BEUVILLERS

NOTES sur BEUVILLERS


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Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers

BEUVILLERS Accru du hameau de Grais de Saint-Jacques.

Archives Calvados:
Beuvillers (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14069
Histoire administrative :Beuvillers intègre une partie de l’ancienne commune de Saint-Jacques tandis qu’une autre partie de son territoire est intégrée à la commune de Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.
BEUVILLERS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Lisieux (1 er section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 512 hab. (1911). Sup.: 445 hect. 77 a. 74 c. ―
ADMon Gale. Délibérations (1) et enregistrement des lois et décrets. 29 novembre 1789-30 ventôse an II (2 reg. , 44, 48 fol.) Lacunes : 3 juillet 1791-20 octobre 1793 et jusqu’au 5 germinal an IX.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677. IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Beuvillers. Octobre 1793-10 vendémiaire an III (Reg.)

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU
Beuvillers, canton de Lisieux.
Sancta Cecilia de Buovilers, 1269 (ch. de l’abb. d’Aunay, n° 3).
Beviler, Bueviler, 1269 (ch. de Friardel).
Boviler, 1287 (pouillé de Lisieux, .p. 22).
Beuvillare, XIV° siècle (ibid.).
Boefvillers-158 (statist. monutn. p. 181).
Beuvillare, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 22).
Beufvillier (beufeuvillier), 1600 (carte de Blaeu)

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
308. — Beuvillers [pron. loc. beuviyé] (Lisieux, Ve sect., C.) :
Boviler [1180] : Mag. Bot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 102.
Même cas que le n° 307. A rapprocher sans doute de Beuvillers (Meurthe-et-Moselle).

Hameaux de BEUVILLERS:
Bois-Ménard, Buanderie (La), CHANTRES (LES), Dorerie (LA), Grais (Les), LANDE (LA), Manoir (LE), Morelles (Les), Reverderie (LA), Vallée-Barré (LA),

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André; pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 173
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p. Beuvillers, pp. 81-83
DESCOURS-DESACRES, Le Château de Beuvillers in La Normandie Monumentale et Pittoresque Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, p.128
DEVILLE Etienne, « Excursion du 26 août (1926) « , AAN 94, 1927, pp.148-171
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 997.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
MANEUVRIER Christophe, 1991 – BEUVILLERS- GLOS – LISIEUX – Aqueduc gallo romain, 1991 – (RAP00342). SRA Basse-Normandie.
BATREL Michel, 1996 – Beuvillers, rocade sud de Lisieux. Bilan Scientifique 1995 Basse-Normandie, 1996, p. 24
Revue Le Pays d’Auge: L’évolution d’une commune du Pays d’ Auge: Beuvillers-1952 août-Histoire

2 – Pièces justificatives :

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

Prébendes: Les terres qui appartenaient aux deux chanoines de Crèvecoeur se trouvaient primitivement situées dans la paroisse de ce nom. Au xvii° siècle nous les trouvons sur le territoire de Beuvillers et elles continuent à s’appeler prébendes de Crèvecoeur.
La prébende des Chesnes était située sur la paroisse Saint-Jacques, au faubourg d’Orbec, et s’étendait jusque dans les prés de Beuvillers, dont un porte encore le nom de Prés du Chesne.
La première portion de Crèvecoeur se trouvait dans la prairie d’Ouilly et à Beuvillers, près la rivière et s’étendait sur les paroisses de Saint-Jacques et de Glos.
La seconde portion était aussi à Beuvillers. Ces deux prébendes avaient été primitivement fondées à CrèvecoeUr.

400. — Le 12 sept. 1715, .Mesr. Claude de Franqueville, chanoine et haut-doyen de la Cathédrale, juge ordinaire de la ville et de la banlieue de Lx, ainsi que de la parr, de St-Germain-de-Livet, seig. temporel de Beuvillers, nomme promoteur en l’officialité du Chapitre en remplacement de feu Me. Louis Mahieu, chanoine de la Cathédrale, dernier promoteur, la personne de Me. François-Nicolas Caboulet des Londes, pbrë, chanoine prébende de Deauville, Me. ès-arts en l’Université de Paris.

633. — Le 24 février 1719, titre clérical fait en faveur de Me. Jacques Rabot, acolyte, par Pierre Rabot, demeurant à Beuvillers.

64 — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre-Jacques Rabot, acolyte de Beuvillers

405. — Le 11 mai 1720, Pierre Asse, fils de Pierre et de Catherine Vallois, de la parr.. de Beuvillers, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

104. — Le 21 août 1722, Me. Antoine Vy, pbrë, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, âgé de 64 ans, donne sa procuration pour résigner sond.bénéfice, dépendant du Chapitre de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Thillaye, pbrë, vicaire de SR. Hippolyte-de-Cantelou. Il se réserve toutefois 300 livres de pension viagère à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 41 ans.

115. — Le 2 sept. 1722, la nomination à la cure de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de SR. Germain, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Antoine Vy, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse.
Le 3 sept. 1722, le seig’ évêque, «par rapport à des occupations trop pressantes,» refuse d’accorder aud. Sr. Brasnu la collation dud. bénéfice.

158. — Le 15 novembre 1722, le seig’ évêque donne à Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse, la collation de la cure de Beuvillers.
Le 19 nov. 1722, led. Sr. Brasnu prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Jean Thillaye, acolyte, et autres témoins de lad. parr. de Beuvillers.

700. — Le 2 avril 1724, titre clérical fait eu faveur de Me. Pierre Leclerc, acolyte, par Me. Guillaume de Franqueville, pbrë, chanoine de Lx, et Pierre Asse, journalier, demeurant à Beuvillers.

Curés-— A. Vy – J.-F. Brasnu
Clercs. — P.-J. Rabot – P. Asse
Patron. — Le chanoine de semaine – F. Le Bas,
Seigneurs et notables – J.-B. Collet des Boves – T. Moulin,

901. — Le 28 juin 1730, nomination à la cure ou vicairie perpétuelle de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de St-Germain, se trouva chanoine de semaine, nomme Me. François Heurtematte, pbrë du diocèse d’Evreux, à lad. cure de Beuvillers, vacante par la démission donnée, le 19 juin, par Me. Jean-François Brasnu, dernier titulaire, nommé lui-même à la cure de St-Martin de Meville, (?) diocèse de Rouen..
Le 30 juin 1730, le seig. évêque donne aud. Sr. Heurtematte la collation dud. bénéfice.
Le 2 juillet 1730. led. Sr. Heurtematte prend possession de la cure de Beuvillers, en présence dud. Sr. Brasnu, ci-devant curé du lieu, et de plusieurs autres témoins.

974. — Le 6 sept. 1730, Me. François Heurtematte, pbrë, curé de Beuvillers, logé présentement à Rouen, rue St-Romain, chez Me. de Preste, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean Poplu, pbrë, curé de Tourville, exemption de Fécamp, diocèse de Rouen.
Le 25 sept. 1730, led. Sr. Poplu obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure de Beuvillers.
Le . 1730. le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 31 déc. 1730, le Sr. Poplu, représente par Me. Michel Poplu, pbrë, vicaire de Glos, prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. Jean-François Brasnu, ancien curé de lad. pair., et présentement curé de Neuville, diocèse de Rouen, et autres témoins.

491. — Le 21 juillet 1743, vu l’attestation du Sr. Lefèvre, pbrë, desservant la parr. de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Leclerc.

188. — Le 1er avril 1744, la nomination à la vicairie perpétuelle ou cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mesr. Alexandre Dubuisson, pbrë, chanoine prébende de Croisilles, à l’époque où lad. cure se trouva vacante par la mort de Me. François du Plessis-Challemel,nomme aud. bénéfice la personne de Me. Pierre Coudrelle, pbrë de ce diocèse.
Le 30 avril 1744, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr Coudrelle la collation de lad. cure.

