PIERREFITTE – 14

NOTES sur PIERREFITTE en AUGE – 14
Ecclesia de Petra Ficta – Pierre ficte

Collection de Répertoires Sommaires des Documents antérieurs à 1800 – Conservés dans les Archives Communales..
PIERREFITTE- EN-AUGE.
I. Dioc . de Lisieux.- Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. — Gr. à sel de Danestal. Gén, et int . de Rouen ; él . et subd . de Pont- l’Évêque.
II . Distr. et canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 1° mars 1790) . 3 arr. communal (Arr . de Pont-l’Évêque) ; canton de Pont- l’Évêque (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Blangy (Arrêté du 6 brumaire an X) ; canton de Pont- l’Évêque (Loi du 1er août 1872) . Pop.: 204 hab. (1911) . Sup.: 547 hect. 49 a. 50 c .
ADMon Gale. Délibérations du commun. 1623-1668 ( 2 reg., 91 fol. ) ; 1691-1694 (Cah. , 13 fol . ) Délibérations municipales , depuis le 8 mai 1816.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, depuis 1571.- Mariages et sépultures, depuis 1573 .
Quelques baptêmes. 1559-1568. Lacunes : mariages de 1594, actes de 1595 , 1610-1622 , juin 1636 – juin 1653. – Testament . 1596.
Audiences de contrats. 1623-1636, 1653-1673. Rôle de la taille. 1597.
Voir Ibid. , les actes de catholicité de Pierrefitte-en-Auge. 1683 , 1716-1720 ( Série G, Pierrefitte-en-Auge, 6 cah. )

