LE BESNERAY

Le BESNEREY
Le BESNEREY ou Le Besneray réuni à LA CHAPELLE YVON en 1825.


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Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Bennerey (Le), comm. réunie en 1825 à la Chapelle-Yvon. La Chapelle- Yvon et Le Besneray formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 22 juin 1825).
— Bernereyum XIV° siècle ( pouillé de Lisieux, p. 34 ). — Bernerly, 1320 (fiefs de la vicomte d’Orbec). — Benneré, XVIII° (Cassini).
Par. de Saint-Etienne, pair, le seigneur. Dioc. De Bayeux, doy. d’Evrecy. Génér. d’Alençon, élect. De Lisieux, sergent. d’Orbec.
Tiers de fief relevant de la vicomté d’Orbec.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados.
Le Bennerey (Calvados; jusqu’en 1825)
Histoire administrative: La commune est réunie à La Chapelle-Yvon par l’ordonnance du 22 juin 1825.
Administration Générale.
Le Besneray. – Délibérations. 17 août 1788-30 prairial an VIII (3 reg., 48 , 28 , 44 fol. ) Reprise des actes et délibérations : 6 thermidor an VIII.- Lacune 1810-1813.
État-Civil: Le Besneray. – Baptêmes. 1637-1660 . mariages et sépultures, depuis 1700.
Impositions: Le Besneray. (6 cah., 44 fol.) les déclarations des étrangers au Comité de surveillance du Besneray. An II (Reg.); — affaires diverses ( Liasse) .

1 – Bibliographie.

Néant

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
LE BESNEREY. La paroisse du Besnerey ( Besnereyum, Benereum) a été réunie à la Chapelle-Yvon. L’église est démolie et le mobilier transporté dans l’église de la nouvelle paroisse. La cloche mérite l’attention; en voici l’inscription:
IAY ETE BENIE PAR Mre LOVIS IARDIN CVRE DE CE LIEVX ET NOMMEE
ESTIENNE PAR HAVT ET PT SGR Mre AMAND THOMAS HVE CHEer Mris DE
MIROMESNIL SGR ET PON DES PSE DE TOVRVILLE SVR ARQVES BEAVMET ET
AVTRES LIEVX CONer DV ROY EN TOVS SES Ceils Mre DES REQVESTES ORDre
DE LHOTEL DE SA MAJESTÉ ET PAR HTE ET PTE DAME MADAME ANONIME
DV FAY VEVVE DE HAVT ET PT SGR Mre IACQVES ANTOINE DE CHAVMONT
CHEer MARQVIS DE GITRY BARON D’ORBEC ET DE BIENFAITS SGr ET PON
DES PSE DE TORDOIS LE RONCERAY ET AVTRES LIEUX.
1737.

Cette église était dédiée à saint Étienne. Elle dépendait, comme la Chapelle-Yvon, du doyenné d’Orbec. Le patronage était laïque.
On trouve en possession du fief du Besnerey, en 1431:
Antoine de Castillon; en 1469, Gueroudin de Franqueville, sieur de Collandon à Glos; en 1562, maistre Nicolas de La Personne; en 1648, François de Moges, seigneur de Préaux; en 1677, René de Moges, son fils, conseiller au Grand-Conseil.
Au XVIIIe siècle, les Trevet avaient succédé aux de Moges, et au moment de la Révolution, les Despériers de Fresnes possédaient cette terre, qui se trouve encore dans la même famille.
La population des deux paroisses réunies de la Chapelle-Yvon et du Besnerey est de 635 habitants. Au XVIIIe siècle, on comptait à la Chapelle-Yvon 275 habitants (55 feux), au Besnerey 200 (40 feux). Cette augmentation notable tient aux usines établies sur la rivière d’Orbec.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

378. – Le 28 févr. 1743, Me André-Noël Onfroy, pbfë de la ville et diocèse de St-Mâlo, curé de St-Etienne du Bênerey, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur de Me Louis Jardin, pbfë du diocèse de Lx et curé de St-Martin de Juilley, diocèse d’Avranches, demeurant à Lx; et led. sr Jardin donne aussi sa procuration pour résigner sad. cure de Juilley entre les mains du seigr évêque d’Avranches en faveur dud. sr Onfroy, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé en la maison dud. sr Jardin, parr. St-Jacques de Lx, en présence de Me Jean-Baptiste Guérin, pbrë, vicaire de la Cathédrale, et autres témoins.

389. – Le 18 mars 1743, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent à Me Louis Jardin, pbre, curé de Juilley, diocèse d’Avranches, la collation de la cure du Bênerey, vacante par la démission faite en sa faveur par Me André-Noël Onfroy, dernier titulaire. Le 13 mars 1743, led. sr Jardin prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Morin, pbrë, curé de St-Julien-de-Mailloc; Me Jean-Baptiste Guérin, pbrë, vicaire de la cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins.

994. – Le 13 janv. 1731, dispense de bans pour le mariage entre Paul Le Normand, Escr, sr de Préval, fils de feu Robert Le Normand, Escr, sr de la Chevalerie, et de feu noble dame de Guerpel, de la parr, de N.-D. de Fresnay, d’une part, et damlle Magdeleine de Martainville, fille de François de Martainville, Escr, sr de Bois-Hébert, et de feu noble dame Elisabeth d’Assy, de la parr. du Besnerey.

262. – Le 8 août 1736, la nomination à la cure de St-Etienne du Besnerey appartenant au seigr du lieu, Mre Jean Lemoine, Escr de S. A. S. Msgr le duc d’Orléans, seigr et patron du Besnerey, demeurant à Paris, rue Vivienne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Charles d’Assy, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me André-Noel Onfroy, pbfê, natif de la ville de St-Malo. Fait et passé à Paris. Le 5 sept. 1736, le seigr évêque donne aud. sr Onfroy la collation dud. bénéfice. Le 7 sept. 1736, le sr Onfroy prend possession de la cure du Besnerey, en présence de Me César Gosselin, pbfë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

LE BENERE (Saint-Etienne)
Curés. – C. d’Assy – A.-N. Onfïoy – L. Jardin.
Prêtre desservant. – C Gosselin.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J. Lemoine.
Seigneur. – F. de Martainville.

100. – Le 16 févr. 1769, la nomination à la cure de St-Etienne du Besneré appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seig. haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron du Besneré, mousquetaire du roy et lieutenant général du bailliage d’Orbec, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Jardin, pbrë, dernier titulaire la personne de Me Michel Chéron, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx, en l’étude du notaire apostolique. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Chéron la collation dud. bénéfice. Le 17 févr. 1769, le sr Chéron prend possession de la cure du Besneré, en présence de Me François-Charles Formage, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

LE BÈNERAY (Saint-Etienne)
Curés. – L. Jardin – M. Chéron.
Prêtre desservant. – F.-C. Formage.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B.-A. Despériers.

366. – Le 4 janv. 1774, Me Michel Chéron, pbrë, curé de St-Etienne du Bênerey et, depuis, pourvu de la cure de Fontaine-la-Louvet, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure du Bênerey entre les mains du seigr évêque pour qu’il y soit pourvu par Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seigr haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron de St-Etienne du Bênerey, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, capitaine de cavalerie et lieutenant au bailliage d’Orbec.
Séance tenante, led. seigr nomme à lad. cure la personne de Me François-Charles Formage, pbfë du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant au Bênerey. Fait et passé à Lx. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Formage la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Formage (1) prend possession de la cure du Bênerey, en présence de Me Jacques Despériers de S1 Mards, curé de St-Germain-la-Campagne, dud. sr Chéron, curé de Fontaine, Me Pierre Lefranc, desservant la parr, du Bênerey, et autres témoins.
(1) Le 13 février 1791, on demanda à Me Formage le serment constitutionnel. Il ne consentit à le prêter que sous les réserves les plus expresses: il fut destitué; et pour le remplacer on élut Mr Donnet, vicaire de Bienfaite. Mr Formage, forcé de faire place à l’intrus, se retira dans sa famille au Mesnil-Durand. Mais devenu un danger pour les siens et n’étant pas en sûreté lui-même, il partit pour l’exil. Il se réfugia en Angleterre, à Portsmoulh d’abord chez Mr Léa, High Street, 131. Il y resta peu de temps; le 12 novembre 1792, il alla à Portsea, chez Mr Cockrell, St-George Square, 16. Le curé du Bênerey fit partie, pendant la Révolution, du comité établi à Portsmouth pour la distribution des secours accordés aux ecclésiastiques français. Il revint en France en 1382 et reprit la direction de sa paroisse jusqu’en 1808. Mais la cure fut alors supprimée et réunie à celle de la Chapelle-Yvon. Me Formage resta quand même au Bênerey jusqu’en 1813. A cette époque l’église fut démolie et Me Formage quitta le pays. – (Archives du Calvados. – Archives municipales de la Chapelle-Yvon, section du Bêneré. – Mss de Reux.)