Curés. — J.-F. Brasnu — F. Heurtematte — J. Poplu — F. Le Marchand —
F. du Plessis-Challemel — P. Coudrelle.
Prêtre desservant — Lefebvre.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. Le Bas,

16. — Le 27 juillet 1754, Louis Thorel, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Guerbette, acolyte, originaire de Beuvillers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. Sr. Thorel et située rue Basse-Boucherie, près d’une allée commune.

300. — Le 7 juillet 1766, vu l’attestation du sieur Guerbette, vicaire de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marie-Anne Coudrelie.

73. — Le 13 févr. 1767, Me. Pierre Coudrelle, pbrê, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Picard, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste, 2° portion, en la Cathédrale, non sujette à résidence.
Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi que 300 livres de rente viagère à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il dessert depuis 21 ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Beuvillers, en présence de Me. Antoine Petit, pbrë, semi chanoine sous-chantre de la Cathédrale,et de Jean Petit, officien douze-livres de lad. Eglise.
Le 25 févr. 1767, la nomination à lad. cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Françoise d’Hercourt, pbrë, chanoine prébende de Lieurey, 2° portion, remplissant les fonctions de chanoine de semaine, nomme à bd. cure, vacante par la mort dud. Sr. Coudrelle, la personne de Me. Marin Guirard, pbrë de St-Germain de Lx. Fait et passé en présence du Chapitre de la Cathédrale et de Me. Pierre Lefrançois, pbrë, et Jean-Baptiste Neuville, diacre, et Me. Etienne-Pierre Crétey, secrétaire ordinaire dud. Chapitre, tous trois demeurant à Lx.
Le même jour, Me. Le Bas de Fresne, vic. Gl, donne aud. Sr. Guirard la collation du dud. bénéfice.
Le 27 févr. 1767, le Sr. Guirard prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. François-Nicolas Pinchon, pbrë habitué en l’églisede St-Germain de Lx, demeurant aud. lieu ; Me. Jean-Baptiste Guerbette, pbrë, demeurant à Beuvillers. et autres témoins.

153. — Le 4 juin 1767, vu l’attestation du Sr. Guerbette, vicaire de Beuvillers. dispense de bans pour le mariage de Jean-Jacques Petit.

Curés. — P. CoudrElle. XXXL 73. — G. Picard. — M. Guirard,
Vicaire.— Guerbette.
Prêtre de la paroisse. — J.-B. Guerbette.
Clerc. — J.-B. Guerbette.
Patron. — Le chanoine de semaine. — Fr. d’Harcourt,

85. —Le 15 févr. 1780, Nicolas Petit, marchand, blanchisseur de toiles, demeurant à Beuvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Michel Fouques, dit Lanos (I), acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(1) M. Fouque-Lanos était, en 1791. prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il refusa le serment schismatique ; mais à partir de ce jour, nous perdons complètement sa trace. (Arch.Calvados).

133. — Le 24 août 1781, Me. Marin Guirard, pbre, curé de la parr. de Ste- Cécile de Beuvillers, gisant au lit, malade et infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbre, vicaire de Glos. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 200 livre.- à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant seize ans. Fait et passé dans la chambre dud. Sr résignant.
Le 5 sept. 1781, la nomination à la cure de Beuvillers appartenant au Sr chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Claude-Louis de Barber de Lespada, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Guirard, la personne de Me Antoine-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, (demeurant à St-Désir de Lx).
Le 6 septembre, le seigr. évêque donne aud. Sr. de Latour la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le Sr. de Latour prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de plusieurs habitants du lieu.

32. — Le 19 avril 1787, Me. Antoinc-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, curé de Ste- Cécile de Beuvillers, y demeurant, et présentement logé à Paris, rue du Cherche-Midi, pair. St-Sulpice, résigne sa cure entre les mains du seig. évêque de Lx en faveur de Me.Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour, pbre dud. diocèse de Carpentras, curé de St-Germain d’Evry-lès-Châteaux en Brie,
diocèse de Paris ; et led. Sr. curé d’Evry résigne son bénéfice en faveur dud. Sr. curé de Beuvillers. Fait et passé à Paris.

Le 5 nov. 1787, M. Chastan de la Fayette, haut-doyen et vicaire général, donne aud. Sr. Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour des provisions pour la cure de Beuvillers.
Le 3 décembre 1787, le Sr. de Latour, pourvu de lad. cure, mais n’en
ayant pas pris possession, donne sa procuration pour la résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M* Charles-Jacques Rousselin, pbre du diocèse de Rouen et vicaire de Cerlangue aud. diocèse.
Fait et passé à Rouen, en présence de M. Georges-Simon Leudet, pbre, curé de Cerlangue, et autres témoins.
Le 25 décembre 1797, led. Sr. Rousselin obtient en Cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 12 mars 1788, M. de Collignon, vic. Gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr Rousselin (1) prend possession de la cure de Beuvillers en présence de M. François-Gabriel-Robert Rosey, pbre du diocèse de Lx, desservant lad. parr. ; Charles Adam de la Pommeraye, Esc., demeurant à Beuvillers, et autres témoins.

Curés. — M. Guirard – A.-F.-T. de Latour – C.-J. Rousselin.
Prêtre desservant – F.-G.-R. Bossey
Patron. — Le chanoine de semaine – F. de Barber de Lespuda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye

BEUVILLERS (Sainte-Cécile)). – Vicairie perpétuelle.
Curés. — M. Guirard. — P.Neuville. – A.-F.-T. de Latour, — J- B-V.-.A. de Latour.- C.J. Rousselin.
Prêtre desservant. — F.-G.-R. Bossey.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. de Barber do Lespeda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye.

INSINUATIONS.
1200
BUON XI 1200
Robert du Pont vend à Robert de Montgomeri une demie vavassorie dans le fief de Richard de Beuvilliers.
Sciant presentes et futuri quod ego Robertus de Ponte in curia domini Regis apud Cadomum ad scaccarium vendidi pro negocio meo integre totam illam meam dimidiam vavassoriam quam habebam apud Boviler de feodo Ricardi de Boviler Roberto filio Bartholomeo de Montegomeri, habendam et possidendam eidem Roberto et heredibus suis jure hereditario sine aliqua reclamatione amplius de me vel heredibus meis, pro xi libris Andeg. quas prefatus Robertus pro inde mihi dedit quando ego Roberto de Ponte de me et heredibus meis prefato Roberto et heredibus suis foris juravi illam dimidiam vavassoriam. Et hoc feci assensu domini feodi, salvo jure suo feodi illius et salvo tamen uno redditu de vi denarios Andegav. quos Walterus filius Fromondi capit in feodo illo annuatim ad festum Sancti Johannis Baptiste.
= HARDY, p. 10

BUON CLI 12.., octobre
Robert de Creully, chevalier, abandonne ses prétentions sur le patronage de l’église Sainte-Cécile de Beuvillers, en faveur du chapitre.
Omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, Robertus de Croileio miles, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum contentio verteretur in curia domini Lexov. inter me et Julianam uxorem meam ex una parte et decanum et capitulum Lexov. ex altera de jure patronatus ecclesie Sancte Cecilie de Buoviler, dicta Juliana uxor mea me loco suo ad finem procuratorem suum constituit in assisa domini Lexov., ego autem ex multorum fide dignorum didici et cognovi quod jus patronatus predicte ecclesie dicto capitulo pertinebat et quod ipsa Juliana tempore viduitatis sue super hoc contra capitulum Lexov. querimoniam fererat, et quod jus illud quod in eodem patronatu clamabat, dictis decano et capitulo reliquerat, et ideo dictis decano et capitulo cognita cause? veritate omne jus quod in patronatu predicto ex parte ejusdem reclamabam penitus dereliqui. Volo etiam et concedo quod si dicta Julianna vel ejus heredes contra prefatum capitulum post decessum meum super eodem patronatu aliquid vellent reclamare vel inde querimoniam facere si forte contra capitulum per legem patrie vel per judicium prefatum patronatum recuperaverint, quod ego et heredes mei dicto Capitulo inde excambium competens faciamus. Et si contigerit quod excambium illud habere non possent per judicium pro etate h…. mei, heres meus non obstante etate dicto Capitulo centum libras Turon. in cont[ulere] teneatur. Quod ut totum sicut prescriptum est futuris temporibus firmiter observetur[, presenti] scripto et sigilli mei testimonio confirmavi. Actum assisa domini Lexov. anno gracie m° cc°….. mense octobris.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Chapitre, G 207.

