NOROLLES



NOTES sur NOROLLES – 14466

1 – Bibliographie :
2 – Références historiques :
3 – Archives SHL

1 – Bibliographie :
Norolles, La Ferme de la Vallée, CDMPA, pp. 121-122; épis de faîtage
Norolles, La Manoir de la Pelletière, CDMPA, pp. 123-125; soubassement de pierre et brique à harpes, petites fenêtres carrées jumelles, XVIe / XVIIe

BEZIERE, Monographies communales d’Ouilly-le-Vicomte; Rocques et Norolles, Ms. c. 1885, 12 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9457.
= Arch. SHL. NE 000 (NE 44) – photocopie

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 413.

Editions FLOHIC : le Patrimoine des Communes du Calvados, page 243.

(MIR Jean), Norolles en Pays d’Auge, illustrations de Geneviève et Erwan Le Boeuf-Didelot, s.l.s.d. (Lisieux, Composet, décembre 1988), 14 x 21, n.p. (36 p.)
= Bibl. SHL. PA. N° 5.015
+ IND.: Manoir de la Pelletière, château de Malou; Ferme de la Vallée; La Monteillerie; Le Domaine de Combray; la motte féodale; l’église; l’école; charité, statuts de 1803, révisés en 1904 (tarif des amendes); la Révolution; Deschanel à la Monteillerie; maires; pressoir (dessin d’un pressoir à « cliquet »)

TRIGAN : Histoire ecclésiastique, tome II, pages 137 à 144 : reliques de Saint Regnobert.
LE PRESVOST : Annuaire normand, 1er volume pages 19 et 20, même sujet.

Château de Malou
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 114-117

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.
Norolles, ecclesia de Noeroliis, de Norollis, Nogeroloes, Noeroles, Norolles.

Norolles est une localité importante, située dans la plaine du Lieuvin ; mais son territoire s’étend jusque sur les bords de la rivière de Touque. On y trouve quatre fiefs ou manoirs plus ou moins curieux.
Son nom jouit du privilège, fort rare dans notre contrée, d’être mentionné dans l’histoire pendant la période carlovingienne.
C’est à propos de l’enlèvement des reliques de saint Regnobert, évêque de Bayeux. Trigan, dans son Histoire ecclésiastique, t. II, p. 137 à s’est étendu avec complaisance sur ce fait, dont il a cherché à expliquer et à discuter toutes les phases. Son récit est trop long pour entrer dans le cadre de ce travail. Voici un résumé bien suffisant, qui est emprunté à un mémoire de M. Auguste Le Prevost publié en tête du premier volume de l’Annuaire normand, p. 19 et 20 :
« Dans les derniers jours de 846 ou 847, un personnage du Lieuvin, nommé Hervé, dont la mère était propriétaire d’une église de St. Victor, qui paraît être St.-Victor-d’Épine, se détermina, à la suite de visions réitérées, et après avoir pris l’avis de Fréculfe, évêque de Lisieux, à aller chercher à Bayeux les corps de saint Regnobert, évêque de cette ville, et de saint Zénon, diacre, pour les apporter dans son domaine.
Assisté de deux vénérables prêtres, nommés Guinemare et Hardouin, il s’introduisit secrètement dans Bayeux, alors occupé par les Bretons qui s’y étaient établis et dévastaient tout le voisinage, dit l’historien contemporain de cette translation. Nous apprenons ainsi que, pendant que les Normands ravageaient le territoire des Bretons, ceux-ci venaient déjà en faire autant sur nos côtes de la Basse Normandie. Peut-être, d’après cela, fut-ce pour faire la part du feu que Charles-le-Chauve leur céda plus tard le Cotentin. Quoi qu’il en soit, à la faveur des ténèbres et du délaissement occasionné par l’invasion bretonne, Hervé put entrer, sans être remarqué, dans l’église extra urbaine, déjà désolée et profanée, de St.-Exupère, et en enlever les reliques, objet de ses pieuses recherches ; puis, le lendemain, faisant grande diligence, probablement pour se soustraire aux réclamations des Bayeusains, il les apporta, à la faveur d’un brouillard épais, jusqu’à un lieu nommé Nogeroloe (Norolles, près Lisieux). Ce ne fut plus ensuite qu’à petites journées, au milieu des processions et des champs d’allégresse, qu ‘il arriva à St.-Victor, où les corps des deux saints restèrent quelque temps déposés sur l’autel. De là ils furent transférés, un peu plus tard, dans une petite et modeste église, construite aux frais d’Hervé, tout exprès pour les recevoir, en un lieu nommé Suiacum villa, et que les évêques de Lisieux, de Bayeux et d’Avranches vinrent bénir, sur la demande du fondateur »
L’église est située sur la pente du coteau qui limite la droite de la vallée de Touques, et qui en cet endroit forme une gorge sauvage arrosée par un ruisseau. Elle est sous l invocation de saint Denis : c’est un vocable évidemment fort ancien. Cependant rien ne peut faire présumer que ce fut le lieu de la station des précieuses reliques. Il ne s’agit point ici d’élever une discussion : je remarquerai seulementque l’église de Fauguernon, paroisse limitrophe, est sous le vocable de St.-Regnobert, et qu’il se trouvait en outre dans la même paroisse une chapelle aussi dédiée à ce saint.
La paroisse de Norolles dépendait du doyenné de Touques, pour le spirituel. Pour le civil, elle était comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 76 feux.
En plan, l’église a la forme d’une croix latine et se compose d’un choeur, d’une nef et de deux chapelles en transept.
Le portail est situé à l’ouest, et date du XVI°. siècle.
La porte, cintrée, est protégée par un porche qui occupe, en largeur, tout le développement de la façade. Les vantaux du temps sont à panneaux simulant des étoffes ou parchemin plissé. Le clocher, qui surmonte le pignon, est en charpente recouverte d’essente (V. la page suivante).
Les murs latéraux de la nef appartiennent à deux époques bien distinctes. Au midi, ils sont formés d’un blocage grossier qui doit remonter à l’époque romane. Dans le XVIe. siècle, on les a étayés par deux contreforts. La seule fenêtre qui éclaire ce côté est carrée et par conséquent moderne. Le côté du nord, qui se trouvait plus exposé aux intempéries, a été rebâti en entier, au XVII. siècle, en échiquier de pierre d’appareil et de silex taillé. Il est flanqué de trois contreforts du même temps. Trois fenêtres ogivales sans moulures ni ornements, dont une est actuellement bouchée répandaient largement la lumière.
Les deux chapelles qui forment les bras du transept sont de deux époques différentes. Celle du nord date du XVI.siècle, comme le mur de la nef sur lequel il s’appuie. Des contreforts sont posés sur les angles, et une fenêtre ogivale (comme celles de la nef) sert à l’éclairer.
Celle du midi ne date que du XVIII. siècle. Sa fenêtre néanmoins est ogivale.
Le choeur est entièrement roman, sauf le chevet qui est moderne et obstrué par une sacristie, sauf encore quatre contreforts du XVII. siècle, trois du côté du sud et un autre à l’extrémité orientale du mur du nord. Trois autres contreforts que l’on voit de ce dernier côté sont plais et appartiennent à l’époque primitive.
Toutes les ouvertures un peu caractérisées ont disparu pour faire place à des espèces de trous carrés, évidemment fort modernes.
A l’intérieur, ce choeur présente aussi un certain intérêt.
Les travées sont délimitées par des colonnes romanes engagées, dont la partie inférieure est coupée, et dont les chapiteaux garnis de feuilles plates supportent maintenant des statues (Ces deux statues remontent au moyen-âge. L’une est un saint Denis ; l’autre un évêque, dans son costume antique.); mais il est incontestable qu’ils recevaient primitivement les nervures d’une voûte de pierre, remplacée plus tard par la voûte en merrain que l’on voit aujourd’hui.
Cinq pierres tumulaires se voient dans le pavage : elles recouvrent les restes des seigneurs de Combray, fief situé dans les limites de la paroisse, et qui a joui d’une certaine importance. Les inscriptions qui ont dû couvrir ces pierres sont, pour la plupart, effacées. Sur l’une on distingue encore deux personnages gravés au trait: un homme et une femme dont le costume accuse le règne de Louis XIII. Sur une autre est un blason chargé d’un chevron qu’accompagnent trois roses, avec un chef chargé de trois trèfles. Au bas, on peut encore déchiffrer:



PRIES POVR L’AME DV
DEFVNT LEQVEL
EST MORT LE 4
MAY 1631.


L’écusson nous apprend que ce défunt est un membre de la famille de Parey, qui portait d’azur au chevron d’or accompagné de 3 roses d’argent, au chef d’argent chargé de 3 trèfles de sable. Peut-être même est-ce le père de Charles de Parey, mentionné dans l’Armorial de d’Hozier, comme écuyer, seigneur de Combray, avec sa femme, Marie-Elisabeth de Couvert, qui portait d’hermines à la fasce de gueules chargée de 3 fermaux ou boucles d’or. Ces deux personnages étaient vivants en 1705, ainsi que l’atteste la cloche fondue par Jean Aubert, de Lisieux, dont voici l’inscription :

1705 IAY ESTE BENITE ET NOMMEE GABRIELLE ELISABETH PAR MSre
GAB. MALARD (1) ESCr PBre. CVRE DE CE LIEV ET PAR NOBLE DAME ELIZ.
M. F. DE COVVERT FEMME DB MONSr LE BARON DE COMBRÉ FRANÇOIS
LEGOVX TRESORIER.

(1) Gabriel Mallard) curé de Norolles, figure aussi dans le livre de d’Hozier qui lui donne pour armoiries : d’argent à 3 fers-à-cheval
de sabir
.

La famille de Parey possédait bien antérieurement le fief de Combray. Dans les Monstres de la noblesse du bailliage d’Evreux de 1469, on trouve que « Pierre Parey, seigneur du fief de Combray, présenta pour lui et en son nom Denys Fuzee en abillement de vougier armé et monté suffisamment.
Le nom de Parey ne se trouve point dans la Recherche de Montftaut, faite six ans auparavant, et au commencement du XVI. siècle Jehan de Combray figure parmi les vaillants gentilshommes qui s’étaient réunis pour défendre le château de Touques contre le roi d’Angleterre, et en obtinrent, au mois d’août 1417, une capitulation honorable et un sauf-conduit pour se retirer avec les honneurs de la guerre.
C’est, qu’en effet, l’origine de la maison de Parey ne remonte qu’à cette année 1469, ainsi que l’atteste la production que firent en 1540, devant les élus de Lisieux, Nicolas Parey, sieur de Combray, et ses frères puînés Me. Antoine, Abel et Jean dits Parey, demeurant en la paroisse de Norolles. On y voit qu’ils ont dit être nobles par la charte des francs-fiefs, et pour le justifier ont produit un arrest donné en la Cour de nos sieurs les généraux en 1521, au nom de Guillaume Parey, leur père.
Le maître-autel n’est remarquable que par sa laideur; il est moderne.
Les deux chapelles qui forment transept n’ont en elles mêmes aucun-intérêt. Leurs voûtes sont en merrain. Dans celle du nord se trouve un magnifique banc dont le dossier se compose de panneaux sculptés dans le goût du règne de François I°. L’autel, dans le style Louis XV, provient de la chapelle du manoir de Prie, située dans la vallée, sur la paroisse de Coquainvilliers.
A l’autel de la chapelle du sud, on a adapté un beau tabernacle, débris sauvé de l’ancien maître-autel. Sa forme, en plan, est celle de la moitié d’un hexagone, dont le diamètre se confond avec le retable. Son entablement porté par des colonnettes torses, accouplées et délicatement sculptées, est orné, comme les pilastres des bases, de légers et gracieux rinceaux peints, soit or sur fond de vermillon, soit azur sur fond vert. L’entrecolonnement est rempli par cinq niches vides de leurs statuettes. Au-dessus de l’entablement court une petite galerie composée de balustres renflées. Ce travail remonte seulement au règne de Louis XIV.

Dans un coin de la chapelle est une statue gothique de saint Sulpice, en pierre.
La nef n’offre rien de remarquable ; les fonts baptismaux consistent dans une masse de pierre de forme octogone, sans aucun ornement.
Une litre funèbre entoure l’église à l’intérieur et à l’extérieur.
On en distingue encore les écussons que l’on avait pris soin de recouvrir à l’époque de la première Révolution.
Ils sont accolés, le premier d’azur à la bande d’or accompagnée de trois molettes d’éperon d’or posées une en chef, une à dextre, et une à senestre, et un croissant d’argent en pointe. Le deuxième d’azur aussi, au chevron d’or accompagné de trois roses au naturel, au chef d’argent chargé de trois trèfles de sable. Couronne de marquis ; un lion et une licorne pour supports.
Le dernier de ces écussons est évidemment celui de la famille de Parey ; malgré la légère différence qui s’y remarque et qui ne doit être attribuée qu’à l’inadvertance du peintre ou à son ignorance des règles du blason. Quant au premier, il est à croire qu’il appartient à la famille de Baudran, malgré l’énorme travestissement qu’il a subi. La pièce qui peut en servir de preuve est une déclaration des bénéfices faite en 1750 par le curé, en vertu d’une ordonnance royale. Il est déclaré que le patronage appartient à Mme. de Baudran. Cette dame devait être une héritière de la famille de Parey.
Il est difficile de fixer l’époque précise où ce droit de patronage a commencé d’être exercé par les seigneurs de Combray.
Au XIVe. et jusqu’au XVIe. siècle, d’après les Pouillés, le patron était le seigneur temporel de Fauguernon. C’est seulement au XVIIe. siècle qu’il est remplacé par le seigneur du lieu, c’est-à-dire le seigneur baron de Combray dont le fief paraît être un démembrement de la vicomté de Fauguernon.
L’église de Norolles possède plusieurs ornements précieux ; d’abord, deux chasubles dont les croix brodées d’or et argent sur soie, représentent des fleurs et des rinceaux d’un bel effet, et qui peuvent remonter jusqu’au règne de Louis XIII.
Mais son véritable trésor consiste dans deux dalmatiques de velours noir, dont les bandes à personnages datent évidemment du moyen-âge.
Dans le cimetière est un if qui mesure environ 5 pieds de circonférence, dans sa partie moyenne.

Château.
— Le château de Combray vient d’être reconstruit, il n’offre donc plus rien de remarquable ; mais les trois autres fiefs situés sur le territoire de la paroisse méritentde fixer l’attention.
La Pelletière, bâtie tout près et à l’ouest de l’église, est une grosse maison en briques et chaînes de pierres au rez-de-chaussée, avec porte cintrée à fronton triangulaire.
L’étage supérieur est en bois, sans sculptures. L’intérieur n’offre rien de remarquable. Cette construction date du commencement du XVIII. siècle.
Au fond du petit vallon, sur la pente duquel se trouve l’église, est le château de Malou. Il appartenait, au dernier siècle, à une famille de La Faye (La Recherche de la Noblesse de 1666 inscrit les noms de Jacques, Pierre et Baptiste de La Faye, anciens nobles, demeurant à Norolles) .
Son aspect est monumental. Un fossé profond l’entourait et un pont de pierre fort long conduisait à la porte. Cette porte est cintrée, flanquée de deux tourelles construites en échiquier de briques rouges et de pierre. A droite et à gauche s’étendent deux constructions
obliquant symétriquement, de manière à représenter, en plan avec la porte, trois côtés d’un hexagone. Celle qui s’étend vers l’ouest est en briques avec chaînes de pierre. Le côté correspondant est construit en bois. Des fragments d’épis en terre vernissée garnissent encore les pignons des toits.
L’ensemble de ce château doit dater du règne de François Ier.
Faut-il compter, au nombre des possesseurs de cette terre, un Jean Borel qui produisit lors de la Recherche de Montfaut, dans la paroisse de Norolles ? Les documents manquent. On trouve seulement qu’un Jean-de Gouvis, soubs-âge, était seigneur de Maloti en 1540.
A la fin de ce même XVIe. siècle et au commencement du XVIIe., des protocoles d’actes portent les noms de messire Jehan Ferey, chevalier seigneur de Durescu, Sainct-Andrey, Fontaines et Malou, conseiller du roy et garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec ; mais il faut remarquer qu’il existe aussi un château du nom de Malou à 500 toises environ du bourg de Cormeilles, tout près de la Calonne, et que ce château a eu une bien plus grande importance que celui de la paroisse de Norolles.
En suivant le petit ruisseau qui prend sa source dans le vallon du château de Malou dont il a dû remplir les fossés, on arrive à la ferme de la Vallée, construction assez remarquable pour le pays, qui appartient à M. Cordier, ancien représentant.
Sa position ne manque pas de pittoresque, puisqu’elle est bâtie au pied du coteau et qu’elle domine la belle vallée de Touques. La maison manable, que l’on distingue à ses combles élevés, au milieu des bâtiments ruraux épars alentour, date du XVIe. siècle. Elle est construite en pierre de taille.
Une tourelle carrée occupe le centre de la façade : elle contient un escalier en hélice. Son toit de tuiles, relié an comble principal, est percé d’une lucarne que surmonte un épi de terre vernissée. D’autres épis terminent aussi le sommet de la tourelle et les deux lucarnes qui éclairent le grand comble.
La cheminée en briques, qui se voit au loin entre les feuillages des pommiers, est ornée d’arcades simulées, cintrées, surmontées de frontons aigus.
La façade est élevée d’un étage seulement, éclairé par quatre fenêtres. Les plus voisines de la prairie sont garnies de moulures de la Renaissance. Les autres parties ne présentent, à l’extérieur, rien de caractéristique.
L’intérieur offre de vastes salles, tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Celle qui sert de cuisine montre une vaste cheminée, dont le large manteau de, pierre est soutenu par des colonnettes géminées avec bases et chapiteaux.
Deux des appartements de l’étage sont fermés par des portes dont les ais sont encore garnis de clous ornés de tôles découpées et repoussées. Dans l’un de ces appartements est conservée intacte une belle cheminée à consoles feuillagées, dans le style de la fin du XVIe. siècle. L’autre a ses solives ornées de sculptures de la Renaissance. Les bâtiments d’exploitation n’ont point d’intérêt. La cave est garnie de tonneaux d’une capacité peu commune. Le plus grand peut contenir dix bottes, mesure du pays qui équivaut à 11 hectolitres. Il porte la date de 1722.
NOROLLES. – Le château de Malou, entouré de fossés profonds a peut-être été construit sur un ancien emplacement fortifié (11).
(11) Caumont, Stat, mon., IV, p. 426

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Références historiques :

11.. sans date, fin XIIe
Robert Bertran donne à Guillaume de Bouquetot des franchises dans la terre de Fauguernon.
Erga Guillermum de Bousretot.
Sciant omnes presentes et futuris quod ego Robertus Bertran dedi et concessi et presenti carta confirmavi Guillermo de Bousretot, pro homagio et servitio suo et pro viginti solidis andegavensium de redditu quos idem Guillermus habebat de me annuatim apud Honefleu quos michi reddidit quite (sic) omnes li¬bertates in terra de Fausguernon cum omnibus pertinentiis quam Robertus de Bousretot, pater ejusdem Willermi, et Mabilia, mater ejusdem, tenuerunt et possederunt de Willermo de Angervilla, que terra est de feodo meo. Omnes autem libertates confirmavi Willermo prescripto et heredibus suis habendas et possi¬dendas de me et heredibus meis in predicta terra de Fausguernon et per totam eandem terram et de omnibus consuetudinibus quas ego, predictus Robertus, in eandem terram capiebam et habebam et ad manum meam pertinebant, quietas et so¬lutas et liberas pro prescripto hommagio et servitio et pro predictis viginti solidis de redditu. Testibus; Petro de Cunbrai (Combray à Norolles ?); Willermo de Pipardo; Roberto de Tilia (Saint-Etienne-la-Thillaye); Waltero Pipardo; Roberto de Foumuchum (Fumichon) ; Willermo de Fausguernon, Waltero de Fausguernon (Fauguernon), Hunfrido Linel, Willermo de Salrme (sic).
= Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°13, p. 200: Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec (N° 35, p. 7)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam de Tourgisvilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur) ; ecclesiam sancti Georgii de Flikeflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Hebertot (Vieux-Bourg) similiter. Preterea dono et confirmo predicte ecclesie sancti Audoeni ad sustentationem monachorum qui apud sanctam mariam de Bello Monte in Augia. Deo servituri deputantur, decimas de omnibus forestis meis et de pasnagiis, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de théloneo de Fausguernon (Fauguernon) decimam, et in granario de Fausguernon tria sextaria avene, et pratum de Alinetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Touca piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles) et de Rotis (Reux) et de Brancillze, sicut antecessores mei eas dederunt et prefati monachi eos possederunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent.
Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. (ce qui n’apparait pas dans celle de 1221 est souligné)
Eisdem confirmo et concedo que ad majorem declarationem duxi propriis nomibus exprimenda, videlicet ecclesiam sancte Marie de Bello Monte in Algia cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejudem ecclesie; ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie; ecclesiam de Pemma Pice similiter (Pennedepie), ecclesiam de Magnavilla in Constantino similiter (50) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam sancti Petri de Torgovilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur); ecclesiam sancti Georgii de Fliqueflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejusdem ecclesi, et in eadem villa census cum omnibus pertinentiise que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Herbertot (Vieux-Bourg) similiter, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de theloneo de Fauguernon, decimam, et in granario de Fausguernon tres sextaria avene, et pratum de Alnetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Chosti (sic) (pour Touqua ?) piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles), cujus presentatio ad me pertinet et de Rotis (Reux) et de Branvilla et de Claro Becco (Clarbec), sicut antecessores mei eas dederunt et predicti monachi eas possiderunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fauguernon, quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent. Dedi etiam duos vavassores eis Gocelinum et Hosbertum. Et sciendum est quod capelle sancti Michaelis (le texte de 1221 dit: Nicholai) de Ronchevilla et de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. (suivent des biens dans la Manche)…. Cum autem contentio esset inter predictos abbatem et conventum et me super straminibus quarumdam decimarum, videlicet de Surteinville magnevilla, Ovritot Briquebec, Buschierville, (50) Sancti Philiberti de Campis, Sancti Renorberti de Fausguernon, Noeroles (Norolles), Bretteville (?), Bronville; quito eisdem et remitto simpliciter jus quod dicebam me habere in starminibus omnium decimarum quas habebant in locis proximis ductis, excepto stramine et foragio tricturato omnium decimarum suarum de parochia de Briquebec. Quod de voluntate ipsorum ad usus meos et heredum meorum retinui dequo stramine poterimus facere, donando vel vendendo, nostramù plenariam voluntatem. Ita quod nec ego nec heredes mei possumus in straminibus dictarum parochiarum, excepto stramine de Briquebec, in posterum aliquid reclamare. Volo et concedo quod ipsi percipiant decimas venditionis in nemoribus meis de Fauguernon, cum ea vendi contigerit,, et pasnasgii; sed in ceteris decimis eorumdem nemorum nichil poterunt reclamare, salvo jure suo quantum ad decimas bladi, si dicta nemora vel partem eorum redigi contigerit ad culturam. Concedo etiam priori et monachis Sancte Marie de Bello Monte in Algia quod singulis diebus habeant in haia meo de Tilleio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificandum domum sancte Marie de Bello Monte, et ad molendinum faciendum, et ad plaustrum et ad oratrum (le texte de 1221 dit aratrum), ; et insuper fagum unam ad Natale Domini, et unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et decimas hayarum de Tilleio et de Honefleu sicit percipere consueverunt, volens et concedens ut si forte predicti monachi vel successores eorumdem decimis, juribus redditibus non utantur vel aliter quam deuerint utantur minus inde recipiendo, nullum eis ex hoc prejudicium in jure suo vel possessione generetur, nec michi, nec heredibus meis jus aliquod adquiritur.Datum apud Cadomum, anno Domini M°CC°.L°. quinto.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Norolles, Dominus de Faguellon
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Sevestre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1378
Fragment de l’Assiette d’une aide levée en 1378 en diverses vicomtés de Normandie. Partie de la vicomté d’Orbec (la seule subsistante)
C’est l’assiette de la somme de quinze mille cent quatorze livres six soulz tournois …
Sergenterie de Moyaux

Nourolles(Norolles)xx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1395, 7 juillet – Cormeilles
Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur l’assiette des terres et revenus de Richard de Cormeilles, désire transférer à son fils aîné Guillaume à l’occasion de son mariage: biens à Cormeilles, Saint-Pierre et Saint-Sylvestre de Cormeilles, Quetteville, et au Faulq; fief de Quetteville, fief de Grangues à Quetteville, fief de Norolles.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 115.116.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 32.

1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1404, 15 décembre – Pont-l’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

20. Jean Borel, Norolles
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1500, 21 mars – Norolles
Raillet Gardin malade de lepre, demeurant en la paroisse d’Ouillie et malladrerie du lieu, baille à fieffe afin d’héritage à Jehan Gosset, de lad. paroisse d’Ouillie, une pièce de terre nommée le Camp Hubert, sise à Norolles, contenant une vergée ou environ près du doait au Roi moyennant 6 sols tournois de rente au terme de Saint-Michel
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1513, 28 janvier – Norolles
Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté Michault Esnault, d’un bout Jehan Esnault. La vente faite pour 37 sols six deniers
= Arch. SHL. 9F Deville.

1517, 8 février – Rocques
Testament de Guillaume Gobie, de la paroisse de Rocques. Il donne 10 sols à l’église de Rocques; deux au trésor; deux à la confrérie Notre-Dame, deux à la confrérie de Monsieur Sainct Ouen deux à la confrérie monsieur saint Fiacre et deux à la confrérie monsieur saint Gourgon. Item, 12 deniers à l’église d’Ouilly-le-Vicomté; 12 deniers à l’église de Norolles, 12 deniers à l’église des Vaux; quarante sols à Robert Levavasseur et Jehan Gruchet.
= Arch. SHL. 9f Dossier Rocques. Parch.

1519, 28 juin – Norolles
Fondation pieuse en l’église de Norolles par Messire Jehan Levesque, prêtre natif de lad. paroisse, vicaire de la vicairie perpétuelle de Rays, fondée en la cathédrale de Lisieux, recteur de la chapelle de Notre-Dame de la Coulture, près Ferières (Ferrières) une messe le premier vendredi de chaque mois
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Fondations. Minute, papier 2 ff.

1519, 2 novembre – Norolles
Partage et héritages de la succession de… Picot, héritages à Norolles
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, parchemin.

1522 – Norolles
Me Pierre Lévesque, prêtre.
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1524, 23 avril – Norolles
Contrat de mariage de Robert Gohier de la paroisse de Saint-Denis de Norolles d’une part, et Marguerite Hurel, fille de feu Jehan, de Fauguernon.
A ce contrat figure messire Jacques Filleul, curé de Notre-Dame-de-la-Couture, de Bernay
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier.

1524 – Norolles
Me Jehan Lemaignan, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1526 – Norolles
Robert de Saint-Pierre, écuyer, seigneur du fief de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1528 – Norolles
Lieu-dit Le Champ de la Vigne
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1529, mardi 5 janvier (n. st.) – Fauguernon
Pierre Hébert, de la paroisse de Norolles, baille par échange à Nicolas Parey, écuyer seigneur de Combray, une pièce de terre contenant demie acre 19 perches, sise en la paroisse de Fauguernon, jouxte d’un côté et d’un bout, led. écuyer, d’autre côté Guillaume Hébert et d’autre bout le chemin tendant à l’église de Fauyguernon. Il reçoit en contre échange trois sols de rente à prendre sur les hoirs Jehan Vatier.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1529, 1er mai – Norolles
Guillaume Andrieu, de la paroisse de Norolles, vend aux religieux de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, deux pièces de terre à Norolles, près le Chemin tendant à Lisieux, moyennant 50 sols tournois.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. DEVILLE.

1529, samedi 8 mai – Norolles
Frère Anthoine de Bellemare, religieux en l’Hôtel-Dieu de Lisieux, baille par échange à Robin Advisse, de la paroisse de Norolles, une pièce de terre sise en lad. paroisse de Norolles, contenant une vergée ou environ, contre une autre pièce de terre aud. lieu .
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. DEVILLE.

1529 – Norolles
Lieu-dit Le Champ Rogerot, à Norolles
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1531 – Norolles
Robert de Saint-Pierre, écuyer, seigneur du fief de Saint-Pierre, à Norolles
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1536 – Norolles
Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
NOROLES
113. Philippes Paysant, Sr. de Boutemont, a fourni l’anoblissement à lui concédé par le Roi en octobre 1022, moyennant 500 liv. par lui payées , jouxte la quittance du dit an.
114. Jean de Gouvis, soubs-age, Sr. de Malou, n’a été aucunement approché , parcequ’il n’est résident en la parroisse de Noroles.
115. Pierre Halley, Sr. du fief de Tourville , pour justifier sa noblesse , fondée sur la charte des francs-fiefs, a produit plusieurs lettres et écritures ; et pourceque par icelles sa dite noblesse n’étoit suffisamment justifiée , et aussi qu’il est apparu par la copie du rôle de la dite parroisse qu’il y est assis avec les autres contribuables, le procureur du Roi a requis qu’il y soit maintenu, avec défense de s’intituler et nommer noble personne.
116. Me. Antoine, Abel et Jean, dits Parey, ont produit avec le Sr. de Combray, leur frere aîné, sur la parroisse de Fauguernon, n°. 108.
Les Authieux-sur-Calonne
281. des Christophe de Saint-Pierre, Me Jean, son père; et Aubert, Sr de Norolles, son frère, ont produit lots et autres écritures, dont la copie est demeurée au greffe, par lesquels ils ont dit justifier leur extraction de noblesse et descente par cinq degrés depuis Jean de Saint-Pierre, seigneur de Norolles, et de Saint-Julien, vivant en 1360; ledit Christophe a été accusé de dérogeance, comme coutumier de acheter bœufs et vaches, les engraisser en ses herbages, et ensuite les revendre; et vu le rapport contre lui fait, a été requis qu’il soit assis (A Robert que porte l’ex. de Cairon, nous préférons Aubert, nom plus rare en Normandie, et que les copistes n’auraient probablement pas admis, s’ils ne l’eussent vu bien distinctement écrit.). V. le n° 289.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1543 – Norolles
Philippe Paisant, écuyer, sieur de Boutemont et de Querville, demeurant à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1543 – Norolles
Lieu-dit La Voye es Mallades
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1544 – Norolles
Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie et Jehan Parey, seigneur des Places, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1545, 26 septembre – Norolles
 » Ensuyt les déclaration des lhotz et partage faits entre vénérable et discrète personne messire Jacques Hemery, prêtre, et Guillaume Hémery, bourgeois de Lisieux, ses neveux, des héritages à eulx succedez et remis par la mort et tresparts de Pierre Hemery de la paroisse Notre Dame à Ouillie. Biens à Ouillie et surtout à Norolles.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 8 ff.

1545 – Norolles
Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1545 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, seigneur de la Vallée et des Places, demeure à Norolles ; Abel, son fils, sieur du Brèvedent
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1546 – Norolles
Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1547 – Norolles
Pierre Halley, seigneur de la Touraille, demeure Norolles
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1547 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, sieur des Places
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1549 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée, demeure à Norolles

1550 – Norolles
Jehan Parey, sieur des Places et de la Vallée
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1551 – Norolles
Jehan Borel, curé de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1551 – Norolles
Noble homme Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie, demeure à Norolles
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1556 – Norolles
Nicolas Parey, seigneur de Combray
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville

1558 – Norolles
Noble homme Robert de Saint-Pierre, sieur du lieu, de la paroisse de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1558 – Norolles
Nicole Le Boctey, seigneur du lieu, avocat en cour laie
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1559 – Norolles
Noble homme Antoine Parey, seigneur de la Monteillerie et de Combray, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1561 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée et de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1564 – Norolles
Antoine Parey, seigneur de Combray, demeurant à Norolles, baille à Etienne Boullaie une pièce de terre à Fauguernon
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1565 – Norolles
Jehan Parey, sieur des Places, de la Vallée et de Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1565 – Norolles
Jehan Borel, écuyer, curé ; Guillaume Desperroys, curé
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1571 – Norolles
Richard Parey, sieur de Combray
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1572, 13 mars – Norolles
Pièce relative à des biens sis à Norolles appartenant à la famille Paisant, sieur de Boutemont
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 10 ff.

1573, samedi 19 décembre – Norolles, Fauguernon
Partage de la succession de maistre Antoine Parey, seigneur des terres et seigneuries de Combray et de la Monteillerie entre ses deux fils, nobles hommes Richard et François Parey
1er lot – Le fief, terre et seigneurie de Combray tel qu’il était échu à son père par le décès de Nicolas Parey
2e lot – Le fief, terre et seigneurie de la Monteillerie
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1575 – Norolles
Noble homme Jean de Parey Jean Parey, sieur de la Vallée, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1577 – Fauguernon
Noble homme Jehan Parey, sieur de la Vallée et Malou, vicomte et seul juge de la vicomté de Fauguernon, demeure aud. lieu de la Vallée à Norolles.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1580, jeudi 10 novembre – Norolles
Noble homme Loys Halley, demeurant à Pont-l’Evêque, baille à échange à noble homme François Parey, sieur de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, plusieurs héritages en un tenant, contenant onze à douze acres nommée le Lieu au Templier, sis à Norolles, jouxte d’un côté le chemin tendant du Breuil à L’Hôtellerie, d’autre côté et d’un bout le seigneur de Fauguernon et d’autre bout ledit seigneur de la Monteillerie, tenus de la seigneurie et chastellenie de Fauguernon. Il reçoit en contre échange divers biens à Saint-Philbert-des-Champs.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1584 – Norolles
Jehan Halley, sieur de la Touraille, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1584 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, seigneur de Norolles et de Malou, demeure à Norolles
Tabell. Lisieux par Et. Deville

1587, samedi 30 mai – Norolles
Noble homme François Parey, seigneur du fief terre et seigneurie de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, vend à Jacques Mauduit, sieur de la Rozière, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage nommée l’île Brigault, paroisse de Norolles, bornée d’un bout le chemin de Lisieux au Pont-l’Evêque et d’autre bout la grande rivière de Touques.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1594, 12 avril – Norolles
Succession de Jacqueline Picquot
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1599, 18 février – Norolles, Orbec
Antoine Parey, sieur de Combray, vend à Tassin du Busq, une pièce de terre à Orbec
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1600, 25 mars – Norolles
Noble homme Pierre de Saint-Pierre, sieur du lieu, demeurant à Norolles, noble homme Louis Halley, tuteur des enfants de Jehan Halley, en son vivant écuyer, sieur de la Touraille et damoiselle Loyse de Livet, veuve du sieur de la Touraille, et Pierre de Bellemare, sieur de la Pelletière et du Val, demeurant à Hermival. Accord entre eux au sujet de la succession de Jehan Halley.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, 2 ff.

1601, 2 juillet – Norolles, Lisieux
Robert Millays, boulanger, paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille en loyal échange à Jehan Millais – Millais – demeurant en la paroisse de Norolles, une pièce de terre nommée les Vallées, à Norolles, tenue de la sieurie de Boutement, au grand fief du chapitre
Tabell. Lisieux – minutier n° 11 – Analyse Et. Deville.

1602, 4 mai – Norolles – Lisieux
Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, reconnaît devoir à Jehan Porel, bourgeois de Lisieux, la somme de 400 livres tournois.
Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier, 2 ff.

1602, 20 août – Norolles
Pierre Huard, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques, vend à noble homme Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, demeurant en son manoir sieurial de Combray, paroisse de Fauguernon, 120 livres de rente annuelle à prendre sur ses biens, moyennant 1200 livres tournois. Passé au faubourg de la Porte de Paris, en la maison et demeure dud. vendeur, où pend pour enseigne Le Croissant.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. minute papier 2 ff.

1604, 3 mars – Norolles
Antoine Parey, sieur de Combray, la Monteillerie et les Crespins, Thomas Carrey, bourgeois de Lisieux et Jacques Mauduit, sieur de la Rosière, font accord au sujet de 270 livres de rente dues aud. sieur de Combray.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. minute papier 2 ff.

1604, 11 mai – Norolles
Pierre du Monstier, natif de Rouen, promet payer à Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, la somme de 70 écus sol pour achat d’un cheval.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1606, 29 janvier – Norolles
Laurent Parey parrain de Laurent Picquot.
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1607, 3 mai – Norolles – Lisieux, Fauguernon
Marguerite Vattier, de la paroisse de Norolles, y demeurant, fille et héritière en partie de Pierre Vattier et Robert Questey, vend à Robert Lefrançois, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre en cour, plant et maison sise à Norolles, tenue en partie de la seigneurie de Fauguernon moyennant un boisseau et demi de blé, l’autre partie de la sieurie de Mallou, en la faisance de 5 sols tournois de rente, moyennant le prix de 180 livres tournois.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier.

1607, 11 novembre – Norolles
Damoiselle Jehanne Parey marraine de… de la Croix.
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 6 avril – Norolles
Damoiselle Jehanne Parey marraine de Jehanne May
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 13 avril – Norolles
Damoiselle Jehanne Parey marraine de Jehan Ferey
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1608, 23 juin – Beaumont-en-Auge
Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes appartenant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1608, 28 septembre – Norolles
Pierre Millays, fils de Denys Millays fut baptizé le 28e jour de septembre 1608. Ses parr. et marr. Pierre Parey escuyer, Michelle femme de Françoys Picquot et Jacques Miocque.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité

1608, 23 décembre – Norolles
Marye Parey fille d’Anthoinne Parey, escuyer seigneur de Combray, marraine de Charles Picquot.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1609, 15 juin – Norolles
Jehanne Parey, fille de Robert Parey, sieur de Mallou et de Marie Pellerin épouse le 15 juin 1609, Jacque de la Faye. Témoins : Robert de Parey et Marie Pellerin, Louis et Jehan, frères de Jehan.
= AD. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1617, 15 mars – Norolles
Partage des biens entre Antoine et François Picquot frères.
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1622, 11 février – Norolles
 » Le vendredy onzieme jour de febvrier l’an mil six centz vingt deux, à la requeste de damoiselle Marie Pellerin femme de Robert Parey escuyer sieur de Mallou fut baptizé un enfant masle bastard qui a été produit et enfanté au manoir seigneurial dud. Mallou par Françoise Le Boucher servante locative dud. sieur aud. manoir Lequel enfant a este nommé Jacques par Jacques Hamon son parin La marraine Marie Breton femme de Hamon Follin (?) Laquelle demoiselle de Mallou et les parr. et marr. dit et atteste que lad. Françoise mère dud. enfant a dit et affirmé que led. enfant a nous présenté (?) et est du fit de Loys Parey escuyer sieur de la Place, fils…. Mallou en test. de quoy led. par. a signé approuvé en glose fils du sieur de Mallou vray « .
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité – Norolles

1622, 7 juillet – Norolles
Pierre Le Goust… fut baptizé le 7e jour de juillet 1622. Parrain : Pierre Parey, sieur de la Crespinière
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité – Norolles

1626, vendredi neuf janvier – Norolles
 » Robert Parey, vivant escuyer sieur de Mallou, la Vallée, Cormeilles et la Touraille, décéda le vendredy neuf. jour de janvier l’an mil six centz vingt six et fut inhumé le lendemain par tolérance dans le chancel de l’église près ses parents et amys « .
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1627, 17 février – Norolles
Succession de Pascal Lebugle, fait par Suzanne Bréard sa femme
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

Après 1630
Archives SHL : 1F622 : XIIe siècle : lettres patentes portant érection de fief¬ en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie

1636 – 8 mai – Fauguernon
Laurent de Parey, seigneur de la Monteillerye fait hommage F.T.S. du fief du Pec.
= A.N. PP. 27 (4907)

1636 – 20 juin – Fauguernon
Laurent de Parey, seigneur de la Monteillerye fait hommage F.T.S. du fief du Pec (Vicomté d’Orbec).
= A.N. PP. 26 (3073 – P. 877 (30, 31, 31 bis)

1637, 23 juin – Norolles
Succession de Denis Millais entre Nicolas Lesaulnier ayant épousé Marguerite Moigne veuve dudit Millais, Antoine et Nicolas Millais
= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville

1640, 30 juin – Norolles
Jean Hardy, de Saint-Germain de Lisieux, baille à fermage à Nicolas Nicolle, une pièce de terre, cour et jardin à Norolles
Tabell. Lisieux – Minutier n° 135 – Analyse Et. Deville

1643, 3 février – Norolles
Christophe Haguelon, passementier à Saint-Germain de Lisieux, vend et transporte à Catherine Cauvin, veuve de Nicolas Huard, de Saint-Jacques de Lisieux, deux pièces de terre à Norolles.
Tabell. Lisieux – Minutier n° 74 – Analyse Et. Deville

1647, 27 janvier – Norolles
Jean Picquot, bourgeois de Lisieux, baille à ferme, pour six ans à Denis Gohier, de Norolles, une pièce de terre en cour et plant maison dessus, nommée la Petite Cour,sise paroisse de Norolles, moyennant douze livres tournois en argent, deux chapons dons et suffisants et une douzaine de cercles à tonneau par chacun an.
Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville –

1664 – Norolles, Fauguernon
Sentence rendue aux pleds de la vicomté de Fauguernon, tenus à Saint-Philbert des-Champs par Adrien Le Sénéchal, lieutenant général en ladite vicomté, rejetant la saisie faite par Guillaume Quentin, procureur et receveur du bureau des pauvres, aîné de l’aînesse au Normand, sise à Norolles, dépendant de la sieurie de Mallon (Malou) contre André Herfort, Jean de Laistre et Michel Vattier, puinés de ladite ainesse, pour paiement d’arrérages de rente seigneuriale.
= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 52.- B.49., p. 16-17.

1701, 7 novembre – Norolles
Le 7 novembre 1701, Jean-Baptiste-Jacques de Parey, chevalier fils de Mesre Charles de Parey, chevalier et de dame Elisabeth-Marie-Françoise de Couvert, de la paroisse de Norolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
= abbé Piel -. Insinuations…t. I, p. 466, N° 295

1730, 30 décembre – Norolles – Lisieux
François Beslay (Resley ?), toilier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-¬Germain, baille à rente foncière à Jeanne Le Vavasseur veuve de François Legoux et à Charles Legoux, son fils, trois petites pièces de terre à Norolles, l’une en jardin et maison, les autres en pré et clos, moyennant 38 livres de rente foncière.
Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville – Minute papier 6 ff.

1740 – Norolles
Rolle et assiette de la somme de 1019 livres 8 sols à quoy la paroisse de Norolles a été taxée à la taille pour l’année 1740, scavoir en principal 988 livres, sur laquelle somme sera déduite celle de 100 livres de gratification accordeez six deniers de collecte sur 888 livres – 22 livres 4 sols sceau 7 livres 4 sols ; quittance 2 livres, le tout suivant le mandement de monseigneur l’intendant du 17 octobre dernier.
Exempts
Me Pierre de Cordey, prestre, curé dud. lieu fait valloir son bénéfice de 600 #
Me François Sallerne, prêtre vicaire, ne fait rien valloir
M. de Maslou – Malou – écuyer, fait valloir sa terre de 600 #
= Arch. SHL – CA 119 – Analyse Charles Vasseur

1770, 16 avril – Norolles
Charles-François Legoux, demeurant en la paroisse de Norolles, reconnaît être tenu et obligé envers François Resley (Beslay ?), demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une partie de 38 livres de rente foncière, pour cause de fieffe de trois petites pièces de terre à Norolles – (cf. acte du 30 décembre 1730)
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – Parch. 2 ff.

3 – Archives SHL :

Voir FONDS BOUDARD :

– 2FM81 : période révolutionnaire : Nonant, Raray, La Pintrie, Fauguernon, Piercourt, Norolles, Ecorcheville,

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Touques » :

20 – NOROLLES – Ecclesia de Noeroliis – de Norallis – Nogerola –Noeroles

Voir
De Baudran – Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.270
Hippeau – Gouvernement de Normandie VIII p 296
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome VII 1872 p.38 – la note
Bulletin Monumental 1871 p.520
Ste Historique 1874 p.7 n° 20 – 7°
Normand du 24 mai 1871 (antiquité gauloise)

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 76 feux

Sous l’invocation de St Denis

Patronage:
14e Dominus de Haguellon
16e Dominus temporalis de Fauguernone
18e le seigneur

Curés:
Boccage 1764
Gohier 1773-1787
(voir Charité de Roques p.64)

Insinuations

Norolles est une localité importante située dans la plaine du Lieuvin, mais son territoire s’étend jusque sur les bords de la rivière de Touques. On y compte encore quatre fiefs ou manoirs plus ou moins curieux.
(suit une première description de l’église entrecoupée des informations suivantes)

Cinq pierres tumulaires pavent le chœur et recouvrent les restes des seigneurs de Combray, fief situé sur la paroisse. Les inscriptions qui ont dû couvrir ces pierres sont pour la plupart effacées, sur l’une on distingue encore deux personnages gravés au trait : un homme et une femme dont le costume accuse la fin du règne d’Henri IV ou celui de Louis XIII.
Sur une autre est un écusson chargé d’un chevron qu’accompagnent trois roses et que surmonte un chef chargé de neuf trèfles de sable. Au bas on lit : Priez pour l’âme du défunt lequel est mort le 1er may 1631.
L’écusson nous apprend que ce défunt est un membre de la famille de Parey… peut être même est-ce le père de Charles de Parey, mentionné dans l’Armorial de d’Hozier comme écuyer, seigneur de Combray avec sa femme Marie Elisabeth de Couvert qui portait : d’hermine à la fasce de gueules chargées de trois fermaux ou boucles d’or. Ces deux personnages vivaient en 1705 ainsi que l’atteste la cloche fondue par Jean Aubert de Lisieux.
La famille de Parey possédait bien antérieurement le fief de Combray. Dans les Montres de la Noblesse du Bailliage d’Evreux en 1469 déjà souvent citées on trouve que Pierre Parey, seigneur du fief de Combray, présenta pour lui et en son nom, Denys Fuzée « en habillement de vougier armé et monté suffisamment ». Le nom de Parey ne se trouve point dans la recherche de Montfaut faite six ans auparavant et au commencement du 15e siècle on trouve un Jean de Combray parmi les vaillants gentilshommes qui s’étaient réunis pour défendre le château de Touques contre le Roi d’Angleterre et en obtinrent au mois d’août 1417 une capitulation honorable et un sauf-conduit pour se retirer avec les honneurs de la guerre. C’est qu’en effet l’origine de la maison de Combray ne remonte qu’à cette année 1469 ainsi que l’atteste la production que firent en 1540 devant les Elus de Lisieux Nicolas Parey, seigneur de Combray et ses frères puînés, Messires Antoine, Abel et Jean dits Parey, demeurant en la paroisse de Norolles, où l’on voit qu’ils ont dit être nobles par la charte des francs fiefs et pour le justifier, ont produit un arrêt donné en la cour de nos sieurs les généraux en 1521 au nom de Guillaume Parey, leur père.

Le château de Combray vient d’être construit il n’offre donc rien de remarquable pour l’archéologue. Mais les trois autres fiefs situés sur le territoire de la paroisse méritent de fixer l’attention.

La Pelleterie située tout près et à l’ouest de l’église est une grosse maison construite en briques et chaîne de pierres au rez-de-chaussée avec porte cintrée à fronton triangulaire ; l’étage supérieur est en bois sans sculpture. L’intérieur n’a rien de remarquable. Cette construction date du commencement du 17e siècle.

Au fond du petit vallon, sur la pente duquel se trouve l’église est le château de Malou. Il a, dit-on, appartenu longtemps à une famille de la Foë. Son aspect est vraiment monumental ; un fossé profond l’entourait et un pont de pierre fort long conduisait à la porte. Cette porte est cintrée flanquée de deux tourelles construites en échiquier de briques rouge et de pierre. A droite et à gauche sont deux autres constructions disposées avec la première de manière à représenter en plan trois côtés d’un hexagone. Celle qui s’étend vers l’ouest est en briques avec chaînes de pierre. Le côté correspondant est construit en bois. Des débris d’épis en terre vernissée garnissent encore les pignons des toits. L’ensemble de ce château devrait dater du règne de François Ier.
Faut-il compter au nombre des possesseurs de cette terre un Jean Borel qui produisit lors de la recherche de Montfaut dans la paroisse de Norolles ? les documents manquant. On trouve seulement qu’en 1540 un Jean de Gouvis, souls-âge, était de Malou, mais il ne résidait pas sur la paroisse de Norolles.
A la fin de ce même 16e siècle on trouve Messire Jehan Ferey, vivant chevalier, seigneur de Durescu, Jamet, Audrey, Fontaines et Mallou, conseiller du Roy etc.…
Toutefois il faut remarquer qu’il existe aussi un château du nom de Mallou à 500 toises environ du bourg de Cormeilles, tout près de la Calonne et que ce château est d’un bien de plus grande importance que celui de la paroisse de Norolles.

En suivant le petit ruisseau qui prend sa source dans le vallon de Mallou et à dû en remplir les fossés, on arrive à la ferme de la Vallée, construction assez remarquable qui appartient à Monsieur Cordier. Sa position ne manque de pittoresque puisqu’elle est bâtie au pied du coteau et qu’elle domine la belle vallée de la Touques.
Le manoir proprement dit que l’on distingue à ses combles élevés au milieu des bâtiments ruraux épars autour de lui date du 16e siècle. Il est construit en pierre de taille ; une tourelle carrée occupe le centre de la façade et contient l’escalier tournant. Son toit de tuiles, relié au comble principal, est percé d’une lucarne que surmonte un épi de terre vernissée ; d’autres épis terminent aussi le sommet de la tourelle et deux autres lucarnes qui éclairent le grand comble.
La cheminée en briques qui se voit au loin entre les feuillages des pommiers, est ornée sur ses faces d’arcades simulées, cintrées surmontées de frontons aigus.
La façade est élevée d’un étage seulement, éclairé de quatre fenêtres, les plus voisines de la prairie sont ornées de moulures dans le goût de la Renaissance. Les autres parties ne présentent à l’extérieur rien de caractéristique.
L’intérieur offre de vastes sales tant au rez-de-chaussée qu’au premier étage. Celle qui sert de cuisine possède une vaste cheminée dont le large manteau de pierre est soutenu par des colonnettes, géminées, avec bases et chapiteaux. Deux des appartements du premier étage sont fermés par des portes dont les ais sont encore garnis de clous ornés de tôles découpées et repoussées. Dans l’un est conservée intacte une belle cheminée à consoles feuillagées dans le style de la fin du 16e siècle. L’autre à des solives ornées de sculptures dans le goût de la Renaissance.
Les bâtiments d’exploitation n’ont point d’intérêt. La cave est garnie de tonneaux d’une capacité peu commune. Le plus grand peut contenir 10 bottes, mesure du pays, qui équivaut à 110 hectolitres, style moderne. Sa capacité est donc de 11000 litres ; elle porte la date de 1722.

Deuxième description de l’église du 23 août 1853
Cette église sous l’invocation de St Denis dépendait du doyenné de Touques, archidiaconé de Pont Audemer. Le seigneur de Fauguernon nommait à la cure qui valait 500 livres.(Archives du Calvados – Bénéfices) Lors de la déclaration de bénéfices en 1750 la patronne était Mme de Baudran. Cette dame pour posséder de son chef ce droit de patronage devait être une héritière de la famille de Parey, que nous trouvons en possession par le fait seul de sa sépulture dans le chœur, car ce droit honorifique n’appartenait qu’au seigneur-patron. Il est pourtant difficile de fixer l’époque précise où ce droit a commencé d’être exercé par les seigneurs de Combray au 14e et jusqu’au 16e d’après les pouillés, le patron était le seigneur temporel de Fauguernon. C’est seulement au 17e siècle que le patronage y est attribué au seigneur du lieu, c’est-à-dire au seigneur baron de Combray dont le fief paraît être un démembrement de la vicomté de Fauguernon que possédait la puissante maison de Bertran de Roncheville.

Une litre intérieure et extérieure entoure l’église ; on y distingue encore l’écusson suivant formé de deux écus accolés est surmonté d’une couronne de marquis : supports 1 lion et 1 licorne :
1- d’azur à la bande d’or accompagnée de trois molettes d’éperon d’or posées, une en chef et deux à chaque flanc de l’écu et un croissant d’argent en pointe ;
2- d’azur au chevron d’or accompagné de trois roses au naturel ; au chef d’argent chargé de trois trèfles de sable en face.

Note supplémentaire sur l’église d’août 1861

Description de la cloche

1705 – J’ai été bénie et nommée Gabrielle Elizabeth par Messire Gabriel Malard, escuyer, prestre curé de ce lieu et M.F de Couvert, femme de Monseigneur le baron de Combré, François Legoux, trésorier.
Jean Aubert de. m’a faite.

A tous ceulx que ces présentes lettres verront ou orront Jehanne de Launoy, veufve de feu Messire Jehan Ferey, vivant chevalier, seigneur de Durescu, Sainct Andrey, Fontaines et Mallou, conseiller du Roy en son privey, conseil intendant de ses Finances et garde du scel aux obligations de la vicomté d’Orbec, salut savoir faisons que par devant…
Ce fut faict et passé après midy au dict Lisieux en la maison où pend pour enseigne le monde, le samedy vingt neuf jours d’avril l’an mil six cents dix sept.
Signe et scellé
Ces lettres en saing, sceau et escriptures ont esté lues, publiées à haulte voix par moy Jehan Picquet, tabellion royal à Lisieux et à l’issue de la grand messe paroissiale Sainct Germain dudict Lisieux le dimanche dernier jour d’apvril l’an mil six cents dix sept à la requeste dudict Pierre Grop, acquéreur etc..
(Fieffe d’une place et maison).

1195 – Persona de Maloe – Echiquier de Normandie

Recherches de 1666
Michel Leprévost, seigneur de Cormeilles, ancien noble.
François de la Haye, seigneur de Mallou ancien noble
Jacques, Jean et Baptiste de la Faye, anciens nobles
Pierre de St Pierre, ancien noble

Recherches des documents originaux concernant la translation des reliques de St Renobert, évêque de Bayeux et de S. Zenon, diacre à Norolles, en 846.
Fait raconté par Trigan, Tome II p 137 à 144.
Par Duchesne tome III p.417
Par Annuaire normand 1835 p.20

Vasse, prêtre du diocèse de Lisieux a publié « Discours sur le danger de la lecture des livres contre la religion par rapport à la société » 1770 in 8° – « Discours sur l’indécence et le danger de la raillerie » imprimé en 1773 in 8°.
Etait curé de Norolles où il est mort en 1773.

Devant Pierre Formage seul notaire garde-note à Lisieux, Robert Mignot, escuyer, seigneur de la Touraille, valet de garde-robe de son Altesse royale Madame, demeurant à Lisieux, paroisse St Germain, constitue au profit de Pierre Rénier, sieur de Lacouture, marchand teinturier à Lisieux, demeurant même paroisse 50 livres de rente au denier 20, payable en un seul terme au jour du contrat – 27 mars 1732.
En marge est la mention du remboursement opéré le 28 octobre 1769 par Louis François Desperrois d’Angerville.
(Original en parchemin communiqué par Monsieur Reautey le 9 novembre 1869)

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 document n° 200
4) Fondation pieuse par Messire Jehan Levêque, prêtre, natif de Norolles, vicaire de Rayl en la cathédrale et recteur de la chapelle Notre-Dame de la Coulonce près Feutier (?), dans l’église de Norolles, 28 juin 1519 ;

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