PRE D’AUGE Le



NOTES sur PRE-D’AUGE (Le) – 14520

Ancien fichier PREDAUGE.SPR complété.
Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.del’évêchéde Bayeux)
Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
Du fief de Basse-Manerbe relèvent :

  • Le fief du Pré-d’Auge, possédé par François de La Rivière. Ecuyer, assis en la paroisse dudit lieu du Pré-d’Auge, vicomté d’Auge.
    Duquel fief du Pré-d’Auge relève :
    • Le moulin Troussey, 8° de fief assis à Angerville.
    • Le fief de Saint-Laurent-du-Mont, assis en la paroisse dudit lieu de Saint-Laurent possédé par Guillaume Le Bienvenu, Ecuyer.

1 – Bibliographie :
2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE
3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

1 – Bibliographie :

Archives SHL « Imprimés » :
III J 7 : Mémoire pour Mme Marie-Anne Harel, veuve Leroy, de Lisieux ;
Mémoires pour le Procès entre M. Alphonse Lefrançois, propriétaire à Lisieux et M. l’abbé N.-L. Lefrançois curé au Pré d’Auge.
III A 39 : Extrait du règlement de la confrérie du St-Sacrement et de la charité du Pré d’Auge. Sans date. Imprimerie Morière.
AUVRAY, Monographie de la commune du Pré-d’Auge, ms. 1885, 19 p.= Arch. Départ. Calv., Br 9423
CAUMONT Arcisse de, « Statistique routière de Caen à Evreux et à Pacy par Lisieux.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
COLIN-GOGUEL Florence, « Les potiers et tuiliers de Manerbe et du Pré-d’Auge », Ann. de Norm., 25, juin 1975, pp. 99-116
COTTIN Michel : Les familles potières du Pré-d’Auge – XIVe-XVIe siècle dans L’Homme et l’Industrie du Néolithique à nos jours, BSHAO, 1990, pp. 183-185, et tirage à part
COTTIN Michel : voir le fichier « Pavés Augerons.DOC » dans le répertoire Céramique.
DEVILLE Etienne, La Céramique du Pré-d’Auge.
DEVILLE, Etienne.-  » L’art de terre à Manerbe et au Pré d’Auge « , L’Echo Républicain, 12 et 19 janvier et 2 février 193
Exposition LISIEUX-Saint Jacques, juillet, août, septembre 2004.
BRUNET Pierre : Le Pays d’Auge, pays normand original.
DUFOURNIER Daniel, FICHET DE CLAIRFONTAINE François, THIRON Denis.
BERGERET Jean : Lisieux aux XVIe et XVIIe siècles.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis :Le site de la Bosqueterie et la famille Vattier au Pré d’Auge.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Les carreaux de pavement faïencés augerons dits « pavés de Lisieux » ou « pavés Joachim.
LEMAITRE Claude : Les épis de faîtage du Pré d’Auge.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : un grand vase ornemental découvert au Pré d’Auge.
BERGERET Jean : Les «suites de Palissy», une vaisselle d’apparat et une vision du monde.
DUFOURNIER Daniel et THIRON Denis : Une production lexovienne des suites de Palissy.
BOUQUILLON Anne et CASTAING J. : les «suites de Palissy», début d’enquête en laboratoire.
LEMAITRE Claude :Le déclin des ateliers de la région de Lisieux.
LEMAITRE Claude : une tentative vouée à l’échec
FOURNEE Dr Jean, « Le culte populaire de Saint-Méen en Normandie », AAN, 1984, p. 145
GOGUEL Florence : Les potiers et tuiliers du Pré d’Auge et de Manerbe. Archives SHL.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1065.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
LEFEVRE abbé Arthur, III Siècles de Procèz, 1387 à 1688 entre les Moines du Valk-Richer et les Seigneurs du Preydaulge, s.l.s.d. (Belley, Chaduc, 1933).
= Bibl. SHL. PA. N° 251 (2 ex. avec envoi, l’un à l’abbé Simon, l’autre à la Société Historique, 19 juillet 1933)
LEFEVRE abbé A., « La céramique du Pré-d’Auge », Cahiers de haute et Basse-Normandie (Bavent).
LEMAITRE Claude : « Les Poteries du pré d’Auge », L’Estampille, N° 141, Janvier 1981, pp. 31-39
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les porte-cuillers, une production originale des potiers du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : 1990 – « Les réchauds, une production des ateliers de céramique du Pré-d’Auge ».
LEMAITRE Claude : La faïence du Pré d’Auge, une tentative avortée? Bull. Foyer du Billot.
LEMAITRE Claude : Typologie des pichets du Pré-d’Auge BSHL n°32.
LEMAITRE Claude : les potiers du Pré d’Auge et les cadeaux de mariage. Bulletin Foyer rural du Billot N°53.
LEMAITRE Claude : Le rôle des Vattier et de Dominique Georges dans l’ornementation des églises du Pré d’Auge au XVIIIe siècle. Bulletin du Foyer rural du Billot n°58.
LEMAITRE Claude : Les céramiques du Pré d’Auge. Bulletin du foyer rural du Billot n°65.
LEMAITRE Claude : A propos des collections d’Arthème Pannier et de la décoration de l’église du Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n°66.
LEMAITRE Claude : Techniques potières des ateliers du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot n°40.
LEMAITRE Claude : La céramique domestique des ateliers du Pré d’Auge : Les terrines à pâté.. Bulletin du Foyer rural du Billot – n°81.
LEMAITRE Claude : voir « La céramique domestique.doc » dans le dossier informatique « CERAMIQUE ».
LEMAITRE Claude : Le déclin des ateliers de Céramique du Pré d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89, mars 2005
LEMAITRE Claude : Quelques notes de céramique augeronne. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97.
LEMAITRE Claude : Plat en céramique du Pré d’Auge, le baptême du Christ. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°98.
LEMAITRE Claude : Plat à barbe nominatif. Bulletin Foyer rural du Billot n°100.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999.
MOIDREY F. de, Céramique lexovienne – Collection de carreaux du Pré d’Auge appartenant à Mr Etienne Deville.
MONTIER A : Notice sur les pavés du Pré-d’Auge et les pavés de Lisieux ou pavés Joachim.
MONTIER A :  » Etudes de céramiques normandes. Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe  » .
MONTIER A : Les épis du Pré-d’Auge et de Manerbe.
MORIERE Jules, « Industrie potière dans le département du Calvados.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
PAUMIER Henri : le moulin Coisel au Pré d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°89.
PELLERIN Henri : « Une monographie de la commune du Pré-d’Auge ».
PETITE abbé Jean, Description particulière du diocèse de Bayeux.
POREE Chanoine, « Quelques mots sur les épis en terre émaillée du Pré d’Auge.
RAULT Fernand, « L’art de la céramique au Pré-d’Auge et à Manerbe ».
RIVIERE-PRE-d’AUGE Richard, comte de La, Le Pré-d’Auge. Notes d’histoire et pèlerinage. Bibl. SHL. PA. 5.018
Richard de LA RIVIERE PRE D’AUGE.- Le Pré-d’Auge: Notes d’histoire et Pèlerinage.
RIVIERE (de la) Roger : Trois siècles de procès (1387 à 1688) entre les moines du Val Richer et les seigneurs du Preydaulge. (archives SHL – Lieux M à Z)
SIMON, G-A.  » La céramique du Pays d’Auge « .
THIRON Denis : La production de céramique dans la région lexovienne. BSHL n° 45, décembre 1999.
THIRON Denis : La production de céramiques dans le Pays d’Auge. (Moyen Age et Epoque Moderne) Mémoire de D.E.A. 1999.
THIRON Denis : L’atelier de poterie de La Bosqueterie (commune du Pré d’Auge) BSHL n°48, mai 2001
THIRON Denis : Les carreaux de pavement produits dans le Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
THIRON Denis : L’atelier de potier de la Bosqueterie ; Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 78.
« Le Pré d’Auge – La Couture au Cheval – (Fouille de sauvetage) », Ann. de Norm, 31 – 4-1981.
LEMAITRE Claude : « L’Installation d’une clôture à la limite des parcelles 385 et 386 D amena la découverte d’un dépotoir riche en fragments de  » poteries du Pré d’Auge »..

2 – NOTES et DOCUMENTS sur la PAROISSE du PRE-d’AUGE

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

DIVERS.
1407 – Le Pré-d’Auge

Ensuit le Roule du fouage de la parr. du prédauge lan IIIICC et sept.
Guill hebert-pierre brusse-le fils housseq-la desg. Jehan troupelin-jouachim guenier-pierre painel-les fils Joh. peinel-la veuve Toufflet (?)-la veuve huchon-Simon du Boscaige-la mère dudit Simon-le Valet dudit Simon-Guill. le Cher-..aut de..aumme-le valet dudit faut fer..-Roger le Roux-Guill. le Roux-Guill. Manam-Giess deshaiez-Thomin Inger-micl Sainct-laurens sainct-le fils au Routier-Guill. Le Clerisse-Henri dit quie..-Jehandu Boscaige-Jehan Le vesc-Colin fils Jeh. Me Mechier (?)-Jehan Le Marcz-Robt. Pelhestre-fouquet faroult-Volin gueroult-henri le cout..-Guillot brusse-Pierre brusse-Colette brusse-colin beusse-thom. la drou..-Guill. hermier-Jehan Le Court-La mère Jehan Le suffleur-Jehan Troppelin-la mère dud troppelin-Johanne Troppelin-la mère joh. Le Roy-Jouen painel-Rob. tropelin-Johan aum..-Robert huart-Nicolas le fou..-Colin quesnel-guill. Satis-Thom huart-Guill. Corquetot-Robert Le gonhe..-Jehan Le Roy-Jehan huart-la veuve pierre huart-Robert Le Roy-le fils dud Le Roy-Johan Levesque-Johan le fevre (?)-Jehan le fevre (?)-guill. le marignier-jehan de corquetot-Robert levesque-gosset levesque-le fils jehan levesque-Jehan levesque-thomas de baussement…(?)-joh. Sevestre-pierre thibault-pierre donadieu-colin lo…-jehan le bouquin-guill. le bouquin-jouenn-masquacheys-jehan de montagne valet riviere-Le valet Jehan dict avoir paié à manerbe-jehan le suffleur disant estre exempt par son mestier de cordier-guill. regnier prévost de silly
sauf à rabattre les non payants
= Bib.nat. Ms. franç. 29505, f° 620

1473 – Le Pré-d’Auge
Cest le Roulle du Fouage de la paroisse du prédauge eschue au terme Saint Jehan mil IIIICC LXXIIJ.
Robin Lescornard Collexteur-Robin du Boscaige-Laurent Le Roy-Guill. Lecloustel-Masson daubin-phill tropelin-colin le bourquin-Raoul Lebourquin-Colin Le Marnier-Laurens Le Routier-Jehan paynel-Jehan huard-Jehan Le Marnier-guill. Campion-Jehan Le Heribel-Jehan Levesque-denis hesbert-jehan Labbey-Jehan corquetot (?)-yauchim Varier-jehan brusse (?)-Guillot-Le Roy-Jehan Huchon-Jehan renoulin-Loys Lebarbier-Jehan Brusse-Jehan Guillar-pierre tropelin-Jehan Levesque-Guill. Regnault-Estienne Satis-Jehan de Riviere-Robin hermine-Rene (?) Sevestre (ou Raul)-Michel Lemoigne -notin (?) painel-mychault Levesque-Colin du Boscaige-Jehan paynel(incomplet)
Cest les non payant

Guill. Campion prévost du sr. de l’Espée – Jehan Lesuffleur prévost du Valricher – Jehan… dict le Brument osmone dud. Valricher- Jehan Lesuffleur osmone dud. lieu – Pierre vatier….c pauvre
= Bib. nat. Ms. franç. 25916, f° 201

1499, 6 novembre – Le Pré-d’Auge
Lots et partage des héritages qui furent et appartinrent à défunt Colin BOCAGE, situés et assis en la paroisse du Pré d’Auge, iceux héritages eschus à deux filles, l’une nommée Guillemette, femme de Jehan LEFRANC, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, et l’autre nommée Robine, femme de Jehan LE VIEIL, de Saint-Jacques de Lisieux, partables en deux lots entre icelles femmes, filles et héritières légitimes dudit défunt.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue – Analyse Et.Deville

1501, 11 juillet – Pré-d’Auge
Robin VATIER le jeune, du Pré d’Auge, vend et transporte à Jehan de COCQUEREL et Robin VATIER, second fils de ce nom de Guillaume VATIER, du Pré d’Auge, deux pièces de terre sises au Pré d’Auge, jouxte d’un côté Robin BOSCAGE, d’autre Robin VATIER le jeune, d’un bout les bruyères aux Dames, moyennant 40 livres 15 sols. –
= Tabellionnage de Lisieux – Analyse E.D.

1507, 10 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Jehan de RIVIERE, dud. lieu, deux sols tournois de rente par an, moyennant quatre livres tournois.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1507, 20 avril – Le Pré-d’Auge
Ursin BOSCAGE, du Pré d’Auge, baille à ferme à Pierre LE ROY, une pièce de terre, au Pré-d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1514, 28 décembre – Lisieux
Accord entre Guillaume de Nocy, chanoine de Lisieux, Jacques de Saint-Germain et Benoît de La Rivière, sieur du Pré d’Auge, Robert de La Rivière, et le curé de la Boissière, au sujet d’un procès pendant devant l’Echiquier de Normandie.
=Tabell. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1516, 17 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, du mestier de potier, à Saint-Désir, vend une rente de 25 sols à Cardin Guismon.- Tabellionnage de Lisieux
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1517, 17 juin – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robin de Rivières, boulanger, bourgeois de Lisieux, une rente annuelle de 20 sols ts. à prendre sur ses biens, au terme de la Saint-Jean, moyennant 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1522 – Le Pré-d’Auge
Me Andrieu Paisnel, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Analyse Et. Deville

1523 – Le Pré-d’Auge
Me Zacharie Routier, prêtre, Me Jean Philippe, curé.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tabell. Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1524 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1525 – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le François, prêtre.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1525, 9 décembre – Le Pré-d’Auge
Me Robert Le Françoys, prêtre de la par Marin Huart, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Robert de La Rivière, écuyer, seigneur du lieu du Pré-d’Auge, une pièce de terre nommée le champ de la Fontaine de Bas, sise en lad. paroisse, jouxte d’un côté l’eau courante, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, moyennant 28 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartinrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1527 (n.st.), jeudi 18 avril – Le Pré-d’Auge
Donation par Me Guillaume de La Reue, prêtre, grand chantre et chanoine de Lisieux, d’une pièce de terre en jardin et maison pour servir de manoir presbytéral aux vicaires, en échange d’une fondation pieuse.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1527 – Le Pré-d’Auge
La maison de nouveau édifiée à la fabrique Saint-Pierre est l’œuvre capitale de l’année et emporte la principale dépense. Colin BOSCAIGE, de la paroisse du Pré d’Auge fournit la brique et le pavey.-
= Cité « Compte de la Fabrique » dans BSHL, N° 12, 1900, p. 18

1528 (n.st.), samedi 4 avril avant Paques – Le Pré-d’Auge
Fondation pieuse par Robin Bence, de la paroisse du Pré-d’Auge d’une messe à note le lundi des festes de Pasques et fourniture de pain « requis et nécessaire pour la feste de la Cesne notre Seigneur et ce qui en conviendront le jour de Pasques pour administrer les paroissiens de lad. paroisse et le pain bénist à distribuer au même peuple.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.

1528 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1528, 3 mai – Saint-Désir-de-Lisieux
Jean VATIER, potier, vend une rente de 8 sols à l’Hôtel-Dieu de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1528 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier et Gervaise, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1529, samedi 29 mai – Le Pré-d’Auge, Meulles
Noble homme Claude Le Louveulx, seigneur de La Lozière et de Soussay et maistre Guillaume Le Louveulx, seigneur de Formentin, vendent à noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, le fief, terre et seigneurie de l’Epée, sise au Pré-d’Auge et paroisses de Manerbe, Saint-Désir, La Boissière et saint-Ouen-le-Pain, moyennant 1300 livres ts. en principal, et dix écus d’or de vin. Passé à Lisieux, en l’Hostellerie du Bœuf. Le même jour, les frère Le Louveulx achètent le fief de Lyvet, à Meulles.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530 (n.s.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré d’Auge, baille par échange à Colin BOSCAIGE, de lad. paroisse, une pièce de terre aud. lieu. –
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1530 (n.st.), mardi 15 février – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAIGE, du Pré-d’Auge, vend à Raoullin DELAFOSSE, de la paroisse de la BOISSIERE, une pièce de terre contenant deux acres et demie, sise au Pré d’Auge, près du chemin tendant à Lisieux, moyennant soixante livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré d’Auge.

1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge
Echange entre Jehan Borel, écuyer, seigneur du fief, terre et seigneurie de Manerbe, et Robert Rouzée, écuyer, du fief de l’Espée au Pré-d’Auge, contre le fief du Bais, à Cambremer.
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Achats de fiefs.

1530, 1er août – Le Pré-d’Auge
Union du fief de l’Epée à la terre et seigneurie du Pré-d’Auge consentie par le seigneur de Manerbe en faveur de Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi led. Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1531 – Le Pré-d’Auge
Me Jehan Philippes, curé.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1532, 28 février – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance par noble homme Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, à la contrainte de noble damoiselle Jeanne de Monnay, du contrat de mariage de Charles de La Rivière et de Jeanne de Monnay du 31 mai 1504.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1531, 8 mai – Saint-Désier-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Marguerin Levesque, d’icelle paroisse, T sols tournois de rente à prendre sur ses biens, moyennant 50 sols ts.-
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534 – Le Pré-d’Auge
Jehan Boscaige, du mestier de thuillier, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1534, mardi 15 septembre – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, prêtre, curé du Pré-d’Auge, official de Cambremer, pour permettre à son neveu Guillaume Philippes, fils Bertran, de parvenir aux ordres sacrés et avoir part à ses messes, prières et oraisons, lui donne une pièce de terre sise sise à la delle du ruel dorguel en la paroisse de Brocottes, jouxte d’un côté les hoirs jehan Lebrun,, d’autre costé les hoirs d’un surnommé Leforestier, d’un bout led. ruel d’orguel et de l’autre le chemin de l’espine Trochetn, en parmy il y a une sente ou veoye tendant au moulin à vent…a charge de paier aud. curé et a ses hoirs ou aiant cause deux deniers de rente par chacun an au terme du jourd huy, premier du jourd huy en ung an, et ainsy d’an en an, oultre et par dessus les rentes et faisances que lad. pièce est tenue faire à la seigneurie du Ham.
« A ce présent Andrieu Coquerel, soubzdiacre de lad. paroisses du Pré d’Auge, lequel promist que led. Guillaume, son nepveu du costé maternel, aura le présent contrat agréable et luy faire rattifier touttefoys que mestier sera, luy venu en aage, et laquelle pièce de terre led.curé disoit avoir retiré par clameur de marché de bourse prinsprins ung an en ça de messires Pierre et Guillaume dits Paris, frères, jouxte les lettres dud. ratrait quil disoit estre passé devant le tabellionnage d’Hotot ey promet led. don et delais tenir et avoir agréable et que jamais à lad. pièce de terre riens ne demandera aultrement que lesd. deux deniers de rente.
Et a ce rtenir et garantir oblige biens et héritages présens et advenir. Passé aud. Lisieux, présns Guillaume Faroux et Pierre de Bienassis – Lailler – Delannoy
= Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds.Deville. Copie de l’original Arch. Cailliau. Tab. Lx.

1535, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Accord entre Pierre Rivière, prêtre, et Aaron Lemoingne, tous de la paroisse du Pré-d’Auge, au sujet d’une pièce de terre nommée le fief au Saunier, sis aud. lieu. Led. Rivière ayant été remboursé d’une avance faite par lui, renonce à la propriété de cette terre.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch.

1535, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Accord entre Jehan Paynel le jeune de la paroisse du Pré-d’Auge, se faisant fort pour Robin Vitet, de la paroisse de Manerbe, d’une part, et François Duhan, de Manerbe, au sujet de certaines rentes.
= Arch. SHL. 9F. Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1535, 20 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier de Saint-Désir, délaisse à son fils Jean, prêtre, 3 pièces de terre, audit lieu de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Andrieu Boscaige, de la paroisse de la MOTTE, baille en fieffe à rente, à Pierre BOSCAIGE, fils Pierre, une pièce de terre au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, l’ainé, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1538 – Le Pré-d’Auge
Colin BOSCAGE, achète une pièce de terre à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1539, dimanche 10 août – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, de la paroisse de la MOTTE, vend à son cousin germain Jehan BOSCAGE, thuillier, du Pré d’Auge, une pièce de terre, sise paroisse de la Motte, près « le chemin herbu », moyennant douze livres dix solz.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1540 – Le Pré-d’Auge
Pierre VATIER, natif du Pré-d’Auge, à présent demeurant à BEAUBRAY, près Conches, fils de feu Jehan et de Jehanne Guillart
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541, mercredi 29 juin – Le Pré-d’Auge
Loys, Thomas et Robin Vatier, frères, du Pré-d’Auge, se partagent le paiement des rentes à payer de la succession de leur défunt père, montant à 41 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541 -Le Pré-d’Auge
Girot BOSCAGE, du Pré d’Auge, vend à Michel FAROULT, avocat en cour laie, à Lisieux, une rente de 24 sous ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1541
Archives SHL FONDS 1F446 : 1541 : G. Massot d’Auquainville demeurant au Pré d’Auge prend à fieffe à Jacques de Rocquerail de Saint Martin du Val d’Orbec une portion de terre avec maison sise au Pré d’Auge.

