PLAINVILLE 14




NOTES sur PLAINVILLE

Plainville – Pléville

Plainville est une ancienne commune qui n’à existé qu’entre 1795 et 1800, supprimée et rattachée à Percy.

voir « paroisses hors Evêché de Lisieux»

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Odolan Desnos Tome I p.443
d’Hozier 410

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Plainville, Plevilla, Plainvilla.
La paroisse de Plainville, située au sud d’Écajeul, sur le bord d’un marais, est réunie à cette dernière commune.
L’église a été démolie, il n’en reste plus de traces ; elle était sous l’invocation de saint Saturnin, et, au XVIe siècle, l’abbaye du Lire nommait à la cure, d’après le Pouillé du diocèse. de Lisieux publié par MM. A. Le Prevost et de Formeville.
Guillaume de Pléville donna au prieuré de Ste-Barbe la moitié du pré Gros-Marais, situé entre Ouville et Écajeul. Son fils, Roger de Pléville, ajouta à ce pré, après la mort de son père, deux acres de prairies (Voir le catalogue des chartes du prieuré de St-Barbe par M. Léchaudé-d’Anisy, t.VII des Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie).
L’inscription de la pierre tumulaire que j’ai publiée dans le t. III de la Statistique monumentale, p. 605, et que la Société française d’archéologie a fait transporter de l’abbaye de Longues au musée de Bayeux, prouve qu’à la fin du XVe
siècle la seigneurie de Plainville appartenait à la famille de Labbey : Jeanne de Labbey, qui la possédait, avait épousé Jean d’Argouges.
Le château actuel de Plainville se compose d’un bâtiment long et peu élevé. On y accède, du côté du sud, par une cour carrée ; du côté du nord, la vue s’étend sur les prairies.
Cette habitation appartient aujourd’hui à Mme veuve B. de Plainville, née de Cussy, qui l’habite.
Les marais de Plainville renferment quelques plantes rares qui ont été signalées par MM. de Brébisson et Morière.

2 – Pièces Justificatives:

1201 Théobald de Pléville chevalier dans une charte de l’Hôtel Dieu de Dives.
Guillaume de Plainville fils de Guillaume en 1280.
Plainville appartint au XVIe siècle aux d’Assy et passa à la famille le Grand par un mariage avec Anne d’Assy.
Jacques Alexandre, denier du nom, mourut en 1780, laissant pour héritier Joseph, Louis Rosey. Monsieur Bouquerel, son gendre, possède la terre aujourd’hui.
le Grand de Plainville aujourd’hui vivant, descend de Jean le Grand de Quetteville et en possède encore une partie des biens. Il est fils de défunt le Grand de Plainville qui a servi plus de vingt ans dans un régiment d’infanterie et de N. de la Haye qui portait un échiquier d’argent et de gueules au chef d’azur fascé de 3 besants d’or.
Armes : d’hermines au chevron de gueules chargé de 3 molettes d’or (La Chesnayes VII p.400)
Documents inédits – Lettres de Henry IV 1576 – 6 février
Originaux – Collection de Monsieur Louis du Bois, employé aux Archives du Royaume.
Copie transmise par Monsieur Léon de la Sicotière, correspondant du ministère de l’Instruction publique à Alençon.
Imprime Histoire de Domfront par Monsieur Roger la Tournerie, Vire 1806 in 12 p.49, in 8 p.247.
A Monseigneur d’Assy
Seigneur de Plainville sur Dive le lieu de Plainville est du canton de Mézidon, arrondissement de Lisieux, département du Calvados. Monsieur d’Assy était de la famille le Grand d’Assy, établie encore aujourd’hui dans ce département.
A Alençon ce 6 fébvreir 1576
Monsiegneur d’Assy incontinent que j’ay esté arrivé en ce lieu d’Alençon Le Roi de Navarre, après s’être échappé de Paris le 3 février, sous le prétexte d’une chasse dans la forêt de Senlis, se rendit de Saint Prix près de Senlis à Alençon en passant par Monrtfort l’Amaury, Châteauneuf en Thimerais, Senonches, Mortagne et autres lieux moins connus, dont le détail nous est fourni par les registres originaux des comptes de sa dépense jour par jour. Le Mesle y est nommé comme le lieu où il soupa et coucha le 6 février. C’et le 7 qu’il dîne pour la première fois à Alençon. D’après notre lettre il dut y arriver dans la nuit, et avec son activité ordinaire il écrivit aussitôt à quelques gentilshommes de son parti, demeurant dans les environs pour rassembler du monde autour de lui, je vous en ay bien voulu advertir et vous prier que montés à cheval avec le plus grand nombre de vos amys Dedans trois jours, dit d’Aubigné, arrivèrent à Alençon deux cent cinquante gentis hommes » (Tome II livre.II p.168).
Bessin, curé de Plainville en Auge poète en 1765
; et faictes conduire aultant de soldats à pied qu’en pourrés recouvrer pour me venir trouver ; n’estant la présente pour aultre effect, en recommandant à vos bonnes grâces
Et prie Dieu Monseigneur d’Assy vous avoir en sa garde.
Votre bien bon amy – Henry.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

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