AUBERVILLE

NOTES sur AUBERVILLE – 14024


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Archives Calvados:
Auberville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14024

AUBERVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque . – Gr. à sel de Danestal . — Gén. et int. de Rouen él . et subd. de Pont- l’Évêque. II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1 mars 1790 ). III. 3 arr . communal (Arr . de Pont- l’Évêque); canton de Dive ( Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé)
(Arrêté du 6 brumaire an X ). Pop .: 217 hab. (1911 ) . Sup .: 263 hect. 65 a. 53 c.
ADMon Gale Délibérations du commun. 1638-1668 ( Reg., 68 fol. ) Délibérations municipales . Septembre 1790-7 frimaire an IV (3 reg., 19, 24, 48 fol.; 4 reg . , fol . 4-22).
Actes de catholicité de Saint-Martin-de-Fontenay. 1636-1648. Reliés avec les actes d’Auberville .
IMPOSITIONS.— Arpentage de la paroisse fait pour le seigneur, Durel de Vidouville. 1759 (Atlas, 3 pl. et 5 fol.) — Rôles de recette des vingtièmes. 1779-1788 (8 cah.) – Rôle de remplacement des droits supprimés. 1792 ( Cah . ) États de sections(Sections A-C). 1791 (3 cah., 7 fol.); An V- an VI ( 6 cah., 38 fol. ) Matrices des contributions: foncière. 1791 , an III , an V personnelle-mobilière. 1791-1793, an IV- an VI, an VIII (8 cah. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES . Transaction avec Mlle de Montpensier, au sujet des bruyères. 1582. Procédures: contre le seigneur. 1684; – contre le sr Dujardin , fieffataire. 1786-1789 ; – contre la paroisse de Gonneville-sur- Dive . 1787 – an V.- Partage. 1787-1792 (4 liasses, 78 p. et cah.)
Productions, depuis 1549: quittances des redevances dues au domaine d’Auge (1706-1787). etc.
Cultes. Comptes du trésor. 1758-1770 (16p). Délibérations. 1704. 1718-1719.
Un état des revenus de l’abbesse de la Trinité de Caen à Auberville (1753), cote P. 7 du même inventaire , n’a pu être retrouvé .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II.
102. — Auberville (Dozulé, C.) : Osbernivilla 1080 ou 1082 : A. d. G., NPSN, p. 381.
Formé sur n. h. vx-sc. Asbiôrn, Osbern (cf. n° 100).

Auberville, canton de Dozulé.
Osbertivilla 1082, 1086 (cart. de la Trinité, P 74).
Osbernivilla supra mare, 1183 (ibid).
Osbervilla, XIV° siècle;
Aubervilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 52).
Amberville, 1579 (ibid. p. 53, note 3).

Hameaux d’Auberville.
Fosse-à-la-Vieille (La), éc.

Fief mouvant de la vicomté d’Auge, 1522 (Brussel) autre fief relevant du roi, plein fief de chevalier
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE DYVE.

Le fief d’Auberville, demi fief assis en la paroisse d’Auberville, possédé par Anthoine de Cannonville, Ecuyer, sieur de Hotot; la teneur est prétendue par le Roi à cause de la vicomté de Falaise, sur quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris.

Auberville, Aubervilla, prieuré des Bénédictines de la Trinité de Caen, diocèse de Lisieux, archidiaconé d’Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-1’Evêque, Calvados (Normandie) : sur la Manche. LONGNON, II, 256.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 39.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 702

Sépultures mérovingiennes au Pays d’Auge [à St-Aubin-sur-Algot et à Auberville, Calvados] / Bernard Edeine et Fernand Rault.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B –
Auberville : curé, 1 B 5630

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

Auberville, Albervilla, Osbervilla, Otburvilla, Odburvilla.

L’église d’Auberville est située sur le haut des falaises qui bordent la mer, et à peu de distance de l’ancien chemin de Honfleur à Caen.
Elle est peu élevée et d’une architecture peu intéressante, mais ancienne ; son plan figure une croix latine, formée par une nef, un choeur et deux petites chapelles.
Le portail, placé à l’ouest, offre un blocage grossier de silex, au milieu duquel on remarque un nombre considérable de tronçons de colonnettes, qui viennent évidemment d’une construction antérieure. Il est donc probable que ce mur a été refait en partie vers le XVIIe siècle, au moment où l’on a percé la porte, qui est moderne, et établi le campanile à deux baies cintrées, surmontées d’un oculus. Ce clocheton est porté par deux contreforts construits en pierre de taille,
peut-être du XIIIe. siècle. Les deux cloches qui remplissent les baies sont antérieures à la Révolution et chargées de longues inscriptions, qu’il est impossible de lire d’en bas.
Le mur. nord de la nef est construit en blocage ; on y remarque l’appareil en feuilles de fougère : il y a absence complète de contreforts. Deux fenêtres sont percées de ce côté :une, du XIIe: siècle, est étroite, cintrée, mais bouchée; l’autre, destinée à remplacer la première, est moderne, cintrée.
Au midi, les murs sont en appareil irrégulier, peut-être anciens, mais en partie recrépis et avec de nombreuses retouches.
Deux fenêtres éclairent aussi ce côté : la première est cintrée, à moulures prismatiques, subdivisée en deux compartiments également cintrés par un meneau du XVIe. siècle.
Vers le milieu est une porte à arc surbaissé, à deux voussures en retraite l’une sur l’autre, qui pourrait bien remonter au XIIIe. siècle. Puis vient une fenêtre carrée dont les moulures indiquent le XVIe. siècle.
Les deux chapelles ont fort peu d’étendue. Bâties en moyen appareil, éclairées par une fenêtre cintrée, elles datent du règne de Louis XV.
Au nord, le choeur est construit en appareil irrégulier, mais dissimulé en grande partie par un réduit, servant de sacristie, qu’on y a adossé. Une seule fenêtre est visible; elle date du règne de Louis XV.
Au midi, l’appareil est semblable, mais en partie recouvert d’un crépi, avec deux fenêtres modernes.
Le chevet est droit ; un contrefort peu saillant, qui soutient le pignon, au centre , paraît dater de la fin du XIIe.
siècle.

Intérieur.
— Les voûtes de la nef et des chapelles sont en bois et grossièrement faites.
L’arc triomphal, entre le choeur et la nef, est une ogive à moulures prismatiques, qui repose sur deux pieds-droits semi-cylindriques, n’ayant pour chapiteaux, comme pour base, qu’une astragale et un tailloir.
La voûte du choeur est en merrain, l’entrait et le poinçon du milieu ont été coupés ; mais celui qui se trouve près de l’arc triomphal existe encore ; le travail paraît dater du XVIe. siècle.
L’autel, à tombeau droit, date probablement de la fin du règne de Louis XIV. Le retable est composé d’un tableau qui représente le Christ en croix, la Madeleine agenouillée et embrassant ses pieds ; à gauche du Christ, la Vierge, en robe rouge recouverte d’un manteau bleu, debout, dans l’attitude d’une douleur profonde, mais résignée; à droite, saint Jean, les mains étendues vers son Maître. On voit, au coin inférieur, un écusson d’argent à deux léopards de gueules passant l’un sur l’autre, avec couronne ducale surmontée d’une crosse passée en pal derrière l’écu. Ces armoiries sont celles de noble dame Anne-Madeleine de Cochefilet de Vaucelas, quarante-deuxième abbesse de l’Abbaye-aux-Dames de Caen, qui mourut en 1698. On les voyait aussi sur une belle sculpture sur bois, au-dessus du maître-autel de l’église d’Ouistreham, à l’embouchure de l’Orne ( R. Bordeaux, Études héraldiques, page 22 ).
Malheureusement de nombreuses lacérations et les souillures des animaux nocturnes, qui seuls maintenant fréquentent cette église supprimée, tendent à faire disparaître ce tableau.
On doit encore remarquer un petit tableau carré, beaucoup plus ancien, placé sur la porte de la sacristie, déchiré aussi en plusieurs endroits. Il représente, en buste, la Vierge- Mère tenant dans ses bras son enfant, vêtu d’une longue robe.
Dans le pavage du choeur est encadrée une petite pierre tumulaire, à peu près carrée ( puisqu’elle mesure 1 pied sur 1 pied 2 pouces), qui porte l’inscription suivante, dont malheureusement le mot essentiel est effacé :

CI GIST IEAPN
François le
….SEIGNEVR….
honoRAlRE DE
cetTE PABOISSE
inhuVME LE PRE
mier DE MARS
1747.

Le patronage de cette église appartenait à l’abbaye de Caen, qui le devait probablement à Blanche d’Auberville, fille de Jehan d’Auberville, qui succéda à Marguerite de Thieuville de Guihébert, le 17 mars 1441.
C’était la soeur de Guillaume d’Auberille, baron de Verbosc et de Chantelou, dont sont descendus : Monsieur Jacques d’Auberville, baron du Verbosq, Caux, Cantelou, bailli de Caen, en 1538 ; Charles et Odet d’Auberville ont été aussi baillis de Caen à la fin du XVIe. siècle.
De Bras leur donne pour armoiries : de gueules à un fer de pique d’argent.
L’église d’Auberville était sous l’invocation de Notre-Dame, et dépendait du doyenné de Beaumont. La paroisse faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Dives; il y avait 2 feux privilégiés et 33 feux taillables.

Manoir d’Auberville.
— Le manoir d’Auberville est loin, à en juger par son état actuel, de faire soupçonner qu’il fut le berceau d’illustres personnages. Il est situé à une certaine distance de l’église, et sur le penchant de la falaise qui forme de ce côté la limite de la vallée de Villers. Rien
d’intéressant ne peut y être constaté, et il ne remonte pas à une époque ancienne. C’est un singulier assemblage de constructions mal reliées entr’elles et inachevées, De l’emplacement qu’il occupe, on jouit d’une vue fort belle.

Falaises.
— Les falaises sont très-élevées à Auberville ; elles se composent, à la partie inférieure, d’argile d’Oxford: au-dessus, paraissent quelques couches dépendant du système oolithique moyen et supérieur.
La partie la plus élevée de ces escarpements littoraux est formée par la craie inférieure ou green-sand des géologues anglais (V. la coupe générale des falaises du Calvados, dans mon Essai sur la topographie géognostique de ce département.)

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
1° PORT DE CAEN, 12 octobre 1559
« Charles d’Auberville, etc., comme, par sentence, donnée en ce siège, le 17e jour de septembre 1558, entre défunt Guillaume Ogier, clerc et greffier hérédital de la prévosté de cette ville de Caen d’une part, et Thomas Sonnet pour luy et ses consorts, fermiers……

– Insinuations –
Description de l’église du 29 août 1856 –
Extrait du catalogue des Abbesses de la Trinité de Caen au sujet de Blanchette d’Auberville fille de Johan d’Auberville Texte en latin Blanche dAuberville 25e abbesse de Caen (Sté des Antiquaires de Normandie 4° 1863 p.120)

L’écusson qui se trouve au bas du tableau est celui d’Anne Magdeleine de Cochefilet de Vancelas, 42e abbesse qui mourut en 1698 et qui portait d’argent à deux léopards de gueules, soutenu par deux grands faucons ainsi qu’on le voyait sur une belle sculpture au dessus du maître-autel de l’église d’Oistreham (R. Bordeaux – Etudes Héraldiques p.22 la note)

Documents inédits
– Lettre d’Henry IV Tome I p.257
Joseph de Cochefilet, seigneur de St Martin et de Villanglose, capitaine des Gardes du Roy de Navarre (Henry IV) décembre 1579, avait épousé Anne d’Albret, fille de Jean d’Albret, baron de Miossans et de Susanne de Bourbon-Bussey.
– Auberville appartint à la Maison d’Harcourt Beuvron à la fin du 16e siècle (Laroque)
– Monsieur Jacques d’Auberville, chevalier, baron du Verbosc, Caux, Cantelou et Bailly de Caen en 1538. Fit la monstre du ban et arrière-ban du bailliage de Caen le 4 juillet 1545. Il mourut en 1556 ou 1557.
– Charles d’Auberville, chevalier, baron du Vert Bosc, Caux et Canteloup, bailly de Caen vivait en 1563. …de gueules à un fer de picque d’argent (de Bras)
– Description d’Auberville qui n’a rien d’intéressant.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

– Ollivier de Loucelles, pbfë. curé d’Auberville 22 décembre 1638.
– Jeau Duval, fils Vincent et Marié d’Orgeville, sa femme, Vincent Duval, fils dud 1643.

460. — Le 6 janvier 1713, Me Robert du Mézeray, pbfë. obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Auberville, vacante par la résignation de Me. Pasquier Auvray, pbrê, dernier titulaire.
Le 27 mai 1713, Sr. de Matignon vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 14 juin 1713, le s’ du Mézeray, pbrê, demeurant en la parr. d’Auberville, prend possession dud. bénéfice, dépendant de la nomination de Mme l’abbesse de Caen, en présence de Me. Nicolas Le Marinier, pbfë, curé du Prédauge, diocèse de Bayeux, et plusieurs paroissiens d’Auberville.

175. — Le 6 janv. 1720, la nomination à la cure d’Auberville appartenant à l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, à cause de son fief d’Auberville, Madame Françoise-Gabrielle de Froullé de Tessé. abbesse de lad. abbaye, nomme aud. bénéfice; vacant par la mort de M. Robert du Mézerey, dernier titulaire, la personne de M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux et chapelain de lad. abbaye de Ste-Trinité.
Le 9 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Duhamel la collation de lad. cure.

267. — Le 13 mai 1720, M. René Duhamel, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure d’Auberville, vacante par le décès de M. Pasquier Auvray, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Robert Bosquier, pbrë, curé de St-Vaast : M. Jacques Noël, pbrë, desservant la parr. d’Auberville, et plusieurs habitants du lieu.

432. — Le 22 nov. 1700, vu l’attestation du Sr. Auvray, pbfë, curé d’Aubervillo, et du sr Ridel, pbfe, desservant la 2° portion do Gouneville-sur-Dives, dispense de bans pour le mariage entre Simon Vattier et Marie Farain.

106. — Le 18 mai 1701, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Robert, laboureur de Gonneville-sur-Mer et ,Marguerite Fréard, dentellière, de la pair. d’Auberville.

52. — Le 21 nov. 1752, Me. Jacques-Michel Mariette, pbrê du diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum de la cure de N.-D. d’Auberville, vacante par la mort de Me. René Duhamel, dernier titulaire.
Le 20 mars 1753, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 1er avril 1753, led. Sr. Mariette prend possession de la cure d’Auberville, en présence de Guillaume de Fréard, Esc, Sr de la Chapelle, demeurant à Gonnoville-sur-Dives, et autres témoins.

133. — le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seig. du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-Auge et demeurant en celle de Pont-l’évêque, d’une part, et dell. Charlotte de Gournay, fille de feu Mesr. Leu de Gournay, cons. du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste-Croix.

99. — Le 6 décembre 1787 Me Jacques-Michel Mariette, pbre, curé de N.-D. d’Auberville, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Jacques Mariette, pbre du diocèse do Bayeux, vîcaire de Dampierre aud. diocèse. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère, du jardin et de leurs dépendances, ainsi qu’une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de cette cure qu’il a possédée pendant trente ans environ. Fait et passé dans la cuisine du manoir presbytéral d’Auberville.
Le 25 décembre 1787, ledi Sr Jacques Mariette obtient en cour Rome des lettres de provision de ce bénéfice.
Le 16 mai 1788, M. de Collign.n donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 mai 1788, le Sr Mariette prend possession do la cure d’Auberville, en présence do plusieurs témoins de lad. parr.

337. — Le 21 août 1752, la nomination à la cure de N.-D. d’Auberville appartenant à Madame l’abbesse de Ste-Trinité de Caen, haute et puissante dame Marie-Anne Sesglia de Verrue, « par permission divine et du S. Siège apostolique, abbesse de l’abbaye royale de Ste-Trinité de Caen », nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. René Duhamel, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Gosselin, pbrë du diocèse de Bayeux. Donné au parloir de lad. abbaye, en présence de Charles Rouelle, docteur en médecine de la Faculté de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, rue du Pied des Bottes.

95 _ Le 30 décembre 1779, Me Robert Duval, notaire royal à Auberville, et dame Anne Vattier, son épouse, demeurant ensemble à Gonneville-sur-Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Robert Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux herbages se joignant, nommés les Tocqs et situés en lad. parr, de Gonneville, près du chemin du carrefour de l’Ecole à la bruyère d’Auberville. Fait et passé à Gonneville par le ministère de Me François Pierre, tabellion royal pour le siège de Dives et Branville.

20. — Le 12 décembre 1852. M. Pierre Gosselin, pbfë, originaire de la parr. de St-Gilles de Caen, pourvu par la nomination de M. l’abbesse de Ste-Trinité, de la cure de N.-D. d’Auberville, résigne led. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx. Fait et passé au parloir de lad. abbaye, en présence de Jean Roger, Esc, Sr. de Falaise, trésorier au bureau général des finances de Caen,demeurant rue des Croisiers, parr. St-Sauveur, et M. Guillaume Goujon, pbfë, curé de St-Georges du Château de Caen, y demeurant au manoir presbytéral dud. lieu.
Le même jour, lad. abbesse de Caen nomme à la cure d’Auberville, ainsi vacante, la personne de M. Jean Le Marchand, pbfë, originaire de la parr. de Montbertrand, diocèse de Bayeux, chapelain fondé de la parr. d’Oystreham, aud. diocèse.
Le 15 déc. 1752, led. Sr. Le Marchand ayant requis du seig. évêque de Lx la collation de lad. cure, Sa Grandeur répond qu’elle différera de la lui accorder jusqu’à ce qu’il ait présenté son extrait de baptême.
Le 19 déc. 1752, led. seig. évêque accorde b collation demandée.
Le 6 févr. 1752, le Sr. Le Marchand prend possession de la cure d’Auberville, en présence de plusieurs habitants du lieu.

Curés – J.M.Mariette – J. Mariette.
Notable. – R. Duval.

L’organisation seigneuriale dans les possessions anglaises et normandes de l’abbaye de la Trinité de Caen au XIIe siècle : Catherine Letouzey
– À Grainville, 6 tenanciers sont explicitement classés comme occupant des purprestures, et, à Auberville, on retrouve la formule «occupavit de dominico » (76) .
(76) J. Walmsley, Auberville B 7, 11, 19, 17, 12, 20, 21, 22. 23. Auberville-sur-Mer, eant. Dozulé.
– On peut donc rapprocher la condition de ces tenanciers de celle des vavasseurs, qui devaient le même type de services. De fait à Auberville-sur-mer, il devient très difficile de faire la différence, notamment par la mention du service de cheval caractéristique des vavasseurs : Radulfus Pigache vi acras ad feodifirmam pro vi sofl .
– De même, à Auberville-sur-mer (environ 25 km de Caen), William Moltun et Herbert de Bolleville ont probablement tenu ensemble le domaine à ferme : il est mentionné qu’ils ont reçu directement de l’abbesse le train de culture, le bétail et la semence(J. Walmsley, Auberville B 1 et 1 2 (Auberville-sur-Mer, cant. Dozulé).

3 – Archives ShL:

Archives Nedélec – Communes
Com.1. 13. 1 Auberville A.D. extrait de la série F ; Eglise
Com.1. 13. 2 Auberville Vie quotidienne

Carnets de Charles Vasseur
«Doyenné de Beaumont»

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Dives
2 feux privilégiés – 33 feux taillable

Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
14e Abbatessa de Cadorno

Lot n° 6 PAYS D’AUGE, (4 DOCUMENTS, nos 30 / 31 / 32 / 34)
34 / Bellou et Notre-Dame-de-Courson (Calvados). « Famille Buisson , Bellouet. Liasse 84 », 1510-1640, 27 pièces parchemin et 7 pièces papier. Acquisition de la famille Buisson, de Bellouet, à Bellou, Notre-Dame-de-Courson et. Les deux premières pièces (1510 et 1513) concernent : 1510 : Marguerin Duval et Jacqueline Le Vyvien, d’Auberville (Calvados).

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