CERNAY 14

NOTES sur CERNAY – 14147.

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Cernai, Cerneium. Cernay, Cyerneium, Sernayum, Serneium,

Archives du Calvados.
Cernay (Calvados)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14147
CERNAY
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux ; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 137 hab. (1911). Sup.: 580 hect. 61 a. 61 c .
ADMon Gale. Délibérations. Août 1788-4 frimaire an VI 3 reg., 37, 136, 146 fol.; 4 reg., fol. 1-91 ) .
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII. Lacunes : 1810-1813.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665.
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A-B) . An VI (2 cah.56 fol.). Matrice foncière . An V (Cah.)
État des changements à effectuer. An VII (Cah.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cernay, 6 brumaire-30 fructidor an II (Reg.)

CERNAY, canton d’Orbec.
Cyrneium, i a34 (lib. rnb. Troarn. p. 96). Sernayum, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 8/1).
Cerneium, i3io (cb. de l’abb. de Fontenay, n° 199).
Serneyum, 1671 (chambre des comptes de Rouen). Cernai, 1589 (pouillé de Lisieux, p. 84).

623. — Cernay (Orbec, C.) :
[Abl.] Sernai (varte Sernaio) [1034-1035] : A.d.G., NL Calu.911-1066, dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 224 ;
[Ace] Sarnaium [1070 env. ou 1077] : cop. xvne s., Bibl. Nat., ms. lat. 13905, fol. 115 r° ; — M. Fauroux, RA Ducs de Norm. 911-1066, n° 98 D, p. 254.

Lieux-dits de CERNAY:
Antignac, Bisson(LE), Buisson (Le); Campagne-Malvaudrine (LA), Castelets (LES), Charbonnière (LA), Chenay (LE), CHENET(LE), Cour-Neuville (LA), [Frouctière (LA), vill. de Cernay. Fronctière, 1847 (stat. post.). Froctiére, 1848 (Simon).], Herrier (LE), MANOIR (LE), Mercerie (LA), Petit-Clos ( Le), [RACÉ, Rassé (LE), mon isolée, Rassey, 1867 (stat. post.)], Rue (LA), Tautignière (LA), Toutinière (LA), VAL (LE), Verrier (LE);

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, Hardel, 1867, t. V, p. 803.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 801.
DETERVILLE Philippe, Cernay dans Charme discret des manoirs du Pays d’Auge, pp. 74-75.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1221
IMPEY Edward, Seigneurial domestic architecture in Normandy, 1100-1350 prepared for Domestic Buildings of England and Northern France dans Society of Antiquaries Occasional Paper, 15, 1991 photoc.
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350 dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Michaël dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120, ill.
Papeteries:
Saint-Martin-de-Bienfaite: Etienne Bonhomme, 5 avril 1597
La Cressonnière, Marie Périer, veuve de Jean Autin, papetier, 27 janvier 1602;
Mesnil-Guillaume: Nicollas Bonhomme, 26 janvier 1581

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cernay, Cernaium, Sarnaium, Serneium.

L’église de Cernay, dans son état actuel, peut se décomposer en constructions de différents âges, par suite des reprises qui ont été faites à diverses époques.
La partie occidentale de la nef, si l’on excepte quelques portions refaites du mur de la façade et des murs latéraux, appartient au style de transition, caractérisé dans les campagnes de Lisieux par des lancettes étroites et courtes, dans lesquelles se dessine l’ogive. On voit dans le mur du nord, qui a conservé ce caractère, près de l’extrémité occidentale, une de ces fenêtres primitives intacte dans sa forme, mais bouchée ; le contrefort voisin montre des joints de mortier assez épais et un appareil se rapportant aussi à la deuxième moitié du XIIe siècle ou au commencement du XIIIe. Le mur latéral sud, en regard, renfermait la porte principale, dont on distingue très-bien les traces dans la maçonnerie recrépie de chaux.
La porte occidentale actuelle ne doit effectivement dater que du siècle dernier, d’après sa forme ; le mur avait été auparavant percé d’une fenêtre qui pourrait appartenir à la deuxième moitié du XVIe siècle et qui surmonte cette porte moderne. Si nous revenons au mur latéral de la nef, côté nord, nous y voyons vers le centre une partie moderne en briques avec fenêtres modernes, puis, à l’extrémité qui avoisine le choeur, une maçonnerie de grand appareil en craie, qui nous paraît du XVIe siècle, aussi bien que la fenêtre et le contrefort qui s’y trouvent.
Du côté du sud, le mur latéral a été refait en grande partie et toutes les fenêtres appartiennent à la période moderne.
Le choeur, en retrait sur la nef. devait être aussi primitivement du XIIIe siècle ou de la fin du XII, ; mais il a subi les mêmes transformations que la nef, par suite de reprises dans les murs dont quelques parties cependant montrent l’appareil ancien, et par suite du remplacement des fenêtres par des ouvertures modernes plus larges; le chevet a été complètement masqué par l’application d’une sacristie; on voit, sur une porte moderne à pilastres ouverte près du chevet du côté du sud, la date 1678.
La tour quadrangulaire en bois, revêtue d’ardoise, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef ; un assez bel if, remarquable surtout par sa forme régulière, existe dans le cimetière au nord de la nef.

Intérieur.
— A l’intérieur, celle-ci a conservé sa voûte en bois, une partie avec traverses et poinçons, le reste sans entraits; celle du choeur a été plâtrée. Dans la nef, on a figuré des pilastres modernes le long des murs; enfin, dans le choeur, l’autel est couronné d’un entablement en fer-à-cheval porté par des colonnes, comme quelques églises en ont eu au siècle dernier. C’est, à ce qu’il paraît, un don de l’abbaye du Bec, qui nommait à la cure, percevait les dîmes et possédait à Cernay un manoir dont nous allons parler tout à l’heure. Le patron de la paroisse est saint Aubin.
L’église et la terre de Cernay faisaient partie du domaine d’Ansgot, père d’Herluin de Conteville. Ce dernier, en fondant l’abbaye du Bec, l’aumôna à son monastère, et depuis cette ,époque jusqu’à la Révolution, les moines du Bec en ont conservé la possession.
Cernay faisait partie de l’élection de Lisieux, de la sergenterie d’Orbec ; on y comptait 90 feux ; la population actuelle est de 250 habitants environ.

Manoir.
— A six ou sept cents mètres environ au nord de l’église existe le manoir de Cernay, qui offre un certain intérêt, parce qu’il est construit complètement en pierre et qu’il remonte, je crois, du XIVe siècle, peut-être même à la fin du XIIIe.
Ce manoir montre encore aujourd’hui un corps-de-logis principal, dont toutes les fenêtres étaient à croisées de pierre surmontées d’un tympan et d’une voûte surbaissée ; les croisées de pierre ont été coupées, mais les traces en sont toutes apparentes. La porte d’entrée, du côté de la cour, était couronnée d’un cordon dessinant aussi un cintre surbaissé.
Du côté de l’est, un bâtiment un peu moins élevé fait suite au précédent; il est garni, à son extrémité, de contreforts étagés qui ont le galbe des contreforts du XIIIe siècle, et me paraît, du reste, du même temps que le précédent.
Un bâtiment moderne accompagne, du côté opposé (côté de l’ouest), le bâtiment central; il est très-possible qu’il n’ait fait que remplacer une construction ancienne ; quelques restes de maçonnerie, sur lesquels on paraît avoir soudé les murs modernes en briques, sembleraient l’indiquer.
Ce manoir appartenait à l’abbaye du Bec, et devait être habité, au XIV » siècle et longtemps après, par les religieux qui administraient le prieuré ; ils y avaient. m’a-t-on dit, une chapelle. Le jour où je suis allé visiter ce manoir, les fermiers étaient absents, et il ne m’a pas été possible de visiter l’intérieur; la distribution ancienne a, d’ailleurs, été modifiée pour approprier les pièces à l’exploitation rurale qui dépend du manoir.
Les granges dimères du prieuré s’élèvent au nord du manoir et servent, de ce côté, de clôture à la cour. Elles ont été reconstruites nouvellement.
Cernay est au milieu d’une plaine qui a dû, anciennement comme aujourd’hui, produire des céréales et la dîme devait être assez importante, si l’on en juge par l’étendue des bâtiments qui remplacent les anciens.
Ce fief étant purement ecclésiastique, peu de gentilshommes s’établirent sur son territoire. Montfaut y trouva , en 1463, Cardin Le Forestier; mais les Recherches faites par les élus en 1524 et 1540 restent muettes. Un titre authentique donne le nom de Charles d’Autigna, écuyer, sieur de Courlon demeurant à Cernay, en 1651. En 1666, Julien de La Londe résidait aussi dans cette paroisse.

– Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière.-
– Le fief de la Cauvinière appartenait, en 1469, à Jean du Vieu; il entra dans la famille Deshayes, en 1520, par le mariage d’Alix du Vieu avec Pierre Deshayes, seigneur de la Chapelle-Yvon : celui-ci est l’auteur des Deshayes de Forval, de Gassart et de Launay : c’est l’aînée de ces branches, celle de Forval, qui a possédé la terre de la Cauvinière jusqu’au milieu du siècle dernier, et a porté le titre de baron de la Cauvinière. Cette terre a appartenu depuis à la famille Riquier, puis à la famille Ribard, qui en est encore propriétaire.

– CERNAY – Le hameau des « Catelets », à. 2 kil. au N.O. de l’église, a sans doute possédé une enceinte défensive (12).
(12) Carte E M. Bernay, N-O. (Cad., Sec A, 86, 91-95).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

146. – Le 5 mars 1696, François Brière, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur son fils, Me. François Brière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

125. – Le 16 sept. 1697, Me. Jacques Duval, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P le pape en faveur de Me. Charles Gueroult, pbrë de ce diocèse

239. – Le 16 janvier 1698, Msr. de Franqueville, vic, gl, donne à Me. Charles Gueroult, pbre, la collation de la cure de Cernay,

541. – Le 11 oct. 1698, Me. François Brière, pbre de la parr, de Cernay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

145. – Le 21 février 1704, Me. François Brière, demeurant présentement à St-Aubin-en-Brie, près Gournay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, représenté par Pierre Brière, son frère, demeurant à Cernay, fait réitérer sos noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

Curé, – J. Duval – C. Guéroult.
Prêtre de la paroisse. – F. Brlères.
Clercs. – F. Brlères – L.Thomas, – C. Vattier.
Seigneur.-T. de Bonnechose.

72. – Le 30 mars 1709, Me. Guillaume Vattier, sous-diacre de la parr, de Cernay, est ordonné diacre.

139. – Le 1 er sept. 1714, vu l’attestation du sr. le Filleul, curé de St-Jean-de-Thenney, et du sr. Gueroult, curé de Cernay, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Varin, avocat, fils de Philippe et de damll. Marie de la Londe, de la parr. de Cernay, d’une part, et damll. Anne-Bonne de Boscquencey, fille de feu Guillaume de Boscquencey, Esc’, sr.de Thenney, et de dame Charlotte de la Vallée, de lad. parr. de St-Jean-de-Thenney.

179. – Le 8 nov. 1714, Me. Jacques Duval, pbfë, ancien curé de Cernay et titulaire de la chapelle St-Gabriel en la parr.. de Préaux, «demeurant au bourg et parr. de N.-D. d’Orbec, considérant son grand âge et son infirmité de maladie de la goutte qui l’empesche de faire aucunes fonctions ecclésiastiques» remet lad. chapelle entre les mains de .Mesr. Gabriel Deshayes de Gassart, Esc. possesseur en partie de la terre des Hayes, cy-devant appartenant à Me. de la Lande. Fait à Orbec, en la maison dud. sr. Duval, en présence de Me. Jacques
Bédouin, pbfë, vicaire d’Orbec, et autres témoins.
Le même jour, led. sr. de Gassart, demeurant en son manoir segneurial des Hayes, en la parr. de Préaux, et ayant droit de nommer à la chapelle St-Gabriel, «à cause de l’acquêt qu’il a fait de partie des terres de la terre des Hayes, sur laquelle portion acquise est située lad. chapelle» nomme à ce bénéfice, vacant comme, il vient d’être dit, la personne de Me. Jacques Denis, pbfë demeurant à Meulles.
Le 21 nov. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Denis la collation de ce bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Denis prend possession de la chapelle St-Gabriel.

525. – Le 16 nov. 1718, Me. Charles Gueroult, pbrë, curé de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Charles Jean, pbrë de la parr. d’Orbec. Il se réserve toutefois cent livres de rente à prendre sur
les revenus dud. bénéfice. Fait à Orbec, en la maison de Me. Jacques Gueroult, procureur au bailliage d’Orbec, frère dud. sr. curé de Cernay, en présence de Msr. Charles de Monthuchon, pbrë, curé d’Orbec et doyen du lieu, et Pierre Simon, pbrë, demeurant aussi à Orbec.

543. – Le 27 déc.1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François-Etienne Villette, fils d’lsaac et de Pétronille Varain, de la parr, de Cernay.

585. – Le 9 mars 1721, titre clérical fait en faveur de Me. François-Etienne Villette, acolyte de Cernay, par Péronne Varin, Vve. d’lsaac Villette, par Pierre Villette, fils de lad. veuve, et par Pierre Varin, avocat. – Passé devant Jean de la Croix, notaire d’Orbec.

Curés. – C. Gueroult – C. Jean de Clopée.
Clerc. – F.-E. Villette.
Notables. – Ph. Varin – P. Varin.

341. – Le 28 avril 1727, dispense de bans pour le mariage entre Adrian-Jean-Baptiste Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, fils de feu Adrian Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, et de noble dame Charlotte Le Prévost, de la parr. de St-Désir de Lx et demeurant depuis dix-sept
ans à Brétigny, d’une part et damll. Barbe BruIard, fille de feu Jacques et de dame Barbe Fosse, de la parr. de Cernay.

414. – Le 12 octobre 1727, François-Etienne Villette, fils d’Isaac et de Pétronille Varin, de la parr. de Cernay, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

934 .- Le 1er juillet 1730, Robert Delamare, laboureur demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Marin Grosdhomme, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1279.- Le 8 août 1732, Me. Charles Jean de Clopée, pbrë, curé de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Thomas, acolyte de la Cressonnière, fils de Robert Thomas, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère de Cernay, devant les
notaires d’Orbec.

357. – Le 21 fév. 1737, Me. Pierre Varin, avocat aux bailliage et vicomte d’Orbec, demeurant en sa terre du Buisson, parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Varin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Eustache Lesueur, sr. des Orgeries, cons. du roy, vicomte du Sap et avocat au bailliage d’Orbec, demeurant en cette ville, et par d’autres cautions.

321.- Le 8 nov. 1740, le seig. évêque donne la collation de la cure de N.-D. du Mesnil Guillaume à Me.Marin Grosdhomme, pbrë de ce diocèse (parr. de Cernay), nommé à ce bénéfice par Mesr. Joseph Durey de Sauroy, Esc. seig. et patron du Mesnil-Guillaume, en conséquence de la mort de Me. Jean-Baptiste Graindorge, dernier titulaire. – (L’acte de présentation ne se trouve pas dans le registre des Insinuations).
Le 17 nov. 1740, led. sr. Grosdhomme prend possession de la cure du Mesnil-Guillaume, en présence de Me. Pierre Férey, pbrë, curé de Fervaques ; Me. Guillaume-Pierre Milcent, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, et autres témoins.

12. – Le 30 décembre 1740, Pierre Petit, sr. de la Hérissonnière, demeurant en la parr, de Bienfaite, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Varin, acolyte de St-Aubin de Cernay, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Varin et Me. Pierre Le Petit, sr. du Boullay, avocats au bailliage d’Orbec.

Curé. – C. Jean de Clopée.
Prêtre de la paroisse. – M. Grosdhomme.
Clercs. – C. Burel – M. Grosdhomme – P. Varin – F K. Vilette.
Notables. – P. Varin – J. Brulard.

180. – Le 2 févr. 1750. dispense bans pour le mariage entre Msr. Olivier-Jean-Baptiste de Pecqueult fils de feu Jean-Baptiste de Pecqueult Esc. et de Marie-Anne L’e Portier, de la parr, de St-Philbert-des Champs, d’une part, et damll. Barbe-Charlotte-Jeanne Desperroys, fille de feu Jean-Baptiste Desperroys, Esc, et de feue dame Barbe Bruslard, originaire de la parr, de Cernay et demeurant à Orbec depuis plus de six mois.

136. – Le 5 mai 1750, Me. Charles-Jean de Cloppée, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sad. entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Thomas Perinne, pbrë, vicaire de lad. parr. Il se réserve toutefois une rente annuelle de quarante boisseaux de blé, mesure d’Orbec, à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 40 ans.
Il se réserve en outre «« cinq tonneaux d’excellent et bon cidre par chacun an, trente-cinq boisseaux d’avoine, quinze boisseaux de vesse, le tout livrables chaque année en deux termes; enfin une partie des maisons du presbytère et la moitié du jardin, etc. Fait et passé à Cernay.
Le 22 mai 1750, led. sr. Perinne obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 4 août 1750, Mre. Gérard vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 16 août 1759, le sr. Perrinne prend possession de la cure de Cernay, en présence de Me. Guillaume Tulou, pbrë, curé de Tordouet, et autres témoins.

182. – Le 18 nov. 1763, Charles Toustain, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Charles Toustain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

202. – Le 3 mars 1761, Pierre-Isaac Villette, ancien bourgeois d’Orbec, résidant en la parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Villette, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr. acolyte, étant actuellement au séminaire de Ste-Irénée de Lyon, s’était fait représenter, en vertu d’une procuration, datée de St-Laurent-de-Chamousset en Lyonnais, par Me. Ambroise Varin, pbrê, curé de Couvains, diocèse d’Evreux.

160. – Le 17 juin 1769, dispense de bans pour le mariage entre Louis Le Boucher, sr. de la Rue, fils de feu Me. Louis Le Boucher, sr. du Parc, avocat, et de feue Anne Brulanl, de la parr, de Cernay, d’une part, et dlle. Marie Deshayes, fille mineure d’Etienne Deshayes, maître de postes, et de feue Marie Dufour, de la parr, de Vimoutiers.

179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

288. – Le 7 août 1782, Pierre Lecesne, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Lecesne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec.
Led. sr. acolyte fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, curé de Cernay.

71. – Le 23 févr. 1785, Jean-Baptiste Deshayes, laboureur, demeurant à Cernay, et Simon Deshayes, son frère, aussi laboureur, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Simon Pierre Deshayes, acolyte, leur autre frère, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me. Gueslin.
Led. sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, pbrê, curé de Cernay.

Curés.- C. Jean de Clopée. – T. Perinne.
Vicaire. – T. Perinne.
Clercs. – C. Tousain – F. Villette.
Notables.-J.-B. Desperrois – L. LeBoucher du Parc – L. LeBoucher de la Rue – P.L Vilette.

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

100. – Le 26 févr. 1788, Me. Thomas Perrinne, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Guillaume Bourlet, pbrë du diocèse de Lx, parr. de St. Germain-la-Campagne, vicaire de lad. parr. de Cernay. Il se réserve toutefois chaque année : 1° boisseaux de bled, 35 boisseaux d’avoine et 15 boisseaux de vesce, le tout mesure de la petite halle d’Orbec ; 2°, cinq tonneaux de cidre ; 3° le tiers de la dime des bois taillis ; 4° la moitié d’un herbage ; 5° une partie du presbytère et de ses dépendances.
Fait et passé aud. manoir presbytéral de Cernay.
Le 18 mars 1788, led, sr. Bourlet obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 15 mai 1788, M. de Collignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 mai 1788, le sr. Bourlet prend possession de la cure de Cernay, en présence le M. Georges Robert-Michel Delaneville, vivant de son bien, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, et de Pierre Grosd’homme, tisserand en froc, demeurant à Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

Curés. – T. Perrine – G. Bourlet.
Vicaire.- G. Bourlet.
Clercs.- P. Lecesne – S.P. Deshayes.
Notable. – P. Grosdhomme.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A.Guilmeth – VILLE D’ORBEC.
– Orbec demeura réuni au domaine ducal jusque vers l’an 1030, époque où Robert Ier, dont nous venons de parler, le donna avec toutes ses dépendances et appartenances à Gislebert, comte de Brionne. Ce Gislebert était fils du prince Godefroy, enfant naturel de Richard-sans-Peur. Godefroy possédait les comtés d’Eu et de Brionne, mais à l’époque de sa mort, son fils, encore fort jeune, s’était vu enlever le premier de ces domaines par le duc Richard II, qui en fit don à un autre fils naturel de Richard Ier, c’est-à-dire à ce fameux Guillaume d’Exmes que sa révolte avait fait dépouiller, en 998, du riche apanage dont il portait le nom. Ce fut donc pour l’indemniser de la perte du comté d’Eu, que le duc Robert abandonna au fils de Godefroy la terre d’Orbec. Cette terre (terra) se composait alors de trois châtellenies fort importantes, savoir: 1° celle du Sap, ayant des extensions sur un grand nombre de paroisses du pays d’Ouche et de l’ancien pays d’Exmes;
2° Celle de Bienfaite, étendant sa ju ridiction sur Tordouet et sur la majeure partie de la vallée d’Orbec, notamment sur les quatre fiefs dits de Mailloc;
3° enfin, celle d’Orbec proprement dite, comprenant, outre cette ville et ses appendances, la riche et puissante seigneurie de Meulles, le fief de Cerqueux ou des Cercueils, un autre fief qui, en mémoire de Gislebert, porta depuis le nom de Brionne [6], et enfin le droit de suzeraineté sur la seigneurie de Cernay ou Sernay (de Sernaio), assise, ainsi que les précédentes, aux portes mêmes d’Orbec.(1)
– On sait que les comtes d’Eu, de même que les possesseurs d’Aumale, de Gournay, de Gisors, etc, étaient obligés, en temps de guerre, de défendre à leurs risques et périls la frontière du duché. C’est donc en sa qualité de comte d’Eu, que, au mois de juillet 1033, Gislebert reçut du prince l’ordre d’aller, à la tête de trois mille hommes, ravager le Ponthieu, alors soumis au comte Ingelran…………. Parmi les chevaliers que Gislebert avait traînés à sa suite, on remarquait Herluin, seigneur de Cernay, fils de ce fier Ansgot. Plusieurs fois, dans les combats, ce chevalier s’était couvert de gloire, et son nom était devenu illustre parmi les plus illustres noms. Mais, ayant failli, dans cette dernière affaire, perdre inutilement la vie, il fit voeu, s’il échappait au danger, de ne se consacrer désormais qu’au service du Christ…… et ce fut pour accomplir sa promesse, qu’il jeta en 1034, dans le vallon du Bec près Brionne, les fondements de cette célèbre abbaye qui, durant la barbarie du moyen-âge, devint à la fois le sanctuaire de toutes les vertus et l’asile sacré des sciences, des lettres et des arts. Or, par sa charte de fondation, on voit que Herluin possédait en propre, outre la terre de Cernay ou Sernay, qui lui était venue par héritage de son père et à titre de droit d’aînesse, deux autres terres situées dans le département actuel du Calvados, et appelées l’une Tavilleio et l’autre Surceio (probablement Tassilly dans le canton de Coulibeuf, et Curcy dans le canton d’Evrecy). C’est de ces deux terres, réunies à celles de Cernay près Orbec et de Bournainville près Bernay (Burnevilla), que le pieux Herluin forma le principal fonds de dotation pour le monastère qu’il créait Gislebert, ce prince la création de cet établissement, et, en qualité de châtelain d’Orbec, consentit, ainsi que les deux frères d’Herluin, Odon et Roger, à l’aliénation perpétuelle de la terre de Cernay. Lui-même ajouta à ces dons le patronage et les dîmes de l’église paroissiale d’Orbec, qui, dédiée alors à saint Denis, martyr, fut rebâtie depuis par les moines sous le vocable de la vierge Marie, mère de Dieu. En 1764, cette église, ainsi que celle de Cernay, dédiée à saint Aubin, et celle de Bournainville, dédiée à saint Remy, appartenait encore à l’abbaye du Bec ; il en était de même de plusieurs autres églises du voisinage, telles que celles de Notre-Dame de Cheffreville, Notre-Dame de Drucourt, Saint-Ouen de Duranville, Sainte-Colombe du Theil-Nollent, Notre-Dame de Folleville, etc, etc, qui, toutes, avaient également été données à cette abbaye, soit par Herluin lui-même, soit par le comte Gislebert ou ses fils.
(1) A cette époque, la seigneurie de Cernay ou Sernay appartenait au fier Ansgot, qui, par ses aïeux, descendait de ces terribles hommes du nord dont les pas, dès le règne de Charlemagne, avaient foulé le sol que nous habitons aujourd’hui, et par Helloïs, sa femme, était devenu parent des comtes de Flandre. Il possédait un grand nombre de terres aux environs de Bernay et de la ville de Brionne ; il fut le père du chevalier Herluin, qui fonda la célèbre abbaye du Bec, et sur le compte duquel nous aurons bientôt l’occasion de revenir.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Cernay remonte à une très haute antiquité. Il s’agit d’un ancien domaine rural remontant à l’époque gauloise. Au XI° siècle, la terre de Cernay appartenait à la mère du Bienheureux Helloin fondateur de l’abbaye du Bec. Helloin, donna à Cernay à son abbaye avec les terres qu’il y possédait et l’église paroissiale. C’est pourquoi au XI° siècle, les moines du Bec firent construire dès le moyen-âge un manoir dont on voit aujourd’hui encore les vestiges (propriétaire actuel M. Serge Bréard, (avant 1959).
Au XVIII° siècle, les religieux du Bec firent édifier dans l’église un maître-autel.
Manoir d’Antignac, du nom de M. d’Antignac qui vint se fixer au XVII° siècle.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Extraits:
AUTRES nobles, noblement tenans, et officiers du Roy notred. seigneur, en la viconté de Beaumont, estant en l’ordonnance et service du Roy notred. seigneur. Robert Dancy, escuier, seigneur de Cernay, de la charge Monsseigneur le Connestable.

Société des antiquaires de Normandie. Les barons D’Orbec.
Extraits:
Hellouin avait pour père un chevalier nommé Ansgot; le fief de Cernay, peu éteigne d’Orbec, faisait partie de son patrimoine.

1463 Recherche de Montfaut
p. 23 LISIEUX. NOBLES – En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
19. Cardin le Forestier, Sernay (Cernay) = P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief. = Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq. = voir « XVIe et XVIIe siècles » à 1604

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – par Amédée Tissot.
ETIENNE (Jean d’), né à Cernay, le 25 mars 1725, officier du génie au service du comte de Schaumbourg-Lippe, auteur de deux ouvrages, intitulés : l’un, Traité des Mines, à l’usage des jeunes militaires; l’autre, Mémoire sur la découverte d’un Ciment impénétrable à l’eau. Mort le 22 juin 1798.

3 – Archives ShL:

Fonds COTTIN 2019.
39 ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX – Boîte archives – Le chêne : Jacques de Serres /François Vallée – 1602 Cernay – 1514

Archives NEDELEC Communes.
Com.11.4 Cernay

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F.
3F 62 1685-1726 – Cernay : échange de biens
LEMERCIER François, Lisieux
BONNECHOSE (de) Olivier,
HAUBERT Noël
3F 63 1792 – Cernay : vente piéce de terre
HARDY François, vendeur
DESHAYES Simon, acheteur

Carnets de Charles VASSEUR:
« Analyses et transcriptions »
-p.43 – 9 juin 1734
aveu baillé à Haut et puissant Jacques Anthoine de CHAUMONT par Charles Jean de CLOPPEE curé de CERNAY à droit de succession de feu Messire Robert Jean de CLOPPEE, son père.
-2e fascicule, p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey POETTEVIN, sieur du VAL de la paroisse de CERNAY, à Honnête homme Noël LE MERCIER demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de FERVACQUES et sieurie de CASTELETZ, bornée d’un côté par Jean le SEUREY, escuyer.
– 3e fascicule: P.50
1727 18 septembre
Vente d’une maison et dépendances situées au bourg de la Jeune Lyre à Sébastien Bucaille, maître meunier, par Jean Baptiste Le Pesceuil, escuyer, sieur de Boisville demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, et Maître Pierre Lange, prêtre curé de la paroisse de Cernay, y demeurant, comme fondé de pouvoirs de Noble Dame Marie Anne Le Portier, épouse dudit sieur de Boisville
(communiqué par Raymond à Lyre octobre 1861)

« Doyenné d’Orbec »
22 – CERNAY (Sarnaium)
– Insinuations
– Sous l’invocation de Saint Aubin.
– Curé:
T.Perrinne 1759/1787
G. Bourlet
Vicaire.— G. Bourlet
Clercs. P. Lecesne – S.-P. Deshayes
Notable. P. Grosdhomme

Sarnaium appartint à Ansgot, père d’Herluin de Conteville
Le Danois de Cerany, maréchal de camp mort en 1734
François Louis, lieutenant général 1743
François Marie 1749

Par. de Saint-Aubin,
patron. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Cernay, près d’Orbec, est mentionné dans la charte d’Herluin, fondateur et premier abbé du Bec, qui l’aumône à son abbaye comme une terre de son domaine lui venant de ses ancêtres.
Cette charte est antérieure à 1035. Cependant on ne la trouve point dans la charte de confirmation donnée par Henri II (suit un texte en latin)…
Sarnay ne figure que dans la seconde charte de ce prince avec des donations et son propre et la suivante … texte en latin.

– Recherches de Montfaut
– Montfaut inscrit comme noble à Cernay: Cardin le Forestier
– Les recherches de 1524 et 1540 restent muettes, aucun gentilhomme n’y résidait alors.
– Charles d’Antignat, escuyer, sieur de Courlon, demeurait à Cernay en 1651.
– Recherches de 1666
Julien de la Lande, seigneur du lieu, ancien noble
Charles de la Lande, seigneur de Cerqueux

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