161. – Le 29 déc. 1777, Jean Moulin, laboureur, demeurant au Besnerey, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Pierre-Louis Moulin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, nommé Le Pont-Canu, situé à St-Martin-de-Mailloc et appartenant aud. sr constituant. Fait et passé au château de Fresne, parr, du Besnerey, par le ministère de Me Pierre-Eustache Courtin, notaire à Orbec, en présence de Mesre Jean-Baptiste-Antoine Despériers, chevr, seigr haut-justicier de St-Mards-de-Fresne, seigr et patron du Besnerey, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, conser du roy, lieutenant général au bailliage d’Orbec, et Jean-Luc-Jacques-Guillaume Hélix, Escr, sr d’Hacqueville, avocat du roy aud. bailliage d’Orbec, y demeurant, et Me François-Charles Formage, curé de lad. parr, du Besnerey.

305. – Le 25 août 1784, Jean Lecoeur, marchand, demeurant à St-Germain-de-la Campagne, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Louis Le Normand (1), acolyte de la parr, du Beneray, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-François Gueslin, notaire royal. Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par son père, le sr Jean Le Normand, laboureur, demeurant au Bêneray.
(1) Mr Le Normand prêta ferment en 1791 et fut ensuite nommé vicaire de Sainte-Croix
de Cormeilles pour remplacer les deux vicaires de cette paroisse nommés curés constitutionnels. Il resta dans ce poste jusqu’an l’an II et, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il revint au Bênerey chez son père. Il se rétracta vers la fin de la Révolution et fut arrêté pour ce motif et conduit en prison a Caen le 4 nov. 1700. Après le rétablissement du culte, il fut nommé curé de Friardel où il mourut vers 1803. (Archives municipales de Cormeilles. – Ordo de Bx.).

François-Jacques Donnet: né à Beuzeville en 1757, était vicaire de Bienfaile, chapelain de la Charité de cette paroisse et aumônier de la garde nationale en 1701. Il prêta le serment schismatique et se lança avec ardeur dans tous les excès de la Révolution. Il fut élu, au mois de mai, curé constitutionnel du Bènerey et entreprit de convertir celte paroisse aux idées nouvelles. L’abbé Donnet remit ses lettres de prêtrise et renonça à l’état ecclésiastique le 15 germinal an II (5 avril 1795); puis, je ne sais pour quelle cause, il avait sans doute porté
ombrage à quelque autre fougueux démocrate, nous le trouvons, au mois de juillet, emprisonné à Lisieux depuis quelques mois. Il en sortit après le 9 thermidor et revint au Bènerey. La réaction thermidorienne ayant décrété la liberté de l’exercice du culte sous certaines conditions, Donnet déclara à la municipalité son intention d’exercer de nouveau le culte catholique. Le Conseil municipal le reprit pour son curé et il recommença ses fonctions dans l’église du Bènerey. Le 15 brumaire an V (6 nov. 1795.), il fut proclamé agent municipal. Mais sa conduite morale prêtait à la critique: il fréquentait souvent la maison d’un marchand nommé Deshays, dont la fille ne passait pas pour une vertu. Un soir qu’il s’y trouvait seul, des individus masqués fondirent sur lui, lui firent des blessures graves et le laissèrent pour mort. Il finit par se remettre de ses blessures et, ayant abdiqué définitivement la prêtrise, il épousa la fille Deshays: il se mit marchand de bœuf, comme son beau-père. Après la Révolution, Donnet continua d’habiter au Bènerey et il y mourut vers le commencement du mois de juin 1833, sans jamais avoir voulu reconnaître ses tors et se réconcilier avec Dieu: la sépulture chrétienne lui fut refusée. Il avait eu de son union sacrilège un fils qu’il ne fit jamais baptiser. Ce fils se noya en 1803, et le peuple reconnut dans cet accident un coup de la justice divine. (Archives du Calvados. – Archives municipales du Bènerey réuni à la Chapelle-Yvon.)

