BRUCOURT

NOTES sur BRUCOURT – 14110

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados.
Brucourt (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14110

BRUCOURT
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évèque. Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1° mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 146 hab. (1911). Sup.: 658 hect. 41 a. 33 c. ADMon Gale Délibérations, depuis le 14 février 1790. –
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1655. Lacune: 1684-1691. –
IMPOSITIONS. Etats de sections (Sections A- D). S. d. (4 cah., 18 fol.)
Voir les actes de catholicité de Brucourt. 1716-1718, 1720 (Série G, Brucourt, 3 cah.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
510. — Brucourt (Dozulé, G.) :
Bruiercort [1108-1112 ou 1113-1114] : côp. [1129-1131], Arch.Calv., H 1834 (« Emptiônes Eûdonis »).
Les nombreuses variantes que présente le nom au XII° s. ne permettent pas de déterminer de façon certaine le n. h. qui constitue le premier élément.
Brucuria – Bruccuria
Brucourt, canton de Dozulé.
Bruecort, Bruiecort, 1180 (magni rotuli, p. 36); 1208 (ch. de Sainte-Barbe-en-Auge n° 100).
Brucort, v. 1250 (magni rotuli, p. 185); 1253 (ch. de l’abb. de Mondaye).
Bruuncourt, Bruncort, 1280 (ibid.)
Bruticuria, 1312 (parv. lib. rub. Troarn. p. 90).
Brucourte, 1418 (rôles de Bréquigny; mém. de la Soc. des antiq. de Normandie; t. XXIII, p. 19).
Brucuria, Bruecuria, XVI siècle (pouillé de Lisieux,p. 52).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief de Brucourt, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Brucourt, possédé par messire Anthoine de Longaulney, seigneur de Francqueville.
Duquel fief de Brucourt relévent les fiefs qui ensuivent :

  • Le fief de Brocotte, quart de fief
  • Le fief d’Auxmesnil.
  • Le fief de Saint-Laurens.
  • Le fief de La Londe.
  • Le fief de Beuzeval, qui fut Morsan, quart de fief assis à Beuzeval, possédé par Gabriel de Clinchamps, Ecuyer, sieur de Donnay.
  • Le fief de Gonneville, demi fief assis à Gonneville, possédé par Robert d’Angerville, Ecuyer.
  • Le fief d’Auberville, demi fief assis en la paroisse d’Auberville, possédé par Anthoine de Cannonville, Ecuyer, sieur de Hotot; la teneur est prétendue par le Roi à cause de la vicomté de Falaise, sur quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris.
  • Les fiefs de Saint-Clair et Saint-Samson, assis auxdites paroisses, possédés par Monseigneur le duc de Longueville; la teneur contredite par mondit seigneur.
  • Le fief de Barneville, assis audit lieu de Barneville, portion de Mr de Longueville, dont la teneur est aussi contredite.
  • Le fief de Launay, quart de fief assis en la paroisse de Gonneville, possédé par messire Antoine de Longaulney, seigneur de Francqueville.
  • Le fief ou fiefferme d’Angoville, assis en la paroisse d’Angoville, possédé par le Couvent, Prieur et Religieux du Royal-Pré.

Le fief de Brucourt-d’Ancre, assis à Brucourt.
Le fief de Brucourt, réuni à celui de Périers, formait un plein fief-de haubert nommé le Chefmois de Brucourt et mouvant de la châtellenie de Touque. Il fut, en 1735, réuni au marquisat de Soûmont, dont relevait le fief de Daumesil, 1664(chambre des comptes de Rouen, t.I, p. 244).
Histoire de la maison d’Harcourt, mentionne Simon d’Estouteville, sire de Brucourt

Lieux-dits de BRUCOURT:
[Bas-Chênes (Les)(pouillé de Lisieux)], BRUYÈRE (LA), Cour-Querrier (La), GRISY, Lieu-aux-Fouques (Le), Lieu-Ballot (LE), Lieu-Belaître (LE), LIEU-COLLEVILLE (LE), Lieu-des-Brocs (Le), Lieu-Lesny (LE), Lieu-Tardif.(Le), Mesnil-Simon (LE), Moulin-à-Blé (LE), Ozeraye (L’), Perrelle (LA), Pont-de-France (LE), Quesnay (LE),

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
2 feux privilégiés, 32 feux taillables
Sous l’invocation de St Vigor

Par. de Saint-Vigor; patr. l’abbé de Préaux, puis le seigneur du-lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-L’Evêque,
sergent. d’Ivry.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 102.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 709.
SIRAMY Anne-Marie, Une famille de l’aristocratie chevaleresque médiévale normande : Les Brucourt, XIe-XIIe siècles.
Voir :
Combat de 945 à Brucourt – Mémoire des Antiquaires de Normandie tome 26 p.718 – 734 et tome 27 p.97
Histoire du Val Richer p.98 – 111 – 122 – 128 et 140
Brucourt – Mémoire des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.19 n°129

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur.
Brucourt, Brucuria, Bruecuria, Bruelcort, Bruecort,Bruicort, Bruticuria, Bruecourt.

L’église de Brucourt s’élève sur la pente de d’un des coteaux boisés et riches de végétation qui servent de base à la côte de Basbourg ou Bassebourg, un des points les plus élevés de ceux qui circonscrivent la vallée d’Auge.
Elle n’offre que bien peu d’intérêt. Il faut remarquer, cependant, qu’elle est tournée à contre-orient, par suite d’une mutation opérée, il y a, dit-on, une cinquantaine d’années, et qui consista à transporter le choeur dans la nef, et à bâtir un nouveau portail à la place du chevet.
L’ancien portail, transformé en chevet, est entièrement construit en pierre de taille ; son pignon était flanqué de quatre contreforts enlevés maintenant, mais dont les fondations sont encore visibles à rase terre, et les lignes verticales parfaitement reconnaissables.
Au centre, était percée une porte à arc surbaissé orné de moulures prismatiques du XVIe siècle. Elle était surmontée d’une fenêtre ogivale, à compartiments flamboyants.
Le mur du nord, qui est à présent celui de l’épître, présente une seule ligne pour le choeur et la nef ; au midi, au contraire, le choeur forme une légère retraite sur la nef ; ou plutôt, d’après la disposition moderne, c’est la nef qui forme retraite sur le choeur.
Les murs de la nef ancienne (le choeur actuel) sont soigneusement recrépis, de manière à offrir un aspect tout moderne; ils sont pourtant flanqués, au nord, de quatre gros contreforts saillants du XVIe. siècle. Trois contreforts identiques garnissent le mur du midi.
Ces murs ne sont point régulièrement éclairés : deux ouvertures seulement se voient dans le mur du nord : une petite fenêtre étroite, cintrée, placée fort haut et vitrée presqu’à ras du mur, dans la seconde travée, appartient à la période romane ; dans la troisième travée, se développe une grande fenêtre carrée moderne. Au midi, toutes les ouvertures sont dans ce dernier goût.
Les murs du choeur, transformé maintenant en nef, sont en partie en blocage, en partie en pierre de taille, et soutenus par trois contreforts qui m’ont paru dater du XIIIe. siècle.
Une seule grande fenêtre carrée et moderne est percée dans la première travée, au nord et au midi.
Le portail ( l’ancien chevet du choeur ) se compose d’un ordre pseudo-dorique; la porte est carrée; le clocher, qui le surmonte, de forme hexagonale avec calotte semi-sphérique surmontée d’un petit clocheton; chaque face est percée d’une petite lucarne ronde.
L’intérieur de l’église est nu; et il n’y a rien qui puisse servir de délimitation entre le choeur et la nef. L’unique autel, orienté à l’ouest, est adossé à un refend qui sert à ménager une petite sacristie. Il date du règne de Louis XV et provient, dit-on, d’une chapelle de Capomesnil.
A droite et à gauche, sont deux grandes statues modernes.
Deux petites statuettes anciennes se trouvent dépaysées le long des murs de l’église. C’est une sainte, en costume du moyen-âge, peut-être sainte Catherine, et un saint Vigor, évêque, avec mitre basse et chasuble relevée sur les bras.
Les voûtes du choeur sont portées par l’ancienne charpente encore visible, bien qu’elle ait été plâtrée.
Celles de la nef sont très-surbaissées.
Les fonts baptismaux, en pierre brute et pédiculés, remontent peut-être au XVe. ou au XVIe. siècle.
L’inscription de la cloche est intéressante ; elle est ainsi conçue :

LAN 1788 IAI ETE BENITE PAR Mr IACQUES BINET CURE DE CE LIEUX ET
NOMMEE MARGUERITE PAR TRES HAUT ET PUISSANT Ser MESSIRE ETIENNE
FRANÇOIS TURGOT CHer MARQUIS HAUT IUSTICIER DE SOUSMONT SEIeur PATRON
DE BRUCOURT PERTERS ET AUTRES LIEUX HAUTE ET PUISSANTE DAME MARGUERITE
CARON MARQUISSE DE TURGOT SON EPOUZE.

La croix du cimetière semble dater du XVIIIe. siècle. Elle se compose d’un fût, sous forme de colonne cylindrique cannelée, à chapiteau dorique ; la croix est grecque, c’est-à-dire que les quatre branches en sont d’égale longueur, composées de feuillages renflés vers le centre et finissant par un petit chapiteau ionique.
L’église était consacrée à saint Vigor, et dépendait du doyenné de Beaumont.
Le patronage appartint à l’abbé de Préaux, jusqu’au XVIIIe. siècle, qu’on le trouve dans les mains du seigneur laïque.
Brucourt dépendait de la sergenterie de Dives. On y comptait 2 feux privilégiés et 32 feux taillables.

Château.
— Il existait à Brucourt un splendide château qui devait dater du XVIIe. siècle, et remplaçait vraisemblablement les anciens bâtiments féodaux habités par les premiers seigneurs. Il y avait là une chapelle de St-Hermès, érigée l’an 1632, et dont l’évêque avait le patronage.
Je ne pourrais énumérer les divers seigneurs qui se sont succédé dans la possession de la terre de Brucourt. Les Rôles de l’Échiquier de Normandie font mention de Robert de Brucourt, Gislebert de Brucourt, Jehan de Brucourt et Richard de Brucourt aux années 1180 et 1195. Auparavant, le sire de Brucourt avait figuré au nombre des conquérants de l’Angleterre, et parmi les compagnons de Robert Courte-Heuse son voyage en Terre-Sainte. En 1272, Eudes et Ferrand de Brucourt comparurent au ban des chevaliers. Enfin, Robert et Philippe de Brucourt furent successivement évêques d’Évreux en 1340 et 1368. A la fin du XV. siècle, une nouvelle famille avait succédé aux premiers seigneurs de Brucourt; lors de sa recherche, en 1463, Montfaut trouva dans cette localité M. Guillaume Vipart, chevalier.
Quelques années plus tard, cette nouvelle maison avait à son tour disparu pour faire place à une famille de robe, dont le principal mérite est de compter parmi les siens un historien de Caen, naïf, et par cela même fort intéressant. Voici les détails que l’on trouve, dans son livre même, sur sa famille :
Charles de Bourgueville, sieur du lieu de Bras et de Brucourt, est né à Caen le jeudi 6 mars 1504, de Jean de Bourgueville, écuyer, sieur de Bras, avocat du Roy au bailliage, de Caen, et vicomte, et de damoiselle Marguerite de Cairon. Son père décéda le 16 décembre 1514, et sa mère le 4 janvier 1548.
Charles de Bourgueville eut trois soeurs: Marguerite, Philippine et Jeanne. Il vécut jusqu’à une très-grande vieillesse, et sa postérité subsistait encore dans la première moitié du XVIIe. siècle. Alors vivait Isabelle de Brucourt, arrière-petite fille du vieux bailli, de Caen, à laquelle Éléazar de Sarcilly, sieur de Chaudeville, poète érotique, né à Brucourt en 1611, mort à-Paris en 1633,(Voir ci-dessous – Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe) adressa quelques-unes de ses pièces.
Comment la terre de Brucourt est-elle sortie des mains de cette troisième maison ? C’est ce que je ne sais pas ; toujours est-il que messire Adrien de Longaunay, chevalier, décédé le 18 janvier 1698, s’intitulait seigneur de Brucourt Grangues, le Breuil, Ablanville, etc., etc. (Statist. mon.,t.III, p. 176).

Eau minérale.
— Brucourt est renommé pour sa fontaine d’eau minérale ferrugineuse qui sourd à peu de distance de l’église : la route de grande communication de Dives à Dozulé, Beuvron et Cambremer, terminée depuis quelques années, facilite l’accès de cette localité autrefois très-difficile ; elle deviendra plus fréquentée si les logements se multiplient.
– La fontaine minérale de Brucourt, dont l’eau un peu ferrugineuse, mélangée de sels à base de soude et de magnésie, est légèrement laxative.

Basbourg.
-La côte de Basbourg est un des points les plus élevés du bassin de la Dive ; aussi de son sommet jouit-on d’une vue très-étendue. Elle a, en outre, un intérêt historique.
Peut-être a-t-elle tiré son nom de Toutain de Bastembourg, qui était fils d’Anslech, régent du duché de Normandie, avec Bernard-le-Danois, pendant la minorité du jeune Richard.
Toutain laissa plusieurs enfants : Hugues A la Barbe, seigneur de Montfort-sur-Risle; Guillaume Bertran, tige des seigneurs de Bricquebec; Robert Bertran, fondateur du prieuré de Beaumont-en-Auge, et Gisle, femme de Giroye, seigneur de Montreuil et d’Eschauffour.
Les Pouillés mentionnent un prieuré à Basbourg.
C’est du haut de la butte de Basbourg, que le Roi de-France, qui avait envahi la Normandie en 1060, vit son armée taillée en pièces au gué de Varaville ( Voir ma Statistique monumentale, t. II, p. 12, 13, 14 ).

BRUCOURT. – Guilmeth a signalé la  » Butte de Bas-Bourg  » (2).
(2) Guilmeth.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
3. – Le 3 décembre 1692, la nomination à la chapelle St-Hermès, au château de Brucourt, parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, mais la nomination n’ayant pas été faite dans les délais canoniques, le seig. évêque de Lx nomme and. bénéfice, vacant par la mort du dernier titulaire, la personne de Me Pierre Le Belhonmme, pbrë, curé de la 1ère portion de N.-D. d’Estrées (B. M. de Trabibus), .M.es-arts et gradue en théologie.
Le 7 décembre 1692, led. sr Le Belhomme est mis en possession de lad. chapelle par le ministère de Me Antoine Bocage, pbrë, curé de la 2e portion d’Estrées, en présence de Me Claude -Antoine Hesbert, pbre, Robert Bosquier, sous-diacre, Pierre Descalles, acolyte, et Jacques de Margùerie, aussi acolyte.

30. – Le 23 juin 1694, vu l’attestation du sr Bourget, curé de Dives, et du sr des Buats, pbrë, curé de Brucourt, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Crosnier et de Catherine Morin.

Curé. – G. des Buats.

99. – Le 27 juillet 1716, la nomination à la cure de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Estienne Turgot, chevr, seigr de Sousmonts, Bons, Ussy, Brucourt, Potigny, Nay, Périers et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, maître des Requêtes honoraire de Son Hôtel, demeurant à Paris, nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me Gilles des Buats, Escr, curé de Brucourt, la personne de Mre Estienne-Alexandre de Brébisson, Esc, pbrë du diocèse de Bayeux, né le 17 déc. 1667, demeurant présentement à Paris. Fait à Paris, en l’hôtel dud. sr Turgot.
Le 30 oct. 1716, le seigr évêque donne aud. sr de Brébisson la collation dud. bénéfice.
Le 29 nov. 1716, le sr de Brébisson, pbrë, directeur des dames religieuses de Harcourt et y demeurant, diocèse d’Evreux, ayant élu domicile pour le présent seulement, en la maison de Me Antoine du Pissot, pbrë, curé de Périers, prend possession de la cure de Brucourt, en présence dud. sr curé de Périers ; de Me Guillaume Manchon, pbrë, vicaire de Dives ; Me Pierre Le Carpentier, bourgeois de Caen ; Me Gilles des Buats, pbrë, curé d’Ussy, diocèse de Séez, demeurant au manoir presbytéral de Brucourt.

524. – Le 17 nov. 1718, vu l’attestation du sr du Rouvray, pbre, vicaire de Brucourt, dispense de bans pour le mariage entre Louis Bard et damlle Elisabelle Morin, de lad. parr.

3T3. – Le 4 nov. 1720, la nomination à la chapelle de St-Hermès, desservie dans le château de Brucourt, en la parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Joseph de Dreux de Nancré, abbé de St-Cibart d’Angoulème et prieur de Boutteville, seigr de Brucourt
au comté d’Auge en Normandie, demeurant au Palais-Royal, parr. St-Eustache, à Paris, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Mr. Pierre Lebelhomme, dernier titulaire, la personne de Me François Harel, pbrë, curé d’Estrées, au pays d’Auge. Fait au Palais-Royal en l’appartement dud. sr abbé.
Le 19 décembre 1720, les vicaires généraux du seigr évoque donnent aud. sr Harel la collation de lad. chapelle, sise en la parr. d’Estrées.
Le 8 janvier 1721, le sr Harel prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Joachim Pinel de la Forestrie, curé de la 2e portion d’Estrées ; Me Augustin Lentrain, vicaire de lad. parr. et autres témoins.

138. – Le 29 juillet 1722, la nomination à la chapelle du château de Brucourt, parr. d’Estrées, appartenant au seigr du lieu, Mre Jacques-Joseph de Dreux Nancié, abbé de St-Cibard d’Angoulème, prieur du prieuré de Boulleville, seigr de la terre et seigneurie de Brucourt, demeurant à Paris, au Palais-Royal, parr. St-Eustache, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me François Harel, pbre, dernier titulaire et curé d’Estrées, la personne de Me Jean Harel, pbfë, ci-devant curé de Tassilly, et nommé curé d’Estrées.
Le 11 sept 1722, le seigr évêque donne aud. sr Jean Harel, pbfë du diocèse de Bayeux et curé d’Estrées, la collation de la chapelle St-Hermès du château de Brucourt.
Le 1 er oct. 1722, led. sr Harel, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Joachim Pinel, pbrë, curé de la 2e portion d’Estrées; Pierre Deshayes, chapelain de St-Vigor de Crèvecoeur et autres témoins.

Curés. – G. des Buats, XII. 99. – F. -A. de Brébisson, XII. 99.
Vicaire. – Du Rouvray. XII. 524.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-E. Turgot, XII. 99.

896. – Le 23 mai 1730, la nomination à la cure de St-Vigor de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Etienne Turgot, chevr, seig. et patron d’Ussy, Potigny, St-Quentin, Brucourt, Périers, et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, président au parlement en la seconde chambre des Requêtes du Palais, à Paris, et prévôt des marchands de lad. ville, y demeurant, rue Porte-Foin, nomme à lad. cure de Brucourt, vacante par la mort de Mre Etienne-Alexandre de Brébisson, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Dumoullin, pbrë du diocèse de Lx, (pair, des Groselliers).
Le 9 juin 1730, le seigr évêque donne aud. sr Dumoullin la collation dud. bénéfice.
Le 21 juin 1730, led. sr Dumoullin prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Me Jean-Baptiste Perrée, pbrë, prieur-curé des Groselliers; Me Jean Harel, curé de Tassilly, diocèse de Séez; Me Jacques Leporcher, pbfê, curé de Périers; Me Robert Boissière, pbrë, curé de Criqueville.

985. – Le 13 déc. 1730, Me Guillaume Dumoulin, pbre, chapelain de Pontfol et curé de St-Vigor de Brucourt, demeurant à St-Gilles-de-Livet, se démet de son bénéfice de Brucourt entre les mains de Mes. Michel-Etienne Turgot, chevr, seigr et patron de lad. parr. Fait au manoir presbytéral de la 1ère portion d’Estrée, en présence de M9 François Lefèvre, pbfë, vicaire d’Estrées, et de Jean-François Roussel, écolier, demeurant aud. presbytère d’Estrées.
Le 5 mars 1731, led. sr Turgot, chevr, seigr et patron d’Ussy, Bons, Potigny, St-Quentin, Brucourt, et autres lieux, conser du roy en ses Conseils, président au parlement en la seconde chambre des requêtes du Palais, à Paris, et prévôt des marchands de lad. ville, y demeurant,
rue Portefoin, nomme à la cure de Brucourt la personne de Me Thomas Le Benardel, pbrë, du diocèse de Bayeux et curé de St-Martin d’Angoville au diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel dud. seigr.
Le 15 mars 1731, le seigr évêque donne aud. sr Le Benardel la collation de ce bénéfice.
Le 16 mars 1731, le sr Le Benardel prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Mesre Jacques-Charles de Heudey, pbfë. abbé de Royal-Pré; Mes Robert Boissière, pbfë, curé de Criqueville; Pierre Dubosc, pbfë, vicaire de Brucourt, et autres témoins.

1311. – Le 31 mars 1732, M9 Pierre Fontaine, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Brucourt, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de Cormeilles. Idem les: Le 27 mars 1733 – 13 avril 1734 – 9 mars 1735 – 16 avril 1737 – 28 mars 1738 – 24 mars 1739 – 24 mars 1739 – 1er mars 1742 – 4 avril 1743 – 1er avril 1744 –

403. – Le 23 janv. 1737, la nomination à la chapelle St-Hermès au château de Brucourt, parr. N.-D. d’Estrées, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Harel, pbre, dernier titulaire, la personne de Me François Challemel du Plessis, pbrê du diocèse du Mans.
Le 18 juillet 1737, led. sr Challemel prend possession dud. bénéfice.

313. – Le 4 avril 1742, haut et puissant seigr Mesre Michel-Etienne Turgot, chevalier, marquis de Soumont, St-Germain-sur-Eaulne et autres lieux, seigr et patron de Brucourt, conseiller d’Etat, demeurant à Paris, en son hôtel, rue Porte-foin, par?. St-Nicolas-des-Champs, nomme à lad. cure de Brucourt, vacante par la mort de Me Thomas Le Benardel, dernier titulaire, la personne de Me Jean-François Postel, pbfë du diocèse de Séez et chapelain de Criqueville.
Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seigr.
Le 11 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent aud. sr Postel la collation dud. bénéfice.
Le 7 mai 1742, le sr Potel prend possession de la cure de St-Vigor de Brucourt, en présence de M6 Pierre Fontaine, pbrë aud. lieu; Me Jean-Michel Le Maignen, pbrë du diocèse de Bayeux, demeurant à Criqueville, et autres témoins.

189. – Le 15 avril 1744, la nomination à la chapelle de Brucourt, fondée en la parr. de N.-D. d’Estrées, sous le titre de St-Hermès, appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-Joseph de Dreux de Nancré, abbé commendataire de St-Cybar d’Angoulême et seigr de Brucourt, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me François du Plessis-Challemel, pbrë, curé de Beuvillers et dernier chapelain de Brucourt, la personne de M* Pierre Anger, pbrë, curé de la 1ère portion d’Estrées.
Fait et passé à Paris, en la maison dud. seigr abbé, rue Hyacinthe, parr. St-Cosme.
Le 8 oct. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Anger la collation dud. bénéfice.

Curés. – E.-A. de Brébisson – G. Dumoulin – T. Le Bénardel – J.-F. Postel.
Vicaire.- P. Dubosc.
Prêtre de la paroisse. – P. Fontaine
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-E. Turgot.
Chapelle Saint-Hermes. au château de Brucourt. – Chapelains.- J. Harel – F. Challemel du Plessis – P. Anger.- Patron alternatif – Le seigneur du lieu. – L’évêque de Lx. – J.-J. de Dreux de Nancré.

13. – Le 15 nov. 1764, la nomination à la cure de St-Vigor de Brucourt appartenant au seigr du lieu, Mesre Michel-Jacques Turgot, chevr, marquis de Sou mont, seigr et patron de Brucourt, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Postel, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Binet, pbrê du diocèse de Bayeux, originaire de la parr, de Cheux et présentement vicaire de St-Martin, de Billy aud. diocèse. Fait et passé au château de Bons. Cet acte fut déposé le 4 déc. suivant entre les mains du notaire apostolique de Lx.
Le 4 déc. 1764, Mr de Lisle, vic. gl., donne aud. sr Binet la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Binet (1) prend possession de la cure de Brucourt, en présence de Me Gabriel Année, pbrê, chapelain de Brucourt, et autres témoins.
(1) Me. Binet et M. Laplace, son vicaire en 1791, prêtèrent serment à la Constitution civile du clergé. Le curé resta jusqu’en l’an II en qualité de curé constitutionnel. A cette époque, il cessa ses fonctions et demeura dans la paroisse où il touchait, en 1797, la pension des prêtres assermentés. Après la Révolution, il fut nommé curé de Maisy, près Isigny, et y mourut en 1811. (Archives du Calvados. – Liste des pensionnés de l’an V. – Ordo de Bx.).

256. – Le 9 avril 1766, vu l’attestation du sr Année, vicaire de Brucourt, dispense de bans pour le mariage de François Bidet.

Curés. – Jq Potel.
Vicaire. – G. Année.
Prêtres de la paroisse. – L. de Sets – G. Année.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M.-Jq Turgot.

86. – Le 9 juillet 1770, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Henry Ribout, avocat au parlement de Paris, postulant au bailliage de Caen, fils de Jacques-Michel Ribout, négociant, de la pair, de St-Jean de Caen, d’une part, et dlle Anne-Victoire Le Cornu, tille de Pierre- Joseph et de dame Marie-Madeleine Du Neveu, de la pair, de Brucourt.

308. – Le 13 décembre 1784, Me Jacques Binet, pbrë, curé de Brucourt, fait signifier à messieurs les religieux de St-Pierre de Préaux, possesseur du prieuré de St-Pierre de Rouville, en la pair, de Périers, et, en cette qualité, patrons de la pair, de Brucourt, qu’il renonce aux dîmes de sa pair, et s’en tient à la portion congrue que lui accorde la loi, à partir du 1er janvier 1785.

Curé. – Jq Binet.
Vicaire. – G. Année.
Notable. – P.-Jq Lecornu.

Sentence rendue au PONT-L’EVESQUE par Jean BOREL, escuyer, seigneur et chastelain de MANERBE entre: Gabriel du CHAPELET sieur de SAINT-LAURENT et Nicolas de COLARRON détenus prisonniers
– instance du noble homme Me Régné HEUDINE requérant au décret du fief et terre noble de BRUCOURT ayant appartenu au sieur du CHAPELET et enfin Messire François de MALHERBE chevalier et seigneur de BOUILLON, le dispositif règle les comptes respectifs des partis et le reliquat de 600 livres tournois dû par le sieur COLARRON comme fermier de la dite terre moyennant le paiement de laquelle somme il sera élargi, attribuant les dépens au sieur HEUDINE.
Marie LE MAUSEL mère du sieur du CHAPELET.
p. 139 – 21 février 1681
Adjudication faite aux assises de la Vicomté d’Auge devant Jean de BOREL escuyer.
Sur la requête de noble homme René HEUDINE, sieur DERAN de COUPIGNY comme s’étant rendu le 25 juin précédent adjudicataire de la terre
noble et seigneurie de BRUCOURT en circonstances et dépendances décrétées sur Gabriel du CHAPELET escuyer sieur de SAINT-LAURENT puis envoyé en possession par sentence du 8 juillet suivant.
A l’effet de procéder aux réparations nécessaires aux bâtiments et terres du fief dont il ne devait être possesseur définitif qu’au bout de l’année.
Le procès-verbal du 10 février mentionné dans la sentence constate des réparations de maçonnerie à faire pour une somme de 2458,25 livres tournois
(voir détail charpente, planchers, toiture tuiles et toiture paille et travaux de terrassement)
Suit également prix relatifs de la main d’œuvre
p.140 – 11 mars 1687
Devant tabellions de la Vicomté d’Auge :
– Jean JEVRIN et Michel LEREBOURS journaliers demeurant à BRUCOURT lesquels ont reconnu et avoir eu et reçu d’Eustache-Laurens HEUDINNE escuyer sieur de BRUCOURT conseiller du Roy, greffier en chef au bureau des finances à CAEN, la somme de 20 livres tournois pour leur salaire pour avoir raccommodé la grange de la RIVIERE-DANCRE, en pieux, terrasse et terre;
fascicule II – p. 82 – 7 avril 1735
Vente de terres situées au BREUIL, par divers à : Noble Marie Anne PIEDOUE, veuve de Eustache Lurens HEUDINE escuyer, sieur de BRUCOURT, trésorier général de France au bureau des finances de CAEN, y demeurant paroisse et grande rue Saint Jean. Lesdites terres relevant des fiefs du BREUIL.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
– Robert de Brucourt était seigneur du fief de Brucourt, sis dans la paroisse de Saint-Ouen de Villers, près Caen. Il n’est pas qualifié maréchal en 1172, mais le Pipe Roll de la XXI année de Henri II lui donne ce titre, confirmant ainsi le texte de 1154. Robert de Brucourt figure parmi les témoins d’une vingtaine de chartes du Plantagenet.
– M. Lesage fait connaître que c’est à tort qu’Armand Gasté dans son édition des Poésies d’Eléazar de Chandeville, neveu de Malherbe (Caen, 1878, pet. in-4°), a placé à Brucourt (Calvados, canton de Dozulé) le lieu de naissance d’Eléazar : « C’est à Brucourt, dit-il, que Chandeville dut connaître Isabelle de Bourgueville, sa cousine, pendant des vacances. » Or, ce n’est pas là qu’il faut placer ces amours du jeune collégien, car le vieil historien de Caen, Charles de Bourgueville, sieur de Bras, n’était pas seigneur de cette paroisse[Cette erreur se trouve dans la Statistique monumentale d’Arcisse de Caumont et dans la notice sur Brucourt d’Henry Le Court dans la Normandie monumentale. Elle a été reproduite par tous les auteurs qui se sont occupés de M. de Bras.] laquelle n’avait pas non plus donné le jour au neveu de Malherbe.
Brucourt est un nom de lieu qui n’est pas rare en Normandie; celui dont il s’agit ici est un hameau de la commune de Maizet, près d’Evrecy. Remarquez que Huet dit (Origines, p. 367) qu’Eléazar de Sarcilly naquit à Brucourt, près de Caen. Or, le hameau de Maizet n’en est qu’à 16 kilomètres, tandis que Brucourt, dans le Pays d’Auge, en est éloigné de 24.
La famille de Sarcilly était fixée en Normandie depuis une époque assez reculée; des seigneurs de ce nom possédaient à Ernes, près de St-Pierre-sur-Dive, les seigneuries de Combray et de Guerros. Ce dernier fief passa de Guillaume de Guerros à Guillaume de Sarcilly au XIVe siècle, et les de Sarcilly furent seigneurs d’Ernes jusqu’à la Révolution. A cette époque, ils émigrèrent èn Autriche, où la dernière du nom est morte il y a une quinzaine d’années.
La branche de cette famille dite de Brucourt et fixée à Maizet, eut pour auteur, d’après la Recherche de Chamillard, Jean, dont le fils Henri eut aussi un fils de même prénom qui fut le père de François, lequel en 1591 épousa Marthe Malherbe, parente du célébre poète, et non pas sa sœur, comme l’ont prétendu plusieurs autèurs, entre autres Trébutien, dans son Portrait de Eléazar de Chandeville, neveu de Malherbe, Gasté et Courson dans ses Recherches nobiliaires.
Malherbe, dans la lettre à son fils, qui a été souvent publiée, avait énuméré ses frères et sœurs, et son biographe, M. de Gournay, dans une notice parue, en 1852, dans les Mémoires de l’Académie de Caen, cite les alliances de ceux-ci : nulle part on ne voit qu’une des filles ait épousé un de Sarcilly.
Huet, du reste, avait écrit seulement que la mère de Chandeville était de la famille de Malherbe; s’il s’était agi de la sœur du célèbre poète, il n’aurait pas manqué de nous l’apprendre. Un de nos confrères, qui a étudié cette question, M. l’abbé Bourrienne, dit à ce sujet dans ses Points obscurs de la vie de Malherbe : « Marthe Malherbe n’était pas la sœur du poète; elle pourrait avoir été sa nièce à la mode de Bretagne ou plutôt sa cousine issue de germain, car nous serions presque tenté de croire qu’elle était la fille de Pierre Malherbe, sieur de la Pigacière. » 1 François de Sarcilly, sieur du But et de Brucourt, habitait Caen; en 1598, il était maître d’hôtel du duc de Montmorency, commissaire pour le roi en la marine du Ponant. En 1615, nous voyons qu’il demeurait à Honfleur, où il était intéressé dans de nombreux navires armés dans ce port pour faire la pêche à Terre-Neuve; il se qualifiait alors d’intendant et receveur général en Normandie du duc de Montmorency, amiral de France [Cf. C. et P. Bréard : Documents relatifs à la marine normande (Rouen, Société de l’histoire de Normandie, 1889, in-8°, p. 289).]. Il mourut, dans cette ville, le 19 novembre 1621 et fut inhumé dans l’église Sainte-Catherine. En 1617, il avait fondé, près de son manoir seigneurial de Brucourt, une chapelle dédiée à la Sainte-Vierge et à SainteAnne [Archiv. Calvados, Bailliage de Caen, B. 885.]
De lui naquirent plusieurs enfants : Eléazar, sieur de Chandeville, qui eut pour parrain celui que Malherbe appelait dans une épigramme, qu’on lui a du reste reprochée : « le grand Eléazar, mon frère »; une fille, nommée Catherine, qui épousa en 1619 Nicolas du Teil, sieur de Samoy; deux autres fils : Gabriel, capucin, et Thomas, qui continua la filiation. Ce dernier mourut à Caen en 1661 et y fut enterré dans l’église des Jacobins.
Il laissa un fils, nommé Thomas également, vivant en 1677 au manoir de Brucourt.
Un autre membre de cette famille, vraisemblablement le neveu du poète, porta les noms et qualités de son oncle. Ce fait nous est connu par une requête adressée au bailli de Caen en 1655, relative à un attentat dont avait été victime Eléazar de Sarcilly, sieur de Chandeville, qui habitait alors Brucourt.
Plus tard, nous retrouvons Antoine de Sarcilly, seigneur patron de Sainte-Anne, du But et de Brucourt, qui mourut en 1727. Sa veuve lui survécut de longues années, car elle mourut en 1764, et fut enterrée dans l’église de Maizet. Elle avait fourni une partie des fonds pour l’établissement dans cette paroisse d’une école tenue par une sœur de la Providence.
Cette branche de la famille de Sarcilly s’éteignit, à la fin du XVIIIe siècle, par la mort de deux vieilles dames, les deux sœurs, en 1765 et 1766, dont l’une était veuve d’Omer de la Roque, seigneur de Noron et de la Rochelle.
Après la mort de ces dernières, la seigneurie de Brucourt passa par héritage au marquis de Trémauville et à Marie Claude de Grieu, sa femme, qui la possédaient en 1778. Ils eurent un moment le dessein de la vendre, mais cette vente, bien qu’annoncée dans les Affiches de Basse-Normandie, en 1790, ne fut pas réalisée.
Après eux, leur fille Julie, épouse du marquis de Mesgrigny, la posséda jusqu’à sa mort, en 1832. Son fils, Emmanuel de Mesgrigny, qui lui succéda, étant mort sans postérité, en 1876, Brucourt revint à son neveu François de Mesgrigny, et, après la mort de ce dernier, en 1884, à son neveu, le comte du Parc, qui a vendu, en 1913, cette ancienne terre seigneuriale que ses ancêtres avaient posfédée pendant deux siècles et demi.
M. Lesage ajoute :
Messieurs, puisque l’on vient de parler de Charles de Bourgueville, permettez-moi de reprendre une idée émise, autrefois par M. du Feugray, relativement à la mémoire des vieux historiens de Caen. Voici ce qu’il écrivait en 1854 : « Des places demeurent vides à la façade de la maison municipale; elles attendent sans doute nos deux premiers historiens. Ah ! ne soyons pas plus longtemps ingrats envers ceux qui furent si dévoués au bonheur et à la gloire de notre cité ! C’est un mauvais exemple à donner ».
Depuis 70 ans, cet appel n’a été qu’en partie entendu : en 1875, un artiste a offert à la Ville un vitrail représentant M. de Bras et qui orne la Bibliothèque. Mais les deux niches, qui le flanquent à droite et à gauche, sont toujours vides. Ne vous semble-t-il pas que si l’on y plaçait les statues de Daniel Huet et de l’abbé De la Rue, tous les deux nés à Caen, on aurait là, groupés les trois personnages auxquels nous sommes redevables de tout ce que l’on sait sur notre histoire locale ?

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
Brucourt, lieu ancien et bien connu dans les annales normandes : ses seigneurs paraissent dès le commencement de notre histoire; ils figurent à la conquête d’Angleterre et à la croisade de Robert Courte-Heuse.
Son territoire renferme cette côte très élevée, dominant toute la vallée inférieure de la Dives, du
Mont-Argis à la mer, « la Butte de Bassebourg », autrefois Bastembourg, — on écrit aussi Basbourg, – dont le nom rappelle les victoires de Guillaume le Conquérant sur le roi de France, et aussi Toustain de Bastembourg, régent de Normandie avec Bernard le Danois.
Brucourt, après les seigneurs portant son nom, dont la race illustre avait produit notamment
deux évêques d’Évreux, Robert et Philippe de Brucourt, en 1340 et 1368, fut successivement possédé par diverses familles, qui ne paraissent pas avoir eu de lien filiatif avec la première. Guillaume Vipart, chevalier, y fut maintenu dans sa noblesse par Montfaut lors de sa recherche de 1463 (1).
Puis apparut à Brucourt la famille de Bourgueville, de noblesse de robe normande, bien connue
dans les lettres, grâce à Charles de Bourgueville, sieur de Bras et de Brucourt, l’historien normand, dont la longue carrière occupe la presque totalité du XVIe siècle.
A la recherche de 1540, Richard Le Brethon habitait Brucourt, mais n’en était pas seigneur.
Le château, d’abord demeure féodale, puis construction luxueuse du XVIIe siècle, élevé, ainsi
que l’église, sur un des contreforts qui saillent à l’ouest de la Butte de Bassebourg, vers la vallée, a complètement disparu; à sa place s’élève maintenant le joli manoir normand de Saint-Laurent, propriété de M. Serbat. Dans l’ancien château, se trouvait une chapelle dédiée à saint Hermès, et sur le territoire de Brucourt étaient anciennement deux prieurés : celui de Bassebourg et le prieuré de Brucourt, fondé, sous le double vocable de saint Michel archange et de l’apôtre saint Philippe, par Guillaume de Brucourt (3).
Ne quittons pas Brucourt sans mentionner ses eaux minérales, qui jouissent encore actuellement du regain de leur célébrité du siècle dernier : Le Pecq de la Closture, le grand médecin normand, ne manquait pas, dans de nombreuses consultations, de recommander à ses malades « les eaux de Brucourt dans la saison »(4).
Le Commandeur HENRY LE COURT.
(1) Recherche de 1463. Mss. Archives de Lierremont.
(2) Recherche de 1540. Mss. Archives de Lierremont.
(3) Notes de M. LE COURT Père. Archives de Lierremont.
(4) J. LUCE. Les Epidémies du Calvados, d’après Le Pecq de la Closture, 1895, in-12.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé 6 ci-devant Le Plessis-Esmangard
– 9° BRUCOURT: M. LECARPENTIER, curé depuis 1856.—Projet de sacristie, embellissement de l’Eglise.
– 33° Ecclesia DE BRUCOURT, Bruccuria, Brucuria; St-Vigor-de-Brucourt; le même Abbé de Pratelles.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – par l’abbé P.-F. Lebeurier.
864. Jean Heudier, sieur de Carlette, annobly par Henry 4e pour récompense de ses services don. à Paris en janvier 1604, ver. ch. le 13 aoust 1603, demeurant parroisse de Brucourt, vicomte d’Auge.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe – Bréard Charles.
Françoys de Sarcillys, sieur de Brucourt.
On rencontre ce nom plusieurs fois.
Disons ici que c’est à tort que M. de Caumont, dans la Statistique monum. du Calvados (tome IV, p. 109), a rattache la famille de Sarcilly au village de Brucourt, situé dans le canton de Dozulé. La terre de Brucourt, dont elle prenait le nom, appartient à la commune de Maizet, canton d’Evrecy, arr. de Caen.

Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468) : publiée avec notes et pièces diverses relatives au Mont-Saint-Michel et à la défense nationale en basse Normandie pendant l’occupation anglaise – Bibliothèque nationale (France).  » {.Mém. de la Soc. des Anl. de Norm., XXIII, 19, n » 129; Reg: des dons, 27).
3. Le 3 mai 1418, Henri V donna à Walter Cotford, écuyer, les manoir et seigneurie de Brucourt (Calvados, arr. Pont-l’Evèque, c. Dozulé), rapportant 3oo francs par an, confisqués sur Guillaume de Colombières, chevalier, « u contra nos adhuc rebellis « .

AUTRES:
1398, 3 mars
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou et pont-Audemer, sur la valeur des biens appartenant aux enfants mineurs de Jean de Brucourt dont la jouissance leur est refusée comme ayant été possédés par Etienne de Brucourt, partisan du roi de Navarre, tué à la bataille de Cocherel; fief d’Infreville (Eure).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 315-316.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 37.

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1411, 29 avril
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde de Jean d’Ancre, écuyer, seigneur de Brucourt, baptisé en mars 1388 en l’église de Brucourt, fils de Thomas d’Ancre, chevalier, mort en octobre 1400.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 43.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 31.

1418, 15 novembre – Estrée
N° 237 –
Rex omnibus, etc, salutem. Sciatis quod de gratia nostra, dedimus dilecto armigero nostro Caryot Carbonnel, etc., ac etiam terram et dominium de Lestre, cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti, pertnentes de valore centum et triginta coronarum per annumhabend. et tenend. prefato Caryoy et heredibus suis, etc., procreatis, de nobis et heredibusnostri per servicia inde debita, etc. Reservata sempernobis et nostria alta et suprema justicia et omni eo quod ad nos in hac parte poterit pertinere, etc. In cujus, etc.. Teste ut supra, XVe, die novembris. Per breve de privato sigillo.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. C. 269 dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1418, 15 novembre – Estrée
N° 238 –
Rex omnibus, etc, salutem. Sciatis quod de gratia nostra, etc, dedimus et concessimus dilecto armigero nostro Cayrot Carbonnel terras hereditates et posssessiones quascumque Johannis de la haye, chivaler domini d’Arrodville, valentes communibus annis exoneratas de deveriis ducentas et sexaginta coronas, ac etial teram et dominium de Lestrée (Election de Pont-L’Evêque.) cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1419, 29 avril
N° 498 –
Rex omnibus, etc, pro, etc, quod dilectus nobis Johannes Doyssie (Doëssay, C.), chivaler, nobis,etc., concessimus et hereditates redditus et posssessiones, que fuerunt Johanne de Brucourt, vidue absentis, etc., habend. et tenend., etc., prefato Johanni, etc., usque ad valorem ccc librarum turonem, per annum, etc., per homagium ac reddendo nobis, etc., apud castrum nostrum de Caen, unum gladium pro armis ad festum Sancti Johannis, etc. Teste Rege, ut supra.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. IV – Rot. Norm. memb.47. C. 305. dans MSAN, t. XXIV, p. 85.

1419, 29 avril
N° 498 –
Rex omnibus, etc, pro, etc, quod dilectus nobis Johannes Doyssie (Doëssay, C.), chivaler, nobis,etc., concessimus et hereditates redditus et posssessiones, que fuerunt Johanne de Brucourt, vidue absentis, etc., habend. et tenend., etc., prefato Johanni, etc., usque ad valorem ccc librarum turonem, per annum, etc., per homagium ac reddendo nobis, etc., apud castrum nostrum de Caen, unum gladium pro armis ad festum Sancti Johannis, etc. Teste Rege, ut supra.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. IV – Rot. Norm. memb.47. C. 305. dans MSAN, t. XXIV, p. 85.

Insinuations:

Description de l’église du 3 septembre 1856

Description de la cloche
L’an 1788 j’ai été bénite par Monsieur Jacques Binet, curé de ce lieu et nommée Marguerite par Très Haut et Puissant seigneur Messire Etienne François Turgot, chevalier marquis Haut Justicier de Sousmont, seigneur patron de Brucourt, Periers et autres lieux, Haute et Puissante Dame Marguerite Caron marquise de Turgot, son épouse.

Echiquier de Normandie
An 1180
Robertus de Bruelcort 30 lib.de plegis vicecomtisse
Gislebertus de Bruelcort : 100 sol. profalso clamore
An 1195
Johannes de Bruecort : redd compot. De 100 marc argenti profine terrae suae
An 1195
Ricardus de Bruicort

Brucourt
Robert Wace nomme le sire de Brucourt au nombre des conquérants de l’Angleterre en 1066.
Guillaume de Brucourt accompagna en 1097 Robert de Courte Heuse au voyage de la Terre sainte.
Robert de Brucourt fut un des témoins du mariage de Jean sans Terre en 1173 et confirma la fondation du prieuré de Walsinghan par Geoffroy de Fervaques.

Vers la même époque, Gislebert de Brucourt donnait à l‘Abbaye du Val Richer des biens situés à Fervaques.
Jean de Brucourt est compris au rôle des chevaliers qui portaient bannière sous Philippe Auguste en 1025 et 1215
1214 – guerre avec Othon, empereur d’ Allemagne
Baumerets : Johannes de Brucourt
Ban 1236 – Jehan de Brucourt
Guerre de la Marche 1214 Jehan de Brucourt
Ban 1272 – Odon de Breucuria
Ban 1272 – Ferrandus de Bruticuria

Registre de Philippe Auguste (commencement du XIIIe siècle)
Henricus de Brucourt duo feoda apud Brucourt sita et apud Adeville et Apud ST Martinum veterem …sol. Minus apus Tortam Quercum unum feodum

Montfaut 1463
Messire Guillume Vipart, chevalier de Brucourt
Guillaume Vippart, chevalier, seigneur et patron de Launay et Brucourt.
Robert de Grente, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur et patron de Brucourt.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BRUCOURT.
217. Richard le Breton, dénommé noble, avoit été accusé de dérogeance, pour tenir à louage plusieurs herbages, et est mort depuis l’accusation ; néantmoins Me. Vannes le Breton, pour lui et ses freres en bas-age, et pour Marin, fils sous-age du dit Richard, a baillé généalogie de leur noblesse, et pour la justification d’icelle, produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.

Renseignements sur Charles de Bourgueville et sa famille tirés d’une lettre écrite par Huet à Monsieur d’Anisy et des réponses de ce dernier (Ducarel – Appendices p.278..et p.286)
Jean de Bures, épousa Jeanne de Briosne, desquels sortit Jacques de Bures qui n’eut qu’une fille Anne de Bures qui, en 1557, épousa Charles de Bourgueville, seigneur de Bras, alors âgé de 22 ans. Ils vécurent ensemble 7 années sans avoir d’enfants mais la seconde femme du sieur de Bras lui en donna 14, qu’il perdit successivement. Elle se nommait Philypinne du Buisson. Il perdit successivement ses enfants ; le dernier survivant fut Guillaume tué à la bataille de Coutras. Il laissa un fils nommé Messire de Brucourt
Charles de Bras avait eu aussi une fille nommée Isabelle qui épousa Jean-Jacques de Cauvigny qui devint du chef de sa femme seigneur de Clinchamps.
De Bourgueville : pallé d’or et d’azur de six pièces au chef de gueules à 3 fermaux d’or.

Charles de Bourgueville, seigneur de Bras et de Brucourt
Eléazar de Sarcilly, sieur de Chaudeville, poète érotique, né à Brucourt en 1611, mort à Paris en 1633
Quelques une de ses pièces sont adressées à Isabelle de Bourgueville, arrière petite-fille de Messire de Bras.

Charles de Bourgueville, sieur du lieu, de Bras et de Brucourt, écrivain, né à Caen le jeudi 6 mars 1504, de Jean de Bourgueville, escuyer, seigneur de Bras, advocat du Roy au baillage de Caen et Vicomte et de Dame Marguerite de Cairon (elle décéda le 4 janvier 1548 âgée de 70 ans), baptisé à St Pierre de Caen le jour même ; il eut pour parrains Nobles Hommes Guillaume de Grosparmy, chevalier seigneur de Beuville et de Fontenay le Tesson et Hugues Bureau, seigneur de Giberville, Lieutenant général du Baillage de Caen et pour marraine Dame Bonne de Hoiteville, Dame de Sassé, épouse de Messire Jean de Nolland, chevalier seigneur de St Contest.
Il eut trois sœurs ; Marguerite, Philypine et Jeanne de Bourgueville ; son oncle qui fut aussi son tuteur portait le nom de Nicole de Bourgueville, curé de Cast.
Son père, l’advocat du Roy décéda le 16 décembre 1514.
Marguerite, sa sœur aînée, épousa Maistre Guillaume de Fontaines, advocat pour le Roy, qui mourut le mois d’août 1521, laissant un fils mineur qui plus tard devint Grenetier pour le Roy à Honfleur, et une fille nommée Anne qui avait 10 ans en 1531.

Il eut aussi des oncles :
Maistre Nicole de Bourgueville, curé de Gaust (ou Cast) décédé le 22 de juin 1532.
Benoist de Bourgueville, curé de Beaulieu, ….. de St Pierre, décédé en 1535.

Messire Adrien de Longamay, chevalier, seigneur de Brucourt, Grengues, le Breuil, Abanville, St Martindon, la Baconnière, Morigny, colonel général de la côte de Dives, ayant épousé Dame Catherine Renaud, décédé le 18 janvier 1698. (Statistique Monumentale Tome III p.176)

Prieuré de Basbourg

Prior de Hastebourg – Basbourg décimes 40 livres

Toutain de Bastembourg, fils d’Anslech, régent du Duché avec Bernard le Danois.
Sa sœur Durande avait épousé Turketil ; frère de Turouf de Pont Audemer.
Il laissa plusieurs enfants : Hugues à la Barbe, seigneur de Montfort sur Risle, Guillaume Bertrand, tigé (?) des seigneurs de Briquebec, Robert Bertrand, dit le Tort, fondateur du prieuré de Beaumont en Auge, Gisle, femme de Groie, seigneur de Montreuil, Echaufour et Guillaume 3e abbé du Bec. (A.C)

Cours des Antiquités Tome II p.146 – la note.
En 1060 le Roi de France qui avait traversé les comtés d’Exmes et de Bayeux, vint à Varaville où il passa la Dive avec une partie de son armée. Le reste des troupes ayant été arrêté par le flux de la mer qui avait grossi la rivière, fut taillé en pièces par les Normands sur la chaussée de Varaville. Robert Wace, donne sur cette bataille des détails fort curieux. Il dit que le Roi de France était monté sur la butte de Basbourg d’où il observait avec douleur la déroute de son arrière garde sans pouvoir la secourir. (Roman de Ron tome II p.89 et suivantes).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : Voir « Analyses et transcriptions… » p.138 – 12 juin 1679
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Patronage:
XIVe Abbas de Fratelus
XVIe
XVIIe le seigneur.

Archives SHL : 1F62 : 1775, 25 mai_
Vente par le sieur Louis Robert Duval de la Bucardière, exempt de la connétablie, gendarmerie et maréchaussée de France, demeurant paris, rue saint-honoré, représenté par Michel Jacques Deriot, marchand, demeurant à Brucourt; à Jean et Pierre Etable, demeurant à Saint-Germain-la-Campagne, deux pièces de terre, triège des Fusées, contenant trois vergées… moyennant deux mille neuf cent quarante huit livres.

Chapelle de St Hermès au Manoir de Brucourt érigée en l’an 1632

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *