SAINTE MARGUERITE DE VIETTE




NOTES sur SAINTE MARGUERITE DE VIETTE

Sainte Marguerite de Viette – S. M. de Vieta – Vieta

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n°59 Sept. 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome III, page 610.
DESHAYES Daniel : Des prêtres réfractaires de Blangy le Château, originaires de la région du Billot. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 88, décembre 2004.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1381.
LE CHERBONNIER Yannick : L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
MANEUVRIER Jack : suppression du culte à Sainte Marguerite de Viette (1803) Bull du Foyer rural du Billot n°75, septembre 2001
J. CHATEL et Dr J. PEPIN. MANEUVRIER Christophe, éd., « Recueil de documents historiques sur Saint-Pierre-sur-Dives. Principalement tirés des Ar¬chives départementales (publiés par Christophe Maneuvrier) », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N° 24, Décembre 1988, pp. 32-39; II.- BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N° 27, septembre 1989, pp.; III.- « Sainte-Marguerite de-Viette », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, N° 36, décembre 1991, pp. 37-50
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 429.
DUCLOS A. : L’attaque de la mairie de Sainte Marguerite de Viette., Bulletin du Foyer rural du Billot n°9, page 47
HEBERT J ; L’attaque de la mairie de Sainte Marguerite de Viette., Bulletin du Foyer rural du Billot n°9, page 25
MANEUVRIER Christophe : Billet de confiance émis par la caisse patriotique de Viette ; Bulletin du Foyer rural du Billot n°26, page 28
PAUMIER Solange et Henri , « Sainte-Marguerite-de-Viette – 1688. Scandale dans l’église », BULLETIN DU FOYER RURAL DU BILLOT, n° 34, Juin 1991, pp. 49-52 famille Delaunay, curé.
PETGES C. : Ecole de Sainte Marguerite de Viette ; ; Bulletin du Foyer rural du Billot n°17, page 61.

Voir :
Boizard : Fromage de Feugré de St Marguerite de Viette ;
Statistique Monumentale Tome II p.136,
Montfaut p.100,
Ecajeul,
Histoire de St Pierre sur Dive par l’Abbé Denis p.29.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Ste-Marguerite-de-Viette, Vietta. ecclesia Sanctoe Margaritoe de Vietta.
L’église de cette commune est bien peu caractérisée.
La plupart des fenêtres ont été refaites de forme carré La nef pourtant montre, du côté du sud, une fenêtre en lancette et une ouverture trilobée dans le mur du nord; puis, au sommet de la façade occidentale qui reçoit le rampant du gable, on distingue, au sud, une petite colonne avec chapiteau à crossettes; les contreforts sont régulièrement espacés: tout cela paraît prouver que quelques parties de la nef remontent au XIIIe siècle.
La tour s’élève, à l’ouest, au-dessus du portail; elle est ajourée, du côté de l’ouest, par de longues ouvertures ogivales composées chacune de deux baies surmontées d’un quatre-feuille, que l’on a refaites en 1860 conformes à ce qui existait, dit-on. Ces ouvertures s’agencent très-mal avec une corniche moderne droite offrant une doucine assez saillante et qui forme, de ce côté, le support de la pyramide en bois couverte d’ardoise.
Il est bien probable qu’avant l’établissement de la flèche en bois qui a été reconstruite il n’y a pas longtemps, il existait une disposition différente: toujours est-il que ces baies ne vont guère avec l’ordonnance actuelle. La porte principale de l’église, placée sous cette tour, a été refaite et est moderne.
Le choeur, en retrait sur la nef, a des murs moins caractérisés que les autres. Il est éclairé par des fenêtres carrées et deux fenêtres ogivales sans caractère. La sacristie s’appuie sur le chevet, elle est à pans coupés.
L’intérieur a été peint et décoré nouvellement. Les voûtes, en merrain, ont été enduites de plâtre et les sablières de la nef enchâssées dans du plâtre : comme cet entablement artificiel avait une saillie considérable, on a placé de chaque côté trois colonnes de bois, peintes en marbre, qui paraissent le supporter. Cet entablement en plâtre a moins de saillie dans le choeur, qui est moins large que la nef, et les colonnes ont été remplacées par des pilastres.
L’autel magistral est orné d’un tableau moderne représentant sainte Marguerite; les colonnes ioniques qui supportent
le fronton couronnant ce contre-retable sont d’une longueur démesurée: elles m’ont paru avoir au moins quinze a seize fois lé diamètre du fut. Mais toutes ses décorations sont rachetées par l’intérêt qu’offre l’ancien tableau fixé sur le mur du choeur, du côté de l’évangile.
Ce tableau fort remarquable montre, au centre, la Sainte-Vierge et l’enfant Jésus, puis, autour, Quinze médaillons ronds représentant chacun un des traits de la Vie du Sauveur, a l’exception dit Plus élevé qui représenté le couronnement de la Sainte-Vierge; des roses garnissent lés intervalles compris entré le tableau central et les quinze médaillons.
On lit au bas:
CE TABLEAU A ESTÉ
DONNÉ PAR Me A
LE SASSIER PRÊTRE

