LA VESPIERE

NOTES sur LA VESPIERE


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1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

Archives du Calvados.
La Vespière (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14740
Histoire administrative :
A partir du 1er janvier 2016, La Vespière forme avec Friardel la commune nouvelle de La Vespière-Friardel (chef-lieu dans l’ancienne communede La Vespière), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
La Vespière-Friardel (Calvados; à partir de 2016)

La Vespiere
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec, Maîtrise d’Argentan. Gr. å sel de Bernay. Gén. et int. d’Alençon ; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux ; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 ° arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 363 hab. (1911). Sup.: 864 hect. 7 a. 39 c.
ADMon Gale. Délibérations. 16 juillet 1793-2 prairial an VIII (Reg.188 fol.) Reprise des délibérations : 21 messidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1684.
Audiences de contrats. 1684 et passim. Délibérations du commun. 1697 et passim.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- D). 31 octobre 1792 (4 cah., 130 fol.) – Changements à faire aux états de sections.9 prairial an VII (Cah.) – Matrice de la contribution personnelle-mobilière. An VII (Cah.) DIVERS. Retrait-lignager du fief de Beauvoir, par les héritiers de Beufville. 1447 v. s. (1 p.) Billets de la banque de 1720 (3 p.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de La Vespière. 21 mai 1793-3 vendémiaire an III (2 reg.); affaires diverses (Liasse).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Vespière (La), cant d’Orbec. — Wasperia, 1195 (magni rotuli Normannie, p. 70). — Wesperia, 1210 ((ch. de l’hospice de Lisieux). — La Guespère, 1237 (pouillé de Lisieux, p. 34, note 6). — Parochia Sancti Audoeni de Guesperia, 1259 (ch. de Friardel). — Vesperia, la Vèpière (pouillé de Lisieux), réunie pour le culte à Orbec. — La Vesperie,
1694 (carte de Tolin).
Par. de Saint-Ouen, patr, le seigneur du lieu et le chapitre de Lisieux. Chapelle de Saint-Christophe.
Dioc. de Lisieux, doy. d’Orbec. Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec. Fief du Plesseiz (rôles de la viconité d’Orbec).

Beaupré, h. de la Vespière. – Beau-Renard (Le), h. – Beau-Soleil, h. – Beau-Vicomte (Le) – Bosc-Le-Vicomte (Le), h. – Bosc-Robert (Le), vill. – Campière (La), h. – Campogé, h. – Canteloup, h. – Cour-de-la-Sevrais (La), – Mervilly, chât. – Prieuré (Le), f. – Rieurey (La), h. – Sevrais (La), h. – Tardinet (Le), f. –

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome III, page 777.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours tombés à la bataille d’Austerlitz. BSHL n°58, juin 2005. (Louis Servin)
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page1253.
LESAGE Georges, « Les Chouans à la Vespière », PAR, 25, N° 2, Février 1975.
NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château de Mervilly in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 142
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 25 x 33, 301 p.; pp. 64-67
L’exploitation Ancienne Des Roches Dans Le Calvados : Histoire Et Archeologie. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
Henri Pellerin , Nouvelle statistique monumentale du Calvados : Canton d’Orbec, La Vespière.
VASSEUR Charles-Modeste-Victor, « L’Ermitage de Saint-Christophe de Mervilly », Bull. mon., XII, 1863; et t. à p.: Caen, Hardel, 1863. In-8°, 16 p., pl. (de Caumont attribue ce texte à M. de Toulmon)

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
LA VESPIÈRE.
La Vespière, Vesperia, Wosperia, Guespere, la Vespière.
La Vespière peut être considérée comme un faubourg d’Orbec, et dès le XVIIe siècle, beaucoup de magistrats
du bailliage y avaient établi leur résidence.
L’église de la Vespière est supprimée ; mais elle est entretenue avec soin. C’est une simple nef en moellon avec
chaînages de pierre de marne et corniche classique, qui doit dater seulement du dernier siècle. Six fenêtres cintrées, disposées symétriquement, l’éclairent. Le chevet est droit, sans ouvertures. Le portail consiste en une grande porte cintrée.
Au-dessus du pignon s’élance le petit clocher, d’une forme assez élégante, autrefois revêtu d’essente. La croix et le coq paraissent anciens. Rien à remarquer à l’intérieur. La voûte est en bois.
Le domaine seigneurial de la Vespière est attenant à l’église.
Une belle habitation moderne s’élève au milieu d’un parc frais et riant sillonné par de belles eaux. C’est la demeure de M. le comte du Merle, dont les ancêtres étaient seigneurs de la Vespière. La Vespière était un quart de fief de haubert, dans lequel était comprise la sergenterie noble de Chambroys.
Guillaume Fouquet en était seigneur en 1463 et 1469. A la fin du même siècle, on le retrouve aux mains de la
famille de Myée, d’où il passa par alliance dans la famille de Franqueville. Au XVIIe siècle, il appartint aux Le Michel, puis dans le XVIIIe aux du Merle.
Pierre du Merle (1), cadet des enfants de Charles du Merle, second fils de Louise d’Orbec eut en partage les fiefs du Plessis d’Orbec, de St-Germain-la-Campagne, du Pré et du Couldray. Ces terres, qui provenaient toutes du patrimoine le plus ancien de la famille d’Orbec, appartenaient encore vers le temps de la Révolution à son arrière-petit-fils, le comte Louis du Merle seigneur de la Vespière mais celui-ci, ayant dilapidé sa fortune par des prodigalités, fut forcé de les aliéner et ne conserva que sa terre de la Vespière, aujourd’hui possédée par M. le comte Xavier du Merle, un de ses petits-fils.
(1) Messire Pierre du Merle, seigneur des fiefs du Plessis, du (Le Fief du Prey marqué dans Cassini le Perrey était situé sur la Vespière. La plupart des terres du prieuré de Mervilly en dépendaient.), du Coudray, seigneur et patron de St-Germain-la Campagne, patron alternatif de la Vespière et d’une des maisons les plus distinguées dela province, descendant du fameux Foucault du Merle, maréchal de France sous Philippe-le-Bel en 1314. Il n’y en avoit que trois alors en France (voyez l’Abrégé chronologique de l’Histoire de France, edit.1752) ; descendant aussi du célèbre Raoul du Merle, seigneur du Meslerault, près d’Alençon, qu’on devroit dire Merle-Raoul, de son nom Une du Merle entra dans la maison d’Orléans. Le seigneur du Merle, dont il s’agit, issu de cet illustre sang, est encore plus recommandable par ses qualités personnelles que par sa naissance.
Le patronage de l’église. appartenait au trésorier du chapitre de Lisieux; cependant, au dernier siècle, il fut
exercé par le chapitre et le seigneur laïque alternativement.
Dédiée à saint Ouen, l’église faisait partie du doyenné d’Orbec.
Il existe en outre, sur le territoire de la Vespière, un fief nommé Mervilly. C’est la propriété de M. le comte de
Graveron. Des plantations d’arbres résineux entourent l’habitation, qui est moderne.
Le Bulletin monumental de 1863 contient une notice de M. de Toulmon sur l’ermitage, devenu plus tard prieuré
de St-Christophe de Mervilly. Une partie de la chapelle subsiste encore.
Le titre le plus ancien, relatif à cet établissement religieux, est une charte de 1208, souscrite par Jehan de Thanney et Erembour, sa femme. En 1210, Jourdain du Hommet, évêque.de Lisieux, en disposa en faveur de la Maison-Dieu de Lisieux. Le domaine se composait alors de 40 acres de terre. En 1488, Mervilly fut érigé en prieuré. Il fut supprimé en 1790.
La paroisse de la Vespière compte 409 habitants. Au dernier siècle, elle n’en possédait que 300 (62 feux). Elle faisait partie de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec.
Josias Bérault, né à Laigle, en 1563, avocat au Parlement de Rouen et conseiller à la Table de Marbre, vint habiter à la Vespière, village qui forme en quelque sorte un faubourg d’Orbec On dit qu’il y travailla à ses Commentaires sur la Coutume de Normandie. Mort vers 1647, il eut pour dernière demeure la chapelle des Augustines (Orbec).

