MESNIL DURAND Le

NOTES  sur MESNIL-DURAND Le – 14418.
cf Pontallery (communes réunies par ordonnance royale du 19 juillet 1826.)

Archives du Calvados.
Le Mesnil-Durand (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14418
Histoire administrative : Le Mesnil-Durand intègre la commune de Pontaléry par l’ordonnance du 19 juillet 1826. A partir du 1er janvier 2016, Le Mesnil-Durand forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux- Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24
décembre 2015.
TA Livarot Pays-d’Auge (Calvados ; à partir de 2016)

Le Mesnil-Durand.
I. Dioc. de Lisieux. – Baill et maîtrise d’Argentan. Gr. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. d’Argentan.
II- Distr. de Lisieux; canton de Livarot (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal ( Arr. de Lisieux); canton de Livarot ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Sup.: 976 hect. 67 a. Pop.: 344 hab. (1911). La commune actuelle de Mesnil- Durand a été constituée par la réunion des communes de Mesnil-Durand et Pontalery, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 19 juillet 1826).
Administration Générale: Le Mesnil- Durand. Baptêmes. 1608-1626 et depuis 1664. Mariages, depuis 1645.- Sépultures, depuis 1664. Lacune: 1682-1685.
IMPOSITIONS: Le Mesnil-Durand. – Rôles d’impositions accessoires (militaires). 1771; – de la corvée. 1773, 1782; de la taille accessoires et capitation. 1780-1781 (2 cah.) – États de sections (Sections A- C). An VII (3 cah., 46 fol.) Matrices des contributions et mandements. An VII – an VIII (6 p.)
CULTES : Le Mesnil- Durand. Comptes et délibérations du trésor. 1598-1666 (Reg., 92 fol. )
MÉNIL-DURAND (LE). Dans le XVIe siècle,il possédait un tabellionnage qui fut depuis reporté à Livarot. (Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Tome 2 – M. Louis Du Bois)

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. HIPPEAU.
Mesnil-Durand (Le), cant. de Livarot. – Mesnillum Durand (magni rotuli, p. 71, 2). – Mesnillum Durandi, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 46 – Mesnil Durant, 1730 (temporel de Lisieux).
Par. de Saint-André, patr, le seigneur.
Dioc. De Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. d’Alençon, élect. d’Argentan , sergent. d’Auge.
Fief du Verger, au Mesnil-Durand.
Beau-du-Douit (Le) , h. – Bergerie (La), h. – Bois (Le), h. – Bois-Fromagerie – (Le), h. – Cour-Belleau (La), h. – Cour-Beloeil (La), éc. – Cour-Cordier (La), h. – Cour-de-Baltazar (La), h. – Cour-de-la-Barterie (La), h. – Cour-de-la-Roquette (La), h. – Cour-des-Manis (La), h. – Cour-du-Platis (La), h – Cour-du-Presbytère (La), f. – Cour-Gallière (La), h. – Cour-Fauvel (La), h. –
Cour-Lortier (La), h. – Cour-Mathieu (La), h. – Cour-Manable (La), h. – Cour-Marette (La), h. – Cour-Morel (La), h. – Fromagerie (La), h. – Grande-Rue (La), vill. – Lieu-Angot (Le), h. comm. du Mesnil-Durand. – Mesnil Angot, 1008 (dotal. Judith). – Angot Maisnil, 1332 (ch. De Barbery, n° 542). – Lieu-Badouin (Le), h. – Lieu-Rosey (Le), h. – Loingue-Cour (La), h. – Manoir (Le), h. – Ormelaie (L’), h. – Petite-Cour (La), h. – Petites-Cours (Les), h. – Roulandière (La), h. – Rouvray (Le), f – Tanney (Le), h. comm. du Mesnil-Durand. – Talnai,
Taneium, Tarde, 1198 (magni roluli , p. 2/1, 2). – Tanus, 1952 (cliap. de Bayeux, n° 30).
Thomas (Les), h. – Verger (Le), h.

1 – BIBLIOGRAPHIE
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, 1867, V, pp. 693-697
« Mesnil-Durand, Mesnillus Durandi.
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 693.
Editions Flohic: Patrimoine des communes du Calvados, page 1113.
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, .
DU BOIS Louis-François, « Notice sur Charles Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand « , Alm. de la ville de Lisieux, 1839, Vve Tissot
« François-Jean de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand (1729-1799) », BSHL, 7, 1879 (1885), pp. 62-64
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 144.
Maneuvrier Jack: l’église de Mesnil Durand. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°87, septembre 2004.
Revue Le pays d’Auge.
Général P. de Lesquen Un tacticien augeron au XVIII ° siècle: le Baron de Mesnil-Durand -1956
Henri Pellerin L’église de Mesnil-Durand – architecture romane 1971
Général P. de Lesquen La terre et le château de Mesnil-Durand 1985
Général P. de Lesquen Un tacticien augeron au XVIII ° siècle: le Baron de Mesnil-Durand 1989
Général P. de Lesquen Les tribulations d’un gentilhomme augeron sous la révolution, l’empire et la Restauration – Mesnil-Durand 1992
Pierre-Jean Pénault Le Mesnil de Roiville – Mesnil-Durand 1992
Michel Cottin Le Mesnil de Roiville – Mesnil-Durand 1993