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Pierrefitte, canton de Blaugy.
Par. de Notre-Dame, patnr. le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. de Beaumont. Génér. de Rouen , élect. et sergent, de Pont-l’Evêque.
Les fiefs de Bretteville et de la Cour-du-Bosc relevaient de la baronnie de Blangy; fief Asnières,
relevant de Vassy, et fief de Silly, relevant de Bonnebosq, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Bailleul, h. — Baillolium, XII° s° ( pouillé de Lisieux , p. 2 7 ). Le fief de Port ou de Bailleul relevait de la vi-comte d’Orbec, 1407 (Brussel). Il fut érigé en plein fief de haubert par l’union de plusieurs fiefs en 1669 (ch. des comptes de Rouen, t. II, p. 51). – Cour-Du-Boscq (La), h. c – Couture-Bourdon (La), h.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
D’Hozier 70.82 Englesqueville
Bulletin Monumental 1862 p.555
Musée des Antiquaires à Caen p.17 n°61
Bulletin des Antiquaires 1864 p.44
Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1293.
CAUMONT Arcisse de, Pierrefitte-en-Auge – Eglise dans Statistique monumentale du Calvados.
FOURNEE Dr Jean, « Pierrefitte-en-Auge – Eglise », AAN, 145, 1987(1988).
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise), Art de Basse-Normandie, été 1958.
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise) in Trésors d’Art religieux du Pays d’Auge, N° spécial d’Art de Basse-Normandie, 1962.
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise) in Dictionnaire des Eglises de France, Paris, Laffont, 1968, t. IV.
FOURNEE Dr Jean, « Pierrefitte-en-Auge – Eglise », AAN, 145, 1987(1988).
GONCALVES Jeanne : Mémoires d’Edmond Morel. BSHL n° 57, décembre 2004.
MOREL Edmond : Ma vie en captivité, ma libération par le Russes. Archives SHL, Lieux K à R
NEDELEC Yves : documentation (Famille Boivin-Champeaux, noms de lieux, les Labbey de Druval). Voir Archives SHL NE26
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Revue Le Pays d’Auge:
Yves Lescroart, Le double pressoir de Pierrefitte-en-Auge, 2014-2015,02-mars-avril.
Françoise Dutour, La typologie des villages et des bourgs 2016, 04-juillet-août.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.
Pierrefitte, Peira ficta, Pierreficte.
L’église de Pierrefitte se dessine, d’une manière assez pittoresque, sur le sommet du coteau qui forme la vallée de la Touque du côté de la rive gauche. De ce point, on découvre un magnifique point de vue qui embrasse la vallée avec sa riche végétation et ses villages. L’ensemble de la construction date du commencement du XIIIe. siècle. Les murs sont en blocage. Celui de l’ouest, où se trouve le portail, est soutenu par deux contreforts assez saillants, avec une retraite, qui présentent les caractères du XIIIe. siècle. La porte et une fenêtre qui la surmonte sont modernes. Dans le pignon se trouve conservée une jolie lancette qui appartient à l’époque primitive.
Les deux murs- latéraux sont soutenus chacun par trois contreforts. Les deux premiers, du côté du nord, sont semblables à ceux du portail et datent de la même époque.
Le troisième est plat, mince, et paraîtrait remonter jusqu’à l’époque romane. Il n’y a de ce côté qu’une seule fenêtre, du XVI. siècle. Au midi, un seul contrefort, le premier vers l’ouest, est du XIIIe. siècle; les deux autres ont été refaits au XVI., et ils portent des traces de restaurations notables de beaucoup postérieures. Il n’y a également, de ce côté, qu’une seule fenêtre à la nef.
Deux chapelles forment transept entre la nef et le choeur.
Elles sont parfaitement semblables et ont été construites au XVIe. siècle. Les pignons sont soutenus par deux contreforts et percés d’une fenêtre ogivale avec tracerie flamboyante.
Une étroite ogive subtrilobée regarde l’occident, tandis que le mur de l’orient est resté obscur contrairement à l’usage.
Le choeur remonte en entier au XIIIe. siècle, et ses deux murs latéraux sont symétriquement disposés. Au nord, les fenêtres sont deux lancettes simplement épannelées ayant toute la physionomie des ouvertures de l’époque de transition.
On voit, en outre, dans ce mur une petite porte qui peut dater du XVIe. siècle. Elle est accompagnée de deux culs-de-lampe.
Au midi, une des deux lancettes a été réparée d’une manière ridicule. Correspondant à la petite porte cintrée du nord, s’ouvrait, de ce côté, une petite porte ogivale à tympan plein qui est bouchée.
Le chevet est un mur droit que buttaient autrefois deux contreforts, en grande partie anéantis. Toute la partie inférieure est obstruée par une sacristie que M. Bouet a supprimée dans notre dessin. Une belle fenêtre à trois baies du XIIIe. siècle occupe ce chevet.
Le clocher, en charpente, est assis sur la partie occidentale de la nef, près du portail. Sa forme est peu gracieuse.
On vient de substituer l’ardoise à l’essente découpée qui le revêtait autrefois.
L’intérieur a heureusement conservé une grande partie de l’ornementation dont elle avait été successivement dotée.
Une même voûte de merrain recouvre le choeur et la nef, qui ne sont point séparés par un arc triomphal.
On a coupé les entraits du choeur et badigeonné les douvettes.
La nef a conservé sa charpente et ses peintures qui datent du règne de Louis XIV.
Dans des cadres, soit circulaires, soit carrés à angles rentrants, s’alignent des images en camaïeu bleu et violet qui représentent des saints et des paysages. Des têtes d’anges et des pentes de fruits remplissent l’espace entre ces divers encadrements.
La chapelle méridionale a aussi sa voûte ornée de peintures de la même époque et de la même main. Deux inscriptions lèvent tout doute sur l’année de leur exécution. Les sujets, qui sont en camaïeu sur fond rouge avec encadrement jaune, semblent représenter des traits de la légende de saint Laurent, diacre. C’est, du reste, le patron de la chapelle et il est représenté avec saint Sébastien sur un bon tableau du XVIIe. siècle qui y est déposé.
Voici les deux inscriptions qui complètent l’ensemble de la décoration : la première est sur le plein du mur qui surmonte l’arcade de communication avec la nef; l’autre se trouve vis-à-vis, au-dessus de la fenêtre :

SAINCT LAVRENT PAR SON ZELE DESPITE
DE L’ENFER
LES PLVS CRVELS TOVRMENTS QVON POVROIT SINVENTER
LES FERS LES FOVETS LE FEV NESBRALET NVLLEMENT
CE SERVITEVR DE DIEV SOVFFRANT TOVT CONSTAMMENT
LARDEVR DV FEV DIVIN QVI EBRASE SON COEVR
LA REDV INSENSIBLE ET COME SAS DOVLEVR
JOVISSEZ PAISIBLE DES LAVRIERS ETERNELS
ET PRIEZ JE VOVS PRIE POVR NOVS
PAVVRES MORTELS
1645.

NOBILE MARTYR….. ICIONIS COSTAIA LAVRENS
CARNIFICIS (VINCAS) VERBERA VINCLA MINAS
SVBIECTIS (MEMBRIS) EN FERREA CRATES
EXCVDIT ET MEDIO LVCET IN IGNE FIDES.
1645.

L’autel date de la même époque. Il est d’un travail assez grossier. Celui de la chapelle du nord est en tout semblable.
La voûte de cette chapelle est peinte simplement d’azur avec des étoiles d’or et des fleurs de lis. Au-dessus de la fenêtre est une Annonciation d’un assez bon style, qui doit être plus ancienne que les peintures de la nef et de l’autre chapelle. C’est, dit-on, l’ancienne chapelle des seigneurs de Betteville.
Ces deux chapelles s’ouvrent sur la nef par une ogive aiguë à moulures prismatiques.
Il n’y a rien dans le choeur qui puisse arrêter le regard, si ce n’est un bas-relief du XVIe. siècle, placé dans le mur du midi. Sous une accolade vigoureusement moulurée est représenté le Christ en croix. Aux pieds de la croix se trouvent, agenouillés, à droite un homme, à gauche une femme, protégés par leurs saints patrons et des anges qui tiennent des phylactères. Une inscription gravée au-dessous fait connaître leurs noms.

