SAINT HYMER


NOTES sur SAINT-HYMER – 14593

Ancien fichier SHYMER.SPR complété.

Le fief de la Fontaine-Esmanguard, assis à Saint-Ymer, qui sont deux tiers de fiefs possédés par Nicolas Cheron, Ecuyer.

Prébendes : Celle de Saint-Hymer consistait en dîmes sur des terres sises dans cette paroisse, et en prés dans la paroisse d’Ouilly-le-Vicomte. Le chanoine prébendé de Saint-Hymer était ordinairement revêtu de la dignité de trésorier et bénéficiait de tous les avantages et honneurs attachés à cette dignité.

1 – Bibliographie.
2 – Le Prieuré.
3 – L’Aumône ou Le Cornica.
4 – Pièces Justificatives
5 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Abbayes Normandes. Catalogue de l’exposition itinérante, n° spécial (77), Art de Basse-Normandie, printemps 1979, pp. 31-39
Sainte-Barbe-en-Auge, Saint-Hymer, Perrières, Saint-Pierre-sur-Dives, _

F. BALLEROY, Des enfants nés hors mariage par F. P. auteur de l’ouvrage intitulé « De l’équilibre des Trois Pouvoirs politiques, ou lettres au Représentant du peuple Lanjuinais, (Saint-Hymer, ce 10 thermidor an 4), A Pont-l’Evêque, P.J. Dauge. In-12, 42 p.

BREARD 1908
BREARD Charles, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Les­tringant, 1908. In-8°.

BUREAU 1963
BUREAU Dr Jean, « Le Manoir de l’Aumône », PAR, 13, N° 12, Décembre 1963, pp. 3-6
BUREAU 1985
BUREAU Dr Jean,  » La Ruette aux Ladres (anc. maladrerie de Saint-Gilles du-Cornica) », PAR, 35, N° 1, Janvier 1985, pp. 5-8
BUREAU Dr Jean, « Une promenade à Saint-Hymer », PAR, 5, N° 2, Février 1955, pp. 1-4.
BUREAU Dr Jean, Petit guide à l’usage des visiteurs du Prieuré de Saint-Himer, Pont-l’Evêque, Imp. Pays d’Auge Tribune, s.d. 135 x 217, 11 p., ill. couv. ill.

CARLES André, « Assemblée générale et journée de printemps de l’Association (Prieuré de Saint-Hymer; Reux; Pont-l’Evêque: Manoir de Martimbosq, église Saint-Michel, « Bâtiment de Fresnay », Hôtel de Brilly; Coudray) », PAR, 43, N° 9, Septembre 1993, pp. 27-31, ill.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 209.

CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Jean-Pierre Levasseur et Colonel LANGLOIS, le militaire et de peintre.)

DESFRIESCHES Aurélie : Autour de Pont-l’Evêque, le manoir de Pétagny ; le prieuré de Saint Hymer. BSHL n°62. Avril 2007.

Manoir de l’Aumône,  PGMPA, pp. 142-143; manoir de pierre avec lucarnes à pan de bois,  cheminées à ressauts sur pignons,  tourelle en arrière (cf. Dr. BUREAU, PAR., décembre 1963)

DELISLE Léopold, « Notes sur une collection de titres normands provenant de la Chambre des Comptes (Coll. Danquin) », BM, XX, 1854, pp. 415-448
Jacques Grentes, prieur de Saint-Hymer.

Léopold DELISLE cite deux cartulaires du prieuré de Saint-Hymer, l’un écrit vers la fin du XIIIe siècle, faisant partie de la bibliothèque de M. Auguste Le Prévost; l’autre rédigé au XVIIIe siècle, par les soins de l’abbé de Roquette, prieur commendataire, appartenait à M. de Formeville, conseiller à la cour impériale de Caen (Catalogue des actes de Philippe-Auguste, p. 538)

Prieuré de Saint-Hymer (Calvados), Rouen, CRDP, 127 x 207, (Année des Abbayes Normandes, N° 17)
Pont-l’Evêque

DEVILLE Etienne, « Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 172-184

DU BOIS Louis-François, Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 150-152

DUHAZE François (Abbé) : HISTOIRE  DU PRIEURE de SAINT-HYMER
PAR Juillet-Aout 1995 n°spécial

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1305,

ENGERAND Roland, En Pays d’Auge, ouvrage orné de 44 gravures, Tours, Arrault, 1937. In-8, 182 p.

« Excursion du 18 juin 1918 (Pierrfitte, église; Saint-Hymer, prieuré; Parcs-Fontaines, église) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 12-13

FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312  in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 135,140, 199, 204, 205.

LEBLANC abbé, « L’abbé de Roquette, prieur de Saint-Himer, premier historien des dernières heures de Port-Royal-des-Champs », PAR, 13, N° 12, Décembre 1963, pp. 7-11

LE CACHEUX Paul, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome III. Abbayes: Saint-Georges-de-Boscherville, Auchy-lès-Aumale à (Beaubec-la-Rosiè­re, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Jumièges, Ouville) Saint-Etienne de Caen (Supplément), Rouen, Lecerf, 1931. In-4°, ix-94 p.
Saint-Hymer, 13 H 61.-

LE CLERC Léon, « Manoirs normands », L’Illustration, s.d.
+ IND.: L’Aumône à Saint-­Hymer
= rec. factice « Pages de Tourisme de l’Illustration »)

LE COURT Henry, « Une charte inédite du Prieuré de Saint-Hymer », BSHL., n° 19, 1911, pp. 18-23
LE COURT Henry, Le Château de Gassart (à Saint-Hymer) dans La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 201-203
(les papiers des Borel et des Gassart ont été brûlés à la Révolution
LEMAZIER, Monographie communale de Saint-Hymer, ms. s.d., 6 p.
= Arch. Départ. Calv., Br 9473

LESQUIER Jean, « Les Etudes de M. Haskins sur les institutions normandes, de Guillaume le Conquérant au XIIIe siècle, BSAN, XXXII, 1917, pp. 93-95

LETIENNE R., « Découverte d’un sarcophage à Saint-Hymer », Rev. des Musées et Coll. Archéologiques, 1928, pp. 56-57.

MANEUVRIER Christophe et SENECAL Gabriel : Fragments de dalles funéraires du prieuré de Saint Hymer (XIIe – début XIVe siècle). BSHL n°56, Juin 2004.

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III.- Saint-Hymer, p. 13.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

POREE Chanoine André, Histoire de l’abbaye du Bec, Evreux, Hérissey, 1901, 2 vol., In-8°, 664-676 p.; rééd. Bruxelle, Culture et Civilisation, 1980
rééd. I.- 425; II, 18, 19, 21, 28, 119, 120, 134, 159, 164, 312, 421

Prieuré de Saint-Hymer (Calvados), Rouen, CRDP, 127 x 207, (Année des Abbayes Normandes, N° 17)
Pont-l’Evêque

Registres du Trésor des Chartes. Règne de Philippe de Valois. Deuxième partie. JJ 70 à 75.. Inventaire analytique par Jules VIARD et Aline VALLEE, Paris, Archives Nationales, 1979.
+ IND.: Saint-Hymer, 4428

ROBERT Yves : La mère Denis, une laveuse Vedette.. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 95, septembre 2006.

SURINEY abbé, « Une découverte archéologique à Saint-Hymer », Le Pays d’Auge (Pont-l’Evêque), 25 janvier 1928.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.

St.-Ymer, S. Ymerius, S. Ymer.
La paroisse de St.-Yiner doit son importance au monastère dont il reste encore l’église et des parties considérables.
Ce monastère a été fondé au XIe. siècle par Hugues de Montfort, seigneur de Montfort-sur-Risle et d’un grand nombre d’autres terres en Normandie. Alors l’évêque Hugues d’Eu gouvernait l’église de Lisieux. Le fondateur installa dans son monastère des chanoines dont on ne sait pas le nombre ; mais ils n’y restèrent pas longtemps. Soit à cause de leur peu de régularité, soit plutôt sur les sollicitations des abbés du Bec, proches voisins de Montfort-sur-Risle, un autre Hugues, fils ou petit-fils du fondateur, fit l’abandon de l’église de St.-Ymer à l’abbaye du Bec, vers l’an 1145, et sa charte, que l’on trouve dans l’Amplissima collectio de D.Martène, fut souscrite par Arnoult, évèque de Lisieux, qui renonça ainsi à ses droits sur une église devenue régulière.
La donation était considérable ; les moines du Bec en firent un prieuré équivalant presque à une abbaye.
Sa situation est magnifique, à peu de distance de la ville que l’on regarde comme la capitale du Pays-d’Auge, dans un petit vallon sauvage, mais fertile, aux pentes vertes et boisées, dont les eaux vives et limpides se hâtent de porter leur tribut à une petite rivière, affluent de la Touque.
Il reste, dans l’église actuelle, des vestiges remarquables de la première construction, de l’époque romane ; mais elle a été presque entièrement reconstruite au XIVe. siècle.
Le choeur se compose de deux travées et d’un chevet pentagonal éclairé par cinq belles fenêtres d’architecture rayonnante, subdivisées par trois meneaux qui portent une belle tracerie composée de rosaces nombreuses. Elles sont presque entièrement garnies de leurs vitraux, qui datent aussi du XIVe. siècle, et dont les tons doux, harmonieusement combinés, produisent un effet merveilleux : dans chaque compartiment est un saint personnage; les rosaces sont remplies par des fleurons.
Les trois sections de la voûte ogivale sont soutenues par des faisceaux de colonnettes de diamètres variés suivant qu’elles reçoivent les arcs-doubleaux, les formerets ou les arceaux croisés. Celles du pourtour du sanctuaire sont posées sur des consoles sculptées avec sobriété, qui interrompent une grosse moulure formant corniche à environ 3 pieds au-dessus du sol. Les clefs de voûte sont sculptées de fleurons.
Quelques fragments de pierres tumulaires anciennes sont mêlés au pavage.
Des deux travées dont les murs sont parallèles, la première, seule, est percée de fenêtres, qui sont aussi rayonnantes et garnies de vitraux ; la dernière est obscure, parce que derrière se trouvent deux chapelles, s’ouvrant sur le transept et que l’on a transformées en sacristies. Ces deux chapelles sont de grandeur et d’époques différentes. Celle du nord date du XIVe. siècle; elle comprend deux travées, privées maintenant de leurs voûtes. Il ne reste que les arcs-doubleaux.
Le sol de cette chapelle paraît avoir été considérablement exhaussé.
Les trois fenêtres sont ogivales, à compartiments rayonnants L’autre chapelle, au midi, est beaucoup plus petite ; elle ne comprend qu’une travée barlongue, éclairée par deux fenêtres rayonnantes, assez étroites, maintenant en grande partie bouchées. La voûte est d’un roman sévère, coupée par deux grands arcs, composés d’un énorme boudin, qui se croisent en diagonale.
Ces deux chapelles communiquaient avec le transept par une arcade sans moulures, ogive de transition portée sur des piliers romans formés de demi-colonnes trapues, dont les chapiteaux, tous variés, sont sculptés avec la délicatesse et la fantaisie qui distinguent le XIIe. siècle.
Le transept remontait aussi jusqu’à l’époque romane ; mais il a été retouché au XIVe. siècle, ou peut-être seulement au XVI. Par exemple, les quatre piles massives qui supportent la tour, au centre de l’inter-transept, avec leurs moulures prismatiques en creux et leur petite garniture de feuillages en guise de chapiteaux, ne paraissent qu’une mutilation. Les voûtes qu’ils supportent sont du XVI. siècle.
Le transept communique avec la nef proprement dite par une arcade cintrée romane, portée sur des piliers carrés sans chapiteau, qui accusent une origine ancienne malgré la date 1791 que l’on voit dessus et qui ne peut être que l’indication de quelque restauration peu importante.
La nef n’a rien de remarquable. On y voit une fenêtre à lancette de l’époque de transition, deux fenêtres flamboyantes ; les autres ouvertures ont été faites par M. de Cyrien, dernier prieur commendataire.
La voûte est en charpente.
L’inspection des murs de l’église à l’extérieur, accuse d’importantes reprises faites à l’époque moderne, principalement du côté du Nord ; le pignon du transept porte la date de 1766.
La tour carrée, assez massive et peu élevée, est du dernier siècle ; elle est surmontée d’une aiguille en charpente couverte d’ardoises.
On doit cependant remarquer, à l’angle méridional de la nef et du transept, un reste de corniche ancienne composée de petites arcatures cintrées portées de deux en deux par des modillons à têtes grotesques.
Certaines pièces du mobilier méritent de fixer l’attention.
Le maître-autel peut remonter au règne de Louis XIV. Derrière, comme pour former retable sur le plat des murs, sont trois tableaux anciens. Celui du centre représente la Cène.
Les deux autres, remarquables par leur exécution, nous montrent, l’un saint Ymer dans sa solitude, l’autre saint Martin partageant son manteau ; ils sont signés Restout.
Dans la délicate piscine qui accompagne l’autel, on a placé une petite inscription tumulaire sur marbre blanc dont voici
la transcription.

