DOUX MARAIS

NOTES sur DOUX MARAIS

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La commune de SAINT MACLOU est réunie en 1836 à Doux-Marais, qui prend le nom de SAINTE-MARIE-aux-ANGLAIS.

Bulletin des lois de la République Française.
N° 6700. ORDONNANCE DU Roi portant : 6° Les communes de Sainte Marie-aux-Anglais, de Saint-Maclou et de Doux-Marais, arrondissement de Lisieux (Calvados), sont réunies en une seule, qui prendra le nom de Sainte-Marie-aux­-Anglais, et dont le chef-lieu sera fixé à Doux-Marais. A Paris, le 1er Février 1837, C. PERSIL.

DOUX-MARAIS, dour-mariscus, marais de la rivière. Supplément aux étymologies – L. C. de Dulci Mareco – Odonariscum – Odonis Mariscum – Odonis-Marisco.
Doumarais, Odonis Mariscus, 1150 (ch. de, l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). Odomariscus, 1160 (pouillé de Lisieux, p. 48, note).
Dommaresc, 1232 (ch.de Sainte-Barbe, n° 138).
Dulcis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 118).

Archives du Calvados.
Doux-Marais (Calvados; jusqu’en 1836)
Histoire administrative : Doux-Marais intègre les communes de Sainte-Marie-aux-Anglais et Saint-Maclou et prend alors le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais par l’ordonnance du 14 décembre 1836.

  • Le fief p.p les relligieux de Sainte-Barbe.
  • Le fief de Doux-Maresq ou Maretz, p.p Exmes de Bernières.
  • Le fief p.p Pierre Drossey, escuyer.

Doux-Marais. – Délibérations , depuis 1826 .
ÉTAT- CIVIL : Doux-Marais. Baptêmes. Août 1546-1583. Baptêmes, Testaments. mariages et sépultures, depuis 1638 . Lacunes : 1577, 1654-1667, 1669-1671, 1681-1686. 1546-1563.
IMPOSITIONS. Des états de sections pour Doux -Marais, dressés en l’an VII (4 cah.), indiqués par l’inventaire, n’ont pu être retrouvés .

Doux-Marais. — La commune de Saint-Maclou est réunie en 1836 à cette commune, qui prend le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais. — Doumarais, Odonis Mariscus, ii5o (ch.de l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). — Odomariscus , 1160 (pouillé de
Lisieux, p.18, note). — Dcmmarcsc, 1282 (ch.de Sainte-Barbe, n° i38). — Dukis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 18). •

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
FOURNIER Dominique : les noms de Sainte Marie aux Anglais, Doux Marais et Saint Maclou. Bulletin du Foyer rural du Billot n°77.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Doux-Marais, Odonis Mariscvs, Dulcis Mariscus.
L’église de Doux-Marais n’a pas d’intérêt architectonique; elle est de forme rectangulaire; toutes les fenêtres sont modernes et carrées; la porte occidentale est cintrée; les murs ont été enduits de mortier et l’appareil n’est pas facile à étudier; quelques contreforts montrent que la maçonnerie date de l’ère ogivale: à l’ouest, ils sont appliqués sur les angles, ce qui annoncerait le XVe siècle.
La tour en bois est terminée par une flèche à six pans couverte d’ardoise, que couronne une croix fleurdelisée.
L’inscription de la cloche est ainsi conçue, d’après la copie de M. Pépin:
L’AN 1773 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR ANDRE DESGENETTES CVRÉ DV
DOVX MARAIS ET NOMMÉE BARBE MARIE
MAGDELAINE PAR GILLES GABRIEL DE LA ROCQUE DE BVTANVAL
CHEVALIER SEIGNEVR ET PATRON HONORAIRE
DV DOVX MARAIS, DE BERNIÈRE , VIETTE , GRESTAIN ET AVTRES
LIEVX, CONSEILLER DU ROY, RECEVEUR ANCIEN
ET ALTERNATIF DES TAILLES DE L’ÉLECTION DE PONTEAVDEMER.
BARBE MARIE AIAGDELAINE DE LA ROCQVE
EPOVSE DE MESSIRE PAVL HENRY DE PELLEGATS ÉCVYER SEIGNEVR
DE LA RIVIÈRE , LIEVTENANT DE NOS
SEIGNEVS LES MARÉCHAVX DE FRANCE.
LAVILLETTE A LISIEVX.

L’église est voûtée en bois. Le tabernacle est orné de statuettes assez bien exécutées.
Cette église, qui est supprimée, mais entretenue en assez bon état, était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbaye
de Ste-Barbe nommait à la cure.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

331. – Le 9 mai 1704, la nomination à la cure de N.-D. du Doux-Marais, desservie par des séculiers, appartenant au prieur-claustral de Ste Barbe-en-Auge, Dom Louis Davy, prieur claustral dud. prieuré, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis de la Rivière, pbfë, dernier titulaire, la personne de M. Edmond Daguin, pbfë, curé de la Boissière et doyen du Mesnil-Mauger. Le 10 mai 1704, le seigr évêque donne aud. sr Daguin la collation dud. bénéfice, toujours à la condition qu’il passera six semaines au séminaire avant d’entrer en fonctions.

262. – Le 4 juin 1704, Me Edmond Daguin, pbrë, curé de la Bossière et doyen rural du Mesnil-Mauger, pourvu de la cure du Doux-Marais, vacante par le décès de Me Jean-Louis de la Rivière, pbrë. dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Nicolas Accard, pbre, curé de St-Maclou; Paschal Mesnier, pbrë (de St-Germain de Lx), curé de Vaux, diocèse de Séez; Jacques Letanneur, sr. du Longpré, syndic de Ste Marie-aux-Anglais.

666. – Le 18 nov. 1705, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé de Vieux-Pont, et du sr. Morel du Butel, desservant au Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mathurin Lefebvre et Charlotte.

32. – Le 17 févr. 1706, Me Edmond Daguin, pbfë, pourvu de la cure du « Doulx Marest » (Doux-Marais), dépendant de la nomination du prieuré de Ste Barbe et dont il a pris possession, donne sa procuration
pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë, vicaire de Corbon au Perche, diocèse de Séez. Le 12 mars 1706, led. sr Daguin, curé de la Boissière et aussi curé du Doulx-Marest, « déclare que, le 17 février dernier, il auroit passé une procuration ad resignandum dud. bénéfice-cure de N.-D. du Doulx-Marest en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë du diocèse de Setz, lequel il a cru estre d’une santé à luy permettre de posséder et desservir led. bénéfice-cure, mais led. sr Daguin ayant appris, depuis, que led. sr. Delahaye estoit infirme et que son infirmité le mettoit hors d’estat de pouvoir desservir lad. cure, pourquoy et pour ces raisons â déduire en temps et lieu, led. sr. Daguin déclare qu’il révocque lad. prétendue résignation, et tout ce qui pourroit avoir esté fait en conséquence.

216. – Le 26 oct. 1706, le seigr évêque donne à Me Jacques Héroult, pbrë de la Houblonnière, la collation de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Edmond Daguin, pbrë, dernier titulaire.
Le 17 nov. 1706, le sr Héroult prend possession dud. bénéfice, en présence dud. sr Daguin, curé de la Boëssière; Me Nicolas-François Morel, pbrë, desservant la parr. du Doux-Marais, et autres témoins.

Curés – J.-L. de la Rivière – F. Daguin – J. Delahaye .- J. Héroult.
Prêtre desservant. – Morel du Butel.
Patron, Le Prieur de Sainte-Barbe. – L. Davy.

403. – Le 9 nov. 1712, Me Vincent Leboullenger, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jacques Héroult, pbfê, dernier titulaire. Le 12 mars 1713, Mre de Matignon, vie. gl, donne aud. sr Leboullenger la collation dud. bénéfice.
Le 1 er avril 1713, le sr Leboullenger, demeurant en la parr, de N.-D.-de-Courson, prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Edmond Daguin, pbre, curé de la Boissière, et doyen du Mesnil-Mauger; Me Nicolas Bellière, pbrê, vicaire de N.-D.-de-Courson; Me Louis Féron, pbfê, desservant la parr, du Doux-Marais, et y demeurant, et autres témoins.

451 . – Le 10 mai 1713, vu l’attestation du sr Duthrosne, curé de Vieux-Pont, et du sr Féron, desservant la parr. du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François Le Vallois, Escr, fils de Rolland Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de noble dame Léonore de Picquot, de lad. parr, de Vieux-Pont, d’une part, et damlle Marguerite Lemarinier, fille du sr Nicolas et d’Anne Colliboeuf, de la parr, du Doux-Marais.

Curés. – J. Héroult, X. 322, 402. – V. Le Boullenger.
Prêtre de la paroisse. – L. Féron.
Notables. – F. Auger – X. Lemarinier.

331 . – Le 18 fév. 1741, dispense de bans pour le mariage entre Joseph Letenneur, Escr, gendarme de la garde, fils de feu François Letenneur et de feue Suzanne Louvet, originaire de la parr. du Doux-Marais, et demeurant présentement en la parr, de St-Loup-de-Fribois, depuis un an, d’une part, et damlIe Jeanne-Magdeleine-Angélique Pesquet, fille de feu Jean Pesquet, sr des Champs, et de feue dame Marie-Angélique Manchon, de lad. parr, de St-Loup. – Suit la dispense de temps.

131 . – Le 22 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Gabriel Le Vallois, fils de feu François Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de dame Marguerite Le Marinier, de la parr, du Doux-Marais, d’une part, et demlle Angélique Paris, fille du sr Michel Paris et de dame Marie-Magdeleine Noël, de la parr . de St-Etienne de Caen.

Seigneurs. – F. Letenneur – F. Le Vallois de Coconville – J.-G. Le Vallois.

138. – De 31 août 1759, vu l’attestation du sr Leloup, desservant la parr, du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage de Marie Candavoine.

171 . – Le 3 sept. 1759, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe, Dom Louis-Claude Le Courayer, pbrë, prieur duel, monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Vincent-Adrien Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de Me Julien Hamard, pbrë du diocèse de Bayeux, originaire de la parr. de la Lande-Patry. Le 7 sept. 1759, led. sr Hamard se présente à l’évêché de Lx pour obtenir l’institution canonique; mais Mr Mery,.vic. gl, lui répond qu’elle ne lui sera accordée que lorsqu’il aura montré son acte de baptême, ses lettres de prêtrise et un créai de son évêque. Le 5 oct. 1759, Mr de Cheylus, vic. gl, donne aud. sr Hamard la collation dud. bénéfice. Le 17 oct. 1759, le sr Hamard prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Philippe Fouet, pbre, curé des Authieux-Papion; Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; Me Jacques Hubert, pbrë, curé de St-Loup-de-Fribois; Me Michel Fromage, pbrë, curé de la 2e portion du Mesnil-Mauger; Me Charles-Pierre Travers, pbrë, curé de St-Maclou; M° Philippe Lecherpin, pbrë, vicaire des Authieux-Papion; M9 Gabriel Le Roux, pbrë, chapelain de la Chanté de Vieux-Pont; Me Pierre Lebourgeois, pbrë, chapelain de Lécaude, demeurant à St-Julien-le-Faucon, et autres témoins.

160. – Le 8 sept. 1765, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, Louis-Claude Le Courayer, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Julien Hamard, dernier titulaire, la personne de Me André Desgenetez, pbre, curé de la Pommeraye. Le 14 sept. 1765, Mr Regnault, vie. gl, donne aud. sr Desgenetez la collation dud. bénéfice. Le 1er oct. 1765, le sr Desgenetez prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; M Michel Vasseur, pbrë, desservant lad. parr, du Doux-Marais, et autres témoins.

Le Doux-Marais – ou Saint Fiacre.
Curés. – V.-A. Le Boullenger – J. Hamard – A. Desgenetez.
Prêtres desservants. – Leloup – M. Vasseur.
Patron. – Le prieur de Sainte Barbe. – L.-C. Le Courayer.

14. – Le 4 décembre 1782, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, M. Jean-Baptiste Le Christ, prieur de ce monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. André Desgenetz, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Louis Godet, pbrë de ce diocèse, vicaire d’Ecajeul. Le 6 décembre 1782, le seigr évêque donne aud. sr Godet la collation dud. bénéfice. Le 16 décembre 1782, le sr Godet prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Nicolas Chastel, pbre, curé de St-Maclou-en-Auge, et autres témoins.

31 9. – Le 24 mai 1784, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, Mr Jean-Baptiste Le Christ, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis Godet, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rault, pbrê, vicaire de Neuville. Le lendemain, M. Collignon, vie. gl., donne aud. sr Rault la collation dud. bénéfice. Le 21 juin 1784, le sr Rault (1) prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de plusieurs habitants du pays.
(1) Mr Rault, né à Littry, diocèse de Bayeux, en 1743, fut appelé le 13 févr. 1791, à prêter le serment constitutionnel. Il y mit des réserves qui furent jugées injurieuses pour la Constitution et on le destitua. Mais le 20 avril suivant, se voyant forcé de quitter sa cure, il finit par prêter le serment schismatique. A partir de ce jour, il roula de chute en chute presque jusqu’au fond de l’abîme du vice. Vers 1800, il demeurait sans fonctions à St-Germain-de-Montgommery et le grand vicaire Ce Bayeux inscrivait sur ses registres la note la plus sévère sur sa personne. Toutefois il mourut aux environs de Pont-l’Evêque. en 1811, après s’être rétracté et réconcilié avec Dieu. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1812.)

Curés. – A. Descendez – J.-L. Godet – Jq Rault.
Patron. – Le prieur de Ste-Barbe. – J.-B. Le Crist.

L’Abbaye de Notre-Dame de Grestain … l’ancien diocèse de Lisieux – Bréard Charles.
Donations faites à l’abbaye de Grestain – 1253 à 1436.
– Foulques Villon ou Billon, bourgeois de Saint-Pierre-sur-Dives, donne à l’abbaye de Sainte-Marie-de-Grestain une pièce de terre située à Doux-Marets et qu’il avait achetée de Hugues Papion qui confirme également cette donation. La charte, datée du mois d’avril 1253, était revêtue de leurs sceaux, mais tous les deux sont brisés.

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), extraits des registres du Trésor des chartes aux Archives nationales – England. Sovereign.
– Paris, 7 août 1433. Rémission à Yvon Frigault, de Doux-Marais, qui, en allant aux plaids à Saint-Pierre-sur-Dives, se mêla d’ une rixe survenue entre deux passants, un homme et une femme, et son fils qui, avec deux compagnons, conduisait un tonneau de cidre, rixe au cours de laquelle la femme fut battue et l’homme tué. (JJ 175, n. 260, fol. 87 verso.)

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France – Ministère de l’instruction publique.
Collection Mancel à Caen.
26. Aveu à Jean de Drosay, seigneur de Sainte-Marie-aux-Anglais, pour une terre sise à Doux-Marais (6 janvier 1473).

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados.
Quittances d’arrérages et reconnaissance de rentes dont une de 3 livres 10 sols, par Louis Desgennetés, toilier, demeurant à Lisieux, et André Desgennetés, son frère, curé de Doux-Marais, représentant par acquêt Nicolas Bouvier, fils Henry, lequel représentait Pierre Coltin (1553-1777).

Nobiliaire de Normandie – E. de Magny.
BAILLIAGE DE FALAISE – Du Parc, seigneur du Doux-Marais.

Congrès archéologique de France – Société́ française d’archéologie Séances Générales Tenues à Caen en 1883.
Caen : Rue du Moulin, construction importante (Hôtel du Thon), qui paraît avoir été élevée à la fin du XVI° siècle par la famille Quesnay du Thon de Doux-Maresq (Doux Marais??).

Les Seigneurs de Mélicourt et leurs alliances – M. l’abbé A. Baboin.
– Jacques Le Prévost, escuier, sieur de la Entière, fief qu’il tenait de sa mère, Catherine d’Aureville, partagea avec ses trois frères la succession de son oncle Jean Le Prévost ; elle consistait en des fouis situés au Mesnil-Mauger, St-Loup-deFribois, le Doux-Marais et St-Julien-le-Faucoa.

Histoire de Vassy – Camille Cautru.
Claude de Marguerie (1), qualifié Comte de Vassy dans les écrits du temps, était capitaine garde-côtes pour le Roy en Basse-Normandie lorsqu’il épousa Demoiselle Louise Marguerite Le Prévost, dont le père Louis Le Prévost, était seigneur de Reviers, Doux-Marais, Coupesarte, les Authieux et autres lieux.
(1)Claude-François Marguerye, marquis de Vassy, châtelain de Villiers et de Neuville-sur-Port, épousa par contrat du 5 juin 1692 Louise Le Prevost, dame de Reviers, fille aînée et héritière en partie de Louis, seigneur de Reviers de Dou­marais, Coupesarte, les Authieux, et de Susanne Castel de St.-Pierre. ARCISSE DE CAUMONT.

Jean, seigneur de Vendeuvre, fils de noble homme Jean Le Paulmier sei­gneur de Vendeuvre demeurant à Paris rue Neuve-Saint-Merry, passa sa jeunesse à la Cour et fut chambellan de Henri de Bourbon, prince de Condé. Il épousa, le 14 juillet 1602, Marie de Ber­nières, fille de Jean de Bernières de Fontenai, seigneur de Doux­-Marais et de Vaux, et d’Anne du Chesne. Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France.

Institutions de la Normandie ducale – Musset Lucien.
Dans la vicomte de Falaise, on enregistre des survivances du bernage (héritier du fodruin carolingien) sur la môme terre, celle de Doux-Marais, de 1080 environ jusqu’en 1615.

L’abbaye de Grestain et la famille d’Herluin – David Bates.
– Au Doux-Marais sur la Dives, le monastère exploite une terre de deux charruées, possède trois chevaliers et la franchise de toutes les coutumes et du bernage que possédait le roi d’Angleterre, franchise qu’il avait accordée à Saint-Etienne de Caen. [ Ces trois chevaliers sont peut-être des vavasseurs, comme le suggère le Professeur L. Musset qui relève la rareté d’un tel emploi, dans L’aristocratie normande au XIe siècle, dans La noblesse au moyen âge, XIe- XVe siècles. Essais à la mémoire de Robert Boutruche, réunis par Ph. Contamine, Paris, s.d. [1976], p. 89 et note 6.]
– Au Doux-Marais, la terre, les chevaliers, les coutumes et le bernage accordés par Robert relevaient du roi d’Angleterre.

3 – Archives ShL:

Archives Nédélec- Communes.
com.50.1.9-Mesnil-Mauger Le Presbytère (ancien) de Doux-Marais.

Carnets de Charles VASSEUR.
Insinuations
Description de l’église 16 juin 1863
Hugues Papion donne à Ste Barbe et à Grestain une pièce de terre de son domaine au Doux Marais.
Les dîmes de cette même paroisse appartiennent aussi à ces deux couvents et Arnoult, évêque de Lisieux, fit entre eux un accord à ce sujet.
Noble Homme Edmes de Bernières, sieur du Doul Maresq se constitue en une rente de 100 livres avec d’autres seigneurs, le 12 février 1622; il prend part à un acte le 26 août 1638.
César Auguste de Mathon, décédé le 19 février 1693, devint seigneur du Doux Marais, il avait épousé en 1661 Madeleine de Drozey fille de Pierre de Drosey seigneur de Ste Marie aux Anglais et de Madelène de Bernières; c’est sans doute par cette dernière dame que se fit la transmission d’une famille à l’autre.
Au XVIIIe siècle, une autre famille possédait le Doux Marais : la famille d’Orglandes. Elle lui était échue encore par les femmes.
Antoine Louis Camille d’Orglandes né le 21 novembre 1712 comte de Briouze épousa en secondes noces le 22 août 1750 Marie Hélène Gautier de Montreuil, dame de Montreuil, La Cambe, Louvières, Ouville, Doux Maraix et Beaunnais et Bernières., fille de feu Jean François Gautier et feue Françoise Gabrielle Geneviève Le Verrier, dame de Trezesaints, Notre Dame de Boucey, Le Desert, Beaunnais, Ouville, Doux Marais et Hauteville
On ne doit donc pas rapporter à cet article la mention suivante de d’Hozier… Anne Dhouetteville, femme de Guy d’Aché, seigneur de Domarais: d’or au chef de sable.
Noble Homme François Leprévost, sieur des Petitz-prais au Doulx Maresq – 13 juin 1616.

Recherche de 1666 :
Louis Leprévost, sieur de Rivered, ancien noble.

DOYENNE DE : MESNIL-MAUGER
Election de Falaise.
Sergenterie de St Pierre sur Dives -34 feux
Sous l’invocation de Notre Dame.
Patronage:
XVIe: Prior S. Barbara
Curés :
Hamard 1764
Desgonotez 1774
Rault 1784/1787

En 1751 – Présentateurs: Ste Barbe – Monsieur de St Germain, et Madame de Montreuil, héritiers de Madame de Rouvre, seigneur et dame de ladite paroisse

Curé :
Vincent Adrien Le Boullenger
Jean Louis de la Rivière, curé du Doux Maraix: d’azur à une fasce vahuée d’argent et en pointe, un canard d’argent nageant sur une mer de même (d’Hozier 265)

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