CY DEUANT GISENT ET REPOSENT LES OSSEMENS ATTEN
DANS LA RESURRECTION GENERALE EN LA FIN DU MONDE
DE MAISTRE GERMAIN DANYEL EN SON VIUANT PRE
STRE ET CURE DE CETTE ESGLISE ET DE IOHANNE AU
BERY SA MERE LAQUELLE TRESPASSA LE DESRENIER
JOUR DE JUILLET MIL CINQ CENS ET UNG
ET LE DIT CURE LAN MIL CINQ CENS ET…..
PRIES DIEU POUR LE SALUT DE LEURS AMES
REQUIESCANT IN PACE AMEN.

L’église de Pierrefitte, qui est sous l’invocation de saint Denis, faisait partie du doyenné de Beaumont. Le patronage était laïque. Les Pouillés nous donnent les noms de Thomas de Silly et de Pierre de Silly qui l’exercèrent aux XIVe. et XVIe. siècles. Au XVIIIe. siècle, d’après le Dictionnaire d’Expilly, cette paroisse faisait partie de l’élection et de la sergenterie de Pont-l’Evêque, avait quatre feux privilégiés et 115 feux taillables, ce qui suppose une bien grande importance.
Plusieurs fiefs considérables se partageaient son territoire : d’abord Betteville, dont il a été parlé à l’article de Pont-l’Évêque.
La Recherche de la Noblesse de 1540 montre, comme comparaissant sur la paroisse de Pierrefitte, Jacques de Betteville, sieur de Heritot ; François, son frère, et Girard, sieur de la Cour-du-Bosc, leur neveu, qui firent remonter leur généalogie jusqu’à messire Guillaume de Betteville, chevalier, sieur’du lieu, qui vivait noblement en 1330 avec damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme.
La Cour-du-Bosc était aussi située sur le territoire de Pierrefitte; il n’en reste rien d’ancien. Avant d’appartenir à Girard de Betteville, ce fief était possédé par une branche de la maison de Bonnechose.
En 1463, Montfaut avait imposé à la taille un nommé Jean Fossey, qui habitait Pierrefitte, parce qu’il ne trouva pas ses productions suffisantes. Il fut rendu un arrêt de la Cour des aides, le 17 février 1517, en faveur de ses descendants.
Le château actuel de Pierrefitte a été construit, il y a vingt ans, par M. Labbey de Druval, qui a vendu cette terre et est venu s’établir à Creully. Ce château domine la vallée.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.- Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
PIERREFITTE.
270. Jacques de Bétheville, Sr. de Héritot, François , son frère , et Girard, Sr. de la Cour du Bosc, leur neveu, ont baillé la déclaration de leur noblesse , commençant à Mre. Guillaume de Bétheville, cher., Sr. du lieu , vivant noblement avec damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme, suivant des lettres du dimanche des brandons 1330, desquels ils ont dit fournir leur descente, jouxte les lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe.

Généalogie de la famille Le Cordier – Le Court, Henry.
Du mariage de Me Jean Le Cordier et de Marie Gamare vint :
JEANNE LE CORDIER, qualifiée, dans son contrat de mariage, « unicque et seulle héritière » de son père
Mariée, par contrat sous signatures privées du 11 août 1632, « pour estre icelluy mariage faict et cellebré…pour ce que ladicte fille aura attainct son anez nubilz qui est l’âge de douze ans », à :
CHARLES DE GRIEU, Esc., Sr de Laillet, « filz et l’un des présomptifz héritiers de Samuel de Grieu, Esc., sieur de la Court du Bosq, et de Damoiselle Jeanne de Foucques. »
Jusqu’à l’époque de cette célébration, la garde de Jeanne Le Cordier fut confiée, d’après le contrat même, à Mme de la Mailleraye, femme de M. de Moy, gouverneur de Normandie ; ce dernier assistait à ce contrat avec les parents des parties. — Ajoutons que M. de Moy possédait la terre de Betteville, entre Pont-l’Évêque et Pierrefitte.
Charles de Grieu devint, par la mort de son père, Seigneur de la Cour du Bosc, à Pierrefitte, et sa femme, veuve, avant 1660 (2), vivait encore le 6 juillet 1687 (1).
(1) Dans cet acte, passé à Bonnebosq, elle est dite « Damoiselle Jeanne de Cordier ».
La famille DE GRIEU, une des plus anciennes et des plus considérables du Pays-d’Auge, subsiste
encore dans la branche d’Estimauville, issue de Nicolas de Grieu, grand-oncle du mari de Jeanne Le Cordier (V. Nobles à Pont-l’Évêque, p. 34).

