourt, Esc. demeurant en sa terre et parr. de Cerqueux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Louis-Antoine de Brucourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Michel de Chanu, chev. seig. de St-Marc, de Cerqueux et autres lieux, demeurant en sa terre de la Lande, parr. de Cerqueux, et Jean-Baptiste-François de Brucourt, Esc. demeurant aussi en sa terre, parr. dud. Cerqueux. Dans cet acte, led. accolyte était représenté par Me. Deschamps, pbrë, curé de Cerqueux.

1145. – Le 31 mars 1731, Me. Jean Andrieu, pbrë, curé St-Pierre de Cerqueux-en-Auge, pourvu du bénéfice-cure de St-Crespin, remet purement et simplement lad. cure de Cerqueux entre les mains de Me. Guy du Val de Bonneval, chev. seig. et patron de Iad. parr.
Le 23 sept. 1731, led. seig. représenté par Me. Pierre Eude, pbre, professeur en théologie au séminaire de N.-D. de Lx, nomme aud. bénéfice, ainsi vacant, la personne de Me. Jean Gabrie, pbrë de la parr. de St-Crespin.
Le même jour, le seig. évèque donne aud. sr. Gabrie la collation de lad. cure.
Le 27 sept. 1731, le sr. Gabrie prend possession de la cure de Cerqueux, en présence dud. seig. patron, dud. sr. Andrieu, dernier titulaire, de Jean du Bourget, Esc. sr. de la Saunerie, demeurant en lad. parr. et autres témoins.

59. – Le 10 mars 1735, Louis Deshayes, sr. de la Radière, cons. du roy, assesseur ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec, demeurant en sa terre de la Radière, pair, de Cerqueux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Louis-GabrieI Deshayes de la Radière, Me. ès-arts, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Deshayes, cons. du roy, lieutenant-général en la vicomte d’Orbec, et premier assesseur en bailliage, et Louis-Jean Deshayes, Esc. sr.de la Radière, gendarme de la garde du roy, tous deux demeurant à Orbec. Fait et passé en présence de Me. Pierre Petit, avocat, demeurant à Orbec, et Pierre Petit, sr. de la Hérisonnière, de la parr, de Bienfaite.

156. – Le 24 déc. 1735, Louis-Gabriel Deshayes de là Radière, sous-diacre, Me. es-arts et bachelier en théologie de l’Université de Caen, demeurant à Cerqueux, doyenné d’Orbec fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

204. – Le 10 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Réné de Baudot, Esc. sr. de Baujon et de Maisons-Rouges, brigadier des gardes du corps, fils de …. de Baudot, Esc. et de feu noble dame Marie Delorme, de la parr. d’Ambenay, diocèse d’Evreux, d’une part, et damll. Elisabeth Deshayes, fille de Me. Louis Deshayes, sr. de la Radière,cons. du roy, assesseur ancien civil et criminel aux bailliage et vicomte d’Orbec, et de noble dame Marie de Mailloc. lad. damlle. originaire d’Orbec et demeurant présentement à Cerqueux.

445. – Le 11 oct. 1737, Me. Louis-Gabriel Deshayes de la Radière, diacre, Me. ès-arts en l’Université de Caen et bachelier en théologie de la méme Université, demeurant en la parr. de St-Pierre de Cerqueux, ayant fait élection en la maison de Me. Louis Deshayes de la Radière, cons. du roy au bailliage d’Orbec, demeurant en lad. parr. de Cerqueux, fait signifier ses noms et grades aux religieux de Friardel.

5. – Le 3 avril 1742, Me. Jean-Baptiste Durai, diacre, pourvu de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 1° portion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. André-Nicolas Piel, pbrë, curé de Cerqueux pour l’autre portion; Me. Roger Fortin, pbrë, curé de la Cressonnière; Mesr. Philippe de Mailloc, pbrë, seig. de Bailleul, de la Motte, et en partie de Cerqueux ; Me. Jacques Petit du Boulley, pbrë, demeurant à Orbec ; Me. Guillaume Toutain, sous-diacre de Cerqueux ; Alexandre Dumont, acolyte de lad. parr. ; Me. Jacques Quesney, diacre de la Chapelle-Hareng et autres témoins.