LE BÈNERAY (Saint-Etienne)
Curés.- M. Chéron – F.-C. Formage.
Prêtres de la paroisse. – F.-C. Formage – P. Lefranc.
Clercs.-J.-P.-l. Moulin -J.-L. Le Normand.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B A. Despériers.
Seigneurs. – J.-B. -A. Despériers.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – l’abbé P.-F. Lebeurier
1385. Damelle Cardine Toustain, veuve de Philippe de Pomolain, et Claude son fils, paroisse de Besneray (Bennerey), annoblis par arrest de 1524. El. de Lisieux.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Relevé alphabétique des Ecclésiastiques insermentés embarques a Bernieres (Calvados)
Lavallée-Formage, ex-curé du Benneray [Calvados].

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
LE BESNERE.
– Recherche de 1540. Jean Esnault n’a rien fourni, parce qu’il est en procès en la cour de nos sieurs les généraux à Rouen, contre les parroissiens de la dite parroisse, pour le fait de son assise.
– Arrière-ban de 1562 – Maistre Nicolas de la Personne, escuyer, seigneur du Besneray.
– René de Moges, escuyer, seigneur de Préaux eu Besneray, né le 2 ami 1648, conseiller au Grand Conseil le 9 mai 1674, marié le 17 février 1677 à Elisabeth, Agnès Marsollier, fille d’Alexandre Marsollier, conseiller, maître d’hôtel ordinaire du Roy. Ils eurent un fils, page de la petite écurie qui ne porte pas le titre de seigneur de Besneray.
– Maistre François de Moges, seigneur de Préaux et du Besneray, conseiller du Roy, maître de ses comptes en Normandie 29 juillet 1648. DE MOGES DE): de gueules, à trois aigles éployées d’argent.
– Recherche de 1666 – Régné de Moges, seigneur de Préaux et de Besneray, ancien noble.
– Les représentants de Louis Trenet, escuyer sieur du Besnerey, représentant le droit de René de Moges, chevalier, seigneur de Préaux et de Besnerey 25 mai 1723.
– Jean Baptiste Antoine Desperiers, chevalier seigneur; Haut Justicier de Saint Mards de Fresne, seigneur et patron du Besneray, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel au bailliage d’Orbec, il avait pour femme Louise Geneviève Aubert. 1776 – 12 août 1771.
Il eut pour enfants:
– Edme Louis Delmas Desperriers
– Esprit, Louis Gustave
– Antoine Maurice
qui firent partage le 24 février 1797 le 6 ventôse an V.
Edme Louis Delmas eut le manoir du Besneray avec la ferme du même nom excepté le bois de Saint Clair, situé sur St-Paul de Courtonne, la ferme du Bos-poulain et celle d’Ouville. Il épousa Jeanne Rosalie Emilie de Prinsac, qui obtint sa séparation de corps et biens le 22 prairial an IX.
– Monsieur Louis Marie Emile Blondel d’Aubers sous-préfet de Mortagne et Madame Marie Louise Célestine Desperriers-Defresne, son épouse.
– Monsieur Nicolas de Brimet de …., chevalier de Privezac, directeur des contributions directes du Calvados et Madame Marie Adèle Joséphine Desperriers Defresne, son épouse, demeurant à Laval propriétaires de la ferme de Besneray au Gros Chêne à la Chapelle Yvon en … ?

3 – Archives ShL.

Fonds Ha – Archives De La Baronnie D’orbec.
p.27- 29 juillet 1648. Contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire HENRY de CHAULMONT chevalier et baron de Lecques, Benfaite, La Chapelle-Yvon et Tordouet et Monsieur Maistre François de Moges seigneur de Préaux et du Besneray.
p.9 -11 mai 1452
Guillaume Fouquet le Jeune, escuyer seigneur de la VESPIERE, confesse avoir reçu de Guérodin de Francqueville la somme de 8O livres tournois formant le capital d’une rente due par le dit Francqueville à Jehan Le Roy de Monstallart seigneur de la Reue, pour son fief du Besnerey afin d’en être déchargé.

Fonds 1F – 9 FA
– CHAPELLE YVON: 1761, 20 septembre. François Nehoux, blatier, demeurant en la paroisse de Besnerey, vend à Jean lenormand, fils jacques, laboureur demeurant en ladite paroisse, une pièce de terre en pasture située sur la paroisse de la Chapelle-Yvon.
– 1F440: 22 février 1770: Par devant Le Bourg, notaire, Anne Dumas et Danièle Lesueur et Robert Le Prestre son mari demeurant tous à La Vespière reconnaissent avoir rendu à Jean Moulin laboureur à Besneray une pièce de terre de 30 sols de rente.
– 1F453: 28 floréal an XI: Desperiers époux de Nocey propriétaire au Torquesne vend la ferme du friche de la Rigaudière située au Besneray avec extension sur saint Julien de Mailloc et St Paul de Courtonne.
– 1F62: 1787, 24 avril: vente par la famille Marin de Lisieux à Jean Lenormand du Besnerey d’un bois taillis à charge de tenir ladite terre….

– 9 FA. Paroisses B.1783, 10 septembre, 2 octobre. Lettres de Sevestre, feudiste de Saint-Etienne de Caen, à M. de Fresne, au sujet des bruyères de la valaiserie près de Besneray

FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F
BESNEREY Le – 54

Carnet de Charles Vasseur « Doyenné d’Orbec »
– Sous l’invocation de Saint Etienne
– Curés:
Jardin 1764
M.Chéron 1774
F.C.Formage 1774/1787
Prêtres de la paroisse. F.C.Formage – P. Lefranc.
Clercs. J..P.-I.Moulin – J.-L.Le Normand.
Patron. Le seigneur du lieu. J.-B A. Despériers
Seigneurs J.-B A. Despériers

– Insinuations
– L’église est entièrement détruite, la cloche et son mobilier transporté dans celle de la Chapelle-Yvon, paroisse à laquelle celle-ci est réunie.
– Description de la cloche du Besnerey
J’ai été bénie par Messire Louis Jardin, curé de ce lieu, et nommée Estienne par Haut et Puissant Seigneur Messire Armand Thomas, chevalier et Mr Is de Miromesnil, seigneur et patron des paroisses de Tourville sur Arques, Beaumet et autres lieux, conseiller du Roy en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaires de l’Hôtel de sa Majesté… et par Haute et Puissante Dame Madame Anonime du Fay, veuve de Haut et Puissant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigneur des paroisses de Tordois, le Ronceray et autres lieux. 1737.
– Marie-Anne de Chaumont-Guitry, fille de feu haut et puissant seigr Jacques-Antoine de Chaumont, chevr, marquis de Guitry, baron d’Orbec et de Bienfaite, seigr et patron de Tordouet, Le Roncerey, la Chapelle-Yvon et les Noës en Normandie, et seigr et baron de Lesques, Guilhaut (?), St-Michel, Saussens, Pignon, et Fabrègue en Languedoc et et de haute et puissante dame Anonime du Fay, dame et patronne du Besneray, du Boscpoulain, de la parr, de Bienfaite, et autres lieux.

– Montre de 1469
Guérondin de Franqueville, escuyer, seigneur de Besneray et Colladon, au droit de ses enfants, se présenta, monté à cheval, armé de brigandines, vouge, salade et gantelets
Robin Toustain tenant de la Vavassorerie Poullain assise au Besneray se présenta en habillement, monté et armé comme dessus.

– Etat des fiefs 1559
Le tenant du ¼ de fief de Besneray

14… Le Besneray
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14 « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Le Bennerey (Le Besneray), 85;

Le fief fut Bennerey successivement possédé: en 1431, par Antoine de Castillon; en 1469, par Guérondin de Franqueville, sieur de Collandon, à Glos; en 1562, par maistre Nicolas de La Personne; en 1648, par François de Moges, sieur de Préaux; en 1677, par René de Moges, son fils, conseiller au Grand Conseil. Au XVIIIe siècle, la famille de Trevet succéda, à la famille de De Moges, et à l’époque de la Révolution elle passa à celle des Despériers de Fresnes, qui en est encore propriétaire actuellement.

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