2 – PIECES JUSTIFICATIVES :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur..
Mesnil-Durand, Mesnillus Durandi.
L’église du Mesnil-Durand date de deux époques distinctes: la fin du XIII, siècle pour la nef et l’époque romane
pour le choeur. Le portail se présente bien, avec son gable à rampants, percé de deux lancettes et ses deux contreforts.
La porte est ogivale, sa voussure se compose de deux tores qui retombent sur un pilastre prismatique, dont les chapiteaux et les bases accusent tout au plus le XIVe siècle.
Le mur du nord est moderne ; mais celui du sud, flanqué de cinq contreforts, a bien conservé ses caractères primitifs
du XIIIe siècle, quoiqu’il ait été repercé au XVIe de trois fenêtres ogivales avec un meneau.
Le choeur, en retraite sur la nef, est symétriquement percé de deux fenêtres, au nord comme au midi. Ces fenêtres
cintrées ont été élargies à l’extérieur, ce qui a fait disparaître en partie un cordon torique qui se profile même sur
les contreforts. On trouve, en outre, au sud, une porte cintrée garnie de zigzags, plusieurs fois dessinée et considérée comme remarquable, alors qu’il était question, dans une certaine classe de savants, de l’architecture saxonne. Cette porte, comme le reste du choeur, est seulement du XIIe siècle.
Deux contreforts plats soutiennent chaque mur latéral, et le chevet, qui est droit, où je n’ai vu aucune trace de
fenêtres. Ce choeur, à l’intérieur, offre un luxe d’architecture peu commun dans cet arrondissement. Il est voûté en pierres, avec nervures aux arceaux et aux arcs-doubleaux, dont la retombée porte, aux angles, sur une colonnette à chapiteau à crossettes et, au centre, sur un faisceau de trois colonnes de diamètre inégal. Les bases sont garnies d’agrafes. L’arc triomphal appartient au même style. L’ébrasure des fenêtres est garnie d’un tore.
Je n’ai rien trouvé dans le mobilier qui mérite une mention. Deux tableaux appendus aux murs proviennent de
l’église de Pontalery.
La nef n’a pas de voûtes; mais un simple plafond, porté sur les entraits de la charpente, dont les profils accusent le
XVe ou le XVI, siècle. Le clocher donne abri à deux cloches. Leurs inscriptions méritent d’être transcrites. La première est celle du rontalery.
LAN 1741 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR MES(SIRE) PHILIPPE MARTIN CVRÉ DE
CE LIEV ET NOMMÉE ANGELIQVE NICOLLE PAR MF.SSIRE IACQVES NICCLLE
CHEVALIER SEIGNEVR HONORAIRE DE LIVAROT CHIFFREVlLLE LES LOGES
PATRON DE CE LIEV MESTRE DE CAMPS DE DRAGONS CHEVALLIER DE SAINT
LOVIS ET PAR DEMOISELLE ANGÉLIQVE IOVRDÂIN FILLE DE LOVIS IOVÈfiAÏN
ECVYER SEIGNEVR DVVERGER MESNIL DVRANT LA BARILHERÉ SAINT MARTIN
CASTILLON.
IEAN SIMONNOT MA FAITE.

On lit sur la seconde cloche :
LAN 1806 I AI ETE BENITE PAR Me PIERRE DUBOIS DESSERVANT DE SAINt
ANDRE DU MESML DURAND NOMMEE MARIE ELISABETH PAR Mr IEAN BAPTISTE
IOURDAIN DUVERGER ANCIENNEMENT CONSEILLER MAITRE EN LA COUR DE
NORMANDIE ET DAME MARIE FRANÇOISE NICOLE POLLIN DU MONCIL EPOUSE DE
Mr DAMIEN ORPHÉE LEGRAND DE BOISLANDRY ANCIENNEMENT CAPITAINE DE
CAVALERIE ET CHEVALIER DE SAINT LOUIS.
NICOLAS DUBOIS MAIRE.
FRANCOIS THERIOT FONDEUR.

L’if du cimetière mesure, dans sa partie moyenne, 11 pieds de circonférence.
Cette commune a été agrandie par l’adjonction de celle de Pontalery qui y a été réunie par ordonnance royale du 19
juillet, 1826.
La paroisse de Mesnil-Duraud était autrefois comprise dans l’élection d’Argentan, bien qu’enclavée de toutes parts dans
les élections de Lisieux, de Falaise et de Pont-l’Évêque. Dans l’ordre ecclésiastique, elle faisait partie de l’archidiaconé d’Auge et du doyenné de Mesnil-Mauger. Le patronage était laïque et appartenait au seigneur qui, suivant le pouillé du XIV. siècle, était alors Henri des Casteliers. D’après les recherches de M. de Neuville, il y avait deux fiefs, portant l’un et l’autre le nom de fief de Mesnil-Durand; le principal, celui auquel était attaché le patronage de la paroisse, appartenait, vers le milieu du XVI, siècle, à Pierre de Quesnel, seigneur de Mesnil-Durand: de lui relevait le second fief du même nom qui était, à cette époque, la propriété de Jean de Neufville, sieur de Belleau, auteur de la branche de Neufville Saint-Rémy, éteinte dans la maison du Châtelet, sous le règne de Louis XIV. C’est de ce dernier fief, possédé au XVIIIe siècle par la famille Jourdain, que dépendait le vieux manoir de Mesnil-Durand que l’on voit encore à peu de distance de la rivière de Vie, construction ancienne, mais d ‘un intérêt médiocre. Le fief principal, donnant le titre de seigneur et patron de Mesnil-Durand, appartenait, au siècle dernier, à la famille de Graindorge d’Orgeville, fixée dans cette paroisse depuis le mariage deFrançois de Graindorge, sieur du Theil, avec
Charlotte Pollin de La Frémondière, en 1683. Son petit-fils, François-Jean de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, se distingua par ses talents militaires: devenu officier-général, il acquit une grande célébrité par des ouvrages sur la tactique, où il soutenait des principes fort combattus à celte époque et depuis généralement adoptés : il mourut à Londres dans l’émigration, en 1799. Il avait eu deux fils, dont l’aîné, le vicomte Gustave de Mesnil-Durand, fut, dans les premières années de la Révolution, l’un des auteurs les plus spirituels du célèbre recueil intitulé Les Actes des Apôtres; revenu d’émigration dans l’espoir de sauver le roi Louis XVI, dont il s’offrait à être le défenseur, il fut arrêté et périt sur l’échafaud. Un joli château, construit peu d’années auparavant, fut
vendu comme bien national et a été depuis rasé. M. le baron de Mesnil-Durand, le second des enfants du général, a fait construire, à peu de distance, le château de Balthasar, aujourd’hui la propriété de son fils.
A Mesnil-Durand, se trouvait encore le fief du Verger, qui appartenait, sous le règne de François Ier, à Julien Hesdiart, sieur du Verger et de Boishébert, élu à Lisieux, anobli en 1552. Ce fief, mouvant de la seigneurie de Mesnil-Durand, est devenu, au commencement du règne de Louis XV, la possession de la famille Jourdain. On y voit un manoir peu
ancien et un colombier d’une construction antérieure et d’un effet pittoresque. Cette terre est actuellement la propriété de Mme de Saint-Vulfran, née Jourdain du Verger. Ajoutons que Jean-Baptiste de Vitray, sieur des Essards,
et François Perrotte, prêtre, firent constater leur noblesse en la paroisse de Mesnil-Durand lors de la recherche
de 1666.

Notice historique de la commune du Mesnil-Durand – 1J/492Archives du Calvados.
Au XIV° siècle le seigneur de Durand était Henri des Castelier.
Au XVI° siècle à Pierre du Quesnel, de lui relevait le second fief de Mesnil-Durand alors possédé par Jean de Neufville, sieur de Belleau. C’est ce dernier fief, possédé au 18° siècle par la famille Jourdain que dépendait le vieux manoir de Mesnil-Durand, situé au bord de la Vie.
Cette seigneurie a dû appartenir aussi à une famille du Hommet.
La seigneurie de Mesnil-Durand après avoir appartenue à Messire Nicolas Leclerc de Lesseville fut vendue par son fils Charles Nicolas Leclerc de Lesseville, religieux de notre dame de Trappe en 1706 et adjugée en 1716 à Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand et autres lieux, de là parr. d’Ecorches, diocèse de Séez, fille de Charles Pollin, escuyer et sieur de la Frémondière et veuve de François Graindorge.
Au Mesnil-Durand se trouvait encore le fief du Verger qui appartenait sous le règne de François 1er à Julien Herdiart, sieur du Verger et de Boishébert, élu à Lisieux anobli en 1552. Ce fief provenant de la seigneurie de Mesnil-Durand est devenu au commencement du règne de Louis XI, la possession de la famille Jourdain aujourd’hui propriété de Madame Radolphe de St.Vulfranc, née Jourdain du Verge.

Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe – Publié Par M.Borel D’hauterive.
De Graindorge. La famille Graindorge a été maintenue dans sa noblesse par jugement du 23 Mars 1667, en l’élection de Falaise; Richard Graindorge, sieur du Rocher, a reçu du Roi Henri III des lettres de noblesse, enregistrées à la Cour des Aydes de Normandie, le 5 Août 1577.
Graindorge D’orgeville,barons de Mesnil-Durand.
Voici sa filiation :
I. Richard Graindorge, escuyer, sieur du Rocher, eut pour fils Jehan, qui suit.
II. Jehan Graindorge, escuyer, se maria en 1606 avec Marie Bonne dont il eut Paul, qui continue la descendance.
III. Paul Graindorge, épousa en 1634 Marie des Champs. Il laissa de cette union François, qui suit.
IV. François Graindorge, écuyer. Il épousa en 1683 Charlotte Pollin, fille de Charles Pollin, écuyer sieur de la Frémondière, patron de Mesnil-Durand, conseiller du Roy, et d’Élisabeth Morin de Mondeville.
V. François-Nicolas de Graindorge, leur fils, sieur d’Orgeville, chevalier, seigneur, patron du Mesnil-Durand, vicomte de Trun, et conseiller du Roy, né en 1684, épousa en 1729 Marie-Marguerite Lefèvre, fille du sr Jean Lefèvre et de damlle Marguerite Couture, de la parr. St-Jacques de Lx. dont il eut François, dont l’article suit.
VI. François-Jean de Graindorge d’Orgeville, né à Lisieux, le 9 novembre 1729,
Baron de Mesnil-Durand, page du Roi à 15 ans en 1745, fit la campagne de 1747.
On l’employa aux fortifications du Havre, poste qu’il quitta bientôt pour se rendre à Mesnil-Durand, près de Livarot, où il composa, à l’âge de 22 ans, l’ouvrage imprimé à Paris en 1753 (un vol. in-4°) sous le titre de Projet d’un Ordre français en tactique, et servit comme aide de camp, sous les ordres du maréchal d’Estrée, où Il fut à la bataille d’Hastenbeck (26 juillet 1757). Il épousa en 1759 Louise-Élisabeth de Nicolle de Livarot, descendante des barons de Livarot du nom d’Oraison, fille de Jacques de Nicolle, seigneur et patron de Livarot, chevalier de Saint-Louis, et de Françoise Davy de Vésins (dcd au Château de Mesnil-Durand en Normandie le 24 Novembre 1782, dans sa 75° année et inhumée à Le Mesnil Durand).
Nommé colonel en 1762, chevalier de Saint-Louis en 1770, il reçut le grade de maréchal de camp en 1784. Commandant de la province de Normandie en 1787. Il profita de cette dernière position pour faire accélérer les travaux du port de Cherbourg. Cinq ans après, il servait comme émigré dans l’armée des Princes. Il commandait au Havre en 1791. Mais les événements l’ayant forcé d’émigrer, il fit la campagne de 1792 comme maréchal de camp à l’armée des princes. Il passa ensuite en Angleterre, où il mourut à Londres en 1799.
Il avait eu deux fils (ou plus ?) dont le plus jeune a continué la descendance, rapportée plus loin, et l’aîné, Charles.
Jean-François GRAINDORGE, baron de l’empire par lettres patentes du 29 septembre 1809, donataire (r. 4000) en Westphalie, lieutenant de volontaires (1791),général de brigade (1805); né à Saint-Poix (Manche), 1er juillet 1772, mort à Carguejo (Portugal), 20 septembre 1810; fils cadet de François-Jean Graindorge, seigneur d’Orgeville et de Ménil-Durand, maréchal de camp, et de Louise-Élisabeth-Nicolle de Livarot; marié à N……….. dont un fils, décédé sans alliance. Ce fils ne figure plus en 1821 dans la Liste des donataires (du premier empire) dépossédés.
Liste De Toutes Les Personnes Traduites Au Tribunal Révolutionnaire Conspir. Des Prisons: Saint-Lazare
Première Fournée (6 Thermidor).
GRAINDORGE (Charles-François-Gustave), se disant comte de Mesnil-Durand, ex-adjudant général, breveté de lieutenant-colonel,6 thermidor an II resté à Paris pendant la révolution, écrivit à la Convention une lettre signée Gustave Graindorge, ci-devant Mesnil-Durand, adjudant général de l’armée, sollicitant l’honneur de défendre le roi Louis XVI. Il paya de sa tête ce dévouement et fut exécuté le 6 thermidor an II (24 juillet 1794).
Ménil-Durand mourut donc trois jours seulement avant le 9 thermidor, qui l’eût sauvé comme il sauva tant de Français.
2541. -Procès-verbal de capture et interrogatoire des sieurs Charles-François-Gustave de Graindorge d’Orgeville, vicomte du Mesnil-Durand, lieutenant-colonel d’infanterie, et de Denis Charbonnier de Sainte-Croix, ancien gendarme, porteurs de cannes à dard, qui s’étaient présentés afin de réclamer leurs amis arrêtés aux Tuileries et conduits à la Mairie.
1er mars 1791. Minute, A. P., Sections de Paris, procès-verbaux des commissaires de police (Place-Vendôme).
Le Courrier des 83 départements, par Gorsas, (t. XXII, n° VI, p. 86,) dit à propos de l’arrestation de ces deux personnages : « On a relâché à la section de Vendôme le sieur de Sainte-Croix, fameux déjà par le tapage qu’il avait fait à différents spectacles, d’où on l’avait chassé, et le sieur Menil-Durand, l’un des acteurs des apôtres. Ces messieurs étaient venus réclamer assez insolemment le sieur Lillers, avec des cannes à poignards. »
27 juin 1791. Original signé, A, P., Transfèrements. 3167. – Ordre du département de police de la municipalité à l’effet d’écrouer Je sieur Mesnil-Durand, qui sera amené par le sieur Delaborde, en vertu des instructions du Comité des recherches, élargi le 25 juillet.

VII. Louis-César-Adolphe de Graindorge d’Orgeville, devenu baron de Mesnil-Durand à la mort de son père en 1799, fut d’abord cadet gentilhomme en 1778, lieutenant dans le régiment de Navarre, infanterie, en 1785, capitaine aux chasseurs à cheval du régiment de Lorraine en 1789. Aide de camp du lieutenant général de Crussol d’Amboise, il fit la campagne de 1792 comme aidé maréchal des logis à l’armée des princes et fut nommé chevalier de Saint-Louis en 1799.Rentré en France à l’amnistie, il épousa en 1806 Antoinette-Henriette-Adèle Thibault de la Carte, fille de Henri Thibault de la Carte, marquis de la Ferté Senectère, et de Jeanne-Marie Amelot de Chaillou; il est décédé à Versailles le 21 juin 1844 laissant, de son union :
1° Louis-Marie-Gaston, qui suivra ;
2º Louise-Henriette-Adrienne de Graindorge d’Orgeville, mariée en 1832 à Louis-Eugène-Georgette du Buisson, baron de la Boulaye, fils de Jean-Baptiste-Georgette du Buisson, vicomte de la Boulaye, intendant de la maison du Roi, et de Mlle de la Chapelle, dont postérité.
VIII. Louis-Marie-Gaston de Graindorge d’Orgeville ; né en 1814, baron de Mesnil-Durand, chef de nom et d’armes de sa famille. Marié par contrat du 10 Novembre 1839 à Me Laure-Emilie De Sade, fille du Comte De Sade-Mazan et de Dame Laure De Sade-D’agnières, dont quatres enfants.
Armes: d’azur, au chevron d’argent, accompagné en chef de deux lions affrontés d’or, et en pointe, d’une gerbe de trois épis d’orge du même, liés de gueules. – Couronne de Baron.Toustain De Richebourg. Très-ancienne famille de Normandie,
De ce mariage il a eu :
1° Paul-Edmond-Marie de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, marié en 1875 à Béatrix-Nathalie-Françoise le Bastier de Rainvilliers, fille d’Augustele Bastier, comte de Rainvilliers, et de Marie-Nathalie Mac-Guir de Crux, il est décédé le 4 juin 1879, laissant deux filles : a. Marie-Magdeleine et b. Marie-Gabrielle-Emilie-Louise de Mesnil-Durand.
2° Louis-Faustin-Marie de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, lieutenant au 35e d’artillerie, décédé le 18 mai 1879.
3º Magdeleine de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, mariée en 1864 à Gaëtan-Robert, vicomte de Saint-Vincent, commandant du génie, officier de la Légion d’honneur, décédée sans enfants le 29 juillet 1879.
4º Marie-Thérèse de Graindorge d’Orgeville de Menil-Durand, sans alliance.
Armes d’azur, au chevron d’argent, accompagné en chef de deux lions affrontés d’or, et en pointe d’une gerbe de trois épis d’orge de même, liés de gueules.

La Noblesse Française – Arnaud CLEMENT
Du Quesne (Normandie), seigneur du Mesnil-Durand : filiation 1505, maintenue en 1666. Subsistent à Amsterdam. [WNS]

Catalogue des gentilshommes de Normandie – La Roque, Louis de.
Bailliage Secondaire D’argentan
Gustave de Graindorge d’Orgeville, vicomte d’Aumesnil-Durand (du Mesnil-Durand).

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
N… GOSSET, curé du Mesnil-Durand, près Livarot, c’est-à-dire : Lozangé d’argent et d’azur.
Michel De Marescot, sieur du Mesnil-Durand, nommé conseiller au Parlement de Rouen en 1629.

Annuaire Des Chateaux 1906-1907.
Pommerets (les): Cte et C. de Cornulier.

La conquête du Canada par les Normands – Vaillancourt, Émile.
– Goupil, Nicolas, dit Laviolette, né à St-André de Le Mesnil-Durand (Calvados), de Julien et de Pérette Mélin; épousa, le 17 octobre 1650, à Québec, Marie Pelletier. Inhumé avant 1655. – 2 enfants.
– Hubou, Barbe, de Saint-André, Le Mesnil-Durand, (Calvados), de Jean et de Jeanne Goupil; épousa, le 19 novembre 1642, à Québec, Jean Millouer dit du Maine.
– Hubou, Françoise, née à Saint-André, Le Mesnil- Durand, près Lisieux, en 1643, de Nicolas et de Madeleine Poulin ou Moulin; épousa, le 17 octobre 1662, à Québec, Michel Desorcy. – 1 enfant.
– Hubou, Guillaume, honorable homme, né à Saint-André, Le Mesnil-Durand, (Calvados), vers 1600; épousa le 16 mai 1629, à Québec, Marie Rollet, veuve de Louis Hébert, premier colon du Canada. Inhumé le 13 mai 1653 à Québec.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

364. – Le 5 sept. 1695, vu l’attestation du sr Besson, curé du Mesnil-Durand, et du sr du Houlley, pbfë, ayant desservi la parf . de Lessard, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Marie, de la parr . de Lessard, d’une part, et damlle Marie-Françoise de Cintray, fille de feu Jean-Baptiste de Cintray, Escr, sr des Essarts, et de feue damlle Geneviefve Le Michel, de la parr, du Mesnil-Durand.

382. – Le 28 nov. 1696, vu l’attestation du sr de Bessori, pbrê, curé du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Jean Pollin, sr de Montbois, et Marie Gilles. Déclaration qu’il sera passé outre à l’opposition formée par- Guillaume Pollin, sr de Rombisson.

455. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Louvet, vicaire de Tortisambert, et du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Charles Hébert et Catherine Chemin.

160. – Le 22 sept. 1696, Pierre-François Froudière, fils de François et d’Anne Gravelle, de la parr, du Mesnil-Durand, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 6 avril 1697, il est ordonné sous-diacre. Le 21 sept. 1697, il est ordonné diacre.

398. – Le 11 mars 1698, vu l’attestation du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Léger Doucet et Anne Formage.

481. – Le 23 juillet 1698, Me Jean-Baptiste Besson, pbfë, curé du Mesnil-Durand, remet purement et simplement sond. bénéfice entre les mains de Mesre Le Clerc de Lesseville, chever, seigr et patron de lad. parr. Le 21 août 1698, la nomination à la cure du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Nicolas Le Clerc de Lesseville,
chevr, seigr du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure la personne de Me Nicolas Gosset, pbfë, licencié aux droits. Le 25 août 1698, le seigr évêque donne aud. sr Gosset la collation de ce bénéfice. Le 1 er sept. 1698, le sr Gosset prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Robert Pollin, pbrë, desservant lad. parr.,et autres témoins.
Le 24 mars 1706, Me Nicolas Gosset, pbrë, curé du Mesnil-Durand, du revenu de 200 livres, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 20 mars 1711. Idem Le 7 avril 1713. Idem Le 23 mars 1714. Idem Le 12 avril 1715. Idem Le 7 avril 1718. Idem Le 7 avril 1719.

444. – Le 18 janvier 1708, vu l’attestation du sr Gosset, curé du Mesnil-Durand, et du sr Cousture, curé de Grandcamp, dispense de bans pour le mariage entre François-Aignan de Margeot, Escr, sr de St-Ouen, fils de feu Charles, Escr, et de noble dame Françoise de Graindorge, de la parr. du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Marie-Anne de’ Mainteterne, fille de feu André, Escr, sr de Familly, et de noble dame Marie Du Fay, de la parr, de Ste Croix de Bernay, et demeurant présentement en lad. parr. de Grandcamp.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curés. – J.-B. de Besson – N.Gosset.
Vicaire. – R. Pollin.
Clerc. – P. -F. Froudière.
Patron. Le seigneur du lieu. – Leclerc de Lézeville.
Seigneurs et notables. – J.-B. de Ointray – Jean Pollin de Montbois – C. de Margeot de Saint Ouen – F-A. de Margeot de Saint Ouen.

453. – Le 20 mars 1711, Me Nicolas Gosset, pbfë, curé du Mesnil-Durand, de la valeur de 250 livres de revenu, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant aud. lieu du Mesnil-Durand, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de Grestain.

224. – Le 21 avril 1717, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seigr du Mesnil-Germain, la Boullaye et autres lieux, fils de feu René de Bonnechose, aussi chevr, seigr du Mesnil-Germain, et de feue noble dame Marie-Françoise d’Aufray, de la parr. du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Charlotte Graindorge, fille de feu Mre François Graindorge, chevr, seigr du Theil, et de feue noble dame Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand, de lad. parr. du Mesnil-Durand.

134. – Le 7 sept. 1709, vu l’attestation du sr Gosset curé du Mesnil-Durand, et du sr Levon, vicaire d’Auquainville, dispense de bans pour le mariage entre Laurent Poussin et Anne Gilles.

490. – Le 12 juin 1721, dispense de bans pour le mariage entre Messire Paul de Graindorge, chevr, seig r et patron du Mesnil-Durand, le verger Theil et autres lieux, fils de feu Mesre François de Graindorge, Escr, seigr du Theil, et de noble dame Charlotte Pollin, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Claude-Marie de Collas, fille de
Mesre Jacques de Collas, chevr, seigr de Cintré, lieutenant pour le roy des ville et château de Brest, et de feu noble dame Louise Vinet, de la parr, de Guéhouville, diocèse de Chartres.

183. – Le 4 fév. 1723, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas de Cintray, Escr, sr des Essarts, fils de feu Jean et de feu damlle Geneviève Le Michel, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Louise Vaboy, fille de feu Raullin, sr des Grands-Champs, et de damlle Marie Le Filleul, de la parr. du Chesne.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curé.-N. Gosset.
Seigneurs et notables. – F. de Graindorge du Theil – P. de Graindorge du Mesnil-Durand – J. de Cintray des Essarts – T. de Cintray des Essarts, -P. Honnissent.

641. – Le 26 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-François de Graindorge, chevr, seigr d’Orgeville, conser du roy, vicomte de Trun, fils de feu Mesre-François de Graindorge, chevr, seigr de Theil, et de noble dame feue Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand et autres lieux, de là parr. d’Ecorches, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie-Marguerite Lefèvre, fille du sr Jean Lefèvre et de damlle Marguerite Couture, de la parr. St-Jacques de Lx.
1153. -Le 7 octobre 1731, la nomination à la cure de André du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Nicolas de Graindorge, chevr, seigr d’Orgeville, seigr et patron du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas Gosset, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Leudet, pbrë de ce diocèse, vicaire de Grandcamp. Fait à Lx, en présence de Me Jacques Houlette, commis au greffe du grenier à sel de Lx, demeurant parr.St-Germain, et autres témoins.
Le 13 octobre 1731, Mre Gérard, vicaire général, donne en l’absence du seigr évêque, aud. sr Leudet, la collation dud. bénéfice.
Le 14 oct. 1731 , le sr Leudet prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence dud. seigr, patron de lad. parr.; de Me André Couture, pbrë, docteur de Sorbonne, curé de Grandcamp ; Me Louis Jobey, pbrë, desservant lad. cure du Mesnil-Durand, et autres témoins.

1176. -Le 22 janv. 1732, vu l’attestation du sr Jobey, pbre, desservant la parr. du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage de François Lépine.

306. – Le 31 janv. 1741, vu l’attestation du sr Leudet, curé du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Philippe-Henry de Forges, sr de Prémesnil, conser du roy, lieutenant ancien particulier civil et criminel au bailliage d’Alençon pour les vicomtes d’Argentan, d’Exmes et de Trun, enquêteur commissaire examinateur auxd. sièges et comprocureur pour Sa Majesté aux juridictions des bailliage et vicomte d’Exmes et de Trun, fils de feu Mre Pierre-Henry de Forges, conser du roy, docteur en médecine et premier échevin de la ville d’Argentan, et de feue dame Ridel, de lad. ville d’Argentan, d’une part, et damlle Madeleine Jourdain, fille de Mre Louis Jourdain, chevr, seigr des fiefs, terres et seigneuries de la Barillère, du Verger- St- Martin, Castillon et autres lieux, et patron de Pontallery, conser du roy, grenier en chef ancien du bureau des Finances et Chambre des Domaines d’Alençon, et de feue dame Marie-Louise Routier, de la pari1, du Mesnil-Durand, d’autre part.

430. – Le 21 févr. 1743, Marguerite Bizet, Vve de Jacques Detoy, demeurant en la parr. du Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M Nicolas Detoy, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis et Alexandre Detoy, frères dud. acolyte. Fait et passé en présence de Me Thomas Duchemin notaire à Ste-Marguerite-de-Viette et demeurant au Mesnil-Bacley, et Jacques Cousin, sergent, demeurant à St-Julien-le-Foucon.

489. – Le 17 juillet 1743, vu l’attestation du sr Rosey, pbre, vicaire et desservant la parr. du Mesnil-Simon, et du sr Le Prévost, pbrë, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage de Pierre Desamaison et d’Anne Morel.

199. – Le 12 oct. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Pistel, fils Nicolas, de la parr.deQuerville, d’une part, et damlle Marie de Cintray, fille de Thomas de Cintray et de damlle Marie-Thérèse de Montreuil, originaire de la parr. du Mesnil-Durand et demeurante depuis environ six ans en lad. parr, de Querville.

Curés. – N. Gosset – J.-P. Leudet.
Vicaire. – Jn Le Prévost ou Provost.
Prêtres de la paroisse. – L. Jobey – N. Detoy.
Clerc. – N. Detoy.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-N. de Graindorge.

271. – Le 18 juillet 1756, la nomination à la cure de St-André du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, seigr et patron du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Leudet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me François-Pierre Dufresne, pbfë de ce diocèse,
(originaire de Livarot). Fait et passé à Lx, parr. St-Germain, en la maison et demeure de Mesdemoiselles d’Orgeville, en présence de Jean- Marc Inger, sr d’Ambreville, et Antoine Gosset, tous deux commis aux aides de l’élection de Lx, demeurant aussi parr. St-Germain.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Dufresne la collation dud. Bénéfice

Le 20 juillet 1756, le sr Dufresne prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Nicolas Le Monnier, pbrê, desservant lad. parr. ; Guillaume-François Fouchet, agent des affaires dud. seig r du Mesnil-Durand, et autres témoins.

194. – Le 15 nov. 1757, dispense de bans pour le mariage entre Germain Pollin-, sr des Marais (?), fils de feu François et de Françoise Jourdain, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Marguerite Belleuil, fils de feu Pierre Belleuil, sr des Coutures, et de dame Charlotte Fortier, de la parr, de St-Michel-de-Livet.

131. – Le 9 juil. 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, fils de feu Mesre François-Nicolas de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, et de feue noble dame Marguerite Lefèvre, demeurant en sa terre du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Louise-Elisabeth de Nicolle de Livarot, fille de feu Mesre Jacques de Nicolle, chevr, seigr de Livarot, Pontallery, Ste- Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vezins, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

184. – Le 3 nov. 1743, Jean Dubois, sr du Désert, marchand, demeurant au Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Dubois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Mr J. Dubois se trouvait en 1791 à la tête de la petite paroisse de Plainville au diocèse de Séez. Cette paroisse est aujourd’hui réunie à cella de Percy, près Mézidon. Lorsque vint le moment de prêter le serment demandé par l’Assemblée nationale, Me. Dubois le refusa formellement et fut destitué. Il se retira bientôt à Coupesarte chez des amis qu’il avait dans cette paroisse. Mais les lois contre les prêtres insermentés devenant de plus en plus rigoureuses, il fut obligé de partir pour l’exil. (Archives de la mairie de Coupesarte. -Archives du Calvados ; Etat des biens des émigrés.)

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lailler, seigr du Fresnay, conser procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lailler et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damell° Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr, du Mesnil-Durand.

99. – Le 18 avril 1765, François-Nicolas Formage, sr de la Vallée, marchand en la parr, du Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me François-Charles Formage, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

147. – Le 8 mai 1767, la nomination à la cure de St-André du Mesnil-Durand appartenant au seig r du lieu, Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, colonie! d’infanterie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre-François Dufresne, dernier titulaire, décédé le 20 avril dernier, la personne de Me Jacques Dufresne, pbrë de ce diocèse, ci-devant nommé à la cure de Pontalery. Fait et passé au château du Mesnil-Durand, en présence de Me Pierre Fonblanche, ingénieur, pensionnaire du roy, demeurant au bourg de Livarot, et de Pierre-Benjamin Bellencontre, tailleur de pierres, demeurant à Barville. Le 26 mai 1767, Mr Le Bas de Fresne, vic. gl, donne aud. sr Dufresne la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Dufresne prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Jacques Dubois, pbrë, desservant lad. parr., et plusieurs autres témoins.
Mr Dufresne, né à Livarot en 1732, était fort considéré dans le clergé. Il fut nommé en 1789 député aux Etats-Généraux. Pendant son absence, sa paroisse fut desservie par ses deux vicaires, Jean-Baptiste- François Dubois et Mr Jean Nicolas. M r Dufresne, à l’Assemblée nationale se montra digne de la confiance qu’on lui avait témoignée ; mais pas plus que ses collègues de la droite, il ne put empêcher les excès de la Révolution. La Constitution civile du clergé, qui bouleversait la hiérarchie de l’Eglise catholique, fut votée le 12 juillet 1790. Le roi eut la faiblesse d’y ajouter sa sanction le 21 août suivant et bientôt l’Assemblée obligea tous les ecclésiastiques en fonctions, en commençant par ses membres, à prêter serment à celte Constitution. A la séance du 27 décembre 1790, jour fixé pour le serment des membres ecclésiastiques de l’Assemblée, Mr Dufresne, comme la plupart de ses confrères, refusa, au milieu des huées des galeries et des clameurs sinistres de la populace, de prêter le serment schismatique. Quand la Constituante eut terminé ses travaux, vers la fin de septembre 1791, M r Dufresne revint dans sa paroisse. Il reprit ses fonctions pastorales pendant quelque temps; mais M. Louis-Jean Le Bourgeois, originaire de Pontalery. avait été élu curé constitutionnel du Mesnil-Durand. M. Dufresne, alors âgé de 60 ans, dut. au mois de février 1792, céder la place à l’intrus. Il se réfugia à Rouen et y résida plusieurs mois, rue St Yon : il lui fallut bientôt partir pour l’exil. Il revint après la Révolution ; et ayant été nommé curé de St Jacques de Lisieux en 1802, il fit prendre possession de sa cure par procureur le 13 avril 1803; mais il mourut trois jours après à Livarot, à l’âge de 71 ans. (Archives des mairies de Livarot et du Mesnil-Durand. – Archives de l’église St Jacques de Lx.)

Mesnil-Durand (Saint André).
Curés. – Jn-P. Leudet – F. -P. Dufresne .- Jq Dufresne.
Vicaires. – X. Lemonnier – Lemarchand .
Prêtres desservants. – X. Lemonnier – J. Dubois.
Clercs. – Jq Dubois – F.-C. Formage.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-J. de Graindorge d’Orgeville.
Seigneurs et notables – J Dubois du Désert – X. Formage de Beauval- G. -F. Fouchet -F.-J. de Graindorge d’Orgeville – F.-X. de Graindorge d’Orgeville – F. Pollin des Marais, – G. Pollin.

221. – Le 22 sept. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Me Marin Formage Despars, procureur au bailliage d’Orbec, fils majeur de feu Nicolas, originaire de la parr, du Mesnil-Durand et demeurant en celle d’Orbec, d’une part, et Marguerite-Anne Gastine, fille majeure de feu Jean et de Marguerite Rozey, aussi de la parr. d’Orbec.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curé. – J Dufresne.
Vicaire. – J Nicolas.
Notable. – F.-N. Formage delà Vallée.

Déportation Du Clergé Orthodoxe La Pendant La Révolution.
Registre des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués A Dieppe (Seine-Inférieure)
(2 septembre – 8 décembre 1792)
– Dufresne (Jacques), curé de Mesnil-Durand, Calvados, 60 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 18 septembre. Né à Livarot, le 12 décembre 1732, mort à Livarot, le 13 avril 1803; il fut dispute du Clergé aux Etats-Généraux, et avait était nommé curé de Saint-Jacques de Lisieux en 1802.
– Dubois (Jean-Baptiste-François), vicaire de Mesnil-Durand, Calvados, passeport délivré par le district de Rouen, le 3 septembre [le 18].

3 – Archives ShL

Fonds 1F
Mesnil Durand :
1F634 : 1662 : de Caumont seigneur du Tremblay tabellion, concerne Boullard de Mesnil-Durand
– 1771 : St Jacques de Lisieux : contrat de mariage.
– 18 avril 1664 : concerne Boullard de Mesnil Durand.

