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FEVRES Rue aux


Image Géoportail Lisieux 1930 – A.D Cadastre 1825 – Cliquez sur les images pour les agrandir

Après 1944, lors de la reconstruction, le canal de l’Orbiquet a été dévié au sud de la ville et comblé en son centre. La nouvelle rue aux Fèvres a gardé, à peu près, son ancien tracé mais rectiligne. La rue de l’Orbiquet, la rue aux Boeufs et l’îlot d’habitations entre ces deux rues ont disparus.

HISTORIQUE:

Dominique Fournier: Dictionnaire des rue de Lisieux.

En la rue as Feuvrez 1390 RGG 76 § 135, la rue aux Fevres 1390 RGG 96 § 181, 1391 RGG 138 § 286, la rue aux Fevrez 1391 RGG 194 § 424, 1393 RGG 279 § 632, la rue aux fevres 1454 NHL 19, la rue aux Febvres 1560 TMS, rue aux Febvres 1663 TMS, rue aux Fèvres ~1770 LSL, Rue aux Feves [sic] 1785 PGL, rue aux feves [sic] 1818 PAV, rue aux Fevres 1820 AVL, Rue aux Fevres 1825 CN, rue aux fèvres; rue aux faivres 1826 CN, rue aux Fèvres; rue aux Fêvres 1831 LP, rue Aux-Fèvres 1834 LP, Rue aux Fevres 1845 PDD, rue aux Febvres 1867 SMC, Rue aux Fêvres 1869 PVLCa, rue aux Fèvres 1876 ALPE, 1880 DC, Rue aux Fèvres 1896 NPLM, rue aux Fevres 1899 PVLC, rue aux Fèvres 1899 AAL, 1921 AL, 1937 PLL, 1939 AL, rue aux Faivres ~1938 PCL, rue aux faivres 1944 PA, r. au Fevre 1954 PLRV, rue aux Fèvres 1955 LPDA 93, 1972 PCN, rue Aux Fèvres 1982 PTT, rue aux Fèvres 1995 PVLPA, 2001 PVAN, rue aux Févres 2004 PTT, rue Aux Fevres 2019 LVL.

Entrée de la Rue aux Fèvres depuis la Rue Pont-Mortain et de l’Avenue Victor Hugo.

Collection ShL Fonds Cottin – Cliquez sur les images pour les agrandir

Très ancienne rue de Lisieux, dont le tracé correspond à l’une des voies décumanes (axes est-ouest) du castrum gallo-romain.
Ce fut au Moyen Âge le quartier des artisans du métal, ou fevres [mot issu du latin faber “artisan; forgeron”]. Elle était perpendiculaire à l’ancienne rue de l’Ormerie (sellerie, bourrellerie, etc.), correspondant à la partie sud de la rue au Char.
Au 18e siècle, la rue aux Fèvres était devenue le centre de la boulangerie; vers 1770, on n’y trouve pas moins de 29 boulangers (patrons, compagnons et garçons), dont la communauté siège dans une chambre dépendant du manoir Gaillard. Certains des artisans utilisaient un four commun, situé au fond de la cour de la maison de Louis Hébert, également boulanger.
Boulangerie (rue de la): rue de la boullengerie; rue de la boulangerie 1533 TLX. — Ancienne rue de la paroisse Saint-Jacques, non localisée avec précision. Il pourrait éventuellement s’agir d’un nom alternatif de la Rue Aux Fèvres, dont on sait qu’elle était devenue au 18e siècle le centre de la boulangerie lexovienne. Peut-être cette tendance est-elle plus ancienne.

La rue aux Fèvres était également connue pour le très grand nombre d’anciennes maisons à pans de bois qui s’y trouvaient, particulièrement aux numéros 17 à 21 (manoir de la Salamandre ou manoir François 1er) et 41 (manoir Formeville).