Histoire de l’ancien Evêché-Conté de Lisieux par H. De Formeville.
245. – Le 1 er sept. 1665, Mre Louis Le Merlier, pbrë, docteur en théologie, chanoine et grand chantre de la cathédrale, vicaire général du seigr évêque, donne à Nicolas Mabire, fils de Pierre et de Catherine Bigot, de la parr. de la Vespière, l’autorisation de recevoir hors le diocèse la tonsure et les ordres mineurs. Le 17 mars 1693, Me Nicolas Mabire, pbrë, originaire de la Vespière, Me ès-arts et bachelier en l’Université de Paris, demeurant en lad. ville et représenté par Mr Adrian de Mailloc, pbrë, chanoine de Lx, y demeurant parr St-Germain, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

189. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Charles Mabire, fils de Pierre et de Renée Chevron, de la parr. De la Vespière. Le 18 sept. 1700, Charles Mabire, acolyte de la parr, de la Vespière, est ordonné sous-diacre. Le 5 août 1700, Pierre Mabire, laboureur, demeurant à St-Germain-de-la-Campaigne, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles Mabire, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – La lecture de cet acte fut faite, le 8 août suiv., à l’issue de la messe paroissiale de la Vespière, par le sr Louchard, pbre, curé du lieu, en présence de Me Guillaume Perier, pbre, et autres témoins. Le 24 sept. 1701, Me Charles Mabire, sous-diacre de la Vespière, est ordonné diacre. Le 23 sept. 1702, Me Charles Mabire, diacre de la Vespière, est ordonné prêtre.

Le 28 janvier 1700, la nomination à la cure de St-Ouen de la Vespière appartenant au seigneur du lieu, Mesre Jacques Leportier, chevr, seigr de St-Ouen de la Vespière et de la Surrière, premier cornette de la seconde compagnie des mousquetaires du roy, gouverneur des ville et château d’Alençon, chevalier de l’ordre militaire de St-Louis, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Adrian Louchard, dernier titulaire, la personne de Me François-Henry Géresme, pbrë du diocèse de Paris, habitué en la parr, de St Gervais. Fait à Paris, en la demeure du sr de la Surrière.
Le 30 janvier 1706, le seigr évêque de Lx, étant alors pour affaires en son hôtel à Paris, donne aud. sr Géresme la collation dud. bénéfice. (Il est à remarquer que l’évêque ne parle pas de l’obligation où sont tous les curés, avant d’entrer en fonctions, de passer au moins six semaines au séminaire. C’est la première fois que cette condition n’est pas expressément exigée). Le 4 février 1706, led. sr Géresme donne sa procuration pour prendre, en son nom, possession de sond. bénéfice. Fait à Paris. Le 24 février 1706, le sr Géresme, représenté par Me Jean Gueroult, pbrë, desservant la Vespierre, prend possession de la cure de la Vespière, en présence de Jean de la Croix et de Pierre Morel, de la parr. d’Orbec.

La Vespiere – Sain-Ouen.
Curés. -A. Louchard – F. H. Géresme.
Prêtre desservant. – J. Gueroult.
Clercs. – N. Mabire – C. Mabire.
Patron. Le seigneur du lieu. – J. Leportier de la Surrière.
Seigneur et notable. – Aupoix de Mervilly.

313. – Le 22 sept. 1712, vu l’attestation du sr Simon, curé de st-Mards-de-Fresne, et du sr Géresme, curé de la Vespière, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Frontin, sr des Portes, archer en la prévôté générale de Normandie, fils de feu Me Pierre Frontin et de damlle Françoise Léguillon, de lad. paff. de St-Mards, d’une part, et damlle Marie Descharaps, Vve du sr du Mesnil-Conard, fille de feu Michel Deschamps, sr des Vallées, bourgeois d’Orbec, et de Marie Fresnel, demeurant à la Vespière.

315. – Le 27 sept. 1712, dispense de bans pour le mariage entre Thomas de Bonnechose, Escr, sr de Bonneville, fils de feu Olivier de Bonnechose, aussi Escr, sr de Bonneville, et de damlle Catherine de Bocquencey. de la parr, de N.-D. de Courson, d’une part, et Peronne Asselin, fille de feu Nicolas et de Catherine Petit, Vve de Pierre Deschamps, demeurant à la Vespière.

427. – Le 18 juillet 1716, Jean Picard, marchand, demeurant à la Vespière, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Pillet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

45 – Le 22 avril 1680, Fr. Ambroise Thoumin, fils de François et de Marie Capelles, religieux- profès de l’ordre de Ste Trinité à Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs- Le 10 mars 1719, les R. R. Pères Mathurins de Lx nomment au prieuré-chapelle de St-Christophe de Merviller (Mervilly), sis en la parr, de la Vespière et vacant par la mort du R. P. Joseph Dubois, pbfe, dernier titulaire, la personne du R. P. Ambroise Thoumin, pbrë, religieux et ministre de la Maison-Dieu de l’Ordre de la Ste Trinité de la Rédemption des Captifs, de la ville de Lx. Signé : Fr. Nicolas Lange, et vicaire ; Fr. Paul Damance, Fr. Gabriel Vallée, Fr. Dominique Busnot, vic. gl, Fr. Barthélémy Jean, Fr. François Pollin, Fr. Antoine Desjardins, Fr. Martin Leclerc. Le 16 mars 1719, led. sr Thoumin, prend possession dud. prieuré de Mervilly, en présence de plusieurs habitants de la Vespière.

369. – Le 26 nov. 1720, dispense pour le mariage entre Me Pierre Trinité, sr de Bellefontaine, procureur au bailliage et vicomte d’Orbec, fils, de feu Me François Trinité, sr de Bellefontaine, grefïieraud. bailliage, et de dame Catherine Deschamps, de la parr. de la Vespière, d’une part, et damlle Anne Le Seigneur, fille de feu Me Jean-Baptiste Le Seigneur, avocat à Orbec, et de feu damlle Jeanne Danvin d’Ardentun, de la parr. d’Orbec.

835. – Le 3 fév. 1725, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François Aupoix, Escr, fils de feu François Aupoix, Escr, et de noble dame Catherine Le Canu, de la parr. de la Vespière, d’une part, et damell Anne-Louise du Merle , fille de Mre Pierre du Merle , chevr, et de noble dame Anne-Elisabeth de Bellemare, de la parr. d’Orbec.

LA VESPIERE – Saint-Ouen.
Curé. – F. -II. Geresme.
Prêtre de la paroisse. – C. Jean.
Seigneurs et notables. – F. Trinité.
369). – P. Trinité- M. Deschamps, – F. Aupoix – J.-F. Aupoix – N- Asselin.
Prieuré de Mervilly, alias Merviller. (Saint-Christophe). – Prieurs. – J. Dubois – A.Thoumin – Patron. – Les Mathurins de Lx.

333 – Le 12 fév. 1727, Mre Jean-Jacques Lebourg des Alleurs, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine de Lx et grand vicaire de Mgr l’évêque, et Mre François Caboulet des Londes, aussi chanoine de la Cathédrale, députés par le Chapitre, donnent à ferme pour trois, six ou neuf ans, au sr Michel Picard, marchand, de la parr, de st-Germain de Lx, les dîmes en grains qui appartiennent aud. Chapitre dans la parr, de la Vespière, pour le prix de 400 livres par chaque année. – Le sr Jean Picard, père dud. Michel et demeurant à la Vespière, se rend caution de son fils.

496. – Le 20 mars 1728, la nomination à la chapelle St-Christophe, en la parrr, de la Vespière, appartenant aux Mathurins de Lx, Dom Nicolas Lange, définiteur général , Dom Gabriel Vallée, Dom Antoine Desjardins, Dom Jacques de Bauquemarre, Dom François Pollin de Boislaurent, et Dom Michel Morillion, secrétaire, nomment à lad. Chapelle St-Christophe, vacante parla mort de Dom Ambroise Thoumin, dernier titulaire, la personne de Dom Bernardin Marais, vicaire dud. couvent. Le 30 mars 1728, led. sr Marais prend possession de la chapelle de st-Christophe de Mervilly, en présence de Fr. Alexis Durand, religx de la maison des Mathurins de Lx, et autres témoins.

1406. – Le 30 avril 1733, Me François-Henry Géresme, pbrë, curé de st-Ouen de la Vespière, âgé de 55 ans et infirme, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Piperel, pbfë, vicaire d’Orbec. II se réserve toutefois une pension de 400 livres à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 26 ans. Il retient, en outre, la salle, la chambre de dessus et la cave de dessous, la moitié du jardin et une place dans l’écurie pour mettre un cheval. Le 19 mai 1733, led. sr Piperel obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 8 juillet 1733, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 9 juillet 1733, led. sr Piperel prend possession de la cure de la Vespière, en présence dud. sr résignant ; de Me Charles de Monhuchon, pbfë, curé-doyen de N.-D. d’Orbec ; Me Pierre Huet, pbfë, curé de la
Halboudière, et plusieurs autres témoins.

31. – Le 7 juin 1741, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-François Esmont, Escr, sr de la Rosière, l’un des deux cents gendarmes de la garde du roy, lils de feu François Esmont, sr de la Rosière, et de feue dlle Louise Le Couturier, de la parr, de la Chapelle-Yvon, d’une part, et noble damlle Marie-Anne de la Houssaye, Escr, sr des Monts, et de feue damlle Thérèse Simon, de la parr, de la Vespière.

35. – Le 27 janv. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Richard de Vitrouil, Escr, sr de la Surrière, fils de feu Charles-Jean de Vitrouil, Escr, sr du Longchamp, et de noble dame Louise de Guittier (?), de la parr. de la Vespière, d’une part, et damlle Elisabeth-Catherine-Louise Aupoix de Mervilly, fille de Jacques-François Aupoix, Escr, sr de Mervilly, chevalier de l’Ordre royal et militaire de st-Louis, et de noble dame Louise-Françoise du Merle, de la parr. d’Orbec. Le même jour, entérinement de la dispense de parenté au 3e degré existant entre led. sr de Vitrouil et lad. damlle Aupoix.

LA VESPIERE – Saint-Ouen.
Curés. – F. -H. Geresme – P. Piperel.
Seigneurs. – L. J. de la Houssaye – C.-J. de Vitrouil.
Prieuré de Mervilly (St-Christophe). – Prieurs. – A. Thoumin – B. Marais – Patron. – Les Mathurins de Lx.

3. – Le 30 sept. 1750, fulmination d’une dispense de parenté au 3e degré obtenue en cour de Rome pour le mariage entre Gaspard-François-Réné Roussel de Mézerviile, garde du roy, demeurant à Echaulfour, d’une part, et Marie-Anne de la Houssaye, fille de Louis-Joseph de la Houssaye, Escr, sr des Monts, et de feue Marie-Thérèse Symon, demeurant à la Vespière. Le 6 oct. 1750, vu l’attestation du sr Lefrère, pbfë, vicaire de St-André d’Echauffour, et du sr Piperel, curé de la Vespière, dispense de bans pour le mariage dud. sr René Roussel de Mézerville, Escr, sr de la Boissière, fils de feu Louis et de noble dame Louise Routelet, et de lad. damlle de la Houssaye.

293. – Le 3 mai 1754, Fr. Le Bugle, ministre, Fr. J. Montoure, commissaire des captifs, Fr.P. Lecointe, et Fr. B. Defoy, professeur en théologie, secrétaire, tous pbrës, chanoines réguliers profès de la Maison et Hôtel-Dieu de Lx, de la congrégation réformée de l’Ordre de la Ste Trinité pour la Rédemption des Captifs, réunis en chapitre, nomment à la chapelle St-Christophe de Mervilly en la parr, de la Vespière, vacante par la mort de R. P. Bernardin Marais, dernier titulaire, la personne de R. P. Louis Ody, religx profès de lad. maison de Lx dont il a été plusieurs fois ministre. Le 7 mai 1754, led. sr Ody prend possession de lad. chapelle au prieuré de Mervilly.

146. – Le 15 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Philippe de la Houssaye, Escr, capitaine de cavalerie, garde du corps du roy, fils de Mesre Louis-Philippe de la Houssaye, Esc, et de noble dame Marie-Thérèse Simon, de la parr, de la Vespière, d’une part, et noble damlle Marie-Cécile-Adrienne Rioult, demeurant à Rouen, parr. St-Godard, fille de feu Mesre Nicolas Rioult, Escr, ancien capitaine de dragons, et de noble dame Cécile-Adrienne du Houlley (de la parr, de Courtonne).

235. – Le 1er mars 1758, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Pierre-Jacques Aupoix, Escr, sr de Mervilly, chevau-léger de la garde du roy, originaire de la parr, de la Vespière et demeurant en celle d’Orbec, fils de Mesre Jacques-François Aupoix, Esc, sr de Mervilly, officier des chevau-légers de la garde du roy et chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Louise-Françoise du Merle, d’une part, et noble damlle Jeanne-Charlotte-Françoise-Pétronille Lambert d’Argences, fille de feu Mre Jean-Baptiste Lambert, Esc, seigr d’Argences, de Viette en Vieux-Pont, capitaine au régiment de la vieille Marine, et de noble dame Charlotte Couture, de la parr, de St-Germain de Lx. Suit la dispense de parenté au 4e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

375. – Le 7 janv. 1766, Louis Du val, marchand, demeurant à la Vespière, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis-François Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte absent était représenté dans cet acte par Charles Duval, son frère.

282. – Le 11 févr. 1768, la nomination à la cure de St-Ouen de la Vespière appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre du Merle, chevr, seigr du Plessis, du Prey, du Coudrey, La Vespière, St-Germain-la-Carnpagne, Orbec en partie et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Piperel, dernier titulaire, la personne de Me Etienne Jouen de Bornainville, pbre, curé de la 4e portion de St-Germain-la-Campagne. Fait et passé au château de la Vespière, demeure dud. Seigr. Le 18 févr. 1768, le seigr évêque donne aud. sr Jouen de Bornainville la collation dud. bénéfice. Le 11 avril 1768, le sr Jouen prend possession de la cure de la Vespière, en présence de Mesre Jacques Desperiers de St-Mards, curé de la 1ère et grande portion de St-Germain-la-Campagne, Me Charles
Delauney, pbFe, desservant lad. parr, de la Vespière, et plusieurs autres témoins.
(1) Mr de Bornainville, curé de la Vespière et doyen d’Orbec, prêta sans restriction le serment à la Constitution civile. Il avait alors 71 ans. Il fut élu curé constitutionnel d’Orbec, mais soit que son grand âge l’ait arrête, soit qu’il ait eu honte de venir en intrus prendre la place du vénéré curé d’Orbec, il n’accepta pas ce poste. Il resta à la Vespière et y passa la Révolution, y prêtant tous les serments qu’on lui demandait et recevant la pension que l’Etat servait aux prêtres assermentés. Apres le Concordat, il se rétracta et fit sa soumission à l’évêque de Bayeux : mais, chargé d’années, il ne reprit pas de fonctions ecclésiastiques. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bayeux. – Liste des pensionnés de l’an V.)

LA VESPIERE – Saint-Ouen.
Curés. – P. Piperel – E. Jouen de Bornainville.
Prêtre desservant. – C. Delauney.
Clerc- L.-P. Duval.
Patron. – Le seigneur du lieu. – P. du Merle.
Seigneurs. – Jq-F. Aupoix de Mervilly – A -Jq-P. Aupoix de Mervilly – L.-P. de la Houssaye, fils – P. du Merle du Plessis.
Prieuré de Mervilly (St-Christophe). – Prieurs. – B. Marais – L. Ody – Patrons – Les Mathurins de Lx.

76. – Le 28 août 1769, Pierre Le Maistre, demeurant en la parr, de là Vespière, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Jean Le Maistre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

178. – Le 22 févr. 1771, la nomination à la chapelle St-Christophe de Mervilly, en la parr, de la Vespière, appartenant aux Mathurins de Lx, les RR. PP. Jacques Le Bugle, pbrë, chanoine régulier de l’Hôtel-Dieu de Lx et ministre de lad. Maison, Jean-Baptiste-Pierre Martin, Jean-Baptiste Decaën, tous pbres, réunis en Chapitre, nomment à lad. chapelle, vacante par la mort de Fr. Louis Ody, dernier titulaire et visiteur provincial de l’Ordre de la Rédemption des Captifs, la personne dud. sr Jacques Le Bugle. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Le Bugle la collation dud. bénéfice. Le 28 févr. 1771, le sr Le Bugle prend possession de la chapelle ou prieuré de St-Christophe avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Nicolas Perrée, sr des Isles, officier de la feue Reine, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et autres témoins.

112 – Le 24 déc. 1772, la nomination à la chapelle de St-Christophe de Mervilly, en la parr, de la Vespière, appartenant aux PP. Mathurins de Lx, les PP. Pierre Le Cointre, président de la Maison et Hôtel-Dieu de Lx, Jean-Baptiste-Pierre Martin, secrétaire du Chapitre, tous trois religieux de l’Ordre de la Ste Trinité en lad. maison, nomment à cette chapelle, vacante par la mort de R. P. Jacques Le Bugle, ministre dud. couvent et dernier titulaire dud. bénéfice, décédé le 23 du présent mois, à sept heures du matin, la personne dud. R. P. Le Cointre. Le 9 janv. 1773, lesd. religieux confirment la nomination faite par eux le 24 décembre dernier. Le 15 janv. 1773, led. sr Le Cointre prend possession du prieuré de Mervilly avec toutes les cérémonies ordinaires.

99 – Le 24 avril 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Romain- Guillaume Rondel, Ëscr, seigr de Heudreville, le Favril, Cauverville et autres lieux, conspr du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Mesr. Romain Rendel, Esc, et de feue noble dame Marie-Catherine Maillard, dame et patronne des Parfontaines, de là pafr. de St-Michel de Rouen, d’une part, et noble demlle Charlotte-Pétronille Aupoix de Mervilly, fille mineure de M. Adrien- Jacques-Pierre Aupoix, Escr, sr de Mervilly, et de feue noble dame Jeanne-Charlotte-Pétronille-Françoise Lambert d’Argences, de la parr, de la Vespière.

83. – Le 2 juillet 1777, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Juste Moissard, fils de feu Pierre, originaire de la parr. d’Orbec et demeurant en celle de la Vespière, d’une part, et Marie-Louise-Françoise Gueroult, fille de M° Luc Gueroult, procureur, et de Marie-Elisabeth Brière, de lad. parr. d’Orbec.

381. – Le 2 nov. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Jacques-Pierre Aupoix de Mervilly, originaire de la parr de la Vespière, ancien chevau-léger de la garde du roy, capitaine de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, fils de feu Jacques-François et de feue noble dame Louise-Françoise du Merle, demeurant en lad. parr., d’une part, et noble dame Jeanne-Rénée Lefebvre de Beauregard, Vve de Mesre Jean-Baptiste de Bois-Baudry, fille de feu François et de feue dame Nicole Tanquerey, originaire de la ville de St-Malo et pensionnaire, depuis deux à trois mois, en l’abbaye des dames bénédictines de Moutons de la ville d’Avranches.

4. – Le 26 nov. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-François de la Rouvraye, Escr, fils majeur de feu Marc-Antoine et de noble dame Marie- Elisabeth de Voussy, originaire de la parr, de Touquette et demeurant depuis trois mois en celle d’Orbec après avoir précédemment demeuré à St-Pierre-du-Mesnil, diocèse d’Evreux, d’une part, et noble demlle Cécile-Louise-Marie de la Houssaye, fille mineure de M. Louis-Philippe de la Houssaye et de noble dame Marie-Cécile- Adrienne Rioult d’Ouilly, de la parr. de la Vespière.

141 . – Le 8 févr. 1786, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Chrysostôme Motte, fils de Jacques et de Jeanne Dumoulin, originaire de la parr, de la Vespière et demeurant en celle d’Orbec, d’une part, et Marie-Félicité Gueroult, fille de Me Luc Gueroult et de Marie-Elisabeth Brière, de lad. parr. d’Orbec.

98. – Le 6 avril 1787. – Vendredi-Saint, après midi. – Reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché : Pierre Morand, fils de Pierre et de Marie-Anne Haraelin, de la parr, de la Vespière.

90. – Le 16 mars 1788, dispense de bans pour le mariage entre haut et puissant seigr, Mesre Joseph-Maurice-Victor, marquis de Carlotti, fils de feu Mesre Antoine, marquis de Carlotti, et de noble dame Marguerite de Morier, de la parr, de Massuguiès, diocèse d’Alby, d’une part, et noble demlle Marie-Claude-Nicolle du Merle, fille mineure de Mesre Pierre du Merle et de noble dame Louise-Françoise Le Cornu, de la parr, de la Vespière.

186. – Le 12 déc. 1788, la nomination à la chapelle simple de St-Jean-Baptiste, «anciennement érigée en titre, desservie seule, et qui se trouve actuellement enclavée dans l’église paroissiale d’Orbec, » appartenant au seigr de la Yespière, Mesre Pierre du Merle, chevr, seigr du Plessis, Le Prey, Le Coudray, La Vespière et autres lieux, demeurant en son château dud. lieu de la Vespière, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort du dernier titulaire, la personne de M Julien-Charles-Nestor Le Normand de Bretteville, clerc tonsuré, originaire de la parr, de la Goulafrière. Donné aud. château.

LA VESPIERE – Saint-Ouen.
Curé. – E. Jouen de Bornainville.
Vicaire. – G.-L. Doisnard- J.-B.-R. Armenoult.
Clercs. – P.-Jn Le Maistre – P. Morand.
Seigneurs et notables. – A.-J,,-P. Aupoix de Mervilly – J q-F. Aupoix de Mervilly, – L.-Ph. de la Houssaye – P. du Merle – L.-J. Moissard – Jq Motte – J.-C. Motte.
Prieuré de Mervilly (St Christophe). – Prieurs. – L. Ody – Jq Le Bugle – P. Le Cointre.
– L.-F. Loyer – Patrons. – Les P.P. Mathurins de Lx.

Au Fil Des Moulins – par Philippe DUPRÉ.
Le ruisseau de La Vespière, dès la sortie de l’étang, faisait tourner un moulin à fouler les draps attesté en 1399 qui dépendait du fief de La Vespière, possédé au XVe siècle par la famille Fouquet, puis par les Le Portier au XVIIe siècle, avant d’être acquis en 1743 par la famille du Merle.
La Vespière – « place de moulin à fouler les draps » du fief de La Vespière (aveu de 1399, « de présent non édifié » 1519, d’Anville : sans précision, Jobey : « moulin à foulon »). Le premier moulin à foulon mentionné, même s’il ne s’agit que d’une place, est celui de La Vespière au XVe siècle, mais il ne semble avoir véritablement fonctionné qu’au XVIIIe siècle.

Armoriale Général de France – G.-A. Prevost.
376. — Adrien Louchard, curé de la Vespière : D’or à une hure de sanglier arrachée de sable défendue d’argent.
29. — Louis Le Michel, écuier, sr de Guittot, des Mons, de la Vespierre : D’azuré à une croix d’or cantonnée de quatre coquilles de même.

Dictionnaire De La Noblesse – M. De La Chenaye – Desbois.
Foulques du Merle avait épousé, vers 1440, noble Marie De Mathefelon, dame de St-Sulpice-sur-Loire, de Guernetot, etc., dont il eut dix enfants, rappelés tous dans les actes de partage de la succession de leurs père et mère, en 1473 et 1482 :
2° enfant : Jean (le jeune), tige des comtes du Merle actuels, du château de La Vespière, près Orbec-en-Auge;
Les principales branches de cette maison du Merle.
Le comte du Merle, dont les ancêtres, seigneurs de la Vespière, accompagnèrent Guillaume-le-Conquérant en Angleterre, Robert-Courte-Heuze et Robert d’Artois en Palestine, le roi Jean à la bataille de Poitiers. L’un d’eux, Guy du Merle, fut élu évêque de Lisieux, en 1267 ; un autre, Foulques du Merle, fut du nombre des 119 barons normands qui, en 1423, défendirent le mont Saint-Michel, assiégé par les Anglais.
7° Branche, enfin celle du Plessis et de St-Germain, issue de la précédente en la personne de Pierre, second fils de Charles du Merle, lequel Pierre épousa, le 10 mai 1688, Marie-Gabrielle de Nocé, et est la tige des comtes du Merle du château de La Vespière, près Orbec-en-Auge.
La Chesnaye-Desbois, en faisant observer que la plupart de ces branches sont éteintes et qu’il ne reste aujourd’hui de notoirement connue, en dehors de la branche aînée, que celle qui habite le château de La Vespière, près Orbec-en-Auge.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Guillamme Fouquet, escuier, seigneur de la Vespière, de la sergenterie de Chambroys et autres terres, se présenta en abillement de homme d’armes, acompaignié d’un vougier, ung coustillier et ung paige, montéz et armés suffisamment.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – par H. de Formeville.
Les nobles fiefs de la Sergenterie d’Orbec. La Vespière — Le fief du Plesseiz tenu en partie par Mgr Jehan d’Orbec, Guillaume de Prudomme y tient un quart.
Nombre de feux de la Sergenterie d’Orbec où notre Sire Roi a la haute Justice et le fouage, la Vespière, 50 feux.

La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados.
Le Château De Mervilly.

La terre de Mervilly, située en la commune de la Vespière près d’Orbec, a longtemps appartenu à une famille Haupoix, originaire de cette ville. Robert Haupoix était qualifié sieur de Mervilly en 1627.
L’ancien manoir fut remplacé, en 1740, par un joli château en briques et pierres que fit construire Jacques-François Haupoix de Mervilly, époux d’Anne-Louise du Merle. Le fils de celui-ci ne laissa de son mariage avec Mademoiselle Lambert d’Argences qu’une fille unique, Charlotte-Pétronille Haupoix de Mervilly, décédée en 1833. A sa mort, Mervilly échut en partage à une de ses filles du second lit, Madame de Graveron, née de Folleville, qui, ayant survécu à ses enfants, laissa cette terre à sa petite fille, Madame de Toulmon, fille unique de M. Gustave de Graveron et de Mademoiselle de Marescot.
M. de Toulmon, homme de goût et archéologue distingué, était issu de la famille Bottée de Toulmon, qui a possédé en Vermandois les terres de Bouffier, de Vacquerelle et de Torcy.
Il fit en partie reconstruire et considérablement agrandir le château de Mervilly, qui est devenu ainsi une des plus
belles habitations de l’arrondissement. Ce château appartient aujourd’hui à sa fille, mariée en 1892 à M. le comte de Falandre, dont le père, M. le marquis de Falandre, chef de la famille Férault de Falandre, possède dans le département de l’Orne le vieux château dont il porte le nom.

Le Château De La Vespière
A la porte de la ville d’Orbec, mais sur le territoire de la commune voisine de la Vespière, le château se compose d’un pavillon carré que fit construire, en 1828, M. le comte du Merle, dans des proportions plus gracieuses que celles employées souvent par les architectes de cette époque. Le château est aujourd’hui habité par Madame la comtesse Xavier du Merle, née de Pardieu. A peu de distance, au milieu des bâtiments de dépendances, on voit quelques restes de l’ancien manoir seigneurial. Des pièces de charpente, d’énorme dimension, portent encore les écussons des anciens possesseurs.
La seigneurie de la Vespière a appartenue :
au XVe siècle, à la famille Fouquet;
au XVI°, à celle de la Joraye-Saint-Moris, (Recherche de 1524 – La paroisse de la Vespière :
Jehan de la Joraye dit Saint Moris, seigneur du lieu, qui a baillé sa généalogie disant être issu de baron de Saint Cyr et la Jouye et de Fontaines en Crecy en pays de Guyenne, commandé en faire apparoir.)
au XVII° aux Le Portier. Madeleine Le Portier la vendit, le 29 avril 1743, à Claude du Merle, seigneur du Plessis-d’Orbec. Cette dernière terre était un héritage de Louise d’Orbec, soeur aînée de Louis, dernier baron d’Orbec de ce nom, mort en 1610. Elle avait épousé, en 1600, Jean du Merle, seigneur du Blancbuisson et du Boisbarbot, un des représentants de l’antique race des barons du Merle-Rault connus dès le commencement du XIe siècle. Parmi ses ancêtres directs comptaient Foulques du Merle, maréchal de France sous le règne de Philippe le Bel, et Guillaume du Merle, sire de Messey, capitaine-général en Basse-Normandie, qui fut un des plus vaillants défenseurs de cette province pendant les guerres des Anglais.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A.Guilmeth.
Objets purement romains trouvés soit à Orbec soit aux environs de cette ville :
– médailles en bronze de Néron, de Vespasien, de Domitien, de Trajan, d’Antonin-le-Pieux, de Commode et des deux Faustines, recueillies tant à l’intérieur d’Orbec qu’aux trièges de Beauvoir, de la Fontaine-Gouville, de la Vespière.
– Beaucoup d’autres tuiles semblables trouvées avec des poteries romaines, à la Vespière, dans la couture de monsieur du Merle.