Armoiries de Le Sassier

ET FAICT ET PAINT PAR
Me I DOURSY PAINTRE
DE FALAISE PRIEZ DIEU

Les autres lignes ont été malheureusement cachées par le cadre quand, il y a peu d’années, on a fait restaurer la toile. La date se trouve, bien probablement, sur la partie cachée. M. le curé le croit, mais il n’a pu me l’indiquer.
Quatre personnages, deux debout et deux à genoux, tous quatre les mains jointes, occupent la partie inférieure du tableau. Trois de ces personnages portent le costume ecclésiastique.
Je suppose que le peintre et le donateur sont les deux personnes à genoux. Le peintre serait celui qui est à droite en costume civil du XVIIe siècle. Les deux ecclésiastiques, debout derrière le peintre et le donateur, doivent être leurs patrons (M. Choisy, conservateur de la Bibliothèque publique de Falaise, a bien voulu, sur ma demande, rechercher quel pouvait être ce Douësy, et je suis heureux de placer ici ses conjectures: La Tradition, dit M. Choisy, ne me fournit aucun renseignement sur le peintre du tableau de Ste-Marguerite-de-Viette, et l’on ne connaît pas ses oeuvres dans le pays.
Jusqu’à présent, il est donc à croire que Douësy était un artiste amateur. Acette circonstance est due, peut-être, la présence du portrait du peintre à côté de celui du curé donateur. D’une part, vous le savez, les Le Sassier, à partir de Nicolas, l’heureux délégué de Guibray auprès de Henry IV (V. Galeron, t. 1, p. 134), deviennent des personnages et durent avoir de bonnes relations à Falaise. De l’autre, et bien apparemment dès cette époque, il y aura eu, dans nos murs, une famille Douësy dont plus tard, sous Louis XV ( Voir Galeron t.1, p. 183 et 184), l’un des membres, Douësy, avocat,est élevé à la dignité de maire. C’est cette même famille Douësy qui, à une époque plus rapprochée de nous, posséda les châteaux de Carabillon et
d’Olendon (Voir Gal t. II, p. 93). Cette famille était ancienne dans le pays, et reconnue noble en 1667. Aujourd’hui elle est éteinte.
Dans les papiers de la famille Boisauné, l’abbé Le Sassier est cité en 1720 comme donnant quittance à un frère; il ajoutera cause de son extrême grand âge, il ne croit pas devoir se charger de dire un grand nombre de messes à lui demandées.
Les armes de cet abbé, armes dont vous me communiquez un dessin, sont identiquement les mêmes que celles de la famille Le Sassier-Boisauné. ( Note de M. Choisy, inspecteur de l’Association normande).

2 – Pièces Justificatives:

Richard de Viette, fils de Guillaume de Viette, écuyer en 1287.
Jean de Vieyye en 1534.

Les Bois du Val Boutry à Ste Marguerite de Viette : on y trouve un câtelier romain, on y a trouvé des tuiles romaines (Guilmeth)

1564, 15 décembre – Montpinçon, Sainte-Marguerite-de-Viette
Par devant Pasquet Bazire et Robert Aufrey, tabellions à Lisieux, Pierre Bernier, de Sainte-Marguerite-de-Viette, vend à Roger Philippe, de Montpinçon, trois pièce de terre aud. lieu, moyennant 400 livres tournois. Témoins René Lefébure et Jean Philippe.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville – Parch.
Voir Archives SHL 1F291

1588, 28 février – Montpinçon, Tortisambert
Par devant Simon Maure et Bertrand de Fresnay, tabellions au siège de Montpinçon, Jehan Le Rossignol, de la paroisse de Tortisambert, reconnaît avoir vendu à vénérable personne Me Jehan Philippe, curé de Montpinçon, une pièce de terre, moyennant la somme de 22 écus sol. Témoins : Pierre Varin, de Tortisambert et Jehan Couture, de Sainte-Marguerite-de-Viette.
= Arch. SHL. 9F Deville – Parch. 1F460

1624
Archives SHL : 1F358 : 21 janvier 1624 : vente par Christophe Dufour de Ste¬ Marguerite de Viette, bourgeois demeurant à Rouen à Thomas¬ Dufresne une pièce de terre.

1659
Archives SHL : 1F366 : 24 janvier 1659 : Thomas Dudonnet de Notre Dame de Viette¬ à Jean Le Menant sieur de Saint Pol une pièce de terre à Ste ¬Marguerite de Viette.

1662 :
1F361 : 3 juillet 1662 : Noël Duchesne de Ste Marguerite de¬ Viette vend à Pierre Fourmaige une portion de cour.

Insinuations

Recherche de 1666
Gilles Gontier, sieur de St Georges et Louis Gontier, sieur des Autieux, son fils, anciens nobles.
Claude de Tirmois, sieur des Essards pour luy, François et Thomas de Tirmois, ses frères, issus de Laurens, ennobly en 1588.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.

Sous l’invocation de Ste Marguerite

Patronage:
VIVe , XVIe et XVIIIe : abbas de St Petri super Dyvam.

Curés:
Ridel 1764
Ridel 1772/1787.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *