FAMILLY

NOTES sur FAMILLY – 14259.

FAMILLY accrue le 31 mars 1825 à la Commune de La HALBOUDIERE
Familleium, Famillie, Famillye.


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Archives du Calvados.
Familly (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14259
Histoire administrative :
Familly intègre la commune de La Halboudière par l’ordonnance du 31 mars 1825.
A partir du 1er janvier 2016, elle forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville -Tonnencourt, La Croupte, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.

FAMILLY:
I. Dioc. de Lisieux.- Baill, d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Bernay. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 200 hab. (1911) . Sup. 1.070 hect. 28 a. 55 c.
La commune actuelle de Familly a été constituée par la réunion des communes de Familly et La Halboudière, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté ( Ordonnance du 31 mars 1825) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Familly. – Délibérations, depuis le 24 messidor an XII.
ÉTAT-CIVIL: Familly. – Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1677. Lacunes: 1686-1692, 1707, 1721. Le déficit d’un cahier d’actes de 1662-1663, mentionné par le même inventaire, a été constaté par l’inspection de 1891.
Familly. – États de sections ( Sections A-D). Matrice foncière. An V (5 cah. )

FAMILLY, canton d’Orbec, accru de la Halboudière en 1826.
Famillie, 1281 (cartul. de Friardel).
Familléum (ibid. n°9).
Famillye, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
– Famillye. — Fief de haubert, etc., tenu par Robert de Saint-Jehan, vaut 30 livres de rente.
– Famillye, — Guillaume Lesesne tient de Guillaume de Friardel, partie d’un franc-fief estimé 100 sous.
– Plein fief de haubert, formé en 1666 par sa réunion au fief de la Pelardière, relevant de la vicomté d’Orbec(Dictionnaire topographique du département de l’Aube).

Lieux-dits:
Banvole (LA), h. – Bataillère (LA), h. – BEAUVALLE (LÀ), h. – Blanc-Buisson (LE), h. – BUISSON (LE), h. – Champs (Les), h. – CORNICHET (Le), h. – Gasnerie (LA), h. – GRANDE-NOE (LA), h. – Guérardière (La), vill. – Hancards (Les), h. – Manoir (LE), h. – Motte (LA), f. – [Noë (LA GRANDE et LA PETITE-), h.] – RATAIS (LE), h. – Roquets (Les), h. – Valtier (LE), h. – Vannetière (LA), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 754 pour Familly et page 760 pour La Halboudière.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1227.

2 – Pièces Justificatives

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Familly, Familleyum.
Comme Meulles, cette paroisse occupe une plaine, au milieu de laquelle s’élève l’église isolée, sans agglomération de maisons. Le château, situé un peu plus loin au nord de l’église, occupe seul la ligne d’horizon; sa silhouette est peu mouvementée. L’église est sans importance et sans valeur architectonique.
Le portail pratiqué dans le pignon occidental est moderne.
La porte d’entrée se trouvait autrefois dans la dernière travée du côté du sud. On en voit encore la trace : elle avait un linteau droit sur lequel on avait tracé légèrement en creux u ne accolade. Un porche, dont on trouve encore les arrachements, la protégeait. Les fenêtres sont régulièrement disposées sur les deux murs latéraux, divisés en quatre travées par des contreforts. Ces fenêtres, ogivales ou cintrées subtrilobées, accusent la fin du style ogival tertiaire. En effet, la construction ne doit pas être antérieure au XVI, siècle, car les murs et les contreforts sont bâtis en grès, et l’exploitation de ces roches n’a pas dû se faire avant la fin du XVe siècle.
Le clocher, en ardoise, n’offre rien à signaler; seulement, au lieu d’être à cheval sur le faîte, suivant l’usage, il s’élève sur l’angle sud-ouest, et sa base forme saillie à l’intérieur, au-dessus de la porte primitive.
Le choeur, eu retraite sur la nef, n’a aucun caractère qui puisse mettre à même de déterminer l’époque de sa construction; les murs sont en blocage de silex non taillé, avec angles en grès grossier, sans contreforts. Les ouvertures sont du XVIIe siècle.
Le maître-autel à haut retable, à tombeau droit, revêtu d’un parement de toile peinte, peut remonter au XVIIe siècle, mais il a certainement été retravaillé à une époque récente.
La voûte a été blanchie, et on a coupé les entraits qui la maintenaient.
L’arc triomphal est ogival avec moulures prismatiques portant sur des pieds-droits semi-cylindriques.
La voûte de la nef, assez bien conservée, accuse le XVe ou le XVIe siècle. Ses sablières sont soutenues par des corbeaux de pierre fort saillants, comme nous en avons déjà rencontré à Ouillie-du-Houlley, et au Mesnil-Guillaume.
Les deux petits- autels dédiés à saint Jean-Baptiste et à la Sainte-Vierge datent du règne de Louis XIV. Ils ont été enlevés à l’église supprimée de la Halboudière. Leurs rétables se composent de deux colonnes torses avec ceps de vigne, portant un fronton coupé en volute, avec une niche en amortissement. Un tableau occupe le centre.
Deux petites piscines accompagnent ces autels.
Il reste aux fenêtres quelques lambeaux de vitraux dans le style de la Renaissance.
Les fonts baptismaux sont en grès, de forme octogone; sans la date 1696 qu’on voit sur une des faces, on les attribuerait facilement au XVIe siècle.
La sacristie est surmontée d’une croix en fer assez curieuse.
L’église de Familly est sous l’invocation de Saint Jean Baptiste. Elle était comprise dans le doyenné d’Orbec. Le patronage appartenait à l’Evêque de Lisieux. Suivant un acte des archives du Calvados, du 5 septembre 1444, ce droit lui fut contesté par le chapitre, et en 1451 l’un et l’autre présentèrent de concert.

Château
— Le château est situé au nord de l’église, dans une ligne parallèle, au milieu d’un vaste enclos et sans aucun entourage. On peut considérer que ce qui existe actuellement n’est qu’une aile du château primitif, soit qu ‘il ait été terminé, ou qu’il soit resté en projet. Un fossé devait entourer le pied des murs : on en voit encore quelques traces devant la façade du nord. L’architecture, dans ses principales parties, rappelle l’évêché de Lisieux. Toutefois, la brique seule a été employée et d’après un système tout particulier.
Dans l’état actuel, la principale façade regarde le nord.
Elle est flanquée à ses extrémités par deux pavillons. Les angles sont à refends; les trumeaux, dans l’intervalle des fenêtres, sont occupés par des cartouches ménagés en recreusant tout autour le parement de la muraille, enduit ensuite d’un crépi jaunâtre qui fait ressortir la couleur rouge de la brique. On a, par ce même procédé, tracé, au-dessus du cordon de séparation des deux étages, une balustrade à fuseaux renflés d’un galbe léger et délicat. Des lignes de briques noires forment zigzag sur la frise de la corniche et dessinent des losanges sous l’appui des fenêtres).
Le corps central compte cinq fenêtres et sa décoration est semblable à celle des deux pavillons. Les combles sont en ardoise, coupés harmonieusement par des lucarnes à fronton alternativement triangulaire et circulaire. Ce motif est imité certainement de la partie de l’évêché de Lisieux qui date du règne de Louis XIII.
La façade du sud présente une disposition analogue dans la moitié de son étendue; l’autre moitié offre des amorces et des remaniements confus qui- indiquent évidemment qu’un corps-de-logis, maintenant détruit, s’appuyait sur cette partie.
Ce devait être le corps principal.
Dans son état actuel, » dit M. Ch. Vasseur, ce château n’est pas encore dépourvu d’importance. Le procédé employé pour sa décoration, avec une seule sorte de matériaux vulgaires, en même temps ingénieux et économique, indique un architecte consommé dont on doit regretter d’ignorer le nom. Est-il permis de faire une conjecture? Cet architecte serait celui que Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, employa à la reconstruction de son palais épiscopal à la fin du XVII, siècle. J’en trouverais la preuve dans un même procédé de décoration employé pour transformer les murs du XIIe siècle, de l’aile occidentale, et dans les hardis emprunts faits par le constructeur de Familly au vieux bâtiment Louis XIII, qui fait façade sur la place Royale. Le hasard, des recherches postérieures, viendront, j’espère, confirmer mes présomptions. Familly était un demi-fief de haubert d’abord possédé par des seigneurs du nom. En 1241, Nicolas de Familly renonce à toute prétention sur le patronage.

La Recherche de la noblesse, faite en 1524, trouva à Familly Nicolas Lecourt, sieur du lieu, ennobli par le roi Louis XI.
En 1562, cette terre appartenait à Loys d’Irlande.
Un siècle après, en 1662, on la trouve entre les mains de messire Adrian de Mainteternes, escuier, conseiller du roy, vicomte enquesteur et commissaire examinateur en la vicomté du Sap. Il vivait encore en 1676. C’est à lui, sans aucun doute, qu’on doit la construction du château.
En 1789, M. d’Avernes était seigneur de Familly. Le château est actuellement habité par M. le comte de Pardieu, membre de l’Association normande.
La paroisse de Familly était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. Elle comptait 61 feux ou 300.
habitants. On y a réuni la Halboudière, dont nous allons parler tout à l’heure, qui comptait également 300 habitants.
Aujourd’hui, ces deux paroisses réunies sont réduites à 277 âmes.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

100. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés sous-diacres :
Michel Motte, acolyte de St Jean de Familly.

166. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés diacres dans l’église de Courbépine :
Me Michel Motte, sous-diacre de la parr, de Familly.

375. – Le 21 nov. 1696, la nomination à la cure de St Jean-Baptiste de Familly appartenant au seigr évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Marguerin Landon, dernier titulaire, la personne de Me Claude Gouin, pbrë du diocèse d’Evreux. – Il signe au registre des Insinuations : «de Mongouin.» Le 23 nov. 1696, led. sr Gouin prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Jacques Landon, demeurant à Heugon, et autres témoins.

187. – Le 4 sept. 1697, Me Jacques Desprez, pbfë, demeurant à Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Laurent Dallet, acolyte, fils de Germain Dallet, de la parr. de S-Aubin-de-Bonneval, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

514. – Le 26 déc. 1700, Guillaume Découfflet, fils de Jacques et d’Anne Houlley, de la parr. de Familly, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

548. – Le 23 avril 1707, Me Guillaume Découflet, sous-diacre de la parr, de Familly, est ordonné diacre.

591 . – Le 22 sept. 1708, furent ordonnés prêtres:
Me Guillaume Découtflet, diacre de la parr. de Familly.

Curés. – M. Landon – C. Gouin.
Prêtre de la paroisse. – J. Desprez.
Clercs. – M. Motte – G. Découfflet.
Patron. – L’évêque de Lisieux.
Seigneur. – André de Mainteterne, Escr, seigr de Familly.

307. – Le 19 février 1712, Abraham Arnoult, laboureur, de la parr, de Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Arnoult, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

474. – Le 19 oct. 1712, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Louis Arnoult, fils d’Abraham et de Marie Tasset, de la parr, de Familly.

323. – Le 31 oct. 1717, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jacques Renoult, de la parr, de Familly.

547. – Le 27 sept. 1721, Me Claude Gouin, pbrê, curé de St-Jean de Familly qu’il dessert depuis près de 25 ans, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N -S. -P. le Pape en faveur de Me Louis Louvet, pbrê de la parr. de Méry, diocèse de Bayeux, et curé de St Denis de Pont-de-Vie. Il se réserve toutefois 230 livres de pension.

601. – Le 15 janv. 1722, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la cure de Familly obtenues par Me Louis Louvet en conséquence de la résignation de Me Claude Gouin, dernier titulaire.
Le 20 janv. 1722, led. sr Louvet, curé de S’ Denis du Pont-de-Vie, prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Claude-François Maure, sous-diacre de lad. parr. ; Me Louis Morin, acolyte de Meulles ; Jean Després, syndic, et autres témoins.

618. – Le 11 février 1722, Me Louis Louvet, pbfë, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice de Pont-de-Vie, en faveur de Me François Louvet, pbre, chapelain des Bénédictines de Vimoutiers.

18. – Le 2 avril 1722, Me Louis Louvet, pbrê, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice de Pont-de-Vie en cour de Rome en faveur de Me Charles-François Lefebvre, pbrê du diocèse de Bayeux.

39. – Le 6 mars 1722, Me Louis Louvet, pbfë, curé de Pont-de-Vie et pourvu de la cure de Familly, révoque la procuration qu’il a donnée pour résigner sond. bénéfice de Pont-de-Vie en faveur de Me François Louvet, pbfë, chapelain des dames bénédictines de Vimoutiers, et led. St-François Louvet déclare qu’il consent que lad. résignation n’ait aucun effet.

Curés. – C. Gouin (ou Claude Demongonin ou De Mongouin ou Claude Gouin ou Claude de Gouin) – L. Louvet.
Clercs. – L. Arnoult – J. Renoult. – CF. Maure.
Notable. – J. Després.

319. – Le 19 févr. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Charles Duchemin, Escr, sr de Familly, fils de feu Charles Duchemin, Escr, sr de Clairfontaine, et de noble dame Jacqueline de Huldebert, de la parr. de Champosoult, d’une part, et dlle Magdeleine Allaire, fille de feu Pierre Allaire, marchand, originaire de Livarot et demeurant depuis plusieurs années à Vimoutiers.

474. – Le 17 fév. 1738, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Louchard, Escr, sr de la Vardière, l’un des deux cents chevau-légers de la garde du roy, fils de feu Gabriel Louchard, Escr, sr de la Vardière, brigadier des chevau-légers de la garde, chevalier de l’Ordre militaire de St Louis, et de feue noble dame Marie-Madeleine Levavasseur, de la parr. d’Orbec, d’une part, et noble demlle Catherine de Mailloc, fille de Mesre Philippe-Pierre de Mailloc, chevr, seigr des Esteux et de la Morandière, lieutenant de nos seigrs. les maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de feue noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly.

156. – Le 7 décembre 1739, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Nicolas-François de Mailloc, chevr, seigr et patron de Familly, lieutenant dans le régiment de Mgr le dauphin-cavalerie, fils de Mesre. Philippe-Pierre de Mailloc, chevr, seigr des Esteux et de la Morandière, lieutenant de messeigrs les maréchaux de France, et de feue noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly, de la parr. d’Orbec, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine Alleaume, fils de feu Mre Jacques Alleaume, trésorier de France de la généralité d’Alençon, seigr de Bouges(?), Lencers(?), Betangue(?), la Champenoise, Charney et autres lieux, et de noble dame Blanche-Marie-Anne Le Normand, de la parr, de St-Denis d’Evreux.

21. – Le 8 décembre 1744, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean de Vauquelin, Escr, sr du Boisrogère, fils de feu Mesre Eustache de Vauquelin, Esc., et de noble dame Marie de Maurey, de la parr, de Croisilles, d’une part, et damelle Catherine-Françoise de Mailloc, Escr, seigr des Etàux, lieutenant de nos seigneurs les maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de noble dame Barbe de Mainteterne, dame et patronne de Familly, originaire de Familly et demeurant à Orbec.

182. – Le 16 mars 1748, la nomination à la cure de St Jean-Baptiste de Familly appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Louis Louvet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Levavasseur, pbrë du diocèse.
Le 28 mars 1748, led. sr Levavasseur, prend possession de la cure de Familly, en présence de Me Jacques Langoisseur, pbrë, desservant lad. parr. ; Me Pierre Deshayes, conser du roy, lieutenant-général en la vicomte d’Orbec et premier assesseur au bailliage dud. lieu, et plusieurs autres témoins.

339. – Le 1 er juin 1748, vu l’attestation du sr Lefèvre, vicaire de Meulles, et du sr Langoisseur, pbfê, desservant la parr. de Familly, dispense de bans pour le mariage de Jean Briand et d’Elisabeth Davoult.

Curés. – L. Louvet – Jq Levavasseur.
Prêtre desservant. – Jq Langoisseur.
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneur et notable. – P. -P. de Mailloc – F. Lecesne.

353. – Le 12 févr. 1752, Jean Gasnier, demeurant à Familly, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Gasnier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curé. – J. Levavasseur.
Clerc. – J. Gannier.
Mesre Charles-Antoine de Bernart, chev, marquis d’Avernes, seigr et patron des parr. d’Avernes, Familly, St-Cyr-d’Estrancourt et d’Orville. On trouvera dans le Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois une généalogie détaillée de la famille Bernart de Courmesnil et d’Avernes à laquelle plusieurs auteurs ont voulu rattacher la famille Bernard de Marigny.dont: Charles-Antoine de Bernart, Marquis d’Avernes, Comte d’Orbec, Enseigne des Gendarmes d’Orléans, Chevalier de Saint-Louis – né le 3 Mars 1734, marié par contrat du 21 Mars 1762, célébré le 24, et veuf en Novembre 1764, de Marie-Charlotte-Françoise-Elisabeth-Parfaite Le Cornier.

130. – Le 12 juin 1783, Mr Jacques Levavasseur, pbfë, curé de St-Jean de Familly depuis 36 ans environ, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Charles-Michel Motte, pbrë du diocèse de Lx. Il se réserve toutefois une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice, ainsi que tout le rez-de-chaussée du presbytère et autres dépendances. Fait et passé au manoir presbytéral de Familly.
Le 30 juin 1783, led. sr Motte obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Motte prend possession de la cure de Familly, en présence de M. Thomas-Just Poullard, pbfë du diocèse de Rouen, curé de la Brevière, demeurant à Rouen, rue des Carmes, parr. St-Lô, et autres témoins.

Curés. – M Levavasseur. – G.-M. Motte.
Prêtre de la paroisse. – C.-J.-B. Desplanches.

Noël DESHAYES, Mémoire pour servir dans FORMEVILLE.
– 1215, sept. – Courson, Bellou, Bellouet, Genneville, Familly, etc.
Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux donne au chapitre toute la dîme des blés des deux prébendes de Nonant, deux gerbes dans la paroisse de Lasson, le patronage et les grosses dîmes des deux portions de Notre-Dame-de-Monnay, de Notre-Dame-de-Courson, de saint Léger, de Saint saturnin de Réville, de Saint-Pierre-de-Bellouet, de saint Sulpice de la Goulafrière, de Saint Ouen de Genneville, de Sainte Marguerite des Loges, de Saint-Jean-de-Familly, de sainte Cecile de Beuvillers et de Notre Dame de Villerville, en se réservant le droit d’instituer dans ces paroisses les vicaires perpétuels, et oblige le chapitre à donner, sur le revenu de ces bénéfices, 100 livres par an aux dits clercs ou chapelains de la cathédrale, nommés Douze-Livres, sous la condition qu’ils y assisteraient à tout l’office. Il donne au chantre, 10 livres par an en deux termes, sur le revenu de l’église de Saint Aubin de Canapeville, au doyenné de Vimoutiers, avec ce qu’il avait retiré des moines de Jumièges, tant en vassaux qu’en terres, bois et pâturages; et accorde au trésorier le patronage de l’église de Notre-Dame-de-Bellou.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
Les paroisses de Familly et de La Halboudière sont rattachées en 1790, lors de sa dissolution par l’autorité diocésaine.
Familly doit son nom à un ancien domaine gallo-romain, sur lequel à l’époque féodale s’est constitué un fief important. Au XVI° siècle, la terre de Familly appartenait à la famille de Mainteternes, elle passa au siècle suivant à la famille d’Irlande, puis d’Avernes et enfin aux de Pardieu.
C’est à Familly que décéda en 1843, Marie-Laure GROUARD, poétesse, née à Paris en 1822.

Notes Diverses sur la famille d’Irlande.

La Normandie littéraire.
La famille d’Irlande était originaire de l’élection de Bernay. Elle a été maintenue dans sa noblesse le 12 avril 1666. Jean d’Irlande a été procureur général a la cour des aides en 1583. Armes d’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux merlettes d’argent, et en pointe d’une coquille du même.

Courcelles, Jean B.: Histoire généalogique et héraldique des pairs de France.
IX. Robert DE BONNECHOSE, écuyer, seigneur du Boscage, marié, par contrat du 11 juin 1623, avec Anne D’IRLANDE, fille de feu Pierre d’Irlande, écuyer, seigneur de Familly, et de
Louise du Tertre. Il en eut entr’autres enfants, François de Bonnechose.

Nobiliaire universel de France.
1 ) – Louis D’IRLANDE, Ier du nom, écuyer, seigneur du Bos-le-Comte, du Parc, d’Abenon, etc.
Il épousa Anne le Court, dame d’Abenon et de Familly, fille de Nicolas le Court, écuyer, seigneur de Familly; Louis d’Irlande mourut avant le 3 juillet 1586. Anne le Court l’avait prédécédé. De leur mariage sont issus :
1. Louis d’Irlande, écuyer, seigneur d’Abenon, de Familly, du Parc, etc., qui fut père de :
a. Gilles d’Irlande, écuyer, sieur du Parc, d’Abenon et de Familly, marié avec demoiselle Claude de la Saussaye
b. Louis d’Irlande, curé de la Halboudière;
c. Pierre d’Irlande;
2) -. Jacques D’IRLANDE, écuyer, seigneur de Familly,;il épousa Anne de Piperay de Marolles.
3. Marguerite d’Irlande, femme, le 22 mai 1604, de Louis des Champs, écuyer, sieur de la
Gruelle

Armorial Générale de France – G.-A. PREVOST.
180. — Claude de Mongouin, prestre, curé de Familly : De sable à une croix pattée d’argent.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
L’église Saint-Jacques – Lisieux
Quelques-uns de ces piliers portent encore des restes de peintures avec inscriptions obituaires, qui indiquent la place de sépultures concédées à quelques bienfaiteurs insignes.
Plusieurs des inscriptions se déchiffrent encore aisément; l’une d’elles porte le nom de: Me Guille Tirel, En Son Vivant, Curé De Sainct-Johan De Familly Qui Trespassa Le Mquedi Penultme Jour De Juin L’an MIL V. LX.
Cy devat sont inhumés et gisent les corps de vénble personne mº Guille
Tirel en son vivant pbre (prêtre) et curé de sainct Johan de Familly et
de Jehanne feme de Johan Tirel mère dud. curé lesqls trespassérent
scavoir est lad. Jehanne le vend. XXIIII jour de septembre l’an mil
Ve XVII (1517) et led. curé le mquedi (mercredi pénult me jor de juin
la……. et de Johan Tirel l’aisné qui trespassa le mardy X em
jour de décembre l’an mil Ve XVII. Priez Dieu por eulx. Pater nr
ave ma.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A. Guilmeth.
Hugues de Montfort, s’étant ligué, en 1122, avec la plupart des autres seigneurs normands contre Henri Ier, fut fait prisonnier par les troupes de celui-ci, le 26 mars 1124, dans les plaines de Bourg-Theroulde, puis envoyé en Angleterre, où un sombre cachot l’attendait pour le resserrer longtemps.
Le vieux Hugues de Montfort, rendu à son tour à la liberté, après avoir langui quatorze ans dans les fers, mourut sans avoir pu rentrer en possession de ses domaines. Les réclamations de Robert, son fils, ne furent d’abord pas plus heureuses, mais, après la mort de Geoffroi d’Anjou, ce dernier parvint cependant à se faire restituer quelques unes de ses terres, notamment celles qui appartenaient à Clémence d’Orbec, sa femme.
En effet, en 1145, cette dame fit à la léproserie de la Madeleine, dotée par Roger son père, une donation de 12 sous tournois, à prendre chaque année sur les revenus de la prévôté d’Orbec ; peu de temps après, cette rente fut échangée par les administrateurs de la léproserie contre deux pièces de terres situées à la Folletière et à Familly.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados – Dr Doranlo – GRAPPA.
FAMILLY. – Ch. Vasseur a observé des traces de fossés autour du château situé au nord de l’église ( Caumont stat. mon., V,). Deux noms de lieu sont à retenir: « La Motte» à 4 kil. environ à l’O.-S.-O. de l’église et « La Bataillère » à 3 kil. au S.-O. (Carte E. M., Bernay, N.-O. Cad D n, 516-533).

Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Évreux en 1562 – Pierre-François Lebeurier.
62. Loys d’Irelande, seigneur de Familly,
– En 1241 Nicolas de Saint Jean de Familly renonça à toute prétention sur le patronage.
– 5 septembre 1444 licence à l’Evêque et au doyen de passer accord au sujet de la nomination à la cure de Familly. Signé par le Roy à la relation du Duc d’York, lieutenant général et gouverneur de France et de Normandie.
– 7 février 1451, accord entre l’évêque et le chapitre nommant de concert à la cure de Familly

Notes du premier président Pellot sur la Normandie – Pellot, Claude.
Le siège du Sap, par Adrien de Mainteterne, escuyer, sieur de Familly.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790.Calvados.Archives ecclésiastiques
1622-1779. Ensuit le cathalogue des noms et surnoms des filles qui ont receu le st habit de religion en cette maison et prieuré conventuel de St-Joseph d’Orbec.
Françoise de Mailloc des Esleux, fille de Philippe-Pierre de Mailloc, écuyer, sieur des Esteux, lieutenant des maréchaux de France au bailliage d’Orbec, et de Barbe-Madeleine de Mainteterne (1721-1722).

Gallia Christiana, In Provincias Ecclesiasticas- Denis de Sainte-Marthe.
Charles de la Roque, chanoine et trésorier de l’église de Rouen, lors de la démission de son oncle Louis Mainteterne, abbé de Castricis, est admis au Parlement de Normandie comme conseiller le 22 octobre 1580, et fait l’éloge de Noam en 1594 et mort en 1616.

Sévigni; ou, Une paroisse rurale en Normandie pendant les trois derniers siècles – Victor Hyacinthe G . Des Diguères
Mme de Boismé, née de Heudey, fut probablement la mère de François Yver de Boismé, qui épousa Marie-Barbe de Mailloc, fille de messire Philippe-Pierre de Mailloc, écuyer, seigneur des Eteux, Familly, Montfaut et autres lieux, lieutenant des maréchaux de France pour le bailliage d’Orbec, et de feue Barbe de Mainteterne. Ce fut M. de Boismé qui nomma Nicolas-François Guyon des Diguères, l’aîné de nos oncles, le 23 mai 1751 , à St-Germain d’Argentan, avec M.de Gautier de Montreuil.

Collection de dalles tumulaires de la Normandie – Le Métayer-Masselin, Léon
Menneval (près Bernay -Eure) passa, au siècle dernier, entre les mains de la noble famille qui la possède aujourd’hui, par feu la comtesse d’Auger, née de Bouville. On la voit, au XVII°. siècle, habitée par la famille de Mainteterne, anoblie en 1610 (1), qui en fit l’achat en 1548, à Adrien de Bréauté , premier seigneur de ce nom.
(1)Manuscrit sur l’état de la recherche de la noblesse de la généralité d’Alençon, du 22 mars 1666. Archives du département de l’Eure.

État faisant connaître la résidence actuelle des personnes évacuées de…. Belgique ( à Familly) – Guerre mondiale (1914-1918) – Réfugiés.
Mayence (Joseph) et sa famille, de Jumé, à Familly, Calvados.
Delmont (Jules), de Braux, à Familly, Calvados.
Dumont (Emile), de Fleurus, à Familly, Calvados.
Dufrenne (Camille), de Pont-de-Loup, à Familly.

Encyclopédie théologique. 38: Dictionnaire raisonné de droit et de jurisprudence en matière civile ecclésiastique.
FAMILLY (Calvados). — Une maison presbytérale avec ses dépendances a été léguée à la fabrique par le marquis d’Averne. (Ord. roy., 29 sept. 1819.)

3 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Bibliographies.
9.8 1- Mainteterne (de) Seigneur de Familly 1548.

Archives NEDELEC Commune.
com.22.2 Familly

Arch. SHL. Ms. BB 292
– 1662, 12 octobre
Sentence rendue aux plaids du Sap par Adrien de Mainteterne, écuyer, seigneur et patron de Familly, vicomte enquêteur et examinateur de la vicomté du Sap, sur la requête de Jean-Baptiste Mallet, sieur de Neuville.

Carnets de Charles Vasseur.
6 – FAMILLY (Familleyum).
– Insinuations
– Sous l’invocation de St Jean Baptiste
– Curés: le Vavasseur 1764/1774 – Motte 1783/1787
– Ch. Vasseur a observé des traces de fossés autour du château situé au nord de l’église (4). Deux noms de lieu sont à retenir: « La Motte» à 4 kil. environ à l’O.S.O. de l’église et « La Bataillère » à 3 kil. au S.-O. ( Carte E. M., Bernay, N.-O. Cad D, 516-533).

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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