VILLERS sur GLOS

NOTE sur VILLERS sur GLOS

Villers sur Glos réuni à GLOS sur LISIEUX. lors du Concordat.

Il existait sur le territoire de Notre-Dame de Villers, au moins cinq fiefs qui ont été détaillés par Charles VASSEUR et repris par l’abbé LECOURT: les fiefs de la Motte, de Grosmesnil (proche de la Motte), du Boulley, de Blancheporte et enfin de la Quaize, but de notre promenade d’automne.

Archives du Calvados.
ÉTAT- CIVIL: Villers-sur-Glos. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1636. Lacunes: 1661-1672, 1702.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Villers-sur-Glos. an V (2 reg., 44, 44 fol.) Délibérations. 1er mai 1791-10 germinal Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX. Villers-sur-Glos. (2 reg., 35 fol.) États de sections (Sections A- B). 1792 Matrice foncière. An V (Cah.) D’autres matrices des ans III, VII-VIII, mentionnées sous la même cote G. 11, n’ont pu être retrouvées.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Autres archives SHL.
4 – Fief de la QUAIZE

1 – BIBLIOGRAPHIE.

« A propos du manoir de la Quaize, PAR, 42, N° 12, Décembre 1992, p. 6, ill.

DETERVILLE Philippe, Château de Villers-sur-Glos dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé- sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 75-77

LECOURT Abbé A, « Villers-sur-Glos – Une Crise de Trésoriers au XVIIIe siècle », BSHL, n° 18, 1910, pp. 36-40

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

Celle de Villers, près Glos, se composait des fiefs, terre et seigneurie de cette paroisse, avec haute, moyenne et basse justice;

Certaines références placées dans cette rubrique et concernant Villers peuvent être douteuses, l’identification du Villers concerné est parfois difficile ;

1220, novembre – Hôpital de Lisieux
Guillaume de Villers, fils et héritier de Richard de Villers, confirme la donation faite par Raoul Le Villain, bourgeois de Lisieux en décembre 1219, pour ceux des biens situé dans son fief de Fontaine-la-Louvet.
= Charles VASSEUR, 1864, p.18

1332, 8 mai
Lettre du roi au bailli du Cotentin, touchant une rente de 20 livres sur la terre du Hommet, appartenant à la succession de Thomas de Villers.
« il te appert que les vint libvres tournois par an que ledit Thomas, en temps qu’il vivoit par soi ou par autre levoit et esploittoit sur la terre du Hommet par la main Guy de Bruecourt (Brucourt), chevalier ou de ses gens, à cause de la terre du Hommet, que ledit chevalier tenoit à ferme…
= Léopold DELISLE, Actes normands de la Chambre des Comptes, p. 49.

LISIEUX. NOBLES
Sergenterie de Moyaux :
21 – Guillaume Bonnechose, Notre-Dame-de-Villers

1513, 21 Juin – Lisieux
Me Jehan Percheval, chanoine de Lisieux, prébendé de la prébende de Villers, baille à ferme à Jean Le Valloys, de Saint-Jacques, un jardin sis près du doyenné et des murailles de la ville, moyennant 27 sols 6 deniers par an.
= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.

1532, 2 avril – Courtonne-la-Meurdrac
Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant à Villers, fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
Voir archives SHL 1F397

1536, 23 décembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et François Lores, tabellions, vénérable personne Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant en la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, reconnaît avoir reçu de Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, le rachat et amortissement de 10 sols de rente. Témoins: Jehan Louchard, de Marolles et Nicolas Masquelier.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1548, 18 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villers, accorde à Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, la fieffe labourable assise audit lieu.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.

1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
Voir Arch. SHL 1F275

1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux
79
94.- Robecler de Barville, escuyer, seigneur du fief de la Quieze (Probablement à Villers-sur-Glos.,), autrement nommé le petit Blangy………… XXIIII l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

1577, 16 février – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, vend à noble homme Jehan Le Boctey, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, 60 sols ts. de rente à prendre sur ses biens, moyennant la somme de 30 livres. Témoins: Etienne Le Chien et Claude Le Telier, de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1579, 27 décembre – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtelerie, fut présent Adrien Le Boctey, sieur de La Houssaye, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, lequel confesse avoir reçu comptant de Jacob Desjardins, fils Michel, le franchissement, racquit et amortissement d’une rente. Témoins: Charles Ricquier, fils, et Toussaint Ricquier.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Colas Desjardins, de Courtonne, vend à Guillaume Ango, prêtre de Notre-Dame-de-Villers, 40 sols tournois de rente à prendre sus ses biens.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.

1593, 6 janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, fils Jacob, de Courtonne, le rachat et franchissement d’une rente de 30 sols.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

1604, 10 décembre – Villers-sur-Glos
Marguerite Le Valloys, baille à Jacques Ango, fils Martin le Lieu Bardou, à Villers
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1992, octobre – Glos
Le château de Villers à Glos est mis en vente judiciaire sur requête de la Société Générale. Outre le mobilier, dans la même vente figurent les lions du portail.
= Discussion réunion C.A. Ass. le Pays d’Auge.

Archives nationales France.
Résidus classés depuis 1935 (XVe-XIXe siècle) – Inventaire analytique (M//1037-M//1048)
Calvados – pièce n. 1
Déposition de Robert Vaudon, curé de Notre-Dame de Villers, diocèse de lisieux, dans le procès soulevé par le monastère de Bernay, décimateur de Courtonne-la-Ville, à cause des dîmes de la paroisse voisine de Cordebugle. – Fragment de manuscrit ayant servi de reliure anciennement. Villers-sur-Glos, Calvados, arr. Lisieux, cant. Lisieux
Courtonne-la-Ville, Calvados, arr. Lisieux, cant. Orbec. Cordebugle  »  » « . XVe s.

3 – Autres archives SHL.

Voir FONDS BOUDARD
– 2FA44 : 1765 : Accord avec les habitants de Notre Dame de Villers près Glos.
Ecclesia de Villaribus – de Villula

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux, 40 feux
Curés :
Neuville 1764
Bellière 1768-1787

Milcent de Bevinière faisait une rente de 4 livres au trésor de l’église de Villers, abandonnée à l’Hospice de Lisieux après la Révolution.

1591, 1er janvier – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, baille en fief à rente, à Nicolas Desjardins, de Courtonne, deux pièces de terre labourables, sises aud. lieu, nommées « La fieffe », moyennant 4 écus et demi de rente. Témoins: Antoine Bouquier, de Courtonne, et Michel Desjardins.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
= archives SHL : 1F427 : 1er janvier 1591 : Jehhan Le Chien de Villers baille à Nicolas Desjardins 2 pièces de terre à Courtonne.

1702
– Archives SHL 1F415 : 1er janvier : 1702 :
Robert Duval de la paroisse de Villers a reçu de Philippe Lefèbvre la somme de 4 livres.
1748
– Archives SHL.1F463 : Satis curé de Villers et autres.

4 – FIEF de la QUAIZE

HISTORIQUE
A l’origine, ce manoir, connu sous le nom de manoir de la Quaize, se trouvait donc à l’extrémité orientale de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, mais vraisemblablement, le fief devait s’étendre au-delà, sur les paroisses environnantes.

Diffusion du toponyme
Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons:

La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives [4]
La Quaize – hameau de Fontaine-l’Abbé et fief [5]
Les Quaizes ou Quezes, Quiezes – hameau d’ailly (Eure) [6]
La Quèze à Duranville.[7]
La Quèze, hameau, commune du Tourneur [8]
La Quièze, Hameau, commune du Saint-Martin-de-Blagny [9]
La Quièze – Hameau du Thuit-Signol [10]

Cette liste n’est forcément pas exhaustive mais peut-être devrait-on également y ajouter les toponymes La Caisse, communes de Baynes [11]; La Caisse-Rougerie, à Saint-Martin-de-Blagny [12]; La Chaise, à Clécy et à Vassy [13] La Chaise, hameaux de Bois-Nouvel, Landepereuse et château à Saint-Antonin-de-Sommaire [14] ?

Origine du toponyme
Les propriétaires

a.- Famille de la Quèze
Une famille du nom de la Quièze, originaire de Saint-Denis-du-Bosc-Guérard, est citée dans une charte, de 1204, en faveur de l’abbaye de l’abbaye de Bonport [15] et selon Henri de FRONDEVILLE [16] « le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de la Quèze, à la fin du XIVe siècle, les avait mis en possession des fiefs de la Quèze à Duranville ».

Cette famille, richement possessionnée dans la partie orientale de l’actuel département de l’Eure, possède cependant des biens dans notre région puisqu’elle fait don à l’abbaye du Bec.

Dans la liste des Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’an 1320 [17] parmi les Nobles fiefs de la sergenterie de Moyaux, l’abbé LECOURT [18] avait relevé la mention Guilbert de la Guiese tient un quart prisé 30 livres de rentes. C’est, à notre connaissance la mention la plus ancienne concernant ce domaine. En 1414, Girot de la Quèze, dans l’aveu rendu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, qu’il tient de sa femme, stipulant qu’il demeure à Glos et en 1444, dans les comptes de Jean Le Muet, on trouve encore un membre de cette famille, Jean de la Quèze, tenant du fief du Mesnil-Godement [19] situé à Fontaine-la-Louvet, paroisse proche de Glos.

b.- Famille de Fatouville
Au XVIe siècle, Silvin de Fatouville est en possession de ce fief et s’intitule Sr de la Quaize. Aux enquêteurs de la Recherche des Elus de Lisieux, il « dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville) ». Mais, ajoute l’enquête parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis. » Nous ne savons si ses allégations étaient fondée mais nous avons retrouvé un acte passé à Lisieux en 1476 dans lequel figure  » Robert Vipart (?) escuier lieutenant général de noble homme Jean de Fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et capitaine « .

De même, nous ne saurions dire les liens de parenté entre le Silvin de Fautouvile et Symon de Fatouville, également sieur de la Quèze, dont la fille Catherine épouse de Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu paraît dans un acte de 1544.

c.- Les Costard
Sur cette famille, voir Michel COTTIN, Notes généalogiques sur la famille Costard, Communication SHL, Octobre 1992.

Peu d’années plus tard, une nouvelle famille apparaît à Glos, les Costard ou Cottard. Depuis fort longtemps, une famille de ce nom possède des biens à proximité, à Cirfontaine ou à Courtonne. Fréquemment cités dans les actes de la région il en existe au moins trois ou quatre branches installées à Bayeux, à Barfleur, à la Brévière, etc., mais il est impossible actuellement d’établir un lien entre eux et Jean Costard, marchand drapier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, qui en 1571 achète à  » Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos… trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Collandon, deux en labour et une en taillis pour la somme de 348 livres tournois ».

Un Jehan Costard, sans doute le même paraît avoir été Conseiller de ville en 1558 et en 1562 mais nous ignorons sa filiation avec Michel Costard, qui en 1605, lors de la vente de sa maison du Manoir du Cygne, se dit sieur de la Quéze, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques. En 1634, nous trouvons cité de nouveau ce nom de Michel Costard, sieur de la Quèze, comme président en l’élection de Lisieux. En 1653, un Jean Costard, sieur des Parts obtient des lettres d’anoblissement qui seront vérifiées en 1655. L’ascension de la famille est rapide puisqu’en 1667 Me Pierre Costard, peut-être le fils de Michel, se titre sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d’Alençon.

C’est parmi ces quelques personnages qu’il faudrait chercher les constructeurs de la Quaize. Après le milieu du XVIIe siècle la famille implantée dans la région d’Alençon ne semble plus avoir eu de rapports suivis avec son domaine de Glos et c’est sans doute à cette circonstance que la Quaize doit d’avoir gardé son caractère de petit manoir à taille humaine.

DESCRIPTION du Manoir.

L’élégant manoir de la Quaize est connu depuis fort longtemps grâce à la remarquable description que nous en a laissé Charles VASSEUR et publiée par Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale. Outre son exactitude, cette description ayant le mérite supplémentaire de nous restituer son état vers 1860, sa lecture garde valeur de document:
 » Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, il n’en reste pas moins un précieux spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois: toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style du règne de François Ier. Les sablières qui séparent les étages sont sculptées, à leurs extrémités, d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces verticales ou horizontales sont couvertes de culs-de-lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulements et autres motifs analogues. Un jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, s’ouvre dans la façade, malheureusement elle a souffert.
« Les entre colombages sont remplis par des briques vernissées rouges et vertes, formant des dessins, tant par la variété de leur couleur que par leur disposition.
 » La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base, jusqu’au premier étage, est en échiquier de pierres et de briques. Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
« L’intérieur n’avait pas été moins soigné que l’extérieur. La principale chambre est pourvue d’une vaste cheminée, dont le manteau, orné de moulures, est porté par deux colonnes engagées. Les sommiers du plafond sont sculptés d’entrelacs et de rosaces.
 » Cette maison était couverte autrefois d’un grand toit de pavillon avec double épi. Des tuiles vernies de différentes couleurs formaient, sur ce grand comble des dessins ingénieux. En 1848, l’amour de l’égalité a fait stupidement ravaler ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne. Cependant, sans doute par économie. on a replacé sur le toit une partie des tuiles vernies, rouges, vertes et jaunes.
« Les fenêtres étaient carrées et étroites, sans ornements, si l’on en juge par celles que l’on voit encore, quoique bouchées, dans certains endroits. Les autres ont été élargies, il y a environ vingt ans.
« Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire et sans architecture ».

Telle qu’il nous la décrit, cette demeure avait donc considérablement souffert des ans et l’on ne peut que féliciter Monsieur et Madame GARBE qui ont su avec amour lui redonner un peu de sa superbe d’antan.

Cependant, la tâche difficile du restaurateur ne consiste pas toujours à rétablir les ordres anciens et nous avons ici l’exemple type de ces constructions de charpente marquées à chaque génération d’aménagements nouveaux, conformes aux goûts, aux modes et aux besoins de l’instant.

Le plan

On peut cependant reconstituer le schéma d’origine. En plan, nous trouvions au centre un large massif de cheminée et, de part et d’autre, trois travées de charpente correspondant à une pièce par niveau auxquelles on accédait, au rez-de-chaussée par une porte percée à chaque extrémité du mur gouttereau et, à l’étage, par un escalier à vis implanté entre la cheminée et la paroi de façade.

Le massif des cheminées, deux par niveau, est demeuré l’élément central mais, l’étude des pans de bois, tant sur la façade principale qu’en arrière, le révèle, d’innombrables campagnes de transformations assez radicales et d’extensions ont bouleversé cette structure.

Ainsi, un réaménagement des espaces intérieurs fut accompagné de la construction d’un bâtiment sans étage implanté sur une ligne brisée, d’où, en arrière la création d’un petit corps « en aiguillon ». Conséquence de cette création, l’ancien escalier central fut rejeté vers l’Ouest, à la jonction des deux bâtiments, tandis que l’un des accès primitifs, à gauche du mur gouttereau Sud, était remplacé par une porte ouverte au départ du nouvel escalier.

La disparition de l’escalier central, selon un schéma souvent rencontré, mettait en communication les deux « aîtres » du rez-de-chaussée mais obligeait, à l’étage, de traverser une pièce pour atteindre la seconde.

Elévation

En élévation, au-dessus d’un rez-de-chaussée érigé sur un haut soubassement, s’élevait un étage en encorbellement sur sommiers ouvert de fenêtres à meneaux et croisillons, accompagnées en allèges de croix de Saint-André surmonté lui même d’un comble en encorbellement.
Au tiers inférieur du pan de bois du rez-de-chaussée, une filière, aux moulures précises et élégantes, court d’une porte à l’autre sur la totalité de la façade en s’encastrant au passage dans les renflements des poteaux et des potilles.
Relevons la présence, en allège de la façade principale, au-dessous de cette filière, d’une succession de croix de saint André, disposées sans aucun respect d’alignement avec les fenêtres et les poteaux d’encadrement de ces dernières. Cette disposition est originale pour un rez-de-chaussée, et l’on peut se demander si à l’origine les colombes que l’on voit encore en partie supérieure ne se prolongeaient pas jusqu’à la sablière basse. Il s’agirait alors d’une réparation contemporaine peut-être du grand démontage évoqué plus avant.
De même, le décor de briques de l’entre colombage ne manque pas de surprendre par sa nature et son chromatisme. S’il est assez courant de rencontrer des briques vernissées dans les façades augeronnes, en règle courante, il faut le souligner, on utilisait pour cet usage un type de briquettes à tenons destinées à être posées obliquement, l’extrémité s’encastrant dans une rainure, tandis qu’ici, il s’agit de briques à rive vernissée, vert ou rouge, recoupées en fonction de leur position dans le décor Sur l’emploi de ces différents types de briques, voir: [20]
Le pan de bois a été, à une époque impossible à préciser, démonté dans sa plus grande partie, mais, au remontage, pour une raison qui nous échappe, l’étage ne fut pas réimplanté en concordance avec le rez-de-chaussée. Si l’on conserva quelques croix de Saint-André, on y introduisit de nouveaux dessins de colombages, le tout d’une manière assez désordonnés. et de contreventements modifiant considérablement l’aspect du pan de bois et le peu de témoins conservés des dispositions initiales, interdit toute restitution fiable.

A l’Est et au Nord, le pan de bois du rez-de-chaussée a été remplacé, en deux campagnes, semble-t-il, par un mur de pierre et brique. Au Nord, correspondant aux six travées de façade nous trouvons un faux damier percé de deux passages refermés de nos jours. et à l’extrémité de ce mur gouttereau, au-dessous du rattrapage en « aiguillon » ainsi que sur le pignon Est, on trouve des assises allongées de pierre et de brique.

La décoration
Comme le soulignait de CAUMONT, la décoration est abondante mais de plus, elle est fine et soignée. Elle s’intègre dans la série des sculptures du milieu et du troisième quart du XVIe siècle telle qu’on les retrouve au manoir des pavements, au Vieux Logis d’Orbec, au Verger à Fervaques, etc.

Le 5 ème jour du mois de septembre 1486 à Jehan Luce semblablement maçon pour les deux parts de 6 livres 12 sols pour avoir estoqué les portes de l’église parrocchiale de Villiers en laquelle la fabrique prend et perçoit les deux parts de la dîme, avec ce avoir maçonné les sablières, recepé par dedans la muraille du chancel et aussi avoir refait l’autel, lequel était tout rompu et démoli, aussi compris la verrière et le pignon ainsi qu’il est porté dans le contrat duquel est porteur Cardin Debray pour et au nom du curé et pour la portion de ladite fabrique baillé audit Luce la somme … (Compte rendu par Jehan Lebreton, prêtre de St Michel 1485 au même jour 1486 – Fabrique St Pierre de Lisieux)

La paroisse de Villers ayant été supprimée lors du Concordat et son territoire réuni à Glos, L’église a été démolie il y a une vingtaine d’années (1861).
La cloche, instrument précieux, les deux petits autels sont maintenant dans l’église de Glos. On y avait également transporté le maître-autel mais comme il n’y avait point d’endroit propice pour le placer il a été dépiécé, on n’en voit dans le clocher les morceaux disloqués. C’était un autel à pilastres avec trois tableaux, dont deux en forme d’ellipse.
Le tabernacle était surmonté d’une exposition, consistant en un dôme quadrangulaire porté sur quatre colonnes corinthiennes.

D’aprés les souvenirs de ceux qui l’ont vue, l’église de Villers de dimensions médiocres devait dater des derniers temps de l’époque ogivale. Le chœur faisait retraite sur la nef ainsi qu’on le voit presque toujours. Le clocher s’élevait à l’ouest, il consistait en un beffroi carré, couvert d’une pyramide quadrangulaire. Au midi était le portail, lequel était protégé par un porche en bois. Ce porche dont les intervalles ont été remplis par des pierres de grand appareil provenant de l’église, forment actuellement une cave non loin de son ancien emplacement, sur le bord d’un petit ruisseau.
Les voûtes étaient en merrain avec charpentes apparentes. Celles du chœur étaient peintes en bleu azur avec un semé d’étoiles d’argent. Les fenêtres avaient des vitraux. Le docteur Bellon en possède un médaillon, représentant Notre Dame de la Pitié. Les fonts étaient ornés d’arcatures gothiques.

Cette paroisse était sous l’invocation de la Vierge. Les patrons étaient au XIVe : Heredes de Mota et au XVIIIe c’était l’évêque. Elle était inscrite pour 20 livres de décimes et 700 livres de revenu.

Le presbytère, situé tout proche, existe encore. C’est une construction du dernier siècle.

Le fief principal de cette paroisse était la Motte, puisqu’il avait le droit de patronage, il est situé tout près de l’ancien enclos de l’église, qui faisait enclave dans ses terres. Il se trouve assis sur le bord d’un petit ruisseau qui emplissait autrefois ses fossés, et sans doute à cette situation qu’il doit son nom. Il ne consiste du reste actuellement qu’en une maison de bois peu considérable, qui paraît dater du règne de Louis XIV.

Je ne crois pas qu’il ait jamais existé de manoir féodal appelé proprement Villers et je pense que ceux des gentilshommes que l’on trouve avoir pris cette qualification étaient Seigneurs de la Motte. Je cite donc ici comme intéressant la Motte un mandement du 17 octobre 1475 du lieutenant du bailly d’Evreux à l’évêque de Lisieux qui ordonne de conférer la cure de Notre Dame des Prés, située à Villers, à celui que présente Etienne Flambart, seigneur dudit Villers (Archives du Calvados)

On trouve ensuite le fief dans les mains de la Famille de Boctey qui a pour auteurs Davy et Jehan Boctey, anoblis aux francs-fiefs. Je crois que l’on peut regarder cette famille comme originaire de Lisieux puisque plusieurs de ses membres remplirent des charges d’Edilité dans les dernières années du 15e siècle.

En 1540 Guillaume Bottey, Damoiselle Guillemette Bertelot, sa mère, et Damoiselle Gilette Bottey, leur cousine, firent leurs preuves devant les élus de Lisieux. Ils demeuraient à Villers.
Noble Homme Gilles le Boctey, seigneur de la Motte, figure dans un acte original du 30 avril 1561.
Un acte d 1634 parle des héritiers du seigneur de Boctey, écuyer, seigneur de la Motte.

D’après l’inscription de la cloche, François Lebrun était seigneur de la Motte en 1668. Il avait des alliances avec la famille de Mailloc.

D’autres fiefs se trouvaient encore sur ce territoire de Notre Dame de Villers, bien que la superficie n’en soit pas considérable : Gras-Mesnil, contigu à la Motte, puis le Bouley et Blancheporte et enfin la Quaize, qui offre un grand intérêt.

En 1540 Gras-Mesnil était dans les mains de Marc de Gouvis, gentilhomme de très ancienne lignée.
A la fin du 16ème il était passé entre les mains de la famille de Boctey. On trouve en 1606 et 1614 Noble et Vénérable Maître Michel le Boctey, prêtre, seigneur temporel de Gras-Mesnil, prieur de Mervilly etc.. et puis curé de Notre Dame de Villers.
Ce sont encore les de Boctey qui possédaient le Bouley. Les registres de l’Hôtel de Ville de Lisieux ont conservé le nom de Maistre Gabriel le Boctey, écuyer, seigneur de Marolles et du Bouley, procureur du Roy en l’élection de Lisieux (1552-1577)
Maistre Michel le Boctey, seigneur de Gras-Mesnil avait pour frère Louis le Boctey, écuyer, sieur du Bouley. Il avait épousé le 3 juillet 1597 Catherine de Francqueville, fille du seigneur de Collandon, dont la postérité a possédé le même fief pendant plusieurs générations (1).et d’où sortirent trois enfants : Charles, Renée et Hélène.
(1) Il résulte d’actes authentiques que cette terre du Boulley était dans les mains de la futaille de Boctey ; mais elle possédait en même temps le fief du Boulley, beaucoup plus important, situé à St.- Germain-de-Livet.
Charles, seigneur du Boulley, après son père, eut un seul fils, nommé Jacques, qui se maria deux fois, d’abord avec une demoiselle de la Noé et en secondes noces avec Madelaine de Fresnel. Cette dernière lui donna quatre enfants dont le second seul, Guillaume, qualifié de seigneur de Villers, a laissé postérité. Je pense que c’est son fils que l’on voit figurer dans l’Armorial de d’Hozier ainsi : Louis le Boquetay, écuyer, seigneur de Villers – …d’argent d’un chevron d’azur accompagné de trois perdrix de gueules.

Je ne sais si c’est le Bouley qui est la propriété de M Auguste Asselin, receveur des finances. Elle est située entre deux coteaux boisés dans une situation charmante. La maison assez importante, a deux ailes qui datent du règne de Louis XIV, avec toit brisé à la Mansard. Le centre paraît beaucoup ancien, mais il a été modernisé à un tel point qu’il est impossible d’en reconnaître l’âge. Il a pourtant conservé son toit élevé et une grande cheminée en briques ornées d’arcatures simulées avec dessins en briques noires dans les fonds, système qui remonte au 16e siècle.

Le colombier carré, construit en briques est surmonté d’un épi en terre jaune vernissée qui figure un pigeon.

La famille de Boctey était en possession d’un autre fief encore assis sur le territoire de la même paroisse mais à un quart de lieue au moins vers le midi de l’autre côté de la vallée, il se nommait la Houssaye.
Noble Homme Messire Adrien le Boctey, seigneur de la Houssaye, vivait en 1570 et 1587, suivant des documents originaux que j’ai eus entre les mains.
J’ignore le nom de son fils, un acte du 6 juillet 1641 fait mention de son petit-fils Anthoine le Boctey, écuyer lui aussi seigneur de la Houssaye. Il fit ses preuves en 1666 à Notre Dame de Villers, avec Gilles le Boctey, seigneur de Glatigny.
Je n’ai trouvé qu’un seul acte où il soit question de la Blancheporte et de son propriétaire Pierre Toustain. Cette date datée du 1er février 1634 relate une vente de trois pièces de terre situées à Glos, dépendantes de la sieurie de Cirfontaine.

Le fief le plus intéressant pour l’archéologue bien qu’il n’ait pas été hiérarchiquement le plus important et certainement la Quaize ou la Quèze.

Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, elle n’en reste pas moins un rare spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois, toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style de François Ier (Renaissance Gothique) Les sablières qui séparent les étages, sont sculptées à leurs extrémités d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces principales, verticales ou horizontales, sont couvertes de culs de lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulement et autres dessins variés.

Une jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, orne la façade, malheureusement elle a souffert.

Les entre-colombages sont remplis par des briques vernies, rouges et vertes, formant des dessins tant par leur couleur que par leur disposition, La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base jusqu’au premier étage est un échiquier de pierre et de briques, mais ces briques ne sont pas vernissées. Sur une poutre centrale est sculpté un écusson surmonté d’un chapeau de cardinal avec glands, il est chargé d’une croix vairée (?). Ce sont les armes du Cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux de 1543 à 1560. On peut s’en servir comme date pour la maison. (suit description de l’intérieur)

Cette maison était autrefois couverte d’un grand toit de pavillon avec double épi. Les tuiles vernies formaient sur ce grand comble des dessins ingénieux. Un républicain qui fut propriétaire du domaine vers 1848 a cru mettre sa doctrine en pratique d’une manière digne d’éloges en ravalant ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne, cependant par économie sans doute on a replacé sur le toit des tuiles vernies rouges, vertes et jaunes.

Les fenêtres étaient carrées, étroites, sans ornements, si l’on juge par celles que l’on voit encore bouchées dans certains endroits. Les autres ont été élargies il y a environ vingt ans.

Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire, bâtis en bauge avec patin de pierre.

Je n’ai pu me renseigner sur les possesseurs de ce fief, je sais seulement par l’acte de 1634 déjà cité, Michel Costard président en l’élection de Lisieux, était sieur de la Quéze. On connaît qu‘en 1540, Monsieur Silvin de Fatouville, seigneur de la Quaize produisit devant les élus de Lisieux.

Un autre des Hospices de 1667 m’a fourni le nom de Maître Pierre Costard, écuyer, sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la Généralité d’Alençon. Je ne sais depuis quand ni comment cette famille était en possession de cette terre.
La paroisse de Villers dépendait de l’élection de Lisieux,
sergenterie de Moyaux, et comptait 40 feux.

Les recherches de la Noblesse nous ont conservé les noms de quelques gentilshommes résidant sur cette paroisse mais que leur défaut de qualification ne permet pas de regarder comme possesseurs d’un fief plutôt que d’un autre :

Guillaume de Bonnechose, trouvé par Montfaut en 1463
Colin Bottey, imposé par le même.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
NOTRE-DAME-DE-VILLERS.
86. Marc de Gouvis, Sr. de Grasmesnil, pour justifier sa noblesse ancienne , a produit plusieurs lettres et écritures justificatives de sa.descente et extraction de noblesse , comment çant à Messire Gilles de Gouvis , cher., et clame Angélique , sa femme , desquels sortirent Guillaume et Jean de Couvis, frères, vivants en avril 1393, et continuant jusqu’au dit Marc , faisant le 5e. dégré.
87. Silvin de Fatouville, Sr. de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul étoit Robert de Fatouville , vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville , suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de Salles l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni , ni de sa descente , ni même de sa noblesse par autres filtres , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
88. Guillaume Bottey, damoiselle Guillemete Bertelot, sa mère , et damoiselle Gillette Bottey , ont baillé avec Nicolas Bottey , leur aîné, en cette ville de Lisieux, n°. 131.

[4] C.HIPPEAU.-Dictionnaire topographique Département du Calvados, Paris,Imp.Nationale,1883;p. 233.
[5] Bénigne-Ernest PORET de BLOSSEVILLE, Dictionnaire topographique du départe ment de l’Eure contenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, Imp. Nationale, 1878; p. 177; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 117.
[6] Id°
[7] Il existait à la fin du XIVe siècle une famille de ce nom, voir: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Jean Le Muet dans Eudes lexoviennes, IV, p. 208, note 273..
[8] C. HIPPEAU, op. cit, p. 234
[9] Id°
[10] de BLOSSEVILLE, op. cit., p. 178; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 104, 120; Charles LEROY, Le Thuit-Signol (Origines à 1789), Brionne, Amelot, 1928, p. 26.
[11] Calvados, HIPPEAU.
[12] Id°
[13] Id°
[14] Eure, de BLOSSEVILLE, p. 49.
[15] Charles LEROY, op. cit., p. 26.
[16] op. cit., p. 208.
[17] Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, II, p. 395
[18] Bulletin paroissial de Saint-Sylvain de Glos, 1er année, n° 4. Juillet 1907, p. 14.
[19] Henri de FRONDEVILLE, op. cit, p. 162.
[20] Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge – Matériaux et techniques. Catalogue exposition – Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d. (1985), 210 x 297, multigr., couv. ill..

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *