SAINT LEGER DU BOSC




NOTES sur SAINT LEGER DU BOSC – 14

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 78.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 744.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.Léger-du-Bosq, Sanctus Leodegarus, ecclesia Sancti Leodegari de Bosco.

L’église de St.-Léger n’avait plus que sa nef quand je l’ai visitée dernièrement, et l’on reconstruisait le choeur avec une sacristie qui devait communiquer au sanctuaire par deux portes. La nef se compose de trois travées ; les murs surplombent d’une manière très-sensible au nord et au sud, mais ils sont très-épais et paraissent assez solides pour subsister encore pendant des siècles. Il est très-difficile d’assigner une date à ces murs qui manquent de caractère. Toutes les fenêtres anciennes ont été remplacées par des fenêtres carrées ; des reprises ont conséquemment été faites ; le mur occidental est presque tout entier reconstruit.
La tour, en bois, est en forme de flèche et couverte d’ardoises; elle repose sur le pignon.
J’ai remarqué, dans les démolitions du choeur que l’on reconstruisait quand je suis passé à St.-Léger, le tympan tréflé d’une porte ou d’une crédence garnie de tores très-évidés, dans le style de la 2e. moitié du XIII. siècle ; il serait possible que, malgré leur peu de caractère, les murs de la nef datassent, en partie, de la même époque.
A l’extrémité de la nef, à l’extérieur, on lit l’inscription suivante sur une pierre incrustée dans la muraille méridionale:

CY DEVANT REPOSE LE
CORP DE Me- MICHEL GRAIN
VILLE CURÉ DE CE LIEU LE
QUEL PENDANT 45 ANS QU
IL GOUVERNA SON TROU
PEAU MONTRA UN GRAND
ZÈLE. ET UNE PIÉTÉ FER
VENTE. IL ORNA L’ÉGLISE
ET FUT LE PERE DES PAU
VRES. IL MOURUT DE LA
MORT DES JUSTES LE 15
MARS 1785 AGE DE 79 ANS
7 MOIS. PRIEZ DIEU POUR LUI.
Riequiescat in pace.

Les voûtes de la nef et du choeur sont faites en merrain et de forme cintrée.
L’église, sous l’invocation du saint dont elle porte le nom, dépendait du doyenné de Beuvron. Le seigneur nommait à la cure. C’était, au XIVe. siècle, un Th. de Silly.

Le manoir de Silly est situé dans la vallée, à peu de distance de l’église; il est mentionné sur la carte de Cassini.

PRIEURÉ DE MONTBOTTIN.
— Le prieuré de Ste.-Marie de-Montbottin, situé à l’est de l’église de St.-Léger, mais qui dépendait autrefois d’Angerville, est aujourd’hui représenté par un groupe de bâtiments presque ruinés, construits en pierre et eu bois, qui paraissent de la fin du XVII. siècle.
Un de ces bâtiments, que je suppose avoir été l’habitation manable, a deux cheminées: une à chaque extrémité; et, au centre, un escalier formant saillie ; deux fenêtres ont encore des volets sculptés, en chêne.
La chapelle a été détruite depuis la Révolution. On y voyait une statue de saint Eutrope, qui était un objet particulier de vénération dans le pays.
Ce prieuré dépendait de l’abbaye de Longpont.

Antiquités romaines.
— Feu M. de Cache!eu, chevalier de St.-Louis, possédait une pierre-cachet qui avait été trouvée, m’a-t-il dit, à St.-Léger-du-Bosq ; j’ignore sur quel point de cette commune. Ce cachet et les inscriptions qu’il portait ont été examinés par M. Heler, correspondant de
l’Institut, qui doit en avoir parlé dans un de ses mémoires.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-LEGER-DU-BOSC.
253. Jean et Christophe le Gras, freres, ont » dit être extraits d’ancienne noblesse, joûte la généalogie par eux baillée, pour la justification de laquelle ils ont produit certain nombre de lettres et écritures, la Ire. desquelles , datée de 1455 , est sur le nom de Philippes le Gras, qu’ils ont dit être leur ayeul ; et, pourceque leur généalogie n’étoit suffisamment justifiée, le procureur du Roi a requis qu’ils soient assis.

1343, 13 novembre – Saint-Germain-en-Laye
Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d’Anjou et du Maine, demande au bailli de Rouen de verser à Gieffroy de Meullent, prieur de Montbotin (à saint-Léger-du-Bosq), 20 l.t. pour la réparation du prieuré à prendre sur les marchandises de bois de « noz forez de Touque ».
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, n) 14 et 17.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 30.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Curés:
Grainville (1764-1774)
Asse (1785-1787)

Noms cités : Th de Sillogo ou Silloyo fils puîné de Robert de Silly écuyer de Vallencourt.

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