CAMBREMER

Archives du Calvados.
CAMBREMER
I. Dioc. de Bayeux (Exemption). Baill. et maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. – L. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); ch. – L. de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 891 hab. ( 1911). Sup.: 1254 hect. 89 a. 34 c.
ADMO Gale. Délibérations (2) , depuis le 15 germinal an IX.
ÉTAT- CIVIL (3 ). Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1652.
Délibérations du commun. 1674-1687 , 1709 , 1713. — Audiences de contrats. 1652-1671. Notes de comptabilité, etc. , passim.
DIVERS. — Aveu à Fr.de Margeot, pour la vavassorerie de Bellengreville , à Saint-Germain-la- Campagne. 1783 (1 p. ) La conservation actuelle de cette pièce, notée par l’inspection de 1895, n’a pu être contrôlée.
Voir. , les délibérations de la municipalité cantonale de Cambremer. 12 ventôse an V- 1er frimaire an VII ( Reg. ); arrêtés de grande police. 1er pluviose an VII-5 prairial an VIII ( Reg. ); affaires diverses. An II
an VIII (2 liasses).

CANTON DE CAMBREMER. CAUMONT Arcisse de – Statistique monumentale du Calvados
Il y a 31 communes dans le canton de Cambremer,à savoir :
St.-Aubin-Lébisey, Les Authieux-sur-Corbon, Auvillars.Beaufour, Beuvron, Bonnebosq, Brocotte, CAMBREMER (chef-lieu), La Chapelle-Hainfrey, Clermont, Corbon, Druval, Notre-Dame-d’Estrées, St-Eugène, Formentin, Le Fournet, Gerrots, St.Gilles-de-Livet, Grandouet, Les Groseilliers, Le Ham, Hottot, Léaupartie, Montreuil, St.Ouen-le-Pingt, Pontfol, Repentigny, Le Roque-Beugnard, Rumesnil, Valsemé, Victot.

Les noms des communes de Normandie- Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
550. — Cambremer (ch.-l. c, C.) :
[Abl. ?] Cambrimaro 690 : de Lasteyrie, Cartul. gén. Paris, n 12.
t. I, p. 19 (cit. orig., Arch. Nat.,K 3, n° 3 bis); Cambremer [1035-1037] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. deNorm., II, 1952, p. 223.
Origine indéterminée; la finale présente une apparence germanique continentale.

Archives du Calvados:
Cambremer (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14126

Histoire administrative :
La commune fusionne avec Grandouet, Saint-Aubin-sur-Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
A partir du 1er janvier 2019, Cambremer fusionne avec Saint-Laurent-du-Mont pour former la commune nouvelle de Cambremer.
TA Saint-Laurent-du-Mont (Calvados; jusqu’en 2018) – Saint-Pair-du-Mont (Calvados; jusqu’en 1972) – Saint-Aubin-sur-Algot (Calvados; jusqu’en 1972) – Grandouet (Calvados; jusqu’en 1972).

On appelle exemption de Cambremer ( de Camera Osmarii ) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux , lesquelles, pour le spirituel , dépendent de
Mgr l’évêque de Bayeux . Cette exemption est surnommée : de Cambremer , par rapport à la paroisse de ce nom , qui est la principale du canton . C’est un chef -lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Évêque, sous la généralité de Rouen . De 19 paroisses qui composent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux , savoir : Cambremer, Saint- Vigor. de Crèvecoeur, Saint-Pair-du-Mont, Saint Laurent-du-Mont,
Montreuil , Grandouet , Saint- Ouen-le- Paingt , Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux.

Carte de l’exemption de Cambremer :

Baronnie De Cambremer
Possédée par l’Evêque de Bayeux, dont la teneure est contredite par ledit Evêque ,
est assise en la paroisse de Cambremer , dans le territoire du vicomte d’Auge, et,
néanmoins , ledit sieur Evêque prétend que ladite baronnie est incorporée à son
Evêché, et partant qu’elle relève , par un même moyen , directement du Roi . Elles avaient été, dit-on, cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesait partie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (1) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(1)Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :

    • Le fief du Fresnay, assis à Cambremer, possédé par Nicolas Chéron, Ecuyer. sieur du Fresnay
    • Les fiefs du Fresnay et Castillon, assis à Cambremer, possédés par Guillaume Cappel, Ecuyer, Avocat.
    • Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.

Du fief de La Planche relève : voir Notre Dame d’Estrée

La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge d’où relevaient :

  • Fief de Vendeuvre, par un fief entier;
  • Fief entier de Canchy; – Canchy, canton d’Isigny. Fief de chevalier mouvant de la baronnie de CAMBREMER
  • Fief de Fumichon, (le sixième de) assis à Saint-Pair-du- Mont;
  • Fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer,
  • Fief de Saint-Laurent-du-Mont, au même lieu;

Fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient un quart de fief, dit le Fief de Pontfol, un sixième de fief, nommé le Fief de Victot

  • Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.de l’évêché de Bayeux)
  • Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
  • Fief de la Plarique, assis en la paroisse d’Estrées;
  • Fief du Bers, assis à Cambremer,
  • Fief à la Brette, assis en la paroisse de Maisy;
  • Fief à Grandouet; un quart de fief.
  • Fief entier de chevalier de Montreuil, paroisse de Montreuil, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).
  • Fief de la Brette à Magny, ressortissant a la baronnie de Çambremer.
  • Fief dit l’Honneur de Malherbe, relevant de la bar. de Cambremer, 1460 (av. du temp. de fév. de Bayeux).
  • Fief du Petit-Grandouet consistant en cinq aînesses.
  • Fief d’Argentelle, huitième de fief de la bar, de Cambremer, 1620 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 351).
  • Fief de la Vipardière, 1630 (fiefs de la bar. de Cambremer).
  • Fief Amaury-Monstereul (Plein fief) mouvant de la vicomté d’Auge, 1462 (aveu de Thomas Boutin, Brussel). Plein fief de Montreuil et moulin, relevant du Fief de la Planche, baronnie de Cambremer, et s’étendant à Saint-Ouen-le-Pin, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge). Le doyenné de Montreuil appartenait à l’archidiaconé de Gacé.
  • Fief Fumichon, à Saint-Aubin (sur Algot), relevant de Cambremer.
  • Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer.
  • Fief Saint-Laurent-Du-Mont, Fief relevant par demi-fief de haubert de la baronnie de Cambremer, et dont relevaient le quart de fief de Cassé et le huitième de fief Guerin 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Fief de Vendoeuvre, canton de Morteaux-Couliboeuf, Fief de haubert relevant de la baronnie de Cambremer, appartenant à l’évêché de Bayeux;
  • Fief de Victot-Pontfol, Fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, autre fief mouvant par sixième de fief de la baronnie de Cambremer, à l’évêché de Bayeux;

– Tènement de Saint-Pair-du-Mont, relevant pour un sixième du fief de la baronnie de Cambremer.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Cambremer, ch.-l. de canton, arrond. de Pont-l’Evêque. — Cambrimarum in pago Lexovino, 699 (Par-dessus, Diploima, t. II, p. 210). — Cambromerium, 1175 (ant. cart. eccles. Baioc. p. 443).
Par. de Saint-Denis, patr. le chapitre de Bayeux.
Dioc. de Bayeux, chef-lieu d’exemption. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, chef-lieu de sergenterie L’exemption de Cambremer comprenait 9 paroisses dépendantes du diocèse de Bayeux, enclavées dans le diocèse de Lisieux , et à peu de distance de cette ville. Ces 9 paroisses étaient : Cambremer, Crèvecoeur, Grandouet, Manerbe, Montreuil, le Pré-d’Auge, Saint-Laurent-du-Mont, Saint-Ouen-le-Paing et Saint-Pair-du-Mont. Elles avaient été,
dit-on , cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait à l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs , terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge , d’où relevaient le fief de Vendeuvre, par un fief entier; le fief entier de Canchy; le sixième de fief de Fumichon, assis à Saint-Pair-du-Mont; le fief Lorîce, dit de Castillon, assis à Cambremer; le fief de Saint-Laurent-du-Mont , au même lieu; un quart de fief, dit le fief de Pontfol; un sixième de fief, nommé le fief de Victot; le fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient
le fief à l’Épee et le fief de Mont-Rosti, au Pré-d’Auge ; le fief de la Planque , assis en la paroisse d’Estrées; le fief du Bers, assis à Cambremer; le fief à la Brette , assis en la paroisse de Maisy ; un quart de fief à Grandouet; le fief entier de chevalier de Montreuii, paroisse de Montreuii, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).

Bais (LE), BRUYÈRES (Les), CADRAN(LE), le, Cantepie, Catillon (LE), Chêne-de-Beauvoir (LE), [Corneries (Les) Cornières,1868 (état-major], Cour-au-Berger (LA), Cour-au-Guérin (LA)*, [Cour de la Planquette (LA) Planqueta, 1230 (parv. lib. rub. Troarn.)], Cour-de-Montaval (LA), Cour-d’Étrévigne (La), Engerville, Englesqueville, Etrevigne, Fontaines (Les), Fresnay (LE), LIEU-BONNET (Le) Lieu-Mancel (Le), Mesnil (Le), Mondeaux (Les), [ Montargis (Le) Mons Hargis, XIIIs° (ch. de Saint-André-en-Gouffern n° 257). Prioratus de Monte Hargioe, XIVs° (pouillé de Lisieux, p.44). Mont Afgis, 1730 (d’Anville) Montargy, 1868 (Simon)], Montaval, Mont-de-la-Roche (LE), Nouveau-Monde (Le), Petit-Clermont (LE), ROSIÈRE (LA), Trévignes, Vasserie (LA), Vergerie (LA),
* (1) Si Guérin est un patronyme fort ancien en Normandie, il semble l’être aussi dans quelques régions françaises; en Haute-Savoie, Guérin est le Saint-patron du diocèse de Thonon et, dans cette région, est à l’origine de plusieurs fondations monastiques au XIème siècle. La toponymie régionale garde la trace de cette famille en plusieurs endroits, « La cour Auguérin » se trouve au bord de l’ancienne voie romaine.

1 – BIBLIOGRAPHIE.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES.
3 – ARCHIVES SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE

Archives du Calvados, Monographie de la commune de Cambremer.
L’architecture en pan de bois dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp. 45-47
BAUER Eric, Evolution du prix de la terre et du mouvement de la propriété dans le canton de Cambremer (1845-1899), Mémoire maîtrise, Université de Caen, 1976
BERTIN Dominique. Introduction à une étude de l’époque gallo-romaine en Basse-Normandie.
BILLY Jacques et HUET Christiane, Le Pays d’Auge, ses richesses, ses beautés, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, 1983), 158×240, 197 p., ill.
BOSQUET Amélie, La Normandie romanesque et merveilleuse, Paris et Rouen, 1845
( chanoine de Cambremer )
BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana, 2, 1910, pp. 3-15; 49-56; 145-154
Crévecoeur: p. 145-146 ( Victot, Pontfol, Castillon, Cambremer; Honneur de Manerbe : pp. 147148 ( Fief de l’Espée au Pré-d’Auge, Mont-Rosty, La Planque, Bers, Brette, Grandouet; Saint-Laurent-du-Mont : pp. 148-149 ( fieu Jean Gosse, Denis Guérin; Montreuil ( Cambremer, Saint-Ouen-le-Pin )
BRYE Hubert de, En flânant dans le Pays d’Auge – Vallées de la Touques et de la Dives, s.l.s.d. (Caen, Bigot), 217 x 270, 116 p.
BUREAU Dr. Jean, « Le Manoir du Bais », PAR, 11, N° 1, Janvier 1961.
BUREAU Dr. Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 15, 1-1965
BUREAU Dr Jean, Le Montargis dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 50-51, ill.
B.C. Guizot et le Val-Richer dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 37-44
Le Canton de Cambremer dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp.
CANET N., « Auvillars – Manoir presbytéral » AAN, 145, 1987 (1988), pp. 41-42, ill.
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CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 171.
COTTIN Michel, Notes sur les hôpitaux du Pays d’Auge in L’Art de soigner en Pays d’Auge – Catalogue de l’exposition, Histoire et Traditions Populaires – Foyer rural du Billot, N° 28, juin 1988, pp. 65-76
Maladreries de Bonnebosq, Cambremer, Corbon.
COTTIN Michel, « Notes sur quelques moulins du Pays d’Auge et du Lieuvin en 1796 », Histoire et Traditions populaires – Foyer du Billot, n° 29 12-1989, pp. 41-59 Canton de Cambremer
COTTIN Michel, Acte de la vente de l’Hôtel de La Roque à la ville de Lisieux (1er février 1771), Communication SHL, Mai 1990.
COTTIN Michel, Les bourgs dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp. 49-56 – Bonnebosq, Cambremer, Beaufour-Druval
COTTIN Michel, Canton de Cambremer. Biliographie dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp. 87-91
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DANDURAND Michel, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 38-40 ill.
DANDURAND Michel, « Bonnebosq – Manoir du Champ-Versan », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 35-38, ill.
DETERVILLE Philippe, Grands et petits manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1982, 250×330, 312 p.
DETERVILLE Philippe, Le charme discret des manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, 250×330, 317 p.
Le Manoir du Bais, Victot, pp. 250-255.
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.
Formentin, pp. 101-103;
DEVILLE Etienne,  » Fondations religieuses (Guillaume Morisset, Formentin, Rocques) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 2-3
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer.
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, (1956), 485 p. pp. 389-406
DUVAL Georges, Les églises dans Guide de Pays du Canton de Cambremer.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 515.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.
FOUQUES Charles, « La création de la Milice Nationale à Cambremer en 1789 ».
FOUQUES Charles, « Le testament du sieur de Montreuil », PAR, 42, N° 2, Février 1992, pp. 30-32
Henry de Malfilatre – de Malfillastre sieur de Montreuil et de Cesny-aux-Vignes; Jean Le Gouez, sieur de Cambremer; Jean d’Agier, écuyer, sieur de Rufosse.
FOURNIER Dominique : note de toponymie : Cambremer, Fauguernon, Firfol – Bulletin Le Billot n°47 Sept.1994
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes BSHL n°61, décembre 2006. p 45.
FOURNIER Dominique : Les noms de lieux de l’ancien canton de Cambremer.
FOURNEE Dr. Jean, « Formentin – Eglise », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 52-53
FREGNAC Claude, Merveilles des châteaux de Normandie – Préface de Michel de Saint-Pierre, (Paris 1966), p. 327
FRONDEVILLE Henri de, « Une charte d’inféodation de Richard de Formentin à Jean d’Asnières, avec des remarques inédites de Léopold Delisle », BSHL, N° 25, 1920-1923, pp. 43-47
FRONDEVILLE Henri de, Notice biographique sur le Président de Frondeville (1757-1816), s.l ( Joigny, Imp. Vulliez); 1926, In-8°, 109 p. ( Tiré à 50 ex. hors-commerce )
Formentin.
FRONDEVILLE Henri de, « Les Seigneurs de la Roque et de Formentin du XIVe au XVIIIe siècle », BSHL, N° 27, 1926-1930, pp. 182-193
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de Gautier Du Bois, Vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 adressé à Pierre De Hangest, Bailli de Rouen. Publié avec une introduction et des notes, dans Mélanges – Documents, Quatrième série, Rouen-Paaris, Lestringant-Picard, 1951, in-8°, pp. 28-62 ( Soc. de l’Histoire de Normandie )
Formentin.
F.S.L., Les charmes de Beuvron dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 45-48
GUILMETH Auguste, Bourg de Cambremer, s.l.s.d., in-8°, de 7 cahiers, 56 p., incompl. ex. Et. D., n° 1168
GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d., in-8, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. incomplet de 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p. contenant une suite de la notice sur Sainte-Barbe-en-Auge; p. 51 : Saint-Aubin-sur-Algot, Les Authieux-Papion, Biéville-en-Auge, Bissières; p. 52 : Le Breuil, Canon; p. 53 : Canteloup, Câtillon (Castillon-en-Auge); p.54 : Cerqueux-sur-Vie, Coupesarte, Saint-Crespin-en Auge; p. 55 : Crévecoeur, Croissanville; p. 56 : Doux-Marais, Ecajeul; p. 57 : Grandchamp, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Laurent-du-Mont; p. 58 : Lécaude, Saint-Loup-de-Fribois, Magny-le-Freule; p. 59 : Saint-Maclou-en-Auge, Sainte-Marie-aux-Anglais; pp. 59-60 : Méry-Corbon; p. 60 : Mesnil-Mauger; pp. 60-61 : Mirbel ou Mirebel; p. 61 : Monteilles, Notre-Dame-de-Livaye; p. 62 : Saint-Pair-du-Mont, Percy; p. 63 : Querville; p. 64 : Quétiéville, Soquence – 2e ex. E.D. Br. 1169.
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HENRY Jacques,  » Les Thierry de Repentigny « , BSHL, 1951-1952, pp. 49-77
HENRY Jacques,  » Un curieux épisode de la Révolution à Bonnebosq « , BSHL, 30, 1959-1960 ( 1961 ), pp. 38-38
HENRY Jacques, La légende de la Dame de Bonnebosq, Communication SHL, 26 juin 1962
HENRY Jacques, Notes pour servir à l’histoire de Bonnebosq in Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 54-55
HENRY Jacques, Us et coutumes des Rogations dans l’ancien diocèse de Lisieux et l’exemption de Cambremer, Communication SHL 4 mai 1984
« Séance promenade du 28 juillet 1959 (manoir de Léaupartie – manoir du Bais – La Roque-Baignard – le Val-Richer – Formentin ) », BSHL., 1959-1960, N° 30, pp. 37-38
HENRY Jacques, L’abbaye du Val-Richer jusqu’à la Révolution, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 ( 1967 ) pp. 31-36
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« Inventaire des Archives de la Société Historique de Lisieux  » ( du 15 Juillet au 1er octobre 1869 – pp. 1-30 ); Octobre, Novembre et Décembre 1869 – pp. 31-55 ). Communication et mémoires ( Mémoires de la Maison de Tournebu, M. du MESNIL-DURAND; Notes sur Auvillars pouvant servir à compléter la Notice de M. Vallée, L.de NEUVILLE; Plainte au gouverneur de Normandie par les habitants de Lisieux contre leur évêque – 12 août 1704, abbé LOIR ( Copiée de HIPPEAU ) pp. 56-57; pp. 1-14 table des noms d’hommes et de lieux des documents ci-dessus ), BSHL, Nos 1-2, 1869
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(Grandchamp, Canapville, Manoir des Trois Diables de Lilambert, Lieu-Binet, Manoir du Désert, Manoir du Breuil-Blangy) Manoir d’Argentelles, Prestreval à Barneville, Crevecouer, Tordouet, Vitenval ) L’Aumône à Saint-Hymer, La Vallée à Barneville, Le Mesnil ) la Croix-Sonnet )
rec. factice  » Pages de Tourisme de l’Illustration  » )
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MOUCHEL Jules, « La Roque-Baignard pendant la Révolution », BSHL, 30, 1959-1960 (1961), pp. 29-30; 48-49
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NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantique dans l’Ancienne France par…. Paris, Firmin-Didot, 1820; rééd. 1825; réed. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastaltique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 32 x 23, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
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Auvillars, Beaufour, Beuvron Bonnebosq, Brocottes, Cambremer, Druval, Formentin, Le Fournet, Gerrots, Grandouet, Le Ham, Hotot, Léaupartie, Montreuil, Notre-Dame d’Estrées, Repentigny, La Roque-Baignard, Rumesnil, Saint-Aubin-Lebisay, Saint-Ouen-le-Pin, Valsemé, Victot.
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SIMON Georges-Abel, Cambremer et ses environs
SPALIKOWSKI Edmond, « Au pays des Manoirs. Quelques gentilhommières du Calvados », Revue du Touring Club de France, août 1937, pp. 235-245
Classeur Construction Normandie – Tordouet – Saint-Christophe – Le Lieu-Binet – Vasouy – Glatigny, à Tourgville – Les Dominicaines, à Pont-L’Evêque – Le Breuil-en-Auge – Malou, à Norolles – La Cauvinière – Le Manoir du Désert – Englesqueville – Saint-Hymer, Manoir du Fresnay – Fort-Basseville, à Ecajeul – Sainte-Marie-aux-Anglais – Grandchamp – Coupesarte – Bellou – Auquainville – Cambremer – Bouttemont, à Ouilly-le-Vicomte – Saint-Germain-de-Livet – Mesnil-Mauger – Auquainville ( Clichés abbé Bretocq et Esteve )
TOURET Alain, « Deux justices de paix du Calvados au début de la Révolution: Bonnebosq et St.-Louis-de-Caen », Rev. historique de droit français, 1975, n° 1, p. 188-189 (résumé)
TURNER N., Account of a Tour in Normandy, Londres, 1820 (chanoine de Cambremer )
VALLEE S. A. J., « Notes sur Auvillars ou recueil des faits qui s’y sont passés à différentes époques. Ms. édité et annoté par l’abbé G.A. Simon », La Bonne Semence, 1930.
VALETTE L., Notice sur des objets découverts aux environs de Pont-L’Evêque et de Cambremer de 1890 à 1893, Caen, 1912

Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B
1 B 5679-5781 Année 1786. 5680 Marie Madeleine Gosse, veuve de François Lemoine contre Louis de Grimouville et Catherine Legouez de Cambremer son épouse : fief de Vasouy, près Honfleur (673) (1731-1786).
(673) Appel du bailliage de Honfleur.

Notes Sur Le Canton De Cambremer:

Parmi les 24 communes de l’actuel canton de CAMBREMER – qui en comptait 31 au lendemain de la Révolution – trois d’entre elles : Cambremer, Beuvron, Beaufour-Druval et Bonnebosq, possèdent un bourg, véritables capitales touristiques.
A notre connaissance, seul celui de Beuvron a fait l’objet d’une étude assez exhaustive. Cambremer est un bourg ancien assez pentu au fond d’un cul-de-sac affluent du Grandouet – et la vue en arrivant de l’est, par la route qui vient du Cadran est saisissante. Prenez la gravure type du calendrier des Postes, herbage pentu, microscopique et opulent, haie d’aubépine masquant une discrète chaumière à colombage, ruisseau confidentiel et, brochant sur le tout, des centaines de nuances différentes évoluant subtilement du blanc au rose, vous êtes assurément autour de Cambremer, capitale du cidre.
 » Dans le bourg, les maisons n’ont peut-être pas le charme ostentatoire de celles de Beuvron, mais c’est par sobre modestie plus que par mauvais goût. La brique rougeâtre y est beaucoup plus répandue, se révélant ainsi non moins noble lorsqu’elle sert effectivement une saine, originale et rurale architecture, la banalité n’appartenant qu’aux pavillons de banlieue et aux gendarmeries polycopiées de Dunkerque à Perpignan – il y en a aussi hélas à Cambremer. Et tout ceci, je n’hésite pas à le répéter, au printemps, dans un écran de fleurs de pommiers nulle part égalé.
Le paragraphe en italique est à l’évidence tronqué. Il semble concerner Bonnebosq.
 » La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « ,et Bonnebosq ( La courte note incluse in Nodier, Charles – J. Taylor et Alph. De Cailleux, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France, t.III.- p. 12. ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane…  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de Caumont. Elle est reprise en dernier lieu par J. Lalubie :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres. Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette. )
 » La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte. Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre.

 » A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle (façade occidentale) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle. Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle. La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492. Nous ne possédons que quelques notes. Quant au bourg de Beaufour-Druval il n’a fait l’objet semble-t-il d’aucune recherche.
Ces trois bourgs, Beuvron, Bonnebosq et Cambremer, le fait est remarquable compte tenu de leur proximité, possédaient autrefois des foires et des marchés qui en faisaient des lieux d’échanges privilégiés, indicateur d’une économie vivante basée sur d’une part sur la consommation locale mais aussi sur l’exportation des produits locaux. A ce sujet, l’étude de l’importance du trafic fluvial sur la Dives, avec des appontements semble-t-il aux environs de Corbon, mériterait une étude approfondie.
Prolongeant la remarque de Guilmeth pour le siècle précédent, au début du XXe siècle, l’activité tourne essentiellement autour des produits de la terre, élevage et cidres. Le canton ne possède pratiquement pas d’industrie hormis la Tannerie Pellerin à Bonnebosq A ce sujet, relevons les notices suivantes, la première sous la date du 15 octobre 1930 : « M. Miocque, contremaître à la tannerie Pellerin, à Bonnebosq, le plus vieil ouvrier du Calvados, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur » et la seconde le 30 du mois suivant : »La commune de Bonnebosq fête M. Miocque, le plus vieil ouvrier du département, récemment promu chevalier de la Légion d’honneur. La remise de la croix au légionnaire est faite par M. Flandin, député du Calvados, au cours d’un grand banquet qui regroupait près de 80 convives ».
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de Cambremer et pour un temps de Bonnebosq – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron, paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

Démographie:
LEVY Jean-Michel, « Y a-t-il eu un dénombrement général de la population en l’année 1793 ? », BSAN, 55 -1959-60, pp. 155-190
Bonnebosq (4.543) – Cambremer (4.869).

Vie Intellectuelle – CELEBRITES:
COLAS, Charles, né à Cambremer le 1° février 1839. Sculpteur, élève de Jouffroy. Ses principales oeuvres sont :
– Le repos de l’Amour – Buste de fillette, 1869 – Le Printemps, 1870 – L’enfant au hanneton, etc…..
– Portrait de la baronne Mayendorff ( terre cuite ), 1877 – Un enfant de Chiggia, ( plâtre 1880 ) – La mort de Viala ( statue, exposition de l’Union Centrale, 1884 – La République ( buste plâtre, ( 1887 ) in Dictionnaire biographique du Calvados, PARIS, Jouve, 1894

Promenade Architecturale:
L’examen du cadastre de CAMBREMER, dressé par DESPRES, et terminé le 1 septembre 1811, révèle que cette commune possédait alors un bourg de quelques maisons serrées autour de l’église.
L’importance de ses marchés, soulignée par exemple dans l’ouvrage de GUILMETH, semble peu en accord avec la faiblesse du bâti. Faute d’avoir pu étudier la matrice cadastrale, nous ignorons la destination de ces maisons, maisons particulières, auberges, maisons de commerce et d’artisans. L’essentiel des échanges portant sur le bétail de la proche vallée de Corbon, il devait évidemment exister un certain nombre d’activités liées à ces échanges.
L’étude du patrimoine ancien confirme d’ailleurs le peu d’ancienneté de ce bâti, qui pour l’essentiel de ce qui figurait sur le cadastre de 1811, ne semble pas remonter au-delà de l’extrême fin du XVIIe siècle mais surtout de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On peut ainsi retenir : Rue du Vieux-Cimetière: 167-168 – Construction de 5 travées avec porte au centre. A l’étage, les fenêtres jumelées sont séparées par le poteau qui monte de fond. Sous la traverse d’allège, correspondant à ces fenêtres, on trouve un décor de croix de Saint-André simples, tandis que dans les autres panneaux, dans le même niveau, on remarque des croix de Saint-André palmées. Les panneaux verticaux encadrant les fenêtres comportent un décor en feuille de fougère.

– Place de la Mairie
74 – En arrière du bureau de Poste, on voit l’extrémité d’une intéressante construction à pan de bois et particulièrement son pignon qui comporte au-dessous de la traverse d’allège et correspondant aux fenêtres, une décoration de croix de Saint-André palmées.
– Rue de la Mairie
174 – Curieuse maison à structure bois avec décoration de croix de Saint-André palées et de feuilles de fougère.
– Rue des Fleurs
117 – A l’angle de la Place de la Mairie et de la Rue des Fleurs, une longue construction de trois aîtres de logis de 2 travées. L’examen du cadastre laisse à penser qu’il pourrait exister en arrière une tourelle renfermant un escalier. A ce titre, cette maison mériterait une étude plus étendue.
113 – Petite maison en blocage avec encadrements de portes et de fenêtres en pierre. Les portes jumelées et les fenêtres comportent des linteaux cintrés caractéristiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
– Rue Pasteur
86 – La structure de cette maison qui possède une chemine centrée remonte sans doute au XVIe siècle, mais son revêtement en interdit l’étude.
– Rue de la Sergenterie
Le nom de cette rue est très évocateur et l’on devra tout faire pour lui conserver, car il rappelle le souvenir de la lointaine histoire de la commune.
44 – A remarquer, cette maison légèrement en retrait qui comporte un surcroît assez caractéristique des XVIIe-XVIIIe siècles, ce que confirme la présences des écharpes obliques et la décoration de feuilles de fougère. Les portes sont aux extrémités. Là aussi, la saillie visible sur l’arrière mériterait un examen plus approfondi.
– Rue Louis Maurice
27 – Très intéressante maison de pierre avec cheminée sur pignon et corniche moulurée. entièrement en pierre cheminée sur pignon corniche moulurée. La confrontation avec le cadastre de 1811 semble révéler que cette maison fut « épaissie » ce qui expliquerait peut-être la présence d’une chemine centrée peu en rapport avec la stylistique de l’immeuble actuel.
25 – Un peu plus bas, vers la rue du Commerce, maison à portes jumelées avec linteaux cintrés.
– Rue d’Englesqueville
314 (?) – Maison à pan de bois avec traverse d’allège, croix de Saint-André et feuilles de fougères
267 Maison très intéressante à deux portes jumelées à linteau cintré
– Maison rue des Tilleuls (parcelle 267)
En arrière et perpendiculairement d’un pavillon en pierre meulière élevé vers le milieu de ce siècle, on remarque une importante construction en pierre aux fenêtres cintrées remontant selon toute vraisemblance au milieu du XVIIIe siècle. Il semblerait qu’il s’agisse là de la transformation d’un bâtiment plus ancien reconnaissable à son puissant massif de pignon. Celui, avec ses ressauts aux profils prismatiques paraît avoir été élevé dans les dernières décennies du XVe siècle mais, par sa typologie se rattache à un type d’édifices plus anciens.
Elle a conservé ses menuiseries d’origine d’esprit Louis XIII et ses grilles de balcon.
Cet ensemble mériterait d’être bien dégagé de certains éléments environnants parasitaires.
En bordure de la rue, et visible de celle-ci, un très intéressant lavoir a été conservé. Sans doute édifié au XIXe, une construction semble déjà figurer à cet endroit sur le cadastre de 1811. Elevé sur un plan rectangulaire de deux travées sa charpente repose dur sur des troncs de pyramide de pierre. On peut regretter qu’il ait perdu ses traverses repose-linge ( qu’il serait facile à restituer). Il a déjà connu un début d’aménagement mais son architecture propre et l’environnement du ruisseau avec ses cascades, mériteraient beaucoup mieux, d’autant qu’ils servent de cadre au bâtiment suivant.
247 (?) – Il s’agit là d’un bâtiment agricole très long, grange et pressoir si l’on s’en fie au cadastre. Il remonte pour l’essentiel au XVIe siècle et sa structure puissante, élevée sur un soubassement de pierre révèle la dépendance d’une propriété importante. La qualité de son architecture, volumes et couleur, de sa charpente est typique du renouveau des bâtiments agricoles lié à une économie agricole prospère, c’est la grande époque du décollage du pommier et des cidres que l’on peut situer vers le milieu du XVIe siècle et aux conseils d’agronomes et d’humanistes tels Charles Estienne ou Olivier de Serres.
En liaison avec le lavoir ci-dessus, cet ensemble, bien dégagé, constituerait une très belle vision d’entrée dans le bourg.
Le restant du bâti se rattache au nouvel ordre instauré par Napoléon qui amena cette modeste bourgade au rang de chef-lieu de canton. Dès le milieu du siècle dernier, Guilmeth notait:  » Il y a à Cambremer un tribunal de Paix, une brigade de gendarmerie, un bureau de perception, un bureau de la Poste aux lettres, un notariat, deux offices d’huissier, un instituteur communal et une école de jeunes filles dirigée par les dames de la Providence de Lisieux ». C’est dire l’essor en quelques années du bourg de l’ancien régime. Comme à Bonnebosq, cette période se distingue par l’édification d’un grand nombre de maisons de brique, Rue du Commerce, Rue du Chanoine Lanier, en arrière de la Mairie, etc.
En conclusion, le patrimoine monumental, hormis bien entendu l’église, est relativement pauvre, mais la mise en valeur des éléments les plus remarquables que nous avons signalés, redonnerait une toute autre physionomie au bourg, qui au demeurant n’est pas plus mal loti que d’autres de même importance.
Mais il faut être extrêmement vigilant, stopper dès le départ, toute dérive tendant à dénaturer les proportions des ouvertures, la coloration générale, la prolifération des volets roulants extérieurs, l’encimentement des façades. C’est une politique de longue haleine, qui ne nécessite pas beaucoup de moyens chaque année, mais une surveillance de tous les instants, tant auprès des particuliers que des administrations.

Notes Sur Le Commerce Local Au Milieu Du XXe Siècle
En 1930 et en 1932 dans la liste des « Principaux commerçants, environ 52 artisans et commerçants, dont 16 sont dans l’alimentaire, 9 dans l’équipement de la personne, 8 dans le bâtiment, etc. Le tissu commercial est d’ailleurs suffisamment dense pour justifier l’existence d’une Union Commerciale et Agricole En 193O. elle donne un concert « admirablement réussi ».

Commerçants ou industriels :
Bouchers (1932) = Bonnavaud, Prosper Aumont;
Bourrelier (1932) = Delahaye
Boulanger (1932) = Sevestre
Buraliste (1932) = Vve Hatton
Cafetiers (1932) = Bazin; Bazire, Hatton
Cartes postales : Delahaye, Hatton
Chapelier : (193O) = Levain – 1932 = Mme Blottière
Charbon (1932) = Alexandre, Van den Eynde
Charcutier (1932) = R. Chéron
Charpentier (1932) = Aubert
Charron (193O) = Brichard -1932 = Bertrand
Cidres et eaux-de-vie (1932) = Grandval, Maurice, P. Huet
Coiffeur (1932) = Soumine, Lecoq
Cordonniers, Marchands de chaussures (193O) = Baritel,(1932) = Baritel, Viclin
Couturière (1932) = Melle Victoire, Mme Lefebvre, Melle Gautier
Couvreur (1932) = Aubert, Beunard
Cycles (1932) = Van den Eynde, Corneville
Electricien (1932) = Soumine
Epicier (193O) = Foucher, R. Corneville, E. Tillaud; (1932) = S.N.Alimentation, Economiques de Normandie, Les Coopérateurs, Ruaux
Ferblantier (1932) = Alexandre
Fers (1932) = Van den Eynde
Horloger : (193O) = Ch. Jacqueline (1932) = id°
Hôtel (193O) = O. Servet : Vve Génévrier (1932) = id°
Imprimeur (193O) = Bazin (1932) = Bazin
Lingère (1932) = Mme Bourré
Maçon (1932) = P. Servet
Maréchal-ferrand (1932) = Leclerc
Maroquinier, papetier (1932) = Ch. Jacqueline
Médecin (193O) = Dr Fournière, 1932 = Dr Léger
Menuisier (1932) = R. Drumard, Donné
Nouveautés (193O) = Levain; 1932 = Levain, Mme Piquot
Peintre (1932) = A. Bourré, Lucas
Pharmacien : Lebas;
Quincaillier (1932) = Van den Eynde, Alexandre;
Professeur de musique (1932) = Ch. Jacqueline
Restaurateur (1932) =Vve Bazire, Vve Génévrier
Sculpteur (1932) = A. Chauvin

Liste alphabétique des commerçants et artisans
Alexandre : Charbon (1932)
Ferblantier (1932)
Quincaillier (1932)
Aubert : Couvreur (1932)
Charpentier (1932)
Aumont Prosper: Boucher (1932)
Baritel : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Bazin : Imprimeur (193O), (1932)
Bazin : Cafetier (1932)
Vve Bazire : Cafetier (1932)
Restaurateur (1932)
Bertrand : Charron (1932)
Beunard : Couvreur (1932)
Blottière Mme: Chapelier (1932)
Bonnavaud : Boucher (1932)
A. Bourré : Peintre (1932)
Bourré Mme : Lingère (1932)
Brichard : Charron (193O)
Chauvin A.: Sculpteur (1932)
Chéron R. : Charcutier (1932)
Coopérateurs : Epicier (1932)
Corneville R.: Epicier (193O)
Corneville : Cycles (1932)
Delahaye : Bourrelier (1932)
Cartes postales (1932)
Donné : Menuisier (1932)
Drumard R. : Menuisier (1932)
Econo. Normand : Epicier (1932)
Foucher : Epicier (193O)
Dr Fournière: Médecin (193O)
Gautier Melle: Couturière (1932)
Génévrier Vve: Restaurateur (1932)
Hôtel (193O), 1932
Grandval : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Hatton Vve : Buraliste (1932)
Cafetier (1932)
Cartes postales (1932)
Huet P. : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Jacqueline Ch.: Horloger (193O) 1932
Maroquinier, papetier (1932)
Professeur de musique (1932) =
Lebas : Pharmacien
Leclerc : Maréchal-ferrant(1932)
Lecoq : Coiffeur (1932)
Lefebvre Mme : Couturière (1932)
Dr Léger : Médecin (193O)
Levain : Nouveautés (193O) (1932)
Chapelier (193O)
Lucas : Peintre (1932)
Maurice : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Piquot Mme : Nouveautés (193O)
Ruaux : Epicier (1932)
Rougemont : Vétérinaire (1932)
Servet O. : Hôtel (193O), 1932
Servet P.: Maçon (1932) =
Sevestre : Boulanger (1932)
S.N.Alimentat: Epicier (1932)
Soumine : Electricien : (1932)
Soumine : Coiffeur (1932)
Tillaud E. : Epicier (193O)
Van den Eynde : Charbon (1932)
Cycles (1932)
Fers (1932)
Quincaillier (1932)
Viclin : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Victoire Melle: Couturière (1932)

Chateau Du Bais:
Château du Bois du Bais avec fossés profonds, pont-levis, herses etc.. détruit au moment de la Révolution
Le Comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St-Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommer membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth)

MONT ARGIS:
Chapelle Ste Anne du XIIIe siècle, prieuré d’abord dédié à st Sauveur par les moines.
Le château aux anglais : il en reste un immense fossé entouré d’une contrescarpe énorme qui embrasse dans sa circonvallation le plateau entier.
D’abord station ou exploratorium romain
Voir :
Congrès archéologique 1870 p.108
Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre 1869 p.430 et suivantes.

Description du Prieuré du Mont Argis et des bâtiments environnants par M. Pannier en date du 10 septembre 1860.
D’après Pannier la chapelle du Mont Argis aurait de grands rapports avec celle de St Florent-les-Saumur ( voir Bulletin Monumental Tome XXVIII 1862 p.676)

CAMBREMER.- I.- Diocèse de Bayeux ( Exemption ).- Bailliage et maîtrise de Pont-L’Evêque.- Grenier à sel de Danestal.- Généralité et intendance de Rouen.- Election et subdélégation de Pont-L’Evêque.- II. District de Pont-L’Evêque; chef-lieu de canton ( Arrêté du 1er mars 1790.- III. 3e arrondissement communal (Arrondissement de Pont-L’Evêque); chef-lieu de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ). – Population : 891 hab. ( 1911 ) Superficie : 1254 hectares 89 a. 34 c.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Cambremer, Camera Omeri, Cambremarium, Cambremare.

Ce chef-lieu de canton doit avoir une origine ancienne; aujourd’hui les maisons du bourg sont disposées, à peu près comme à Beuvron, sur deux lignes encadrant une place allongée que l’on pourrait comparer à une large rue. Des halles occupent un côté de la place.
L’église, reconstruite à diverses époques, présente très-peu d’intérêt : la tour seulement, dont je donne l’esquisse, mérite l’attention : elle appartient au style roman; on y voit des arcatures, deux fenêtres cintrées sur chaque face, un entablement orné de modillons.
La pyramide quadrangulaire du toit, couverte en ardoise, est tronquée à une certaine hauteur et couronnée d’une flèche en bois à huit pans, établie en encorbellement sur le sommet tronqué de la pyramide quadrangulaire.
Le Pays-d’Auge nous offre plusieurs exemples de cette disposition dans les pyramides en bois qui terminent les tours de la contrée. Comme on y a très-rarement employé la pierre pour les flèches, et qu’elles y sont presque toutes en bois recouvert d’ardoise ou d’essente, il n’est pas surprenant que nous y trouvions des combinaisons qui ne se rencontrent pas dans l’arrondissement de Caen, ni dans celui de Bayeux.
Les pyramides en bois dont je parle appartiennent, je crois, pour la plupart, à diverses époques : depuis le XV. ou le XVI. siècle jusqu’au XVIIIe.
Il y avait autrefois deux chapelles formant transept : une seule en style gothique existe encore; l’autre, qui était du côté de la place actuelle ( autrefois cimetière ), appartenait en dernier lieu aux Baril de Saint-Laurent; elle a été détruite.
Pour revenir à la partie romane de la tour, on sait que Henri, évêque de Bayeux, dédia l’église vers l’année 1188 et en fit une prébende. Je suppose que la tour que nous voyons était celle de l’église dédiée à cette époque (A celte occasion, l’évêque fit don de 17 acres de terre. Richard Durescu, Guillaume Taillebois, Rob. Du Bois, et autres chevaliers firent aussi, le jour de la dédicace, des donations de terres à cette église, et l’évêque en forma la prébende de Cambremer -. Cart. antiq. ecclesiae Bujocensis).

Le bourg de Cambremer était une des sept baronnies qui appartenaient à l’évêché de Bayeux. L’évêque de Bayeux y avait droit de haute-justice. On lit, à ce sujet, ce qui suit dans l’aveu rendu, en 1460, par l’évêque de Harcourt, patriarche de Jérusalem :
« Item a raison dicelle baronnie de Cambremer, ès paroisses du dit lieu de Cambremer, St.-Laurent, St.- Martin-du-Mont, et ailleurs, en quoy nous avons marché coustumier le jour de samedi par chacune sepmaine; aux-quelles baronnies terres et seigneuries nous avons toute moyenne et basse justice, juridiction et gaige-pleige; et soubs notre main et auctorité de nostre dite temporalité et nobles tenures d’icelle, nostre seneschal ou seneschaulx ont la court, cognoissance et juridiction de nos hommes, fi vassaux et aultres ainsi que nous et nos prédécesseurs en avons acoustumé user, et faire se doibt selon la coustume du pays de Normandie et la justice aux barons d’icelui pays. »
Le même aveu apprend que les fiefs de Crèvecoeur-en-Auge; de Foumichon, à St.-Paer; de Lorière ou de Castillon; de Pontfol; de Victot; de l’Onneur, à Manerbe; de l’Épée, à Pré-d’Auge; du Mont-Rosti, à Pré-d’Auge; de la Planque, d’Estrées; de Grandouet; de St.-Laurent-du-Mont; du But, à Cambremer, et quelques autres, dépendaient de la baronnie de Cambremer.
Il y a un marché le dimanche à Cambremer. La population actuelle du bourg est de 1159 habitants.
On y comptait 5 feux privilégiés et 160 feux taillables, 700 habitants.
En 1663, Montfaut trouva à Cambremer, vivant noblement : Jean et Guillaume de Biéville, Guy de Loursel et Thoumin Quieditauf. Les premiers sont appelés Beuville par Lachesnaye-Desbois, qui leur consacre un article.
Ils descendaient de Jean de Beuville, seigneur de Cerqueux et de Cambremer, qui rendit aveu de ses terres en 1431 et en 1434; lequel eut lui-même pour prédécesseurs Huet de Beuville, que l’on trouve en 1403 et en 1408, et Hue de Beuville, seigneur de Beuville, Cerqueux et Cambremer, qui avait épousé Jeanne d’Harcourt Dame de Beuville, de Montiers, de Cambremer , de Sarqueux , etc..
La famille de Beuville resta en possession de sa terre jusqu’au milieu du XVI. siècle.

Manoir du Bais.
— Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu’il ait été en partie détruit au moment de la Révolution.
Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils mourut sans postérité. Le domaine passa à son neveu Raoul du Bois du Bais. Il eut une fille, Marie qui épousa Robert de Monts de Savasse, qui eût 5 enfants.
En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs (Voir les notes de M. Ch. Vasseur sur les familles de l’évêché de Lisieux).

Prieuré de Montargis.
— Sur le sommet du Montargis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum en terre. Au milieu de cette enceinte, qui dominait le passage de la vallée de Corbon, fort difficile, à ce qu’il paraît, au moyen-âge à cause du mauvais état de la
chaussée, existait un prieuré. La chapelle se voit encore; elle fait partie des bâtiments de la ferme qui a remplacé le prieuré.
Cette chapelle est romane, en grande partie, et les murs montrent un petit appareil qui paraît ancien. D’abord sous l’invocation de Saint-Sauveur, elle fut ensuite dédiée à sainte Anne.

– Statistique monumentale du Calvados – Tome V – Arcisse de Caumont.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer, devient propriétaire d’une pièce de. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.

CAMBREMER. –

Willelmus de Cambremer

De La Rue, Essais, II, 116. — Le doyen Guillaume de Cambremer siégea à
l’échiquier de Saint-Michel en 1248.

1° L’enceinte fortifiée du Mont-Argis ou « Château des Anglais », qui domine toute la vallée de la Dives, a dû être occupée à toutes les époques de l’antiquité. La disposition et l’ampleur du retranchement et du fossé extérieur dénonce l’époque gauloise, sinon les temps préhistoriques: c’est un éperon barré limité du côté du plateau par une circonvallation demi-circulaire (8);
2° le château du Bais, entouré de fossés, semble bâti sur une motte plus ancienne (9).
3° à Cantepie, restes d’une motte entourée de fossés (Cad. E. 298).
4° en outre, des retranchements ont dû, jadis, exister au « Catillon », dans les bois qui dominent. le Bais à l’Est (Cad., C, 39).
(8) Guihmeth, Le bourg de Cambremer, s. d., in-8, p. 2-12. _ Caumont, stat, mon.,IV, p. 158. – Doranlo, Camps, p. 804.
(9) Guilmeth, Loc. cit,

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
On appelle exemption de Cambremer (de Caméra Osmarii) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux, lesquelles, pour le spirituel, dépendent de Mgr l’Evêque de Bayeux. Cette exemption est surnommée : de Cambremer, par rapport à la paroisse de ce nom, qui est la principale du canton. C’est un chef-lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Evêque, sous la généralité de Rouen. De 19 paroisses qui compo- sent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux, savoir : Cambremer, Saint-Vigor de Crèvecœur, Saint-Pair-du-Mont, Saint-Laurent-du-Mont, Montreuil, Grandouet, Saint-Ouen-le-Paingt, Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux. Or, comme cette exemption est voisine de l’archidiaconé d’Hyesmes, il m’a paru que c’est ici le lieu de donner le détail des paroisses qui la composent. Mais il faut observer auparavant que le chanoine de Cambremer, fondé en l’église cathédrale de Bayeux, jouit depuis un temps immémorial de la juridiction archidiaconale, des droits de visite, et de la troisième partie des déports dans toute l’exemption. Son fief seigneurial est assis dans la paroisse de Cambremer, et il a une extension dans celle de Vaubadon, vicomte de Bayeux, auquel lieu est le fief de Quiry, mouvant et relevant par foi et hommage de celui de Cambremer.
Cambremer (Saint -Denis de) . Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables , 700 habitants.
Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que l’évêque Zanon Castiglione rendit au roi , le 4 avril 1453 , du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronie. de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecoeur ,
le fief de Manherbe, le fief de Saint- Laurent-du- Mont , et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure , et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain , le fief de Fresnay , le fief de Catillon, le fief de Trouarn , le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin- de- Montargis , à la nomination des moines de Tiron , situé dans une ferme à eux appartenant.
De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse , et qui ne subsistent plus , on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale , à laquelle nomma, au mois de février 1629 , Guillaume Le Bienvenu , écuyer , sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint- Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales , conseiller clerc au Parlement de Rouen , fut pourvu le 1er mai 1664.
Le bourg de Cambremer est à 7 lieues de Caen , 3 de Lisieux et 4 du Pont- l’Évêque.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
Le Val-Richer est une ancienne abbaye de l’ordre de Cîteaux, fondée vers l’an 1141 par saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur un terrain que lui céda, dans un échange, Philippe d’Harcourt, évêque de Bayeux. Thomas Becket y séjourna pendant quelque temps. Ruinée par les guerres, aux XIV° et XV° siècles, désorganisée au XVI° par la Réforme, elle fut reconstruite presque en entier au XVII° siècle.
Tous les titres primitifs de cette abbaye ont été détruits ou enlevés lors de la suppression des maisons religieuses, et la Société des antiquaires de Normandie nous apprend, dans un de ses rapports, publié en 1834, qu’il ne reste plus, dans les archives du Calvados, que quelques actes du XVI° siècle, dont un seul, parmi eux, peut paraître intéressant, en ce qu’il fait connaître les dilapidations de la veuve d’Honorat de Castellan, héritière de l’abbé Dominique Le Long, qui, en 1371, remplit les fonctions d’abbesse du Val-Richer.
L’ancien mobilier du Val-Richer orne quelques églises des environs de Lisieux.
Celle de Saint-Ouen-le-Pin, entre autres, possède un bel autel Louis XV, dont le parement de toile peinte en faisait partie.
Histoire du diocèse de Bayeux – Laffetay, Camille Jacques.
– L’abbaye de Barbery (ordre de Cîteaux) a droit au même respect. Elle a laissé, dit M. F. Vaultier, les souvenirs les plus honorables, et joué un grand rôle dans la réforme de l’ordre de Cîteaux. D. Louis Quinet, religieux profès du Val-Richer, zélateur de l’étroite observance, la donna aux moines de Barbery, dès 1639. L’abbaye de Barbery l’introduisit a son tour dans celle du Val-Richer (ordre de Cîteaux) en 1645, de concert avec l’abbaye d’Aunay (ordre de Cîteaux), qui l’avait embrassée dix ans auparavant. L’abbé Georges, fondateur des conférences ecclésia- stiques, avait fait son noviciat à Barbery, avant d’être envoyé au Val-Richer, où il eut à surmonter de grands obstacles.
– Il y avait encore, dans l’exemption de Cambremer, sur le territoire de cette commune, un prieuré simple en commende, appelé le prieuré de Montargis. Il avait été fondé en 1160, par un seigneur de Crèvecœur, pour quatre religieux de l’ordre de Saint-Benoît. Il paraît qu’il était considéré comme personnat; mais Hermant fait observer que c’était à tort, attendu qu’il n’avait point charge d’âmes.
– Abbaye du Val-Richer. — Domaine d’Epins — Souleuvre.
L’abbaye du Val-Richer possédait à Epins, près de Fou- pendant (fagus pendens), un domaine que Robert Tesson donna en 1146 aux religieux de Souleuvre. Cet établissement, designé par quelques auteurs sous le nom de prieuré, ne figure dans aucun catalogue au nombre des anciens bénéfices.
Auger, évêque de Coutances, confirma une donation faite aux moines de Souleuvre par Guillaume Silvain , entre les mains de Nivard, frère de saint Bernard; c’est ce qui a fait croire faussement à quelques-uns que Nivard a été premier abbé de Souleuvre.
– Quoique le Val-Richer ait été donné aux religieux de Souleuvre en 1150, on pense que Souleuvre ne fut abandonné qu’en 1167; la chapelle fut cédée aux chanoines du Plessis- f.rimoult. Quant à la basilique du Val-Richer, elle ne fut consacrée que le 21 avril de l’an 1220, par Robert des Abléges, et vers le même temps on bénit, à la porte du monastère, une chapelle de Saint-Jean-Baptiste et de Saint-Jacques, destinée aux femmes, à qui l’entrée de l’église principale était interdite.

Cambremer (Saint-Denis de). Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables, 700 habitants.

Il y a un marché qui, au lieu du samedi, tient à présent le dimanche. Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que L’évêque Zanon Castiglione rendit au roi, le 4 avril 1453, du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronnie de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecœur, le fief de Manherbe, le fief de Saint-Laurent-du-Mont, et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure, et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain, le fief de Fresnay, le fief de Catillon, le fief de Trouarn, le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin-de-Montargis, à la nomination des moines de Tiron, situé dans une ferme à eux appartenant. De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse, et qui ne subsistent plus, on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale à laquelle nomma, au mois de février 1629, Guillaume Le Bienvenu, écuyer, sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint-Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales, conseiller clerc au Parlement de Rouen, fut pourvu le 1er mai 1664.
– Le quart de fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer, appartenant aux hoirs de feu Raoul de Beuzeville; 5° certains tènements nobles à court et usage, possédés par Henri Malnoury, écuyer, et à demoiselle Alix Guérin, sa femme, A Cambremer, Saint- Laurent et Saint-Pair-du-Mont, et qui furent don- nés à leurs prédécesseurs en don de mariage pour 5o livres de rente;
– M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453, la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temp de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en Post du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont :
1° en paroisse du Prédauge le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis.
2° au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fief qui fut à défunt Olivier de Semilly.
3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier.
4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief.
5° à Maigny vicomte d’Auge, le fief entier de la Brecte qui fut à Guillaume Louvet.
6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain.
Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’évêque.

Du Bois, Louis-François, Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Extraits:
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesaitpartie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (18) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(18) Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

Bulletin de la Société normande d’études préhistoriques. 1936-1937.
Extrait:
182. Une borne milliaire y a été signalée par GUILMETH (Bourg de Cambremer, s.l.n.d., p. 10). La forme «Camerae», «Cambrae» dans le nom de cette localité, indique le passage d’une voie. Rappelons aussi la mention de « Leugam de Cambremer» dans une bulle d’Eugène III,
de 1144, reproduite par BEZIERS (Mémoires. Edit. Le Hardy, I, 1896, p. 165).

Société des antiquaires de Normandie. Bulletin.
Extraits:
Cambremer. Fossés et vallum en terre, dits le « Château des Anglais », sur le « Mont-Argis ». (De Neuville: Congrès arch. de France, 37e session, Lisieux, 1870, p. 108.- De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 158. Bull. Soc. Antiq. de Normandie, t.V, p.431. Guilmeth: Cambremer, p. 8, n.1.)
2° « Castillon », au Montaval. (Guilmeth, ibid, p. 2.)
3° « Le Bel », dans le bois du Bais. (Guilmeth, ihid., p. 8, n. 2.)

531. — L’annate de la prébende de Cambremer dévolue à la fabrique, le titulaire étant devenu Evesque de Lodève, le 27 juin 1530.
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

– Sur le territoire de Cambremer, auprès de la route de Paris à Cherbourg, l’on voit une sorte de cap qui domine toute la contrée d’une hauteur de cent-trente mètres, c’est le Mont Argis. Les Romains n’avaient pas manqué d’utiliser cette colline ils y avaient placé un camp d’observation, où l’on a, paraît-il, recueilli de nombreux objets antiques.
L’enceinte du plateau est défendue par un fossé protégé par une contre-escarpe, elle est connue dans le pays sous le nom de Château des Anglais. Il y avait là anciennement un prieuré dont la chapelle, qui remontait à la première moitié du XIVe siècle, a été seule conservée. La nef et les collatéraux ont été abattus il ne reste plus qu’une partie de la croisée et du chœur.
On savait que sous ses constructions se trouvaient des cavités qui avaient été bouchées et l’on rapportait qu’elles avaient autrefois servi à cacher les habitants aux époques troublées de notre histoire. Même une légende s’était greffée sur ces traditions elle donna lieu, au moment de la Révolution, à une curieuse requête qui fut adressée aux administrateurs du Calvados.

Notice sur l’église Notre-Dame de Dozulé.
– CAMBREMER: M. l’abbé Hébert, Doyen depuis 1853. — Remarquable par la vieille tour, qui, malencontreusement placée sur le centre, empêche des développements plus considérables; l’Eglise cantonnale, sous les honorables doyens Lerenard et Hébert, doyen actuel, a subi d’utiles et intéressantes modifications: prolongement de la nef; vaste tribune; sacristie modèle, etc.

Extraits des Délibérations du Chapitre de Bayeux (XIV-XVIIIe siècles publiés par M. le Chanoine L. Le Male
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

Annales De Normandie.
Cambremer. — M. Rault, directeur d’Ecole à Cambremer, nous a soumis une monnaie trouvée dans le jardin de la Gendarmerie, qui est un moyen bronze de Gallien. (Musée scolaire de Cambremer).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque. par A. Labutte
Extraits:
Les Romains avaient établi, lors de leur domination dans la Gaule, une station militaire sur l’emplacement occupé aujourd’hui par le bourg de Cambremer. Au moins, cette opinion émise depuis longtemps par quelques antiquaires, parait d’autant plus probable aujourd’hui, que des travaux de terrassement, entrepris en divers endroits, ont mis à découvert des débris de construction qui ont le caractère particulier à la maçonnerie romaine. Des étymologistes prétendent même que le nom de Cambremer a une origine toute latine.
Dans l’histoire du moyen-âge, la plus ancienne indication que l’on rencontre sur Cambremer, ne remonte pas au-delà de l’époque de la dédicace de son église, par Henri, évêque de Bayeux (1).
(1) Henry, par la grâce de Dieu, évêque de Bayeux à tous ceux qui le présent verront salut en notre seigneur.
Nous vous fesons connaître à tous que lorsque nous avons fait la dédicace de l’église du bienheureux Saint-Denis de Cambremer, considérant que comme il convenait, à l’occasion de cette consécration d’augmenter ses ressources par la largesse des fidèles; mus d’ailleurs par l’amour de Dieu et la considération due au bienheureux martyr Denis, nous avons donné à ladite église en don perpétuel vingt-deux acres de terre, à prendre dans les bruyères Marchant: Robert du Bais, homme d’armes, acquiesçant à nos salutaires avis, lui a aussi donné deux acres de terre dans le Champ-Girard. Guillaume Taillebois lui a également donné un acre de terre au Bois-Sanson, Robert de Blagneri un demi-acre auprès de la terre de Robert de Beauveier. Richard Durescu, un demi-acre aux Campeals et Hugo Pain-d’Orge un demi-acre sur les bruyères, etc.

– Cambremer avait encore dans l’enceinte du bourg une chapelle dédiée à Saint-Clair, chapelle placée, bien entendu, auprès d’une fontaine: depuis de longues années la chapelle a disparu et la fontaine a perdu son prestige et surtout son efficacité, déchue de son ancienne gloire, elle sert, hélas de lavoir public!

– Alors que le roi Childebert était roi des Franks, Saint Vigor, évêque de Bayeux, se rendit à Cambremer, où il fil plusieurs miracles, entr’autres il délivra le pays des serpents qui l’infestaient: c’est, sans doute, depuis Saint-Vigor, que les serpents ont disparu de la contrée, ou bien le respectable prélat les fit venir exprès pour les détruire, et dans ce cas il y aurait eu deux miracles au lieu d’un, ce qui n’aurait rien d’étonnant et pour le saint et pour l’époque. Depuis Saint-Vigor, personne n’a entendu parler de miracles à Cambremer.

– Dubois-Dubais (le comte Louis-Thibault), né à Cambremer, était chevalier de Saint-Louis et avait rang de capitaine de cavalerie dans la maison du roi à l’époque de la révolution à laquelle il se dévoua tout entier. M. Dubois-Dubais est mort en son château Dubais à Cambremer, dans le courant de l’année 1834.

Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIe siècle (1207-1270) : suivi d’un mémoire sur les anciennes collections de ces jugements par M. Léopold Delisle.

Gillebertus de Sagio, canonicus Baiocensis, exigit saisinam cujusdam décime apud Cambremer, de qua canonicus anlecessor suus fuit saisitus die qua obiit, et quam Hugo de Bovilla ei dilforciat. Idem Hugo exigit recordationem utrum décima illa sit feodum suum laicum vel elemosina 3 predicti canonici. Judicatum est quod predictus Guillebertus habeat saisinam illius décime, et post fiât recordatio utrum sit feodum laicum vel elemosina, nisi predictus Guillebertus poteril rationabiliter monstrare quod recordatio [non] debeat fieri.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

Cambremer.
– 204. Robert le Gouez, Sr. du Bais, a dit que l’un de ses prédécesseurs avoit acquis le dégré de noblesse par la charte des francs-fiefs, selon qu’il a dit le fournir par lettres et écritures, dont la Copie est demeurée au greffe. Et pourceque production n’étoit suffisante pour justifier sa noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
– Laurent Tabouyer, Sr. de Brucourt, et Henri, son frère, demeurant en la parroisse de la Caude, ont dit être procréés de noblesse ancienne : toutefois par leur production ils n’ont fourni que de Jean Tabouyer, leur ayeul, qui épousa une damoiselle nommée de Beuville à cause de laquelle il fut sergent hérédital de Cambremer, dont il est encore à present tenant selon les lettres et écritures par lui produites, commençantes à l’an 1453. Non-obstant cette production, le procureur du Roi a requis qu’ils soyent contraints de vérifier leur noblesse et extraction, par témoins, si besoin est, autrement qu’ils soyent assis.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Henry Le Bienvenu, sieur de Saint-Laurent, demeurant à Cambremer, d’une famille maintenue par La Galissonnière dans les Elections de Pont-Audemer et de Pont-l’Evêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
64. – Le 26 juin 1697, vu l’attestation du sr. Lepeltier, curé de N.-D. de Livaye, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Baril, Escr., sr. Traves, un des deux cents chevau-légers du roy, fils de feu Philémon Baril, Esc., sr. du Traves, garde de Sa – Majesté, et de damll. Catherine Chardey, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à N.-D. de Livaye, d’une part, et damll. Marie Baril, fille de feu Jacques Baril, seigr. St- Laurent-du-Mont, et damll. Marie Lebienvenu, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux.

30. – Le 26 févr. 1699, vu l’attestation du sr. Thillaye, curé de Cambremer, et du sr. Thorel, pbrë, desservant la parr. de Montreuil, diocèse de Bayeux, Me. Pierre Audran, vicaire général de Lx, et aussi « grand vicaire de Mgr. de Bayeux pour le district de Cambremer, accorde dispense de bans pour le mariage entre Jean Philippes et Catherine Crept.

303. – Le 18 avril 1707, damll. Marie Le Bienvenu, veuve de Jacques Baril, vivant sr. de St-Laurent-du-Mont, demeurant à Cambremer et représentée par Robert-Antoine Paulmyer, escuyer de Son Altesse Sérénissime Mr. le prince, nomme à la chapelle St-Jean, fondée en l’église de Cambremer, la personne de Me. Jean-Baptiste Paulmyer, acolyte du diocèse de Lx, (originaire de Verneusses).

407. — Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Escr, originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Escr, sr de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damlle Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Escr, sr de Chantepie, et de damlle Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-la-Ville.

319. – Le 10 février 1717, Georges et Guillaume Le Normand, frères, demeurant à Cambremer, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Normand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte, fils de feu Jacques Le Normand et de feue Simonne Durand, demeurait à St-Jacques de Lx.

381. – Le 26 mars 1718, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à Verneusses, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religr. de St-Evroult.

79. – Le 30 mars 1719, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, originaire de la parr. de Verneusses, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 8 mars 1720, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à Lx, patr. St-Jacques, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux srs. chanoines de Lx, en parlant à Mesr. Claude de Franqueville, haut doyen, Gabriel de Grosourdy, trésorier, etc.

14. – Le 12 mars 1722 Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

435. – Le 17 mars 1724, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

847. – Le 7 mars 1725, Mre. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

903. – Le 16 août 1725, Me. Pierre Thierry, sr. des Chesnées, officier de la maréchaussée, commandant la brigade de Cambremer et reçu en l’hôtel des Invalides à Paris, se trouvant présentement en sa terre, parr, de Repentigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Gabriel Thierry, acolyte, actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. François Thierry, bourgeois de Caen, oncle dud. acolyte.

43. — Le 27 mars 1726, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, pourvu de la chapelle de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre deLx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult.

147. – Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice.

388. – Le 19 mars 1727, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

354. – Le 4 janvier 1727, Jean-Baptiste Paulmier, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, et pourvu de la cure de St-Ouen-de-Brachy, remet led. bénéfice de St-Ouen entre les mains de Me. l’abbé de Lisle-Dieu, qui en est patron présentateur.

278. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr, de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrë de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbrë, chanoine régulier, et autres relig. de lad. maison.

501. – Le 17 mars 1728, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

659. – Le 20 mars 1729, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

796. – La 19 janvier 1730, Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë de ce diocèse, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de Me. Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. II fait délivrer acte de cette réquisition au seig. évêque en parlant au sr.de Fréard, en présence de Me. Jacques Corbelin, cure de St-Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seig. évêque donne aud. sr.vPaulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véroo, secrétaire du Chapitre, et de Me Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrës, chapelains de cette Eglise.

810. —Le 1er mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

860. – Le 19 février 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Lefèbvre, acolyte, demeurant aussi à Courtonne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celte rente est garantie par Me. Robert Lebrun, pbrë, ancien curé d’Illeville, demeurant à N.-D. de Villers, et par François Lebrun, sr. de la Motte, demeurant à Firfol.

1022. —Le 7 mars 1731, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale et de la Chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, résigne entre les mains de damlle. Charlotte-Louise Minfaut, la cure de St-Sylvain d’Englesqueville, diocèse de Rouen, à laquelle il avait été nommé par lad. damlle.
Le même jour, il fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

1083. – Le 23 avril 1731, Francis Montpellier, Fils de Georges et de Catherine Doublet de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, rité dimissus, reçoit la tonsure à Lx.

1243. – Le 9 avril 1732, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (lad. prébende valant 370 livres de revenu), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux religieux de St-Evroult.

1361. – Le 27 mars 1733, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbre, Me. ès-arts en l’Université de Caen, chapelain de la Chapelle St-Jean- Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (valeur de 377 livres de revenu), demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

41. – Le 23 mars 1735, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques, en la cathédrale de Lx (de la valeur des 377 livres de revenu annuel), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

208. – Le 20 mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, chanoine prébende de Roques (du revenu de 377 livres de rente), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, puis St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

349. – Le 10 avril 1737, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

497. – Le 21 mars 1738, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant a Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 12 avril 1710, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

170. – Le 21 mars 1742, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale (valeur 377 livres de revenu) Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

281. – Le 6 sept. 1742, Germain Desvaux, sr. de la Couture, marchand, de la parr. de Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jean-Baptiste Desvaux, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques-Léonor Desvaux, marchand-tanneur, de la parr. de Pontchardon, et par le sr. Jacques Delahaye, aussi marchand, de la parr. de Résenlieu. Fait et passé à Cambremer. Dans cet acte led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Joseph Baudemont, pbrë, curé de Cambremer.

426. – Le 11 avril 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, et chanoine prébendé de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

475. – Le 11 mars 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de St-Evroult, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Ermeland de Rabodanges, anciennement Culley-sur-Orne, diocèse de Séez.

159. – Le 13 septembre 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Désir-Antoine Deauga, fils de feu Mesr. Bernard Deauga, seig. et patron de St-Martín (de la Lieue), et de noble dame Catherine de Coustin, ayant demeuré plusieurs années en la parr. de Pontfol et demeurant depuis un mois en celle de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et Catherine Pillon, Vve, en 1ère noces de Pierre Le Cavellier et, en 2-ème noces, de Pierres Louvet, fille de feu René Pillon, dit la Chesnée, et de feue Marie Rousse, de la parr. de Cambremer.

379. – Le 25 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de Paul de Grieu, Escr. et aussi sr. d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot, de la parr. de la Boissière, d’une part, et damlle. Elisabeth-Françoise de Malfislatre, fille de feu Charles de Malfislatre, Esc., et de noble dame Elisabeth Vaillant, de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux.

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lallier, seig. du Fresnay, cons. procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lallier et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle. Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr. du Mesnil-Durand.

192. — Le 12 févr 1770, Pierre Réville, originaire de la parr, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, M. Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la parr, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jacques-Louis de Larcher, Esc. Sr. de Dreux, par François Réville, frère dud. Sr. acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous a St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de M. Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. Sr. acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.

133. – Le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, sr d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seigr du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-en-Auge et demeurant en celle de Pont-l’Evêque, d’une part, et dlle Charlotte de Gournay, fille de feu Mesre Leu de Gournay, conser du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste Croix.

245. — Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Aprés la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. — Mss de Reux. — Ordo de Bx.)

46. — Le 4 juillet 1789, Me Jacques Hubert, pbre du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Cambremer, diocèse de Bayeux, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Ste-Barbe.

Le 18 juillet 1774, baptême de Joseph-Félicité Noël, fils de Henri Noël, notaire à Cambremer, et de Marie Thérèse Le Roy; par., Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le Roi des villes et châteaux d’Honfleur, Pont-l’Evêque et pays d’Auge, chevalier, seigneur et patron de Cesuyaux-Vignes, Moutreuil, St-Ouen-le- Pin et autres lieux, mar., Adélaïde-Félicité de Fiennes, son épouse, re présentés par Francois-Jean d’Agier de Rufosse, écuyer, sieur du Feugré, et Jeanne-Marie Daniel, son épouse.

Monographie Communale de Cambremer – Archives du Calvados.
Extraits:

– Durand les guerres de la Vendée, une troupe de voleurs et de Chauffeurs de pieds, se disant Chouans, virent au nombre de 50 à 60, se réfugier dans les bois de Cambremer et de Léaupartie. Ils s’emparèrent du Château de cette dernière et y établirent leur quartier général.
– En 1815, lorsque les alliés furent les maître de notre pauvre France, 6000 Prussiens, virent établir leur camp sur la bruyère qui était adossé au bourg de Cambremer…..ils sont restés 3 mois environ.
– Cambremer a dû être une bourgade importante, puisqu’on ne peut guère y fouiller le sol sans mettre à découvert des débris de maçonnerie romaine…..A l’intérieur de bourg…..a trouvé, en jetant les fondements d’une maison, une énorme quantité d’ossements humains…des restes de murailles fort considérables, maçonnées en ciment.
A l’extérieur du bourg…..tuiles à rebords, fragments de poterie rouge vernissée. Médailles en cuivre ou en bronze. Les médailles en argent y sont rares; une seule en or a été trouvée.
Découverte d’un vaste fossé, de fondations de murs antiques…..d’une colonne en pierre de 8 à 9 pieds de long accolé à une espèce de pilastre très plat également en pierre.
– Sous la surface du sol des rues pavées, des cercueils à forme d’auge et autres objets dont la présence indiquerait le passage d’une voie publique.
– Il existe encore une certaine portion de voie romaine à Cambremer, cependant on en perd la trace aux deux extrémités est et ouest de la commune. Elle passe derrière le bourg sur l’emplacement de l’ancienne bruyère, se dirige vers Saint Pair du Mont, traverse la route de Caen à Lisieux et aboutit, ou plutôt aboutissait très probablement aux célèbres ponts de Corbon.
Toute la partie ouest du bourg est bâtie sur l’emplacement d’un ancien cimetière communal, on a retrouvé beaucoup d’ossements………mais comme ces découvertes remontent déjà loin, il n’est pas possible de préciser l’âge des sépultures. A côté du cimetière se trouvait la Chapelle St-Clair.

– Eglise: On y remarquait deux pierres tombales qui remontaient à une haute ancienneté.
– Mont-Argis: Sur le sommet du Mont-Argis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum enterré; il y a eu là un camp romain. Entre les années 522 et 525, sous l’épiscopat de Saint-Vigor, l’autel ou sacellum du camp de Mont-Argis fut remplacé par un ermitage ou prieuré, dédié d’abord à Saint-Sauveur, et depuis à Sainte-Anne, mère de la Vierge.

– La Chapelle de la fontaine Saint-Clair, ruinée dans les guerres du XVI° siècle, elle n’a pas été rebâtie depuis. On prétend cependant qu’on en voyait encore les murs au commencement du siècle dernier. Son emplacement sert aujourd’hui de lavoir public…….On sait que de temps immémorial, et probablement dès l’époque romaine, il se rendait, chaque année, à la fontaine sacrée de Cambremer, un nombreux concours des peuples, ce qu’avait donné lieu à une espèce de foire ou de grand marché public, qui durait plusieurs jours.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs.
Extaits:
A une époque lointaine, qui précéda, à n’en pas douter, la guerre de Cent-Ans, le fief du Bais était aux mains de la famille de la heuze ou Heusse. Le château primitif devait être fortifié. Les fossés profonds qui subsistent encore devaient faire partie de son système de défense. ces douves reçoivent les eaux du ruisseau de Montreuil.
Noble Dame Jeanne de Heusse, déjà veuve de Robert de Canimont, avait une fille prénommée Jeanne, qui épousa, en 1459 Jean Le Gouez. C’est à celui-ci que l’on doit la construction, au cours de l’année suivante, de la Poterne du Manoir qui seront complètement transformés a XIII° siècle. En face de la Poterne fut édifié, en 1490, un imposant bâtiment à pans de bois.
En 1717, mourut au manoir du Bais, François Tenneguy de Malfilastre, sieur d’Auberville, qui fut inhumé dans le choeur de l’église de Cambremer. Il était le fils de Jean-François de Malfilastre, sieur du Bais et de Marie-Françoise de Malfilastre, de la branche des seigneurs de Montreuil, d’après le chanoine G-A. Simon.

3 – ARCHIVES SHL:

Bibliotheque SHL: Livres – Revues – Brochures.
641-219 Canton de Cambremer (Le)-Archives Départementales du Calvados
640-218 Pays de Cambremer.-I – Architectures en Pays d’Auge-LECHERBONNIER Yannick- LUIS Emmanuel
551-138 Pays de Cambremer, II – Le patrimoine religieux LUIS Emmanuel
90-Br.48 Visites aux églises et aux châteaux du canton de Cambremer-HENRY Jacques

Enveloppes
n°323 Divers
Carte postale de Cambremer (don de Mr de Russé – janvier 2013).
Remise de la légion d’honneur au chanoine Lanier à Cambremer (5 mars 1950)
– Enveloppe n° 193 Publicité Calvados, étiquette cidre et menu déjeuner chanoine Lanier–don de Mr de Russé
Publicité pour le « Vieux Calvados du Comté d’Auge »
Etiquettes du « Cidre Supérieur Comté d’Auge »
Menu du déjeuner offert à Mr le chanoine Lanier, doyen de Cambremer, à l’occasion de la remise de sa croix de la Légion d’Honneur le 5 mars 1950
– Enveloppe n° 123
– Enveloppe n° 124 De Francfort à Dachau – Don de Mr Guy Lemessier (février 2010) – Souvenir de la fête de l’installation de Monsieur le Doyen – Cambremer, 22 septembre 1946 : de Francfort à Dachau de René Fraysse.
– Inventaire des enveloppes du n° 1 au n° 96 au 14 décembre 2010. Mr et Mme Cochard ? Jean-Philippe Mr et Mme Emile Poyer Geneviève 07/09/1963 Eglise de Cambremer.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB. 3 – Environs de Lisieux. – 1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge, Cambremer, Le Pré-d’Auge Echange entre Jean Borel et Robert Rouzée fiefs du Bais et de l’Epée.

Cartulaire SHL.
– 1F392 : 18e siècle : pièce de procédure pour Louis Brunet tabellion à Cambremer
– 1F376 : 4 décembre 1708 : François Fosse sieur du Parcq de Cambremer a fieffé à Jean Lecourt demeurant à Montreuil 5 pièces de terre.
– 1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant Henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et François Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et après que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux sous signature privée portant date du dixième d’octobre dernier volontairement recogne….
– 1F547 : août 1730 : Philippe Caignard, rente, (devant notaire à Cambremer).
– 1F252 : 1739-40 : pièces de procédure pour Thomas Boursin maréchal au bourg de Cambremer.
– 1741 Archives SHL.
– 1F375 : 1741; accord entre Reney et Charles Pillon de Cambremer à propos de la succession de François Pillon.
– 1F385 : 20 mai 1742 : constitution de douaire en prévision du futur mariage entre Pierre Philippe et Françoise Delamorinière de Cambremer.
– 1F41 : 1747 : Convention entre Jacques-Louis Daufresne et Thomas Sébireau sujet du contrôle des actes des bureaux de Cambremer et Crévecoeur.
– 1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.
– 1F381 : 14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.
– 1F491 : 1808-1817 : journal du marchand de chapeaux. Philippe à Cambremer. voir également1F464.
– 1F464 : Dossier Philippe :
– comptes d’un commerce.(Cambremer ?)
– 1827 : brouillon de la bricterie (briqueterie)
– 1808-1827 : marchand de chapeaux, briques et tuiles
– 1582-1646 : pièces plus anciennes : aveu de 1582, tabellionnage de Montpinçon,
voir également 1F491
– 1F50 – 1880-1886 :
Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par:
Dortail-Doesnard, métaux, à Lisieux
Creton-Boutey, toiles, à Lisieux
Albert Ravant, fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux
Monsllié Père, mécanicien, à Orbec (tarif)
Ernest Bunel, faïencerie (anc. maison Libois)
– 1896. – archives SHL.
1F501 : 1896 : Capelle quincaillier à Cambremer, divers reçus. (peuvent concerner des commerçants de Lisieux)
– 1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22 Lisieux. Nobles
39. Renaud de Grandouet
= P.A.M. Labbey De La Roque.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi ledit Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.

1596, 29 septembre – Manerbe
A tous ceuls qui ces Lettres verront ou orront, Isaac Lamoureux, ecr. sieur des Rosiers, et garde du scel aux obligations de la viconté d’Auge pour le Roy nostre sire et Monsieur le duc de montpensier pair de France propriétaire de lad. viconté salut. Scabvoir faisons que par devant marin mocque et robert deshaies tabellions Royaulx en lad. viconté pour le siège et sergenterie de cambremer fut prnt. Jehan de valsemey de la paroisse de Manerbe pour luy stipulant et faisant fort pour ses freres absennts promettant qu’ils auront pour agréable et leur fe. rattifier touttes fois et quantes… sommes et requis en sca Lequel volontairement vend affin d’heritages tant pour luy que pour ses hoirs ou ayants cause A noble homme Jehan borel sieur de la Valette de lad. paroisse eschevin receveur de la charité dicelle paroisse pnt. acquisiteur pour Lad. charité eschevin ou representant ayant cause c’est a scavoir la somme de troys escus sol quarante sols du prix de soixante sols levés de rente en charge yppothèque que led. vendeur a prentement levées et consignées.= AD.14. 2E 653 ?

Le premier lot aura la maison a…cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…cote le Champ du Fresne d’un bout Les heritiers de François de la morinière et d’autre bout le petit pré la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … son a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…= AD 14. 2E 663

1793, 23 juin – Cambremer
Lettre du maire de Cambremer relatant des actes de violences commis le 23 juin (A.D. Calvados, L. II Administration – IV Police, 4 (ex 10134)

Dossier « LIEUX A à L » :
5- Cambremer : le prieuré de Montargis.
6- Cambremer : extrait de Michel Bézier, l’exemption de Cambremer (photocopies)

PANNIER Arthème :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ».
Cambremer : prieuré de Mont Argis (Montargis)

Imprimes:
II A 5 : Tableau du district de Pont-L’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.(cantons de Pont-L’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)
– 1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives Revues Et Documents
58 – Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, revue des amateurs d’art bas-normand n°42, 1967.

Fonds Lieux : A à K
7- Cambremer : le prieuré de Montargis.

Fonds Lemetayer-Desplanches : 25 F 1er classeur – 2e classeur.
III B 2 : 1851 : Etat des contingents de la région, les sympathisants.

Fonds Courel.
– Veuve Louis Levoy: habitation à Cambremer 1965
Fonds DUVAL Georges 2 Périphérie de Lx – Cambremer.
2S304
Archives Nedelec Communes. Cambremer
com.12.4.02-Les Aunays
com.12.4.03-Le Cadran
com.12.4.04-Manoir de Cantepie
com.12.4.05-Château des Bruyères
com.12.4.06-La Faucherie. (Le Mesnillard)
com.12.4.07-Prieuré du Montargis
com.12.4.08-Notes historiques
com.12.4.09-Manoir du Bais
com.12.4.10-Vie de la commune-1997-2008

Erudits Divers NE000.
A. de Laporte : Prieuré de Montargis (Cambremer ).

Archives Nedelec Bibliographies.
4.72. 8 Déterville Philippe-Dédicace à Cambremer-26/07/2004

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F.
– 3F 61 1798-1824 – Cambremer : succession et vente
– VARIN Charles défunt
– TURGIS époux, vendeur
– GOSSET Bernard, acheteur

– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1733 20 décembre – Contrat de Mariage de Denis Antoine Lormier, écuyer, garde du corps du roi, fisl de feu Denis, avocat et de feue Geneviève Cécille de Semilly de St Aubin le Bisey
et Françoise Dubois, fille de feu Jean, écuyer, sieur de Corvat et de feue Catherine Le Testu, de Cambremer.

VASSEUR Charles – NE 23.
Chemise : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR – 22 – Canton de Cambremer.

MOISY – Sommaire des carnets
Archeologie – 1 – Cambremer

Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
85 / Cambremer et environs (Calvados). Famille Conard, 1 cahier papier, 26 p., 1677.120€

Carnets de Charles Vasseur:
– Exemptions de Saint Candé, Nonant et Cambremer.
– Analyses et transcriptions diverses : « Transcriptions.doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville
Maître François Bence, huissier héritier de Jean BENCE, son père, partageant contradictoirement avec Jeanne Monfort, sa mère (contrat de mariage de 1601) 12 pièces ou portions de terres en roture, situées en Saint-Germain-De-Livet.
Pièce de procédure faite devant Robert LAMBERT, escuyer, sieur de Fourmentin, conseiller du Roy, vicomte d’AUGE, et…. des sergenteries de Cambremer et de Saint-Julien-Le-Faulcon.

– liste de notaires : Cambremer
1703 7 mars – Pierre Fortin et Jean Conard tabellions royaux à Cambremer
1771 – Quetel tabellion à Cambremer
dernier fascicule – page 141

1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot
et Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq

p.170
Sieur René François Paris, ancien gendarme, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Geneviève Elisabeth de Clinchamp, tant pour eux que pour le sieur Delacroix, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Marie-Claude de Clinchamp de Champaux, héritières du sieur Jean François de Clinchamp, escuyer.

Dame Louis Généviève de Pluviez, veuve et héritière de Monsieur de Clinchamp escuyer,
et divers autres
Noble Dame Marie Anne de Grieu demeurant à Cambremer

Bourg, paroisse et sergenterie, diocèse de Bayeux, élection de Pont l’Evêque
5 feux privilégiés et 160 taillables (expilly)
Comme Dive, Lisieux et St Pierre sur Dives, Cambremer avait sa banlieue dès avant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste.
Ruines romaines.
Eglise reconstruite vers l’an 1165 du temps de Henry, évêque de Bayeux, qui en fit dit-on la dédicace. La cloche seule subsiste de cette construction.

Voir :
Recherche des Nobles de Lisieux p.78 et 76
Montfaut 26, 25 et 31
Annuaire Normand 1864 p. 123
Normand du 13 février 1869 et 27 février
Delisle Echiquier p 23 n°88, p 102 n°403, p.263 n°275
Notice sur Notre Dame de la Délivrande 1862 p.55
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 14-78
Formeville .

Insinuations
Description de l’église du 9 septembre 1869 et croquis

Recherche de Montfaut 1463
Nobles de la sergenterie de Cambremer :
Jean de Biéville de Cambremer
Guy de Poursel de Cambremer
Guillaume de Biéville dudit lieu
Thoumin Quiedivaux (Quieditaux) sz Cambremer

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
15e Carton :
Recueil d’épreuves. Période pré-révolutionnaire et révolutionnaire – 1786-1795 (don Nigel Wilkins)
Lettre de remerciement adressé par la commune et la milice nationale du bourg de Cambremer, à la commune et à la milice nationale de la ville de Lisieux, sur l’escorte d’honneur qu’elle a donnée au détachement de la milice nationale du bourg de Cambremer, chargé d’aller chercher dans la dite ville de Lisieux le drapeau dont madame la duchesse d’Orléans lui a fait présent (29 décembre 1789).

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules
Boite 23 – 23 L
Pierre Huet Cambremer février 1961
Bouteilles Calvados et emballages 1 photo 4 pellicules
Boite 24 – 24 H
Jacques Siméon … Cambremer « Les Bruyères » juin 1961
4 pellicules Façade maison
1 photo bâtiment en colombages et 2 pellicules.

Fonds Claude Lemaitre – 2017.
– 24 Epis Ensembles 1er Groupe avec Photos
Classeur gris
Cambremer manoir du Bois
– 135 Documentation Diverse
Boîte d’archives.
Manoir du Bais Cambremer, étude préalable à la restauration de l’échauguette, par Daniel Lefevre 2003.

Histoire du chanoine de Cambremer:
De temps immémorial le chapitre de Bayeux était obligé, en réparation du crime de meurtre commis en l’an de Notre Seigneur 800 sur Valfride, évêque de Bayeux par les chanoines de son église, d’envoyer tous le ans un chanoine à Rome pour y chanter l’épître de la haute messe de minuit. S’il y manquait il devait payer une forte somme d’argent. Le tour de Maître Jean Patye, chanoine de la prébende de Cambremer arriva. Il fut averti, suivant l’usage, plusieurs mois auparavant, mais, s’en gêna si peu que la vielle de Noël 1537 il était encore à Bayeux. Ses confrères lui reprochèrent sa négligence. Il leur répondit qu’ils ne s’inquiétassent point, il irait à Rome, en reviendrait et qu’ils seraient satisfaits.
Le chanoine se retira dans sa chambre, prit son grimoire et fit venir le Diable avec lequel il entretenait depuis longtemps des liaisons. « Il faut que tu me portes cette nuit à Rome lui dit-il, et que tu m’y portes en pensée de femme, c’est à dire plus vite que le vent. Attends moi sous les orgues et au premier coup de neuf heures je suis sur ton dos ».
Après que le chanoine eut entonné le Domine Labia de Matines il rejoignit sa monture. En un clin d’œil ils s’élevèrent dans les airs et se trouvèrent sur la mer.
Alors le tentateur conseilla au chanoine de faire le signe de la croix en lui adressant ces vers :
« Signa te, signa temere, me taugis et augis, Roma tibi subito motibus ibit amor »
Peu touché du distique infernal qui se peut lire de droite à gauche ou de gauche à droite, Jean Patye répondit : « allons toujours ce qui est porté par le diable est bien porté ».
Il arriva à Rome lorsqu’on chantait l’Introït de la messe de minuit. Il laissa le diable sous le portail de l’église et lui commanda de l’attendre. Il chanta l’épître et entrant dans sacristie il se fit représenter le titre original en vertu duquel le chapitre de Bayeux était tenu d’envoyer tous les ans un chanoine à Rome chanter l’épître de la messe de minuit, il fit semblant de l’examiner et le jeta au feu.
Les prêtres romains restèrent stupéfaits de l’action hardie du chanoine normand, il profita de leur surprise, sortit de la sacristie et rejoignit sa monture.
Il entra dans la cathédrale de Bayeux lorsqu’on chantait Laudes dont il avait commencé Matines, de sorte qu’il ne fut que quatre heures parti.

Archives du Calvados.
CAMBREMER
I. Dioc. de Bayeux (Exemption). Baill. et maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. – L. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); ch. – L. de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 891 hab. ( 1911). Sup.: 1254 hect. 89 a. 34 c.
ADMO Gale. Délibérations (2) , depuis le 15 germinal an IX.
ÉTAT- CIVIL (3 ). Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1652.
Délibérations du commun. 1674-1687 , 1709 , 1713. — Audiences de contrats. 1652-1671. Notes de comptabilité, etc. , passim.
DIVERS. — Aveu à Fr.de Margeot, pour la vavassorerie de Bellengreville , à Saint-Germain-la- Campagne. 1783 (1 p. ) La conservation actuelle de cette pièce, notée par l’inspection de 1895, n’a pu être contrôlée.
Voir. , les délibérations de la municipalité cantonale de Cambremer. 12 ventôse an V- 1er frimaire an VII ( Reg. ); arrêtés de grande police. 1er pluviose an VII-5 prairial an VIII ( Reg. ); affaires diverses. An II
an VIII (2 liasses).

CANTON DE CAMBREMER. CAUMONT Arcisse de – Statistique monumentale du Calvados
Il y a 31 communes dans le canton de Cambremer,à savoir :
St.-Aubin-Lébisey, Les Authieux-sur-Corbon, Auvillars.Beaufour, Beuvron, Bonnebosq, Brocotte, CAMBREMER (chef-lieu), La Chapelle-Hainfrey, Clermont, Corbon, Druval, Notre-Dame-d’Estrées, St-Eugène, Formentin, Le Fournet, Gerrots, St.Gilles-de-Livet, Grandouet, Les Groseilliers, Le Ham, Hottot, Léaupartie, Montreuil, St.Ouen-le-Pingt, Pontfol, Repentigny, Le Roque-Beugnard, Rumesnil, Valsemé, Victot.

Les noms des communes de Normandie- Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
550. — Cambremer (ch.-l. c, C.) :
[Abl. ?] Cambrimaro 690 : de Lasteyrie, Cartul. gén. Paris, n 12.
t. I, p. 19 (cit. orig., Arch. Nat.,K 3, n° 3 bis); Cambremer [1035-1037] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. deNorm., II, 1952, p. 223.
Origine indéterminée; la finale présente une apparence germanique continentale.

Archives du Calvados:
Cambremer (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14126

Histoire administrative :
La commune fusionne avec Grandouet, Saint-Aubin-sur-Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
A partir du 1er janvier 2019, Cambremer fusionne avec Saint-Laurent-du-Mont pour former la commune nouvelle de Cambremer.
TA Saint-Laurent-du-Mont (Calvados; jusqu’en 2018) – Saint-Pair-du-Mont (Calvados; jusqu’en 1972) – Saint-Aubin-sur-Algot (Calvados; jusqu’en 1972) – Grandouet (Calvados; jusqu’en 1972).

On appelle exemption de Cambremer ( de Camera Osmarii ) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux , lesquelles, pour le spirituel , dépendent de
Mgr l’évêque de Bayeux . Cette exemption est surnommée : de Cambremer , par rapport à la paroisse de ce nom , qui est la principale du canton . C’est un chef -lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Évêque, sous la généralité de Rouen . De 19 paroisses qui composent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux , savoir : Cambremer, Saint- Vigor. de Crèvecoeur, Saint-Pair-du-Mont, Saint Laurent-du-Mont,
Montreuil , Grandouet , Saint- Ouen-le- Paingt , Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux.

Carte de l’exemption de Cambremer :

Baronnie De Cambremer
Possédée par l’Evêque de Bayeux, dont la teneure est contredite par ledit Evêque ,
est assise en la paroisse de Cambremer , dans le territoire du vicomte d’Auge, et,
néanmoins , ledit sieur Evêque prétend que ladite baronnie est incorporée à son
Evêché, et partant qu’elle relève , par un même moyen , directement du Roi . Elles avaient été, dit-on, cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesait partie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (1) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(1)Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :

    • Le fief du Fresnay, assis à Cambremer, possédé par Nicolas Chéron, Ecuyer. sieur du Fresnay
    • Les fiefs du Fresnay et Castillon, assis à Cambremer, possédés par Guillaume Cappel, Ecuyer, Avocat.
    • Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.

Du fief de La Planche relève : voir Notre Dame d’Estrée

La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge d’où relevaient :

  • Fief de Vendeuvre, par un fief entier;
  • Fief entier de Canchy; – Canchy, canton d’Isigny. Fief de chevalier mouvant de la baronnie de CAMBREMER
  • Fief de Fumichon, (le sixième de) assis à Saint-Pair-du- Mont;
  • Fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer,
  • Fief de Saint-Laurent-du-Mont, au même lieu;

Fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient un quart de fief, dit le Fief de Pontfol, un sixième de fief, nommé le Fief de Victot

  • Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.de l’évêché de Bayeux)
  • Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
  • Fief de la Plarique, assis en la paroisse d’Estrées;
  • Fief du Bers, assis à Cambremer,
  • Fief à la Brette, assis en la paroisse de Maisy;
  • Fief à Grandouet; un quart de fief.
  • Fief entier de chevalier de Montreuil, paroisse de Montreuil, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).
  • Fief de la Brette à Magny, ressortissant a la baronnie de Çambremer.
  • Fief dit l’Honneur de Malherbe, relevant de la bar. de Cambremer, 1460 (av. du temp. de fév. de Bayeux).
  • Fief du Petit-Grandouet consistant en cinq aînesses.
  • Fief d’Argentelle, huitième de fief de la bar, de Cambremer, 1620 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 351).
  • Fief de la Vipardière, 1630 (fiefs de la bar. de Cambremer).
  • Fief Amaury-Monstereul (Plein fief) mouvant de la vicomté d’Auge, 1462 (aveu de Thomas Boutin, Brussel). Plein fief de Montreuil et moulin, relevant du Fief de la Planche, baronnie de Cambremer, et s’étendant à Saint-Ouen-le-Pin, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge). Le doyenné de Montreuil appartenait à l’archidiaconé de Gacé.
  • Fief Fumichon, à Saint-Aubin (sur Algot), relevant de Cambremer.
  • Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer.
  • Fief Saint-Laurent-Du-Mont, Fief relevant par demi-fief de haubert de la baronnie de Cambremer, et dont relevaient le quart de fief de Cassé et le huitième de fief Guerin 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Fief de Vendoeuvre, canton de Morteaux-Couliboeuf, Fief de haubert relevant de la baronnie de Cambremer, appartenant à l’évêché de Bayeux;
  • Fief de Victot-Pontfol, Fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, autre fief mouvant par sixième de fief de la baronnie de Cambremer, à l’évêché de Bayeux;

– Tènement de Saint-Pair-du-Mont, relevant pour un sixième du fief de la baronnie de Cambremer.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Notes Sur Le Canton De Cambremer:

Parmi les 24 communes de l’actuel canton de CAMBREMER – qui en comptait 31 au lendemain de la Révolution – trois d’entre elles : Cambremer, Beuvron, Beaufour-Druval et Bonnebosq, possèdent un bourg, véritables capitales touristiques.
A notre connaissance, seul celui de Beuvron a fait l’objet d’une étude assez exhaustive. Cambremer est un bourg ancien assez pentu au fond d’un cul-de-sac affluent du Grandouet – et la vue en arrivant de l’est, par la route qui vient du Cadran est saisissante. Prenez la gravure type du calendrier des Postes, herbage pentu, microscopique et opulent, haie d’aubépine masquant une discrète chaumière à colombage, ruisseau confidentiel et, brochant sur le tout, des centaines de nuances différentes évoluant subtilement du blanc au rose, vous êtes assurément autour de Cambremer, capitale du cidre.
 » Dans le bourg, les maisons n’ont peut-être pas le charme ostentatoire de celles de Beuvron, mais c’est par sobre modestie plus que par mauvais goût. La brique rougeâtre y est beaucoup plus répandue, se révélant ainsi non moins noble lorsqu’elle sert effectivement une saine, originale et rurale architecture, la banalité n’appartenant qu’aux pavillons de banlieue et aux gendarmeries polycopiées de Dunkerque à Perpignan – il y en a aussi hélas à Cambremer. Et tout ceci, je n’hésite pas à le répéter, au printemps, dans un écran de fleurs de pommiers nulle part égalé.
Le paragraphe en italique est à l’évidence tronqué. Il semble concerner Bonnebosq.
 » La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « ,et Bonnebosq ( La courte note incluse in Nodier, Charles – J. Taylor et Alph. De Cailleux, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France, t.III.- p. 12. ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane…  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de Caumont. Elle est reprise en dernier lieu par J. Lalubie :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres. Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette. )
 » La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte. Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre.

 » A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle (façade occidentale) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle. Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle. La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492. Nous ne possédons que quelques notes. Quant au bourg de Beaufour-Druval il n’a fait l’objet semble-t-il d’aucune recherche.
Ces trois bourgs, Beuvron, Bonnebosq et Cambremer, le fait est remarquable compte tenu de leur proximité, possédaient autrefois des foires et des marchés qui en faisaient des lieux d’échanges privilégiés, indicateur d’une économie vivante basée sur d’une part sur la consommation locale mais aussi sur l’exportation des produits locaux. A ce sujet, l’étude de l’importance du trafic fluvial sur la Dives, avec des appontements semble-t-il aux environs de Corbon, mériterait une étude approfondie.
Prolongeant la remarque de Guilmeth pour le siècle précédent, au début du XXe siècle, l’activité tourne essentiellement autour des produits de la terre, élevage et cidres. Le canton ne possède pratiquement pas d’industrie hormis la Tannerie Pellerin à Bonnebosq A ce sujet, relevons les notices suivantes, la première sous la date du 15 octobre 1930 : « M. Miocque, contremaître à la tannerie Pellerin, à Bonnebosq, le plus vieil ouvrier du Calvados, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur » et la seconde le 30 du mois suivant : »La commune de Bonnebosq fête M. Miocque, le plus vieil ouvrier du département, récemment promu chevalier de la Légion d’honneur. La remise de la croix au légionnaire est faite par M. Flandin, député du Calvados, au cours d’un grand banquet qui regroupait près de 80 convives ».
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de Cambremer et pour un temps de Bonnebosq – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron, paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

Démographie:
LEVY Jean-Michel, « Y a-t-il eu un dénombrement général de la population en l’année 1793 ? », BSAN, 55 -1959-60, pp. 155-190
Bonnebosq (4.543) – Cambremer (4.869).

Vie Intellectuelle – CELEBRITES:
COLAS, Charles, né à Cambremer le 1° février 1839. Sculpteur, élève de Jouffroy. Ses principales oeuvres sont :
– Le repos de l’Amour – Buste de fillette, 1869 – Le Printemps, 1870 – L’enfant au hanneton, etc…..
– Portrait de la baronne Mayendorff ( terre cuite ), 1877 – Un enfant de Chiggia, ( plâtre 1880 ) – La mort de Viala ( statue, exposition de l’Union Centrale, 1884 – La République ( buste plâtre, ( 1887 ) in Dictionnaire biographique du Calvados, PARIS, Jouve, 1894

Promenade Architecturale:
L’examen du cadastre de CAMBREMER, dressé par DESPRES, et terminé le 1 septembre 1811, révèle que cette commune possédait alors un bourg de quelques maisons serrées autour de l’église.
L’importance de ses marchés, soulignée par exemple dans l’ouvrage de GUILMETH, semble peu en accord avec la faiblesse du bâti. Faute d’avoir pu étudier la matrice cadastrale, nous ignorons la destination de ces maisons, maisons particulières, auberges, maisons de commerce et d’artisans. L’essentiel des échanges portant sur le bétail de la proche vallée de Corbon, il devait évidemment exister un certain nombre d’activités liées à ces échanges.
L’étude du patrimoine ancien confirme d’ailleurs le peu d’ancienneté de ce bâti, qui pour l’essentiel de ce qui figurait sur le cadastre de 1811, ne semble pas remonter au-delà de l’extrême fin du XVIIe siècle mais surtout de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On peut ainsi retenir : Rue du Vieux-Cimetière: 167-168 – Construction de 5 travées avec porte au centre. A l’étage, les fenêtres jumelées sont séparées par le poteau qui monte de fond. Sous la traverse d’allège, correspondant à ces fenêtres, on trouve un décor de croix de Saint-André simples, tandis que dans les autres panneaux, dans le même niveau, on remarque des croix de Saint-André palmées. Les panneaux verticaux encadrant les fenêtres comportent un décor en feuille de fougère.

– Place de la Mairie
74 – En arrière du bureau de Poste, on voit l’extrémité d’une intéressante construction à pan de bois et particulièrement son pignon qui comporte au-dessous de la traverse d’allège et correspondant aux fenêtres, une décoration de croix de Saint-André palmées.
– Rue de la Mairie
174 – Curieuse maison à structure bois avec décoration de croix de Saint-André palées et de feuilles de fougère.
– Rue des Fleurs
117 – A l’angle de la Place de la Mairie et de la Rue des Fleurs, une longue construction de trois aîtres de logis de 2 travées. L’examen du cadastre laisse à penser qu’il pourrait exister en arrière une tourelle renfermant un escalier. A ce titre, cette maison mériterait une étude plus étendue.
113 – Petite maison en blocage avec encadrements de portes et de fenêtres en pierre. Les portes jumelées et les fenêtres comportent des linteaux cintrés caractéristiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
– Rue Pasteur
86 – La structure de cette maison qui possède une chemine centrée remonte sans doute au XVIe siècle, mais son revêtement en interdit l’étude.
– Rue de la Sergenterie
Le nom de cette rue est très évocateur et l’on devra tout faire pour lui conserver, car il rappelle le souvenir de la lointaine histoire de la commune.
44 – A remarquer, cette maison légèrement en retrait qui comporte un surcroît assez caractéristique des XVIIe-XVIIIe siècles, ce que confirme la présences des écharpes obliques et la décoration de feuilles de fougère. Les portes sont aux extrémités. Là aussi, la saillie visible sur l’arrière mériterait un examen plus approfondi.
– Rue Louis Maurice
27 – Très intéressante maison de pierre avec cheminée sur pignon et corniche moulurée. entièrement en pierre cheminée sur pignon corniche moulurée. La confrontation avec le cadastre de 1811 semble révéler que cette maison fut « épaissie » ce qui expliquerait peut-être la présence d’une chemine centrée peu en rapport avec la stylistique de l’immeuble actuel.
25 – Un peu plus bas, vers la rue du Commerce, maison à portes jumelées avec linteaux cintrés.
– Rue d’Englesqueville
314 (?) – Maison à pan de bois avec traverse d’allège, croix de Saint-André et feuilles de fougères
267 Maison très intéressante à deux portes jumelées à linteau cintré
– Maison rue des Tilleuls (parcelle 267)
En arrière et perpendiculairement d’un pavillon en pierre meulière élevé vers le milieu de ce siècle, on remarque une importante construction en pierre aux fenêtres cintrées remontant selon toute vraisemblance au milieu du XVIIIe siècle. Il semblerait qu’il s’agisse là de la transformation d’un bâtiment plus ancien reconnaissable à son puissant massif de pignon. Celui, avec ses ressauts aux profils prismatiques paraît avoir été élevé dans les dernières décennies du XVe siècle mais, par sa typologie se rattache à un type d’édifices plus anciens.
Elle a conservé ses menuiseries d’origine d’esprit Louis XIII et ses grilles de balcon.
Cet ensemble mériterait d’être bien dégagé de certains éléments environnants parasitaires.
En bordure de la rue, et visible de celle-ci, un très intéressant lavoir a été conservé. Sans doute édifié au XIXe, une construction semble déjà figurer à cet endroit sur le cadastre de 1811. Elevé sur un plan rectangulaire de deux travées sa charpente repose dur sur des troncs de pyramide de pierre. On peut regretter qu’il ait perdu ses traverses repose-linge ( qu’il serait facile à restituer). Il a déjà connu un début d’aménagement mais son architecture propre et l’environnement du ruisseau avec ses cascades, mériteraient beaucoup mieux, d’autant qu’ils servent de cadre au bâtiment suivant.
247 (?) – Il s’agit là d’un bâtiment agricole très long, grange et pressoir si l’on s’en fie au cadastre. Il remonte pour l’essentiel au XVIe siècle et sa structure puissante, élevée sur un soubassement de pierre révèle la dépendance d’une propriété importante. La qualité de son architecture, volumes et couleur, de sa charpente est typique du renouveau des bâtiments agricoles lié à une économie agricole prospère, c’est la grande époque du décollage du pommier et des cidres que l’on peut situer vers le milieu du XVIe siècle et aux conseils d’agronomes et d’humanistes tels Charles Estienne ou Olivier de Serres.
En liaison avec le lavoir ci-dessus, cet ensemble, bien dégagé, constituerait une très belle vision d’entrée dans le bourg.
Le restant du bâti se rattache au nouvel ordre instauré par Napoléon qui amena cette modeste bourgade au rang de chef-lieu de canton. Dès le milieu du siècle dernier, Guilmeth notait:  » Il y a à Cambremer un tribunal de Paix, une brigade de gendarmerie, un bureau de perception, un bureau de la Poste aux lettres, un notariat, deux offices d’huissier, un instituteur communal et une école de jeunes filles dirigée par les dames de la Providence de Lisieux ». C’est dire l’essor en quelques années du bourg de l’ancien régime. Comme à Bonnebosq, cette période se distingue par l’édification d’un grand nombre de maisons de brique, Rue du Commerce, Rue du Chanoine Lanier, en arrière de la Mairie, etc.
En conclusion, le patrimoine monumental, hormis bien entendu l’église, est relativement pauvre, mais la mise en valeur des éléments les plus remarquables que nous avons signalés, redonnerait une toute autre physionomie au bourg, qui au demeurant n’est pas plus mal loti que d’autres de même importance.
Mais il faut être extrêmement vigilant, stopper dès le départ, toute dérive tendant à dénaturer les proportions des ouvertures, la coloration générale, la prolifération des volets roulants extérieurs, l’encimentement des façades. C’est une politique de longue haleine, qui ne nécessite pas beaucoup de moyens chaque année, mais une surveillance de tous les instants, tant auprès des particuliers que des administrations.

Notes Sur Le Commerce Local Au Milieu Du XXe Siècle
En 1930 et en 1932 dans la liste des « Principaux commerçants, environ 52 artisans et commerçants, dont 16 sont dans l’alimentaire, 9 dans l’équipement de la personne, 8 dans le bâtiment, etc. Le tissu commercial est d’ailleurs suffisamment dense pour justifier l’existence d’une Union Commerciale et Agricole En 193O. elle donne un concert « admirablement réussi ».

Commerçants ou industriels :
Bouchers (1932) = Bonnavaud, Prosper Aumont;
Bourrelier (1932) = Delahaye
Boulanger (1932) = Sevestre
Buraliste (1932) = Vve Hatton
Cafetiers (1932) = Bazin; Bazire, Hatton
Cartes postales : Delahaye, Hatton
Chapelier : (193O) = Levain – 1932 = Mme Blottière
Charbon (1932) = Alexandre, Van den Eynde
Charcutier (1932) = R. Chéron
Charpentier (1932) = Aubert
Charron (193O) = Brichard -1932 = Bertrand
Cidres et eaux-de-vie (1932) = Grandval, Maurice, P. Huet
Coiffeur (1932) = Soumine, Lecoq
Cordonniers, Marchands de chaussures (193O) = Baritel,(1932) = Baritel, Viclin
Couturière (1932) = Melle Victoire, Mme Lefebvre, Melle Gautier
Couvreur (1932) = Aubert, Beunard
Cycles (1932) = Van den Eynde, Corneville
Electricien (1932) = Soumine
Epicier (193O) = Foucher, R. Corneville, E. Tillaud; (1932) = S.N.Alimentation, Economiques de Normandie, Les Coopérateurs, Ruaux
Ferblantier (1932) = Alexandre
Fers (1932) = Van den Eynde
Horloger : (193O) = Ch. Jacqueline (1932) = id°
Hôtel (193O) = O. Servet : Vve Génévrier (1932) = id°
Imprimeur (193O) = Bazin (1932) = Bazin
Lingère (1932) = Mme Bourré
Maçon (1932) = P. Servet
Maréchal-ferrand (1932) = Leclerc
Maroquinier, papetier (1932) = Ch. Jacqueline
Médecin (193O) = Dr Fournière, 1932 = Dr Léger
Menuisier (1932) = R. Drumard, Donné
Nouveautés (193O) = Levain; 1932 = Levain, Mme Piquot
Peintre (1932) = A. Bourré, Lucas
Pharmacien : Lebas;
Quincaillier (1932) = Van den Eynde, Alexandre;
Professeur de musique (1932) = Ch. Jacqueline
Restaurateur (1932) =Vve Bazire, Vve Génévrier
Sculpteur (1932) = A. Chauvin

Liste alphabétique des commerçants et artisans
Alexandre : Charbon (1932)
Ferblantier (1932)
Quincaillier (1932)
Aubert : Couvreur (1932)
Charpentier (1932)
Aumont Prosper: Boucher (1932)
Baritel : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Bazin : Imprimeur (193O), (1932)
Bazin : Cafetier (1932)
Vve Bazire : Cafetier (1932)
Restaurateur (1932)
Bertrand : Charron (1932)
Beunard : Couvreur (1932)
Blottière Mme: Chapelier (1932)
Bonnavaud : Boucher (1932)
A. Bourré : Peintre (1932)
Bourré Mme : Lingère (1932)
Brichard : Charron (193O)
Chauvin A.: Sculpteur (1932)
Chéron R. : Charcutier (1932)
Coopérateurs : Epicier (1932)
Corneville R.: Epicier (193O)
Corneville : Cycles (1932)
Delahaye : Bourrelier (1932)
Cartes postales (1932)
Donné : Menuisier (1932)
Drumard R. : Menuisier (1932)
Econo. Normand : Epicier (1932)
Foucher : Epicier (193O)
Dr Fournière: Médecin (193O)
Gautier Melle: Couturière (1932)
Génévrier Vve: Restaurateur (1932)
Hôtel (193O), 1932
Grandval : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Hatton Vve : Buraliste (1932)
Cafetier (1932)
Cartes postales (1932)
Huet P. : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Jacqueline Ch.: Horloger (193O) 1932
Maroquinier, papetier (1932)
Professeur de musique (1932) =
Lebas : Pharmacien
Leclerc : Maréchal-ferrant(1932)
Lecoq : Coiffeur (1932)
Lefebvre Mme : Couturière (1932)
Dr Léger : Médecin (193O)
Levain : Nouveautés (193O) (1932)
Chapelier (193O)
Lucas : Peintre (1932)
Maurice : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Piquot Mme : Nouveautés (193O)
Ruaux : Epicier (1932)
Rougemont : Vétérinaire (1932)
Servet O. : Hôtel (193O), 1932
Servet P.: Maçon (1932) =
Sevestre : Boulanger (1932)
S.N.Alimentat: Epicier (1932)
Soumine : Electricien : (1932)
Soumine : Coiffeur (1932)
Tillaud E. : Epicier (193O)
Van den Eynde : Charbon (1932)
Cycles (1932)
Fers (1932)
Quincaillier (1932)
Viclin : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Victoire Melle: Couturière (1932)

Chateau Du Bais:
Château du Bois du Bais avec fossés profonds, pont-levis, herses etc.. détruit au moment de la Révolution
Le Comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St-Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommer membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth)

MONT ARGIS:
Chapelle Ste Anne du XIIIe siècle, prieuré d’abord dédié à st Sauveur par les moines.
Le château aux anglais : il en reste un immense fossé entouré d’une contrescarpe énorme qui embrasse dans sa circonvallation le plateau entier.
D’abord station ou exploratorium romain
Voir :
Congrès archéologique 1870 p.108
Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre 1869 p.430 et suivantes.

Description du Prieuré du Mont Argis et des bâtiments environnants par M. Pannier en date du 10 septembre 1860.
D’après Pannier la chapelle du Mont Argis aurait de grands rapports avec celle de St Florent-les-Saumur ( voir Bulletin Monumental Tome XXVIII 1862 p.676)

CAMBREMER.- I.- Diocèse de Bayeux ( Exemption ).- Bailliage et maîtrise de Pont-L’Evêque.- Grenier à sel de Danestal.- Généralité et intendance de Rouen.- Election et subdélégation de Pont-L’Evêque.- II. District de Pont-L’Evêque; chef-lieu de canton ( Arrêté du 1er mars 1790.- III. 3e arrondissement communal (Arrondissement de Pont-L’Evêque); chef-lieu de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ). – Population : 891 hab. ( 1911 ) Superficie : 1254 hectares 89 a. 34 c.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Cambremer, Camera Omeri, Cambremarium, Cambremare.

Ce chef-lieu de canton doit avoir une origine ancienne; aujourd’hui les maisons du bourg sont disposées, à peu près comme à Beuvron, sur deux lignes encadrant une place allongée que l’on pourrait comparer à une large rue. Des halles occupent un côté de la place.
L’église, reconstruite à diverses époques, présente très-peu d’intérêt : la tour seulement, dont je donne l’esquisse, mérite l’attention : elle appartient au style roman; on y voit des arcatures, deux fenêtres cintrées sur chaque face, un entablement orné de modillons.
La pyramide quadrangulaire du toit, couverte en ardoise, est tronquée à une certaine hauteur et couronnée d’une flèche en bois à huit pans, établie en encorbellement sur le sommet tronqué de la pyramide quadrangulaire.
Le Pays-d’Auge nous offre plusieurs exemples de cette disposition dans les pyramides en bois qui terminent les tours de la contrée. Comme on y a très-rarement employé la pierre pour les flèches, et qu’elles y sont presque toutes en bois recouvert d’ardoise ou d’essente, il n’est pas surprenant que nous y trouvions des combinaisons qui ne se rencontrent pas dans l’arrondissement de Caen, ni dans celui de Bayeux.
Les pyramides en bois dont je parle appartiennent, je crois, pour la plupart, à diverses époques : depuis le XV. ou le XVI. siècle jusqu’au XVIIIe.
Il y avait autrefois deux chapelles formant transept : une seule en style gothique existe encore; l’autre, qui était du côté de la place actuelle ( autrefois cimetière ), appartenait en dernier lieu aux Baril de Saint-Laurent; elle a été détruite.
Pour revenir à la partie romane de la tour, on sait que Henri, évêque de Bayeux, dédia l’église vers l’année 1188 et en fit une prébende. Je suppose que la tour que nous voyons était celle de l’église dédiée à cette époque (A celte occasion, l’évêque fit don de 17 acres de terre. Richard Durescu, Guillaume Taillebois, Rob. Du Bois, et autres chevaliers firent aussi, le jour de la dédicace, des donations de terres à cette église, et l’évêque en forma la prébende de Cambremer -. Cart. antiq. ecclesiae Bujocensis).

Le bourg de Cambremer était une des sept baronnies qui appartenaient à l’évêché de Bayeux. L’évêque de Bayeux y avait droit de haute-justice. On lit, à ce sujet, ce qui suit dans l’aveu rendu, en 1460, par l’évêque de Harcourt, patriarche de Jérusalem :
« Item a raison dicelle baronnie de Cambremer, ès paroisses du dit lieu de Cambremer, St.-Laurent, St.- Martin-du-Mont, et ailleurs, en quoy nous avons marché coustumier le jour de samedi par chacune sepmaine; aux-quelles baronnies terres et seigneuries nous avons toute moyenne et basse justice, juridiction et gaige-pleige; et soubs notre main et auctorité de nostre dite temporalité et nobles tenures d’icelle, nostre seneschal ou seneschaulx ont la court, cognoissance et juridiction de nos hommes, fi vassaux et aultres ainsi que nous et nos prédécesseurs en avons acoustumé user, et faire se doibt selon la coustume du pays de Normandie et la justice aux barons d’icelui pays. »
Le même aveu apprend que les fiefs de Crèvecoeur-en-Auge; de Foumichon, à St.-Paer; de Lorière ou de Castillon; de Pontfol; de Victot; de l’Onneur, à Manerbe; de l’Épée, à Pré-d’Auge; du Mont-Rosti, à Pré-d’Auge; de la Planque, d’Estrées; de Grandouet; de St.-Laurent-du-Mont; du But, à Cambremer, et quelques autres, dépendaient de la baronnie de Cambremer.
Il y a un marché le dimanche à Cambremer. La population actuelle du bourg est de 1159 habitants.
On y comptait 5 feux privilégiés et 160 feux taillables, 700 habitants.
En 1663, Montfaut trouva à Cambremer, vivant noblement : Jean et Guillaume de Biéville, Guy de Loursel et Thoumin Quieditauf. Les premiers sont appelés Beuville par Lachesnaye-Desbois, qui leur consacre un article.
Ils descendaient de Jean de Beuville, seigneur de Cerqueux et de Cambremer, qui rendit aveu de ses terres en 1431 et en 1434; lequel eut lui-même pour prédécesseurs Huet de Beuville, que l’on trouve en 1403 et en 1408, et Hue de Beuville, seigneur de Beuville, Cerqueux et Cambremer, qui avait épousé Jeanne d’Harcourt Dame de Beuville, de Montiers, de Cambremer , de Sarqueux , etc..
La famille de Beuville resta en possession de sa terre jusqu’au milieu du XVI. siècle.

Manoir du Bais.
— Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu’il ait été en partie détruit au moment de la Révolution.
Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils mourut sans postérité. Le domaine passa à son neveu Raoul du Bois du Bais. Il eut une fille, Marie qui épousa Robert de Monts de Savasse, qui eût 5 enfants.
En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs (Voir les notes de M. Ch. Vasseur sur les familles de l’évêché de Lisieux).

Prieuré de Montargis.
— Sur le sommet du Montargis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum en terre. Au milieu de cette enceinte, qui dominait le passage de la vallée de Corbon, fort difficile, à ce qu’il paraît, au moyen-âge à cause du mauvais état de la
chaussée, existait un prieuré. La chapelle se voit encore; elle fait partie des bâtiments de la ferme qui a remplacé le prieuré.
Cette chapelle est romane, en grande partie, et les murs montrent un petit appareil qui paraît ancien. D’abord sous l’invocation de Saint-Sauveur, elle fut ensuite dédiée à sainte Anne.

– Statistique monumentale du Calvados – Tome V – Arcisse de Caumont.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer, devient propriétaire d’une pièce de. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.

CAMBREMER. –

Willelmus de Cambremer

De La Rue, Essais, II, 116. — Le doyen Guillaume de Cambremer siégea à
l’échiquier de Saint-Michel en 1248.

1° L’enceinte fortifiée du Mont-Argis ou « Château des Anglais », qui domine toute la vallée de la Dives, a dû être occupée à toutes les époques de l’antiquité. La disposition et l’ampleur du retranchement et du fossé extérieur dénonce l’époque gauloise, sinon les temps préhistoriques: c’est un éperon barré limité du côté du plateau par une circonvallation demi-circulaire (8);
2° le château du Bais, entouré de fossés, semble bâti sur une motte plus ancienne (9).
3° à Cantepie, restes d’une motte entourée de fossés (Cad. E. 298).
4° en outre, des retranchements ont dû, jadis, exister au « Catillon », dans les bois qui dominent. le Bais à l’Est (Cad., C, 39).
(8) Guihmeth, Le bourg de Cambremer, s. d., in-8, p. 2-12. _ Caumont, stat, mon.,IV, p. 158. – Doranlo, Camps, p. 804.
(9) Guilmeth, Loc. cit,

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
Le Val-Richer est une ancienne abbaye de l’ordre de Cîteaux, fondée vers l’an 1141 par saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur un terrain que lui céda, dans un échange, Philippe d’Harcourt, évêque de Bayeux. Thomas Becket y séjourna pendant quelque temps. Ruinée par les guerres, aux XIV° et XV° siècles, désorganisée au XVI° par la Réforme, elle fut reconstruite presque en entier au XVII° siècle.
Tous les titres primitifs de cette abbaye ont été détruits ou enlevés lors de la suppression des maisons religieuses, et la Société des antiquaires de Normandie nous apprend, dans un de ses rapports, publié en 1834, qu’il ne reste plus, dans les archives du Calvados, que quelques actes du XVI° siècle, dont un seul, parmi eux, peut paraître intéressant, en ce qu’il fait connaître les dilapidations de la veuve d’Honorat de Castellan, héritière de l’abbé Dominique Le Long, qui, en 1371, remplit les fonctions d’abbesse du Val-Richer.
L’ancien mobilier du Val-Richer orne quelques églises des environs de Lisieux.
Celle de Saint-Ouen-le-Pin, entre autres, possède un bel autel Louis XV, dont le parement de toile peinte en faisait partie.

Histoire du diocèse de Bayeux – Laffetay, Camille Jacques.
– L’abbaye de Barbery (ordre de Cîteaux) a droit au même respect. Elle a laissé, dit M. F. Vaultier, les souvenirs les plus honorables, et joué un grand rôle dans la réforme de l’ordre de Cîteaux. D. Louis Quinet, religieux profès du Val-Richer, zélateur de l’étroite observance, la donna aux moines de Barbery, dès 1639. L’abbaye de Barbery l’introduisit a son tour dans celle du Val-Richer (ordre de Cîteaux) en 1645, de concert avec l’abbaye d’Aunay (ordre de Cîteaux), qui l’avait embrassée dix ans auparavant. L’abbé Georges, fondateur des conférences ecclésia- stiques, avait fait son noviciat à Barbery, avant d’être envoyé au Val-Richer, où il eut à surmonter de grands obstacles.
– Il y avait encore, dans l’exemption de Cambremer, sur le territoire de cette commune, un prieuré simple en commende, appelé le prieuré de Montargis. Il avait été fondé en 1160, par un seigneur de Crèvecœur, pour quatre religieux de l’ordre de Saint-Benoît. Il paraît qu’il était considéré comme personnat; mais Hermant fait observer que c’était à tort, attendu qu’il n’avait point charge d’âmes.
– Abbaye du Val-Richer. — Domaine d’Epins — Souleuvre.
L’abbaye du Val-Richer possédait à Epins, près de Fou- pendant (fagus pendens), un domaine que Robert Tesson donna en 1146 aux religieux de Souleuvre. Cet établissement, designé par quelques auteurs sous le nom de prieuré, ne figure dans aucun catalogue au nombre des anciens bénéfices.
Auger, évêque de Coutances, confirma une donation faite aux moines de Souleuvre par Guillaume Silvain , entre les mains de Nivard, frère de saint Bernard; c’est ce qui a fait croire faussement à quelques-uns que Nivard a été premier abbé de Souleuvre.
– Quoique le Val-Richer ait été donné aux religieux de Souleuvre en 1150, on pense que Souleuvre ne fut abandonné qu’en 1167; la chapelle fut cédée aux chanoines du Plessis- f.rimoult. Quant à la basilique du Val-Richer, elle ne fut consacrée que le 21 avril de l’an 1220, par Robert des Abléges, et vers le même temps on bénit, à la porte du monastère, une chapelle de Saint-Jean-Baptiste et de Saint-Jacques, destinée aux femmes, à qui l’entrée de l’église principale était interdite.

Cambremer (Saint-Denis de). Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables, 700 habitants.

Il y a un marché qui, au lieu du samedi, tient à présent le dimanche. Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que L’évêque Zanon Castiglione rendit au roi, le 4 avril 1453, du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronnie de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecœur, le fief de Manherbe, le fief de Saint-Laurent-du-Mont, et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure, et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain, le fief de Fresnay, le fief de Catillon, le fief de Trouarn, le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin-de-Montargis, à la nomination des moines de Tiron, situé dans une ferme à eux appartenant. De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse, et qui ne subsistent plus, on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale à laquelle nomma, au mois de février 1629, Guillaume Le Bienvenu, écuyer, sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint-Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales, conseiller clerc au Parlement de Rouen, fut pourvu le 1er mai 1664.
– Le quart de fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer, appartenant aux hoirs de feu Raoul de Beuzeville; 5° certains tènements nobles à court et usage, possédés par Henri Malnoury, écuyer, et à demoiselle Alix Guérin, sa femme, A Cambremer, Saint- Laurent et Saint-Pair-du-Mont, et qui furent don- nés à leurs prédécesseurs en don de mariage pour 5o livres de rente;
– M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453, la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temp de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en Post du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont :
1° en paroisse du Prédauge le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis.
2° au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fief qui fut à défunt Olivier de Semilly.
3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier.
4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief.
5° à Maigny vicomte d’Auge, le fief entier de la Brecte qui fut à Guillaume Louvet.
6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain.
Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’évêque.

Du Bois, Louis-François, Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Extraits:
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesaitpartie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (18) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(18) Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

531. — L’annate de la prébende de Cambremer dévolue à la fabrique, le titulaire étant devenu Evesque de Lodève, le 27 juin 1530.
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

– Sur le territoire de Cambremer, auprès de la route de Paris à Cherbourg, l’on voit une sorte de cap qui domine toute la contrée d’une hauteur de cent-trente mètres, c’est le Mont Argis. Les Romains n’avaient pas manqué d’utiliser cette colline ils y avaient placé un camp d’observation, où l’on a, paraît-il, recueilli de nombreux objets antiques.
L’enceinte du plateau est défendue par un fossé protégé par une contre-escarpe, elle est connue dans le pays sous le nom de Château des Anglais. Il y avait là anciennement un prieuré dont la chapelle, qui remontait à la première moitié du XIVe siècle, a été seule conservée. La nef et les collatéraux ont été abattus il ne reste plus qu’une partie de la croisée et du chœur.
On savait que sous ses constructions se trouvaient des cavités qui avaient été bouchées et l’on rapportait qu’elles avaient autrefois servi à cacher les habitants aux époques troublées de notre histoire. Même une légende s’était greffée sur ces traditions elle donna lieu, au moment de la Révolution, à une curieuse requête qui fut adressée aux administrateurs du Calvados.

Notice sur l’église Notre-Dame de Dozulé.
– CAMBREMER: M. l’abbé Hébert, Doyen depuis 1853. — Remarquable par la vieille tour, qui, malencontreusement placée sur le centre, empêche des développements plus considérables; l’Eglise cantonnale, sous les honorables doyens Lerenard et Hébert, doyen actuel, a subi d’utiles et intéressantes modifications: prolongement de la nef; vaste tribune; sacristie modèle, etc.

Extraits des Délibérations du Chapitre de Bayeux (XIV-XVIIIe siècles publiés par M. le Chanoine L. Le Male
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

Annales De Normandie.
Cambremer. — M. Rault, directeur d’Ecole à Cambremer, nous a soumis une monnaie trouvée dans le jardin de la Gendarmerie, qui est un moyen bronze de Gallien. (Musée scolaire de Cambremer).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque. par A. Labutte
Extraits:
Les Romains avaient établi, lors de leur domination dans la Gaule, une station militaire sur l’emplacement occupé aujourd’hui par le bourg de Cambremer. Au moins, cette opinion émise depuis longtemps par quelques antiquaires, parait d’autant plus probable aujourd’hui, que des travaux de terrassement, entrepris en divers endroits, ont mis à découvert des débris de construction qui ont le caractère particulier à la maçonnerie romaine. Des étymologistes prétendent même que le nom de Cambremer a une origine toute latine.
Dans l’histoire du moyen-âge, la plus ancienne indication que l’on rencontre sur Cambremer, ne remonte pas au-delà de l’époque de la dédicace de son église, par Henri, évêque de Bayeux (1).
(1) Henry, par la grâce de Dieu, évêque de Bayeux à tous ceux qui le présent verront salut en notre seigneur.
Nous vous fesons connaître à tous que lorsque nous avons fait la dédicace de l’église du bienheureux Saint-Denis de Cambremer, considérant que comme il convenait, à l’occasion de cette consécration d’augmenter ses ressources par la largesse des fidèles; mus d’ailleurs par l’amour de Dieu et la considération due au bienheureux martyr Denis, nous avons donné à ladite église en don perpétuel vingt-deux acres de terre, à prendre dans les bruyères Marchant: Robert du Bais, homme d’armes, acquiesçant à nos salutaires avis, lui a aussi donné deux acres de terre dans le Champ-Girard. Guillaume Taillebois lui a également donné un acre de terre au Bois-Sanson, Robert de Blagneri un demi-acre auprès de la terre de Robert de Beauveier. Richard Durescu, un demi-acre aux Campeals et Hugo Pain-d’Orge un demi-acre sur les bruyères, etc.

– Cambremer avait encore dans l’enceinte du bourg une chapelle dédiée à Saint-Clair, chapelle placée, bien entendu, auprès d’une fontaine: depuis de longues années la chapelle a disparu et la fontaine a perdu son prestige et surtout son efficacité, déchue de son ancienne gloire, elle sert, hélas de lavoir public!

– Alors que le roi Childebert était roi des Franks, Saint Vigor, évêque de Bayeux, se rendit à Cambremer, où il fil plusieurs miracles, entr’autres il délivra le pays des serpents qui l’infestaient: c’est, sans doute, depuis Saint-Vigor, que les serpents ont disparu de la contrée, ou bien le respectable prélat les fit venir exprès pour les détruire, et dans ce cas il y aurait eu deux miracles au lieu d’un, ce qui n’aurait rien d’étonnant et pour le saint et pour l’époque. Depuis Saint-Vigor, personne n’a entendu parler de miracles à Cambremer.

– Dubois-Dubais (le comte Louis-Thibault), né à Cambremer, était chevalier de Saint-Louis et avait rang de capitaine de cavalerie dans la maison du roi à l’époque de la révolution à laquelle il se dévoua tout entier. M. Dubois-Dubais est mort en son château Dubais à Cambremer, dans le courant de l’année 1834.

Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIe siècle (1207-1270) : suivi d’un mémoire sur les anciennes collections de ces jugements par M. Léopold Delisle.

Gillebertus de Sagio, canonicus Baiocensis, exigit saisinam cujusdam décime apud Cambremer, de qua canonicus anlecessor suus fuit saisitus die qua obiit, et quam Hugo de Bovilla ei dilforciat. Idem Hugo exigit recordationem utrum décima illa sit feodum suum laicum vel elemosina 3 predicti canonici. Judicatum est quod predictus Guillebertus habeat saisinam illius décime, et post fiât recordatio utrum sit feodum laicum vel elemosina, nisi predictus Guillebertus poteril rationabiliter monstrare quod recordatio [non] debeat fieri.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

Cambremer.
– 204. Robert le Gouez, Sr. du Bais, a dit que l’un de ses prédécesseurs avoit acquis le dégré de noblesse par la charte des francs-fiefs, selon qu’il a dit le fournir par lettres et écritures, dont la Copie est demeurée au greffe. Et pourceque production n’étoit suffisante pour justifier sa noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
– Laurent Tabouyer, Sr. de Brucourt, et Henri, son frère, demeurant en la parroisse de la Caude, ont dit être procréés de noblesse ancienne : toutefois par leur production ils n’ont fourni que de Jean Tabouyer, leur ayeul, qui épousa une damoiselle nommée de Beuville à cause de laquelle il fut sergent hérédital de Cambremer, dont il est encore à present tenant selon les lettres et écritures par lui produites, commençantes à l’an 1453. Non-obstant cette production, le procureur du Roi a requis qu’ils soyent contraints de vérifier leur noblesse et extraction, par témoins, si besoin est, autrement qu’ils soyent assis.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Henry Le Bienvenu, sieur de Saint-Laurent, demeurant à Cambremer, d’une famille maintenue par La Galissonnière dans les Elections de Pont-Audemer et de Pont-l’Evêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
64. – Le 26 juin 1697, vu l’attestation du sr. Lepeltier, curé de N.-D. de Livaye, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Baril, Escr., sr. Traves, un des deux cents chevau-légers du roy, fils de feu Philémon Baril, Esc., sr. du Traves, garde de Sa – Majesté, et de damll. Catherine Chardey, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à N.-D. de Livaye, d’une part, et damll. Marie Baril, fille de feu Jacques Baril, seigr. St- Laurent-du-Mont, et damll. Marie Lebienvenu, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux.

30. – Le 26 févr. 1699, vu l’attestation du sr. Thillaye, curé de Cambremer, et du sr. Thorel, pbrë, desservant la parr. de Montreuil, diocèse de Bayeux, Me. Pierre Audran, vicaire général de Lx, et aussi « grand vicaire de Mgr. de Bayeux pour le district de Cambremer, accorde dispense de bans pour le mariage entre Jean Philippes et Catherine Crept.

303. – Le 18 avril 1707, damll. Marie Le Bienvenu, veuve de Jacques Baril, vivant sr. de St-Laurent-du-Mont, demeurant à Cambremer et représentée par Robert-Antoine Paulmyer, escuyer de Son Altesse Sérénissime Mr. le prince, nomme à la chapelle St-Jean, fondée en l’église de Cambremer, la personne de Me. Jean-Baptiste Paulmyer, acolyte du diocèse de Lx, (originaire de Verneusses).

407. — Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Escr, originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Escr, sr de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damlle Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Escr, sr de Chantepie, et de damlle Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-la-Ville.

319. – Le 10 février 1717, Georges et Guillaume Le Normand, frères, demeurant à Cambremer, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Normand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte, fils de feu Jacques Le Normand et de feue Simonne Durand, demeurait à St-Jacques de Lx.

381. – Le 26 mars 1718, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à Verneusses, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religr. de St-Evroult.

79. – Le 30 mars 1719, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, originaire de la parr. de Verneusses, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 8 mars 1720, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à Lx, patr. St-Jacques, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux srs. chanoines de Lx, en parlant à Mesr. Claude de Franqueville, haut doyen, Gabriel de Grosourdy, trésorier, etc.

14. – Le 12 mars 1722 Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

435. – Le 17 mars 1724, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

847. – Le 7 mars 1725, Mre. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

903. – Le 16 août 1725, Me. Pierre Thierry, sr. des Chesnées, officier de la maréchaussée, commandant la brigade de Cambremer et reçu en l’hôtel des Invalides à Paris, se trouvant présentement en sa terre, parr, de Repentigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Gabriel Thierry, acolyte, actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. François Thierry, bourgeois de Caen, oncle dud. acolyte.

43. — Le 27 mars 1726, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, pourvu de la chapelle de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre deLx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult.

147. – Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice.

388. – Le 19 mars 1727, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

354. – Le 4 janvier 1727, Jean-Baptiste Paulmier, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, et pourvu de la cure de St-Ouen-de-Brachy, remet led. bénéfice de St-Ouen entre les mains de Me. l’abbé de Lisle-Dieu, qui en est patron présentateur.

278. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr, de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrë de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbrë, chanoine régulier, et autres relig. de lad. maison.

501. – Le 17 mars 1728, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

659. – Le 20 mars 1729, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

796. – La 19 janvier 1730, Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë de ce diocèse, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de Me. Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. II fait délivrer acte de cette réquisition au seig. évêque en parlant au sr.de Fréard, en présence de Me. Jacques Corbelin, cure de St-Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seig. évêque donne aud. sr.vPaulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véroo, secrétaire du Chapitre, et de Me Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrës, chapelains de cette Eglise.

810. —Le 1er mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

860. – Le 19 février 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Lefèbvre, acolyte, demeurant aussi à Courtonne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celte rente est garantie par Me. Robert Lebrun, pbrë, ancien curé d’Illeville, demeurant à N.-D. de Villers, et par François Lebrun, sr. de la Motte, demeurant à Firfol.

1022. —Le 7 mars 1731, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale et de la Chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, résigne entre les mains de damlle. Charlotte-Louise Minfaut, la cure de St-Sylvain d’Englesqueville, diocèse de Rouen, à laquelle il avait été nommé par lad. damlle.
Le même jour, il fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

1083. – Le 23 avril 1731, Francis Montpellier, Fils de Georges et de Catherine Doublet de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, rité dimissus, reçoit la tonsure à Lx.

1243. – Le 9 avril 1732, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (lad. prébende valant 370 livres de revenu), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux religieux de St-Evroult.

1361. – Le 27 mars 1733, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbre, Me. ès-arts en l’Université de Caen, chapelain de la Chapelle St-Jean- Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (valeur de 377 livres de revenu), demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

41. – Le 23 mars 1735, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques, en la cathédrale de Lx (de la valeur des 377 livres de revenu annuel), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

208. – Le 20 mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, chanoine prébende de Roques (du revenu de 377 livres de rente), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, puis St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

349. – Le 10 avril 1737, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

497. – Le 21 mars 1738, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant a Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 12 avril 1710, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

170. – Le 21 mars 1742, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale (valeur 377 livres de revenu) Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

281. – Le 6 sept. 1742, Germain Desvaux, sr. de la Couture, marchand, de la parr. de Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jean-Baptiste Desvaux, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques-Léonor Desvaux, marchand-tanneur, de la parr. de Pontchardon, et par le sr. Jacques Delahaye, aussi marchand, de la parr. de Résenlieu. Fait et passé à Cambremer. Dans cet acte led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Joseph Baudemont, pbrë, curé de Cambremer.

426. – Le 11 avril 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, et chanoine prébendé de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

475. – Le 11 mars 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de St-Evroult, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Ermeland de Rabodanges, anciennement Culley-sur-Orne, diocèse de Séez.

159. – Le 13 septembre 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Désir-Antoine Deauga, fils de feu Mesr. Bernard Deauga, seig. et patron de St-Martín (de la Lieue), et de noble dame Catherine de Coustin, ayant demeuré plusieurs années en la parr. de Pontfol et demeurant depuis un mois en celle de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et Catherine Pillon, Vve, en 1ère noces de Pierre Le Cavellier et, en 2-ème noces, de Pierres Louvet, fille de feu René Pillon, dit la Chesnée, et de feue Marie Rousse, de la parr. de Cambremer.

379. – Le 25 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de Paul de Grieu, Escr. et aussi sr. d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot, de la parr. de la Boissière, d’une part, et damlle. Elisabeth-Françoise de Malfislatre, fille de feu Charles de Malfislatre, Esc., et de noble dame Elisabeth Vaillant, de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux.

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lallier, seig. du Fresnay, cons. procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lallier et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle. Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr. du Mesnil-Durand.

192. — Le 12 févr 1770, Pierre Réville, originaire de la parr, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, M. Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la parr, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jacques-Louis de Larcher, Esc. Sr. de Dreux, par François Réville, frère dud. Sr. acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous a St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de M. Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. Sr. acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.

133. – Le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, sr d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seigr du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-en-Auge et demeurant en celle de Pont-l’Evêque, d’une part, et dlle Charlotte de Gournay, fille de feu Mesre Leu de Gournay, conser du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste Croix.

245. — Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Aprés la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. — Mss de Reux. — Ordo de Bx.)

46. — Le 4 juillet 1789, Me Jacques Hubert, pbre du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Cambremer, diocèse de Bayeux, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Ste-Barbe.

Le 18 juillet 1774, baptême de Joseph-Félicité Noël, fils de Henri Noël, notaire à Cambremer, et de Marie Thérèse Le Roy; par., Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le Roi des villes et châteaux d’Honfleur, Pont-l’Evêque et pays d’Auge, chevalier, seigneur et patron de Cesuyaux-Vignes, Moutreuil, St-Ouen-le- Pin et autres lieux, mar., Adélaïde-Félicité de Fiennes, son épouse, re présentés par Francois-Jean d’Agier de Rufosse, écuyer, sieur du Feugré, et Jeanne-Marie Daniel, son épouse.

Monographie Communale de Cambremer – Archives du Calvados.
Extraits:

– Durand les guerres de la Vendée, une troupe de voleurs et de Chauffeurs de pieds, se disant Chouans, virent au nombre de 50 à 60, se réfugier dans les bois de Cambremer et de Léaupartie. Ils s’emparèrent du Château de cette dernière et y établirent leur quartier général.
– En 1815, lorsque les alliés furent les maître de notre pauvre France, 6000 Prussiens, virent établir leur camp sur la bruyère qui était adossé au bourg de Cambremer…..ils sont restés 3 mois environ.
– Cambremer a dû être une bourgade importante, puisqu’on ne peut guère y fouiller le sol sans mettre à découvert des débris de maçonnerie romaine…..A l’intérieur de bourg…..a trouvé, en jetant les fondements d’une maison, une énorme quantité d’ossements humains…des restes de murailles fort considérables, maçonnées en ciment.
A l’extérieur du bourg…..tuiles à rebords, fragments de poterie rouge vernissée. Médailles en cuivre ou en bronze. Les médailles en argent y sont rares; une seule en or a été trouvée.
Découverte d’un vaste fossé, de fondations de murs antiques…..d’une colonne en pierre de 8 à 9 pieds de long accolé à une espèce de pilastre très plat également en pierre.
– Sous la surface du sol des rues pavées, des cercueils à forme d’auge et autres objets dont la présence indiquerait le passage d’une voie publique.
– Il existe encore une certaine portion de voie romaine à Cambremer, cependant on en perd la trace aux deux extrémités est et ouest de la commune. Elle passe derrière le bourg sur l’emplacement de l’ancienne bruyère, se dirige vers Saint Pair du Mont, traverse la route de Caen à Lisieux et aboutit, ou plutôt aboutissait très probablement aux célèbres ponts de Corbon.
Toute la partie ouest du bourg est bâtie sur l’emplacement d’un ancien cimetière communal, on a retrouvé beaucoup d’ossements………mais comme ces découvertes remontent déjà loin, il n’est pas possible de préciser l’âge des sépultures. A côté du cimetière se trouvait la Chapelle St-Clair.

– Eglise: On y remarquait deux pierres tombales qui remontaient à une haute ancienneté.
– Mont-Argis: Sur le sommet du Mont-Argis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum enterré; il y a eu là un camp romain. Entre les années 522 et 525, sous l’épiscopat de Saint-Vigor, l’autel ou sacellum du camp de Mont-Argis fut remplacé par un ermitage ou prieuré, dédié d’abord à Saint-Sauveur, et depuis à Sainte-Anne, mère de la Vierge.

– La Chapelle de la fontaine Saint-Clair, ruinée dans les guerres du XVI° siècle, elle n’a pas été rebâtie depuis. On prétend cependant qu’on en voyait encore les murs au commencement du siècle dernier. Son emplacement sert aujourd’hui de lavoir public…….On sait que de temps immémorial, et probablement dès l’époque romaine, il se rendait, chaque année, à la fontaine sacrée de Cambremer, un nombreux concours des peuples, ce qu’avait donné lieu à une espèce de foire ou de grand marché public, qui durait plusieurs jours.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs.
Extaits:
A une époque lointaine, qui précéda, à n’en pas douter, la guerre de Cent-Ans, le fief du Bais était aux mains de la famille de la heuze ou Heusse. Le château primitif devait être fortifié. Les fossés profonds qui subsistent encore devaient faire partie de son système de défense. ces douves reçoivent les eaux du ruisseau de Montreuil.
Noble Dame Jeanne de Heusse, déjà veuve de Robert de Canimont, avait une fille prénommée Jeanne, qui épousa, en 1459 Jean Le Gouez. C’est à celui-ci que l’on doit la construction, au cours de l’année suivante, de la Poterne du Manoir qui seront complètement transformés a XIII° siècle. En face de la Poterne fut édifié, en 1490, un imposant bâtiment à pans de bois.
En 1717, mourut au manoir du Bais, François Tenneguy de Malfilastre, sieur d’Auberville, qui fut inhumé dans le choeur de l’église de Cambremer. Il était le fils de Jean-François de Malfilastre, sieur du Bais et de Marie-Françoise de Malfilastre, de la branche des seigneurs de Montreuil, d’après le chanoine G-A. Simon.

3 – ARCHIVES SHL:

Bibliotheque SHL: Livres – Revues – Brochures.
641-219 Canton de Cambremer (Le)-Archives Départementales du Calvados
640-218 Pays de Cambremer.-I – Architectures en Pays d’Auge-LECHERBONNIER Yannick- LUIS Emmanuel
551-138 Pays de Cambremer, II – Le patrimoine religieux LUIS Emmanuel
90-Br.48 Visites aux églises et aux châteaux du canton de Cambremer-HENRY Jacques

Enveloppes
n°323 Divers
Carte postale de Cambremer (don de Mr de Russé – janvier 2013).
Remise de la légion d’honneur au chanoine Lanier à Cambremer (5 mars 1950)
– Enveloppe n° 193 Publicité Calvados, étiquette cidre et menu déjeuner chanoine Lanier–don de Mr de Russé
Publicité pour le « Vieux Calvados du Comté d’Auge »
Etiquettes du « Cidre Supérieur Comté d’Auge »
Menu du déjeuner offert à Mr le chanoine Lanier, doyen de Cambremer, à l’occasion de la remise de sa croix de la Légion d’Honneur le 5 mars 1950
– Enveloppe n° 123
– Enveloppe n° 124 De Francfort à Dachau – Don de Mr Guy Lemessier (février 2010) – Souvenir de la fête de l’installation de Monsieur le Doyen – Cambremer, 22 septembre 1946 : de Francfort à Dachau de René Fraysse.
– Inventaire des enveloppes du n° 1 au n° 96 au 14 décembre 2010. Mr et Mme Cochard ? Jean-Philippe Mr et Mme Emile Poyer Geneviève 07/09/1963 Eglise de Cambremer.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB. 3 – Environs de Lisieux. – 1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge, Cambremer, Le Pré-d’Auge Echange entre Jean Borel et Robert Rouzée fiefs du Bais et de l’Epée.

Cartulaire SHL.
– 1F392 : 18e siècle : pièce de procédure pour Louis Brunet tabellion à Cambremer
– 1F376 : 4 décembre 1708 : François Fosse sieur du Parcq de Cambremer a fieffé à Jean Lecourt demeurant à Montreuil 5 pièces de terre.
– 1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant Henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et François Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et après que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux sous signature privée portant date du dixième d’octobre dernier volontairement recogne….
– 1F547 : août 1730 : Philippe Caignard, rente, (devant notaire à Cambremer).
– 1F252 : 1739-40 : pièces de procédure pour Thomas Boursin maréchal au bourg de Cambremer.
– 1741 Archives SHL.
– 1F375 : 1741; accord entre Reney et Charles Pillon de Cambremer à propos de la succession de François Pillon.
– 1F385 : 20 mai 1742 : constitution de douaire en prévision du futur mariage entre Pierre Philippe et Françoise Delamorinière de Cambremer.
– 1F41 : 1747 : Convention entre Jacques-Louis Daufresne et Thomas Sébireau sujet du contrôle des actes des bureaux de Cambremer et Crévecoeur.
– 1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.
– 1F381 : 14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.
– 1F491 : 1808-1817 : journal du marchand de chapeaux. Philippe à Cambremer. voir également1F464.
– 1F464 : Dossier Philippe :
– comptes d’un commerce.(Cambremer ?)
– 1827 : brouillon de la bricterie (briqueterie)
– 1808-1827 : marchand de chapeaux, briques et tuiles
– 1582-1646 : pièces plus anciennes : aveu de 1582, tabellionnage de Montpinçon,
voir également 1F491
– 1F50 – 1880-1886 :
Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par:
Dortail-Doesnard, métaux, à Lisieux
Creton-Boutey, toiles, à Lisieux
Albert Ravant, fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux
Monsllié Père, mécanicien, à Orbec (tarif)
Ernest Bunel, faïencerie (anc. maison Libois)
– 1896. – archives SHL.
1F501 : 1896 : Capelle quincaillier à Cambremer, divers reçus. (peuvent concerner des commerçants de Lisieux)
– 1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22 Lisieux. Nobles
39. Renaud de Grandouet
= P.A.M. Labbey De La Roque.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi ledit Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.

1596, 29 septembre – Manerbe
A tous ceuls qui ces Lettres verront ou orront, Isaac Lamoureux, ecr. sieur des Rosiers, et garde du scel aux obligations de la viconté d’Auge pour le Roy nostre sire et Monsieur le duc de montpensier pair de France propriétaire de lad. viconté salut. Scabvoir faisons que par devant marin mocque et robert deshaies tabellions Royaulx en lad. viconté pour le siège et sergenterie de cambremer fut prnt. Jehan de valsemey de la paroisse de Manerbe pour luy stipulant et faisant fort pour ses freres absennts promettant qu’ils auront pour agréable et leur fe. rattifier touttes fois et quantes… sommes et requis en sca Lequel volontairement vend affin d’heritages tant pour luy que pour ses hoirs ou ayants cause A noble homme Jehan borel sieur de la Valette de lad. paroisse eschevin receveur de la charité dicelle paroisse pnt. acquisiteur pour Lad. charité eschevin ou representant ayant cause c’est a scavoir la somme de troys escus sol quarante sols du prix de soixante sols levés de rente en charge yppothèque que led. vendeur a prentement levées et consignées.= AD.14. 2E 653 ?

Le premier lot aura la maison a…cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…cote le Champ du Fresne d’un bout Les heritiers de François de la morinière et d’autre bout le petit pré la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … son a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…= AD 14. 2E 663

1793, 23 juin – Cambremer
Lettre du maire de Cambremer relatant des actes de violences commis le 23 juin (A.D. Calvados, L. II Administration – IV Police, 4 (ex 10134)

Dossier « LIEUX A à L » :
5- Cambremer : le prieuré de Montargis.
6- Cambremer : extrait de Michel Bézier, l’exemption de Cambremer (photocopies)

PANNIER Arthème :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ».
Cambremer : prieuré de Mont Argis (Montargis)

Imprimes:
II A 5 : Tableau du district de Pont-L’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.(cantons de Pont-L’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)
– 1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives Revues Et Documents
58 – Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, revue des amateurs d’art bas-normand n°42, 1967.

Fonds Lieux : A à K
7- Cambremer : le prieuré de Montargis.

Fonds Lemetayer-Desplanches : 25 F 1er classeur – 2e classeur.
III B 2 : 1851 : Etat des contingents de la région, les sympathisants.

Fonds Courel.
– Veuve Louis Levoy: habitation à Cambremer 1965
Fonds DUVAL Georges 2 Périphérie de Lx – Cambremer.
2S304
Archives Nedelec Communes. Cambremer
com.12.4.02-Les Aunays
com.12.4.03-Le Cadran
com.12.4.04-Manoir de Cantepie
com.12.4.05-Château des Bruyères
com.12.4.06-La Faucherie. (Le Mesnillard)
com.12.4.07-Prieuré du Montargis
com.12.4.08-Notes historiques
com.12.4.09-Manoir du Bais
com.12.4.10-Vie de la commune-1997-2008

Erudits Divers NE000.
A. de Laporte : Prieuré de Montargis (Cambremer ).

Archives Nedelec Bibliographies.
4.72. 8 Déterville Philippe-Dédicace à Cambremer-26/07/2004

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F.
– 3F 61 1798-1824 – Cambremer : succession et vente
– VARIN Charles défunt
– TURGIS époux, vendeur
– GOSSET Bernard, acheteur

– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1733 20 décembre – Contrat de Mariage de Denis Antoine Lormier, écuyer, garde du corps du roi, fisl de feu Denis, avocat et de feue Geneviève Cécille de Semilly de St Aubin le Bisey
et Françoise Dubois, fille de feu Jean, écuyer, sieur de Corvat et de feue Catherine Le Testu, de Cambremer.

VASSEUR Charles – NE 23.
Chemise : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR – 22 – Canton de Cambremer.

MOISY – Sommaire des carnets
Archeologie – 1 – Cambremer

Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
85 / Cambremer et environs (Calvados). Famille Conard, 1 cahier papier, 26 p., 1677.120€

Carnets de Charles Vasseur:
– Exemptions de Saint Candé, Nonant et Cambremer.
– Analyses et transcriptions diverses : « Transcriptions.doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville
Maître François Bence, huissier héritier de Jean BENCE, son père, partageant contradictoirement avec Jeanne Monfort, sa mère (contrat de mariage de 1601) 12 pièces ou portions de terres en roture, situées en Saint-Germain-De-Livet.
Pièce de procédure faite devant Robert LAMBERT, escuyer, sieur de Fourmentin, conseiller du Roy, vicomte d’AUGE, et…. des sergenteries de Cambremer et de Saint-Julien-Le-Faulcon.

– liste de notaires : Cambremer
1703 7 mars – Pierre Fortin et Jean Conard tabellions royaux à Cambremer
1771 – Quetel tabellion à Cambremer
dernier fascicule – page 141

1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot
et Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq

p.170
Sieur René François Paris, ancien gendarme, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Geneviève Elisabeth de Clinchamp, tant pour eux que pour le sieur Delacroix, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Marie-Claude de Clinchamp de Champaux, héritières du sieur Jean François de Clinchamp, escuyer.

Dame Louis Généviève de Pluviez, veuve et héritière de Monsieur de Clinchamp escuyer,
et divers autres
Noble Dame Marie Anne de Grieu demeurant à Cambremer

Bourg, paroisse et sergenterie, diocèse de Bayeux, élection de Pont l’Evêque
5 feux privilégiés et 160 taillables (expilly)
Comme Dive, Lisieux et St Pierre sur Dives, Cambremer avait sa banlieue dès avant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste.
Ruines romaines.
Eglise reconstruite vers l’an 1165 du temps de Henry, évêque de Bayeux, qui en fit dit-on la dédicace. La cloche seule subsiste de cette construction.

Voir :
Recherche des Nobles de Lisieux p.78 et 76
Montfaut 26, 25 et 31
Annuaire Normand 1864 p. 123
Normand du 13 février 1869 et 27 février
Delisle Echiquier p 23 n°88, p 102 n°403, p.263 n°275
Notice sur Notre Dame de la Délivrande 1862 p.55
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 14-78
Formeville .

Insinuations
Description de l’église du 9 septembre 1869 et croquis

Recherche de Montfaut 1463
Nobles de la sergenterie de Cambremer :
Jean de Biéville de Cambremer
Guy de Poursel de Cambremer
Guillaume de Biéville dudit lieu
Thoumin Quiedivaux (Quieditaux) sz Cambremer

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
15e Carton :
Recueil d’épreuves. Période pré-révolutionnaire et révolutionnaire – 1786-1795 (don Nigel Wilkins)
Lettre de remerciement adressé par la commune et la milice nationale du bourg de Cambremer, à la commune et à la milice nationale de la ville de Lisieux, sur l’escorte d’honneur qu’elle a donnée au détachement de la milice nationale du bourg de Cambremer, chargé d’aller chercher dans la dite ville de Lisieux le drapeau dont madame la duchesse d’Orléans lui a fait présent (29 décembre 1789).

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules
Boite 23 – 23 L
Pierre Huet Cambremer février 1961
Bouteilles Calvados et emballages 1 photo 4 pellicules
Boite 24 – 24 H
Jacques Siméon … Cambremer « Les Bruyères » juin 1961
4 pellicules Façade maison
1 photo bâtiment en colombages et 2 pellicules.

Fonds Claude Lemaitre – 2017.
– 24 Epis Ensembles 1er Groupe avec Photos
Classeur gris
Cambremer manoir du Bois
– 135 Documentation Diverse
Boîte d’archives.
Manoir du Bais Cambremer, étude préalable à la restauration de l’échauguette, par Daniel Lefevre 2003.

Histoire du chanoine de Cambremer:
De temps immémorial le chapitre de Bayeux était obligé, en réparation du crime de meurtre commis en l’an de Notre Seigneur 800 sur Valfride, évêque de Bayeux par les chanoines de son église, d’envoyer tous le ans un chanoine à Rome pour y chanter l’épître de la haute messe de minuit. S’il y manquait il devait payer une forte somme d’argent. Le tour de Maître Jean Patye, chanoine de la prébende de Cambremer arriva. Il fut averti, suivant l’usage, plusieurs mois auparavant, mais, s’en gêna si peu que la vielle de Noël 1537 il était encore à Bayeux. Ses confrères lui reprochèrent sa négligence. Il leur répondit qu’ils ne s’inquiétassent point, il irait à Rome, en reviendrait et qu’ils seraient satisfaits.
Le chanoine se retira dans sa chambre, prit son grimoire et fit venir le Diable avec lequel il entretenait depuis longtemps des liaisons. « Il faut que tu me portes cette nuit à Rome lui dit-il, et que tu m’y portes en pensée de femme, c’est à dire plus vite que le vent. Attends moi sous les orgues et au premier coup de neuf heures je suis sur ton dos ».
Après que le chanoine eut entonné le Domine Labia de Matines il rejoignit sa monture. En un clin d’œil ils s’élevèrent dans les airs et se trouvèrent sur la mer.
Alors le tentateur conseilla au chanoine de faire le signe de la croix en lui adressant ces vers :
« Signa te, signa temere, me taugis et augis, Roma tibi subito motibus ibit amor »
Peu touché du distique infernal qui se peut lire de droite à gauche ou de gauche à droite, Jean Patye répondit : « allons toujours ce qui est porté par le diable est bien porté ».
Il arriva à Rome lorsqu’on chantait l’Introït de la messe de minuit. Il laissa le diable sous le portail de l’église et lui commanda de l’attendre. Il chanta l’épître et entrant dans sacristie il se fit représenter le titre original en vertu duquel le chapitre de Bayeux était tenu d’envoyer tous les ans un chanoine à Rome chanter l’épître de la messe de minuit, il fit semblant de l’examiner et le jeta au feu.
Les prêtres romains restèrent stupéfaits de l’action hardie du chanoine normand, il profita de leur surprise, sortit de la sacristie et rejoignit sa monture.
Il entra dans la cathédrale de Bayeux lorsqu’on chantait Laudes dont il avait commencé Matines, de sorte qu’il ne fut que quatre heures parti.

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