Marie-Françoise Le Cordier Mariée à : Me Jean-Pierre De La Taille, garde-marteau en la Maîtrise des Eaux et Forêts de la Vicomté d’Auge ; vivant le 20 février 1763 (3).
(3) De La Taille, famille connue depuis François et Marie de Villers, sa femme, qui habitaient Pierrefitte à la fin du XVIe siècle, et alliée aux familles Gamare, Le Court, Isabel, etc..

Marie-Anne-Agnès Le Cordier, morte à Pont-l’Évêque, sans postérité, le 1er décembre 1834. Mariée à : 1° Jean-Jacques-François Mollien, député du Bailliage de Rouen.
La famille MOLLIEN est originaire de Pierrefitte près de Pont-l’Évêque.
« Johan Mollien, de la paroisse de Pierrefitte, » figure dans un gage-piège de la seigneurie de Coquainvillier (XVe siècle) que nous possédons ; il lui devait « au terme de St-Michiel ung boëssel d’avene comble ».

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1386, 16 mai – Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou, sur la valeur des biens et du revenu des enfants mineurs de Robert Capperon, chevalier, mort au retour des Flandres: fief de « la Gayerie », à Lieurey, du « Blohyouly » à Bois-Hellain, de la Capperonnière, à Bonneville-la-Louvet, de la Vallée à Hecmanville, de la Cour-du-Bosc à Pierrefitte-en-Auge. = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 197-199. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

1578 – An II – Familles Sevestre, à Caen, La Caine, Hotot-les-Bagues, Lisieux, Pierrefitte-en-Auge, Le Pré-d’Auge, Saint-Ouen-le-Pin, Tournay-sur-Odon; Alençon, Orne), = AD 2E 889 (103 p.)

1710-1718 . – Archives SHL. 1F837: Pierrefite : Procédure relative à l’affaire entre les habitants de Pierrefitte et leur collecteur.

AN XIII; – archives SHL. 1F635_: 26 floréal an XIII : rente entre Louis Petit de Pierrefitte et Michel Picard marchand à Lisieux.

Insinuations.
Deux descriptions de l’église dont l’une très détaillée du 18 juillet 1858.
Inscription de la cloche
L’an 1768 je fus bénite par Discrète personne Jehan Léonor de Bonenfant, seigneur de Mon….. prestre curé de St Denis de Pierre Fitte et nommée Marie Jeanne, Denise par Messire Jean Baptiste Deshays seigneur des fiefs de Gassard, Ymer, Alain, La Fontainne, Pierre Fitte, d’Argence, seigneur et patron de St André de Clarbec et par Noble Dame Marie Anne Gabrielle Louvel, de Rapainville, épouse de Messire Louis, Marc, Antoine de Bonnechose, écuyer, seigneur de la Courdubosc. C.Guillaume et Charton m’ont faite.

Je ne crois pas qu’il ait existé de fief de Pierrefitte proprement dit ; mais le fief de Betteville avait des extensions sur cette commune et même, à en juger par la Recherches des Nobles de 1540, il aurait été à cette époque compris intégralement, car c’est sur la paroisse de Pierrefitte que produisirent Jacques de Betteville, seigneur de Heritas, François, son frère, et Girard, seigneur de la Cour du Bosc, leur neveu, qui faisaient remonter leur généalogie jusqu’à Messire Guillaume de Betteville, chevalier, seigneur du lieu, vivant noblement avec Damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme, suivant des lettres du dimanche des Brandons 1330.
La Cour du Bosc était aussi située sur le territoire de Pierrefitte, c’est la propriété de Monsieur Moutier de Lisieux. Avant lui elle était entre les mains d’une branche de la famille de Bonnechose.
Il existe une maison plus considérable, bâtie dans ce siècle, par Monsieur de Labbey de Druval, mais j’ignore si elle a remplacé quelque ancien manoir. On n’en voit point trace sur la carte de Cassini.
En 1463 Montfaut imposa à la taille à Pierrefitte un nommé Jean Fossey dont il ne trouva de production suffisante. Mais il fut rendu un arrêt des Aides le 17 février 1516 en faveur de ses descendants

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque. Sergenterie du même nom, 4 feux privilégiés, 115 feux taillables.
Sous l’invocation de St Denis
Patronage: 14e Thomas de Sillego, 16e Petrus de Sillego, 18e le seigneur.
Curés:
de Bonenfant 1764
Colleville 1769/1787

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