– Fèvres (chemin tendant à la rue aux): le chemin tendant a la rue aux Fevres 1391 RGG 138 § 286. — Ancienne voie de la paroisse Saint-Jacques, dont le tracé a été modifié lors de la Reconstruction. Elle reliait au 14e siècle la place du Crochet (aujourd’hui place Boudin-Desvergées) au haut de la RUE AUX FEVRES. Elle correspond plus ou moins actuellement à l’extrémité est de cette rue, vers la place Victor Hugo.

– Fèvres (pont de la rue aux): le pont de la rue aux Fèvres 1899 HL. — Pont construit en 1541 sur le canal de décharge de l’Orbiquet. Détruit en 1944, il ne fut pas reconstruit, le canal lui-même ayant été supprimé lors de la Reconstruction de Lisieux.

MONUMENTS:

– FORMEVILLE(manoir):

(Collection ShL-Fonds Cottin) – Cliquez sur les images pour les agrandir.

Le manoir Formeville 16e s. [SMC], Manoir Formeville 1879 ALPE, le manoir de Formeville 1926 GI.
Ancien manoir de Lisieux, autrefois situé rue aux Fèvres (n° 41 au 19e siècle), près du pont sur l’Orbiquet,(Première photo, muret à gauche premier plan). Jusqu’à la Révolution, il appartint à la paroisse, aujourd’hui supprimée, de Saint-Germain; il était à sa limite, le bord opposé de l’Orbiquet ressortissant à Saint-Jacques.
Les premiers éléments (rez-de-chaussée) semblaient remonter au 13e siècle [GMH 16 n. 11]. Avant 1789, il servit longtemps (plus de 200 ans) de résidence aux tabellions de Lisieux [GI 44]. Restauration en 1928.
Cette maison était la propriété de la famille des DE FORMEVILLE, (nom également attesté sous la forme FOURMEVILLE).

Figaro: journal non politique. 1919-06-20.
Vente au Palais à Paris le 5 juillet 1919,3 h.,
4° Manoir Formeville, à Lisieux rue aux Fèvres, 33 et 35. Cont 110m env. Rev. Net 562 fr. M. à p 12000fr

– FRANCOIS 1er ou SALAMANDRE – (manoir) :


(Collection ShL-Fonds Cottin) – Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Manoir François 1er 1899 HL, Manoir François 1er 1904 PVL, 1926 GI, 1927 PLBM. — Nom alternatif du manoir de la Salamandre autrefois située rue aux Fèvres. On appela ainsi cette ancienne maison en raison du motif de la salamandre sculpté dans la lucarne: on y vit l’emblème de François 1er, qui l’avait en effet mise dans ses armoiries, au milieu du feu, avec la devise: “j’y vis et je l’éteins”. Mais aucun lien historique ne semble lier la maison au souverain, sinon dans l’imagination populaire.
Salamandre (manoir de la) : [la maison] de lad[ite] veufve ou pend pour enseigne la salamande, en lad[ite] parr[oisse] Sainct-Jacques sur la rue aux Febvres 1560 TMS, la Sallemandre 1622, 1624 CCL , la maison de la Salemande 1663 TMS, Maison de la Salamandre 1879 ALPE, Maison dite de la Salamandre ~1900 Cp, manoir de la Salamandre 1926 GI, Manoir de la Salamandre 1936 AL 189a. — Ancien manoir de style Renaissance bâti au début du 16e siècle , autrefois situé rue aux Fèvres (n° 19 avant 1944; certaines sources indiquent le n° 17, ce qui paraît être une erreur).
Il doit son nom au motif de la salamandre sculpté dans la lucarne; il était particulièrement célèbre pour ses riches sculptures en bois, ses portes et ses fenêtres en ogive, ses vitraux peints et ses panonceaux ouvragés. Cette maison était également connue sous le nom de manoir François 1er.
Fief au XVII ème siècle des cordonniers. Acquis par la ville de Lisieux, il devient, en 1930 , le Musé du vieux Lisieux.
Parmi tous les sinistres qui s’amoncelèrent sur Lisieux en 1944, il ne faut pas oublier les pertes de la communauté
lexovienne. Il est nécessaire de rappeler la disparition du Musée du Vieux Lisieux.

Baron DE MOIDREY.(Archives ShL).
Dans ce musée se trouvaient réunis des souvenirs de beaucoup de familles de notre cite: tableaux, portraits, objets
intimes et touchants des ancêtres et du folklore.
On y trouvait groupes : costumes, dentelles, monnaies, objets historiques curieux ou familiers, remontant quelquefois
à des âges très lointains; sculptures, bijoux, armes, boiseries, illustrant l’histoire de notre cité.
II ne reste rien de la collection Delaporte qui comprenait toutes curiosités trouvées dans les terres du Grand
Jardin et la Vallée de la Touques, quand on commença a y créer des rues; rien de toutes les collections particulières
confiées au conservateur, lorsque le musée fut réorganise et aménagé rue aux Fèvres. Tout a été brulé, noyé, écrasé, pillé.
Un musée du vieux Lisieux avait été crée il y a près d’un demi-siècle, par M. Leopold Desportes, avoué à Lisieux. On installa un petit musée dans un vieux manoir de la rue d’Ouville, appelé le Manoir Carrey (XIIIe siècle).
Mais la guerre de 1914-18 fit oublier cette modeste exposition et, si rares devinrent les recettes, qu’on dut fermer les portes… Jusqu’en 1929.
A cette date, M. le docteur Lesigne, maire de Lisieux, groupa un certain nombre de personnalités pour essayer de décongestionner le musée de peintures en créant un musée annexe.
Les manoirs Carrey et de la Salamandre étaient proches l’un de l’autre, il était facile de les réunir par un jardin, afin de faire pénétrer l’air et la lumière dans ce quartier moyenâgeux.
Ce projet fut rapidement exécuté et le Musée du Vieux Lisieux ouvrit ses portes à Pâques, en 1930.

– SALAMANDRE (hôtel de la):
Hôtel de la Salamandre ~1930 Cp, 1939 AL 331b. — Ancien hôtel autrefois situé 14 rue aux Fèvres. C’était initialement un cabaret anonyme, tenu en 1921 par les époux Madec. L’établissement, situé face au Manoir de la Salamandre auquel il doit son nom, semble prendre le nom d’Hôtel de la Salamandre au début des années 1930; il est géré en 1939 par les époux Rouault. Comme le reste de la rue aux Fèvres, le bâtiment n’a pas survécu aux bombardements alliés de 1944.

– GAILLARD (manoir) :
Manoir Gaillard ~1770 LSL. — Manoir autrefois situé Rue aux Fèvres, ainsi nommé d’après un ancien propriétaire. La communauté des boulangers y avait son siège à la fin du 18e siècle [LSL 180].

– VAUQUELIN (manoir) :
1791 ES. — Manoir autrefois situé rue aux Fèvres, et ainsi nommé d’après un ancien propriétaire.

– BARBEDETTE (Maison ) :


(Collection ShL-Fonds Cottin) – Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Au n° 19 avant 1944,  ce logis jouxte à l’ouest le Manoir de la Salamandre. Mr Barbedette, ferblantier de son état,  est le dernier occupant des lieux. Un bâtiment construit dans la cour date du XVI ème siècle.
La Salamandre et cette maison ont été édifiées entre 1505 et 1539.

ENTREPRISES – COMMERCES:

– BORDEAUX (Usine) :

Dans le Règlement de l’utilisation des Cours D’eau de La ville de Lisieux le 3 Avril 1810 et Traitement de L’éclusier on note :
– Etabli en 1792, par un Sieur AUBRY, en vertu d’une concession de l’Evêque, Comte de Lisieux, le 15 Avril. AUBRY, préféra toujours son moulin à friser à son moulin à blé de la rue aux Févres.
– Ancienne propriété des Evêques. Bien national vendu par l’Etat le 10 Janvier 1803 à AUBRY. De son origine et jusqu’à 1803, le moulin de la rue au Févres n’avait qu’un seul tournant et une seule paire de meules. En 1803, AUBRY obtint l’autorisation du Préfet d’élargir la prise et de faire certains changements au système hydraulique. En 1832, AUBRY vend son moulin à LANGLOIS qui le revendra en 1834 à Mme Veuve BORDEAUX FOURNET et fils, qui y substitua une immense filature. Toujours attesté jusqu’en 1869.

– Chêne Sculpté (Au):
Au Chêne Sculpté 1929, 1930 GFMR. — Nom d’une ancienne entreprise de fabrique de meubles, autrefois située 5 et 7 rue aux Fèvres, à deux pas du manoir de la Salamandre. Elle était dirigée dans les années 1920-1930 par les duettistes Lefebvre et Gabbano qui promettaient au chaland des “prix défiant toute concurrence”.

La rue aux Fèvres après Juin 1944.

Photo de gauche,  la rue aux Fèvres vue du sud. Photo de droite, la rue aux Fèvres déblayée de ses décombres. Sur la gauche les roues du moulin.

ARCHEOLOGIES:

Arthème Pannier – Journal le Normand 1855. Extraits.

En 1855 sur un terrain situé dans l’angle formée par la rue Basse-Boucherie (actuelle Pl. Victor Hugo) et la rue aux Fèvres, et appartenant à Mr Bordeaux-Fournet, des terrassiers, en creusant une cave, ont mis à découvert, à environ trois mètres de profondeur, une chaussée en cailloutis très solide (agger), composée de cailloux ferrugineux, liés par une espèce de ciment très dur. Cette chaussée, dont la largeur, y compris les bords (margines), est de cinq mètres environ, nous paraît un tronçon de la voie romaine (via strata) qui partait du camp romain des Tourettes, situé à deux kilomètres au nord-ouest de la ville actuelle, traversait la ville gallo-romaine, qui, selon nous occupait l’emplacement de la ville actuelle, et se dirigeait ensuite sur Lillebonne, par Hermival(les Vaux) et Pont-Audemer. La via strata était soutenue par d’énormes pierres plus élevées que la chaussée, et servant de trottoirs. Sur l’un des bords s’élevait un monument remarquable, précédé d’un joli portique formée de colonnes d’ordre dorique. On a trouvé quatre chapiteaux bien conservés, et un très-beau fragment de corniche, faisant partie de l’entablement. La base des colonnes paraissait engagée dans un mur en larges briques parfaitement conservé. Nous pensons que ce monument, qui probablement était une maison romaine.
Les murs latéraux étaient revêtus, à l’intérieur, à l’intérieur de l’édifice, d’une espèce de stuc couver de peintures imitant une mosaïque. Dans l’épaisseur de chaque mur était pratiquait un aqueduc servant à l’écoulement des eaux d’un bassin placé au centre d’une cour découverte. Au milieu s’élevé une statue dont on a retrouvé le piédestal.
L’immense couche de terre rapportées qui recouvrait tous ces débris avait probablement été placée par les Barbares, après la destruction de la ville, pour effacer entièrement le souvenir de l’occupation romaine, ou peut-être provenait-elle du canal voisin, creusé du temps de nos premiers évêques.
On a trouvé à cet endroit plusieurs médailles romaines en grand et moyen bronze, des empereurs Trajan, Adrien, Antonin le Pieus, Marc-Aurèle; une très belle médaille de Gordien-le-Pieux, couverte de ce vernis antique.

Archives ShL:

1744. – Archives SHL. 1F434 : 2 septembre 1744: Nicolas Desclos de Lisieux (St-Germain) reconnaît avoir reçu de Jean Poulain de Lisieux (St-Jacques) la somme de 32 livres pour une année de loyer d’une maison rue aux Févres.

1752 – Archives SHL.1F315 :
3 octobre 1752 : inventaire après décès de Pierre Jardin­ carreleur demeurant paroisse St Jacques, rue aux Fèvres.

1805 , 28 octobre – Saint-Désir
Contrat de mariage de Louis Levallois, fils de Pierre Jean et de Marie Anne Jouenne, avec Marie-Anne Duval, demeurant à Lisieux, rue aux Fèvres, fille de Pierre-Jean-Baptiste et de feu Marie-Jeanne Bence
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier , 2 ff.

Actes de Guillaume-Gabriel Daufresne, avocat, notaire, garde-notes du Roy, demeurant rue aux Fèvres à Lisieux – Janvier – juin 1785 –

1836, 1er mars – Lisieux
Arrêté relatif à la suppression des pentoirs dans la Rue aux Fèvres – Du 1er Mars 1836 ( signé Leroy-Beaulieu, Maire; Target, Préfet ) , Lisieux, Imprimerie de Veuve Tissot, Imprimeur-Libraire, in-4° , 2 p.
« Le Maire de Lisieux, Considérant que la rue aux Fèvres est située au centre de la ville, très fréquentée, et acquiert de jour en jour une plus grande importance; Qu’il convient dès lors de l’assimiler, sous le rapport de la police aux autres principales rues »
Arrête ce qui suit :
« A partir du 1er avril prochain, l’usage des Etendoirs, vulgairement appelés Pentoirs sera interdit dans la rue aux Fèvres, et les habitants ne pourront exposer par les fenêtres ou lucarnes de leurs maisons, aucun linge ou quoique ce soit avançant sur la voie publique »
* NOTES et DOCUMENTS – FONDS Et. DEVILLE – 12 – LISIEUX, Administration , 120. – Arrêtés

Carnets de Moisy.
– EPITOME – XIII – NORMANDIE
Pont rue aux Fèvres.

ARCHEOLOGIE – 1 –
Voie romaine entre la rue aux Fèvres et rue Basse-Boucherie –
ARCHEOLOGIE – 3 –
Ruines Romaines de la rue aux Fèvres –
Découverte en creusant rue aux Fèvres

INVENTAIRE COOPERATIVE DE RECONSTRUCTION DE LISIEUX
Ilot 15 – 16 -17 – Devis à l’identique H à V
CARTON 31:
– Vrel rue aux Fèvres.

CARTON 33:
Baelgaerd 39 rue aux Fèvres avec plan
Chiffeman 32 et 34 rue aux Fèvres plan

2 dossiers à l’identique E à M :
Floquet 28 bis rue aux Fèvres
Frémont 30 rue aux Fèvres
Guilbert 37 rue aux Fèvres
Mariette 23 rue aux Fèvres
Morin 41 rue aux Fèvres

3 dossiers à l’identique N à Z :
Richard héritiers Nogret 29 rue aux Fèvres

5 Ilot 11
Rivière 31 rue aux Fèvres

CARTON 34 :
Ilot 8
2 8 B Dossiers à l’identique
Andrieux – 2/4/6/8/ rue aux Fèvres
Desveaux – 13 rue aux Fèvres – 23/25 rue aux Fèvres
Dubois 24/26 rue aux Fèvres
Maurey 3 rue aux Fèvres

4 7 E Dossiers à l’identique4 7 E Dossiers à l’identique
Pesteur 10 place Boudin Desvergées – 1 rue aux Fèvres
Ferron de Longcamp 102 rue de Caen
Ferron de Longcamp 23 rue aux Fèvres

8 C Dossiers à l’identique Ilot 8 suite
Mme Bonhomme 20/22 rue aux Fèvres – 27/29/31 rue aux Fèvres habitation, garage, hangar
Desveaux ou Desvaux 8 et 11 rue aux Fèvres
Faguet 10/12 rue aux Fèvres
Houlley 10 rue aux Fèvres
Pelier veuve 14/16 rue aux Fèvres
Yvelain veuve 18 rue aux Fèvres

CARTON n°42
Ville de Lisieux-immeuble Carnot 17 rue aux Fèvres, Maison Barbedette 21 rue aux Fèvres, Musée du Vieux Lisieux 19 rue aux Fèvres

– Enveloppe n° 229 Cartes postales sur Lisieux – don de Mr Francis (décembre 2011)
Lisieux : maison du XVIème siècle dite de la Salamandre rue aux Fèvres
– Enveloppe. n° 230 Cartes postales sur Lisieux.
Lisieux : vieilles maisons de la rue aux Fèvres (XVIème siècle)
-Enveloppe n°281 Dons divers de Mr de Russé et de Mr Martin (juillet et août 2012)
Une reproduction photographique de la porte du manoir de la Salamandre à Lisieux

PANNIER Arthème. « Ruines romaines rue aux Fèvres. Mars 1857 » entre la rue aux Fèvres et la rue Basse-Boucherie, appartenant à M.Bordeaux-Fournet, 4 avril 1857 ; -Le Normand, 28 mars 1857; -Souvenirs lexoviens, I, pp. 136-137; cité par François de MOIDREY, Notes diverses concernant la ville de Lisieux et ses environs, Bibliothèque municipale de Lisieux, Ms. 163, p. 27.

FONDS ERUDITS NE 16 RAULT FERNAND
Boite 3 – Lisieux: Rue aux Fèvres.

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
46 I – Rue aux Fèvres 1 photo – 4 pellicules.
52 D – Reproductions du Vieux Lisieux mai 76
14 pellicules 13/18
Rue aux Fèvres
Maison Barbedette rue aux Fèvres place Victor Hugo
Maison Barbedette rue aux Fèvres
Manoir Formeville rue aux Fèvres
Haut de la rue aux Fèvres
Gravure auteur ? Rue de la Paix, Cour intérieure Salamandre

FONDS Claude LEMAITRE – 2017
– 4 CONSTRUCTIONS A PANS DE BOIS – Classeur rouge
Variations sur deux thèmes: le manoir de la salamandre et la galerie boisée du Saint-Esprit (Besançon) Septembre 2002
-67 ANTIQUITÉS GALLO-ROMAINES TROUVÉES A DIVERS ENDROITS DE LISIEUX – Classeur tricolore
Usine BORDEAUX – FOURNET rue aux Fèvres, photographies, plans cadastraux
– 105 PLANS DE LISIEUX. Pochette 34X48cm
Manoirs des rues d’Ouville et aux Fèvres, plans de niveaux en A3
Maison de Diane à Rouen et Manoir de la Salamandre, dessin de comparaison en A3

FONDS FAMILLE COTTIN.
79 – Boite archives
Manoir de la Salamandre, photo noir et blanc 28x22cm, plans et détails façade, dessin de Catenacci.

FONDS CARTES ET PLANS.
65 -Lisieux manoir de la Salamandre, détails façades – 1929, Courel archi – 6

FONDS DUVAL Georges 2S.
2S75 – Maisons et manoirs anciens – Boîte
Manoir François Ier et Salamandre.

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
JOURNAUX : 23 octobre 1835 : maison rue aux Fèvres (La Salamandre ?).

Bulletin n° 97

Sommaire N°97 Premier semestre 2024.
Numéro spécial: 1939-1945: Les Lexoviens racontent…Témoignages oculaires.