1321
BUON CXXIII 1321, 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
Voir Fichier « Xe aux XVe siècles »
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIII eme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)

1452 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso ) :

Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevaaliier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevallier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1515, 15 septembre – Lisieux
Robert Carrey, chanoine de Lisieux, curé de Moyaux, baille à ferme pour quinze ans, à Me Jehan Rochon, curé de Beuvillers, un jardin et une maison à lui appartenant situé et assis paroisse Saint-Jacques, jouxte d’un côté la rue du Bailly, d’autre côté les murs de ceste ville de Lisieux, d’un bout le tripot et d’autre bout, le jardin appartenant à Davy Boctey, écuyer, moyennant 10 livres tournois par an
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540
, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

BEUFVILLIERS,
126. Thomas Osmond, Sr. du dit lieu de Beufvilliers , et Jean, Sr. de Malicorne et de Marolle, son frere, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres , chartes et écritures; la 1re. desquelles, du 15 décembre 1690, est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudés, du Castelier, Creuly et Ofey, marié à damoiselle Jeanne, soeur de Mre. Martin de Bouquetot, cher., Sr. du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux , faisant le 5e. degré,. Voy. le n°. 92,

1557, 28 février – Lisieux – Beuvillers
Michel Davy, rouettier, vend à Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt, une pièce de terre à Beuvillers, tenue de la prébende de Cordebugle.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1599, 2 décembre – Lisieux, Beuvillers
Marguerite Le Valloys vend et transporte à Jacques Gogo, marchand mercier à Lisieux une pièce de terre à Beuvillers.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. 81.- Famille de La Reue – Minute papier, 2 ff..

1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus.
Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1780, 29 juin – Mesnil-Simon
Nicolas Le Boucher, fils de feu Eustache et de Marie Leproux, demeurant à Beuvillers, donne en fieffe à rente à Thomas Le Boucher, son frère, demeurant à Mesnil-Simon, le quart à lui appartenant de la succession de ses père et mère, consistant en quatre pièces de terre sises à Mesnil-Simon.
= Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

Beuvillers, Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers.

Sur le penchant d’un coteau qui encadre, au couchant, la riante vallée de l’Orbiquet, s’élevait d’une manière pittoresque la petite église de Beuvillers, dont la construction, très-ancienne, remontait à la période romane. Cette église a été démolie en 1863.
Le choeur et la nef étaient placés sur la même ligne. Les murs latéraux de la nef, que recouvrait un crépi ancien, étaient construits en blocage et dépourvus de contreforts.
Le mur septentrional offrait une fenêtre carrée, du XVIII. siècle, et une fenêtre sans caractère.
La principale entrée était au nord. La porte, à plein cintre, entourée d’un tore du XVI. siècle, était précédée d’un porche en bois, d’une certaine importance, qui fut fermé et transformé en chapelle des fonts vers 1840.
Une petite statue en pierre, représentant sainte Cécile, était posée sur un cul-de-lampe, au-dessus de la porte, à l’extérieur de l’édifice.
On apercevait, à gauche de cette porte, les vestiges d’une arcade à plein-cintre ( probablement romane ) qui donnait anciennement accès dans la nef.
Il n’y avait jamais eu d’ouverture à l’occident. La porte qui donnait accès dans la nef était moderne : elle avait été ouverte en 1840.
Vers l’une des extrémités du mur méridional on apercevait une Très-petite ouverture à plein-cintre, romane, presque aussi large que haute, dont les bords étaient simplement taillés en chanfrein ou biseau. Elle était fermée par une vitre épaisse, appelée oeil-de-boeuf.
Le choeur, ainsi que nous l’avons dit, ne faisait point retraite sur la nef. Le mur septentrional, construit en blocage, paraissait dater du XIIIe. siècle. L’un des contreforts, engagé en partie dans le mur de la sacristie, avait été élevé à la même époque. Un autre contrefort, placé à l’extrémité occidentale, datait, comme ceux du chevet, du XVI. siècle.
Une ouverture en forme de lancette était pratiquée dans ce mur. Cette fenêtre, qui était ébrasée à l’intérieur, mesurait 90 centimètres de hauteur sur 20 de largeur. Le mur méridional avait été reconstruit entièrement au XVe. siècle. Près de l’angle s’élevait un contrefort. Les deux fenêtres qui éclairaient le choeur de ce côté affectaient la forme ogivale ; elles étaient, du reste, dépourvues de tout caractère architectural.
Des contreforts du XVe. siècle soutenaient, comme nous l’avons dit, le chevet qui était droit.
Un petit clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable occidental. La croix en fer qui couronnait la pyramide paraissait ancienne. Les croisillons se terminaient par des fleurs de lis. Ce clocher contenait une cloche qui offre l’inscription suivante :

J’AY ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES-JACQUES BOUSSELIN CURÉ DE BEUVILLERS
ET NOMMÉE MARIE Se-CÉCILE PAR Mr. PIERRE BRUNÓT EMMANUEL
ESTIÈVRE MARQUIS DE TRÉMAUVILLE ET MADAME MARIE CLAUDE DE GRIEU,
SON ÉPOUSE, DEMEURANTS A PARIS EN LEUR HÔTEL PLACE DU PALAIS BOURBON
N°. 85 A PARIS, ANCIENS SEIGNEURS DE BEUVILLERS. M ». JEAN BAPTISTE LE
CERF, MAIRE, ALEXANDRE LIQUAIRE SURNOMMÉ DU LONGPRÉ, ADJOINT, JEAN
FRANÇOIS PETIT ET De ROSE FOCET, SON ÉPOUSE, JEAN BAPTISTE NICOLAS
GUERBETTE TOUS PROPRIÉTAIRES ET MAMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL.
LA VILLETTE DE LISIEUX M’A FAITE 1816,

La charpente de la voûte, en forme de berceau, paraissait ancienne. Afin d’éviter la poussée sur le sommet des murs, on l’avait établie sur blochets ou sabots, les chevrons portant ferme. Cette voûte, sans entraits, était lambrissée en douves de sapin.
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, les murs avaient conservé leur litre funèbre couverte d’écussons. Ces blasons, relevés avec soin par M. Charles Vasseur, étaient ceux de la famille de Franqueville.
Le maître-autel, qui était l’un des plus riches de l’ancien diocèse de Lisieux, attirait les regards des connaisseurs.
Le retable provenait de l’ancienne église de St.-Pierre-de-Canteloup. Il avait été acheté en 1847 pour l’église de Beuvillers. Ce magnifique retable, décoré de deux colonnes torses autour desquelles s’enroulaient des ceps de vigne chargés de grappes de raisin, datait du règne de Louis XIV. Le cadre qui entourait le tableau était travaillé à jour et délicatement sculpté.
Le tabernacle, oeuvre de patience et de goût, avait appartenu à l’abbaye de St.-Désir de Lisieux. Il avait été donné à l’ancienne église de St.Désir (démolie pendant la Révolution), par Marie de Raveton de Chauvigny, abbesse du monastère des Bénédictines (1599-1634). Ce tabernacle, de forme hexagone, offrait deux étages. Le premier étage était décoré de cinq niches, séparées par de légères colonnettes accouplées, détachées du pavillon et placées sur les angles. Les statuettes renfermées dans ces niches étaient : le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Paul, saint Benoît et sainte Scholastique. Le second étage, formant couronnement, présentait un dôme imbriqué, surmonté d’un lanternon à jour, sur le sommet duquel était posée une statuette représentant le Christ tenant une croix de Résurrection. Ce genre d’amortissement est assez rare. Les tabernacles de cette époque se terminent ordinairement par une croix faite au tour, appelée avellane.
Les deux gradins étaient couverts d’arabesques en relief, interrompues par un blason placé au-dessous du tabernacle.
Cet écusson était celui de l’abbesse qui avait fait exécuter ce beau travail.
Le tabernacle que nous venons de décrire avait pour complément une jolie garniture de candélabres en bois tourné, avec torchères. Nous aurions vu avec plaisir ce tabernacle replacé dans la nouvelle église, dont il aurait été le plus bel ornement.
Le tombeau, de forme carrée, était garni autrefois d’un parement en étoffe.
De chaque côté du maître-autel étaient placées deux anciennes statues. L’une, en pierre, représentant sainte Cécile, paraissait dater du XVe. siècle ; l’autre, en bois, de sainte Radégonde, artistement sculptée, datait du règne de Louis XIII.
Cinq pierres tombales se voyaient dans le choeur. Une seule avait conservé, en partie,son inscription gothique :
Osmont en son vivant seigneur de Malicornerne , Beufviller , Millouet-le-Bas et Saint-Germain de Marolles qui décécéda le XVL d’octobre mil cinq cens LXL….
Les squelettes de ce seigneure de sa femme étaient représentés et gravés au trait sur la pierre. Dans les angles supérieurs étaient placés leurs blasons : d’Osmont ; de gueules au vol d’hermines.
Au milieu du choeur apparaissait une pierre tumulaire, dont la face principale était tournée contre terre. La grande épaisseur de cette pierre, qui était en schiste noir imitant, le marbre, nous porte à croire qu’elle était ornée de l’effigie en haut-relief du personnage qu’elle recouvrait, et qu’elleaura été retournée.
Le choeur était fermé par deux petits autels sans retable.
Celui de droite (côté de l’épître) était surmonté d’une ancienne statue en pierre, dorée et miniaturée, représentant sainte Anne.
L’autel placé du côté de l’évangile était couronné d’une statue, également miniaturée, représentant la Sainte-Vierge.
Ces deux statues, que nous avons remarquées au milieu des décombres, lorsqu’on a démoli la vieille église, nous ont paru d’une bonne exécution.
Ces deux petits autels, placés de chaque côté de l’arc triomphal, n’avaient qu’un gradin, sur lequel étaient posées les statues dont nous venons de parler. Sur le milieu d’un de ces gradins, ornés de petits tableaux en forme de médaillon, on lisait :

CE SACRAIRE A ESTÉ DONNÉ PAR
MAISTRE NICOLLAS SCOT PBRE CVRÉ
DE CHA(m)PSERIS ET RAULETTE
MALAIS SA MÈRE. 1640.

A côté de l’un de ces autels était placé un petit chandelier en cuivre, de 20 centimètres environ de hauteur, qui offre une grande ressemblance avec un chandelier de même métal, gallo-romain, découvert, il y a quelques années, à Lisieux, dans les fondations d’une maison appartenant à la communauté de la Providence. Près de ce dernier chandelier, dont l’origine ne saurait être contestée, on a trouvé plusieurs fragments de briques romaines. Le chandelier de Beuvillers ne paraît pas remonter au-delà du XIIe siècle.
Entre ces deux autels s’élevait, comme nous l’avons dit, l’arc triomphal, qui était en bois peint. Cet arc, qui datait du même temps que les autels, était surmonté de l’effigie du Christ, qu’accompagnaient tes statues de saint Jean et de la Sainte-Vierge. Deux urnes, de même style, répondaient aux piliers sur lesquels il reposait.
Tout cet ensemble, plein d’harmonie, qui rappelait la disposition des anciens jubés, était très-religieux et d’un effet
saisissant.
Sous le porche, qui avait été converti, comme nous l’avons dit, en chapelle, on remarquait les fonts de l’ancienne église de St.-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, qui a été démolie en 1832 ou 1833.
On voyait aussi dans la même chapelle deux statues en bois (saint Jean et la Sainte-Vierge) qui provenaient de la chapelle du château de St.Hippolyte.
La nouvelle église, placée un peu plus bas que l’ancienne, ne présente aucun intérêt à l’archéologue.
L’église de Beuvillers était placée sous l’invocation de sainte Cécile.
Le patronage appartenait au Chapitre de la cathédrale.
Beuvillers faisait partie de l’élection de Lisieux et comptait quarante feux.

– Château.

Beuvillers Porterne du château.

Il ne reste plus de l’ancien manoir féodal de Beuvillers, qui s’élevait au fond de la vallée, qu’une poterne flanquée de deux tourelles, d’un effet très-pittoresque. Cette délicieuse tête de pont, dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait un charmant dessin, est accompagnée d’un pan de mur en brique percé de meurtrières.
Le rez-de-chaussée, dit M. Raymond Bordeaux (Compte-rendu d’une excursion faite dans la vallée d’Orbec en 1850.) auquel nous empruntons les lignes suivantes, est bâti en damier de pierres et de briques alternativement rouges et vertes; le premier étage est en bois, recouvert d’essentes disposées en dessins variés. Un escalier à vis, contenu dans l’une des tourelles, mène dans une chambre haute placée au-dessus de la porte, où existe, à peu près complet, un superbe pavage en carreaux de terre cuite, dont l’émail jaune et vert est d’une rare fraîcheur encore. Des fleurons de la Renaissance décorent chacun de ces pavés, tous semblables de dessins, mais tantôt bruns avec des fleurons verts, tantôt rouges avec des fleurons jaunes. Ces pavés sont disposés quatre par quatre pour composer des rosaces, et les rosaces alternent de manière que le plancher de la chambre présente un échiquier rouge et vert, a couleurs qui se remarquent aussi dans l’appareil de la maçonnerie.
Ce beau pavage, ajoute M. Bordeaux, dans ce langage « pittoresque et coloré qui donne un si grand charme au récit, est couvert de décombres et la chambre est ouverte à tous venants. Le grand toit du pavillon s’effondre tristement; les flèches coniques des tourelles laissent déjà entrevoir leurs chevrons noircis par la pluie. »
Nous ajouterons, pour compléter le tableau, que la lucarne qui surmonte le toit de la poterne était couronnée d’un bel épi vernissé en terre du Pré-d’Auge. Les jolis pavés émaillés décrits par M. Bordeaux provenaient de la même fabrique, dont nous parlerons à l’article PRÉ-D’AUGE.

Le fief de Beuvillers relevait du comté de Lisieux.
On trouve dans les Rôles de l’Échiquier de Normandie : Wido de Boviler, en 1180; Robert de Busviler, en 1195; Robert Cardon de Bueviler, même année.
Nous ignorons les noms de ceux qui possédèrent ce fief aux XIIIe., XIVe. et XVI. siècles.
Au XVI. siècle, le fief de Beuvillers appartenait à la famille d’Osmont.
Le premier qu’on trouve en possession de ce fief, dit M. Charles Vasseur, est Robert d’Osmont, seigneur de Beuvilliers en partie et de Creully, qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants, qui la conservèrent pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier, seigneur d’Aubry-le-Pantou et du Mesnil-Froger, qui l’échangea, suivant contrat du 2 février 1640, avec Jean Le Michault, lequel obtint, cinq ans plus tard, des lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé, en 1615, Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris.
De cette union naquirent dix-huit enfants, ainsi que le constate une généalogie manuscrite. L’aîné des garçons, Guillaume, né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, le Val-Durand et Douville. Malgré sa nombreuse parenté, il n’eut pour héritière que Françoise Le Michaut, sa soeur, née le 27 septembre 1630, laquelle avait épousé, en 1653, Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de La Vallée, fief situé à Glos.
La famille de Franqueville a possédé la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle. Claude-Jean-Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille, nommée Marie-Françoise-Julie, cette terre passa, avec la baronnie de Morainville, le Mesnil-sur-Blangy, Livet et La Couyère, dans les mains de M. Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, dont la fille, Mme Marie-Claude de Grieu, épouse de M. de Frémauville, est mentionnée sur la cloche dont nous avons donné l’inscription.
A une certaine époque, le fief de Beuvillers avait été divisé. On voit, dans un acte de vente du 28 mars 1589, figurer le nom de noble homme Nicolas Filleul, sieur du hault Boeufviller, demeurant en la paroisse du dit Boeufviller.

Outre le Val-Durand et Douville, fiefs déjà mentionnés, qui étaient situés sur Beuvillers, M. Vasseur cite encore la Pinquetière ou Pigneterie. Ce fief était situé au fond d’un petit vallon qui aboutit à la vallée de la Touques, en face le manoir de St.-Hippolyte.
En 1666, Guillaume Labbé était seigneur de la Pinquetière. Il fut qualifié ancien noble par les Commissaires.
Au fond du vallon que domine l’église s’élève une filature de fil et un établissement de tissage à la mécanique qui occupent un grand nombre d’ouvriers et animent cette riche et pittoresque vallée.

La léproserie de Beuvillers, dont le pouillé de Lisieux, de M. Auguste Le Prévost, ne fait point mention, ne nous est autrement connue que par une donation faite au prieuré de Friardel, vers le commencement du XIII siècle, par Jeanne, dame de Beuvillers, dont la charte eut pour témoin Guillaume de Friardel, Hugues de Beuvillers, André, prêtre de la léproserie de Beuvillers, Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec, et autres.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
N° 56 Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari, et de ses antécesseurs, 10 sols de rente, monnaie courante, à percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette chartre sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.

HISTOIRE DE LISIEUX – PAR M. LOUIS DU BOIS

BEUVILLIER sur Orbiquet. C’est à tort que quelques personnes écrivent Beuvillers, car assurément tout le monde prononce Beuvillier. D’Anville écrit Beuvilliers dans sa Carte du diocèse de Lisieux, et l’auteur du Pouillé général de l’archevêché de Rouen (en 1648, dans ses Bénéfices du Diocèse de Lisieux) orthographie Beuvillier avec plus de raison. En effet, on le lit ainsi dans les « Mémoires pris sur les originaux des diocèses et les Registres du Clergé de France, ainsi qu’ils ont été ordonnés en l’assemblée de Mantes l’an 1641 » etc. On n’aurait pas l’excuse de prétendre que les deux se mouillent : ce qui n’a lieu que dans les mots qui en latin offrent ces deux l suivies d’un i. Or Beuvillier vient de Villare, au pluriel Villaria, dérivés de Villa : ferme, métairie. On sait d’ailleurs que les deux ne se mouillent ni dans ville, ni dans village etc. Quand à l’étymologie du nom de la commune dont nous parlons, elle provient du vieux mot roman Buef, Beu (bœuf) et du latin Villare : le village des bœufs, parce qu’en effet sa vallée présente de gras pâturages.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados

LE CHATEAU DE BEUVILLERS
La commune de Beuvillers est située au milieu d’une vallée plantureuse, arrosée par la petite rivière d’Orbec, «l’Orbiquet». Le territoire de cette commune comprend l’ancien fief de Beuville ou Bosviller (1180), ou Busviler (1195), ou Beuviler (1 2 13), du latin boum villa, ferme ou métairi des boeufs.
On ignore les noms des possesseurs de ce fief jusqu’au XVIe siècle; à cette époque il appartenait à la famille d’Osmont ; il passait ensuite, par droit d’héritage, au mains de la famille de Franqueville qui le détenait encore à la fin du XVIIIe siècle.
Un château ou manoir féodal commandait le fief du seigneur de Beuvillers; il ne reste de cette construction, sans doute importante, qu’un petit mur d’enceinte et une poterne flanquée de deux tourelles.
La rivière entourait complètement le château dont le pont-levis seul pouvait relier les deux rives de l’Orbiquet.
Le rez-de-chaussée de la poterne est construit en damier de pierres et briques; l’étage supérieur est en bois. Dans une chambre du premier étage se trouve un pavage vernissé, en bon état, décoré de fleurons verts et jaunes. Le pavillon de la poterne était autrefois couronné d’épis provenant de la poterie du Pré-d’Auge.
Les recherches faites n’ont pas permis de reconstituer l’enceinte du château et nul n’en sait l’histoire. Ni conte, ni chanson ne nous en ont transmis le poétique souvenir, et la légende ne dit pas même ici, comme ailleurs, que pendant les nuits sereines, au milieu des vapeurs de la vallée, on voit se relever les vieilles murailles et apparaître au clair de lune un château de brouillard.

Armorial général, ou Registres de la noblesse de France– Louis Pierre d’Hozier.
Extraits

– Noble homme Robin ou Robert Ofmont, Ecuyer, Seigneur de Beuvillers en partie, du Fief de Creuilly, nommé dans un titre du 4. Décembre 1421. comme fils & héritier de Damoifelle Jeanne de Bouquetot, n’a- voit eu en partage que le Fief de Creuilly, mais il étoit devenu Seigneur en partie de Beuvillers, & y avoit même son Sénéchal dès le 1. Juillet 1435. jour d’une Commission donnée par ce Sénéchal « pour confifquer & saisir  » féodalement tous les Fiefs pour lesquels les hommages dûs à la Seigneurie, n’avoient point été faicts.
On apprend par un aveu qu’un Pierre MOULIN rendit à Robert Ofmont le 13. Mai 1437. que les Fief, Terre & Seigneurie de Beuvillers, mouvans pour un Fief de Chevalier de Révérend Père en Dieu Monfeigneur l’Evèque Comte de Lizieux , avoient été anciennement partagés en trois lots entre feue Damoiselle Elache de CREUILLY , & les sœurs Damoiselles Amengue & Jeanne de CREUILLY.

– François Osmont, Ecuyer, Seigneur de Malicorne, de Millouet, & de Beuvillers, dont le mariage fut accordé le 24. Février 1497 avec Damoiselle Robine FORTIN, fille de Raoulet FORTIN, Ecuyer.

Nobiliaire de Normandie publié par une société de généalogistes – sous la direction de E. De Magny
Extraits:

V. — Robert Osmond, Écuyer, seigneur de Creuilly et de Beuvillers, fief de Chevalier, mouvant de l’Évêque Comte de Lisieux, nommé dans un titre du 1 décembre 1421. Le 1er juillet 1435, il donna à son Sénéchal commission pour confisquer et saisir féodalement tous les fiefs pour lesquels les hommages qu’on lui devait n’avaient pas été faits. Il a épousé damoiselle Alix de Bises, dame de Tuissignol, de Couches, qui paraît dans un titre du 17 février 1450 comme veuve et ayant la garde noble de ses enfants, qui étaient ;
1° Louis, qui suit ;
2° Jean Osmond, seigneur de la Vallée, tige d’une deuxième branche, qui s’est éteinte au XV° degré en la personne de Jean-François d’Osmond, fils de François-Michel et de dame Anne-Élisabclh d’Ouville.

VI. — Louis Osmond ou Osmom, Écuyer, seigneur de Beuvillers, de Millouet, de Malicorne, etc., dénommé dans un acte du 17 février 1450, comme Atorné de sa mère, rendit aveu pour le fief de Malicorne, le 26 août 1489, à noble homme Gazeau, seigneur Baron de Pontgoing, dont ce fief relevait. Il a épousé en 1459 noble dame Marguerite de Mesnil, veuve de messire Jean d’Estrehan, Chevalier, qui l’a rendu père du fils unique qui suit :

VII. — François Osmond, Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Millouet, fit à la fin de sa vie deux fondations au couvent des Dominicains de Lisieux, les 20 novembre 1528 et 3 juin 1530. Il avait épousé par contrat du 24 février 1497 noble damoiselle Robine Fomin, dont il eut :
I ° Jean Osmond, prêtre chanoine de Lisieux ;
Thomas Osmond, seigneur de Beuvillers, marié à Marguerite d’Anisy, mort sans postérité ;
3° Jean, qui suit ;
4° Catherine Osmond, mariée à Nicolas Focques de Mannetot.

VIII. — Jean Osmond, III » du nom. Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Saint-Germain de Marolles, reçut commission du duc d’Au- male, Lieutenant général. Gouverneur pour le Roi de la province de Normandie, pour : lever et assembler soit à cheval, soit à pied, tel nombre qu’il jugerait à propos, des manants et habitants des bourgs de la sergenterie de Saint-Julien de Foulcon, d’en prendre le commandement pour empêcher les pilleries et saccagements. que les rebelles commettaient dans la province. Cette commission est datée du camp devant Honfleur, le 22 juillet I 562 Par contrat du 5 juin 1538 il a épousé demoiselle Catherine de Sabrevois, fille de Claude de Sabrevois, seigneur des Mousseaux, Gouverneur de la Baronnie d’Ivry, et de dame Jeanne de Hellenvilliers. De ce mariage sont nés trois filles et trois fils :
1° Jacques Osmond, tué à la bataille de Saint-Denis, le li novembre 1567 ;
3° Charles, qui continue la descendance ;
3° René Osmond, seigneur de Malicorne, homme d’armes dans la compagnie d’ordonnance du seigneur de Montmorency, marié à demoiselle Catherine de la Rivière, fille de Jacques de la Rivière et de haute et puissante dame Marguerite de Dreux, est l’auteur de la branche rapportée plus loin et seule existante aujourd’hui.

IX. — Charles Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers et de beaucoup d’autres lieux, rendit hommage pour cette terre le 18 juin 1582, à messire Jean de Vassé, Évêque, Comte de Lisieux, de qui elle relevait en plein fief de Haubert. On voit par des lettres données au camp de Nevers le 14 décembre 1587 et signées : Henry, qu’il se distingua comme son père dans la profession des armes. De son mariage, contracté avant le 3 juin 1571, avec demoiselle Catherine de Hautemer, sont issus :
1“ Antoine, qui suit :
2° Françoise Osmond, mariée à Louis le Roi, sieur du Homme;
3° Marguerite Osmond, morte célibataire.

X. — Antoine Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers, d’Aubry-le-Pantou, de Pierrefitte et autres lieux, servit sous les ordres du Comte de Grancey, Chevalier des Ordres du Roi , Capitaine de cinquante hommes d’armes, un de ses Lieutenants généraux en Normandie.
Il a épousé le 4 janvier I 598 demoiselle Françoise Rouxel de Médavi, qui l’a rendu père de dix enfants,.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.

Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr. des Coslils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr. du Castelet, etc.

3 – ARCHIVES ShL:

Fonds NEDELEC – Communes.
Com.5.6. 1 Beuvillers Notes historiques
Com.5.6. 2 Beuvillers Vie de la commune 1986-2008
Com.5.6. 3 Beuvillers Château transféré à Crèvecoeur
Com.5.6. 4 Beuvillers Usine Laniel
Com.5.6. 5 Beuvillers Manoir de Blavet

PANNIER Arthème:
Dossier NE 12.1 : 1er carton « Communes ». Beuvillers

FONDS DEVILLE:
CARTON 07 – C7/28 : Poterne à Beuvillers.

Dossiers « LIEUX ». LIEUX : A à K
Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894.

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André;
pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

Fonds 1F
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine  » en ladite paroisse.

1F328 : 4 juillet 1626 : Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du -Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente.

1F394 : 1625 : Lots et partage d’une pièce de terre nommée le Peiroy à Beuvillers et quittance de Jacques Bougon de Lisieux.

Fonds Cailliau :
1810-1820 – Saint-Jacques de Lisieux
Famille Poret de Lohgval. Pièces diverses et de procédure. Vente de biens. Village de Grais. Constitution de rentes.
= Arch. SHL 3F 193 – Fonds Cailliau. 3 p. parch., 40 p. papier.

FONDS « Inventaires »
1760, 30 janvier
Succession de Jean Ollivieve le Chambre, compagnon toilier, à la requête de sa veuve Catherine Guerbette, demeurant en la paroisse de Beuvillers
= Arch. SHL. 6 F 7

1770, 15 novembre
Succession de Nicolas Bourdon, dem. de son vivant en la paroisse de Beuvillers; à la requête de sa veuve Madeleine Montfort, nommée tutrice principale des enfants.
= Arch. SHL. 6 F 10

FONDS « STURLER » (photos)
57 C passage à niveau de Beuvillers avril 66, desherbants
3 photos 6 pellicules
BOITE 62
Concerne exclusivement les Ets Leroy à Beuvillers

Dossier « Lieux A à L » :
– En 1919, la filature de Saint GERMAIN de LIVET est transférée par LANIEL à BEUVILLERS.
– 3 – Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894

CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749:
– 1602 – 10 juin – Contrat de mariage de noble homme Gabriel Filleul, fils de noble homme Nicolas, sieur de Beuvillers et de Antionette Dastin et Françoise De Gravelle, fils de noble homme Jehan, sieur de Fourneaux et de Gilette Flamberge.

– 1608 – 4 mai – Contrat de Mariage de Michel Mallays, fils de Girard et de Catherine Fontaine de Beuvillers et Renée Granval, fille de Jehan et de Marie Paisant, d’Auquainville.

Carnets de Charles VASSEUR:
Notes sur la Banlieue de Lisieux. « Banlieue Lisieux.Doc ».
(Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers)
Divers documents concernant :
– objets en bronze découverts dans une carrière
– dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– dessin d’armoiries et au verso dessin d’un candélabre en bronze
– 2 croquis de l’église
– plan de l’église
– dessin d’une fenêtre du choeur et appareillage menuiserie
– croquis ‘une sculpture
– dessin du dessous de l’autel
– dessin du clocher
– dessin du profil d’une pierre tombale
– croquis d’un paysage
– 2 croquis de la poterne du château

L’Eglise de Beuviliers est sous l’invocation de Ste Cécile.

Liste des Curés
– Alleaume Thomas en 1574
– Charles Dubois vers 1616, il figure comme témoin au contrant de mariage de Jacques de Franqueville avec Mlle Françoise Le Michault
– Antoine Vy renonce le 21 août 1722 en faveur de Gabriel Tillais Antoine mais Antoine VY étant décédé peu après, le chapitre de Lisieux présenta Jean François Brasun le 2 septembre 1722
– Jean François Brasun ayant donné sa démission le 19 juin 1730 le Chapitre présenta François Heurtematte qui prit possession le 2 juillet 1730
– François Heurtematte résigne en faveur de Jean Popelu le 10 octobre 1730
– Jean Popelu permuta avec François Lemarchand le 21 août 1733.
– François Lemarchand permute avec François du Plessis Challemel LE 13 mai 1743 ; il décède le 1er avril 1744.
– Pierre Coudrelle le remplace. Le 13 février 1767 il donne procuration et resignandum de sa cure en faveur de Gabriel Picard Cette résignation ne put obtenir rectification par suite du prompt décès du curé.
– Le 25 février 1767, le Chapitre présentait Marin Guerard
– Marin Guerard, (ou Guirard) malade, donne procuration le 24 août 1781 à Pierre Neuville. Son décès empêcha l’effet.
– Le 5 septembre 1781 le Chapitre présentant Antoine François Thomas de Latour.
– Le 19 avril 1787 il permuta avec Jean Baptiste Victor Amédée de Latour. Mais avant de prendre possession ce dernier fit une procuration ad resignandum en faveur de Charles Jacques Rousselin en date du 3 décembre 1787.Il fit sa prise de possession le 12 mars 1788 en présence de Charles Adam de la Pommeraye, escuyer.

