VALSEME




NOTES sur VALSEME

Vallis Seminata

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Recherches des Nobles de Lisieux p.94
De Valsemey – Registre de l’Hôtel de Ville VIII 19
Geneviève de Bierville, veuve du Sieur de Valsemé 1671

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de Valsemé appartient à deux époques. La nef doit dater, en grande partie, du XIIIe. siècle.
La façade occidentale se distingue par sa porte carrée à linteau légèrement courbé, garni d’un rang de têtes de clou, de pointes de diamant et par la fenêtre qui la surmonte, laquelle se compose de deux lancettes géminées surmontées d’une ouverture à cinq lobes; le tout réuni par une archivolte ogivale. Cette partie centrale de la façade forme saillie sur le reste du mur, et j’ai tout lieu de croire qu’elle était autrefois surmontée par un clocher-arcade ; ce clocher, dont l’existence ancienne me paraît probable, a été remplacé par une petite tour carrée en bois, surmontée d’une flèche; le tout est recouvert d’ardoises.
Les murs latéraux de la nef, qui sont, je crois, du XIIIe.
siècle (J’ai remarqué, dans ces murs, des morceaux de tuf calcaire ou travertin : beaucoup d’autres églises du pays en renferment; les eaux sortant de la craie en ont autrefois formé: des dépôts abondants dans cette région).
ne conservent plus qu’une de leurs fenêtres anciennes: c’est une petite lancette que l’on voit du côté du nord, en approchant du choeur. L’autre fenêtre du même côté est moderne et, du côté du sud, on voit deux fenêtres assez larges qui me paraissent du XVIe. siècle, et dont une offre des compartiments flamboyants.
Quelques débris de la corniche montrent une moulure torique détachée par une profonde cannelure, genre de travail assez ordinaire au XIIIe. siècle.
Le choeur de Valsemé appartient au style flamboyant de la dernière période ogivale. L’appareil est en pierre de taille, et les deux travées qui le composent sont voûtées; les arceaux croisés accusent les formes prismatiques en usage au commencement du XVIe. siècle ou à la fin du XVe.
Le pavé a été refait à neuf, et l’intérieur de l’église n’offre pas d’intérêt.
Le grand-autel, au fond du choeur, orné de colonnes, m’a paru du temps de Louis XV ; il est accompagné de deux niches ; deux vases décorent le cintre qui encadre le contre-retable.
L’église de Valsemé est sous l’invocation de saint Michel.
Le seigneur nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge apparteant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1407-1762 – Environs de Pont-L’Evêque
Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-L’Evêque….
= Bibl. Nat. Ms. franç. 5383

1572 – Vicomté d’Auge
Documents divers : assises de la vicomté, cures de Valsemé et Clarbec, comptes, livres de plaids, procédures, administration
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.

1588, 15 avril – Lisieux
Alleu entre Geoggroy de Valsemé, avocat et Pierre Le Roux, charpentier à Lisieux, pour travaux de construction à Lisieux, rue du Bouteiller.
= Arch. M.C. – NOTES et DOCUMENTS – FONDS Et. DEVILLE – 1 – LISIEUX – 3.14

1748. archives SHL 1F820 :
1748-1757 : Valsemey ou Brunetot : ferme Thouret,¬quittances.

1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’anné suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.

1780. – archives SHL.1F695
1780 : Valsemey : sieurs Moulin et Toutain.

Insinuations

A Valsemé des peintures murales se voient dans l’embrasure de la fenêtre du clocher.

Documents inédits –
Lettres d’Henry IV – tome IV p.568
Lettre d’Henry IV au Chapitre de Notre Dame de Rouen lui enjoignant de refuser le Bénéfice de Lever à fierté à un nommé Valsemer ayant assassiné ce deffunt, Seigneur de Mailloc. Datée du camp de Traversy, près La Ferre le 15 avril 1596.
Fierté fut levée par Pierre de la Sceaulle, seigneur de la Motte qui avait tué Jean de la Masure, seigneur du Boys-Simons.
Le seigneur de Valsemé fut donc laissé de côté.

Malet en Normandie. Louis Robert appelle le Marquis de Valsemé, puis Comte de Graville, ancien ….. sous-lieutenant des Chevaux Léger de Berry, chevalier des Ordres, 2 février 1759, marié le 30 mai 1730 à Madeleine Bouton de Chamilly, veuve de François Martel, comte de Cleré. Madame de Razilly est fille d’une sœur du comte de Graville. (Calendrier des Princes 1764)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de St Gabriel

Patronage:
14e Dominus de Clarobecco
16e Dominus de Favachiis
18e le seigneur

Curés:
le Mercier 1764
Lalouette 1774 Alleaume 1783/1787

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