453. – Le 4 mai 1743, dispense de bans pour le mariage entre Msr. Jean-Baptiste-François de Brucourt, Esc. sr. de la Motte, cy-devant lieutenant au régiment de Choiseul-Infanterie, fils de feu Msr. Pierre de Brucourt, sr. de la Motte, lieutenant de cavalerie, et de noble dame DieuDonnée Maillard, de la parr. de Cerqueux, d’une part, et noble dame Genevière Jouvin, veuve de Jean-Jacques de Mannoury, Esc. sr. des Alleurs, cons. du roy, auditeur en la chambre des Comptes, à Rouen, et fille de feu Jean-Bernard Jouvin, seig. du Plessis-Coigny, cons. du roy, président en l’élection de Bernay, bailly de Ferrières, et de noble dame Louise de Mainteterne, de la parr. d’Anceins, diocèse d’Evreux.

45. – Le 14 juin 1747, la nomination au prieuré-cure de St-Pierre de Cerqueux, 1° portion, appartenant au prieur commendataire de Friardel, Mesr. Charles Chastelain, licencié en théologie de la faculté de Paris, aumônier du roy, « abbé commendataire du prieuré deSt-Cyr de Friardel », diocèse de Lx, et de St-Pierre de Lyre, diocèse d’Evreux, et chanoine de Soissons, demeurant ordinairement aud. lieu, représenté par Dom Jacques de la Rue, prieur claustral du monastère du Friardel, nomme à lad. cure de Cerqueux, vacante par La mort de Msr. Jean-Baptiste Duval, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Charles-François Delauney, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé au prieuré de Friardel , en présence de Pierre le Prévost, pensionnaire, et de Mesr. Jacques-Charles-Nicolas Cocquerel, sr. du Rosey, demeurant tous deux auxd. monastère.

284. – Le 26 mai 1747, Me. Paul Loysel, pbrë, curé de St-Sylvain de Glos, âgé de 76 ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Baptiste Duval, pbrë, curé de la 1° portion de Cerqueux, près d’Orbec……. Le 13 juin 1747, led. sr. Loysel ayant appris que le sr. Duval, curé de Cerqueux, était mort ; qu’il était inhumé du jour d’hier, donne une autre procuration pour résigner la cure de Glos….

Curés de la 1° portion.- J. Deschamps – J.-B. Duval – C.-F. Delauney.
Curé de la 2° portion. – N.-A. André Piel.
Clercs. – L.-A. de Brucourt – L.G. Deshayes – A. Dumont – G. Jobey – Jq. Jobey – G. Toutain.
Patron de la 1° portion. – Le prieur commendataire de Friardel. – C. Chastelain.
Seigneurs. -J.-B.-F. de Brucourt – P. de Brucourt – M. de Chanu – L. Deshaye,

51. – Le 19 janv. 1753, Dom Nicolas-André Piel, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de Cerqueux, 2° portion, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Dom Nicolas Godet, pbfë, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel. Le sr. résignant se réserve toutefois une rente de 200 livres sur les revenus dud. bénéfice, et « la chambre où il couche, le caveau qui est à côté et une place pour mettre son bois. » Le 8 févr. 1753, led. sr. Godet obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure.
Le 20 mars 1753, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 31 mars 1753, le sr. Godet prend possession du prieuré-cure de Cerqueux, 2° portion, en présence de Me. Jacques Delauncy, pbfë, curé de là 1° portion ; Me. Guillaume Toustain, sous-diacre; Jacques Jobey, écolier étudiant, demeurant tous deux à Cerqueux, et autres témoins.

345. – Le 10 sept. 1754, vu l’attestation du sr. Godet, pbfë, prieur-curé de Cerqueux, et du sr. Le Moine, pbfë, desservant de Bonneval, dispense de bans pour le mariage entre Yves-Gabriel Deshayes, Esc. sr.de Marcère, ancien lieutenant du régiment de Grassin, fils de feu Msr. Yves Deshayes, en son vivant Esc. seig. et patron honoraire de Bonneval, cons. du roy, lieutenant particulier civil et criminel au bailliage d’Orbec, lieutenant général de police dud. lieu, et de noble dame Rénée Marguerite de St-Martin-de-Cerceaux, originaire de la parr. de Bonneval et demeurant depuis temps de droit en celle de Cerqueux, d’une part, et damll. Françoise Petit, fille de François Petit, en son vivant Esc. sr.de Mounivel, garde du roy, et de Marie-Barbe Jobey, de lad. parr. de Bonneval.

370. Le 30 oct. 1734. – Nicolas Jobey, fils de Nicolas et de Marie Charpentier, de la parr. de Cerqueux, reçut la tonsure et les ordres mineurs.

284. – Le 10 oct. 1759, Me. Jacques Delauney, pbrë, curé de la 1° portion de Cerqueux, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Guillaume Marquand, pbrë de ce diocèse. Il se réserve une pension annuelle de 230 livres.
Le 31 oct. 1759, le sr. Marquand obtient des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 16 avril 1760, les vicaires généraux du Chapitre donnent leur visa auxd. lettres de provision.
Le 18 avril 1760, le sr. Marquand prend possession de lad. cure de Cerqueux, en présence de Me. Nicolas Godet, pbrë, chanoine régulier, prieur-curé de la 2° portion ; Mesr. Louis-Jean Deshayes, Esc. seig. de Bailleul et de la Motte-Cerqueux, brigadier des gens d’armes de la garde ordinaire du roy, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Cerqueux, et autres témoins.

101. – Le 6 févr. 1709, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux, doyenné du Mesnil-Mauger, appartenant au seig. du lieu, Mes. Pierre-François-Claude-Guy du Val, chevr. seig. et patron de St-Pierre de Cerqueux, seig. des fiefs de Bonneval, Myhareng et autres lieux, demeurant à Rouen, rue de l’Aumosne, parr. St-Martin-sur-Renelle, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Gabrie, pbrë du diocèse de Lx, demeurant à Lécaude. Fait et passé à Rouen.
Le 13 févr. 1709, le seig. évèque de Lx donne aud. sr. Bardel la collation dud. bénéfice.
Le 19 févr. 1709, le sr. Bardel prend possession de la cure de Cerqueux, en présence de Pierre Bienassez, marchand, de lad. parr. et autres habitants.

113. – Le 27 déc. 1768, Jean-Baptiste Paisant, sr.de Valencourt, marchand, demeurant à Cerqueux (Mesnil-Mauger), constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Julien Nicolas, acolyte de Lécaude, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée la Fillière, appartenant aud. sr. Paisant, sise à St-Crespin, sur le chemin tendant de St-Crespin à Carrouge. Elle est de plus garantie par le sr. Julien Nicolas, père dud. acolyte, et autres cautions. Fait et passé à Lécaude, en présence de Me. Nord-Jean-Baptiste Desgenetez, pbrë, vicaire de Lécaude, et Me. Jacques Bardel, pbrë, demeurant en lad. parr.

Curés de la 1° portion. – F.-C. Delauney – J. Delauney – G. Marquant.
Curés de la 2° portion. – N.Godet.
Prêtre de la paroisse – N. Jobey.
Clercs. – C. Jobey – N. Jobey – G. Toustain.
Patron — Le prieur commendataire de Friardel. C.Chastelain
Seigneurs. – L.J. Deshayes de la Radière-Bailleul – Y.G. Deshayes de Marcère.

236. — Le 10 déc. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis-Joseph-Etienne Dirlande, Escr. fils de feu M. Louis-Jacques-Mathieu Dirlande, Esc. et de feue noble dame Marie-Barbe de la Vigne, demeurant en la parr. de Grandcamp, d’une part, et noble demll. Marie-Anne Deshayes, fille de M. Louis-Jean Deshayes, Esc., Sr. de la Radière, et de noble dame Anne-Marie de Rocq, de la parr, de Cerqueux.

237. — Le 25 mai 1778, M. Jean-Baptiste Lecouteur, pbre du diocèse de Lx, (parr. de St-Philbert-des-Champs), obtient en cour de Rome des lettres de provision per obitum et en commende du prieuré cure de St-Pierre de Cerqueux, 2° portion, vacante par la mort de Fr.Nicolas Galet, pbre, religieux de l’Ordre de St-Augustin et dernier titulaire.— La mise en commande s’explique par le mauvais état dans lequel se trouvaient alors les bâtiments de la cure.
Le 30 Nv. 1778, M. de b Baume, vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 2 décembre 1778, le Sr. Lecouteur prend possession de la 2° portion du prieuré cure de Cerqueux, en présence de M. Guillaume Marquand, curé de la I° portion ; M.Etienne Jouen de Bornainville, curé de la Vespière et doyen d’Orbec ; Mesr. Louis-Jeao Deshayes de la Radière, seig. de la Motte, Bailleul et en partie de Cerqueux, seig. haut-justicier des Pintières, ancien Maréchal-des-logis des gendarmes de la garde du roy, demeurant l’un et l’autre à Cerqueux.

342. — Le 24 août 1778, Fr. Charles-François Géfrotin, pbfe, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en l’abbaye de St-Cyr de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provison dites de per obitum, de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 2° portion, dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort du F.Nicolas Godet, en son vivant chanoine régulier dud. Ordre.
Le 4 avril 1779, led. Sr. Géfrotin, curé de St-Martin de Friardel, requiert du seig. évêque le visa desd. lettres de provision. Sa Grandeur répond «qu’elle se croit obligée, par le devoir de sa place de supérieur et par le précepte de la charité, de représenter paternellement aud. Frère Géfrotin, curé de Friardel et encore prieur du prieuré de Buzot, de son ordre, diocèse d’Evreux, qu’en requérant par un acte juridique le visa sur laditte signature de provision per obitum qu’il a demandée et obtenue en cour de Rome du bénéfice cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse. » et le seig. évêque lui lit l’article des constitutions de son ordre auquel il fait allusion. (Const. 2° part.Cap. IX.) D’où il suit que led. Fr. Géfrotin ne peut, sans manquer à son voeu, persister dans sa réquisition, ni Sa Grandeur lui accorder licitement le visa par lui demandé.
Led. Sr. Géfrotin, prenant cette réponse pour un refus de visa, déclare qu’il est prêt à se pourvoir, pour cause dud. refus, partout et quand il le jugera bon.

344. — Le 10 mai 1779, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux, doyenné de Mesnil-Mauger, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Pierre-François-Claude-Guy du Val de Bonneval, chev., seig. et patron de Cerqueux-en-Auge, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Jean Bardel, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-François Duval, pbre, chapelain de Lécaude, y demeurant. Fait au manoir seigneurial dud. seig. Signé : « Du Val de Cerqueux. »
Le 15 mai 1779, M. Despaux, vic. Gl, donne aud. Sr. Duval la collation dud. bénéfice.
Le 29 août 1779, le Sr. Duval prend possession de la cure de Cerqueux, en présence de Jean-Baptiste et de Jean-Auguste Paisant, père et fils, marchands, Pierre Bienassez, Pierre-Nicolas, marchand, et Jean-Pierre Bienassez, toilier, demeurant tous en lad. pair.

84. — Le 21 mai 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Augustin-Gabriel Deshayes de la Radière, Escr. fils de Mes.Louis-Jean Deshayes de la Radière et de noble dame Anne-Marie deRocq, demeurant à Cerqueux, doyenné d’Orbec, d’une part, et noble demlle. Anne-Julie Harel, fille de Mesre. Jean Harel, Esc. et de dame Julie-Aimée-Renée Piquefeu, de la parr. de Ste- Croix-des-Pelletiers de Rouen.