Bulletin monumental. 30.
– L’an 1200 de Notre-Seigneur, Jourdain du Hommet vint prendre place sur le siège épiscopal de Lisieux. A peine installé sur son siége, Jourdain manifeste sa munificence envers la Maison-Dieu par la concession de la chapelle de Mervilly, avec 40 acres de terre à la Vespière, près Orbec. La charte qui sert de titre existe en original aux archives de l’Hospice de Lisieux (1). C’est un beau modèle d’écriture du XIIIe. siècle. Sa conservation est parfaite. Ellene contient que 5 lignes, et mesure seulement 4 pouces de longueur sur 3 pouces 1/2 de hauteur, non compris le repli. Malheureusement le sceau a été coupé.
(1) Biens et rentes de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, depuis la fondationjusqu’à la Révolution. Liasse 2, classement de 1825.
Guillaume de La Vespière, en 1210, confirme la donationfaite par Gautier de Cantelou, des fiefs de Hubert Le Loutre(père dudit Gautier), et du fief Lenclare. Ces terres devinrent une partie du prieuré de Mervilly.
Guillaume de Capelles aumône, donne à la Maison-Dieu de Lisieux, en présence et du consentement de Jourdain, le bois des Essartons, situé à la Vespière, pour le repos de l’âme de Hugues d’Orbec.
1303 Les pauvres de Lisieux obtinrent encore un succès. Jean d’Orbec, chevalier, abandonna ses droits sur la chapelle de Mervilly, édifiée sur le territoire de l’un de ses fiefs (Léchaudé-d’Anisy, 164-59.).
En 1488, le 18 juillet, la chapelle de St. Christophe de Mervilly fut érigée en prieuré, avec l’assentiment du ministre et des religieux de la Maison de Lisieux, qui se réservèrent une rente annuelle de 40 et deux gélines. Ils en retirèrent, en outre, un autre avantage : ce fut de n’avoir point à s’occuper d’un troisième procès, porté, en 1502, devant l’official de Lisieux, au sujet des dîmes des terres dépendantes du prieuré, auxquelles le curé de la Vespière prétendait.
Ce fut le 16 août 1449 que les troupes royales prirent possession des remparts: on les logea chez les bourgeois, au moyen de billets délivrés par les magistrats, et il ne fut commis aucun excès. Les procédures, interrompues pendant les dissensions civiles, reprirent avec une nouvelle recrudescence, quand la paix fut cimentée. C’est encore la chapelle de Mervilly qui donna lieu à la discussion. L’échec subi par Pierre de Bernard, curé de la Vespière, ne découragea point ses successeurs. Jean Cadiot, l’un d’eux, renouvela l’assaut, mais sans plus de succès. Le 4 juillet 1466, aux assises d’Orbec, le bailli d’Évreux rendit une sentence confirmant, de nouveau, aux religieux Mathurins de Lisieux la possession des offrandes déposées dans la chapelle de St-Christophe.

Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge au XVIIIe siècle – Annales de Normandie
Les industries de la terre dans le Pays d’Auge avant le XVIII siècle : La Vespière.

Frankreich: Bulletin des lois de la République Française.
No 18,144.Ordonnances Du Roi (contre-signées par le ministre del’intérieur) qui autorisent l’acceptation,-1° De la donation faite à la commune de la Vespière (Calvados), d’une portion de terrain estimée 60 francs, par M. Dumerle.

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.
Josias Bérault Commentateur De La Coutume De Normandie(1563-1633).
Josias Bérault escuier, sieur du Boulay, avocat en la Cour de Parlement
A quelle époque notre savant abandonnât-il définitivement le séjour de la capitale normande pour venir se retirer et finalement décéder au village du Bosc-leVicomte, paroisse de la Vespière, proche Orbec ?
Madeleine le Portier de la Surière, seconde Prieure du Monastère d’Orbec, écrit que, dlle Claude Alexandre de Brevet, qui avait épousé, en 1616, M. Jacques le Portier de la Surière, capitaine d’infanterie, après le décès de celui-ci le 15 novembre 1626, à Masse, en Valteline (Italie), tomba malade de chagrin d’une fièvre continue :
Elle ne fut pas plus tôt relevée de sa maladie et son fils guery d’une autre, qu’elle l’envoya aux Écoles à sept, ou huit lieues- de sa maison, et elle demeura toujours (par conséquent à partir de l’année 1627) à sa terre du Bosc-le-Vicomte, nommée la Surière qui est à un quart de lieue de ce bourg d’Orbec, son beau-père, (Josias Bérault) et sa mère (Renée Le Marchant) restant tous jours avec elle et depuis le déceds de son mary jusqu’à la fondation de ce Monastère, elle passa six ans dans de continuelles pratiques de vertu, etc..
La quatrième et la plus parfaite édition de la Coutume Réformée de Bérault nous intéresse donc particulièrement parce qu’il est certain qu’il y travailla au manoir de la Surière, village du Bosc-le-Vicomte, paroisse de la Vespière,dès 1627 et les années suivantes.
C’est d’ailleurs une tradition qui s’était conservée et qui avait cours au xvuie siècle, car l’avocat d’Orbec, Jobey, s’exprime ainsi :
On prétend qu’il travailla à son Commentaire à la Surière, sur la paroisse de la Vespière, à un quart de lieue d’Orbec. Je pense que c’est la terre du Bosc-le-Vicomte qui appartient aujourd’hui à M. Vitrouil de la Surière et qui appartenait alors à M. Bérault, à cause de son épouse…
Cette dernière assertion est erronée car la terre de la Surière appartenait à la belle-fille de Bérault, Claude Alexandre de Brevet, comme lui provenant de son mari défunt,. M, le Portier, sieur de la Surière.
Plus loin Jobey écrit encore :
Bérault fut encore plus distingué par sa piété profonde que par sa science extraordinaire de la jurisprudence. Sur son déclin il se retira avec sa femme et ses belles-filles en sa terre de la Surière, où, dit-on, il composa son Commentaire sur la Coutume. Là quoique fort âgé les consultants abondaient de toutes parts pour prendre ses conseils.
C’est là (c’est-à-dire à la Vespière), écrivait encore en 1873, M. Amédée Tissot, que Josias Bérault travailla à ses Commentaires, dont les avocats du temps et même ceux qui ont exercé longtemps encore après l’abolition de la Coutume, faisaient des citations journalières.
La révision et la publication de cette quatrième édition de ses Commentaires ne fut point la seule occupation de Josias à la Vespière : toute l’avant dernière année de sa vie va se trouver mêlée à une autre entreprise d’importance, la fondation du Couvent de Soeurs Augustines d’Orbec, dites Dames de Saint-Joseph.
A tous ceux qui ces présentes lettres verront ou oront, le garde du scel des obligations de la vicomte d’Orbec, salut scavoir faisons que par devant Roger Hélix et Gabriel Deschamps tabellions roiaulx en la ditte vicomte, pour le siège du dit lieu, fut présente damoiselle Claude Alexandre, veuve de Jacques Le Portier, escuyer, sieur de la Surière, demeurant en la paroisse de la Vespière, village du Bosc le Vicomte, soy désirant rendre fondatrice d’ung couvent de religieuses de l’Ordre de St Augustin réformé et gardant closture, donnant à ceste fin un lieu manoir et place propre à bastir le dit monastère, avec l’église ou chapelle nécessaire, laquelle pour asseurer et commencer le dit établissement et satisfaire au vouloir de Monseigneur et comte de Lisieux, qui entend et veult qu’il y ait revenu asseuré afin de nourrir et entre tenir les dites religieuses et converses.
A la date du 27 mars 1632, Josias Bérault figure, encore comme caution à un acte de vente, sans rapports directs avec la fondation du couvent d’Orbec, vente effectuée par Claude Alexandre.
Le 27e jour de mars, l’an 1632, en la paroisse de la Vespière, village du Bosc-le-Vicomte, furent présents damoiselle Claude Alexandre veuve de deffunct Jacques Le Portier. (1), excuier, sieur de la Surriere, demeurant en son manoir du Bosc-le-Vicomte, paroisse de la Vespière, laquelle a vendu à Me Alexandre Vallée, contrôleur au grenier à sel de Laigle, demeurant au dit lieu, paroisse Saint-Martin, c’est a sçavoir une pièce de terre libre de présent, en labour contenant acre et demie, assise en la paroisse de Saint-Sulpice proche Laigle, sieurie du Jarrult pour prix de 300 livres de principal…
A ce présent Maistre Josias Bérault escuier, sieur du Boulay, advocat en Parlement, demeurant au dit lieu du Bosc-le-Vicomte, lequel de garantir la chose vendue s’est, avec ladite damoiselle constitué vendeur, seul pour le tout, sans division par renonciation à icelle, et à tout ordre de discussion et pour ce ont dite la demoiselle et le dit sieur du Boulay, esleu domicile perpétuel et irrévocable en la maison de la dite damoiselle de la Surière à Laigle, qu’elle aurait acquise de Maurice Dubois sieur du Pont de la Barre et promis protéger juridiction par devant le sieur Vicomte au siège dudit Laigle
Cet acte du 27 mars 1632 est le dernier, à notre connaissance, où figure la signature de Josias Bérault, qui signait sans prénom et avec paraphe. Il était alors âgé de 69 ans. La clarté et la fermeté du graphisme de cette signature d’un vieillard sont assurément remarquables et indiquent un homme encore en pleine possession des belles facultés intellectuelles qui étaient les caractéristiques de son éminente personnalité.
Il décéda l’année suivante « au Carême de 1633 », un document du 6 juin 1633 existant aux minutes de Me Leroy, notaire à Laigle, nous indique que Josias était mort sans postérité, son neveu Siméon Bérault renonça à sa succession en faveur de son fils mineur Jacques Bérault.
En ce XVII° siècle, Gabrielle et Marie du Merle, du château de la Vespière, ont quitté le monde pour se faire les servantes des pauvres sous la cornette des filles de Saint-Vincent, de Paul, tandis que leur cousin Henri du Merle, jésuite, après avoir enseigné les lettres et les sciences dans les collèges de son Institut, tombait victime de son dévouement en soignant, en 1851, les cholériques de Montréal.
(1) Recherche de 1666 :
Gabriel le Portier, son fils aîné et ses frères, condamnés
Gaspard le Portier, seigneur des Essards, condamné.

Les Ailes : journal hebdomadaire de la locomotion aérienne – Georges Houard.1921-07-28
Le meeting d’aviation d’Orbec, le 17 juillet 1921. Dès 3 heures de l’après-midi, un nombre considérable de spectateurs se pressaient sur l’aérodrome de la Vespière.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
A signaler surtout les titres du prieuré de S-Christophe de Mervilly, à la Vespière, remontant à 1208 (Invent. pp. 137-140) d’abord ermitage, l’église ou plutôt chapelle de St-Christophe fut donnée à la maison des pauvres de Lisieux par l’évêque Jourdain du Hommet, par une charte sans date, qu’un mémoire ultérieur assigne à l’année 1209; comme tous les biens de l’Hôtel-Dieu, elle passa entre les mains des Mathurins, et, en 1488, fut érigée en prieuré et bénéfice perpétuel: le frère Robert, docteur en décret, général de l’ordre delà Trinité et Rédemption des Captifs, y nomma alors pour premier prieur Guillaume Harenc, religieux de la maison-Dieu de Lisieux.
– Vente par Colinus et Guillelmus dicte de Fonte, filii Guillelmi de Fonte, au ministre et aux frères de la maison-Dieu de Lisieux, de leurs droits sur l’héritage de leur oncle Étienne de Fonte, en la paroisse de St-Ouen de La Vespière(1350).
— Confirmation par Jean d’Orbec, chevalier, des donations faites par ses prédécesseurs à la chapelle de
St-Christophe de Mervilly (mars 1363, v. s.). — Procès à l’officialité de Lisieux entre le ministre et les frères de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Trinité, de la rédemption des Captifs, représentés par Richard de Barberie, leur procureur, et Pierre Bernard, curé de la Vespière, au sujet des revenus des oblations et émoluments provenant de la chapelle St-Christophe, doyenné d’Orbec, le curé ayant brisé la porte de la chapelle et s’étant emparé des oblations faites par des particuliers.
Commission donnée par Olivier de Montmorel, chanoine d’Évreux, vicaire général de G., évêque de Lisieux, à Pierre de Cumpisberte, jurisperito; décision en faveur des Trinitaires (1351).
— Prise à ferme, des ministre et frères de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, de fonds sis à La Vespière, par Noël Lefèvre, de la paroisse de St-Ouen de la Vespière (18 février 1A20, v. s.), et par Girot Dufour et Cardine sa femme, de la paroisse de Notre-Dame d’Orbec (22 mars 1437, v. s.). — Sentence rendue par Nicolas de Fréville, lieutenant général de Guillaume de Las, écuyer, seigneur de Vauselas, bailli d’Évreux, aux assises de la vicomté d’Orbec, condamnant Jean Cadiot, curé de La Vespière, qui avait dessaisi les ministre et religieux de la maison Dieu de Lisieux des offrandes et oblations offertes en la chapelle de St-Christophe (1466).
– Érection en prieuré et bénéfice perpétuel de la chapelle de St-Christophe et nomination audit prieuré par frère Robert, docteur en décret, général de l’ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, de frère Guillaume Harenc, religieux de la maison Dieu de Lisieux (1488) ;
– 1502-1558.—Vespière (La). — Prieuré de St-Christophe de Mervilly. — Procès en l’officialité de Lisieux
de Guillaume Harenc, prieur de St-Christophe, Guillaume Madeline, Jean et Colin Lefèvre et Jean Jardin contre Guillaume Fouquet, curé de La Vespière, au sujet des dîmes (1502). — Constitution de rente pour fonds sis à La Vespière, en faveur de Jean Lefèvre, ministre des Mathurins (1503).
– Erection en prieuré de la chapelle de Mervilly (1488). — Bail à rente devant Thomas Le Carpentier, tabellion juré pour le Roi au siège de Lisieux, à Girot Dufour et Cardine, sa femme, de la paroisse N.-D. d’Orbec, par lesTrinitaires de l’Hôtel-Dieu, des fonds leur appartenant aux paroisses de la Vespière et de Thenney (1437).
– 1208-1488.—Vespière(La).— Prieuré de St-Christophe de Mervilly. — Donation par Johannes de Taneio, filius
Willetmi de Taneio, à l’église de St-Christophe de Mervilly et aux hermites qui la desservent, d’une acre et
demie de bois aboutant à la terre desdits hermites ; confirmation d’Eremborc, sa femme, et Guillaume, son
fils aîné (1208), sous l’épiscopat de Jourdain, à Lisieux. — Donation par Jourdain, évêque de Lisieux, à la
maison des pauvres, domui pauperum Lexovien., de la chapelle de St-Christophe de Mervilly (Melleviller), à la
charge par lesdits pauvres de faire desservir la chapelle par un chapelain (s. d. — 1209, dit un mémoire
postérieur). — Bulle du pape Innocent III, confirmant entre autres donations ladite chapelle avec toutes ses
dépendances (2 des ides de mai an XIII).
– XIIIe siècle-1612 Fieffe par Jean Lefebvre, ministre de l’Hôlel-Dieu de Lisieux, dudit bois des Essartons et
des héritages de la chapelle St-Christophe, assis aux paroisses de La Vespière et de St-Jean du Thenney
(22 mars 1437); remise de ladite fieffe aux religieux à condition d’une rente de 6 sols à M. d’Orbec, pour
un épervier (1503).
– En 1611, mention d’un moulin à papier à Friardel; famille Du Merle, etc., etc. A défaut d’actes capitulaires, probablement emportés par les religieux à la Révolution, la série E ne contient que deux registres et une liasse de comptabilité, de 1771 à 1791.
– XIII° Siècle -1656.— Cartulaire : Charte de donation de la chapelle de St-Christophe de Mervilly (XIII° siècle). — Confirmation par Jean d’Orbec des dons faits par ses prédécesseurs aux ministre, frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, de la chapelle de St-Christophe de Mervilly et du bois des Essartons, moyennant 9 livres tournois et la rente d’un épervier par an (1303, mars).— Vente par Colinus et Guillelmus dicti de Fonte, de biens sis en la paroisse de St-Ouen de la Vespière (1350).
– Fieffe par Jean Lefebvre, ministre de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, dudit bois des Essartons et des héritages de la chapelle St-Christophe, assis aux paroisses de La Vespière et de St-Jean du Thenney (22 mars 1437).
– 1606-1700. — Vespière (La). — Prieuré de St-Chrislophe de Mervilly. — Remise par noble homme Michel Le Bottey, prêtre séculier, seigneur du Grasmesnil, de son prieuré de St-Christophe, tenu par lui à titre commendataire, à la maison Dieu de Lisieux dont il dé pend (1006).
– Baux à fieffe de divers fonds sis à La Vespière. Arpentage par Abel Clémence, arpenteur juré en la vicomté d’Orbec, des biens du prieuré à la requête du prieur Gaspard Duclos (1636). Prise de possession du prieuré par Jacques de Valsemey, installé par Jean Duclos, prêtre, chapelain en l’église d’Orbec, après la résignation de Gaspard Duclos (1649).
– Vente faite par François-Annibal du Merle, seigneur de Laurigny en Picardie, Le Plessis, Le Pray, Le Coudray et Beauvoir, fils aîné de Charles du Merle, à Jacques de Valsemey, prieur de Mervilly, des rentes seigneuriales des aînesses St-Christophe et au Sueur, situées en la paroisse de la Vespière, village de St-Christophe et environs (1684).
– Bail par le prieur Joseph Dubois à Jacques Leroux, de La Vespière, pour 9 ans, des terres dudit prieuré,
moyennant 200 livres de fermages par an (1699).
– L’incendie de 1770 a dû également faire des ravages considérables. Je note : Darrey, organiste du couvent, aux gages de 100 livres par an; l’eau-de-vie de cidre coûtant 25 sols le pot, sans l’entrée; les étrennes de 1790; don de 3 livres aux sœurs, pour « faire les Rois», en 1790; une thèse de licence en droit à l’Université de Caen, par Charles- Melchior-Toussaint Pacalin, d’Alençon (1790), etc.
— Nomination de Pierre Lecointre, président de la Maison et Hôtel-Dieu de Lisieux, de l’ordre des Trinitaires, au prieuré de St-Christophe, en remplacement de Jacques Lebugle, décédé (1772). — Bail du prieuré pour 3, 6 ou 9 années, à Jean Violette, de La Vespière, moyennant 300 livres de fermages par an (1773). — Remplacement dudit Lecointre, décédé, par Louis-François Loyer, président de la Maison et Hôtel-Dieu de Lisieux (1777).— Quittances des décimes payés par le chapelain de St-Christophe de La Vespière.
Déclaration du prieuré de St-Christophe, près Orbec, situé en la paroisse de La Vespière et en celle de
St-Jean de Thenney, possédé par ledit Loyer, chanoine régulier de la Trinité et Rédemption des Captifs, profès de la Maison et Hôtel-Dieu de Lisieux ; les biens sont affermés 600 livres (1790).

Revue Le Pays d’Auge.
La Vespière. Le château de Mervilly.
Le château de Mervilly construit au XVIIIᵉ siècle et situé à La Vespière dans la région d’Orbec, a accueilli deux amies proches de George Sand, Charlotte Marliani et Marie de Rozières. La famille maternelle de Charlotte Marliani, les Aupois de Mervilly sont les commanditaires et les premiers propriétaires du château. A la mort de la mère de Charlotte Marliani,, le château est vendu et racheté par Marie de Rozières. Les Rozières ont transformé le château tout au long du XIXᵉ siècle.

Archives du Calvados
Cote/Cotes extrêmes – H/SUPP/499-H/SUPP/502 – Date 1208-1790
Documents en relation – G/775 : Hôtel-Dieu de Lisieux. Vidimus de la collation de la chapelle Saint-Christophe de Mervilly (1490).

3 – Archives ShL:

SHL Fonds divers : Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n°358 Articles de presse sur le 2nde guerre mondiale : Extrait (copie) concernant La Vespière : 70 ans après, un hommage rendu aux victimes du Bosc-Robert
Enveloppe n° 224 Diverses informations sur le Pays d’Auge : Chemins d’Art Sacré en pays d’Auge : la Vespière, église Saint Ouen.

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE ORBEC.
Sous l’invocation de Saint Ouen
Description de l’église du 10 août 1863
Recherche des fiefs de 1559 – Le tenant du ¼ de fief de la Vespière compris (?)la sergenterie de Chambroys.

Curés :
Maistre Germain Le Comte, prêtre ,3 octobre 1580
Maistre Pierre Piperel, prêtre, 20 février 1737
Piperel 1764
Jouen 1768/1787

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940
c. 1200 Donation de 4 sous de rente faite par Renaud « de Feugerio », à la chapelle Saint-Christophe de Mervilly.
= Arch. nat. Latin, 10064, n° 20 + E.-G. Leonard, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, p. 449, n° 118

1452 : Guillaume Fouquet le Jeune, escuyer seigneur de la VESPIERE, confesse avoir reçu de Guérodin de Francqueville la somme de 8O livres tournois formant le capital d’une rente due par le dit FRANCQUEVILLE à Jehan Le Roy de Monstallart seigneur de la Reue, pour son fief du Besnerey afin d’en être déchargé.

1712 20 décembre: Fragment d’acte par lequel Marin Petit, marchand demeurant en la paroisse de la Vespière, a volontairement donné et aumosne à la confrérie de la Charité érigée en l’église de Notre-Dame d’Orbec, stipulée et représentée par Alexandre Ducros, sieur du Coudrey, eschevin, Jean Cantrel, procureur-prévost, Jean Lacroix, Pierre Lebuge, Pierre Courlet, Jacques Deschamps, Gabriel Lemaistre, Jean Lenglois, Michel Vistronil, Jean Lemanichel, Pierre Gontier et Luc Adrian Verneuil, tous eschevins prévosts et frères servants à ladite Charité, une rente de 50 livres à prendre en partie sur Maistre Pierre Pellerin, prêtre-curé d’Orbec.

Fonds F1.
1F440 : 22 février 1770 : Par devant Le Bourg, notaire, Anne Dumas et Danièle Lesueur et Robert Le Prestre son mari demeurant tous à La Vespière reconnaissent avoir rendu à Jean Moulin laboureur à Besneray une pièce de terre de 30 sols de rente.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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