HIC JACET
JACOBUS LE CONTE
PRESBYTER DIOCESIS LEXOVIENSIS
QUI POST IX ANNOS
IN HOC PRIORATU
PIE TRANSACTOS
OBIIT
DIE XXViii APRILIS AN. M.DCCLX.
AETATIS LXVI.
REQUIESCAT IN PACE.

Les tombeaux des deux petits autels doivent être cités. Ils sont en chêne sculpté. Sur l’un, se voient des rinceaux en relief partant d’un médaillon où se trouve figurée une scène qui a trait à quelque épisode particulier à l’ordre de St.-Benoît.
L’autre est tout entier occupé par une vaste composition qui représente la naissance du Sauveur.
De petites colonnes torses soutiennent les retables. Ce travail doit dater du règne de Louis XIV.
Divers tableaux sont appendus aux murs de la nef; l’un d’eux est remarquable par un distique qui s’y trouve écrit en caractères du XVIII. siècle :
Doctor conversus gregibus commissus alendis
Qui duo, qui septem, qui totum scibile scivit.
Au-dessus de la tète du personnage assez sèchement exécuté,
on lit :
B. ALAIN OU B. ALANUS.
Ce bienheureux Alain n’est-il point Alain des Iles, docteur de l’Université de Paris au XIII* siècle, surnommé le Docteur universel.
On peut citer dans le mobilier de la sacristie un beau voile de lutrin en tapisserie de haute-lisse, contenant six tableaux à personnages représentant les allégories des arts et des sciences au milieu d’un fond de paysage.

Bâtiments claustraux.
– Les bâtiments claustraux sont situés au midi de l’église qui leur sert ainsi d’abri contre le vent du nord qui est celui de la mer. Ils s’appuient sur le pignon du transept, et cette partie comprenait vraisemblablement les dortoirs afin que les religieux pussent se rendre plus commodément aux offices de nuit. Un autre bâtiment formant équerre au bout du premier renfermait les autres lieux réguliers,
et, à l’extrémité, les cuisines que traverse une source limpide. Une partie des murs de ce bâtiment paraît dater du X.VP. siècle deux étroites ouvertures biseautées sur l’angle semblent accuser cette époque.
Il est probable qu’un troisième bâtiment revenait vers l’ouest de manière à former avec les premiers et l’église un carré parfait occupé par un préau autour duquel circulait le cloître.
Deux côtés de ce cloître subsistent encore ; ils sont adossés aux bâtiments existant et datent aussi du dernier siècle. Ils se composent chacun de six arcades cintrées assez bien bâties en pierre.
Les façades extérieures de ces bâtiments jouissent d’une vue agréable. Celle du midi a en perspective le coteau sourcilleux et boisé qui faisait autrefois partie du vaste enclos du Prieuré. Sur ses flancs, on avait ménagé des retenues d’eau bien maçonnées et divisées par compartiments. Du mouvement de terres nécessité par ces travaux, on a formé une belle terrasse semi-circulaire, du centre et des deux extrémités de laquelle sautent des cascades.
Rien n’est plus frais, plus gracieux, plus calme que cette habitation solitaire. Elle a été moins éprouvée que beaucoup d’autres par les barbares de la Révolution, parce que, lors de la suppression des communautés religieuses, le dernier prieur commendataire, M. de Cyrien, député du clergé du bailliage de Rouen aux Etats-Généraux de 1789, s’en était rendu personnellement acquéreur pour la conserver. Elle appartient maintenant au colonel Langlois.
On a trouvé, en déblayant ces ruines à diverses époques, des fragments d’inscriptions, peu anciennes, il est vrai, mais qui
ont un assez grand intérêt historique pour être transcrites ici :

HIC JACET
DOMINUS JOANNES DE
MARBRE REGALIS ABBATIAE
SANCTI STEPHANIS(sic) CADOMENSIS
RELIGIOSUS AC PRAECENTOR
PRIOR B. MARIAE DE ANDRE
REGINAE CHRISTIANISSIMAE
ELEEMOSINARIUS.
OBIIT DIE DECEMBRIS 23
ANNO 1691 ÆTATIS 78.

Fondation du dortoire (sic) et du cloître, en exécution de l’arrêt de la cour du 8 juillet 1738 qui ordonne le rétablissement des lieux réguliers tle ce prieuré. La première pierre en a été posée le 8 juillet 1739 par Me. Henry-Emmanuel-François Remond de Roquette, prieur commendataire de St.-Himer, en présence de M*. Pierre de Maquaire, écuier, sieur de Bailleul près Honfleurs, de M. André Pépin, de M. Jaques Isabel tous trois prêtres chapelains dudit prieuré, de sieur Thomas-François-Alexandre, ancien curé de Noiremont,diocèse de Beauvais, solitaire audit prieuré, de Mr Guillaume Thouroude, écuier, sieur de lit Ihaulle, à Vauville, ci-devant demeurant audit prieuré, et M. Robert Thomas receveur de St.-Himer.
Le parfait desdits bâtiments a été jugé par arrêt de la Cour te 27 août 1743
.
Au temps de sa splendeur, le prieuré de St.-Ymer ne comptait pas moins de dix, douze et treize moines, et ses biens étaient dans un état prospère, c’est ce que nous apprend Odon Rigault dans ses visites. Il visita St.-Ymer en 1249, 1254, 1257 et 1267.
Des deux cloches de l’église de St.-Ymer, une est ancienne et vient, dit-on, de l’abbaye de Grestain. En voici l’inscription :

LAN DE GRACE MIL CINQ CENS VINGT ET SIX ME DONNA ET FIST FAIRE
FRERE RICHARD AMYOT, DOCTEUR EN THÉOLOGIE PRIEVR r(?)E CEANS ET ME
FIST NOMMER MARIE.

La confrérie de charité de la paroisse fut érigée en 1539.
Le registre de Philippe-Auguste contenant le dénombrement des fiefs de Normandie, inscrit à l’article de St.-Ymer, Raoul de Bailleul et Hugues de Roses pour un quart de fief.

Le manoir de Bailleul était situé sur la croupe de la colline qui sépare la vallée de la Touque du vallon de St.-Ymer. Il est encore indiqué dans Cassini ; mais il n’existe plus aujourd’hui et ne paraît pas avoir eu une grande importance.
Certains documents anciens mettent aussi sur le territoire de St.-Ymer le fief de Gassard que l’on regarde plus communément comme dépendant de Clarbec. En 1540, Guillaume Goulaffre était seigneur de Gassard; plus tard, ce fief passa à la maison Deshayes de Gassard, qui le possède encore aujourd’hui.

2 – Le Prieuré:

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Saint-Ymer, près le Pont-l’Evêque, dépendant de l’abbaye du Bec;

Michel COTTIN.

1a – Historique:

– Haut lieu de l’histoire et l’un des rares prieurés ayant conservé la quasi totalité de ses bâtiments claustraux.
– Une histoire très ancienne, antérieure aux invasions normandes ?
– Anslech
– Toustain de Bastembourg
– Hugues Ier de Montfort voyage en terre Sainte, passage par le Val-Saint-Ymier, dans le Jura Suisse, canton de Berne.
– Fondation 1066-1067 sur un fonds rural de sa châtellenie de  Coquainvilliers.
– Chanoines réguliers, collégiale
– Gislebert de Montfort
– Hugues II de Montfort frère de Guillaume Bertran de Bricquebec
– Hugues IV de Montfort, en 1147 substitues les moines du Bec aux chanoines.
–  Réforme des chapitres : Friardel, Sainte-Barbe, Plessis-Grimoult
– Robert fils aîné de Hugues IV, mort en 1178, fait de grands dons
– Lucius III, en 1182, confirme:
la chapelle Notre-Dame, à Saint-Hymer
la chapelle Saint-Michel, à Pont-l’Evêque
les dîmes des moulins de Corneville
des bois, des forêts, des viviers de l’honneur de Montfort
dîmes des salines et des foires de Pont-l’Evêque et d’Asnières
la chapelle de Beaulieu
la dîme de Morteaux et de ses moulins
Bois de la carrière à Saint-Hymer
Terres et revenus à Fierville, le Torquesne, Manneville, Touques
Terre de Gefosse
dîmes des Moulins de Pierrefitte et de Betteville

Donateurs:
Seigneurs de Mortemer, de Montpinçon, de Baiilleul, de Bonnebosq, et de Clarbec

1247, enquête: conflits avec les officiers royaux
1250 visite d’Eudes Rigaud:
11 religieux dont 9 pbres.
point de statuts de Grégoire IX
le prieur ne rend pas de comptes à la communauté possession du clocher cause de querelle avec les villageois.
-1256, les religieux bâtissent une tour sur le transept, veulent faire  participer les paroissiens aux frais.
– refus. l’évêque, ordonne la construction d’un clocher particulier
– l’évêque prescrit également la construction d’un mur séparatif en  avant de l’escalier au haut de la nef
– tour achevée en 1765
– 1319: Robert de Montfort, seigneur de Coquainvilliers et Dozulé donne les dîmes des foires et marchés de Dozulé.
– prieuré en commande c. 1369/1395:
– abbé de Roquette né en 1699
– Confrérie de charité:
Patron saint Blaise
instituée sous l’épiscopat du cardinal Gabriel LeVeneur, avril 1539
pèlerinage à Saint-Gilles du Cornica

1b -Description.

Eglise en forme de croix latine

Plan roman
Plan bénédictin avec chapelles en cul de four
De cette époque subsistent la chapelle sur plan barlong ouvrant dans le transept Sud, l’entrée de la chapelle ouvrant dans le transept Nord
La trace de la tribune des musiciens dans le transept Nord, l’accès au dortoir.
Le profil de la croisée d’ogive avec son boudin écrasé posé sur le sommier, nous reporte aux premiers essais de voûtement connus, tels ceux de Bayeux ou de Cormeilles.
Les chapiteaux avec leurs tailloirs plats dégagés d’un carré se raccordant par un cavet sur la corbeille feuillagée présentent une grande variété. La sculpture un peu sèche et malhabile est caractéristique de la fin de second âge roman, à la charnière de l’introduction du gothique.
Chœur reconstruit au milieu du XIVe siècle, chapiteaux très élégants.
Nef ancienne refaite
Vitraux
Belle vitrerie dont certaines parties très remaniées
Vie de Jésus
Apôtres
Vitrerie blanche décorée de « fermaillets »

Mobilier cultuel
Autel de saint Benoît et sainte Scholastique
Autel de la Nativité
Statues
Saint Blaise
Saint Firmin
Saint Eutrope
Saint Hymer
Vierge à l’enfant
Saint Martin

Tableaux
– Copie de la Cène de Philippe de Champaigne provenant de Port-Royal des-Champs ? selon l’abbé de Roquette: saint Jean: Jean Racine, à l’extrême gauche: Pascal; Saint Cyran troisième à gauche; surintendant Fouquet premier plan à gauche
– Alain de L’Isle, « Le Docteur Universel »
– Sainte Lutgarde, religieuse de l’Ordre de Cîteaux
– Saint Hymer et saint Martin par Jean Restout
– Jésus devant Pilate
-Saint Sébastien
– Un roi couronné: saint Louis ?

3 – L’Aumône ou Le Cornica:

Michel COTTIN.

Il existait sur le territoire de la paroisse de Saint-Hymer, une maladrerie connue sous le nom de Cornica avec une chapelle sous le double patronage de saint Marc et de saint Gilles. L’essentiel de ce qui en a été écrit le fut par le Dr. BUREAU auquel nous empruntons les lignes suivantes: « …Le « Château de l’Aumône est tout ce qui reste de la maladrerie du Cornica réunie à l’hôpital de Pont-l’Evêque en 1696 [1]. De cette léproserie qui existait probablement à la fin du XIe siècle, sur les territoires de Reux et de Saint-Ymer, la chapelle dédiée à saint-Marc et à saint Gilles[2] située à l’angle du chemin de Reux et d’une sente qui regagnait la route de Caen, a disparu. Seul le sentier conservé sur le cadastre son nom de « Chemin aux Ladres » qui aboutit à la « Fontaine aux Malades » connue de nos jours sous le nom de « Source Marais [3]  » (l’un des points d’eau de la ville de Pont-l’Evêque). Parmi les biens de la maladrerie réunis à l’hôpital de Pont-l’Evêque en 1696, le logis de l’Aumône ne figure pas. Il appartenait probablement, en 1764, à Me Michel Pierre Leloup, procureur en l’élection de Pont-l’Evêque, fils de feu Pierre Leloup et de Catherine Homo, qui épousait le 28 août de la même année, à Beaumont, Françoise Marguerite Gamare. Leur fille Jacqueline Françoise Emilie s’unissait le 13 Floréal an II à Jean Noël Aumont qui fut le père d’Emmanuel Aumont, avocat, maire de Pont-l’Evêque de 1852 à 1856 [4]. C’était l »aïeul de l’actuel propriétaire qui s’efforce de percer le mystère de l’Aumône, car, plus ici qu’ailleurs, se pose le problème des origines et des remaniements successifs.
« Tous les souvenirs sont effacés du temps où, le 25 avril, jour de la Saint Marc, le prieur de Saint-Ymer conduisait la procession qui se rendait à la chapelle du Cornica. Revêtu de l’étole, précédé du vicaire perpétuel de la paroisse et du chapelain de la Charité, le sieur religieux, suivi de tous les habitants, allait y célébrer la messe avant de recevoir, devant le parvis du petit sanctuaire, la « coutûme » des marchands pour bien marquer ses prérogatives de Seigneur Prieur de saint Ymer[5] « …

4 – Pièces Justificatives:

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection… Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
SAINT-IMER.
235. Guillaume Goulaffre, Sr, de Gassart, et Jacques son frere , ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe; par lesquelles ils ont dit fournir leur descente de Hue Goulaffre, sur le nom du quel est la Ire. des dites lettres, donnée le 22 décembre 1341, , par Jean, fils ainé du roi de. France. Le procureur du Roi a requis les dits frères être contraints vérifier leur descente, ou qu’ils soient assis.

1066-1067 – Saint-Hymer-en-Auge
Fondation du prieuré par Hugues de Montfort.
« …Igitur Hugo de Monteforti, notum esse volo nunctis sanctée matris ecclesiae fidelibus tam presentibus quam futuris, quod idem beneficium quod Gislebertus tenuit de me quando erat eques, Beatae Mariae et sancto Ymerio contuli et Radulpho, abbati, concedo et totam decimam omnium reddituum terrae meae ac de cunctis sylvis meis decimam; hoc est de feris, de volatilibus, de venditione nemorum, de essartis, de melle, de pasnagio, atque de cunctis consuetudinibus sylvarum et de omnibus molendini meis decimam, et de piscariis et de vivariis et de cunctis pecuniis et caseis, nec non etiam quodcunque in eadem villa habuit Gislebertus excepta medietate cujusdam molendinis et praetera medietatem vinae meae, atque tres rusticos, quandam partem de sylva sancti Ymerii. Et in Anglica….
« … pro abolitione delictorum meorum ac vitae aeternae merito, et pro anima patris mei Hugonis et matris meae et uxoris meae et pro animabus fratrum meorum Rodulphi ac Roberti atque filiorum cum auctoritae domini nostri Willelmi, Northmannorum principis. Témoins: Guillaume le Conquérant, Maurille archevêque de Rouen, Hugues d’Eu, évêque de Lisieux, Roger de Beaumont, Robert Bertran, Hugues de Grandmesnil.
= BREARD Ch., Cart. de St Ymer, n°1, p.1

1151, sept. – 1153, sept. – Lisieux
Mandement de Henri Ier, duc de Normandie à l’évêque de Lisieux et à Robert de Montfort leur enjoignant de faire reconnaître certains biens qui appartiennent à l’église de St Hymer.

« Henricus dux Normannorum et comes Andegavorum, Arnulpho episcopo Lexovinsi et Roberto de Monteforti salutem.
« Mando vobis et precipio quod faciatis recognosci per legales homines que sint ille que pertient ad ecclesiam sancti Imerii de rebus illius quas Thomas de Ponte Episcopi tenuit, et illam (?) monachis de Becco bene et in pace et juste tenere faciatis ».
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.I, XXXIV, p.40-41

1160
Robert Ier comte de Montfort, fait don au prieur et aux moines de saint-Ymer (Saint-Hymer), de l’église de Watertot et de la chapelle Saint-Nicolas du château de Montfort. Témoins: Roger, prieur de Conflans; Valdericus, secretarius, Gaufridus d’Asnières; Matrieu et Richard de Bonnebosq (note sur la seigneurie de Bonnebosq, et des fiefs en relevant: Betteville, le Torquesne et Gassart); Richard Charpentier, Roger Crassius ; Henri, fils Robert.
= B.N. ms. nouv. acq. lat. 2097, p. 15 – Reprod. : Charles BREARD.- Les cartulaires de Bricquebecq et de saint-Ymer-en-Auge, Rouen-Paris, 1908, pp. 11-12

1204
Robert Bertran concède à Pierre Boschier trois vergées de terre avec le droit d’y établir un moulin à tan « le Doit Mortin ». Témoins: Guillaume de Blosseville, Richard le Foidre, Raoul de Bricquebec, Gislebert Trouel, Hugues de Barneville, maistre Guillaume Vuver
= Charles BREARD.- Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen-Paris, 1908, pp. 193-193

1214
Laurent Hay reconnaît qu’il est obligé envers le prieur de saint-Hymer en 40 sous 8 deniers de rente, à cause de la fieffe à lui faite par ledit prieur de quatre acres de terre situées sur la paroisse de Blangy (En l’aînesse des Couturiers-Hys.), aboutant au chemin de Cormeilles.
= Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 27.

1223 – Blangy-le-Château, Saint-Hymer
Prieuré de Blangy Acte de l’union des deux prieurés par Guillaume IV du Bec-Crespin. [6] – Ego Willelmus Crispinus dedi et concesi domum Blangeio cum pertinentiis prioratur de Sancto Ymerio, hac conditione quod monachi qui in predicta domo solebant commorari amodè in domo Sancti Ymerii commorentur (fol. 640)
= Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 142

1226 – Saint-Hymer
Eustache d’Aubigny, chevalier, aumône à l’église de Saint-Ymer tout ce qui lui reste de son bois situé sur ladite paroisse. Le prieur, Hugues de Fauguernon, lui remet 15 livres « de caritate ».
= Charles BREARD, Additions au cartulaire de Bricquebec, n°XX, p.142

1253 – Lisieux
Lambert et Nicolas Cadoc, bourgeois de Lisieux, délaissent au prieuré de saint-Ymer le droit de pêche qu’ils avaient « in Aqua Ive^ ciric molendinum de Fossa »
= Charles BREARD.- Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Paris, 1908, p. 41. (Fol. 111)

1271
Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, érige la chapelle de Mauny en paroisse, et confirme au prieuré de Saint-Ymer (Saint-Hymer) les deux tiers des dîmes de la paroisse de Barneville  (-sur-Seine, canton de Routot – Eure)
= Ms. nouv. acq. lat. 2097, fol. 132 reproduit in Charles Bréard.- Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge, Rouen-paris, Lestringant-Picard, 1908, pp. 47-48

1299
12.. – Hôpital de Lisieux.
Hugues de Torquesne fait une donation à l’hôtel Dieu, confirmée par Hugues de Montfort son suzerain. Témoins: Guillaume de Montfort, Raoul de Bailleul, Guillaume de Bonnebosc, Hugues chapelain de St Hymer, Rober Bertran et alii.
= Charles VASSEUR, 1864. p.15

12.. – Hôpital de Lisieux.
Hugues de Torquesne fait une donation à l’hôtel Dieu, confirmée par Hugues de Montfort son suzerain. Témoins: Guillaume de Montfort, Raoul de Bailleul, Guillaume de Bonnebosc, Hugues chapelain de St Hymer, Rober Bertran et alii.
= Charles VASSEUR, 1864. p.15

1347, avril
Jean du Bosc vend au prieuré de Saint-Hymer une géline de rente annuelle à prendre sur une demie-acre de terre en bois du fief de Millouet.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge, Rouen-Paris, 1908, p. 73

1348, avril
Robert Dorberne donne au prieuré de Saint-Hymer, trois acres et demie et six perches de terre situées au fief de Millouet avec les maisons, et 29 sous 1 den. et un chapon de rente, en conséquence de la donation par lui et par sa femme de la moitié de leurs acquêts et meubles.
= Charles BREARD.- Les Cartulaires de Bricquebec et de Saint-Ymer-en-Auge, Rouen-Paris, 1908, p. 74.

1379, 26 janvier
Les gens des comptes du roi étant à Evreux pour l’audition des comptes des terres du roi de Navarre demandent à Jehan Le Franc, commis à recevoir les revenus de celles-ci, de verser au prieur de saint-Hymer-en-Auge, suivant sa supplique, la somme de 11 l.t. 12 s. 1 d. ob. t. à prendre sur les arrérages baillés à lever à Ricart du Rouil au titre de ses comptes de vicomté.
Signé: Broichier
= Bibl. mun. de Rouen. Martainville, 217, n° 14.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 56.

1485, 23 novembre – Saint-Hymer
Echange concernant des fonds à Saint-Hymer.
= Arch. SHL. FL 175.

1614-1674 – Manerbe, Pont-l’Evêque, Saint-Hymer
Famille Le Cousteur
AD 14 2E 516 – (4 pièces)

1756, 7 septembre – Saint-Hymer
Copie d’un bail de la ferme des Vignes, à Saint-Hymer, consenti par le marquis de Prie.
= Arch. SHL. FL 40.

1763 – 1768 – Formentin
Pièces relatives à des baux à ferme de pièces de terre à Formentin, Le Fournet, Saint-Eugène et Saint Ymer (Saint-Hymer), consentis par Jean Labbé, demeurant à Bourgeauville et François Hauvel, à Jean-Baptiste Bellanger, laboureur à Formentin.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – 12 pièces papier

1848
Archives SHL. 1F802 :

1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle­ concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville,­ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St­ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste­ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,­ Villerville.

5 – Archives SHL:

LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

Voir FONDS BOUDARD ou BOUDARD.SPR :
-2FA189 : 30 mai 1760 : lettres de Pierre David laboureur à St Hymer au lieutenant général civil et criminel du baillage d’Auge pour protester contre la saisie de ses biens à la demande de Jean de Freney.
-2FA190 : 18 février 1765 :  Paul Vasse de St Hymer reconnaît avoir donné à ferme à Pierre David fils….
– 2FL5- Prieurés divers : Saint Hymer, Sacé, Beaumont le Roger, Saint Léger du Houle, Viraudeville, Combourg, Maupas, Briquebec, Sainte Marie l’Egyptienne (Tourville). (1 carton)
– 2FL43 : Prieuré de Saint Hymer : 1691 :

Voir Dossier « Lieux M à Z »
33  Saint Hymer : revue illustrée du Calvados.

Carnets de Charles VASSEUR :
Analyses et Transcriptions … « Transcriptions.doc »
PIECES DE PROCEDURE DES XVII ET XVIII SIECLE ACQUISES PAR M. PANNIER CHEZ HUCHON (bailliage de Pont-l’Evêque)
p.136
Fieffe faite à Jean Thierry demeurant à Pont-l’Evêque par Guillaume Vipart, dit Taupin, escuyer, de 3 pièces de terre assises en la paroisse de Pont-l’Evêque sur le chemin de Saint Hymer, bornées entre autres par les héritiers de François de Caranville, Robin Mauvoisin, Geffray de France, Guillaume de la Louvet, Jean d’Auge etc..  pour 30 sols,  chapons de rente à la Saint Michel et à Noël, relevant des dits héritages de Monsieur le Duc d’Orléans.
REGISTRE CONTENANT 200 FEUILLETS POUR SERVIR A ENREGISTRER LES CAUSES DONT SERA CHARGE MAISTRE LE SUEUR AVOCAT AU BAILLIAGE DE PONT-l’EVESQUE COMMENCE LE 23 SEPTEMBRE 1765
1766 21 octobre
Maître Bernardin David, prêtre du diocèse de Lisieux, pourvu de la cure de Saint-Hymer, plaidant contre Maître Jean Jacques Cir Crespel, prêtre actuellement desservant de ladite paroisse de Saint-Hymer
1766 23 octobre
Monsieur le prieur de Saint-Hymer, plaidant contre une veuve Le Roy et Messire Jean Baptiste Deshaye, escuyer, seigneur de Gassard.
1768 26 octobre
H.E.F.R de Roquette, prieur commanditaire de Saint-Hymer
1772 26 août
Maistre Bernardin David, prestre curé de Saint-Hymer
1744 22 avril
Messire Henry Emmanuel François Remond de Rocquette, prieur commendataire du Prieuré de Saint-Hymer, demeurant à Paris Faubourg Saint-Antoine rue de la Roquette
1744 15 juillet
Messire Jean Baptiste Deshays, escuyer, seigneur du noble fief, terre et seigneurie de Pierrefitte demeurant en la paroisse de Saint Hymer

Carnets de Charles Vasseur « Doyenné de Beaumont », ce feuillet manque

Autres archives :
Montage de diapositives de l’Université Inter-Ages en 2001.
Texte concernant le colonel Langlois, officier et peintre. (texte de Mme N. Pinel)
Diapo 1  mais revenons à Beaumont en Auge pour faire connaissance avec le COLONEL LANGLOIS, de 40 ans plus jeune que Laplace. Charles Langlois est né à Beaumont en 1789.Comme son aîné il va au collège militaire puis au lycée de Caen pour préparer polytechnique.
Diapo 2  Il fait les campagnes napoléoniennes et assiste aux adieux de Fontainebleau. Il est blessé à Waterloo, puis démobilisé.
Diapo 3  Passionné de dessin, il rentre à Paris dans les ateliers de peinture de Girodet, d’Horace Vernet, de Gros.
Réintégré dans l’armée en 1819, il participe à la conquête de l’Algérie et devient colonel.
Diapo 4  Durant toutes ces années il dessine et peint ce qu’il voit.
Diapo 5  Il crée un genre spécial « les panoramas » ou reconstitution picturale des champs de bataille. Il devient célèbre.
Diapo 6  En 1837 le prieuré de Saint Hymer est à vendre. Le Colonel Langlois l’achète et y fait de grands travaux.
Diapo 7 – Il partage son temps entre voyages à l’étranger, Paris, une certaine vie mondaine…et le prieuré qu’il aime beaucoup
Diapo 8  Il décède le 20 mars 1870 et est inhumé dans un mausolée situé dans la cour du cloître du prieuré. Par testament il lègue sa propriété de Saint Hymer à l’Hôpital de Pont l’Evêque pour y faire une maison de retraite.

[1] « C’est par arrêt du Conseil d’Etat du Roy tenu à Paris le 13 juillet 1696 que les biens et revnus de la maladrerie du Cornica ou de Saint Marc ont été unis à l’Hôpital des pauvres Malades de la ville de Pont-L’Evêque ». BUREAU 1963, p. 6.
[2] BREARD 1908, p. 120.FIN NOTEB
[3] François Marais avait acquis les biens de Madame Trémauville, héritière des sieurs Orieult, et fait des démarches pour incorporer dans les héritages la Fontaine aux malades et le chemin public qui y conduit. Le 16 mai 1719, les administrateurs de l’hôpital s’opposèrent à cette prétention, la fontaine étant destinée à l’usage de la maladrerie du Cornica dont les biens ont été réunis à l’Hôpital. (Arch. de l’hôpital) Note BUREAU.
[4] Emmanuel Aumon avait épousé sa cousine Marie Julie Gamare (de la branche André Gamare). Françoise Marguerite Gamare, la femme de Michel Leloup était de la branche Guillaume (Généalogie Gamare).
[5] usages qui s’observaient certains jours de l’année dans l’église du prieuré en signe de prééminence sur celle de la paroisse (BREARD 1908, p. 117). A cette attestation, par devant notaires, des paroissiens de Saint-Ymer, de Pont-l’Evêque et de Pierrefitte assemblés, en 1731, au prieuré de Saint-Ymer, à la requête du prieur commendataire, l’abbé de Roquette, à la veille d’un de ses nombreux départs en exil, seul Me Sébastien des Hayes, seigneur de Gassard, Jacques Beuzelin et Jacques Poullain n’avaient pas donné leur accord. Robert Le Lou avait signé avec les comparants. Note BUREAU..
[6] C’est cette union qui a inspiré aux prieurs de Saint-Ymer la pensée et la facilité de rattacher à Saint-Ymer des droits de fiefs sur certaines tenures.

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