1542 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, du Pré-d’Auge, confesse avoir eu et reçu de Thomas VATIER, dud lieu, le franchissement d’une rente de 7 sols 6 den. Le rachat est fait moyennant la cession par ledit Thomas d’une pièce de terre contenant demie vergée, tenue du fief de l’Epée, au Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, samedi 7 juin – Le Pré-d’Auge
Charlot BOSCAGE, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Marin BOSCAGE, de la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre contenant demye vergée, sise au Pré d’Auge, arbres et hayes dessus estans, jouxte d’un coté le grand chemin de Lisieux, d’autre côté les hoirs Colin Boscage, des deux bouts led. vendeur, moyennant cent solz ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1544, 20 juillet – Le Pré-d’Auge
André BOSCAGE, thuillier, de la paroisse de la MOTTE, vend et transporte à Jehan BOSCAGE, aussi thuillier, de la paroisse du Pré d’Auge, la condition qu’il avait retenue aud. Jehan sur la vente d’une pièce de terre nommée le Perroys, sise à La Motte, près d’autres héritages aud. Jehan et le chemin Herbu. Moyennant 40 sols ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, lundi 14 mars – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAIGE, du Pré d’Auge, baille pour échange à Thomas BOSCAGE et Jehanne HOULETTE, sa femme, demeurant au Pré-d’Auge, une portion d’une pièce de terre nommée la Cousturette, contenant 3 vergées, tenue de la seigneurie du Pré-d’Auge, en fief de l’Epée. Il reçoit en échange une pièce de terre en labour à la MOTTE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545, 25 mars – Le Pré-d’Auge
En faisant le traité de mariage entre Thomas VATIER et Marion, fille de deffunt Jehan BOSQUET, du Pré d’Auge, il a été promis à la future: la somme de quinze livres tournois, avec trois robes, une vache, deux douzaines de bestes à laine, un coffre en bois fermant à clef, demi douzaine d’escuelles, un pot, un plat, le tout d’estain avec un lit fourny.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Colin, époux de Marguerite BRUNET, fille de Colin, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1545 – Le Pré-d’Auge
Thomas VATIER, Robin fils Robin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546, 18 février – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, thuillier, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Raoullin SATIS, de la paroisse de la BOISSIERE, quarante sols de rente à prendre sur ses biens moyennant vingt livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1546 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, thuillier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1548 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550, mardi 26 mai – Lisieux
Robert Coquerel, demeurant paroisse Saint-Jacques vend à Jehan Costentin, mercier, une cave estant en la maison de la poterie en ceste ville de Lisieux, en ladite paroisse Saint-Jacques, avec trois thonnes et quantier estant dedans lad. cave dont l’ouverture d’icelle est sur la rue du côté de hault de la Boucherie, nommée la grand cave, que ledit Costentin a par cy devant tenue à fermage dud. Cocquerel. La vente faite par 25 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1550 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1552 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1553, 19 décembre – Le Pré-d’Auge
Jacques MAUSSAYS, de la paroisse du Pré-d’Auge, vend et transporte à Thomas BOSCAGE et à Jehan son frère, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée les Vastines, jouxte d’un côté Guillaume FAROULT, d’autre côté le chemin tendant à l’église de la BOISSIERE, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout Olivier LEGAY et Colas LEREBOURS, tenue de la seigneurie de l’Espée. La vente faite pour 10 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554, 4 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Saget, vend à Guillaume HUCHON, thuillier du Pré-d’Auge, une pièce de terre en herbage et buissons, nommée le bois du Potier, tenue de la seigneurie de l’Epée. L’acte porte que cette vente est faite pour que led. HUCHON puisse prendre de la terre à thuille en lad. « pièce pour l’usage de son métier de thuillier, en remplaçant par lui les fosses où lad. terre sera prise ».
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1554 – Le Pré-d’Auge
Jehan et Charles BOSCAGE, frères.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1555 – Le Pré-d’Auge
Mathieu BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556, vendredi 17 juin – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE de la paroisse du Pré-d’Auge, vend à Thomas BOSCAGE, du mestier de mareschal, de lad. paroisse, une pièce de terre nommée le Parquet, contenant demye acre, située au Pré-d’Auge, jouxte des deux côtés et d’un bout led. Thomas Boscage, tenue de la seigneurie de l’Epée au tènement ès Bocages. La vente faite par 40 livres tournois.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Girot, vend une pièce de terre.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, cousturier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Le Pré-d’Auge
Olivier BOSCAGE.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557, mardi 17 août – Pré-d’Auge
Jehan COCQUEREL, fils Cosme, de la paroisse de la MOTTE, vend à François CUCUEL, demeurant à Lisieux, une pièce de terre nommée le Clos Larmyer, sise au Pré-d’Auge, jouxte d’un côté Me Andieu COCQUEREL, prêtre, d’autre côté le chemin tendant à l’église, d’un bout un autre chemin tendant à Lisieux et d’autre bout la veuve Jehan COCQUEREL. La vente faite par 35 livres ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Charles BOSCAGE, Thomas BOSCAGE, le jeune, fils Colin, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, achète une pièce de terre au Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, l’aîné.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, le jeune.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1557 – Le Pré-d’Auge
Loys Vatier, du Pré-d’Auge, et Cardin son fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559, 19 avril – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière le jeune, seigneur de Fenèbres, baille et fieffe à rente à Eustache Huart, une pièce de terre, en cour et maisons près du chemin tendant à l’église, tenue de la seigneurie de Scilly, en l’aînesse du Moustier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Jehan.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1559 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE achète 60 sols de rente de Jehan de la Rivière seigneur de Fenèbres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1560 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1561 – Le Pré-d’Auge
Noël BOSCAGE, fils Girot, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1562, 27 août – Le Pré-d’Auge
le xxvije jour dud. mois (juillet 1561) payé por
un millier et demy de pavé figuré pour paver devant
le maistre autel à LXV s pour un mille,
vallent………………..IIIj l xvij s vj d
Le vendeur est Thomas Boscage du Prédauge.
= Cité sans BSHL, N° 12, 1900, p. 22

1562 – Le Pré-d’Auge
Loys VATIER, Gervaise sa femme, Cardin et Jehan leur fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1563, 14 janvier – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, achète cinq pièces de terre tenues de la sieuries de l’Epée.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1566, samedi 11 mai – Pré-d’Auge
Noble damoiselle Loyse de Grippel, dame de la Gravelle et du Pontif, demeurant aud. lieu de la Gravelle, baille en pur et loyal échange à noble homme Jean de La Rivière, seigneur de Fenèbres et de l’Epée, demeurant à Lisieux, le fief du Pontif, à Coquainvilliers.
Elle reçoit en échange, le fief, terre et seigneurie de l’Epée et autres biens sis au Pré-d’Auge.
Le même jour, elle revend ces biens à noble homme Jehan de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, moyennant 2.500 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. Copie dossier Le Pré-d’Auge.

1568, samedi 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Noble homme Jehan de La Rivière, seigneur de Fenèbres, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, vend à Pierre Bence, fils Jehan, demeurant au Pré-d’Auge, quatre pièces de terre aud. lieu.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Isaac VATIER, du Pré d’Auge, Jehan son cousin, fils Loys.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Le Pré-d’Auge
Jehan Vatier, fils Cardin, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Ouilly-le-Vicomte
Lambert VATIER, d’Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1570 – Saint-Désir-de-Lisieux
Michel VATIER, de Saint-Désir.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, 2 janvier – Le Pré-d’Auge
Lettres de provision de la chapelle de Sainte Madeleine du Pré-d’Auge en faveur de Me Jehan Mayeres, prêtre du diocèse de Lisieux, que tenait naguère Me Philippe de Nocy, laquelle il a purement et simplement résignée entre les mains du roi.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Jacques VATIER, du Pré-d’Auge, fils de Jehan et de Rosine Hébert.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, vendredi 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas, Cellerin et Marin, ditz BOSCAGE, du Pré d’Auge, fils et héritiers de deffunctz Jehan BOSCAGE et Guillette BUNEL sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans ce partage, sont cités le four à tuille, la maison servant de atelier à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Martin BOSCAGE, fils Thomas, du Pré d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1571, Samedi 5 mai – Le Pré-d’Auge
Fut présent Jehan LOGRES, fils Andrieu, thuilier demeurant en la thuillerye de Val-Richer, lequel vend et promet fournyr, rendre et livrer, dessécher sur le four de lad. thuillerye dedans la Saint-Michel prochain venant à honneste homme Me Charles Levesque de la paroisse de Manerbe, présent acheteur pour et en nom de noble homme Joachim Gosselin, seigneur de Martigny et de Manerbe, duquel il est recepveur fermyer ne lad. seigneurie de MANERBE, le nombre de vingt milliers de thuille fournir bonne marchandise et loïalle, assavoir dix huit milliers du grand moulle et deux milliers du petit moulle; lesquels deux milles seront plombés par les boutz, moictié de vert, et aultre moitié de rouge, selon le poultrt et devys par led. seigneur faict faire et baillé aud. Logres. Ceste vente faite dud. nombre de vingt milliers de thuille, par le prix et somme de cent livres tournois, sur quoy par forme davance, led. Logres confesse avoir eu et receu dud. Levesque vint livres tournois, dont il s’est tenu et tient pour et a bien content. Et l’outreplus et reste montant) quatre vingt livres tournois, icelluy Levesque gaige et promect paier aud. Logres ainsy que lad. livrée de thuille se faira, qui sera prinse et levée par led. Levesque ainsy qu’il sera adverty par icelluy Logres, de la cuisson d’icelle. Et pour ce que icelluy Logres disoit lad. thuille estre pour couvrir la maison naguère faict édiffier par led. seigneur en sad. seigneurie de Manerbe. S’il esconvenoit mpoins de thuille à lad. couverture, led. vendeur demeurera deschargé de l’exedent; et par le moïen de lad. vente et sans augmentation de prix, le vendeur promect bailler, fournir et livrer, oultre la fourniture de lad. thuille, tous les festiers et cormiers qu’il conviendra pour lad. couverture de maison faire. Et a ce tenir, en obligèrent tous leurs biens et héritages présens et à venir. Passé à Lisieux, à l’escriptoire, présent Jacques Morin, fils Robert, d’Ouilly-le-Vicomte et Hamon Le Roullier de Coquainvilliers, tesmoings – Carrey.
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 3 Dossier Manerbe.

1571, 17 novembre – Le Pré-d’Auge
Nicolas Cellerin et Marin, dictz Bocage, du Pré-d’Auge, fils et héritiers de defunctz Jehan Bocage et Guillette Bunel, sa femme, se partagent la succession de leurs parents. Dans le partage, sont cités: le four à tuille, la maison servant de ateliers à faire tuille et le four à cuire tuille.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1572, 10 juillet – Le Pré-d’Auge
Guillaume Boscage, du métier de tuillerye, natif du Pré d’Auge, assisté de son fils Jean, fonde une messe basse le mardi de chaque semaine, à 8 heures du matin, en l’église du couvent des Dominicains de Lisieux. Il donne à cet effet une somme de 50 livres ts.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge.

1573 – Le Pré-d’Auge
Guillaume VATIER, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1573 – Le Pré-d’Auge
Joachim VATIER avec son frère Guillaume achètent une pièce de terre au Pré-d’Auge, près le chemin de la Pommeraye.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE l’ainé, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1574 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1575, 24 novembre – Saint-Désir-de-Lisieux
Cardin Vatier, l’aîné, fils Jehan, potier de la paroisse Saint-Désir, vend à Guillaume MOCQUAYS, peintre, une pièce de terre à Ouilly-le-Vicomte, près le chemin de Dyves, moyennant 50 livres.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1576, 28 janvier – Le Pré-d’Auge
Payé à Jacques BOSCAIGE, fils Thomas, de la Paroisse du Pré d’Auge pour reste et levreson de sis cents de pavez figuré pour paver l’église près la tombe de monseigneur de la Houblonnière, chacun cent à dix sols lx s. –
= AD. 14. Fonds du chapitre de Lisieux

1576 – Le Pré-d’Auge
Gilles BOSQUET, du mestier de Thuillier et Catherine HEBERT, sa femme.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, 10 janvier – Le Pré-d’Auge
Davis BOSCAGE, du mestier de thuillerie en la paroisse du Pré d’Auge, reconnaît être tenu à 2 livres de rente envers Jacques de la Reue, bourgeois de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1577, mardi 5 février – Le Pré-d’Auge
Dans un partage fait entre Olivier BOCAGE, David et Guillaume BOCAGE, figure dans le premier lot « la maison, l’astellier et four à thuille  » sis près le chemin de Caen.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
André BOSQUET, du Pré-d’Auge, du métier de tuilerie, achéte à Olivier BOSQUET, son oncle, demeurant à Saint-Jean-de-Livet, une pièce de terre au Pré-d’Auge, nommée le Camp du Pont.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, tuilier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1578 – An II –
Familles Sevestre, à Caen, La Caine, Hotot-les-Bagues, Lisieux, Pierrefitte-en-Auge, Le Pré-d’Auge, Saint-Ouen-le-Pin, Tournay-sur-Odon; Alençon, Orne),
= AD 2E 889 (103 p.)

1579 – Le Pré-d’Auge
David BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du metier de thuillerie.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1579 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, fils de feu Jean, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, du Pré-d’Auge, du mestier de Thuillerie, achète une rente de 1 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Charles Derivières, du mestier de couvreur en tuiles
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580 – Le Pré-d’Auge
Guillaume BOSCAGE, le jeune, fils de Guillaume BOSCAGE l’aîné, demeure à Mesnil-Eudes.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1580, 30 juin – Saint-Désir-de-Lisieux
Jehan VATIER, potier, par. Saint-Désir, promet de décharger Jehan Petit, barbier d’icelle paroisse d’une rente de 20 sols. Led. Petit lui vend une maison à Ouilly-le-Vicomte.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Colas BOCAGE et Thomas son fils, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1581 – Le Pré-d’Auge
Raoullin BOSQUET, du mestier de thuillerie vend une rente à Jacques VINCENT, bourgeois de Saint-Désir de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, samedi 7 avril – Le Pré-d’Auge
Pierre Desamaison, du Pré d’Auge, demeurant à Lisieux, paroisse St.-DESIR, vend à vénérable personne Me Jehan TROPPELIN, prêtre de la paroisse du Pré d’Auge une pièce de terre en herbage nommée le douet de Beaubroys, sise paroisse du Pré-d’Auge, jouxte d’un coté le chemin de Lisieux, d’autre costé l’eau courante, d’un bout Thomas TROPPELIN, frère dudit acquisiteur et d’autre bout ledit chemin et eau, tenue de la sieurie du Pré-d’Auge en l’ainesse ou fief Quonima, moyennant 4 escus sol vingt sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, vendredi 15 juin – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAIGE, fils Guillaume, du Pré d’Auge, vend à Jehan HUART, de lad. paroisse, une pièce de terre contenant une acre ou environ, près du chemin tendant à la chapelle de l’Epée, tenue de la sieurie de l’Epée par 3 sols de rente. La vente faite par 31 escus sol et 40 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582, mardi 26 juin – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils Guillaume, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Jehan BOSCAGE, son frère, une portion de terre labourable, nommée la Cantonnerye, contenant demye vergée, sise au Pré-d’Auge, tenue de la sieurie de l’Epée en l’ainesse Canton. La vente faite par le prix et somme de 13 escus sol et 20 sols.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1582 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils de feu Jehan, du mestier de foulon demeurant à Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE, fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Martin et Jacques BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1583 – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, curé.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Colas BOSCAGE, fils Mathieu, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jean BOSCAGE fils de feu David, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAGE, fils de feu Guillauem, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Thomas BOSCAGE, fils Jehan, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1584 – Le Pré-d’Auge
Collas MASSOT, du mestier de thuillerie, du Pré-d’Auge, époux de Marie VATIER, fille de Cardin.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585, 19 février – Lisieux
Toussaint et André dicts Cocquerel, frères, demeurant paroisse Saint-Jacques, vendent et transportent à Jehan De La Reue, bourgeois de Saint-Jacques, plusieurs maisons rue de haut de la Boucherie et Boulangerie, jouxte d’un côté les héritiers Michel Le Vallois, d’autre côté lad. rue, d’un bout les hoirs de Jehan Le Roy, et d’autre bout, les hoirs de Jehan Lebrun, moyennant cent écus. Passé en la maison dud. De La Reue.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Troupelin, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1585 – Le Pré-d’Auge
Jehan BOSCAGE fils de feu Guillaume, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1585 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1586 – Le Pré-d’Auge
Martin Boscage fils de feu Thomas, du Pré d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE du mestier de tisserand demeure à LISIEUX, paroisse Saint-Germain
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Collas BOSCAGE, fils de Mathieu, du Pré-d’Auge.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – Le Pré-d’Auge
Fleury BOSCAGE et Thomine BOUCHER, sa femme, du Pré-d’Auge
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1587 – La Motte
Jehan BOSCAGE du mestier de Thuillerie, du Pré-d’Auge, et Catherine Haraques, sa femme, à la MOTTE
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1599, 6 janvier – Le Pré-d’Auge
Pierre COUILLARD baille et fieffe à Thomas BOSCAGE trois pièces de terre au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Parch. 2 ff.

1602, 18 mars – Le Pré-d’Auge
Succession de Thomas Senestrier, entre Jehan Martin et Bastin Gaillard, ses gendres.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 11 mai – Le Pré-d’Auge
Partage entre Gilles et Jacques Bosquet d’une pièce de terre nommée les Coutures.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1603, 9 juillet – Le Pré-d’Auge
Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1604, 14 juin – Le Pré-d’Auge
Succession de Robert Hervieu entre ses fils Jacques et Jean.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 4 février – Le Pré-d’Auge
Succession de Monet Hermet, fils Mathieu entre ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1607, 18 juillet – Le Pré-d’Auge
Pierre et Pierre de Rivière, père et fils, de la paroisse du Pré-d’Auge, baillent et échangent à Philippe Cucuel, fils Michel, chandelier, Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Glos.

1608, 21 février – Le Pré-d’Auge
Colas MASSOT, de la paroisse du Pré-d’Auge, demeurant à Ouilly-le-Vicomte, continue et prolonge à Symon BOSQUET, tuilier de lad. paroisse du Pré-d’Auge le bail à lui fait ci-devant d’une pièce de terre en paturage nommée les Quesnots, sise au Pré-d’Auge, pour le temps de six ans. Passé en l’escriptoire, en présence de Jehan le Costentin et Jehan Olivier, de Lisieux.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1609, 27 avril – Le Pré-d’Auge
Michel Cucuel, demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille à titre de ferme pour neuf ans, à Valentin Philippe de la paroisse du Pré-d’Auge, tous ses héritages, labourables ou non, maisons, haies et arbres dessus étant, sis et situés en la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1612 – Le Pré-d’Auge
Jean Vattier, du mestier de potier et Joachim Vattier, sculpteur, père et fils du Pré-d’Auge, achètent un droit de retrait à Robert Lambert pour les « Chouquettes », au Pré-d’Auge, pour 200 livres.
AD 14 – 8E 21436, f° 290. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1615, 25 novembre – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Boucherot, entre Nicolas et Robert, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1627, 2 juillet – Le Pré-d’Auge
Succession de Jean Toupelin, que baille Marguerite Le Roy, sa veuve, à Louis Toupelin, fils aîné et à Léonard Deschamps, tuteur de Pierre Toupelin.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1628, 24 mars – Le Pré-d’Auge
Robin Bosquet, fils Raullin, tuillier, du Pré-d’Auge, promet fournir à Robin Frénot, couvreur, demeurant à Lisieux, six millers de tuiles, six milliers de petites briques, deux cents faîtiers, un millier de petits pavés « plombé figuréz »
= Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1629, 7 février – Pré-d’Auge
Succession de Jehan COCQUEREL, du Pré d’Auge entre Jehan et Jacques, ses fils.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1639, 22 juin – Le Pré-d’Auge
Aveu de ricgard Durieu, demeurant à Saint-Aubin-sur-Algot, pour une pièce de terre nommée le Bosq, sise au Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Par.

1640, 30 décembre – Le Pré-d’Auge, La Motte, Saint-Désir-de-Lisieux
Jean Olivier, bourgeois de Lisieux, baille à ferme à Guillaume Heurtault, de Saint-Désir-de-Lisieux, ses héritages en labour, sis paroisses de La Motte et du Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 162. Analyse Et. Deville.

1643, 1er mai – Le Pré-d’Auge
Succession de Raullin Bence, entre son fils Jacques et Pierre et Robert Le Belhomme, à cause de leurs femmes, Jacqueline et Migelle Bence.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1645, 23 mars – Le Pré-d’Auge
Jehan Le HERIBEL s’oblige de décharger Pierre BOSCAIGE, fils Nicolas, du Pré-d’Auge, de tous frais et dommages qui pourraient survenir dans la charge de collecteur, qu’il remplaçait au lieu et place de Mathieu Le HERIBEL décédé.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap.

1645 – Le Pré-d’Auge
Me Thomas Le Héribel, prêtre.
= Tab. de Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville

1654, 7 novembre – Le Pré-d’Auge
Jean Le Forestier, demeurant au bourg de Cormeilles, vend à Louis Ricquier, de Saint-Ouen-le-Pin, le droict et effet sur deux pièces de terre nommées le Blanc-Buisson, au Pré-d’Auge.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 277. Analyse Et. Deville.

1655, 16 juillet – Le Pré-d’Auge, Lisieux
Me Mathieu Arnoullin, prêtre, demeurant au Pré-d’Auge, vend à Pierre Vinart, bourgeois de Lisieux, la somme de 21 livres 8 sols 6 deniers de rente.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 347. Analyse Et. Deville.

1661, 28 octobre – Le Pré-d’Auge
Succession de Me Raoul Levesque, curé de la Pommeraye, entre Jean Lefébure et Robert Leconard.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670, 9 avril – Le Pré-d’Auge
Succession de François Bienassis, entre Robert et Jean, ses fils.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1670 – Le Pré-d’Auge
Guillaume, Joachim, Nicollas et Marin, dit Vattier, déclarent qu’ils demeurent ensemble dans une maison du Pré-d’Auge qui appartient tant à Nicolas et Marin Vattier frères qu’à leurs soeurs, Jeanne et Louyse suivants les lots faits le 3 juin 1669. Dans laquelle maison, ils boivent et mangent ensemble d’un même pain et viande. Ils n’entendent acquérir aucune communauté de biens ensemble et ne répondent pas des affaires des uns et des autres… etc (Joachim, le sculpteur est décédé, il laisse une famille soudée 4 garçons, 2 filles et sa veuve)
AD 14 – 8E 21546, f° LXXXIX ?. Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 45

1672, 7 juin – Le Pré-d’Auge
Reconnaissance du contrat de mariage du 23 décembre 1669, de François Lesuffleur, fils de Jean et de feu Marie Boucquier, d’une part, et Françoise Bienassez, fille de Michel et de Marguerite Lormier, tous de la paroisse du Pré-d’Auge.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 9 ff.

1685, 5 mars – Danestal
Ont été solennellement mariés en l’église du Pré-d’Auge, par nous vicaire dudit lieu, la personne de Georges Jourdain fils de Guillaume et de Jeanne Boscage, fille de feu Guillaume et de Marguerite Houssaye ses père et mère de cette paroisse d’autre part. les publications faites par 3 dimanches consécutifs dans lesquels il ne s’est découvert aucun empêchement.. fait en présence de Jacques Boscage, frère de ladite épouse, Sébastien satis, Jean Boscage, Charles Arnoulin, Marguerite Houssaye, Marie Jpurdain, Françoise Barbe et Marie Satis et plusieurs autres (Georges ne signe pas, il fait lune des mercs habituelles des tuilliers, la spirale)
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 16 avril – Le Pré-d’Auge
Baptême de Martin, fils de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Martin Le Roullier, de Coquainvilliers, sa marraine, Barbe satis.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36

1686, 29 juillet – Le Pré-d’Auge
Mariage de Joachim Vattier sieur du Pray avec Marie Bense. Dot de 2.400 livres
(Veuf, il se remarie le 27 septembre 1689 avec Marie Gosset).
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 46

1689, 25 septembre – Le Pré-d’Auge

A tous ceux qui ces lettres verront ou orront, salut, Scavoir faisons que ce jourd’huy dimanche après midy vingt cinq septembre Lan mil sept cents quattre vingt neuf par devant nicolas Bazin et gabriel duclos tabellions royaux en la vicomté dauge pour le siège de… furent present venerable et discrete,personne messire françois gosset pretre habbitue en leglise parroissiale Saint Cande le jeune de la ville de rouen y demeurant d’une part et honneste homme Joachim Vattier sieur du Pray Maistre fayencier de carreaux de la parroisse du pred’auge d’autre part lesquels instance et requisition l’un de l’autre et apres que lecture et communication leur a ete faite d’un escrit en papier en forme de traite du futur mariage dentre lediit sieur Vattier et honneste fille Marie Gosset soeur dud sieur Gosset sous leurs faicts privés cy après inséré et reconnu… Pour parvenir au mariage… entre Maistre Joachim vattier … fils et héritier de deffunt Joachim Vattier et de Barbe duval ses pere et mere et Marie Gosset fille de deffunt maistre alexandre gosset et perrette dalencon ses pere et mere de la paroisse du pre d’auge Led. Vattier… a gaige douair et de la part de lad Gosset du consentement de lad perrette dalencon sa mere, de françois gosset… de maistre Jehan Gosset dem. à Lisieux ses freres du sieur Estienne Le Coulteux Premier conseiller, eschevin et capitaine des bourgeois de la ville de Rouen , du sieur Louis Catalan marchand aud. Rouen, de Monsieur et Madame du Pred’auge du sieur Jacques Thomas et autres parents et amys soussignes a promis prendre en pour son legitime epoux Led. Joachim vattier en faveur duquel legitime mariage Led. sieur Gosset pretre a promis payer et fournir auxd. futurs epoux la somme de sis cent livres trois jours avant la célébration…… Signe Vattier, M. gosset, J. dallencon, f. Gosset, M descorchas, gosset, Le Couteulx, Vattier, Thmas, Cathalan, G. Boscage, p. Boscage, Requier, et Pierre Le Sauvage,
= AD 14 F 7447 (Dossier Guérin à revoir pour d’autres contrats concernant la famille Vattier)

1689, 18 décembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain, Jacques Boscage, marraine, Marguerite Boscage
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1689-1855 – Le Pré-d’Auge
Vente de terre à Robert Daragon, sieur de Longprey.
Vente de biens et cessions de rentes.
Douze pièces diverse relatives à l’achat d’une pièce de terre au Pré-d’Auge appartenant à la famille Boscage.
= Arch. SHL. 3F 98 Cailliau. Parch. 3 p. Pap. 21 p.

1691, 11 mars – Le Pré-d’Auge
Baptême de Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain: Thomas Prieur, du Mesnil-Simon, marraine, Anne Dubois de Saint-Germain de Lisieux.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1694, 15 juin – Le Pré-d’Auge
En l’église du Pré-d’Auge, baptême de Joachim Vattier, fils de Joachim et de Marie Gosset. Parrain, Jean Gosset, Marraine, Jeanne Vattier.
Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 46

1695, 30 juillet – Le Pré-d’Auge
Baptême de Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain Guillaume Bosquet, marraine, Marguerite De SaMaison.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

XVIIIe siècle – 17.. -Le Pré-d’Auge
Plan du château du Pré-d’Auge. Papiers Graindorge d’Orgeville.
= AD 14. 2 E 358

1704 – Le Pré-d’Auge, La Houblonnière
 » De sa condition de manouvrier, Georges Jourdain devient marchand. En 1704, dans les comptes de Georges Turgis, trésorier de la fabrique de l’église paroissiale de la Houblonnière : A Georges Jourdain pour tuiles, festiers et corniers, payé 22 livres et 7 sols  »
(Georges Jourdain décéda au Pré-d’Auge en 1728, à 78 ans)-
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1705, 20 septembre – Le Pré-d’Auge
Baptême de Catherine, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et françois Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et apres que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux soussignature privée portant date du dixième doctobre dernier volontairement recogne….

Le premier lot aura la maison a…
cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…
Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…
vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…
cote le Champ du Fresne dun bout Les heritiers
de François de la morinière et d’autre bout le petit pré
la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..
de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de
francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … sson a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…
= AD 14. 2E 663

1714 – Le Pré-d’Auge
Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Jacques Legrand, fils de Jacques et d’Anne Vaudon de la pâroisse du Pin
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1718 – Le Pré-d’Auge
Marguerite, fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye épouse Robert Saffray, fils de Louis et de Marguerite Formage, du Pré-d’Auge
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 37, p. 36

1724-1747.- Le Pré-d’Auge
Actes concernant Vattier du Prey, au Pré-d’Auge
= AD14. Legs Engelhard (1935) F 5611, 2 pièces

1731-1752 – Le Pré-d’Auge
Bail par Pierre Thorel, chapelain en la cathédrale de Lisieux, à Thomas Vattier, laboureur, au Pré-d’Auge une ferme aud. lieu.
Saisie des meubles du sieur Vattier et autres pièces et procédures.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Chapelains. Parch. 6 p.

1743, 29 mars – Le Pré-d’Auge
Robert Huard, demeurant au Pré-d’Auge, baille à Pierre Huard, son frère, ses droits sur la succession de Antoine Huard, leur père.
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1745
Archives SHL Fonds- 1F485 : 1745 : famille Taupin : inventaire d’une maison située au Pré d’Auge.

1747 – Lisieux, Le Pré-d’Auge
Famille Boissey
= AD 14 2E 74 (3 p.)

1768, 13 février – Le Pré-d’Auge
Pierre Piel, marchand demeurant à Orbec tuteur principal de Pierre et Jacques Buchard constitue une rente douze livres au denier vingt cinq en faveur de Jean-David Vattier fils et héritier de Jean Vattier, marchand pottier demeurant en la paroisse du Pré d’Auge, qui était seul héritier de margueritte Vattier sa soeur, à son décès veuve de Jean legrand.
= AD 14, F 7444

1768-1850 – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une rente constituée sur une pièce de terre cédée par Guillaume Grip, pottier en terre, en 1768. Sont citées: les familles Boscage et Vattier.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 1 p. Pap. 15 p.

1777 – Le Pré-d’Auge
Famille Arnoulin
= AD 14 2E 19 (1 p.)

1782 – Manerbe
M. Pierre-Nicolas Boissey, avocat, fieffe à Jean Houel, potier au Pré-d’Auge, 24 acres 1/2 des ventes.
= RAULT Fernand, Le quartier des Ventes, à Manerbe, Communication SHL, 28 septembre 1976

1786, 10 août – Le Pré-d’Auge

Par devant Jean Sevestre, notaire au siège de Saint-Julien Le Faucon, fut présent MeLouis Le Chevrel, prêtre curé de la paroisse du Pré d’Auge, y demeurant, lequel a volontairement et par ce présent a reconnu avoir donné à ferme à prix d’argent pour l’espace et temps de six ou neuf années au choix et option du sieur bailleur et du preneur cy après nommé En s’avertissant un mois avant l’expiration des six premières années qui ont commencé au jour de Noël dernier jour de l’expiration du bail que ledit sieur curé fait au preneur cy après nommé devant maître Quetel notaire à Cambremer le quinze mars mil sept cent soixante dix sept contrôlé audit lieu le vingt cinq des mêmes mois et an pour finit à pareil jour desdites six ou neuf années A Jean Chauvel fils Gabriel demeurant en la paroisse du préd’Auge a ce présent et acceptant preneur pour lesdites six ou neuf années… C’est a Scavoir la dixme tant grosse que menue qui apartient au sieur curé dans le trait nommé Morainville faisant partie des dixmes de la dite paroisse du pred’auge des Bornes et limites duquel trait ledit preneur a dit avoir connaissance et a ce moyen nestr besoin d’en faire plus ample déclaration pour par luy en faire pendant ledit temps et percevoir ladite dixme de la même façon que le fesoit ou pourroit faire ledit sieur curé, à la charge par ledit preneur de conserver les droits et possessions dudit trait de dixme de façon qu’il n’en soit entrepris ny usurpé aucune chose et de donner chaque année audit sieur Curé un état de luy certifié véritable de toutes les terres qui pourroient etres defrichées pendant la durée du présent Bai qui a été fait aux charges cy dessus et en outre moyennant le prix et somme de Soixante six livres de fermages que ledit preneur promet Et soblige de payer audit sieur Bailleur en son manoir presbitéral au jour Saint Michel de chaque année… Etoit présent et Est intervenu François Miolle laboureur demeurant campagne Saint Désir De Lisieux lequel après avoir entendu la lecture du présent s’est volontairement rendu et constitué Caution et garant répondant…Fait et passé présence des sieurs Gabriel Le Bret et Etienne Buffard, demeurant à saint-Ouen-le Peint…
=AD 14 G 1179/2

An II
Registre du Comité de Surveillance an II.
= AD 14. Comités de Surveillance. 15 Le Pré-d’Auge

An III – An IX – Le Pré-d’Auge
Pièces diverses relatives à une maison et un jardin, sur le bord de la route nationale de Lisieux à Caen, ayant appartenu à Jean-Baptiste Fleury, demeurant à Manerbe.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Parch. 3 p. Pap. 7 p.

An XIII – (1804, 24 octobre) – Le Pré-d’Auge
Inventaire des meubles et effets après le décès de Jean-Baptiste Lhermette, demeurant au Pré-d’Auge.
A la requête de Marie-Marguerite Le Sufleur veuve de Jean-Baptiste Lhermette demeurante au Pré-d’Auge et de Catherine Lhermette veuve de Thomas Vattier, demeurante audit lieu du Pré-d’Auge, inventaire des meubles et effets de Jean-Baptiste Lhermitte, leur mari et frère. Dans la cuisine, sur un dressoir formé de cinq planches: douze pièces de potteries, un plat et assiettes et une cruche… Dans un autre bâtiment à différents usages nous sommes passés et dans le four, nous y avons trouvé une mauvaise auge, une Brie et son brion, une Mauvaise Pele et Plusieurs Pièces de potterie non cuite Estimés à Trois francs… Ensuite nous sommes allés au four à potterie dont le deffunt fesoit commerce, nous y avons trouvé de la potterie cuite en pots, plats, cruches et autres estimée par apparence à trente francs…
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1842
Archives SHL. Fonds-1F530 : 1842 : Le Pré d’Auge : vente d’une pièce de terre par les époux Bocage-Daufresne à Beuzelin de Lisieux.

1844, 26 août – Le Pré-d’Auge
Renonciation et donation entre vifs à titre de partage anticipé, par Marie-Anne-Rose Cantrel veuve de Guillaume-Charles Lefèvre, demeurant au Pré-d’Auge, à ses deux enfants.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 8 ff.

1875
Archives SHL Fonds- 1F847 : 1875 : Le Pré d’Auge : note.

c. 1913 – Manerbe
 » Il existait à Manerbe une importante fabrique de poterie qui prit naissance dans le XIVe siècle et qui eut son épanouissement au XVIe et XVIIe siècles. Il est bien indiscutable que c’est à Manerbe, et non au Pré-d’Auge, que se fabriquaient ces vases merveilleux que l’on a décoré souvent du nom du célèbre saintongeois Bernard Palissy, et ces épis d’une dimension si remarquable, et qui décoraient les faîtes, les lucarnes et les pignons de nos châteaux et manoirs.
 » Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, près Bernay, au diocèse de Lisieux, vers 1630, dans son Histoire de Normandie, les comparait aux produits de l’industrieuse Venise; il dit: »On fait à Manerbe, près Lysieux, des vaisselles de terre, qui ne cèdent en beauté et en artifice, à celle qu’on nous apporte de Venise ».
 » Ces artistes, qui créèrent et exécutèrent ces épis dit M. Potier, ancien conservateur de la Bibliothèque et du Musée d’Antiquités de Rouen, avaient assez d’habileté pour imiter même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles ».
L’un des plus beaux épis sortis de Manerbe, et qui couronnait le faîte du manoir de la Vigannerie, à Ponfol. Ce magnifique épi est décrit dans le 4e volume de la Statistique monumentale de M. de Caumont, qui en offre un charmant dessin, représentait un vase élégant de forme allongée, garni dans la partie supérieure de têtes de lion reliées par des draperies; des têtes semblables, mais sans draperies, décorent la partie inférieure du vase, qui est monté sur un gracieux piédestal, dont les trois faces sont ornées de têtes d’ange en haut relief, entourées d’une collerette en forme de coquille, et sur les angles, des consoles terminées par une tête d’animal. De la partie supérieure du vase s’élancent quatre tiges qui se terminent par des têtes d’artichaut, la tige est surmontée d’une pomme sur laquelle est posée un pélican qui se saigne pour nourrir ses petits. Les couleurs dominantes de la couverte métallique, sont le bleu, le vert et le jaune, qui ont conservé tout leur éclat.
« Toutes les pièces qui composaient ces épis, étaient creuses, posées les unes sur les autres, et maintenues par une longue tige en fer placée au centre.
 » Du goulot du vase, sortait un gracieux bouquet composé de fleurs et de fruits du pays parmi lesquels on distingue des poires et des pommes et le lis de nos jardins (Lilius candidum). Charles VASSEUR.
 » Outre l’épi dont parle Charles Vasseur, il en existe un autre au château de Manerbe, dans une de ses salles, il fut découvert vers 1863 par Charles Téxier, Membre de l’Institut, il est un peu plus petit que celui de Pontfol, au lieu d’un pélican c’est un pigeon qui le surmonte.
 » Il en existe aussi plusieurs au Musée des Antiquités de Rouen.
 » En 1870, le prince Handjéry ayant fait exécuter des travaux dans les greniers des communs, j’ai trouvé les restes d’un épi, malheureusement trop peu nombreux pour le reconstituer; il y a principalement une tête d’ange entourée d’une collerette, une pomme, des fragments de draperie émaillés bleu et jaune pâle, des fragments de moulure et corniche avec denticules provenant d’un piédestal quadrangulaire, et un morceau de col du vase émaillé en vert; ces différents morceaux sont d’un fini très remarquable.
 » On veut copier actuellement pour les chalets normands que l’on construit sur les plages du littoral de prétendus épis de la fabrique de Manerbe ou du Pré-d’Auge; quand on a vu ceux que je viens de décrire, ils sont simplement affreux.
 » Lors de la construction du Grand Trianon, à Versailles, les vases et les carreaux qui ornaient ce palais, provenaient des fabriques de Lisieux (C’est-à-dire de Manerbe ou le Pré-d’Auge (Arthur Mangin.- Histoire des jardins anciens et modernes Tours, Mame, 1887, p. 194.)
 » Les potiers ne faisaient pas seulement des épis; on peut voir dans l’église de Saint-Ouen-le Paingt, un groupe en terre cuite représentant Ste Anne instruisant la Ste Vierge, groupe ayant environ 1 mètre de haut sortant sûrement de la même fabrique et provenant de l’église du Val-Richer, démolie en 1802. Ainsi que la Vierge dite à Brou dont l’ai parlé plus haut (Page 21:  » On voit encore une bonne vierge sur le chemin de Bonnebosq à Lisieux, près le Lieu Boessay; elle est en poterie émaillée de la fabrique de Manerbe, elle date de la bonne époque, c’est-à-dire du XVIe ou XVIIe siècle; malheureusement un peu mutilée, mal réparée et badigeonnée d’une couche de blanc d’Espagne) ».
 » La fabrique de Manerbe s’était transportée au Pré-d’Auge ce qui est naturel, cette commune possédant une grande étendue de terrain renfermant de la terre propre à cette fabrication, mais l’art s’était tellement abâtardi, que les derniers potiers ne trouvaient plus à se débarrasser de leurs produits, qui d’ailleurs étaient devenus informes. Depuis 1880, il ne reste plus un seul four à potier, ni un ouvrier.
« On fabriquait à Manerbe, de la vaisselle de cuisine, dont la faïence ordinaire actuelle n’approche pas comme légèreté et finesse d’après les fragments que j’ai pu recueillir près le village de la Closetterie; en tas au pied d’une haie avec des restes de terre à:pot apportée surement à cet endroit ce qui donne à penser que cette fabrique se trouvait dans ce village ou dans les environs. Non loin de là se trouve le hameau aux Fiquets, actuellement démoli qui avait de très anciennes maisons, qui auraient pu servir de demeures aux ouvriers potiers. On trouve dans les actes des baptêmes, mariages et inhumation de la paroisse, à la date du 26 avril 1652, l’inhumation de Guillaume Fiquet dit Montroussel, potier, ce qui confirmerait une légende disant qu’un seigneur de Manerbe avait ramené les premiers ouvriers potiers d’Italie en revenant des croisades et que à l’origine la seigneurie de Manerbe se trouvait à la Closetterie. Ce n’est qu’une légende, mais elle est très vraisemblable.
 » Le point sur lequel il convient d’insister, c’est que ce n’est pas au Pré-d’Auge, mais bien à Manerbe, au plus tard vers le XIVe siècle que cette fabrication a pris naissance. Gabriel Dumoulin aurait aussi bien écrit le Pré-d’Auge comme Manerbe. Le Pré-d’Auge s’est associé à Manerbe et a produit à la fin du 17e siècle des choses remarquables soit, mais déjà c’était l’industrie s’associant à l’art et finissant par mourir dans le marasme, faute d’ouvriers intelligents et de perfectionnements dans l’outillage, en s’encroûtant de plus en plus dans la routine.
 » Il faut admirer ces ouvriers, sans instruction, qui avec leurs seuls doigts, car on remarque encore les empreintes sur leurs ouvrages, arrivaient à produire ces chefs-d’oeuvres que, actuellement avec un outillage perfectionné, et une instruction bien supérieure, on arrive à peine à surpasser. »
= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe

L’Attention doit être appelée sur « La Butte au Trésor », où peuvent se trouver des vestiges de retranchements
anciens .. On sait que Le Pré-d’Auge fut un centre céramique important au moyen-âge et peut-être dans l’antiquité (5).
(5) Auvray, Monogr: du Pré-d’Auge, 1885, mss., Archiv. du Calvad.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

L’église du Prédauge, placée sous le vocable de saint Ouen, s’élève sur le penchant d’un coteau couronné d’arbres verts, au pied duquel coule une source limpide dédiée à Saint Méen.
Cette église appartient à la dernière période ogivale. Une longue nef et deux chapelles latérales impriment à l’édifice la forme d’une croix latine.
Le portail occidental, précédé d’un porche en bois du XVIe siècle, est soutenu par deux contreforts saillants placés sur les angles. La porte à plein-cintre est entourée de moulures toriques, séparées par une gorge ou scotie. De chaque côté s’ouvrent deux petites fenêtres à une seule baie, terminées par une ogive en accolade. Une fenêtre semblable de forme, mais plus haute et plus large, est pratiquée dans la partie inférieure du gable, au-dessus du porche. Les vantaux de la porte qui donne accès dans la nef sont formés de panneaux plissés.
Le clocher s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur une forte charpente. Sur le poteau, à droite de la porte, en entrant, on lit la date suivante :
LA. 1761.
Un clocher carré, en charpente, terminé par une lourde pyramide octogone, dont les arêtes correspondent aux quatre faces de la base, surmonte le gable. La cloche porte l’inscription suivante :
L’AN 1838 CETTE CLOCHE A ÉTÉ NOMMÉE MARIE-ANTOINETTE PAR
M. F. H. F. CONTRE-AMIRAL, MARQUIS DE THAN, ET PAR NOBLE DAME
MARIE-ANTOINETTE DE THAN COMTESSE DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE, BÉNITE
PAR M. P.-A. GRUSSE-D’AGNEAUX, CURÉ DU LIEU, EN PRÉSENCE DE
MM. J. AL. LEROY, MAIRE; C. JOURDAIN, ADJOINT, ET DE MM. LES MARGUILLIERS
EN ACTIVITÉ : P. AUBERT , PRÉSIDENT; J. LEPINEY, TRÉSORIER;
P. LEROUX, SECRÉTAIRE; V. NICOLAS, L. VESQUE.
J. BAILLY PÈRE ET FILS FONDEURS A CAEN.

Le mur méridional de la nef, construit en silex taillé irrégulièrement, montre une fenêtre carrée, sans caractère, et une fenêtre cintrée entourée d’une moulure du XVIe siècle.
Trois contreforts saillants soutiennent le mur septentrional, construit en blocage. Ce mur est percé d’une fenêtre sans caractère et d’une large fenêtre cintrée du XVI, siècle.
La voûte de la nef, maintenue par trois entraits sans poinçons, est en merrain et en forme de berceau.
La chapelle qui s’élève au midi, entre choeur et nef, est éclairée à l’ouest par une large fenêtre flamboyante à deux baies ogivales trilobées. Une fenêtre semblable, mais plus haute et plus élancée, dont le meneau a été détruit, éclaire la chapelle au midi. Le mur occidental est construit en échiquier. Le mur méridional, également construit en damier, est soutenu par deux contreforts saillants appliqués sur les angles et surmonté d’un pignon en charpente.
La voûte, en berceau ogival, est construite en merrain ; le sous-faîte est décoré de petits pendentifs.
La chapelle placée au nord est construite en grand appareil, avec contreforts sur les angles. Une fenêtre flamboyante, dont le tympan est orné d’un quatre-feuilles, s’ouvre dans le mur occidental.
Le gable oriental est en colombage, comme les deux pignons du transept.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine à l’orient par un chevet droit contre lequel est appliquée la sacristie, qui est à pans coupés et construite en briques plates.
Le mur méridional, construit en blocage, est percé de deux fenêtres ogivales sans caractère.
Deux fenêtres ogivales, l’une du XVIe siècle, l’autre rudimentaire, s’ouvrent dans le mur septentrional.
La voûte, en forme de carène, est en merrain, sans entraits.
A l’entrée du choeur, est placée une grande pierre tombale, gravée au trait, avec incrustations de marbre blanc. Cette
pierre, très-détériorée, offre l’effigie de deux personnages.
L’inscription placée au bas est difficile à lire.
Deux grandes dalles de marbre blanc recouvrent les sépultures de deux membres de la famille de La Rivière. Les inscriptions, gravées sur deux plaques de marbre noir incrustées dans les murs latéraux, sont surmontées des armes de la famille, timbrées d’une couronne de comte avec la devise:

FONS IGNOTUS, VIRTUS COGNITA.
Inscriptions :
ICI REPOSE MESSIRE ALEXANDRE FRANÇOIS COMTE DE LA RIVIÈRE-PRÉ DAUGE,
ANCIEN OFFICIER AU RÉGIMENT DU ROI, COLONEL COMMANDANT DES GARDES NATIONALES DE
L’ARRONDISSEMENT DE LISIEUX,
CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE S.-LOUIS,
MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DU DÉPARTEMENT DU CALVADOS,
NÉ LE 16 AOUT 1769 AU CHATEAU DE MATHIEU PRÈS CAEN, DÉCÉDÉ
EN CELUI DU PRÉ DAUGE LE 16 DÉCEMBRE 1823.
MARCHANT SUR LES TRACES DE SES ANCÊTRES, COMME EUX
IL COMBATTIT VAILLAMMENT.
TOUJOURS FUT DÉVOUÉ ET FIDÈLE A SA FOI, A L’HONNEUR, A LA PATRIE.
BEATI QUI HABITANT IN DOMO TUA,
DOMINE, IN SECULA SECULORUM
LAUDABUNT TE.
PS 83, V. 5.
DE PROFUNDIS

ICI REPOSE MARTE ATHÉNAÏS DE LA RIVIÈRE-PRÉDAUGE
FILLE DU COMTE ALEXANDRE FRANÇOIS DE CE NOM
ET DE SON ÉPOUSE NOBLE DAME MARIE ANTOINETTE DE THAN,
NÉE AU CHATEAU DE THAN LE
8 JUILLET 1808, DÉCÉDÉE A CELUI
DU PRÉDAUGE LE 2 OCTOBRE 1811.
ELLE EST TOMBÉE COMME UNE ROSE NAISSANTE,
MAIS SEIGNEUR C’EST DE LA BOUCHEDES ENFANTS
QUE VOUS AVEZ TIRÉ LA LOUANGE LA PLUS PARFAITE.
ILS ACCOMPAGNENT L’AGNEAU PARTOUT OU IL VA.

L’ameublement du choeur, d’un effet gracieux, est dans le
style Louis XV.
Le maître-autel offre un joli retable, décoré de deux pilastres cannelées et rudentés, d’ordre corinthien. Le cadre, cintré dans la partie supérieure, renferme un tableau moderne représentant le martyre de saint Sébastien, second patron de la paroisse. Cette toile, donnée par M. Guizot, occupe la place d’honneur du sanctuaire, toujours réservée aux principales scènes de la Passion ou à l’Assomption de la Sainte-Vierge. Le fronton cintré qui couronne l’entablement
est surmonté d’une gloire. Sur la partie du cintre correspondant à chaque pilastre est placé un vase à flammes.
Le tabernacle, convexe sur toutes ses faces et orné de deux caryatides à tête d’ange, et surmonté d’une exposition couverte d’ornements en style rocaille.
Le tombeau est en forme de doucine. Cet autel offre un type complet du style Louis XV, appliqué à l’ameublement et
à la décoration des églises rurales.
L’autel placé dans la chapelle méridionale est dédié à saint Méen. Il date du règne de Louis XIV. Deux colonnes corinthiennes, cannelées et rudentées, supportent un fronton trapézoïde. De gracieux enroulements, en forme de consoles, dessinent les accompagnements du tabernacle. Les parties plates ou unies du retable offrent de jolies peintures sur bois en décor, présentant des rinceaux et des fleurs.
De chaque côté de l’autel est placée une statue; celle de gauche représente saint Méen. Cet évêque, que l’on invoque pour les maladies de la peau, attire dans cette église un grand nombre de pèlerins.
Sous le tombeau gisent les débris d’une ancienne statue en terre cuite émaillée, de la fabrique du Prédauge. Cette curieuse statue, qui a été mutilée à l’époque de la Révolution, représentait saint Ouen, premier patron de cette paroisse.
Le retable de l’autel qui orne la chapelle septentrionale est décoré d’un ancien tableau, représentant le Rosaire. Le
marchepied de l’autel est composé d’un pavage émaillé, qui paraît dater du règne de Louis XIV. Les carreaux, dont l’émail est parfaitement conservé, offrent un fond alternativement blanc et bleu, décoré de losanges garnis de quatre-feuilles.
Lorsque le fond est bleu, les pétales formant les quatre-feuilles sont jaunes ; sur le fond blanc, les pétales sont bleus. Dans les angles inférieurs se dessinent des fleurs de lis. Tous ces pavés sont des produits de l’industrie locale.
A l’entrée du cimetière se dressent deux ifs pleins de vigueur.
La croix est en granit et ornée de grosses têtes de clou, dont le nombre symbolique rappelle les douze apôtres. La hampe, de forme octogone, repose sur une base carrée, plus étroite dans le haut que dans le bas, et sur les faces de laquelle est gravée en haut-relief l’inscription suivante :

VIVE JÉSUS
VIVE
SA CROIX.
1779
O CRUX AVE
SPES UNICA
AUGE PIIS
JUSTITIAM
REISQUE
DONA
VEMIAM.

Au pied du coteau sur lequel est bâtie l’église s’élève une fontaine, en forme de pyramide, d’où s’échappe une eau froide et limpide employée avec efficacité dans certaines maladies de la peau, auxquelles on a donné le nom vulgaire de mal Saint-Méen.
Celte source attire, comme nous l’avons dit, un grand nombre de pèlerins de tous les points de la Normandie. Près de cette fontaine miraculeuse se dresse un vieux chêne, dont le tronc, creusé par l’action incessante et corrosive du temps, renferme une ancienne statue en pierre, miniaturée, de saint Méen. De nombreux chapelets, garnis de médailles et plusieurs béquilles sont suspendus à la grille en fer qui protège le Saint.
Avant la Révolution, le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux. Il était compris dans l’exemption de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Le célèbre Dominique Georges, avant d’être abbé régulier du Val-Richer, desservit cette paroisse pendant plusieurs années. C’est là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont multipliées depuis et ont servi de modèle dans d’autres diocèses. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly).
Sous le rapport administratif, le Prédauge dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque. Il comptait 3 feux privilégiés et
100 feux taillables.
Il y avait plusieurs chapelles dans cette paroisse.
Chapelle de l’Epée.
— Cette chapelle, dont il ne reste plus aucun vestige, était bâtie sur un terrain qui appartient aujourd’hui à M. Lefrançois Olivier, membre de l’Association normande.
Le 1er juin 1650, Joachim Vatier vend à Marin Vatier sept pièces de terre situées au Prédauge, lesquelles pièces étaient tenues de la sieurie de l’Espée, appartenant à « Antoine de La Rivière, escuier, par rente seigneuriale,avec foy, hoUlmage, reliefs, treizièmes, etc.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer devient propriétaire d’une pièce dp. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.
Comme on le voit par ce dernier acte, la terre du Prédauge était divisée en deux seigneuries.
Une pièce de terre située sur cette commune porte encore de nos jours le nom de Clos-Seigneur.

Château.
— Le château, bâti près de l’église, s’élève sur le sommet du coteau, au milieu d’un joli parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, dont la construction n’est pas ancienne, ne présente aucun intérêt.
Sur le fronton qui couronne la façade orientale, on lit :
FONS IGNOTUS VIRTUS COGNITA.
1066

Sur la façade occidentale est appliqué un cadran solaire,
avec cette inscription :
AN • DOM • 1779
ME SOL REGIT.
VOS CMBRA.

Manoir.
— Le manoir du Pré dauge, qui a été démoli il y a quelques années, datait du XVIe siècle.
Ce manoir, dont la base ou soubassement était en pierre, offrait un étage en bois construit en encorbellement. Bâti sur l’escarpement d’un coteau, il présentait une masse irrégulière d’un effet assez pittoresque.
On remarquait, à l’intérieur, plusieurs variétés de pavés émaillés.
Nous allons faire connaître les principaux seigneurs qui ont possédé la terre du Prédauge, à partir de la seconde moitié du XVe siècle.
Robert de La Rivière était seigneur du Prédauge en 1463 (Monlraut, p. 25).
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE PREDAUGE.
203. Me. Robert de la Rivière, et Charles, son neveu, Sr. du dit lieu du Prédauge ; Michel, Sr. de Brocote, Jacques de la Riviere , Sr. du Mesnil, et Me. Charles, son frere, ont baillé ensemble la déclaration de leur généalogie et descente, commençante à Jean de la Rivière , Sr. des Autieux, vivant en 1307, selon que contient la Ire. de leurs lettres, par laquelle le dit Jean, dénommé écuyer, acquit de Hue des Autieux, écuyer , le dit fief des Autieux ; duquel Jean ils ont dit être descendus par les dégrés maqués en leur généalogie, pour la justification de laquelle ils ont montré plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis les dits de la Riviere être contraints de vérifier leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 257.

En 1615, nous trouvons… « de Bonenfant, damoiselle du Prédauge et de Fenèbre. »
Il existait dans cette paroisse une aînesse, nommée le fief Tropey ou Trouppé, ainsi que l’attestent:
1° une transaction passée le 7 août 1622 entre Guillaume Maurrey et messire François de La Rivière;
2° deux aveux, le premier, en date du 20 juillet 1656, à noble dame Marie Descorches, veuve de messire Charles de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et sieurie du Prédaulge, d’OuilIie et autres terres; le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur des terre et seigneurie du Prédaulge, d’Ouillie et autres terres, le second rendu, le 30 mars 1685, à noble seigneur messire Robert de La Rivière, chevalier, seigneur de L’Honneur, terre et seigneurie du Prédauge, Imbermais et autres lieux (D’Hozier a inscrit dans son Armorial Robert de La Rivière, seigneur du Prédauge, dont le blason est : de gueules à deux poissons d’argent.)
par Nicolas Lemarchand, bourgeois de Lisieux.
Une autre aînesse, nommée la grande et la petite Escantonnerie ou fief ès-cantons, existait aussi dans la même paroisse. Cette aînesse dépendait de « la sieurie de Lespée.
Le 13 mars 1731 , un aveu est rendu à noble homme messire Charles Jacques de La Rivière, chevalier, seigneur du Prédauge, Lespez et autres lieux, par damoiselle Marie-Madeleine Collet, ve de feu Gaspard Bordeaux, représentant Anne Lemarchand, épouse de feu Guy de Lespez, écuyer, sieur de Cantepie, et Louis Le Belhomme pour le fief de la Bieurez, contenant quinze acres, situé au Prédauge. »
Les redevances étaient:
15 sols à la St-Micbel et 15 sols à Noël, avec foy, hommage, etc., baon du moulin Croisel et obligation de charrier les meules d ‘iceluy entre les quatre portz de Normandie à leur propre coût et dépens.
Dans un acte de vente portant la date du 6 novembre 1777, la paroisse dont nous faisons l historique est désignée sous le double nom de la Rivière-Prédauge.

LA BOQUETERIE.
— Ce hameau, que traverse la route impériale de Paris à Cherbourg, offrait, il y a quelques années, aux regards du voyageur une maison de modeste apparence, composée d’un simple rez-de-chaussée et d’un grenier. La façade de cette habitation, qui était désignée sous le nom de Maison de faïence, était revêtue de carreaux en terre cuite émaillée provenant de l’ancienne fabrique du Prédauge. Ces carreaux, qui occupaient l’intervalle compris entre les colombages, appartenaient à six ou sept variétés : les uns étaient à palmes (quatre composaient une rosace) ; d’antres offraient des fleurs avec une large bordure chinée ( bleu et blanc ); sur l’un de ces carreaux se dessinait une croix en sautoir, etc., etc.
Tous ces carreaux dataient de la fin du XVII, siècle. lis provenaient, d’après les renseignements fournis par un vieillard de la contrée, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV.
Le hameau de la Boqneterie, appelé dans les anciens titres
la Boquetière, fait partie de la commune du Prédauge, qui était renommée pour ses poteries.
Le vieillard dont nous avons parlé possédait un plat émaillé, qui était une imitation grossière des anciennes faïences de Bernard Palissy.
Nous avons vu, dans une ferme située à la Pommeraye (aujourd’hui réunie à la commune St-Désir de Lisieux ), un autre plat provenant de la même fabrique, mais d’une exécution tellement soignée qu’on aurait pu très-bien le prendre pour un vrai Palissy. Ce plat, dont l’émail est parfaitement conservé, représente Vénus sortant du bain. La déesse, étendue dans une espèce de baignoire nattée, garnie de feuilles de vigne, est entourée d’Amours. L’un de ces Amours lui tient les pieds ; un autre lui présente une coupe contenant une liqueur bienfaisante. Plusieurs offrent à la déesse des raisins. Une ceinture de marguerites ( Bellis perennis ) entoure le plat, dont les bords sont festonnés.
Aux XVIe et XVII, siècles, le Prédauge était le centre d’une fabrique importante de poteries, dont les produits remarquables étaient recherchés dans toute la Normandie. Tout le monde connaît ces brillants épis, en terre cuite émaillée, qui couronnaient le faîte de nos manoirs et les lucarnes de nos maisons bourgeoises. Ces épis rivalisaient, par l’originalité de la composition et l’éclat du coloris, avec les magnifiques faïences de Bernard Palissy. Gabriel Dumoulin, curé de Menneval, les comparait, dans son enthousiasme, aux produits du même genre de l’industrieuse Venise, cette ancienne reine de l’Adriatique : « On fait à Manerbe, près Lysieux (commune voisine du Prédauge), des vaisselles de terre qui ne cèdent en beauté et en artifice à celles qu’on nous apporte de Venise. L’opinion de l’auteur de l’Histoire de Normandie se trouve corroborée par les lignes suivantes, de M. Pottier, conservateur de la bibliothèque et du musée d’antiquités de Rouen, membre de l’Institut des provinces :
Tout plat décoré dans le genre de Palissy, fût-il digne par sa finesse et sa réussite de passer pour une des oeuvres excellentes de ce maître, s’il a été rencontré dans notre contrée avant tout déplacement, doit être suspect au premier chef d’être un produit de la fabrique lexovienne.
Les artistes, ajoute ce savant, qui créèrent et exécutèrent ces épis avaient:certes assez de talent et d’habileté pour imiter, même à s’y méprendre, les oeuvres du maître Saintongeois, et pour en inventer au besoin de nouvelles (Bulletin monumental, t. IX , p. 729).
L’un des plus beaux épis sortis de la fabrique du Prédauge couronnait l’ancien manoir de la Vigannerie, à Pontfol (Calvados), et il a été figuré dans l’article consacré à cette paroisse (tome IV de la Statistique).
Un amortissement dans le même genre surmonte le colombier d’un manoir situé près de Livarot.
Tous ces épis, dont la décoration était très-variée, se composaient de trois parties :
1° D’une base offrant trois faces. Les deux faces antérieures étaient décorées d’une jolie tête d’ange en hautrelief, dont le cou était muni d’une large collerette. La partie postérieure, qui s’adaptait à la croupe d’un toit ou à celle d’une lucarne,était fendue;
2° D’un vase, de forme ovoïde, dont la panse était ornée de têtes d’anges, reliées entr’elles par des draperies alternant souvent avec des têtes de bélier. Du goulot du vase sortait, en s’épanouissant, un gracieux bouquet, composé de fleurs et de fruits du pays, parmi lesquels on distinguait le lis de nos jardins (Lilium candidum), des poires et des pommes, couvertes d’un brillant incarnat.
3° D’un pigeon ou d’un pélican, posé sur une boule que supporte un léger pédicule.
Un grand nombre de vases formant, comme nous venons de le dire, la partie intermédiaire de l’épi, présentaient une double courbe; la partie inférieure étant convexe et la partie supérieure concave.
Quelques-uns affectaient la forme d’une poire renversée. Les couleurs dominantes de la couverte métallique étaient le blanc, le jaune, le vert, le bleu foncé, le violet et le brun.
Les épis émaillés furent remplacés, au XVIIIe siècle, par des amortissements simplement vernis au plomb. Par leur composition moins riche et moins élégante et leur exécution grossière, ces nouveaux épis annonçaient une époque
de décadence; ils n’étaient pas cependant dépourvus d’art. Leur forme se rapprochait de celle des épis émaillés que nous avons décrits. La base, décorée de mascarons ou d’animaux fantastiques, servait de support à un vase à plusieurs anses, surmonté d’un pigeon.
Quelques-uns de ces amortissements représentaient de petits personnages tirant de l’arc.
C’est à cette époque de décadence que remontent ces nombreuses fontaines-lavabo, émaillées au plomb, qui constituaient une branche importante de commerce. Ces fontaines, dont la panse est ordinairement couverte de fleurs de lis en relief, sont garnies sur les côtés d’anses contournées. Un pigeon, posé sur une boule, forme l’amortissement.
L’une de ces pièces est signée : VINCENT DU PRÉDAUGE.
Nous avons retrouvé ce nom sur un encrier en terre cuite, de la même époque.
La terre employée par les potiers du Prédauge, pour la fabrication de leurs vases, est une argile plastique supérieure à la craie, qui a été signalée dans la Topographie geognosiique du Calvados.
La fabrique du Prédauge, aujourd’hui bien dégénérée, comptait encore, au commencement de ce siècle, une vingtaine de fours. Le nombre actuel des potiers qui façonnent ces vases grossiers que nous voyons exposés sur nos marchés est réduit à huit.
M. Morière, professeur à la Faculté des sciences de Caen, membre de l’Institut des provinces, a publié, en 1850, dans
l’Annuaire normand, une notice intéressante sur l’industrie potière dans le département du Calvados.
Cette industrie , toute locale, remonte à une haute antiquité.
Les quatre beaux vases funéraires en terre cuite émaillée, d’un blanc-jaunâtre, découverts à Lisieux en 1861, et dont l’origine gallo-romaine ne saurait être contestée, sont évidemment des produits de la fabrique lexovienne, ainsi que les nombreux fragments d’amphores, et autres vases à usage domestique, retirés de la rivière qui traverse la ville.
Parmi les nombreux fragments de cette belle poterie rouge en terre samienne, dite sigillée, que les Romains faisaient venir de très-loin et que nous avons également recueillis, se trouvent plusieurs marques ou estampilles de potiers gallo-romain?. Sur l’un de ces fragments que nous avons déjà signalé, on lit le LISOVII (ENSIS; le nom du potier manque) indiquant le nom de la cité ou de la contrée où ce beau vase a été fabriqué.
Au moyen-âge, la fabrique lexovienne jouissait encore d’une certaine célébrité. Nous possédons un fragment bien conservé d’une petite patère en terre cuite, d’un blancgrisâtre, qui a gardé sa couverte métallique (oxyde de plomb). Cette petite patère, que nous faisons remonter au XIIIe siècle, est décorée d’étoiles et entourée d’une légende religieuse en caractères gothiques du temps qui commence par ces mots : MATER DEI indiquant sa provenance; elle était placée dans une église et servait au culte. Nous pourrions signaler encore quelques curieux fragments de poteries, offrant une pâte identique, mais d’une époque postérieure (XVe siècle). L’un de ces fragments, dont le vernis est presque entièrement disparu, est couvert de lettres gothiques de grande dimension.
Mais l’époque la plus brillante de cette industrie dans notre contrée était, comme nous l’avons dit, le XVI, et le XVIIe siècle. C’est à cette dernière époque qu’il faut reporter l’exécution des statues en terre cuite émaillée qui décoraient le fronton du pavillon central du principal corps-de-logis de l’ancien palais épiscopal, donnant sur la terrasse, ainsi que les nombreuses statues qui ornaient les magnifiques jardins au milieu desquels s’élevait le château des Loges, résidence d’été des derniers évêques de Lisieux, située à peu de distance de Lisieux, au midi. M. Raymond Bordeaux, dans une séance tenue à Bernay au mois de juillet 1868, est le premier qui ait appelé l’attention des savants sur l’ancienne fabrique de poterie de Manerbe et du Prédauge, à laquelle la Géographie Blavienne a consacré quelques lignes d’éloges. Les brocanteurs, dont le nombre s’est considérablement augmenté de nos jours, faisaient déjà passer les figurines et les vases du Prédauge pour des faïences.

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Prédauge (Saint-Ouen du). 3 feux privilégiés, 100 taillables, 500 communiants.
Le curé, qui est gros décimateur de sa paroisse, reçoit la nomination de l’abbaye du Val-Richer. MM. Hébert sont seigneurs et patrons honoraires. Il y a dans le village de Rome une chapelle surnommée de l’Épée, dépendante de l’abbaye du Val-Richer. Le célèbre M. Georges, depuis abbé régulier de cette abbaye, a été curé de cette paroisse pendant plusieurs années. Ce fut là qu’il institua les conférences ecclésiastiques, qui se sont tant multipliées, et sur qui les autres diocèses ont établi les leurs. Il mou-rut en 1693.
Elle est à une lieue de Lisieux et à 9 lieues de Caen.

3 – Notes de Charles VASSEUR, Dossiers bleus, SHL.

« Maison de fayence. C’et un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 ou 60 ans. Elle était, il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre de largeur environ sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés: à palmes, dont il faut 4 pour composer une rosace (ce modèle peut remonter au XVIe siècle). Une croix en sautoir formée d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc; des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc; émaux brun, jaune. Enfin une bordure: émaux jaune, blanc, bleu. »

« Tous ces carreaux datent de la fin du XVIIIe siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour à peu de distance de la susdite maison; à droite de la route partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de M. de Bourguignole, que possède actuellement, M. Target.

« Le hameau de la Boquetière, situé sur la route de Lisieux à Caen, fait partie de la commune du Pré-d’Auge, renommée pour ses poteries.

« Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat imitation de Palissy peut-être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il, il avait été donné par l’abbé Mauduit, de Lisieux.

Poteries du Pré-d’Auge:

AAN, 1850, pp. 17-32

Fabrique de la Haye-Malherbe: Catalogue de l’exposition d’Evreux, p. 3.

Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867, p. 196.

FORMEVILLE, I, p. dxiij.

JACQUEMART, 2e partie, p. 298.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … »
HH 1 – Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
– p. 73 – 12 octobre 1695
Vente faite par Pierre LORGNE à Noble Dame Marie DESCORCHES, veuve de
feu Messire Charles de la RIVIERE, vivant seigneur du PREDAUGE, d’une pièce de terre en pâturage nommée LAUNAY assisse en ladite paroisse tenue de la sieurie du PREDAUGE. et en paiement le vendeur reçoit deux autres pièces de terre assisses à MANERBE et au PREDAUGE, la seconde bornée d’un côté par Charles de la RIVIERE,escuyer, sieur de SILLY, fils de ladite dame, tenues des sieuries de MANERBE et du VAL-RICHER.
– p.187 – 1660 4 septembre
Damoiselle Magdelaine Peyrat, veuve de défunt Maistre Jacques Merieult
vivant escuyer, sieur des Parquets, conseiller secrétaire du Roy, maison et couronne de France et de ses finances, tutrice de ses enfants mineurs (plaidant au Parlement de Paris sans doute en vertu d’un privilège car ses adversaires sont du Pré-d’Auge)
– p.190 – 1650 1er juin
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Pré-d’Auge, tenues de le sieurie de Lespée par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs treizièmes etc…
-page 222 – 1764 18 avril
Maistre Louis Le Chevrel, prestre curé du Pré-d’Auge

Carnets de Charles Vasseur : « Exemptions », « Exemption de Cambremer »

5 –LE PRE D’AUGE – LE PREDAUGE-

Voir :
Annuaire Normand 1864 p 124
Exposition d’Evreux p.49 et 51.
Histoire du Val Richer p.83. 224
Bulletin des Antiquaires de Normandie 1861 p.322
Normand du 20 mars et 4 avril 1869
Formeville I
Piel Notice sur Monsieur Guizot p.37
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874 p.47
Extrait de le Ste Historique de Lisieux 14-18 ou 78.

Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Cambremer
3 feux privilégiés, 100 feux taillables

Le curé du Pré d’Auge portait : d’argent à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople (d’Hozier 368)

Insinuations

Description de l’église du 27 octobre 1863

Relevé des inscriptions des tombes de la Famille de la Rivière Pré d’Auge

Description de la cloche
L’an 1838 cette cloche a été nommée Marie Antoinette par Monsieur F HF contre amiral marquis de Than et par noble dame Marie Antoinette de Than, comtesse de la Rivière Pré d’Auge, bénite par Monsieur PA Grusse d’Agneaux, curé du lieu, en présence de Messieurs J. AL Leroy, maire, C.Jourdain adjoint et de Messieurs les Marguilliers en activité P. Aubert, président, J. Lepiney trésorier, P. Broux secrétaire, V. Nicolas, L. Vesque, (F.Bailly, père et fils, fondeurs à Caen)
Le Prédauge faisait partie du diocèse de Bayeux, dans l’exemption de Cambremer, enclavée de tous côtés dans l’évêché de Lisieux.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val Richer.

Le Prédauge est situé à la source de la petite rivière d’Algot
Les sieurs Hebert sont seigneurs honoraires du Prédauge.
Le célèbre Dominique Georges avant d’être abbé régulier du Val Richer desservit pendant plusieurs années cette paroisse. C’est là qu’il institua les Conférences ecclésiastiques qui se sont tant multipliées et ont servi de modèle à tant d’autres diocèses pour en établir de pareilles. Il mourut en odeur de sainteté en 1693, âgé de 80 ans (Expilly – Dictionnaire des Gaules)
L’Algot prend sa source sur cette paroisse.
Pour le temporel elle était comprise dans l’élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer, elle comptait 3 feux privilégiés et 100 feux taillables.
C’est le centre d’une fabrication de poterie autrefois fort renommée et à juste titre.
(Voir un Mémoire de Monsieur Morière sur l’Industrie potière dans le Calvados – Annuaire Normand de 1850 p.17 à 32)

La Seigneurie du Pré d’auge a appartenu pendant plusieurs siècles à la Famille de la Rivière.
Robert de la Rivière y fut trouvé par Montfaut en 1463
En 1540 lors de la recherche des élus de Lisieux c’était Charles de la Rivière.
… de Bonenfant Damoiselle du Prédauge et de Fénèbres en 1615, vers la même époque Noble Homme François de la Rivière, seigneur du Prédauge.
En 1669 d’Hozier a inscrit dans son armorial Robert de la Rivière, seigneur du Prédauge (de gueules à deux poissons d’argent) et Noble Dame Marie Descorches, veuve de feu Messire Charles de la Rivière, vivant seigneur du Prédauge, elle eut entre autres enfants un fils appelé aussi Charles, sieur de Silly (acte d’échange du12 octobre 1695)
La Famille de la Rivière possède encore la terre du Prédauge.
Ses armoiries sont : de gueules a deux barbeaux adossés d’or, entravaillés dans deux fasces ondées et abayssées d’azur.
François Charles Alexandre de la Rivière Prédauge, dernier seigneur survécut à la Révolution.
Il y avait aussi au Prédauge une autre seigneurie avec chapelle on la nommait de L’Espée..
Antoine de la Rivière, escuyer, était seigneur de L’Espée en 1650.
La chapelle est détruite. Elle était pavée de carreaux émaillés à 8 pans ce qui est rare. Elle devait se trouver sur une propriété appartenant à Monsieur Lefrançois Olivier, car ce dernier a pavé un appartement avec les carreaux émaillés à 8 pans qui formaient son pavage.

Description du château – Dans le parc le Fontaine St Méen.

Seigneurie de L’Espée – 1er juin 1650
Vente par Joachim Vatier à Marin Vatier de 7 pièces de terre situées au Prédauge, tenues de la sieurie de L’Espée appartenant à Antoine de la Rivière, escuyer, par rentes seigneuriales avec foy, hommage, reliefs, treizièmes etc…

POTERIES DU PREDAUGE

Voir :
Annuaire Normand 1850 p.17 à 32.
Fabrique de Poteries de la Haye Malherbe – Catalogue de l’exposition d’Evreux p.3
Catalogue de l’Exposition rétrospective de 1867 p.196.
Formeville I
Jacquemart – Merveilles de la Céramique 2e partie p.298
Catalogue de l’Exposition de Lisieux de 1870.

Hameau de la Boquetière.
Maison de Fayence –
C’est un petit édifice qui n’a que le rez-de-chaussée avec un grenier sous le toit. Elle a été construite il y a 50 à 60 ans. Elle était il y a peu de temps encore toute revêtue de carreaux de faïence émaillée. Il n’en reste qu’un mètre environ de largeur sous le toit. Les carreaux occupent l’intervalle entre les colombages. Ils appartiennent à 6 ou 7 variétés à palme dont il faut 4 pour composer une rosace (ce type peut remonter jusqu’au 16e siècle). Une croix ou sautoir formé d’une chaîne de losanges, émaux bleu et blanc. Des triangles émaux bleu et blanc, des fleurs avec une large bordure extérieure chinée bleu et blanc ; émaux brun jaune. Enfin une bordure émaux jaune, blanc et bleu.
Tous ces carreaux datent de la fin du 18e siècle. Ils proviennent d’après les renseignements fournis par un habitant du pays, nommé Heurtevent, âgé de 74 ans, d’un four qui ne s’est éteint que vers la fin du règne de Louis XV et gisait dans une cour a peu distance de la susdite maison, à droite de la route en partant de Lisieux et un peu avant d’arriver à la forge. Elle fit partie des propriétés de Monsieur de Bourguignole que possède actuellement Monsieur Target.
Le Hameau de la Boquetière situé sur la route de Lisieux à Caen fait partie de la commune du Pré d’auge renommée pour ses poteries.
Le nommé Heurtevent s’est débarrassé dernièrement d’un plat, imitation Palissy, peut être fabriqué dans le pays. Il lui venait de son père auquel dit-il il avait été donné par l’Abbé Mauduit de Lisieux.

Enveloppe contenant deux photos de médaillons – Voir article de Claude Lemaître dans Histoire et Traditions populaires – N°58 de juin 1997.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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