  • La Société historique de Lisieux lance une invitation à la jeunesse
    Anne Blanchard-Laizé
  • Les civils de Lisieux sous les bombes et dans les ruines (1944-1948) au prisme des témoignages
    Laura Pouteau
  • Pour la première fois de ma vie j’entendais le tocsin…
    Marie-Jeanne Dussaugey
  • J’avais 14 ans à Lisieux en 1944
    François Le Poder
  • Ma guerre, mes chances.
    Lucien François
  • Ils offrent du pain blanc et des savons
    Jean Tariel
  • Tous les lundis, ma mère devait aller à la kommandantur
    Jean-Claude de Guyenro
  • Lisieux vue de Saint-Pierre-des-Ifs
    Michel Picquot
  • Non Monsieur, je vous remercie, mais j’attends les Anglais !
    Antoine Bertail
  • J’ai entendu et vu les vitres tomber
    Marie-Thérèse Lair
  • Le mur […] heureusement peu épais, vient de s’écrouler sur nous
    Jeanne Pauly
  • Les bonnes soeurs du Refuge ont toutes été brûlées vives…
    Bernard Prince
  • On s’est couché la veille au soir, c’était les Allemands.
    Et le lendemain au réveil c’était les Anglais
    Raymonde Jonquard
  • Dans la crypte de la basilique avec les soeurs de Thérèse
    Louis Yon
  • La rue est jonchée de décombres fumants, des murs s’écroulent
    Jean Bielman
  • Les maisons minées par le feu s’écroulaient les unes après les autres
    Témoignage d’un responsable de la Compagnie des Eaux de Lisieux
  • Un brasier crépitant illumine la nuit
    Pierre Michel
  • L’héroïque Micheline Le Bugle au secours du docteur Albert Degrenne
    Benoît Noël
  • Les réfugiés des « boves » ou grottes augeronnes dont celles de Cavaudon
    Benoît Noël
  • La Société historique vous présente: Les rendez-vous de la Société historique

80 Anniversaire Débarquement

EXPOSITION
SUR LES CHEMINS DE LA MÉMOIRE : 1944 – 2024
Du 6 juin au 23 août -Bords de Touques
Par les écoles Lexoviennes.

EXPOSITION
80 ANS, 80 JOURS, 80 IMAGES
Du 6 juillet au 23 août – De 14h à 16h
Espace Saint-Jacques – Par la Société Historique de Lisieux.

VISITE – ENQUÊTE
DANS LES PAS D’UNE LEXOVIENNE DES ANNÉES 40
Sam. 10 août – 16h – Espace Victor Hugo
Par Sophie Nothias-Talansier.

FÊTE DE LA LIBÉRATION
Sam. 17 août – De 10h à 22h
Dim. 18 août – De 10h à 17h – Centre-ville
Défilé de véhicules, stand de tir, camp militaire, photographies d’époque, spectacle et concert.

CONCERT BELLE EPOQUE
Sam. 17 août – 20h30 – Jardin de l’Evêché

VISITE GUIDÉE
LA RECONSTRUCTION DE LISIEUX
Sam. 17 août – 18h
Dim. 18 août – 11h – Kiosque – Jardin de l’Evêché
Par Elisabeth Lachaume.

SPECTACLE THÉATRALISÉ
SOUVIENS-TOI … ÉTÉ 44
Sam. 17 août – 18h
Dim 18 août – 14h30 – Jardin de l’Evêché

TABLE RONDE
PLACE À LA LIBÉRATION
Jeu. 22 août – 18h – Espace Victor Hugo

COMMÉMORATION LIBÉRATION DE LISIEUX
Ven. 23 août
Cimetière B. de Saint-Désir – 18h45
Jardin de l’Evêché – 19h30

CONCERT
ART BIG BAND
Ven. 23 août – 21h
Place F. Mitterrand
En partenariat avec les Jazzitudes.

COMÉDIE MUSICALE
MEMORIES OF NORMANDY
Sam. 24 août – 20h Espace Saint-Jacques
Par Elodie Dolley et chorégraphie de Célia Dolley.
Tous les évènements sont organisés en partenariat avec la Ville de Lisieux

Histoires insolites du Jour J

Jean-Jacques Lerosier

L’été 1944, un été pas comme les autres: des femmes et des hommes ordinaires ont vécu des moments extraordinaires, souvent au péril de leur vie. Quatre-vingt ans plus tard, ces histoires tricotent toujours la mémoire de la Normandie.
Une région où la date du 6 juin est rythmée de nombreuses cérémonies de commémoration avec un faste particulier pour les « années en 4 ». Les normands n’oublient pas. Ce livre raconte 15 histoires de forte intensité.

Durant des décennies, Jean-Jacques Lerosier a sillonné routes et chemins normands en tant que reporter au journal Ouest-France et correspondant du journal Le Monde, avec un attrait particuliers pour les plages du Débarquements dont Utah Beach, la plage de son enfance, en premier lieu.