BIEVILLE en AUGE

NOTES sur: BIEVILLE

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Accrue de:
QUERVILLE
QUETIEVILLE
MIREBEL
Bieuville (Biéville-en-Auge).
– Le fief de Bieuville, p.p le sieur de Bec-de-Liepvre, escuyer.
– Le fief de Heuville ( ou Bieuville), p.p Jean Borel, escuyer.

Archives Calvados:
Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840. Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
BIEVILLE-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Livarot. Baill. de Falaise.- Maîtrise de Domfront.
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. De Falaise
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Crèvecœur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Crèvecœur (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 230 hab. (1911). Sup.: 1304 hect. 23 a. 89 c.
La commune actuelle de Biéville-en-Auge a été constituée par la réunion des communes de Biéville et Querville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 août 1788-3 floréal an II (2 reg., 55, 188 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII. Un registre de délibérations paroissiales, commencé en 1675, indiqué par l’inventaire arrêté le 7 mai 1830, n’a pu être retrouvé.
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL: Biéville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1622. Lacune 1677-1679. Délibérations du commun. 1696-1754, passim.

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
323. — Biéville-en-Auge (Mézidon, C), accrue de Querville en 1840 : Boevilla 1148 : A. d. G., NPSN,

Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840, Englobe aussi MIRBEL ou MIREBELLE. (réuni à QUETIEVILLE le 4-12-1831). Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
TA Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)

Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion simple de Biéville-en-Auge et de Quétiéville par l’arrêté du 29 mars 1973. A partir du 1er janvier 2017, elle forme avec Saint-Loup-de-Fribois, la commune nouvelle de Belle-Vie-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Biéville-Quétiéville), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
TA Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972).

BIEVILLE EN AUGE, formée de la réunion de BIEVILLE et de QUERVILLE (7 avril 1840)

Fusion de Biéville-Quétiéville 29 mars 1973.

Biéville ou Bieville-en-Auge, canton de Mézidon.
Buevilla, 1272;
Boiervilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe).
Buievilla, 1315 (pouillé de Lisieux, p. 44).
Buyvilla, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux).
Bieuville, 1579 (pouillé de Lisieux, p.45).
Bieuvilla, XVI° sc (ibid. p. 44).

HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS.
BIÉVILLE-SUR-DIVE, ou Biéville-en-Auge.
Des vieux mots romans Bie, Bies, Biefs : fossés de dessèchement, biez pour conduire l’eau au moulin. On dit encore en ce sens dans la Normandie un bieu. Le 7 avril 1840, Querville a été réuni à cette commune.

Par.de Saint-Germain;
patr. le roi, puis le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
La terre de Biéville fut érigée en plein fief de haubert sous le nom de terre et seigneurie de Rupierre en 1655 (chambre des comptes de Rouen, t.III, p.166).

Lieux-dits de BIEVILLE:
Bougy, Bras-d’Or (Le), COUR-DE-LA-CROIX (LA), COUR-HEBERT (LA), Cour-Lair (LA), Flabels (Les), [Houlgate – Houlegate, 1868 (Simon],
Jardinet (Le), h., Jardin-Vauclus (Le), Lieu-Laivre (LE), Londel. (LE), Malvilles (LES), Manoir (LE), Marche (LA), Pâture (La), Rupière, chât,

– Fief mouvant de la vicomté d’Auge. Le huitième de fief d’Ecajeul s’étendant à Biéville et Gonneville, était assis à Amfréville.
– Le fief de la Londe, relevant de la fiefferme de Biéville, fut érigé en 1766 en faveur de Jacques André de la Pommeraye, trésorier des finances à Caen (ch. des comptes de Rouen).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard (Lessive, cuisine, école, jeux….) Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 423,426 et 478.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1142.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie. 1999 page 144.

PELLERIN Henri, « Le château de Rupierre-en-Biéville », PAR, 20, n° 3, Mars 1970, pp.9-16, ill.

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d..In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Biéville-en-Auge: p. 52.

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156p., ill. couv. ill.
cartes-postales: F. G., Biéville-en-Auge, pp. 52-53: Biéville-en-Auge – La Pistellerie (A.G.); Biéville-en-Auge – La Ferme du Mont-Jean (XVI e siècle) – (Très intéressante construction en bois sur deux niveaux, portes aux extrémités – Lucarnes – Bois droits, sans contreventements visibles – Difficile de discerner les travées – Deux cheminées plates – Pavillon carré toit en hache, lucarne découpée type caennais.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Biéville-Quétiéville.

Revue Le pays d’Auge:
– Naissance à Biéville des deux fils du seigneur du Mont Canisy et leur curieux état baptistère-1970-février-Histoire.
– Le château de Rupierre en Biéville-en-Auge-1970-mars-Arch.manoirs,châteaux…
– Les presbytères de Biéville-en-Auge-1970-juillet-Histoire.
– Biéville-en-Auge-1970-juillet-Arch.manoirs, châteaux…
– La cave du Sieur de Rupierre (suite) – Biéville-en-Auge-1990-juin-Hist.économique, sociale, traditions.
– Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel-Biéville-Quétiéville-1991-octobre-Arch.religieuse et artssacrés-1991-octobre Arch. religieuse et arts sacrés.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

95. — Le 2 mai 1701, vu l’attestation du Sr. Ameline, pbfë, curé de Biéville, et du Sr. Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Esc, Sr. des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Esc, Sr. de Billy, et de damll. Anne Bënard, de la parr, de Hottot, d’une part, et de damll. Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Esc, Sr. de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville,

583. — Le 8 nov. 1702, vu L’attestation de Sr. Chasot, pbre, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph Heudine, Esc, Sr. de-Coupigny, fils de Joseph Houdine, Esc, Sr de Coupigny, utile noble dame Marguerite Morel, de la parr, de N.-D. de Caen, d’une part, et damlle. Françoise Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, et de dame Françoise Le Normand, de lad, parr, de Biéville, d’autre part.

113. — Le 16 janvier 1704, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans entre Guillaume de Jort,soldat, et Marie Aubert.

660. — Le 6 nov, 1705, vu l’attestation du Sr. Amoline, curé de Biéville, et du Sr. Maurey, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Herval et Jeanne Tesson.

713.— Le 17 déc. 1705, vu l’attestation du Sr. Chasot, pbrë, curé de Bieville, dispense de bans pour le mariage entra Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, fils de Charles-Thomas Jean, Sr.de Tourville, et de Marie Duvey de la parr. de Biéville, d’une part, et Françoise Lefebvre, de la parr. de St- Sauveur de Caen.

Curé de la 1° portion. — J.-F. Amellne.
Curé dé la 2° portion. — J. Chasot.
Seigneurs et notables. — A. Jean de Montison — C.-T. Jean deTourvllle.

89. —Le 12 août 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me. Nicolas Lefebvre, cons. du roy, président en l’élection de Pontaudemer, fils de feu Me. Nicolas Lefebvre et de damll. Catherine Parin, de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damll. Catherine Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, et de damll. Françoise Le Normand, de la parr, de Biéville, d’autre part.

354. — Le 29 oct. 1710, vu l’attestation du Sr. Lemonnier, curé des Authieux-sur-Corbon, et du Sr. Chasot, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Estienne, Sr. de la Sauvagerie, fils de feu Adrian Estienne et de Marie Gonfrey, de lad. parr, des Authieux, d’une part, et Marie Aubrée, fille de feu Nicolas et de Marguerite Roger, de lad. pair, de Biéville.

524 — Le 13 juillet 1711, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de St-Denis, chev. seig. de Vervaines. Condé, Ancinnes (?) et Montaudin. fils de feu Msr. Charles de St-Denis, Esc. et de noble dame Magdeleine de James, de la par, de Condé-sur-Sarthe diocèse de Séez, d’une part, et damll. Anne Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sgr de Biéville. et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

454. — Le 17 mai 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lemonnier, Esc, de la parr. de N.-D. de Pontaudemer, fils de Michel Lemonnier, aussi Esc, Sr. de la Vallée, et de dame Françoise Le Normand, de la parr. de Biéville, d’une part, et damll. Agnès de Baillehache, fille de Guillaume de Baillehache, Sr. de Roncheville, cons. secrétaire ordinaire des finances de feu S.A.R. Monsieur, et de feue dame Barbe Pesnel,de la parr. de St-Pierre de Caen.

548. — Le 31 oct. 1713, dispense de parenté du 2° au 3° degré pour le mariage entre Charles Fergant, Escr, Sr. des Parcs, demeurant en la parr. de St-Loup-de-Fribois, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Escr, demeurant à Biéville.

555. — Le 17 nov. 1713, vu l’attestation du Sr. Passet, vicaire de Biéville, et du Sr. Lecomte, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Charles Fergant, Esc, Sr. des Parcs, fils de feu Pierre Fergant aussi Esc, Sr. des Parcs, et de noble dame Marie Coquet, de lad. pair, de St-Loup, d’une part, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, seg. d’Hyéville, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

574. — Le 7 oct. 1713, « haut et puissant seig, .Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, seig. de Biéville et autres lieux, brigadier des armées du roy, lieutenant pour Sa Majesté en la province et gouvernement d’Orléanais, au département du pays chartrain, demeurant à Paris, rue Plastries, à l’hôtel de Bullion, parr. St-Eustache », ayant droit de nommer à la 1° portion de la cure de Biéville, présente à ce bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean-François Ameline, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Pottier de la Londe, premier vicaire de Fervaques.
Le 18 nov. 1713, Mre. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Potier de la Londe la collation dud. bénéfice.
Le 21 nov. 1713, le Sr. Pottier prend possession de la la portion de la cure de Biéville, en présence Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auqainville; Me. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Nicolas Passet, pbrë, desservant en lad. parr.

237. — Le 18 mars 1715, vu l’attestation du Sr Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre François-Odet Aubert, Esc, seig. du Mesnil-Toufray, fils de feu Nicolas Aubert, Esc., Sr. d’Ingouville, et de noble dame Madeleine de Vollain, de la parr, de Moult, diocèse de Bayeux, d’une part, et damll. Elisabeth-Catherine Simon de Grandchamp, fille de feu André Simon, Esc, Sr de Grandchamp, et de noble dame Amie-Catherine Jean, de la parr, de Biéville.

496. — Le 17 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Pottier, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Msre. Simon-Auguste Lhermite, seig. et patron de Fresné-la-Mère, Ouillie, Visqueville, (Evesqueville) et Pertheville, fils de feu Me. François Benoit et de noble dame Barbe de la Hogue, de la parr. de Pertheville, diocèse de Séez, d’une part, et damll. Damienne-Françoise-Jeanne Le Monnier, fille de feu Me. Michel Le Monnier, Esc, cons. secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

500. — Le 20 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Béquet, Sr.de la Brière, fils de feu Robert et de Jacqueline Larue, de la parr, de Biéville, d’une part, et Marguerite Roussel, fille de feu François et de damll. Marie Leu, de la pair, de St-Paix de Caen.

179. — Le 27 déc. 1719, la nomination à la cure de St-Germain de Biéville, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, maréchal des camps et armées du roy, cons. en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, nomme aud. bénéfice de Biéville, vacant part la mort de Me. Jean Pottier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Moullin, pbrë du diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel du marquis de Fervaques, rue Plastrière, pair. St-Eustache.
Le 22 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure.
Le 26 janv. 1720, led. Sr. Moullin prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion; Thomas Becquet, Sr. de la Brière, marchand; Me. Michel Germaine, avocat, demeurant à Fervaques.. etc…
Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsureet les ordres mineurs.

114. — Le 11 sept. 1722, dispense de parenté du 3° au 4° degré, et dispense de bans pour le mariage entre Romphré Lemonnier, Esc, de la parr. de Biéville, et damll. Marie Doublet, de la parr. de Roncheville.

Curés de la l° portion. — J.-F. Ameline — J. Pottier de la Londe — G. Moullin, XIII. 179.
Curé de la 2° portion. – J. Chasot.
Prêtre desservant. — N. Passey.
Patron de la l° portion. — Le seigneur du lieu — A.-J. de Bullion.
Seigneurs et notables. — N. Aubrée — R. Béquet — T. Béquet de la Brière.

773.—Le 26 août 1729, la nomination à la cure de St-Germain de « Bieuville » (Biéville), 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, et de Gallardon, seig. d’Eclimont, Bonnelles, Bullion, les Bordes, seig. patron de la 1re portion de Bieuville, seig. de Preure (?), et autres lieu, baron de Thienbrune, maréchal de camp ès-armées du roy, cons. en ses Conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, chevalier des Ordres du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue Plâtrière, nomme à lad. 1° portion de cure, vacante par la mort de Me Guillaume Moulin, dernier titulaire, décédé le 8 mai dernier, la personne de Me. Isate Puchot de Champré, pbrë du diocèse de Lx.
Le 19 oct. 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Puchot la collation dud. bénéfice Le 27 oct. 1729, le Sr. Puchot prend possession de la 1° portion de la cure de Biéville, en présence de noble et révérende personne, Msr. Pierre de Camaret, pbrë, bachelier en théologie, prieur et curé de Meulles; Me.Jean Thomas, pbrë, curé de Ste-Marguerite-des-Loges; de Msr. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Jean-Jacques Mannoury, pbrë, desservant Lad. 1° portion, et plusieurs autres témoins.

975. — Le 23 nov. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Paris, sr. du Clos, marchand, fils de feu Henry Paris, Sr. des Rivières, de la pair. de Sr. Frémond, diocèse de Coutances, d’une part, et damll. Elisabeth-Thérèse-Antoinette Lemaitre, fille d’Antoine Lemaitre Sr. des Jardins, marchand, de la parr, de Biéville.

1375. — Le 31 mars 1733, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, noble dame Anne-Antoinette Morand, veuve de Charles de la Bonde, Esc, en son vivant vicomte de Thorigny, et héritière de Msr. Bernard .Morand, Esc, et, en cette qualité, dame et patronne de lad. 2° portion de Biéville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Jean Chasot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de la Pommeraye.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Hardouin la collation dud. bénéfice.
Le 15 avril 1733, le Sr. Hardouin prend possession de lad. cure de Biéville, en présence de Me. Charles-François de la Bonde, Sr. d’Iberville, seig. et patron en partie de la 2° portion, cons. du roy en ses conseils et son président en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen; Me. Isaîe de Champré-Puchot, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

136. — Le 30 oct. 1735, Jean-Baptiste Manchon, fils de Jean-Baptiste et d’Anne Foucques, de la parr, de Biéville, reçoit la tonsure cléricale.

239. — Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Esc, Sr. de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, Sr. de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr. de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc, Sr. de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr, de Mirebel.

240. — Le 21 avril 1740, Me. Isale Puchot de Champré, pbrë, curé de la 1° portion de St-Germain de Biéville et pourvu de la cure de Plasnes, résigne purement et simplement led. bénéfice de Biéville entre les mains de haut et puissant seig, Mes. Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, chevalier des Ordres du roy et lieutenant-général de Ses armées, seig. et patron de Fervaques, Biéville et autres lieux.
Fait et passé à Lx.
Le 14 juin 1740, le seig. évéque donne la collation dud. bénéfice de Biéville, 1° portion, à Me. Jacques Le Maistre, pbrë de ce diocèse, qui a été nommé à lad. cure par led. seig. marquis de Fervaques.
Le 19 juillet 1740, le Sr. Le Maistre prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Puchot, dernier titulaire, Me. Guillaume Moulin, pbrë, curé de la 2° portion, le Sr. Guillaume Puchot de Chanval, capitaine d’infanterie, Jean-Jacques Herval, avocat au parlement, et autres témoins.

375. — Le 13 juin 1746, Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de là 2° portion de Biéville, et, depuis, pourvu de la cure de Magny-!e-FreuIle, diocèse de Bayeux, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure de Biéville entre les mains de Mes. Charles-François de la Londe, Sr. d’Imberville, seig. et patron de la 2° portion de Biéville, cons. du roy en ses conseils et son président en la chambre des Comptes de Normandie.
Fait et passé à Lx.
Le 15 juillet 1746, led. Sr. d’Imberville nomme aud. bénéfice ainsi vacant, la personne de Me. Louis Raquidel, pbfë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la demeure de Guillaume Faisant, Esc, Sr de la Louterie, ancien garde de S. A. R. Monseig. le duc d’Orléans, et aussi en présence de Msr. François Huet pbfë,- chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché.
Le 1° août 1746, le seig. évêque donne aud. Sr. Raquidel la collation de lad: cure, et celui-ci en prend possession le 9 oct. suivant, en présence de Me. Jacques Guillard, pbfe, curé de Tilly-Ia-Campagne, demeurant à Biéville; Me. Jacques Le Maistre, pbre, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — G. Moullin — I. Puchot de Charnpré – J. Le Maistre.
Curés de la 2° portion.— J. Chasot — C. Hardouin (et non Moullin — L. Raquidel.
Prêtres de la paroisse.— J.-J. Mannoury — J. Guillard.
Clerc.— J -B. Manchon.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — A.-J. de Bullion.
Patron de la 2° portion.— Autre seigneur du lieu.— A.-A. Morand,
Vve de la Londe et non de la Bonde) — C.-F. de la Londe.
Seigneurs et notables.— N. Gigon de la Bertrie — A Le Maistre — R. Le monnier d’hiéville – M.-A. Doublet – G.-C.-F. de Maupeou

24— Le 24 novembre 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, veuf de Marie-Anne Durel et fils de Thomas-Charles Jean, Sr. de Tourville, et de Marie Durey, de la parr, de Biéville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite-Catherine de Tiger, Vve de François-Christophe de Giard, Esc, Sr de la Hulinière, et fille de Charles de Tiger, Sr. de Valembois, et de noble dame Marie-Catherine de Coliboeuf, de la parr. de St-Gervais de Falaise, diocèse de Séez.

236.— le 25 sept. 1757, Louis-François lemanissier, fils de Francis et de Gabrielle Dauge, de la pair, de Biéville, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 15 mars I763, led. Sr. lemanissier, pbre, âgé de 27 ans environ, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
le 28 juin 1763, il obtient des lettres de quînquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les
chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, lisieux. Coutances, Avranches. Evreux, Séez, le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 10 juillet 1771, il reçoit le titre de professeur septennaire de la très célèbre Académie de Caen, pour avoir professé pendant plus de sept ans avec succès les humanités au collège du Ment, à savoir depuis le 21 mars 1763 jusqu’à ce jour.
Le 1 er Oct. 1773, Me Louis-François lemanissier, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant à Caen, parr. St-Etienne, et
représenté par Me Pierre Lelièvre, curé de St-Ouen de Pontaudemer, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux
et aux mêmes religieuses de St-Léger.

3. — Le 21 nov. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Me. Charles-François Le Ouesne, licencié ès-lois en l’Université de Caen,
fils de Me Charles-Nicolas Le Ouesne, procureur en l’élection dud. Caen, et de feue dame Jeanne-Louise-Henriette Duval, de la parr. St-Etienne de Caen, d’une part, et damlle Jeanne Le Maistre, fille de feu Pierre-Antoine Le Maistre et de feue dame Elisabeth Lefèvre, de la parr. de Biéville.

260. — Le 5 févr. 1768, la nomination à la1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, Esc. Etienne-Michel Le Duc, chev, seig. et patron de Biéville, du Mesnil-sous-Lillebonne, de Bernières et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant à Paris, rue St-Louis, au Marais, parr. St-Gervais, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Maistre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre-Jean-Thomas Le Gras, pbrê du diocèse de Rouen, titulaire de la chaplle des Saints-Anges-Gardiens du Mesnil-sous-Lillebonne, y demeurant, aud. diocèse. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. de Biéville.
Le 3 Mars 1768, le seig. évêque donne aud. Sr. Legras la collation dud. bénéfice.
Le 4 mars 1766, le Sr. Legras prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion; Me. Jean-Jacques-François-Gabriel Fleury, desservant la parr.; Jacques Rivière, chirurgien juré; Jean-Baptiste Raquidel, vivant de son bien, tous demeurant aud. lieu de Biéville, et autres témoins.

33. — Le 26 juillet 1768, Me. Pierre-Jean-Thomas Legras, pbrê du diocèse de Rouen, curé de Biéville, 1° portion, au diocèse de Lx, demeurant en b pir. du 3Iesnil-sous-Lillebonne, diocèse de Rouen, résigne purement et simplement Lad. cure de Biéville entre les mains du seig. évêque de Lx pour qu’il y soit pourvu par le seig. présentateur.
Fait et passé devant le notaire apostolique de Caudebec, en présence de Me. Thomas Alliez, pbre, prieur-curé de Nointot, et de M* Philippe Gagu, curé de Rouville.
Le même jour (26 juillet,) la nomination à Lad. cure de Biéville, 1er portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Etienne-Michel Le Duc, Esc., seig. et patron de Biéville, demeurant ordinairement à Paris, rue Neuve Grange-Batellière, prr. St-Eustache, faubourg Montmartre, et se trouvant présentement en son château Mesnil-sous-Lillebonne, nomme à Lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me. Guillaume Barberey, pbrê du diocèse de Rouen, vicaire de Rouville aud. diocèse. Fait et passé aud. château du Mesnil, en présence des témoins ci-dessus désignés.
Le 16 août 1768, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Barberey la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Barberey prend possession de la 1° portion de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion, Jean-Baptiste-Charles Raquidel, virant de son bien, demeurant à Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — Jq. Le Maistre — G.Barberey.
Curé de la 2° portion. – L.Raquidel.
Prêtre desservant. J.-J.-F.-G. Fleury.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — E.-M. Le Duc.
Seigneurs et notables. — T.-C. Jean d.- Tourville.

326.— Le 21 mars 1774, Me. Louis-François Le Manissier, pbrë, originaire de Biéville, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant en lad. ville de Caen, pair. St-Etienne, fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

137. — Le 13 sept. 1781, la nomination à la 1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. du lieu, Mes. Etienne-Michel Le Duc, seigr. et patron de Biéville, marquis de Bernières et de Lillers-en-Artois et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue. Neuve-Grange-Batellière, parr. St-Eustache, et se trouvant présentement à Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Barberey, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, pbrë du diocèse de Boulogne, habitué en l’église collégiale de St-Omer aud. diocèse. Fait et passé à Lx. le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Caron la collation dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1781, le Sr. Caron prend possession de la cure de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, pbrë curé de la 2° portion; Me. Pierre-Charles Marie, pbre du diocèse de Bayeux, vicaire de lad. parr., et autres témoins.

140. — Le 16 avril 1787, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Thomas-Louis-Marie-Geneviève de Morant, seig. châtelain de Bréquigny, baron de Fontenay, comte de Peazes, seigr de Rupière, Torpet autres lieux, capitaine de cavalerie, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Raquidel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Jacques Leconte, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Villers, diocèse de Rouen. Donné à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 5 mai 1787, M. de Gruel, vic. Gl, donne aud. Sr. Leconte la collation dud. bénéfice.
Le 22 mai 1787, le Sr. Leconte prend possession de la cure de Biéville, 2° portion; en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Carron, pbrë, curé de la 1° portion; Jacques et Ferdinand Carron, père et fils, marchands, demeurant en lad. parr.; Jacques Raquidel, menuisier, demeurant à Sallenelle, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

144. — Le 20 sept. 1788, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. de Rupière, M. Thomas-
Marie-Louis-Geneviève de Murant, marquis de Morant, comte de Peuzes, seigneur châtelain de Bréquigny, Koan, Kengoumard, Knisac, Rupière, Torp et autres lieux, seigr et patron présentateur de Biéville, major en second du régiment do Navarre en garnison à Rouen, nomme à lad. cure de Biéville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Lecomte, pbrê, dernier titulaire, décédé le 22 de ce mois, la personne de Me Jean-Baptiste Lallier, pbrê du diocèse de Séez, desservant la parr. de Berville, près St-Pierre-sur- Dives. Donné à Rouen.
Le 4 oct. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne aud. sr. Lallier la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1788, le sr Lallier prend possession de la cure de Biéville, 2e portion, en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, curé
de la l° portion; Me Jean-Baptiste-Michel Tranchant, curé de St-Martin de Corbon, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — I. Puchot de Champrey —Jq.-Jh.-X. Caron.
Curés de la 2° portion. — L. Raquidel — J.-J. Lecomte — J.-B. Lailler.
Vicaire. — P.-C. Marie.
Patron de la 1° portion.—Le seigneur du lieu.— E.M.Leduc.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur de Rupière. — T.-M.-L.-O de Morant.

Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41:
1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées–en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
Fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
 » Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que … ne paraissant pas l’être l’effet du pur hasard ou de l’inadvertance, ils peuvent mettre leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées .
 » Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentiments de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les temps excitent Les plaintes des Citoyens.
 » Ce serait de les Rappeler à la stricte observance des lois qui les concernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids D’harambure D’harambure juge de paix
( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 )

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Biéville, Buyvilla, Boevilla, Buevilla, Buievilla.
L’église de Biéville est moderne, éclairée par de grandes fenêtres sans caractère, et elle n’offre aucun intérêt archéologique.
Le clocher s’élève au-dessus du portail et renferme trois cloches qui ne sont pas anciennes. La paroisse de Querville a été réunie à Biéville. L’église a été démolie; la cloche refondue est réunie à celles de Biéville.
Dans le choeur, du côté de l’évangile, on lit l’inscription suivante sur une table de marbre noir portant un blason.

CY GIT
TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE
DAME, MADAME ANNE FRANÇOISE
DE LA LONDE DHIBERVILLE
DÉCÉDÉE A SON CHATEAU DE
RUPIERRE LE 20 OCTOBRE
MDCCLXVII
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES
PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE
THOMAS CHARLES COMTE
DE MORANT
MARÉCHAL DES CAMPS ET ARMÉES
DU ROI, MORT A SON CHATEAU
DE BRÉQUIGNY PRÈS RENNES LE
20 OCTOBRE MDCCLXII ( Je dois la transcription de cette inscription à M. le docteur Pépin).

L’église de Biéville est sous l’invocation de saint Germain.
Le seigneur nommait à la cure. Biéville faisait partie de l’élection de Lisieux : on y comptait 30 feux, environ 150 habitants.

Château.
— Le château de Biéville, sur le bord de la route impériale de Caen à Lisieux, ne consiste plus que dans un pavillon et des bâtiments disposés symétriquement autour d’une cour carrée. Les piliers de clôture bordant la route se composent d’assises alternatives de briques et de pierres. La brique a été employée également dans la construction des bâtiments dont nous venons de parler. Un vaste jardin existe derrière le château.
L’inscription que nous avons citée prouve qu’au XVIIIe siècle ce château appartenait à la famille de Morant; ce qui existe est occupé par un fermier, et le domaine a passé par succession à M. le marquis du Plessis-d’Argentré, membre de l’Institut des provinces de France, mort il y a quelques années. Ses héritiers possèdent encore la terre de Biéville. On sait que la famille Duplessis-d’Argentré est une des plus illustres de la Bretagne.
M. le docteur Pépin annonce qu’il existe à Biéville un champ, nommé le champ de la Bataille, dans lequel on a trouvé des armes et des ossements, et qu’à peu de distance il a existé une chapelle qui a été démolie. Sont-ce là des indices du campement de Louis d’Outremer, lors de la bataille de Croissanville? Nous n’osons rien conjecturer à ce sujet.

BIEVILLE-EN-AUGE. – La découverte faite au « Champ de bataille » d’armes et d’ossements humains est un bon indice d’événements militaires (6). A Querville, « Les Mottes », (Cad., 5-19).
(6) Caumont, Stat, mon., V, p. 633.

BIEVILLE-EN-AUGE. – Les fossés qui entourent Le « Manoir» (Cad., A, 41-96) et la ferme de « Bougy » ne sont-ils pas les vestiges d’ouvrages fortifiés antérieurs?

L’Observatoire du Patrimoine Religieux.
L’actuelle église date de la première moitié du XVIIIème siècle. Elle est venue remplacer une, sinon deux églises des XVème et XVIème siècles, deux presbytères voisins étant signalés dans les documents datant de ces époques. Elle renferme un autel datant du milieu du XVIIIème siècle, classé aux Monuments Historiques au titre d’objet depuis 1980.

Journal de Simon Le Marchand, bourgeois de Caen – par Le Marchand, Simon, 1589-1662; Vanel-Gabriel.
Thomas de Morant 1er, baron de Mesnil-Garnier, d’Eterville, Rupierre et Biéville-en-Auge, né le 1er mai 1543, trésorier de l’Épargne sous Henry III, conseiller d’État en 1618; il mourut en 1621. Il avait épousé, en 1598, Mariotte Morel de Putanges, qui mourut en 1614 et fut inhumée dans la chapelle Sainte- Barbe, à Saint-Jean de Caen.

Dictionnaire de la noblesse : par Aubert de la Chesneraye-Desbois – François-Alexandre.
Extraits:
– Thomas-Charles, Marquis de Moran…….. est mort le 18 Octobre 1763, et a été inhumé dans l’Eglise de Saint-Germain à Rennes. Il avoit épousé, par contrat du 25 Mai 1752, signé le 8 précédent par le feu Roi et la Famille Royale, Anne-Françoise de la Bonde-d’Hiberville, morte le 20 Octobre 1767, et inhumée en sa Paroisse de Biéville en Auge, fille de Charles-François de la Bonde, Chevalier, Seigneur d’Hiberville, Baron de Rupierre, Président à la Chambre des Comptes de Normandie, et de Marie-Catherine le Cordier-de-Bigards, Dame et Patronne de Torp, près Falaise………

Seigneurs Barons de Rupierre & de Biéville-en-Auge.

X – Gaspard de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville en Auge, suivant ses partages faits avec Thomas II, son frère, le 9 Novembre 1621, second fils de Thomas, I. du nom. Chevalier, Baron du Mesnil – Garnier, etc. et de Mariotte Morel-de-Putanges, fut Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Trésorier des Ponts et Chaussées, et épousa, le 12 Mars 1624, Marie le Comte-de-Montauglan. Il mourut en 1656 y laissant :
XI. – Charles-Thomas de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville, Maréchal de Bataille dans les Armées du Roi, confirmé dans sa Noblesse avec ses consanguins en 1666. Il avoit épousé, par contrat reconnu à Caen le 22 Décembre 1654, Valentine de Chasot, enterrée le 10 Avril 1710, auprès de son mari, fille de Bernard de Chasot, Ecuyer, et Seigneur de Grandbois, etc. et Elisabeth le Tenneur- de-Langrune, dont:
– 1. Bernard, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre, baptisé le 24 Octobre 1655, à Saint-Jean de Caen, mort en cette Ville le 10 Mars 1724, âgé de 70 ans, et inhumé aux Dominicains de Caen, sans laisser de postérité de son mariage avec Marie – Françoise le Moutardier – du-Rodé-,
– 2. Charles-Thomas, appelle le Chevalier de Rupierre, Capitaine de Dragons dans la Mestre-de-Camp Général, mort, sans alliance, le 15 Février 1715., et inhumé aux Dominicains de Caen;
– 3. Léonor, Religieux Dominicain à Lisieux, mort au Bourg de Thorigny en 1713;
– 4. Marie- Gabrielle, héritière, avec Antoinette, sa sœur, de ses frères, morte le 30 Juin 1752 âgée de 85 ans, et inhumée aux Dominicains de Caen;
– 5. et Antoinette, qui suit.
XII. Antoinette de Morant, Dame et Patronne de Rupierre et de Biéville, hérita des biens de Bernard de Morant, son frère, avec Marie-Gabrielle, sa sœur, et épousa N… de la Bonde- d’Hiberville, Vicomte de Thorigny, frère de M. d’Hiberville.

Les de Morant …… famille normande aux XVIIe et XVIIIe siècles – Albert Bruas.
Extraits:
– Rupierre était un magnifique château, sis en la commune de Biéville-en-Auge, qui a été démoli un peu avant la Révolution et dont il ne reste que quelques dépendances. Cette terre appartient à la famille du Plessis d’Argentré.
A la Bibliothèque nationale, il existe des jetons portant, d’un côté, l’écusson aux trois cormorans, ayant pour brisure une bordure dentelée, surmonté d’un casque avec lambrequins; autour on lit : Gaspard Morant, seigneur de Rupierre, conseiller du Roy et trésorier général des Ponts-et-Chaussées de France. Au revers, un pont sur lequel passe une chaussée, et en exergue : 1621, facile et compendio.
– Anne-Françoise de la Bonde d’Hyberville, dame et patronne de Biéville, née le 13 octobre 1726, était l’héritière de la branche des Morant de Rupierre par suite du décès (1750) de son père, Charles-François, chevalier, seigneur et baron de Rupierre, président de la Chambre des comptes de Normandie(…)Par cette union, le château de Rupierre (sis commune de Biéville-en-Auge, élection de Lisieux), apanage de la branche de ce nom au XVIIe siècle, passa aux mains du marquis du Mesnil-Garnier0

La navigation aérienne et les ballons dirigeables par Raoul Marquis.
Caen, 19 juillet 1883, le même ballon. Avec un voyageur. Altitude, maximum, 2000 mètres. Descente à Bieville-en-Auge à 48 kilomètres de Caen. Ballon éventré par le vent à l’atterrissage.

3 – Archives ShL.

1701 – Archives SHL.
1F403 : 7 janvier 1701 : Jacques Bavent de Biéville a transigé avec de Me Duclos Baril pour les arrérages dus pour une terre dite « La court Bavent ».

Carnets de Charles Vasseur :
– Analyse et transcriptions: p.203 : 1786 : Maistre Louis Racquidel, prêtre, curé de la deuxième portion de Biéville
– BIEVILLE –Bieville sur Dive- Buyvilla – Boievilla – Buevilla – Binevilla – Boivilla – Blevilla – Bienvilla
Voir :
Montfaut p.38
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.173

Election de Lisieux
30 feux

Sous l’invocation de Saint Germain

Divisé en deux portions
1 ère portion:
Patronage:
XIVe Dux Normania
XVIe : Dominus loci
XVIIIe le roi et le seigneur alternativement

2 ème portion
Patronage:
XIVe Johannes de Vallibus
XVIe Dominus loci
XVIIIe : le roi et le seigneur alternativement

Noms des curés :
1 ère portion:
Raquidet 1768 à 1787
Le Maître 1764
I. Puchot de Champrey
Jq.-Jh.-X. Caron

2 ème portion:
L.Raquidet ou Raquidel 1764
Barbarey 1774
Caron 1781 à 1787
J.-J. Lecomte
J.-B. Lailler

Vicaire. — P.-C. Marie
Patron de la 1° portion.— Le seigr du Jieu.— E.-M.Leduc
Patron de la 2° portion. Le seigneur de Rupière

Chapelle en l’église de St Germain
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu :14 livres

Insinuations

Eglise : nef et chœur de 1000 à 1090

Jean de Plauta, chevalier, donne en 1213 à Rolofre pour son hommage toute la terre de Biéville

Recherche de 1666
Arcange Jean, sieur de Montjean, issu de Jacques, ennobli en 1594
Clément de Meaux, sieur de la Marche

– GRAPPA.
11- BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426.05 x 1159.05
– Au Sud des gravières actuelles, dans un labour, petite concentration de céramique romaine des II° et III°siècles (Commune, Sigillée, amphore Dressel 20 etc … En revanche, très peu de tuiles ont été trouvées. Un survol aérien effectué en Juillet 1991 a révélé l’existence de plusieurs fossés à cet endroit, dont l’organisation reste à l’heure actuelle inexpliquée.
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.
– prospection aérienne: Jean Desloges et Ch.Maneuvrier.

12 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Pré de la Motte » Clx: 427,18 x 1161,35
Motte circulaire (30 m de diamètre â sa base) avec fossés et basse-cour quadrangulaire, plus plate, à l’ouest de la motte, de 44 x 32 m de dimensions. Des sondages effectués il y a quelques années par M. Daliphard avaient permis de dater l’ensemble du XIIè siècle.
Sources : – PILET C., Chronique d’Archéologie, Ann. de Norm. n°4 dec 1980, p.341-342.

13 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426,9 x 1160.47
Entre les gravières et la motte castrale, un petit enclos circulaire protohistorique.
Sources : – prospection aérienne, 1991. : Ch. Maneuvrier.

15 -BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Bras d’Or » clx . 425.9 x 1160.7
Dans les gravieres, dans les déblals, quelques fragments de céramiques médiévale s (XIV°-XV°
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.

2S: Fond Duval.
Calvados divers – 2S378
Biéville-Quettieville: église (plans, photos) 1956-1985.

Archives Nédélec Communes.
Com.7.1 Biéville-Beuville
Com.7.2 1 Biéville-Quétiéville Notes historiques
Com.7.2 2 Biéville-Quétiéville Presbytères jumeaux de Biéville
Com.7.2 3 Biéville-Quétiéville Ferme des Roches
Com.7.2 4 Biéville-Quétiéville Manoir de Bougy
Com.7.2 5 Biéville-Quétiéville Querville
Com.7.2 6 Biéville-Quétiéville Etude sur les manoirs du Pays d’Auge
Com.7.2 7 Biéville-Quétiéville Vie de la commune 1990-2007
Com.7.2 8 Biéville-Quétiéville Manoir des Graviers
Com.7.2 9 Biéville-Quétiéville Restes du château de Rupierre
Com.7.2 10 Biéville-Quétiéville Mirbel,Motte féodale,Malville,Château de Quétiéville

Fonds Goupil Plaques de verre.
299 1950 Enterrement M. Chéron – Bombe – Maison Biéville-en-Auge 5366-5384-5366-5384 19.

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