154.— Le 15 nov. 1781, Fr. Charles-François Géfrotin, pbre. chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en la maison et communauté de Friardel et pourvu per obitum en cour de Rome du prieuré cure de St-Pierre de Cerqueux, obtient de la cour de parlement de Rouen un arrêt d’Exequatur pour lesd. provisions par lui obtenues.
Le 26 nov. 1781, il se rend au palais épiscopal de Lx avec le notaire apostolique et requiert du seig. évêque de lui accorder le visa de la signature de cour de Rome, afin qu’il puisse prendre possession de lad. cure de Cerqueux, ainsi qu’il l’en avait déjà prié le 24 avril 1770. Sa Grandeur dit qu’elle persiste dans la réponse qu’elle a faite à la première réquisition, à savoir qu’elle est obligée par sa place de supérieur et par le précepte de la charité de représenter paternellement aud. Sr. Géfrotin qu’en requérant par un acte juridique le visa pour la cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse : qu’en conséquence Sa Grandeur ne peut licitement lui accorder le visa par lui demandé, le Sr. Géfrotin proteste contre ce refus de visa et déclare qu’il entend se pourvoir « la où, quand et ainsy qu’il appartiendra. » Copie de lad. protestation est laissée au seig. évêque.
Le 27 nov. 1781, le Sr. Géfrotin expose au lieutenant-général civil et criminel du bailliage d’Orbec qu’il a obtenu des provisions en cour de Rome du prieuré-cure de Cerqueux, le 24 août 1778; qu’après avoir sollicité longtemps un visa de Monsieur l’évêque de Lx pour pouvoir prendre possession de ce bénéfice, il a été dans la nécessité de lui faire faire une sommation par le ministère d’un notaire apostolique, laquelle sommation a été suivie d’un nouveau refus contre lequel il se réserve, de prendre la voye au cas appartenant.» Mais comme il pourrait arriver qu’un autre eût pris possession dud. bénéfice et en acquit la possession triennale sans trouble, le suppliant a recours à l’autorité dud. Sr. lieutenant- général pour qu’il lui soit permis de prendre possession civile de ce prieuré, aux termes de l’article VII de l’Edit de 1095, à l’effet de pouvoir percevoir les fruits de ce bénéfice.
Le Sr. Desperiers de Fresne, lieutenant-général au bailliage d’Orbec, communique la requête au procureur du roy, et le lendemain le Sr. Courtin, avocat, « fongeant pour l’absence de MM. les gens du roy », autorise « le suppliant aux fins de la présente (requête) à ses risques et périls et aux charges de droit ».
Le 29 nov. 1781, en conséquence de lad. autorisation, le Sr.Géfrotin se rend à Cerqueux avec le notaire apostolique pour prendre possession du prieuré-cure. Ayant trouvé les portes de l’église fermées, ils vont au manoir presbytéral dud. prieuré-cure et demandent à Me Jean-Baptiste Lecouteur, pbre séculier, desservant lad. parr. de leur remettre les clefs de l’église, afin de prendre possession civile de ce bénéfice. Le Sr Lecouteur répond qu’il est titulaire, ainsi qu’il l’établira quand il en sera temps, et refuse de remettre les clefs. De plus il proteste contre toute prise de possession qui serait faite de ce bénéfice.
Alors le Sr. Géfrotin et le notaire retournent à la porte de l’église; et la prise de possession a lieu par la prière à Dieu, faite à genoux, sous le portail, et par le toucher des murs qui font le pourtour de l’église, en présence de plusieurs témoins venus de Friardel.

Curé de la 1° portion. — G. Marquand.
Curés de la 2° portion. — N. Godet — J.B Lecouteur,
Seigneurs.— J. Deshayes de la Radière.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du calvados pendant la première séparation – Raoul Patry.
– « Je regarde comme schismatiques et séparés de ma communion les prêtres qui ont adopté la dite Constitution [la Constitution civile du clergé], avec lesquels je ne pourrai être forcé d’avoir des Temples communs, » déclare Le Couteur, prieur-curé de Cerqueux, tout en se soumettant aux lois ( 1 ) .
(1) Arch. dép. Lm. Police. Extrait du registre des délibérations de la commune de Cerqueux, 2 fructidor.
– Mais certaines municipalités n’exercent cette surveillance qu’avec la plus grande mollesse, quelques agents pactisent avec les réfractaires : à Meulles, le curé de Cerqueux Le Couteur, remarie et rebaptise, les fidèles viennent en foule des communes environnantes, « tout le canton s’y porte » (3)
(3) Arch. dép. Lm. Police. Lettre du citoyen Dumont à Cordier, agent national du district de Lisieux, 22 floréal. Dumont ajoute à sa lettre un post-scriptum : « Lacère ma lettre, car s’il fût su que je t’écrive une pareille chose je ne serais pas 24 heures existant. »

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque
CERQUEUX.
– 49. Jacques de la Lande a produit plusieurs lettres, contrats de mariage et autres écritures, qui prouvent que lui et Julien, son frère, sont issus au 6e. degré de Jean de la Lande, vivant en 1381 et tenant propriétairement le dit fief de la Lande. V. le n°. 121.
– 121. Jean de la Lande, Roger, Jean, Guillaume et Charles, dits de la Lande, dénommés comme nobles, se sont aidés de semblables généalogie, lettres et écritures, que les Srs. de la Lande, sur la paroisse de Cerqueux, en la sergenterie d’Orbec, n°. 49.
– 197. Guillaume de la Planche, Sr. du lieu, et Henri, Sr. de Cerqueux, ont baillé leur généalogie et extraction de noblesse, et produit plusieurs lettres et écritures, la Ire. desquelles, datée du mercredi après la St.-Samson l’an 1349, fait mention de Mre. Robert de la Planche, chevalier, et par les autres ils fournissent leur descente de père à fils du dit Robert; desquelles lettres la copie est demeurée au greffe.
– Recherches de 1666:
Jean de Brucourt, seigneur de La Motte, ancien noble.
Robert Chanu, seigneur de Cantepie.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Pierre de la Lande, écuyer, pour rentrer en jouissance de son fief de la Lande, à Cerqueux, était tenu d’y faire procéder à une prisée judiciaire mais la chose était reconnue impossible « pour ce que les sergens, ne autres, n’oseraient accéder sur les lieux, ne en la dite paroisse de Serqueux, pour avoir au vray la déclaration des dis héritages, à l’occasion de la guerre et pour la crainte des brigans et adversaires du Roy nre sgr, qui y sont et fréquentent comme chacun jour et aussi le dit fief ne vault au dit escuier aucune chose, et est très povre personne ». Nul ne voulait prendre cette terre à ferme « pour le fait de la guerre ».

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – Du Bois, Louis-François
– 5°. La Congrégation des religieuses de Saint-Joseph établies en 1632 tant à Orbec qu’à Cerqueux, à Coquainvilliers et à Meules.

Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 – Pierre François Lebeurier

170. Maistre Jehan de Brencourt, assis à Serqueux – Cerqueux (Calvados), canton d’Orbec. On a oublié dans cet article le nom du fief. Le rôle de 4567 porte : Philippe de Breancourt , escuyer, seigneur de la Motte, assis en la paroisse de Cerqueux.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
L’église de Cerqueux relevait autrefois du prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel , auquel elle avait été donnée au Moyen-âge, par le seigneur du lieu, nommé de la Lande. C’était donc le Prieur de Friardel qui nommait les curés de Cerqueux dont beaucoup d’entre-eux furent des chanoines réguliers de son monastère.
Il y eut rivalité entre les de la Lande et les religieux de Friardel, il s’ensuivit des procès qui durèrent pendant plus d’un siècle et qui aboutirent à la condamnation des seigneurs du lieu.
Quelques années avant la Révolution, le curé et l’église de Cerqueux relevaient toujours du prieuré de Friardel, aussi appelait-on cette paroisse « Cerqueux-la-Campagne » en raison des nombreux labours qu’on y trouvait.
La famille de la Lande devait son nom à un fief nommé La Lande, qui se trouvait dans la partie Est de la communes.
Au XVII° siècle, cette famille vendit une partie de ses terres pour aller se fixer dans la région de Conches. Ces biens alors aliénés , prirent le nom de « Grande Lande » et les biens qui restèrent la propriété de la famille de La Lande furent appelés « La Petite Lande ».
La famille de La Lande, qui conservera toujours des propriétés à Cerqueux (1959), eut pour dernière représentante une Melle de La Lande qui épousa M. de Vigan. Elle avait été la filleule de Mme de Pompadour et s’éteignit à Orbec au début du XIX° siècle. Ses enfants et petits-enfants continuèrent à habiter Cerqueux, au château de la Lande qu’ils transformèrent et modifièrent il y a 80 ans (dans les années 1870).
Au début de ce siècle, la famille de Vigan vendit « La Lande » c’était la première fois, dans son histoire, que cette propriété passait en d’autre mains. Le château de la Lande, demeure de la famille Fauchille , est actuellement (1959) la propriété de M.Farcy.
De nombreuse voies antique traversaient la commune de Cerqueux et notamment celle d’Orbec à Vimoutiers, qui passait non loin du château de Montfort (commune de Meulles).