Fond Cailliau 3 F.
3F 85 1761-1807 – Mesnil-Durand : succession et vente pièce de terre
3F 114 – GOUPIL Germain , menuisier à Mesnil-Durand
3F 23 GRANDVAL Louis, tuilier à Mesnil-Durand, le nommé

Fonds Charles Vasseur.
MESNIL DURAND (24)
Sous l’invocation de Saint André
Curés : du Fresne ou Dufresne 1764 – Dufrene 1767/1787
Insinuations
Description de l’église, des cloches
Richard Graindorge, fameux marchand de boeufs en Normandie fut obligé en 1577 d’accepter des lettres de noblesse pour lesquelles on lui fit payer trente mille livres. Delaroque en son Traité de la Noblesse dit en avoir vu les contraintes entre les mains de Charles Graindorge, petit fils de ce Richard.

Fonds Cottin.
Boite archives DIVERS – 60
DUBOIS Louis, lettres et documents divers conservés à la mairie du Mesnil-Durand

Fonds Carnets d’Arthème Pannier.
Carnet n°8 (après 1863)
42 – Mesnil Durand, église.

Fonds Nedelec Commune.
com.48. 5.1 Mesnil Durand Le Château de Balthazar
com.48. 5.2 Mesnil Durand Le La Cour -Mathieu
com.48. 5.3 Mesnil Durand Le Manoir du Verger
com.48. 5.4 Mesnil Durand Le Familles Jourdain du Verger et Jourdain de Viette
com.48. 5.5 Mesnil Durand Le Famille Nicolle
com.48. 5.6 Mesnil Durand Le Louis-François du Bois
com.48. 5.7 Mesnil Durand Le Les Missions de St Jean Eudes 1844-2008
com.48. 5.8 Mesnil Durand Le Vie de la commune
com.48. 5.9 Mesnil Durand Le Notes historiques
com.48. 5.10 Mesnil Durand Le Fiches signalétiques : Pontalléry ; Pommerayes

Analyses Et Transcriptions De Documents Originaux, Aveux De Fiefs
1500 à 1525 – Aveu rendu par Robert Véron, à Noble Homme et Puissant Seigneur Messire Anthouaine Darches, chevalier seigneur et baron dudit lieu à cause de Madame de Ferières son épouse, pour un terrement nommé « le lieu-au-vioge » contenant 15 acres assis à la paroisse de Mesnil, redevance foy et hommages à la Saint-Michel 12 deniers, au terme de Noël plusieurs chapons, à Pâques 30 oeufs etc..service de prévôté, reliefs treizièmes quand ils échoient avec les aides coustumières etc .. (je crois qu’il s’agit du Mesnil-Durand).

1588 14 avril – Vente par Thomas Le Bourgeois fils aîné de Pierre le Bourgeois à Honorable Homme Maistre Mathurin Pollin, licencié en droit advocat de cour laie de la paroisse de Mesnil-Durand, d’une pièce de terre située à Saint-Germain-de-Livet nommée le Lieu Poingnent

1660 15 juin – Echange fait par Honnête Homme Anthoine Le Marquant, fils Régné, de Saint-Germain-de-Livet, avec Noble Homme Charles Pollin, sieur de la Frémondière, de 6 pièces de terre assises en la paroisse , tenues en partie du Boulley et partie de Livet, contre 1 pièce de terre nommée Les Cours et les Planques située au Mesnil-Durand (feu Maistre Octavian Pollin, de son vivant sieur de la Frémondière, père du contractant 1640).

1660 7 décembre
Vente par Charles Pollin, sieur de la Frémondière demeurant en son manoir de Mesnil-Durand, à Honnête Homme Pierre Le Bourgeois, fils Michel ,marchand bourgeois de Lisieux, 6 pièces de terre à Saint-Germain-de-Livet
En contre échange le cédant des terres situées aussi à Livet tenues de la sieurie de Belleau

Fonds I J
Ancien régime : 1ére série :
1er carton :
II J 3 : Mémoire pour Madame Dubosq, veuve Dulaure, demeurant au château de Bourneville, héritière sous bénéfice d’inventaire de M. le marquis de Livarot son grand-oncle, émigré, contre M. L.-C.-A. de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, demeurant à Versailles, agissant comme fils et héritier de Mme L.-E.-N. de Livarot, veuve de M. de Mesnil-Durand aussi émigré. (Il s’agit de la terre de Livarot, mémoire incomplet).
III J 32 : Réponse pour M. Louis César Adolphe de Graindorge-Dorgeville (Baron de Mesnil-Durand) contre Mme Françoise Églantine Dubosc veuve de M. Paul Marie de Laure, héritière pour moitié de M. le marquis de Livarot, son grand-oncle (à rapprocher de II J 3).

Bulletins de la Société historique de Lisieux.
Année 1875. No 6.
Année 1879. N° 7. Biographie: François de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand.

Fonds Alcide Goupil Plaques de verre.
146– Mesnil-Durand repas vieux –
164 – Noce d’or Dubois Mesnil-Durand
189 1951– Mesnil-Durand médaille Non numérisées
279 1949 Mesnil-Durand 5056-5071 5056 5071 16 Non numérisées
289 1950 Décoration Mesnil-Durand 5201-5213 5201 5213 13 Non numérisées
306 1951– Mesnil-Durand mère française 5470-5482 5470 5482 13 Non numérisées
328 1955 Fête Mesnil-Durand 5813-5825 5813 5825 13 Non numérisées
350 1952 Mesnil-Durand arrivée curé
393 1954 Kermesse Mesnil-Durand
448 1953 Fête Mesnil-Durand
475 ? Reine Mesnil-Durand
500 1947 Mesnil-Durand décoration
636 1954 Fête des vieux Mesnil-Durand
666 1947 Mesnil-Durand 0
670 1947 Mesnil-Durand

Fonds A.Pannier.
Carnet n°8(après 1863)
Pages 42 – Mesnil Durand, église

Fonds Etienne Deville
Carton n°1
1614 23 novembre – Contrat de Mariage de Claude Fourmage du mestier de menuisier, fils de feu Noël et de Catherine Houllet du Mesnil Durand.

Fonds Cartes et Plans.
325 Mesnil-Durand (le), tableau d’assemblage 1951 Cadastre 1/10.000 3

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