Deux descriptions de l’église (dont une de 1813)

Description de la cloche :
La cloche date de 1816. Son inscription n’est pas sans intérêt car elle nous fait connaître une nouvelle famille à laquelle échut la seigneurie de Beuvilliers après les d’Osmont et les Franqueville. Il s’agit de Monsieur Pierre, Brunot, Emmanuel Estievre, Marquis de Trémauville, époux de Marie Claude de Grieu.
Y figurent aussi Monsieur Jean Baptiste Lecerf, maire ; Alexandre Liquaire, surnommé Du Longpré, adjoint ; Jean François Petit, Rose Focet, son épouse ; Jean Baptiste Guerbette, tous propriétaires et membres du Conseil Municipal.
Elle a été fondue par Lavillette de Lisieux.
Beuvillers a recueilli les Fonts Baptismaux, de l’église SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES (qui a été démolie entre 1831 et1833).

Suit l’historique de la transmission de la terre de Beuvilliers des Franqueville aux Trémauville. (Sont cités Reney de Franqueville et Dame Marie Madeleine Martin son épouse ; Messire Claude Jean Baptiste de Franqueville qui eut pour fille Madame Marie Françoise Julie de Franqueville, baronne de Morainville, veuve de Joseph Laurens de Grieu, leur fille Madame Marie Claude de Grieu)

1596, Françoise de Rouxelle Médavy héritière de Frédéric seigneur d’Aubry Le Pantou, Pierrefitte etc…. et de Marguerite Labbé Dame de La Rosière ; c’est le dernier qui soit qualifié seigneur de Beuvilliers.Il donc présumable que c’est vers cette époque que la seigneurie passa dans la famille de Franqueville aux Trémauville dont il est parlé dans la description de l’église.

Un autre document fait état de deux personnages et semble prouver que la seigneurie du Beuvilliers fut partagée car on donne le titre de seigneur de Beuvilliers conjointement à deux individus de familles toute différente.
C’est le montre du bailliage d’Evreux (1469) on y voit figurer un Guillaume de Bertheville seigneur de Beufvillier demeurant au bailliage de Rouen et plus loin Jehan et Loys dit Osmolt frères seigneurs de Beufvilliers et de Millouet.

L’Armorial général de d’Hozier donne aussi le titre de seigneur de Beuvilliers à un Guillaume le Michault auquel il donne pour armoiries : d’azur à une bande d’argent, chargée de trois grenades de gueules et accompagnée de deux étoiles d’or.

Le fief de Beuvilliers relevait du Comté de Lisieux. On trouve dans les rôles de l’Echiquier de Normandie : Vido(?) de Boviler en 1180, Robert de Busviler en 1195, Robert Cardon de Beuviler même année. J’y ignore qui fut en possession du fief dans les 13,14 et 15 siècles. Au 16e siècle il appartenait à la famille d’Osmont.Le premier qu’on trouve en possession est Robert d’Osmont qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants qui la conserveront pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier seigneur d’Aubry Le Pantou et de Mesnil Froger qui l’échangea suivant contrat du 2 février 1640 avec Jean Le Michault, qui obtient 5 ans plus tard les lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé en 1615 Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris. De cette union va « sorti » 18 enfants (!) L’aîné des enfants Guillaume né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, Le Val Durand et Douville.Malgré sa nombreuse parenté il n’eut pour héritière que Françoise Le Michault sa soeur née le 27 septembre 1630 qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer sieur de la Vallée, fief situé à Glos (le détail du contrat de mariage figure dans le cahier Ha »Archives de la Baronnie d’Orbec » page 53) La famille de Franqueville jouit de la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du 18 siècle. Claude Jean Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille nommé Marie Françoise Julie, elle porta cette terre avec la baronnie de Morainville, Le Mesnil sur Blangy, Livet et le Conyère à Monsieur Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis dont la fille Madame Marie Claude de Grieu, épouse de Monsieur de Trémauville.

Un autre document fait état de :
« les deux enfants de Guillaume étant morts sans être mariés, il eut pour héritière sa soeur Françoise Le Michaut, née le 27 septembre 1630 et qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de la Vallée. Le contrat de mariage fait sous seing le 2 décembre 1653 fut reconnu devant les notaires de Lisieux le 24 janvier 1654. La dot consistait en un herbage de 3 acres situé à Glos et en outre 4500 livres sans parler du trousseau estimé à 1200 livres. Guillaume Le Michaut, sieur du Val Durand et de Beuvilliers, sergent major de Montmédy fut confirmé dans sa noblesse en 1664. Jacques de Franqueville et Françoise Le Michault eurent 7 enfants. L’aîné des garçons né en 1669 devint seigneur de Beuvilliers après son père ; il épousa en 17O4 Marie Magdelaine Martin qui lui donna aussi 7 enfants.
En 1730 Guillaume Reney de Franqueville, écuyer, capitaine aux Gardes, l’aîné, choisit pour préciput en la succession de son père le fief terre et seigneurie de Beuvilliers sans préjudice de ses autres droits. Dans un acte de 1740, relatif encore au règlement de cette même succession il prend les titres de chevalier baron de Morainville, seigneur et patron du Mesnil Beuvilliers et autres lieux. En 1752 il se fit délivrer les actes conservés en le Bibliothèque du Roy concernant sa famille. Il paraît qu’il ne laissa point de postérité car son frère Claude Jean Baptiste avec lequel il faisait partage en 1730 se trouve en possession de la terre dans les dernières années du siècle ou au moins sa fille Madame Françoise Julie de Franqueville qui s’allia à la famille de Grieu.

Note sur le Manoir de BEUVILLERS.

On trouve peu de documents historiques concernant les familles qui ont possédé successivement le manoir.
On trouve dans la recherche des nobles de l’élection de Lisieux pour l’an 1540 le nom de Thomas Osmond seigneur dudit Beufvilliers et Jean sieur de Malicorne son frère, ont baillé leur généalogie justifiée par plusieurs lettres chartres et écritures, la première desquelles du 15 décembre 1390 est sur le nom Jean d’Osmont le trisaïeul seigneur de la Roque, du Mesnil Eudes, du Castellier, Creully et Ofey, marié à Damoiselle Jeanne, soeur de Messire Martin de Bouquetot, seigneur du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux, faisant le 5e degré ; ce Jean d’Osmont est le 1er dans la généalogie de cette famille donnée par d’Hozier.

Jean, seigneur de la Roque, marié en 1361 à Jeanne de Bouquetot ;
Robert, qui épousa Alix de Bure ;
Louis, qui épousa Marguerite du Mesnil, veuve en premières noces de Jean de Trihan ;
François, marié en 1497 à Robine Fortier ;
Jean II, qui épouse en 1538, Catherine de Sabrevoix, fille de Claude, seigneur d ‘Escluzelles ;
Charles, marié le 3 juin 1571, avec Catherine de Hautemer, fille de Jean et Guillemette de Martainville ;
Antoine (sans suite)

Autre description de l’église datée de 1856

Note de 1862 sur l’état de l’église alors en ruine.
Dernière note mentionnant que le curé de Beuvilliers a vendu le retable et le tabernacle venant de l’Abbaye de Saint Désir à Monsieur Roger, principal du collège qui le cède à Guerrier, fripier brocanteur à Pont l’Evêque qui l’envoie à Paris.

– Analyses et transcriptions … » – « Transcriptions.doc ».
– p.1 –
Document de 136…. concernant le Chevalier Jehan de FRANCQUEVILLE l’établissant chastelain, capitaine et garde du chastel de BEAUMONT-LE-ROGER (extrait du registre conservé en la bibliothèque du Roy à Paris), document établi à la réquisition de Messire René Guillaume de FRANCQUEVILLE seigneur de BEUVILLIER le 5 août 1752.
Signé : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN)
– page 3 – 1378.
Quittance établie le 21 juillet 1378 à la requête de Guillaume
René de FRANCQUEVILLE, chevalier baron de MORAINVILLE, seigneur de BEUVILLIERS le 5 août 1752.
Signe : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN);
– p. 53 – 2 décembre 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL, à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part
et d’autre part :
– Jean LE MICHAULT, escuyer, sieur de BOEUFVILLERS et du VAL-DURAND, et Damoiselle Marguerite PARFAICT, son épouse,
– Guillaume LE MICHAULT, escuyer et Damoiselle Françoise LE MICHAULT, frère et soeur, leurs enfants, demeurant en leur manoir seigneurial dudit lieu de BOEUFVILLER
Réglant les conditions de mariage entre Jacques de FRANCQUEVILLE, escuyer, et Damoiselle Françoise LE MICHAULT
La mariée a en dot l’herbage de Michault comptant 3 acres situé à GLOS près de la vallée sur la rivière, tenue de la baronnie de GLOS et de la sieurie du COQ en partie, plus 4500 livres tournois, plus les meubles suivants :
– une robe de moire, une jupe de satin avec passement d’or, une jupe à fleurs à mettre dessous, un autre habit complet avec passement d’or, 2 mouchoirs de passement de Flandres, 2 fils de perles, 1 croix de diamants, 1 Saint Esprit de diamants, 1 montre d’or, 1 tapisserie de Rouen, 1 lit complet, 12 chaises et tabourets de tapisserie, tapis, de même le lict, landiers, coffres ou armoires, un petit coffre de tapisserie, 2 toilettes de….., 6 draps de fin lin de 3 lez, 18 draps de rouge lin, 2 douzaines de draps de chambre, 2 douzaines de draps d’étoupe, 1 douzaine…………, 6 douzaines de serviettes de lin, 1 douzaine de nappes de chanvre, 6 douzaines de serviettes de chanvre, 1 douzaine de chemises, etc… le tout estimé à 1200 livres.
Les mariés feront leur demeure à la VALLEE.
Fait le 2 décembre 1653.Présents : Guillaume LE MICHAULT, escuyer sieur de BOEUFVILLERS, fils ainé dudit sieur du VAL-DURAND, et René LE MICHAULT second fils
Ont signé : LE MICHAULT, Jacques de FRANCQUEVILLE, de FRANCQUEVILLE, Françoise LE MICHAULT, Marguerite PARFAICT, LE MICHAULT, F.de FRANCQUEVILLE, J. LEBOTTEY, BONNEVILLE, BONNECHOSE, Reney MICHAULT.
La grosse notariée est datée du 14 décembre 1653, présents Maître Charles DUBOIS, prêtre de BOEUFVILLER, et deux autres.
A la suite en date du 24 janvier 1654, intervention de Maître Louis de FRANCQUEVILLE escuyer, prêtre curé de DESANCHENITTE (?) diocèse de CHARTRES, fils ainé dudit sieur Claude de FRANCQUEVILLE et frère dudit Jacques, et de Maître René LE MICHAULT, fils du sieur de BOEUFVILLER.

– p.54 – juin 1655
Par devant nous Pierre LE CARPENTIER, escuyer conseiller du Roy, vicomte de FOLLEVILLE, commissaire subdélégué par Nosseigneurs de la Chambre souveraine aux faicts des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements pour l’élection de LISIEUX, en présence de Maistre Charles MESNIER, greffier commis. Jean LE MICHAULT, escuyer seigneur du noble fief, terre et seigneurie de BOEUFVILLER situé en ladite paroisse de BOEUFVILLER, dans la banlieue de cette ville, ayant ce jourd’hui par Michel MAREST, huissier, fait convenir par devant nous Maistre Louis COTTIN, commis de Maistre Urbain MENANT, commis par Sa Majesté aux recouvrements des dites taxes des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements, pour déclarer s’il entend tenir à la rigueur des taxes dues au faict des dits francs fiefs et nouveaux acquêts et amortissements, attendu qu’il a soutenu qu’il ne peut ni doit être compris à ladite taxe que cela ne se doit entendre que de tous ceux qui possèdent les fiefs nobles et qui sont de qualité roturière. Jean LE MICHAULT ayant à cette fin fait apparaître des lettres patentes de son anoblissement expédiées à PARIS au mois de juillet 1645, vérifiées en la Chambre des Comptes, le 6 septembre 1645 et en la Cour des Aides à ROUEN le 27 octobre 1645……. et de la quittance de finance de Onze cents livres par lui payées à Louis BECHAMEIL commis au recouvrement des taxes pour la confirmation de son anoblissement, il a acquis par échange le dit fief de BOEUFVILLER, de Noble Seigneur Messire Guillaume OSMONT chevalier seigneur d’AUBERY-LE-PANTHOU et le MESNIL-FROGER, par contrat passé devant les tabellions de CONCHES le 2 février 1640, il soutient qu’il doit être déchargé de ladite taxe par les raisons ci-dessus.
p. 97 – 28 mars 1589
Vente par Noble Homme Nicollas FILLEUL sieur du Hault-Boeufviller demeurant à la paroisse dudit BOEUFVILLER à Noble Homme Françoys FILLEUL, sieur Desloges, demeurant en la paroisse SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, de 9 pièces de terres labourables assises en la paroisse de SAINT-VICTOR-DE-CRESTIENVILLE, bornées par Jehan FILLEUL, escuyer, sieur de la HELLINIERE, Nicollas DOUBLET, prêtre, les héritiers de feu Nicolas DESCHAMPS, escuyer, la commune Desmares, et plusieurs boutières de champs donnant sur le chemin de Bernay

– Dernier fascicule : p. 78 – 16 juin 1730
Acte donné aux plaids d’héritages de LISIEUX à Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE escuyer, capitaine aux gardes, fils et héritier feu René de FRANCQUEVILLE escuyer, demeurant à PARIS, contradictoirement avec Noble Dame Marie Madeleine MARTIN, veuve du sieur René de FRANCQUEVILLE, seigneur de BEUVILLER, mère, domiciliée à LISIEUX, et Claude Jean Baptiste de FRANCQUEVILLE, escuyer, son frère, assisté de Claude de FRANCQUEVILLE escuyer, et Pierre MARTIN sieur de PREVAL, parents, députés dudit sieur Claude Jean Baptiste par l’acte d’entérinement de ses lettres de bénéfice d’âge du 4 juin 1730, de ce que le dit sieur Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE, a choisi comme fils ainé pour réciput en la succession de son feu père, le fief terre et seigneurie de BEUVILLER, situé en la paroisse de BEUVILLER, sans préjudice de ses autres droits.

Archives SHL. Achat du 11-02-2003.

  • Lot n° 15
    171 / Lisieux et Beuvillers (Calvados). Circulaires électorales, bulletins de vote. 1877-1932. 11 pièces imprimées.
  • Lot n°18 :
    96 / Lisieux et Beuvillers (Calvados), Familles Loison et Belhomme. 1 pièce papier. An XIII.
  • Lot n° 24
    LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
    Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

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