DIVERS :
– 1653, 19 décembre – Préaux-Saint-Sébastien
Dans l’aveu rendu par Laurent-Jacques de Chanu, pour le fief de La Lande, à Cerqueux: « A cause duquel fief de Préaux, Messire François de Moges, écuier, seigneur dudit lieu de Préaux, conseiller du Roi et maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Normandie, a droit de présenter au bénéfice du dit lieu de Préaux.
= AN P. 329, 46. Aveu du fief de la Lande. Cité par Henri PELLERIN, PA, 10, N° 11, Novembre 1960, p. 19.
-1412, 18 août – Préaux-Saint-Sébastien
Dans l’aveu rendu par Jean de La Lande pour son fief de la Lande, à Cerqueux, il déclare que Jean de Saint-Aubin tient le fief de Saint-Sébastien-de-Préaux, tenu à cour et usage de la seigneurie de Lande.
= AN P. 308, LXXIX. Cité par Henri PELLERIN, PA, 11, N° 10, p. 11.
– 1656, 9 mars – Préaux-Saint-Sébastien
Aveu rendu par Laurent-Jacques de Chanu pour son fief de la Lande, à Cerqueux:  » le fief de Préaux s’étendait sur Préaux et paroisses voisines.
= AN P. 929, 46. Aveu du fief de la Lande. Cité par Henri PELLERIN, PA, 11, N° 9, Septembre 1961, p. 9.

Insinuations:
La cloche de l’église de très petit diamètre mais pourtant munie d’une inscription se trouve au presbytère de Mesnil-Mauger.

3 – Archives ShL:

FONDS CAILLIAU SOUS-SÉRIE 3 F.
3F 64 1600-1699 – Cerqueux et Bienfaite : partage de biens

FONDS DES ERUDITS – PANNIER Arthème :
Archives ShL, NE12, 1er carton.

FONDS COTTIN 2019
39 ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
Boîte archives Cerqueux (le) Cerqueux (le)

Archives NEDELEC COMMUNES:
Com.11.5 Cerqueux-la-Campagne

Carnets de Charles Vasseur : voir : Doyenné d’Orbec.
– Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
– 2 feux privilégiés
– 10 feux taillables
CERQUEUX LA CAMPAGNE (de Sarcophagis Sarcophagis)
– Sous l’invocation de Saint Pierre
– Divisée en deux portions au 16e siècle

Seigneurs. I.J. Deshayes de la Radière – A.B Deshayes de la Radière.

– Insinuations
– Historique
Cerqueux : il ne paraît point qu’il ait existé un fief du nom de Cerqueux, ou si originairement la paroisse de Cerqueux a donné la dénomination à un fief, il se trouvait vers la fin du Moyen-âge réuni avec un autre fief appelé La Motte.
En 1463, Montfaut trouva noble à Cerqueux Pierre de La Lande, dont les descendants subsistaient encore dans la même paroisse lors de la recherche des élus de Lisieux en 1540. Alors Jacques de La Lande produisit plusieurs lettres, contrats de mariage, etc. … qui prouvent que lui et Julien son frère sont issus au 6e degré de Jean de La Lande, vivant en 1381 et tenant propriétairement ledit fief de La Lande.

Au XVIIIe siècle, Gabriel de Chanu, prenait le titre de seigneur de Cerqueux. La maison de Chanu est aussi originaire des environs d’Orbec et elle semble être entrée en possession du fief de Cerqueux par suite de l’alliance de Claude de La Lande qui épousa en deuxième noce Charles de Chanu sous le règne d’Henri IV ou à peu près. La famille porte d’azur à trois besons(?) d’or.
A la même époque Jean Gabriel de Mailloc, écuyer, sieur de Bailleul, prenait aussi le titre de seigneur de La Motte Cerqueux. Le sieur de Mailloc paraît être décédé sans héritier direct et avoir cédé ses biens à Noble Dame Marie de Mailloc qui avait épousé Louis Deshays de la Radière, conseiller du Roy, assesseur, ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. En 1740, le magistrat était décédé et sa veuve prend les titres de Dame de La Motte Cerqueux. De son chef elle avait eu un fils Jean Louis Deshays se titrant écuyer seigneur de la Radière, gendarme de la Garde du Roy dès cette année 1740, bien qu’il ne paraisse pas avoir été anobli au mois de janvier 1769 par lettres patentes datées de Versailles. Alors sa mère étant morte, il cumulait ses titres avec les siens. La Chesnaye lui consacre un article et le qualifie de seigneur de Bailleul, La Motte, patron honoraire de Cerqueux.

    Il épousa Anne Marie de Roch qui lui donna cinq enfants :

  • Louis Guillaume Servais, militaire
  • Augustin Gabriel aussi militaire
  • Marie-Anne
  • Louise Agathe Suzanne
  • Marie Catherine.

Ses armoiries sont de gueules à un lion rampant et armé d’une épée d’argent. L’écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins d’or de gueules et d’argent.

– Bailleul
Fief situé à Cerqueux. Ce fief était possédé au commencement du 18e siècle par une branche de la famille de Mailloc, qui prend son nom de quatre paroisses situées à moitié chemin entre Orbec et Lisieux.
Philippe de Mailloc, écuyer, seigneur de Bailleul, était mort en 1722.
En 1735, Jean Gabriel de Mailloc, écuyer, avait succédé à son titre et était frère de Marie de Mailloc qui avait épousé Louis Deshays de la Radière, conseiller du Roy, assesseur, ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. La Dame de la Radière hérita de toutes les terres de son frère, qui passèrent ensuite à ses enfants, dont les descendants furent dépossédés à la Révolution de 1790

– Description de la cloche
En 1674, j’ai été bénite par ….. Lesage, prêtre curé de ce lieu ….et noble Michelle …..
Philippe de Mailloc, écuyer, seigneur de Bailleul, conseiller du Roy, lieutenant assesseur à Orbec et Demoiselle Michelle de Bellemare, femme de Laurens … de Chanue (?) seigneur de Saint Marc et de La Lande.
(Croix formée de jolis rinceaux – lue par M: Pannier)

« Analyses et transcriptions : »
3e fascicule, page 205 : Messire Pierre François Claude Guy Duval, chevalier seigneur et patron de Cerqueux, Bonneval et autres lieux demeurant à Rouen.

CARTULAIRES:

– 1F355 : 14 mai 1603 : Mathieu Jobbay de Cerqueux vend à Léonard Le Roy de Notre Dame d’Orbec une pièce de terre.
– 1F288 : 5 février 1626 : Isaac Charpentier de la paroisse de Cerqueux vend à Guillaume Bunel bourgeois d’Orbec la moitié d’une pièce de terre en jardin à Cerqueux.
– 1F325 : 3 août 1726 : contrat de mariage de Thomas Hue de Cerqueux et de Marie Le Guay de Meulles.
– 1F827 : 1794 : Cerqueux : administration communale.
– 1830. – archives ShL
– 1F804 : 1830… : Cerqueux : papiers divers.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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